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Catherine Arminjon, Nicole Blondel

Extraits

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Photographie

Photographisme. William Klein, Gérard Ifert, Wojciech Zamecznik

Mais ce que l'on sait moins est que ce dialogue entre photographie et arts graphiques est particulièrement fécond pendant les deux décennies qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale (1945-1969). Si plusieurs graphistes s'essaient alors à la pratique du photomontage, d'autres affectionnent plutôt l'abstraction formelle permise par la photographie. Leurs photogrammes et dessins lumineux, obtenus grâce à d'innovantes expérimentations, sont appliqués à la publicité, à des affiches d'évènements culturels, à des couvertures d'ouvrages ou de pochettes de disques. Dans cette lignée, Gérard Ifert (Bâle, 1929), William Klein (New York, 1928) et Wojciech Zamecznik (Varsovie, 1923-1967) inventent, dans les années 1950 et 1960, de nouvelles formes d'expressions " photo-graphiques ". Ces trois personnalités, actives dans des domaines d'application distincts, opèrent néanmoins dans des contextes culturels assez proches, marqués non seulement par l'héritage du Bauhaus, mais également par celui de l'art concret et par les développements contemporains de l'abstraction gestuelle ou du cinétisme. Au moyen de captations photographiques des vibrations lumineuses, d'effets rythmés de montage et de jeux de couleurs, tous trois s'attachent à retranscrire les sensations dynamiques telles la vitesse, l'expérience de la foule ou l'ultra-mobilité. Cet ouvrage présente plus de 200 photographies et documents, pour la plupart inédits ou méconnus, qui éclairent un pan important de l'histoire des relations entre photographie et arts graphiques dans les années d'après-guerre. Un texte de Julie Jones replace le photographisme dans l'histoire de la photographie, un texte de Catherine de Smet éclaire le travail de chacun des artistes au regard du graphisme, tandis que Karolina Lewandowska retrace leur parcours.

11/2017

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Photographie

La France d'Avedon. Vieux monde, new look

Des clichés originaux pour une exposition sans précédent. Cette exposition événement à la Bibliothèque nationale de France célèbre l'un des plus grands noms de la photographie américaine. L'ouvrage qui l'accompagne reproduit 120 tirages originaux de l'artiste (Yannick Noah, Catherine Deneuve, Sylvie Guillem…) et retrace les liens étroits et singuliers entre Richard Avedon et la France sur près d'un demi-siècle. Audrey Hepburn et sa "drôle de frimousse". Funny Face (Drôle de frimousse, 1957), le film aux quatre Oscar de Stanley Donen, inspiré par la vie de Richard Avedon, retrace sa carrière de photographe de mode et montre un Paris fantasmé. Le catalogue présente une série de photographies d'Audrey Hepburn, mutine et lumineuse, prises par Richard Avedon lors du tournage de Funny Face. Richard Avedon et Jacques Henri Lartigue. Cet ouvrage rend hommage au rôle déterminant qu'a joué Richard Avedon dans la diffusion de l'oeuvre de Jacques Henri Lartigue. à partir de juin 1967, le photographe américain devient l'agent pour Lartigue, plaçant ses photographies dans les magazines et pour de la publicité. Dès mars 1968, ils entreprennent un vaste projet éditorial, Diary of Century, qui paraîtra finalement deux ans plus tard. Avedon aura réussi à donner vie aux images de Jacques Henri Lartigue. Avec Egoïste, l'union de l'art et de la photographie. Ce magazine mythique est connu pour la magie de sa maquette et le glamour de ses photos. Richard Avedon a photographié pour son compte les plus grandes stars françaises du moment… Cet ouvrage présente une large sélection des photographies les plus célèbres.

10/2016

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Histoire de France

La France de la Renaissance

Si l’on vous dit XVIe siècle, vous pensez immédiatement à la Renaissance, à Chambord, et à Léonard de Vinci. Peut-être aussi à Catherine de Médicis, aux guerres de Religion et à Saint- Barthélemy. Mais, que savons-nous sur les origines de la fraise et sur l’invention de la braguette qu’arbore si fièrement François Ier sur ses portraits ? Sur le langage peu châtié et fort imagé qu’on pouvait entendre de la cour à la rue? Sur les massacres de villageois pratiquant le culte vaudois dans le sud de la France ? Sur la légende d’une Anne de Bretagne, reine de France, chaussée de sabots, noble paysanne qui serait restée fière de sa terre et de sa culture ? Sur les origines de la cédille et sur les différents traitements inventés pour combattre une nouvelle maladie : la syphilis. Enfin, comment un animal aussi ridicule que le coq a-t-il été préféré à tous les autres pour servir de faire-valoir à une nation ? En abordant le XVIe siècle par des entrées aussi variées qu’inattendues, mêlant le culturel, le militaire, le politique et le religieux, dosant savamment l’anecdote croustillante, les événements majeurs et la recherche historiographique la plus pointue, ce Dictionnaire de curiosités nous offre un kaléidoscope haut en couleur, qui restitue la complexité et la richesse d’une époque majeure de l’histoire de France. Didier Le Fur vous invite à partager avec lui une balade. Une balade qui n’omet bien entendu pas les moments et les personnages historiques majeurs, mais qui donnera toujours la préférence aux chemins buissonniers, légers, drôles, insolites et surprenants.

10/2011

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Histoire de France

Troyes 1420. Un roi pour deux couronnes

Le 21 mai 1420 est conclu en la cathédrale de Troyes, entre les rois de France et d'Angleterre, le traité instituant la réunion de leurs deux royaumes sous une seule couronne. Cet accord reconnaît le souverain Lancastre comme l'héritier légitime du royaume des lis au détriment du Dauphin, réfugié à Bourges. Il prévoit également le mariage d'Henri V avec Catherine de France, l'une des filles de Charles VI et d'Isabelle de Bavière. Présenté par ses partisans comme " la paix finale et générale ", le traité sera plus tard dénoncé comme " honteux " par ses détracteurs. Loin de mettre un terme à la guerre de Cent Ans (1337-1453), cet acte diplomatique consacre la suprématie anglaise sur une grande partie de la France, cinq ans après la bataille d'Azincourt. La reconquête progressive du royaume, grâce à l'action conjuguée des capitaines restés fidèles et à l'intervention providentielle de Jeanne d'Arc, rend alors le traité caduc. La fin de la guerre civile, entérinée à Arras en 1435, permet à Charles VII d'engager la pacification des territoires et de devenir finalement le " Victorieux ". Grâce aux contributions d'une soixantaine de spécialistes français et étrangers, ce livre retrace, à travers la Champagne du xve siècle, cette page d'histoire méconnue qui a pourtant profondément marqué les relations franco- britanniques. Jusqu'à cristalliser autour de la guerre de Cent Ans une rivalité savamment entretenue par la littérature, le cinéma, la bande dessinée ou le sport. franco- britanniques. Jusqu'à cristalliser autour de la guerre de Cent Ans une rivalité savamment entretenue par la littérature, le cinéma, la bande dessinée ou le sport.

08/2020

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Droit

La défense dans la peau

Son nom est associé aux affaires brûlantes du moment : Servier, Bettencourt, Polanski, Clearstream. Hervé Temime fait partie de l'élite des avocats pénalistes français. Il est celui que les puissants (chefs d'entreprises ou hommes politiques dont Bernard Tapie, Jean Louis Borloo, Alain Afflelou.) et les célébrités (Nathalie Baye, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu.) sollicitent. On le voit en " avocat des stars " ? Lui considère qu'il " est un pénaliste qui a mal tourné ". Surtout, il n'oublie pas d'où il vient. Orphelin de père à 10 ans, il développe une sensibilité viscérale à l'injustice. " Si je n'avais pas eu un surmoi très fort, je serai devenu un grand délinquant ", ironise-t-il. Au lieu de cela, à 21 ans, il prête serment pour défendre ceux qu'on accuse. Son rêve ? Plaider aux Assises. Commis d'office à ses débuts, il apprend sur le tas, sans patron, sans réseau, en défendant d'abord des petits voleurs, des dealers, et puis très vite des meurtriers. Ce métier, subtil et stressant, lui apprend très tôt, très vite, que " n'importe qui peut, un jour, faire n'importe quoi ". A 54 ans, il tire le bilan de son parcours, aussi atypique qu'unique. Avec l'honnêteté et l'humour qui le caractérisent, en s'appuyant sur son vécu, dense, riche, et des anecdotes édifiantes, il dit tout sur ce métier qui lui colle à la peau, et qui le consume autant qu'il le soigne. Il en profite aussi pour enfoncer quelques a priori tenaces et pour dénoncer une tendance suspecte, voire dangereuse : la défense médiatique.

11/2012

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Histoire de France

Le mur de Lisa Pomnenka

" Le corbeau, dont les aides-cuisiniers s'occupaient comme d'un animal de compagnie, était le seul oiseau du camp. Les merles, les étourneaux et même les vulgaires moineaux mouraient sur la clôture électrique et le ciel au-dessus des blocks était vide, désert. Il est étrange et anormal de vivre dans un monde sans oiseaux et Lisa Pomnenka peignait leurs ombres ailées dans son ciel. Elle les peignait aussi à la cime des bouleaux. Les oiseaux aux gorges bleues, jaunes et rouges étaient perchés là et les enfants les montraient du doigt en apprenant leur nom", Otto B Kraus. "Le Mur de Lisa Pomnenka transpose en fiction une histoire dont l'auteur fut le témoin et l'acteur : celle d'un groupe d'enfants et de jeunes adultes juifs qui, envoyés de Theresienstadt dans le "camp des familles" de Birkenau en décembre 1943, vécurent six mois dans le "block des enfants". Là, au coeur du leurre qu'était ce camp-vitrine, une activité culturelle se poursuivit en dépit de la perspective de la mort, que les enfants avaient comprise. Ce roman raconte les efforts des éducateurs pour les en protéger, et se protéger eux-mêmes. Au-delà de leurs projections sionistes ou marxistes, et d'une révolte avortée, il raconte la survie de l'espoir quelle que fût "sa couleur ou sa forme": il dit qu'une foi étrange dans le présent, aidée des forces de l'art et de l'humour, fit parfois de cette "communauté forcée" une espèce de famille, et cherche la parole poétique dans l'enfance la plus altérée", Catherine Coquio.

03/2013

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Littérature scandinave

La vallée des fleurs

Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d'humour. Mais son arrivée au Danemark va révéler une fêlure profonde. Un roman puissant, d'une grande sensibilité, sur les jeunes Inuits. Elle vit à Nuuk, la capitale du Groenland. Elle est inuite, jeune, moderne et pleine d'humour. Elle est amoureuse de sa copine. Elle a été acceptée à l'Université d'Aarhus au Danemark et va enfin sortir du nid familial. Mais l'arrivée sur le continent réveille en elle une souffrance muette, une fêlure qui tue lentement le goût de vivre. Un événement tragique dans sa belle-famille la rappelle opportunément dans l'est du Groenland, au pied de la Vallée des Fleurs où, contre toute attente, la beauté des montagnes déclenche chez elle le début d'une rupture radicale. Elle, qui enfant avait sauté d'une fenêtre pour s'envoler, va chercher à retrouver à tout prix sa liberté perdue. Un roman sur la crise identitaire des Inuits du Groenland. Presse : " Un texte à la sensibilité épidermique, formidablement inventif dans sa forme. " Zoé Courtois, Le Monde " Un texte ample, alerte poignante sur les maux dont souffre son pays, [l'autrice] s'attache à mettre en écriture toute la complexité d'une population " Sylvie Tanette, Les Inrocks " L'écriture est si juste, si puissante, que la lumière perce toujours à travers les ténèbres " Catherine Colas, Libération " La nature sauvage, tantôt lumineuse, tantôt obscure, le rythme effréné de l'écriture qui percute les sens font de ce roman une lecture qui ne laisse pas indemne. Un des romans les plus nécessaires de la rentrée ! " Page des Libraires

06/2023

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Criminalité

Penser les génocides. Itinéraires de recherche

Comment travailler sur les génocides et les crimes de masse ? Comment parvenir à élaborer des savoirs, lorsqu'on est confronté quotidiennement à des récits et à des témoignages insoutenables ? Quelles sont les responsabilités scientifiques et sociales des chercheurs et chercheuses étudiant ces sujets qui défient l'entendement humain ? Ce livre ambitionne d'approfondir la connaissance de ces atrocités mais aussi d'apprécier les efforts considérables déployés par les scientifiques pour parvenir à comprendre de tels phénomènes, à la fois uniques dans leurs mises en oeuvre mais comparables dans leurs mécanismes d'éradication de groupes humains et de personnes. Les spécialistes réunis ici ont accepté de réfléchir à leurs relations avec leur objet de recherche et d'enseignement, d'expliquer pourquoi celui-ci s'est progressivement imposé à eux, d'exposer comment leur choix a emprunté des chemins personnels ou procédé d'interrogations que les champs disciplinaires peinent à assumer. Ils et elles se confient aussi sur l'épreuve et les vertiges qu'entraîne la confrontation avec des passés aussi terrifiants, confrontation destinée à armer la connaissance et à lui redonner du pouvoir face à des mondes de destruction et de négation. Avec les contributions de Taner Akçam, Claire Andrieu, Annette Becker, Irène Bellier, Alain Blum, Johann Chapoutot, Jean-Pierre Chrétien, Catherine Coquio, Christian Delage, Isabelle Delpla, Ingolf Diener, Sarah Gensburger, Fatma Müge Göçek, Jan Gross, Anne Yvonne Guillou, John Horne, Joël Hubrecht, José Kagabo, Dzovinar Kévonian, Raymond H. Kévorkian, Hans-Lukas Kieser, Reinhart Kössler, Joël Kotek, Anouche Kunth, Sandrine Lefranc, Sarah Lozé, Henning Melber, Claire Mouradian, Véronique Nahoum-Grappe, Renée Poznanski, Richard Rechtman, Yves Ternon, Karine Vanthuyne.

10/2021

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Revues

L'année Céline 2008

Avec ce volume se termine la publication des Cahiers de prison et commence celle, systématique, des lettres inédites qui, faute de place, n'ont pas pu être retenues dans le volume de Lettres qui vient de paraître chez Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade). Ainsi découvre-t-on ici l'unique lettre connue adressée à Marcel Aymé. Nous entreprenons également, avec deux lettres de Lucien Daudet, frère de Léon, à Lucien Descaves, la publication de documents annexes, les lettres de tiers, dont partie ou totalité concerne Céline. Gaël Richard a enquêté sur un personnage tôt disparu, mais marquant pour Céline, Francis Vareddes, né la même année que lui, journaliste et écrivain mort à 33 ans. Il a par ailleurs retrouvé dans une revue pharmaceutique ce qui est à présent le premier texte médical connu de Louis Destouches, publié en 1923 : l'auteur y expose son invention, digne d'un Graffigny, d'un appareil destiné au soulagement des bourdonnements d'oreille, mal dont Céline souffrit toute sa vie. Autre période et autre ami disparu, Alfred Pizella, qui a été un dédicataire choyé, et qui représentait pour Céline le monde du cabaret, du music-hall et de la vie à Montmartre. Le lecteur assidu de Céline est toujours attaché en premier lieu au génie stylistique de ce prosateur hors pair. Faut-il tenter d'en explorer le fonctionnement ? Nous le pensons, en publiant l'étude grammaticale de Catherine Rouayrenc : l'explication du style ne peut se faire qu'en passant par celle de la "dislocation" de la phrase et celle de la révolution syntaxique, en progression permanente, que présente l'oeuvre de Céline.

06/2009

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Beaux arts

La grande verrière de la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne

Dol peut s'enorgueillir de posséder la plus ancienne verrière de Bretagne, du 13e siècle. Y sont racontées les vies de saintes Marguerite d'Antioche et Catherine d'Alexandrie, celles d'Abraham et de saint Samson, fondateur de l'évêché. La grande verrière clame haut et fort que Dol fut métropolitat de Bretagne pendant plus de trois siècles. Enfin, trois lancettes sont consacrées à la vie du Christ. Le tympan décrit de manière singulière le jugement dernier, le bonheur des élus et la punition divine, le Christ montrant ses plaies et la Vierge intercédant pour les pécheurs. Chacun des panneaux fait référence à un évènement tiré de textes bibliques, apocryphes ou hagiographiques que nous rappelle l'auteur. Chaque détail a une raison d'être, fait partie intégrante de l'épisode raconté... Depuis sept siècles que la grande verrière existe, de nombreux auteurs ont écrit à son sujet, essayant d'en déchiffrer la signification. Ils éprouvèrent bien des difficultés à l'interpréter... avec d'autant plus d'excuses que leurs moyens techniques étaient limités. Trois grands maitres-verriers - Eugène Oudinot de la Faverie, Jean-Jacques Gruber et Hubert de Sainte-Marie - se sont succédé à son chevet entre les guerres et évènements successifs des 19 et 20e siècles. l'auteur a fouillé les archives à la recherche des vicissitudes de ce passé. Il fallait la détermination de Christiane Paurd pour confronter les écrits et les interprétations des professionnels et des religieux. Elle ose proposer une lecture nouvelle à la lumière de sources authentiques. Elle remonte, preuves à l'appui, l'incroyable aventure de cette verrière, trésor inestimable des Dolois et de la Bretagne toute entière. Hervé Boucher.

07/2019

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Comptabilité

Les services financiers dans un monde digital. Défis juridiques d'aujourd'hui et de demain

La finance n'échappe pas au mouvement de digitalisation, avec ses applications mobiles, ses bitcoins, sa blockchain, son trading algorithmique déjà pratiqué par les salles de marché depuis un certain nombre d'années, ses initial coin offerings (ICOs), qui viennent mettre à mal toute notre législation sur l'appel public à l'épargne, et ses robo-advisers. Au-delà des problèmes sociaux qui se profilent à l'horizon, de nombreuses questions juridiques se posent d'ores et déjà. Les auteurs de cet ouvrage se penchent sur quelques questions-clés suscitées par ces évolutions. Catherine Olivier évoque d'emblée le rôle du juriste de banque dans ce nouveau monde. Isabelle Riassetto étudie l'impact du conseil en investissement automatisé (robo-advisers) sur la protection du client, renforcée par la directive 2014/65/UE. Henri Wagner fournit les clés pour appréhender les nouvelles méthodes de levée de fonds au travers d'ICOs et en étudie les potentielles incidences en droit luxembourgeois. Joseph Delhaye se penche sur la compatibilité de la digitalisation des services bancaires avec les nouvelles obligations imposées aux banques, en particulier en matière d'identification de leurs clients. Susanne Goldacker présente plus particulièrement une vision des grandes évolutions en matière de services de paiement et des nouvelles réglementations qu'elles ont engendrées. Enfin, Max Braun analyse à la fois le rôle et la place des money mules dans diverses formes de fraudes en ligne, et les aspects préventifs et répressifs de la législation de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Un bel éventail de réflexions rassemblé dans ces Actes de la journée de l'ALJB sur la finance digitale.

06/2019

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Notions

Humanité/Animalité. Une querelle contemporaine entre spécistes et antispécistes

Y a-t-il une différence de degré ou de nature entre les hommes et les animaux ? En d'autres termes, doit-on considérer une nature humaine spécifique qui, par son intelligence rationnelle et consciente, caractérise une espèce singulière et la distingue de la nature animale, ou bien l'homme est-il un animal comme les autres, à quelques degrés d'évolution près ? Le débat entre créationnistes et évolutionnistes semble de nos jours resurgir à travers la querelle entre spécistes et antispécistes. Ces derniers remettent en cause cette différence de nature entre hommes et animaux, parce qu'ils portent sur elle des jugements de valeur et l'associent systématiquement à une attitude supérieure et discriminatoire envers les animaux. Pourtant, loin d'affirmer cette supériorité humaine, loin de l'interpréter stricto sensu en termes de domination et d'exploitation, loin de réduire de surcroît l'animal à un simple objet ou à une machine selon la conception cartésienne, cette différence n'existe-t-elle pas de facto ? Vouloir la nier ne conduit-il pas à humaniser l'animal et à animaliser l'homme ? Cette tendance post-humaniste pourrait aboutir à une dévalorisation de l'humanité, à moins qu'une forme d'hybridation "humanimalis" ne soit conçue. Que nous apporte néanmoins l'antispécisme dans la considération de la cause animale ? Avec les contributions de : Guillaume André, Georges Chapouthier, Bernard Grasset, Jean-Marc Joubert, Jean-Baptiste Juillard, Alain Lanavère, Olivier Launoy, Alain Le Gallo, Jean-Pierre Marguénaud, Clément Millon, René Moniot-Beaumont, Sylvie Paillat, Gilbert Pons, Jocelyne Porcher, Catherine Rémy, Jacques Ricot, Claudia Terlouw, Egle Barone Visigalli, Francis Wolff.

10/2023

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Histoire de France

La faveur du roi. Mignons et courtisans au temps des derniers Valois

Dans la France de la Renaissance, la cour s'impose comme un outil de gouvernement. A la fois instrument et reflet de sa puissance, l'entourage du prince joue un rôle politique majeur. C'est dans ce monde aux contours mouvants qu'un cercle privilégié de familiers acquiert une position dominante : les mignons. Ce livre s'attache à ces personnages mal connus, à la réputation sulfureuse. Jusqu'au milieu du XVIe siècle, seuls quelques grands barons jouent à la cour le rôle d'intermédiaires obligés entre les élites et le souverain. Avec les guerres de Religion (1562-1598), les conflits pour l'accès aux ressources de l'Etat et à la faveur du roi deviennent de plus en plus violents. Tandis que la reine mère Catherine de Médicis tente de rétablir l'unité du royaume, le futur Henri III prend la tête d'un groupe de jeunes gens soudé notamment par l'expérience des combats. Les mignons accèdent donc au pouvoir avec leur maître en 1574. Ils forment alors l'écrin qui magnifie la majesté du souverain. Les ducs de Joyeuse et d'Epernon émergent de cette nébuleuse, épurée par les assassinats, les duels et les disgrâces. Après la mort du premier et la mise à l'écart du second, la politique de la faveur s'éteint, obligeant le roi à reprendre lui-même en main le fonctionnement de la cour. Cette histoire de la faveur propose une approche renouvelée de la formation de l'Etat royal : elle démontre que les figures du courtisan et du favori participent pleinement à la construction du pouvoir monarchique.

09/2013

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Littérature étrangère

Correspondances russes. 2 volumes

On connaissait le cosmopolitisme du prince Charles Joseph de Ligne (1735-1814), ses voyages, notamment en Russie. Mais aujourd'hui, grâce à la découverte de nombreux textes inédits, l'étendue insoupçonnée de ses correspondances russes voit enfin le jour. Les éditeurs ont réuni 60 chapitres couvrant plusieurs décennies et qui mettent une fois de plus en pleine lumière ses goûts pour les amours, l'amitié, les armes et la plume. Un véritable monde nouveau est désormais accessible au lecteur, celui des intrigues diplomatiques secrètes, des aventures galantes, des exploits militaires et des échanges littéraires. Catherine II, Paul Ier, Alexandre Ier, Potemkine, Souvorov, Roumiantsev, la princesse Dolgoroukaïa, Ouvarov, Belosselski, etc. apprécient ses lettres et sa compagnie. Certes, quelques lettres avaient été publiées au cours des années, mais la présente publication offre, pour la première fois, l'ensemble complet et authentique de correspondances souvent inattendues, porteuses d'une " russophilie " dans la foulée de Voltaire, assez rare à son époque. Plusieurs lettres, retravaillées par le prince pour leur édition, ont retrouvé leur forme originale. Le contenu du présent volume a incité les éditeurs à en entreprendre un second essentiellement centré sur la guerre de Crimée. L'édition critique des Lettres à la marquise de Coigny sera englobée dans un vaste contexte historique incluant de nouvelles découvertes de taille. Un double index détaillé, nominal et géographique complète ce volume dont le résultat s'impose de lui-même : le prince de Ligne est un épistolier " incontournable ". Les éditeurs, Alexandre Stroev et Jeroom Vercruysse sont des dix-huitiémistes connus. Le premier est professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, le second est professeur émérite de la Vrije Universiteit de Bruxelles.

04/2013

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Histoire internationale

Alexandre Ier le feu follet

Tsar velléitaire et mystique, couvé par sa grand-mère Catherine la Grande, élevé par un précepteur républicain, le Lausannois La Harpe, Alexandre Ie' voulut moderniser la Russie. Son père Paul Ie' avait été haï et assassiné avec le tacite assentiment du fils. Alexandre fut adulé. Il rêva même d'une république russe dont il eût été le président. Alexandre Ier, le feu follet est une enquête psychologique très fine sur ce réformateur qui finit par imposer un régime tatillon à son peuple et vit monter le mécontentement de la société instruite, en particulier celui des officiers après la victoire grandiose sur Napoléon et l'occupation de Paris. Le fils parricide voulait-il expier ? Ou bien le tsar qui rêvait d'être président d'une république se sentait-il impuissant ? Savait-il qu'un complot se tramait contre lui à la fin de son règne ? Le mystère qui entoure sa mort en 1825, à Taganrog, sur la mer d'Azov, même si le mythe de sa disparition et de sa réapparition en Sibérie sous les traits d'un starets n'est pas avéré, constitue l'un des chapitres les plus étonnants de cette histoire. Grâce à son ample information et à sa subtilité interprétative dans les limites du document, mais sans s'interdire des jugements sur les destins de la Russie -, Alexandre Arkhanguelski nous propose un ouvrage d'un genre libre et nouveau, auquel la vivacité de ton et le véritable "suspense" historique confèrent l'intérêt d'une sorte de "polar spirituel". Il constitue l'un des ouvrages de non-fiction les plus importants de la jeune génération russe de l'après-communisme.

10/2000

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Sciences historiques

Au péché mignon. Histoire des femmes qui consomment jusqu'à l'excès

Excessive, la femme ? De l'Antiquité à nos jours, il semble que le stéréotype ait la vie dure. Forcément pécheresse - et ce depuis Eve et Pandore -, intempérante, elle est la cible idéale de toutes les sortes d'addictions. Gourmande, voire goulue, priseuse, voire fumeuse, buveuse, voire ivrogne, droguée, voire toxicomane, la femme semble destinée à succomber à toutes les tentations. Elle est toujours la proie et la victime de désirs, de passions, de manies. Le jugement de la société à l'égard d'une femme "addicte" est généralement bien plus sévère que celui porté sur l'homme, eu égard à ses multiples rôles sociaux de fille, d'épouse, de mère... Ignorée par la gent masculine, la variable féminine n'entre guère dans les statistiques de la consommation. Pourtant, de Catherine de Médicis, qui adorait priser, à la marquise de Pompadour, fondue de chocolat et de champagne, en passant par Colette, George Sand ou Kiki de Montparnasse, qui s'adonnaient à la fume, à la morphine ou à la cocaïne, comme à l'alcool, se dessine une histoire de la consommation au féminin, qui participe d'une conquête de l'espace public et d'une lente prise de conscience de la "condition féminine". S'esquisse aussi, par antinomie, une histoire de la tempérance, des femmes abstinentes aux ligues de vertu. Renouvelant ici l'histoire des femmes et des mentalités, Didier Nourrisson se penche, de la Renaissance à la société consumériste des années 1960, sur la réalité sociale du sexe dit faible, sur ses désirs d'émancipation et d'évasion, ses doux objets de péché et la mise en image de ses excès par les peintres et les publicitaires.

09/2013

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1415-1416, janvier 2017 : Cuisine et dépendances ; Un air de famille

Cuisine et dépendances : Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu'ils n'ont pas revus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l'honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision, en compagnie de Georges, un autre ami, et de Fred, l'envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité. Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent à leur tour se livrer, se plaindre et s'expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états. La pièce est mise en scène par Agnès Jaoui à partir du 14 janvier 2017 au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Grégory Gadebois, Léa Drucker, Laurent Capelluto, Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse. Un air de famille : Philippe a réussi. Il est marié à Yolande, cadre dans une entreprise qui emploie aussi sa soeur Betty, une célibataire farouche. En compagnie de leur mère, ils se réunissent un vendredi soir dans le triste bistrot tenu par Henri, le frère aîné, pour célébrer l'anniversaire de Yolande. Mais les choses ne se passent pas tout à fait comme elles devraient se passer. Et quand Denis, le garçon de café, se mêle des histoires de famille, les réjouissances prennent des allures de règlements de compte… La pièce est mise en scène par Agnès Jaoui à partir du 14 janvier 2017 au Théâtre de la Porte Saint-Martin, avec Grégory Gadebois, Léa Drucker, Catherine Hiegel, Laurent Capelluto, Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse.

02/2017

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Actualité et médias

Tracts de crise. Un virus et des hommes 18 mars/11 mai 2020

Les "Tracts de crise" ont paru en édition numérique durant le confinement, tous liés à la circonstance de la crise épidémique. Leur recueil ne prétend rien résumer ; mais il dit beaucoup sur notre temps, sorti de ses gonds pendant des mois. L'événement a agi comme un "grand révélateur", individuel et collectif, dont ces "Tracts" seront la trace durable. Chacun pourra comprendre que seuls entre quatre murs, nous n'étions pas seuls au monde. C'est une bonne nouvelle, dont il faudra se souvenir. Avec les textes de Régis Debray, Erri De Luca, Cynthia Fleury, Danièle Sallenave, Pierre Bergounioux, Stéphane Velut, François-Henri Désérable, René Frégni, Didier Daeninckx, Arthur Dreyfus, Patrick Kéchichian, Pascal Ory, Michel Crépu, Johann Chapoutot, Pierre Jourde, Vincent Raynaud, Antoine Garapon, Arthur Dénouveaux, Thierry Laget, Claire Fercak, Alain Badiou, Erik Orsenna, Amaury Nauroy, Adèle Van Reeth, Etienne Klein, Anne Sinclair, Alain Borer, Philippe Videlier, Annie Ernaux, Ingrid Astier, Frédéric Boyer, Alexandre Postel, Nancy Huston, Jean-Paul Demoule, Alessandro Baricco, Tsolag Paloyan, David Rochefort, Arundhati Roy, Gilles Paché, Chloé Morin, Marion Muller-Collard, Christian Debry, Patrice Franceschi, Gwenaëlle Aubry, Anne Nivat, Gustave Koenig, Claire Chazal, Thomas Snégaroff, Alya Aglan, Anna Hope, Fabrice Humbert, Edgar Morin, Carole Fives, Pierre Assouline, Daniel Fieschi, Michaël Ferrier, Jean-Yves Chevalier, Catherine Cusset, Bruno Tertrais, Liu Zhenyun, Louisa Hall, Bruno Le Maire, Christophe Rioux, Jacques Drillon, Daniel Cohen, Sylvain Tesson ainsi que d'albert Camus, Guillaume de Machaut et Simone Weil. Traductions de Danièle Valin, Vincent Raynaud, Irène Margit, Marie-Pierre Gracedieu, Jacqueline Cerquiglini-Toulet et Geneviève Imbot-Bichet. Avant-propos d'Alban Cerisier. Les bénéfices de cet ouvrage sont versés intégralement à la Fondation de l'AP-HP pour la Recherche.

06/2020

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Histoire de France

Pérégrinations d'un enfant juif de 1939 à 1945

Les années passent... les témoins de la Shoah disparaissent... Toute leur enfance, mes trois filles m'ont écouté raconter comment j'avais eu la chance de survivre durant l'Occupation et sous le régime de Vichy, quand ma vie et celle des miens étaient en péril uniquement parce que nous étions juifs. En 2005, j'ai voulu transmettre ce récit à mes huit petits-enfants, à qui j'ai dédié ces Mémoires, pour leur montrer comment j'ai dû, entre 7 et 12 ans, acquérir la maturité suffisante pour affronter le danger, de la traversée clandestine de la ligne de démarcation en 1941 à celle de la frontière suisse en 1944, tout en changeant plusieurs fois de domicile, d'école, de milieu, et en restant constamment sur le qui-vive, à la campagne comme en ville. Ma survie, je la dois bien sûr à mes parents, et particulièrement à mon père, qui sentait le danger et trouvait l'échappatoire. Lui-même se sauva du pire par trois fois, dont lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine à Lyon, le 9 février 1943. Au-delà de ces souvenirs, j'ai aussi voulu raconter mes origines et fait traduire le début des Mémoires que mon grand-père paternel a écrites en yiddish alors qu'il était caché en famille dans un village du Lot-et-Garonne, de 1942 à 1944. Les photos de 1945 à 2020 illustrent ma résilience après la guerre et l'élargissement de ma famille jusqu'aux deux arrière-petits-fils : Virgile-Lejb, prénom de mon père, et Noah. Autant de victoires sur les menées exterminatrices nazies. Albert Lamantowicz, décembre 2020

12/2020

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Histoire urbaine

Histoire de la rue. De l'Antiquité à nos jours

La rue est à ce point familière qu'on n'y prête plus guère attention. Mais à quoi ressemblait-elle hier ? Avant l'automobile ? Avant l'électricité ? Avant les gratte-ciel ? Et aujourd'hui, comment le street-art s'inscrit-il dans le paysage urbain ? Dès l'Antiquité, les rues découpent l'espace en lignes droites, trottoirs et portiques apparaissent, l'eau circule sous les voies. Puis commence le long Moyen Age de la rue. C'est l'époque du clair-obscur, de la boue et du feu, des charrettes, des cris : la rue devient un théâtre. C'est aussi le lieu des processions royales, des exécutions, des châtiments publics et des carnavals. Côté sombre, c'est la prostitution, la mendicité, les crimes. Ensuite, surgit le temps des transformations : les percées, les alignements et les destructions, l'éclairage, la numérotation des maisons, l'invention de la poubelle. Dans la rue depuis toujours prompte à se soulever, on passe de la révolte à la manif', quand s'élèvent les barricades, tandis que se succèdent les événements, des plus tragiques telles "les matines sanglantes" de la Saint-Barthélemy, aux plus glorieux comme les bals de la Libération de Paris. La révolution automobile et l'urbanisme sur dalle, la rue piétonne, la rue des exclus, la rue franchisée sont autant de bouleversements dont nous sommes les témoins. Catherine Saliou, Claude Gauvard, Joël Cornette, Emmanuel Fureix et Danielle Tartakowsky nous offrent une histoire inédite de la rue politique, culturelle, artistique et sociale. Eclairé par une centaine de photographies, de cartes et de plans, ce livre invite chacun et chacune à s'approprier ce lieu de mémoire et de vie.

10/2022

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Formation

Apprentissage et transmission de l'expérience en situation de travail. Dialogue entre formation d'adultes et ergonomie

L'évolution et le maintien des compétences est une préoccupation forte pour les milieux et les personnes qui ont à penser la continuité des activités de travail. Or cet enjeu, exprimé aussi bien en dehors du travail qu'en son sein, est remodelé par l'actualité politique des réformes sur la formation professionnelle qui réinterrogent les conditions et les modalités de transmission-apprentissage en milieu de travail. Au croisement de recherches en sciences de l'éducation et de la formation, et de l'ergonomie constructive, cet ouvrage apporte un éclairage sur ces enjeux renouvelés et ouvre le débat autour de trois thématiques : celle des conditions de circulation et de partage de l'expérience professionnelle en situation de travail ; celle des formats 'de transmission de l'expérience, d'étayages et d'interactions apprenantes au travail et celle des questions de conception de dispositifs favorisant la transmission professionnelle à travers des ingénieries de formation en situation de travail. Les contributions portent ainsi un regard interdisciplinaire sur la professionnalisation, la considérant comme un processus fortement dépendant de la qualité des articulations entre formation et travail. Le livre intéressera donc au premier chef la communauté scientifique, mais donnera également des repères aux professionnels et aux praticiens de la formation professionnelle. Ont collaboré à cet ouvrage sous la direction de Vanessa Rémery, Fanny Chrétien et Céline Chatigny : Mario Campi, Céline Chatigny, Fanny Chrétien, Cédric Danse, Catherine Delgoulet, Daniel Faulx, Jérôme Favrod, Laurent Frobert, Anne-Eléonore Lelarge, Vasiliki Markaki-Lothe, Patrick Mayen, Karen Messing, Alexandra Nguyen, Paul Olry, Sylvie Ouellet, Joanie Pellet, Vanessa Rémery, Renaud Richard, Janine Rogalski, Deli Salini, Beyhan Soykurt, Jeanne Thébault, Aurélie Tondoux et Anne-Lise Ulmann.

03/2021

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Fantastique

Histoires fantastiques espagnoles

"La voiture poursuivait sa route encore et encore et, à cause de la chaleur qu'il faisait à l'intérieur, ou du mouvement lent et monotone du véhicule, phénomènes plongeant le passager dans une sorte de torpeur qui se transforme ensuite en sommeil, le fait est que mes paupières devinrent lourdes, je me penchai du côté gauche et, appuyant mon coude sur la pile de livres, je fermai les yeux. Dans cette position, je continuai à voir la rangée de visages d'hommes et de femmes qui me faisaient face : certains étaient barbus, d'autres étaient rasés, certains riaient, d'autres étaient sérieux et tendus. Il me sembla après coup qu'obéissant à la contraction d'un muscle commun, toutes ces figures clignaient de l'oeil et grimaçaient, ouvrant et fermant les yeux et la bouche, me révélant toutes, chacune à leur tour, un alignement de dents allant des plus blanches aux plus jaunes, certaines étant acérées, d'autres cassées et usées. ". . Maître incontesté de la littérature espagnole du XIXè siècle, Benito Pérez Galdós (1843-1920) est surtout connu pour son roman Tristana paru en 1892, et porté à l'écran en 1970 par Luis Bunuel, avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre. Il est aussi l'auteur d'une oeuvre monumentale publiée entre 1875 et 1912 sous le titre Episodes nationaux : une histoire romancée de l'Espagne de son époque. Mais Galdos est surtout un grand nom du fantastique ibérique où le surnaturel se mêle à l'absurde et au grotesque, comme en témoignent les sept nouvelles qui constituent ce recueil et qui sont inédites en France.

03/2023

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Beaux arts

Saint-Denis. Dans l'éternité des rois et reines de France

C'est assurément le monument le plus emblématique de la longue histoire de France. Edifiée sur la tombe de saint Denis, nécropole royale depuis l'inhumation de Dagobert en 639, la basilique-cathédrale de Saint-Denis est aussi le premier chef-d'oeuvre de l'art gothique. Au XIIe siècle, l'abbé Suger a fait reconstruire sur l'ancienne église carolingienne un écrin somptueux pour accueillir les tombeaux des rois et des reines. Avec un génie visionnaire, il a permis une pénétration maximale de la lumière, façonnant un édifice d'une audacieuse modernité pour son temps et devenant ainsi l'un des inventeurs majeurs de l'architecture gothique qui allait essaimer dans toute l'Europe. Il célébrait ainsi la gloire des rois de France, leur offrant un cimetière qui accueillerait les monarques défunts au fil des siècles, des Mérovingiens aux Bourbons, de Clovis à Louis XVIII, avec les reines, Anne de Bretagne, Catherine de Médicis et Marie-Antoinette, nombre de princes et princesses, mais aussi le connétable Bertrand du Guesclin, héros de la guerre de Cent Ans. Si les destructions révolutionnaires l'ont atteinte — avec les brutales profanations des tombeaux royaux — la basilique a retrouvé avec Napoléon son destin de grand monument national qui fascine et impressionne les innombrables visiteurs. Restaurée en 2015, la façade affirme à nouveau sa majesté rayonnante au coeur d'une cité aux cultures les plus diverses. Abbaye, basilique, puis église paroissiale, élevée au rang de cathédrale en 1966, Saint-Denis méritait un livre d'exception. Pas moins de 60 auteurs donnent ici la plus complète et la plus à jour des documentations, merveilleusement illustrée.

11/2015

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Revues de droit

Droit & Société N°111-2022

Dossier Droit, justice et temporalités coordonné par Charles Reveillere, Lus Prauthois et Jérôme Pélisse Charles Reveillere, Lus Prauthois, Droit et temporalités : rythmes, prévisions et rapports de pouvoir. Jérôme Pélisse, Présentation du dossier Irene Lizzola, Le raisonnement préventif ou quand le contrôle devient hors de contrôle Rémi Rouméas, Le passage en force du droit. Les victimes de crimes correctionnalisés face à la gestion professionnelle des délais judiciaires Alexis Provost, Une accélération maîtrisée. La gestion des temporalités du travail judiciaire dans le cadre de la "procédure particulièrement accélérée" à Berlin Stéphanie Barral, Fanny Guillet, Temps de la nature, temps de la procédure. Conflit de temporalités dans le droit de l'environnement Christophe Traïni, "L'Affaire du Siècle" . Des mobilisations pour le climat à l'épreuve de la temporalité judiciaire Question en débat Avortement : le cas de la France Marie Mathieu L'avortement en France : du droit formel aux limites concrètes à l'autonomie des femmes Etudes Nicolas Sallée, Emmanuelle Bernheim, Au tribunal des risques. Contrôle, autocontrôle et tensions Guillaume Ouellet, juridiques à la Commission d'examen des troubles mentaux Pierre Pariseau-Legault (Québec, Canada) Chiara Tamburini Aide active à mourir : le pluralisme comme facteur déterminant d'une évolution différenciée du droit en Belgique, en France et en Italie Catherine Le Bris, Pierre-Edouard Weill Les élus locaux au défi de la protection des droits de l'homme : entre "voeux pieux" et "lignes d'horizon" Traduit pour vous James Boyd White La rhétorique du droit : les arts de la vie culturelle en commun A propos In memoriam Eugenio Bulygin Riccardo Guastini Un aperçu sur la philosophie du droit d'Eugenio Bulygin Michel Troper Eugenio Bulygin et Hans Kelsen Chronique bibliographique

10/2022

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Contes et nouvelles

Le Tango des ombres

Ce recueil de cinq nouvelles de Jean-François Seignol, préfacé par Catherine Dufour, est la rencontre de deux passions : celle du tango argentin, avec sa tradition, ses fantasmes et son érotisme, et celle des littératures de l'Imaginaire. Comment mêler les plaintes du bandonéon et le microcosme des milongas au vertige de la relativité générale ou de l'intelligence artificielle ? Comment provoquer par cette rencontre insolite le surgissement de la sensualité, du désir, de ce qui fonde notre humanité ? La novella "Le tango des ombres" nous plonge dans un univers rétrofuturiste où un bal de tango dissimule un mouvement de résistance contre la dictature. "La nuit où tu m'aimeras" est une variation sur le thème du philtre d'amour dans le Buenos-Aires contemporain, où surgit l'inévitable figure de Carlos Gardel, à laquelle le narrateur finit par s'identifier... jusqu'à se perdre. "Candombe" se déroule sur une lointaine planète couverte de jungle où sont envoyés des colons pour en exploiter les ressources. Au son des arbres-tambours qui évoquent les percussions que jouaient les esclaves africains déportés en Uruguay s'invente une forme de danse entre les nouveaux damnés de l'exoterre et la végétation sensuelle qui couvre la planète. Une danse d'où naîtra une révolution. "Paso doble" s'inscrit en notre modernité en proposant une histoire de doppelgänger mêlée de tango-queer. "Le flot" termine le recueil par une danse sur l'horizon d'un trou noir, où un couple de danseurs s'enlace tandis qu'autour d'eux l'espace-temps se dilate. Entrez dans la danse ! Et respirez un souffle d'humanité, déraisonnable et printanier.

03/2022

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Philosophie

Nouvelles perspectives pour la reconnaissance. Lectures et enquêtes

Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives, en intégrant une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux différents cadres théoriques susceptibles d'être mis en oeuvre, d'une part, et en cherchant à mesurer la pertinence et la fécondité des théories de la reconnaissance et leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines, d'autre part. Ce modèle théorique issu de la philosophie allemande (de l'idéalisme allemand et de la Théorie critique) se trouve discuté en particulier dans les domaines de la politique, du droit, de l'économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail, et nous envisageons leur application à de nouveaux domaines tels que l'éducation ou l'art. Le concept de reconnaissance est alors appréhendé non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l'histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. L'ouvrage s'adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l'actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique à partir des perspectives ouvertes par la recherche internationale. Avec les contributions de Louis Carré, Marc Chatellier, Pauline Clochec, Catherine Colliot-Thélène, Simon Derpmann, Estelle Ferrarese, Guillaume Fondu, Florent Guénard, Axel Honneth, Pauline Juvenez, Alain Kerlan, Samia Langar, Alexandre Léger, Soraya Nour Sckell, Alain Patrick Olivier, Michael Quante, Gérard Raulet, Emmanuel Renault, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Claudia Wirsing.

10/2019

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Droit

Les mutations de la justice pénale internationale ?

L'organisation de la poursuite des responsables de crimes de masse se présente comme un phénomène contemporain, multidimensionnel et incertain. Un phénomène contemporain car si l'on met de côté le précédent controversé - mais néanmoins précieux - des Tribunaux militaires internationaux au sortir de la Seconde Guerre mondiale (Nuremberg et Tokyo), la justice pénale internationale est née il y a vingt-cinq ans seulement, lorsque le Conseil de sécurité créa le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Un phénomène multidimensionnel puisque, depuis la "renaissance" de la justice pénale internationale en 1993, ce sont trois générations de juridictions qui ont été inventées. Les deux Tribunaux pénaux internationaux (ex-Yougoslavie et Rwanda) ; neuf juridictions dites hybrides, mêlant aspects de droit interne et de droit international ; et une juridiction pénale internationale permanente, la Cour pénale internationale (CPI). Un phénomène incertain enfin car si la CPI s'affirme ainsi comme la pièce centrale de la justice pénale internationale, si elle fait pleinement partie du paysage institutionnel international, elle peine à correspondre à l'idéal du glaive et de la balance. Cet ouvrage, qui reprend les actes des troisièmes journées de la justice pénale internationale tenues à Paris 2 début 2018, revient ainsi sur plusieurs des mutations contemporaines du phénomène (la fermeture du TPIY, le bilan de la CPI vingt ans après la conclusion du Statut de Rome, le développement de certaines expériences nationales ou mixtes). Il rassemble les contributions de Bruno Cotte, Lara Danguy des Déserts, Emmanuel Decaux, Aurélia Devos, Joël Hubrecht, Philippe Kirsch, Flavia Lattanzi, Catherine Mabille, Frédéric Mégret, Remy Ourdan, Virginie Saint-James, Damien Scalia, Pascal Turlan et Muriel Ubeda-Saillard.

11/2018

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Essais

Etats d'images. Instants et intervalles

L'exposition Etats d'images - Instants et intervalles (2005) a été un jalon important dans l'évaluation des rapports entre le mouvement et l'immobilité des images, saisis ici entre leurs deux bords extrêmes : la photographie et le film. Conçues par des artistes de renommée internationale, les douze installations qui en composaient le corps ménagent une gradation subtile entre ces deux bords. Ce sont autant d'impressions subtiles que les auteurs des textes consacrés à chacune des douze oeuvres composant l'exposition ont eu à charge d'évaluer. Trop longtemps demeuré inédit, ce catalogue vient ainsi reprendre la place qui aurait dû être la sienne dans l'histoire mouvementée des images. Raymond Bellour est directeur de recherche honoraire au CNRS. Parmi de nombreux ouvrages consacrés à la littérature et au cinéma, les deux volumes de L'Entre-Images (1990, 2020) et La Querelle des dispositifs (2012) développent une évaluation entre les différents régimes d'images. Commissariat d'expositionsâ… : Passages de l'image (1990, avec Catherine David et Christine Van Assche), Thierry Kuntzel, Lumières du temps (2006), Thierry Kuntzel-Bill Viola. Deux éternités proches (2010), Chris Marker (2018, avec Christine Van Assche et Jean-Michel Frodon). Sérgio Mah est commissaire d'expositions et professeur à la Faculté des Sciences sociales et humaines de l'Universidade Nova de Lisboa. Il a été commissaire de la représentation officielle du Portugal à la 54e Biennale d'art de Venise (2011) et à la 16e Biennale d'architecture de Venise (2018). En 2023, il a pris ses fonctions de directeur adjoint du MAATA - Musée d'art, d'architecture et de technologie de Lisbonne.

03/2024

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Critique littéraire

Dans la peau de Patrick Modiano

Tout commence en 1968, lorsque Patrick Modiano, à la parution de son premier roman La Place de l’étoile, s’invente une date de naissance : 1947 au lieu de 1945. Il mettra près de dix ans pour rétablir son état civil, et plus de quarante pour s’en expliquer...Étonnant Modiano, toujours entre fiction et réalité. Lors de son entrée sur la scène littéraire, il entremêle sa date de naissance et celle de son frère disparu, une façon de rendre à celui-ci un hommage discret. Dans ses livres, surtout, il ne cesse de « vaporiser » des éléments réels, liés pour beaucoup à la période de l’Occupation qui l’obsède. Les gestapistes de la rue Lauriston, le duo Bonny-Lafont et surtout le mystérieux Eddy Pagnon, hantent ainsi ses textes, du premier au dernier roman.Au fil des ans, cependant, Modiano avance. On le décrit prisonnier des brumes des années 1940, le voici qui rédige un scénario sur Mesrine avec Michel Audiard ! Lui qui se présente comme le fils « d’un juif et d’une Flamande » porte sur ses parents un regard nouveau : le père équivoque et déchu des premiers textes est lentement réhabilité, pendant que la mère actrice se retrouve la cible tardive d’attaques frontales. En parallèle, il se construit une famille de papier où se croisent Maurice Sachs, Emmanuel Berl, Raymond Queneau, Georges Perec, Dora Bruder, Serge Klarsfeld, mais aussi Françoise Hardy et Catherine Deneuve.En se glissant dans la peau de l’écrivain, Denis Cosnard mène à travers les textes une enquête passionnante pour aller au-delà du mythe Modiano.

01/2011