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Cinéastes, réalisateurs

Mario Soldati. Cinéaste malgré lui

Destiné à devenir enseignant ou critique littéraire, Mario Soldati se tourne vers le cinéma à son retour des Etats-unis où il espérait émigrer. Pendant les années 1930, il collabore d'abord à l'écriture de scénarios et assiste des cinéastes réputés comme Mario Camerini ou Alesandro Blasetti. Il réalise son premier film en 1939 et ne va plus s'éloigner de la caméra pendant vingt ans. Au début des années 1940, il signe deux chefs-d'oeuvre, Le Mariage de minuit et Malombra. Après la guerre, Les Ennuis de monsieur Travet, Eugénie Grandet ou Fuite en France confirment son talent et son inventivité. Il tourne ensuite une série d'oeuvres appartenant aux genres populaires, films burlesques (/ suis de la revue, O.K. Néron ! ), films de cape et d'épée (Fra Diavolo, L'Héritier de Zorro), films de corsaires (Les Trois Corsaires, La Fille du corsaire noir), mélodrames (La Fille du fleuve avec Sophia Loren). Il retrouve une main très sûre pour diriger Gina Lollobrigida dans La Marchande d'amour ou Alida Valli dans Rapt d Venise, sans oublier Renato Rascel dans Polycarpe, maître calligraphe, primé au festival de Cannes. Mario Soldati jouera aussi un grand rôle dans la naissance de la télévision italienne en dirigeant des enquêtes documentaires sur l'alimentation et sur la lecture. Le livre est complété par un long entretien réalisé à l'occasion de deux rencontres en 1976 et 1979, l'occasion d'entrer dans l'intimité d'un homme à l'esprit constamment en éveil et á l'imagination sans limites.

06/2022

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Sports

Mes super cars

L'automobile d'exception... Elle représente pour certains une convoitise masculine ou un rêve de gosse et pour d'autres un bijou de technologie ou une oeuvre d'art. Pour la plupart. c'est tout simplement un objet qui suscite, à tous les âges, le rêve, la fascination ou l'admiration... Dans mon cas, c'est quelque chose qui procure avant tout une bonne dose d'adrénaline. C'est en ce qui me concerne une véritable drogue, surtout lorsque l'on a la chance, comme moi, de pouvoir pousser ces machines dans leurs limites physiques. Ce livre ne se veut pas un classement de ces voitures d'exception toutes plus captivantes les unes que les autres, par leurs caractéristiques ou leur histoire. C'est d'avantage un panel non exhaustif de voitures qui, outre leur charme et leur diversité, constituent pour la plupart une illustration parfaite de cette nouvelle ère qui s'ouvre, celle à la fois de la supercar, voire de l'hypercar, mais aussi celle de l'hybridation et de l'électrification. Loin d'être un sacrilège, l'avènement des moteurs électriques répond non seulement au souci écologique qui sensibilise à raison les nations du monde entier, mais il constitue aussi et surtout, comme vous le verrez dans ce livre, une technologie capable de repousser les performances. Et ça tombe bien car ma passion première, c'est le sport automobile et donc, tout naturellement, la performance. Mais, l'âge aidant, je dois confesser que je me surprends à m'intéresser aussi aux lignes, au caractère et même à la philosophie qu'adoptent les constructeurs dans leur processus de création. Ce livre m'offre donc l'opportunité de vous donner mon point de vue sur toutes ces voitures singulières et de partager avec vous certaines anecdotes que j'ai vécues à leur volant. Comme ce jour où, sur le circuit Paul picard, lors du test de la Ford GT pour Top Gear, nous avons été obligés de mettre quatre ventouses pour tenir les caméras embarquées qui n'arrêtaient pas de tomber cause de la vitesse de passage dans la courbe rapide de Signes... Bruce Jouanny.

11/2019

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Droit pénal

Code de la sécurité intérieure 2023, Annoté et commenté. 5e éd.

Un outil essentiel au quotidien des acteurs de la sécurité à prix de lancement (60 jusqu'au 31 mars 2023 puis 80) ! Les + de l'édition 2023 : - un code au coeur de l'actualité ; - des commentaires éclairants et des annotations sélectionnées pour leur pertinence ; - Inclus : le Code en ligne, enrichi, commenté, annoté et mis à jour en continu Le Code de la sécurité intérieure Dalloz regroupe le code de la sécurité intérieure étayé des commentaires et annotations d'éminents spécialistes des matières qu'il aborde, ainsi que le code de la défense et celui du service national. L'édition 2023 est notamment à jour : - de l'ordonnance et du décret du 30 mars 2022 relatifs aux modalités d'organisation, de fonctionnement et d'exercice des missions du Conseil national des activités privées de sécurité ; - du décret du 14 avril 2022 modifiant diverses dispositions relatives aux sapeurs-pompiers ; - du décret du 21 avril 2022 modifiant le titre IV du livre II du code de la sécurité intérieure relatif aux traitements de données à caractère personnel provenant des caméras individuelles des agents de la police nationale et des militaires de la gendarmerie nationale ; - du décret du 27 avril 2022 modifiant le décret n° 2018-383 du 23 mai 2018 autorisant les traitements de données à caractère personnel relatifs au suivi des personnes en soins psychiatriques sans consentement ; - du décret du 3 mai 2022 diverses dispositions d'application de la loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés en matière de vidéoprotection et d'activités privées de sécurité ; - du décret du 17 juin 2022 relatif aux matériels de guerre, armes et munitions, aux opérations sensibles intéressant de la défense nationale ou la sécurité nationale ; - du décret du 3 août 2022 relatif à la réserve opérationnelle de la police nationale ; - du décret du 12 août 2022 relatif à l'extension des destinataires d'images de vidéoprotection ; - du décret du 24 août 2022 relative à la mise en oeuvre des compétences du préfet de police et de celles du préfet de police des Bouches-du-Rhône.

01/2023

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Droit du travail et de l'emplo

Technologies, surveillance et vie privée du travailleur

DROIT BELGE Comment concilier contrôle des travailleurs et droit à la vie privée ? Si les technologies de l'information et de la communication ne sont plus "nouvelles" , plus de vingt ans après leur irruption dans le monde du travail, elles suscitent néanmoins toujours d'intenses discussions tant il est délicat de trouver un équilibre entre le droit à la vie privée au travail et celui de l'employeur de surveiller ses travailleurs. Ce thème très mouvant - parce que les technologies se développent sans cesse et parce que la construction jurisprudentielle des règles aboutit à des évolutions rapides - est réexaminé au sein du présent ouvrage par des praticiens spécialisés en droit social. Les auteurs font notamment le point sur l'évolution de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, fondatrice sur les questions de vie privée. Le Règlement général sur la protection des données et son incidence sur des techniques comme les contrôles d'accès et de prestations sont également examinés. L'ouvrage se penche par ailleurs sur les difficultés d'application que continue de poser la CCT n° 81. Cette convention collective ne s'applique pas aux fichiers enregistrés sur le disque dur. Il n'y a donc en cette matière aucun encadrement spécifique, hormis les règles relatives à la vie privée. Pourtant, dans la pratique, de nombreux travailleurs surutilisent leurs outils professionnels à des fins privées, avec ou sans l'autorisation de leur employeur. La problématique des caméras de surveillance et celle des enregistrements vidéo ou audio, effectués via les installations fixes de l'employeur ou via les smartphones des travailleurs par exemple, sont également examinées. Les outils de géolocalisation, eux aussi susceptibles d'accroître les possibilités de surveillance par l'employeur, de même que les réseaux sociaux, qui peuvent constituer un espace probatoire aisé, font l'objet de deux contributions distinctes. Enfin, si, auparavant, la violation de la vie privée était sanctionnée par l'écartement des preuves, les jurisprudences Antigone et Manon permettent aujourd'hui de s'interroger sur l'existence même d'une sanction efficace à ce type d'infraction. Tel est l'objet du dernier texte de l'ouvrage.

03/2021

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Sociologie

Technoféminisme. Comment le numérique aggrave les inégalités

"Règle 30 : il n'y a pas de filles sur Internet". Cet adage qui circule sur certains forums depuis le début des années 2000 illustre l'accueil réservé aux femmes en ligne. Le monde numérique tisse nos vies à tous et pourtant, il a un problème avec la diversité : il l'oublie et l'agresse, jusqu'à menacer la démocratie. En analysant les ressorts de la haine en ligne, en dévoilant le sexisme et le racisme qui président au fonctionnement de l'industrie et en proposant une contre-histoire du numérique, ce sont les racines et les effets concrets de cette marginalisation que décortique méthodiquement Technoféminisme. On y observe des communautés masculinistes, auxquels les géants numériques ont permis de se rassembler sous couvert de promotion de la liberté d'expression. Leurs adeptes, se proclamant parfois "célibataires involontaires" , multiplient les actions violentes et font toujours plus de victimes - harcèlement, divulgation d'informations personnelles et d'images intimes, jusqu'au meurtre. Leurs idées excluantes les transforment en relais des extrêmes-droites qui fleurissent un peu partout dans le monde. On y croise la route de l'auteure du premier programme informatique, aussi, Ada Lovelace, brillante mathématicienne et fille de Lord Byron. D'Hedy Lamarr, qui a passé plus de temps à inventer toutes sortes d'objets qu'à jouer devant les caméras. Ou de Katherine Johnson, dont le talent repoussa les limites imposées par la ségrégation au sein de la NASA. On y rencontre, encore, des chercheuses et des activistes à l'oeuvre pour faire évoluer nos mondes numériques à mesure qu'ils s'étendent, des premiers espaces connectés jusqu'au champ de l'intelligence artificielle. Dans cet essai-enquête unique en son genre, Mathilde Saliou explique les dessous d'un monde fait par et pour des hommes : les effets discriminants de nombre d'algorithmes sur la société, le financement biaisé de la tech par l'entre-soi masculin du capital-risque, la façon dont le consentement de chacun est sans cesse forcé par les géants du Net pour tirer profit de nos données... Interviewant universitaires, ingénieures, activistes, précurseuses, elle dégage aussi des pistes de résistances à l'architecture discriminatoire du numérique, des manières de prendre le pouvoir pour dessiner des futurs technoféministes.

02/2023

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Faits de société

L'Affaire Flactif. Enquête sur la tuerie du Grand-Bornand

Le 11 avril 2003, une famille entière disparaît : Xavier Flactif, quarante ans, sa compagne, Graziella, trente-six ans, et leurs trois enfants, Sarah, dix ans, Laetitia, neuf ans, et Grégory, sept ans. Leur magnifique chalet du Grand-Bornand, trop bien rangé, semble inhabité, mais on y trouve un repas prêt à être servi et le réfrigérateur plein de vivres. Xavier Flactif est un promoteur immobilier qui s'est fait à la force du poignet. Belles maisons, belles voitures, vacances de rêve : sa réussite est réelle, mais elle dérange. On parle de factures impayées et de maisons mal construites. Nombreux sont ceux qui accablent les disparus. Les voisins des Flactif, un certain David Hotyat et sa compagne, Alexandra Lefèvre, sont particulièrement virulents devant les caméras de télévision et affichent leur certitude que la famille a pris la fuite. Les médias abondent dans ce sens, et c'est également cette piste que semblent privilégier les enquêteurs. Mais dans le chalet, les indices commencent à parler: des traces de sang et des éclats de dents sont découverts. Le 4 x 4 de la famille est retrouvé... Surprise le 16 septembre : David Hotyat, Alexandra Lefèvre et deux de leurs amis sont arrêtés. La thèse de l'assassinat apparaît au grand jour. Ce livre, le fruit de deux ans d'enquête, apporte des éléments de réponse concrets pour comprendre pourquoi et comment une famille entière a été assassinée dans des circonstances aussi macabres, sans qu'aucun corps ne soit retrouvé. Originaires l'un et l'autre de familles modestes du nord de la France, Xavier Flactif et David Hotyat, sans se connaître, étaient partis dans la vie avec sensiblement le même bagage, tous deux mus par une forte ambition. Leurs trajectoires parallèles allaient curieusement se croiser en Haute-Savoie : le premier s'était donné les moyens de réaliser ses rêves, alors que le second, cumulant les échecs professionnels, régressait socialement dans la rancune et l'amertume. Christine Kelly signe ici une enquête rigoureuse, riche en révélations, sur une des affaires les plus choquantes et les plus mystérieuses de ces dernières années.

05/2006

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Droit

Méga Code civil. 1re partie Art. 1er à 1099-1, Edition 2020-2021

Le Mégacode civil Dalloz offre aux utilisateurs du Code civil un supplément de substance juridique exclusif : dans une zone d'annotations de jurisprudence spécifique, après la jurisprudence du "petit" Code civil, le Mégacode civil explore la jurisprudence largement méconnue résultant des arrêts non publiés de la Cour de cassation et des décisions inédites des juridictions du fond, révélée par l'interrogation systématique des bases de données juridiques. Le Mégacode civil, pour son édition 2020 fait peau neuve. Sur la forme d'abord, il est désormais divisé en 2 tomes : le premier, l'édition 2020, comprend les articles 1er à 1099-1 du code civil, c'est-à-dire les généralités sur la loi, les personnes, les biens, et le droit des successions et des libéralités, et les textes complémentaires nécessaires à la compréhension de ces matières. Sur le fond ensuite, cette édition voit la création d'une nouvelle zone FOCUS, à la suite des annotations spécifiques du mégacode, afin d'explorer de façon très fine certaines points de jurisprudence : par exemple le respect de la vie privée confrontée à l'usage d'une caméra par le voisinage (sous l'art. 9). , l'intérêt légitime et les motifs "affectifs" tirés des relations parents-enfants permettant de changer de nom (sous l'art. 61), la preuve du divorce à l'ère des SMS et des réseaux sociaux (sous l'art. 259)... Cette édition comprend plusieurs dizaines de milliers de décisions référencées, donnant une vision plus précise et plus pratique de la jurisprudence, mêlant illustrations, chiffrages et descriptions de tendance permettant d'en comprendre l'évolution et d'en faire bon usage.

11/2019

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Policiers

Revue Alibis numéro 46

Le numéro de printemps propose des fictions particulièrement marquantes, par la dureté de leur sujet. Alibis 46 s'ouvre avec une nouvelle fiction de Richard Ste-Marie. Dans " La Justice pour le mal ", Richard propose une belle réflexion sur la véritable signification du mot justice, tout en nous entretenant de kidnapping, de pédophilie, de corruption et, il va sans dire, de la commission Charbonneau. Sébastien Chartrand, vous glacera le sang avec " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ". François Leblanc, dont la plume discrète a le don de mettre en valeur ces personnages que l'on dit sans histoire et dont la vie bascule tout à coup, dépeint Bob, le narrateur qui tente désespérément de s'en sortir dans " La Faute à Péladeau ". Camille Bouchard, plonge le lecteur dans un Mexique profond et sans pitié avec " Au théâtre du monde ", un texte qui tient en haleine de bout en bout... Côté articles, Martine Latulippe a demandé à cinq auteurs québécois (Jacques Côté, Maxime Houde, Sylvain Meunier, Martin Michaud et Richard Ste-Marie) ce que les prix remportés ont changé dans leur vie. Et Pascale Raud s'est entretenue avec l'auteur Martin Michaud. Sommaire : Fictions " La Justice pour le mal ", Richard Ste-Marie " Et ainsi naquit le vingtième siècle... ", Sébastien Chartrand " La Faute à Péladeau ", François Leblanc " Au théâtre du monde ", Camille Bouchard Articles et entrevues " Toulouse ", Véronique Bessens " Les Prix, ça ne change pas le monde ", sauf que... , Martine Latulippe " Conversation avec Martin Michaud ", Pascale Raud Chroniques Présentation : Entre bonheur et tristesse Camera Oscura, Christian Sauvé Le Crime en vitrine, Norbert Spehner Dans la mire : André Jacques, Martine Latulippe, Morgane Marvier, Simon Roy, Norbert Spehner

10/2013

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Policiers

La fiancée gitane

Quand elle rentre à l'aube, fourbue, éméchée, la voix éraillée par sa nuit dans les bars de karaoké, dévastée par la tristesse de la chair assouvie furtivement avec des inconnus, Elena Blanco a un rituel : examiner pendant des heures les images d'une caméra de surveillance placée devant la porte cochère de son immeuble. Qui craint-elle de voir ? Ou, plutôt, qui plus que tout au monde voudrait-elle voir ? Une affaire non résolue pour cette enquêtrice hors pair, la seule dans sa carrière. Mais c'est bien plus qu'une affaire, c'est un drame personnel qui a brisé sa vie et qui hante chaque seconde de son existence. Pour l'heure, il lui faut éloigner ses démons et aller de l'avant car l'antenne de police qu'elle dirige à Madrid se trouve saisie d'un cas bien étrange : le meurtre d'une gitane disparue après l'enterrement de sa vie de jeune fille. La mort, d'un sadisme avéré, a manifestement été donnée par un esprit effroyablement retors. Le mode opératoire n'est pas sans rappeler un crime survenu sept ans plus tôt, et dont la victime n'est autre que Lara, la soeur de la gitane, qui s'apprêtait elle aussi à épouser un gadjo. Pourtant, l'assassin de Lara est déjà sous les verrous. De fausses pistes en indices délusoires, dans des sites madrilènes illustres ou mystérieux mais tous chargés d'histoire, l'auteur déplie une intrigue horrifique avec une exemplaire économie d'effets ; et porte sur les fonts baptismaux un nouveau personnage promis à un bien bel avenir.

02/2019

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Cinéma

La face visible de l'homme en noir

La France aura connu son " moment Ardisson ". Pendant huit ans, les personnalités du monde entier ont défilé sur le plateau de " Tout le monde en parle ", émission phare de France Télévisions. Etudier ce talk-show, en cerner les traits originaux, c'est saisir un certain air du temps. Or que raconte Ardisson ? Il parle des hommes, de leurs origines, de leur pouvoir. Des femmes aussi, de leur corps surtout. Et puis de mystérieux complots : que s'est-il vraiment passé le 11 septembre 2001 ? Salvador Allende, Pierre Bérégovoy se sont-ils réellement suicidés ? Ici, rien n'arrive par hasard : à une heure de grande écoute, Ardisson a fait du bon sens " paranoïde " la morale high-tech du service public. De quoi ces obsessions font-elles symptôme en démocratie ? Et pourquoi un tel spectacle vient-il flatter si agréablement les honnêtes gens ? Pour répondre à ces questions, notre méthode est simple. Elle consiste à prendre le magicien Ardisson au mot, noir sur blanc, histoire de décrypter ses tours de passe-passe favoris, par-delà les illusions du faux direct. Le lecteur est donc averti : l'ouvrage qu'il tient entre ses mains ne prétend pas révéler la " face cachée " du personnage Ardisson. Nous n'avons pas fouillé dans son passé, nous n'avons pas interrogé ses meilleurs ennemis... Aux " coulisses ", nous avons préféré l'image telle qu'elle se donne à voir. Décrire suffit. Car à l'horizon de cette enquête sur la " face visible " de l'homme en noir, il y a une conviction : non, la vérité de l'époque n'est pas " ailleurs " ; elle explose là, sous nos yeux, en pleine lucarne. Face caméra !

09/2006

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Romans graphiques

Ces jours qui disparaissent

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son "autre", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ?

09/2017

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Acteurs

Natalie Portman. Dualités

A l'écran, Natalie Portman s'est d'abord épanouie dans une représentation transgénérationnelle, passant de la candeur préadolescente à la représentation fracturée d'une femme en lutte pour sauvegarder son identité. Ce parcours entre les différents âges de la féminité lui a permis de s'imposer comme une actrice de premier plan, développant une filmographie à la croisée du cinéma d'auteur et des productions grand public. Son jeu se trouve lui aussi au carrefour d'influences diverses : De la danse à l'enseignement de Stanislavski, des expressions du visage au langage du corps, Portman fait de ses capacités techniques un moyen d'approfondir la personnalité de ses rôles et de conférer une cohérence à l'ensemble de son oeuvre. Cette pluralité fait tout l'intérêt de sa persona de star. Ses différents engagements publiques ont su conférer un certain relief à son statut d'égérie pour la marque Dior. Entre l'atmosphère du glamour hollywoodien et son image d'intellectuelle, l'actrice orchestre avec maîtrise ses représentations filmiques et extra-cinématographiques, une démarche d'auteure encore affirmée par son passage derrière la caméra en 2015 pour la réalisation de son premier long-métrage, Une histoire d'amour et de ténèbres. A partir de la question de la dualité, le présent ouvrage se propose de revenir sur les différentes facettes qui font l'originalité de Portman. Les caractéristiques de ses personnages, ses méthode de jeu, la nature de ses représentations et son style de mise en scène sont analysés dans le détail à partir de nombreux exemples et d'illustrations qui permettent d'apprécier dans le détail tout l'art de Natalie Postman.

09/2021

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Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

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Cinéma

Descentes aux limbes. Confins du cinéma

Nul besoin aujourd'hui de jouer au Christ pour descendre aux limbes, il suffit d'aller au cinéma, de payer son obole à la caisse d'une salle obscure, d'emprunter l'escalier tortueux qui conduit au sous-sol et de franchir la porte coupe-feu qui débouche sur l'enfer, le purgatoire ou le paradis des images où s'accomplissent nos désirs inavouables. L'inconscient visuel que la caméra révèle à Benjamin, le cinéma permanent où Breton se laisse détrousser comme dans un bois ou l'espace négatif que creuse souterrainement l'art termite cher à Farber ne sont que d'autres noms de ces limbes, dévoyés autant que sécularisés, de notre temps. Pour s'y rendre, il n'est point de meilleurs guides que les films eux-mêmes, qu'ils relèvent ici du registre de la prose comme plusieurs productions hollywoodiennes de Sjöström, de McCarey, de Tourneur et de Fuller, de celui de la poésie comme quelques oeuvres underground plus libres de Levitt, Loeb et Agee, de Brakhage, de Frank et Leslie, ou de celui, plus inclassable encore, de l'écriture de Biette ou de Straub et Huillet. Ces Descentes aux limbes forment un diptyque avec Passages à vide dont elles constituent à la fois un prolongement et un cas limite. Là où ceux-ci s'efforçaient de décrire le vide central de l'essieu qui fait tourner la roue des films, celles-là tentent plutôt d'explorer son rayonnement vers la périphérie, aux confins du cinéma, aux abords de la peinture, de la littérature et de la photographie, tels qu'aperçus depuis cette autre rive.

11/2019

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Actualité médiatique internati

Meghan ou le désespoir des princesses

Jeunes, élégantes, fortunées, elles ont tout pour être heureuses. Elles s'appellent Meghan, Kate, Diane ou Grace ou Margaret. Les petites filles du monde entier s'endorment en rêvant de les imiter et d'épouser le Prince charmant. Pourtant, leur vie est parfois loin du conte de fées... Elizabeth Gouslan décrypte les parcours de ces princesses qui ont souffert à Bucnkigham. Des larmes à la Cour d'Angleterre Jeunes, belles, élégantes, fortunées, elles ont tout pour être heureuses. Elles s'appellent Meghan, Kate, Diana ou Margaret. Les petites filles du monde entier s'endorment en rêvant de les imiter et d'épouser le Prince charmant. Mais ce conte de fées est un trompe-l'oeil, un théâtre de marionnettes, une comédie du bonheur. La ravissante Meghan Markle vient de révéler l'envers du décor. Avec fracas, elle a claqué les portes d'un palais qu'elle avait déverrouillées en un temps record. Panique à Buckingham ! De cette brunette sexy, atypique et sans pedigree rencontrée en 2017, Harry est fou amoureux. Au point qu'il ne peut lui dire non lorsque celle-ci souhaite se libérer du protocole et des contraintes pour rentrer aux Etats-Unis - et mener une vie " normale ". Adieu aux châteaux, adieu à la Reine... et bonjour à Oprah Winfrey ; les révélations faites face caméra seront suivies par des millions de téléspectateurs. Scoops, critiques, reproches... Les déclarations de l'ex-couple royal font grincer des dents jusqu'au sommet de la couronne. Diana Spencer, Kate Middleton, Camilla Parker-Bowles, Meghan Markle, Margaret... et jusqu'à la jeune Elizabeth d'York : l'autrice décrypte les parcours de ces princesses que la couronne britannique n'aura pas laissées indemnes.

02/2022

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Sciences politiques

La guerre dans les yeux

A eux deux, ils ont parcouru le monde entier, couvert les conflits majeurs du XXè siècle, connu le quotidien des combats les plus importants. Envoyé à vingt-quatre ans dans la jungle indochinoise, Pierre Schoendoerffer a traversé le globe et les batailles, caméra à l'épaule, pour raconter la guerre dans ses livres et ses films. Le journalisme et la photographie ont permis à Patrick Forestier de suivre la même route. Vingt-six ans les séparent, mais une vie sous les tirs les lie à tout jamais. Dans ce témoignage posthume ils se confient, partagent leurs expériences, confrontent deux manières de vivre et d'écrire l'Histoire en marche, pour dire ce qu'est la guerre, et l'homme dans la guerre.De la bataille de Diên Biên Phu, où Schoendoerffer fut fait prisonnier, au sol argentin où Patrick Forestier a commencé sa carrière en pleine guerre des Malouines, les deux reporters reviennent sur leurs premières expériences et leur jeunesse, éclairée par la figure de Joseph Kessel qui leur donna le désir de partir à l'aventure, l'un sur les mers, l'autre dans les airs. Ils nous emmènent aux quatre coins de la planète, sous les tirs des talibans afghans, le soleil somalien ou les bombardements du Liban, pour nous fait revivre, de leurs yeux, les guerres de notre temps ; ils nous racontent les rencontres qui ont changé leur vie, les histoires de ces guides anonymes, de ces morts oubliés ou des collaborateurs aimés ; nous font partager leur quotidien, leurs analyses et leurs souvenirs pour nous dire surtout la passion d'un métier au service du récit.

03/2013

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Musique, danse

Chanteuse ou coiffeuse ?

Chanteuse, ou coiffeuse ? Est-il possible, quand on est né pour chanter, de se poser ce genre de question ? Et si la véritable question était plutôt : peut-on apprendre à chanter ? " Durant seize années, j'ai eu la chance d'accompagner jour après jour de jeunes apprentis chanteurs, dans cette école pas comme les autres que j'ai décidé d'ouvrir en 1988 : les Studios Alice Dona. Une aventure menée à ma guise, sans pression extérieure, sans caméra ; unique, passionnante et dévorante. " C'est cette aventure que nous raconte Alice Dona dans ce récit chaleureux, où alternent les voix des élèves, avec leurs doutes et leurs espoirs, et celle d'Alice, toujours aussi généreuse et enjouée. L'on côtoie de nombreux noms du showbiz, Michel Galabru, Michel Drucker, Jean-Jacques Goldman, Jacques Higelin, Annie Girardot... qui, tous, à leur manière, ont contribué à la réussite de l'école. Alice Dona nous offre même une rencontre inoubliable et magnifique avec Barbara, un témoignage unique de la grande dame de la chanson qui confie sa vision d'un métier difficile et fascinant. En guise de conclusion, un " cahier pratique " prodigue moult recommandations à tout postulant à la carrière de chanteur, des adresses d'écoles et de phoniatres aux petits conseils plus personnels d'Alice, qui, s'ils sont livrés avec malice, n'en sont pas moins extrêmement sérieux et professionnels. Après un ouvrage consacré à sa sœur Cricri et un premier roman, Mamie a eu quinze ans, l'auteur-compositeur-interprète revient sur la belle aventure des Studios Alice Dona, aventure qui s'achèvera en janvier 2004, la Star Ac' ayant pris le relais par le biais de la télévision.

05/2007

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Histoire des idées politiques

Démocraties et pensée unique. D'hier à demain

Un livre qui se dévore tout seul par sa présentation originale non académique. Depuis la nuit des temps, des chefs ont abusé de leur pouvoir. L'Antiquité en offre quelques exemples, tout comme la suite de l'Histoire en particulier depuis le 20e siècle en divers endroits du monde. L'auteur analyse le phénomène dictatorial à travers les lieux les époques et nombre de personnages connus ou moins connus. Il se penche également sur un sujet plus masqué, celui de la dictature sans visage, qu'elle soit technologique ou économique, chiffres à l'appui. Un ouvrage richement documenté. Les démocraties sont fragiles et malmenées. La place de l'Homme libre y est de plus en plus délicate. Le concept de choix est altéré. De tous temps des sociétés ont vécu sous le joug d'oppresseurs politiques, domestiques, économiques et depuis peu, technologiques. Nous les laissons souvent faire et parfois nous les appelons, sans voir la privation de liberté qui les accompagne. Bien sûr, la route vers le pouvoir non partagé s'avère escarpée, mais d'aucuns y sont parvenus en toutes régions et en toutes époques, comme si les peuples ne retenaient pas les leçons du passé. De manière invariable, tout se passe comme si la mémoire collective n'existait plus. Tel personnage s'impose par des images et des discours comme étant le sauveur providentiel ou le seul capable de comprendre ses contemporains, de percevoir leurs besoins. Qu'il soit économique ou politique, voire technologique, un bouc émissaire est désigné. Les opposants ou les contestataires crédibles sont muselés. Les intellectuels libres sont débranchés. Les personnes cibles semblent anesthésiées, suivant majoritairement ou non la personne ou la structure en qui elles placent leurs espoirs. Le schéma vers le pouvoir est souvent identique. Qu'importe que le système soit démocratique ou pas, qu'importe les balises. En grande partie, l'auteur se penche sur un sujet plus masqué, celui de la dictature sans visage, qu'elle soit technologique ou économique, chiffres à l'appui. Les puissantes multinationales s'y retrouvent. L'auteur fait le point sur les services secrets. Rien n'est rassurant, des cameras intelligentes aux choix des produits dans les commerces, de l'influence des multinationales à leur pouvoir financier, chiffres à l'appui. L'ouvrage est richement documenté pour qui veut creuser le sujet.

07/2023

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Dictionnaire du cinéma

James Bond, le dico. D'ABC à Zographos

A l'occasion de la sortie au cinéma du dernier James Bond "Mourir peut attendre", un dictionnaire illustré pour tout savoir sur le plus célèbre des agents secrets. Cet abécédaire réunit anecdotes, secrets de tournages des 25 films, objets cultes... , pour tout savoir sur le plus célèbre des agents secrets. Le saviez-vous ? - Maurice Binder a signé la plupart des génériques des James Bond, offrant aux films une touche particulière et inimitable. Il est appelé dès Dr No. Les producteurs lui proposent soit de toucher un fixe, assez faible, soit d'être payé sur les éventuels bénéfices à venir. Comme beaucoup, Binder ne croit pas en trop en l'avenir de 007. Il préfère le fixe. Et le regrettera longtemps... - Au moment où il est pressenti pour devenir James Bond, Sean Connery est censé faire un bout d'essai (screen test en anglais) : "Désolé mais je ne fais pas de bout d'essai, répond-il aux producteurs. Prenez-moi ou virez-moi mais il n'y aura pas de test ! " On connaît la suite... - Les contrats de Roger Moore stipulent que tous les cigares qu'il consommera pendant le tournage (hors caméra) sont à la charge de la production. Pas n'importe quelle marque : des Monte-Cristo fabriqués à Cuba. Sur le tournage de L'Homme au pistolet d'or la facture grimpe à 3 718 livres sterling. Soit l'équivalent de 40 000 euros actuels... - Brigitte Bardot était pressentie pour incarner la femme de James Bond dans Au service secret de sa majesté, elle refusa pour aller tourner Shalako avec Sean Connery qui venait de mettre un point final à sa carrière d'agent secret. C'est Diana Rigg (Madame Peel) qui interprétera le rôle.

10/2021

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Histoire de la photographie

Photographica N° 3, octobre 2021 : Histoires-monde de la photographie

Troisième numéro de la revue Photographica, "Histoires-monde de la photographie" présente un dossier dédié aux réseaux de circulation et à la géographie de l'histoire du médium, en s'intéressant tout particulièrement à ce que l'on a souvent appelé les "autres histoires de la photographie", c'est-à-dire ici en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Quelles histoires mondiales / mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l'échelle d'un photographe, d'une ville, d'une publication, et donc à une échelle réduite, peuvent "faire monde" et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors mais aussi en lien avec les zones géographiques plus repérées de l'histoire du médium ? Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro propose plusieurs études de cas révélatrices de ces questions : un article de Margaux Lavernhe sur le photographe ghanéen James Barnor et les transferts technologiques de la photographie couleur, un texte d'Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l'Asie de la fin du XIXe siècle, un essai d'histoire spatialisée d'Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, ou encore un article d'Ecce Zerman sur la circulation d'un modèle photographique dans la presse illustrée de l'Empire Ottoman. La traduction depuis l'anglais d'un texte fondateur de l'anthropologue Deborah Poole sur l'économie des images, une page sur un portrait de l'impératrice chinoise Cixi, ainsi qu'une rubrique source consacrée à la revue Camera Obscura et un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d'un projet sur l'histoire des réseaux et câbles sous-marins, viendront compléter ce dossier thématique.

11/2021

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BD tout public

Le Printemps des quais

Fils d’ouvrier, Séraphin "Paul" Carpita habitait le quartier St Jean de Marseille. Les sirènes des bateaux avaient retenti à l’unisson pour saluer la victoire du Front populaire, comme un grand cri de joie ! Sous le régime de Vichy, Paul était entré dans la résistance, c'est-à-dire, à ce moment-là, au parti communiste. C'est à la Libération qu’on lui a offert sa première caméra ; il l'a naturellement mise à disposition de ses idées : filmer les manifestations pour la paix, de Berlin à Stockholm, filmer les gens ordinaires, filmer la vie. Et puis un jour, il a réalisé un "vrai" film, avec une histoire et des acteurs : le Rendez-vous des quais. Pour montrer aux gens ce que les actualités ne montraient pas : le départ des soldats pour l’Indochine, l’occupation du port par les CRS, les manifestations durement réprimées, les grévistes. La misère des ouvriers contraints de reprendre le travail. Il a fallu filmer caché, agir avec audace, se débrouiller pour trouver de la pellicule ou des costumes, compter sur les copains… Mr Pagnol leur avait même prêté son studio. Et tout ça dans un esprit si fraternel ! Mais quand le film fut fini, les RG ont débarqué et confisqué les bobines. Le PC l’avait lâché, le cinéma français l’avait lâché, lui et tous ceux qui croyaient à la possibilité d’une vie meilleure. Le film fut interdit de diffusion durant 35 ans. Paul a repris son métier d’instituteur et celui de cinéaste, sans renier ses idées, dans une autre résistance. Le film, retrouvé dans les caves de la cinémathèque française, a été réhabilité en 1990. Il fut alors salué par la critique comme "le chaînon manquant entre Jean Renoir et la Nouvelle Vague".

01/2014

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Littérature française

Relations inquiétantes

Psychothérapeute d'origine anglaise, Axel Brown, installé dans la région albigeoise, est appelé un jour auprès d'une jeune femme. Laura, à vingt-six ans, a eu déjà plusieurs crises de paralysie partielle. Elle vit entourée de ses parents riches et inquiets dans un petit château médiéval. Le mari, un homme d'affaires italo-américain, est souvent en voyage. Laura lui accorde quelques aventures, mais il doit promettre de ne jamais aimer d'amour une autre femme. L'emprise du docteur Brown sur sa malade n'est que plus importante dès lors qu'il lui explique qu'on ne quitte pas une femme presque infirme. Bientôt, elle se retrouve dans une chaise roulante. Lors d'un appel à témoins pour une émission télévisée sur les problèmes sexuels des personnes handicapées, Brown persuade Laura de se rendre à Paris et l'accompagne. Il voudrait connaître enfin le présentateur Higgins et, en lui suggérant des thèmes de plus en plus provocants, faire carrière à la télévision. Lors de l'émission, Higgins est séduit par la jeune femme. Ainsi, pour Brown, Laura devient l'appât pour ses projets. Higgins est en manque de sujets, Brown propose alors une soirée où un record d'Audimat serait assuré : un miracle en direct. Ces pages bouleversent, secouent et donnent une image de notre époque folle où celui qui se trouve devant une caméra, fasciné, est prêt à tout dire. Mais il y a aussi, quelque part dans ce récit, un amour vrai... La tension est incessante. Le cynisme noir et souriant de Christine Arnothy dévoile les passions les plus secrètes. En tournant les pages, on est comme sur les montagnes russes : on crie et on rit.

09/2005

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BD tout public

Ces jours qui disparaissent. Edition collector

Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n'a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son " autre ", par caméra interposée. Mais petit à petit, l'alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s'évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ? Au-delà d'un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l'identité, la dualité de l'être et le rapport entre le corps et l'esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s'il est atteint de schizophrénie. Evidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d'y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l'homme adulte qui, petit à petit, chasse l'enfant qui est en lui ? A l'occasion des 50 ans d'édition de la maison Glénat, retrouvez cette oeuvre marquante dans une édition spéciale avec jaquette-poster, couverture inédite et 16 pages de bonus.

04/2019

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Spécialités médicales

Philippe Mouret : une (R)évolution par la coelio-chirurgie. Le Français qui a bouleversé la pratique chirurgicale du monde entier

Les jeunes générations de chirurgiens ne savent pas que Philippe Mouret est responsable du bouleversement mondial de la pratique chirurgicale moderne. Son histoire est contée ici. Né en 1938, il est chef de clinique à Lyon quand deux amis gynécologues, qui reviennent d'un stage à Paris chez Raoul Palmer à l'hôpital Broca, lui montrent la méthode qui permet d'explorer l'appareil génital féminin à l'intérieur du pelvis sans ouvrir la paroi abdominale : la coelioscopie. Séduit, Mouret met ce mode d'exploration en pratique et en élargit les indications chirurgicales à l'ensemble de la pathologie intra abdominale. En 1987, il enlève, de cette façon, la vésicule biliaire d'une patiente qui est ainsi en état de quitter la clinique dès le lendemain. Son matériel bientôt équipé d'une caméra, il devient l'initiateur de la "vidéo chirurgie" qui s'étendra à toutes les spécialités chirurgicales. Admiratifs, les Américains parlent de la New French Revolution. Dès 1990, Mouret entreprend de créer un centre privé de chirurgie ambulatoire et s'endette lourdement. Mais il n'obtient pas l'autorisation administrative d'y opérer et les banques le traînent en justice. Condamné, il est rayé du Conseil de l'Ordre des Médecins. En 2002. II doit s'expatrier et part enseigner ses méthodes au Viêt-Nam, en Inde, en Italie, et reçoit, au Japon, le prestigieux prix Honda en 2007, avant de mourir d'un cancer en 2008. Le développement universel de la coelio-chirurgie contraste avec l'oubli de celui qui en a été le génial instigateur. Ce livre est destiné à rétablir une vérité historique à l'occasion du trentième anniversaire de la cholécystectomie inaugurale de 1987.

10/2017

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Policiers

Révolution Tome 1 : Le coeur du roi

Voici donc le retour de Viravolta, dit l'Orchidée Noire, espion du roi et "James Bond du XVIIIe siècle", pour deux tomes qui viennent conclure la saga entamée avec "Le Piège de Dante", traduit dans le monde entier. Après avoir sauvé Venise et la France de Louis XV, puis aidé Washington et La Fayette à conquérir l'indépendance des Etats Unis, Viravolta se retrouve plongé dans la tempête de la Révolution française. Chargé par le roi et Necker d'assurer la sécurité des Etats généraux, il est victime d'une tentative d'assassinat et laissé pour mort. Mais, revenu pour ainsi dire d'outre-tombe, il va devoir démêler les fils d'une mystérieuse conspiration qui met en péril la royauté finissante autant que la République en gestation. Viravolta lui-même, proche de la Cour mais sensible aux idées nouvelles, ami des philosophes et des Lumières, devra faire sa révolution intérieure. Mais cette fois, le prix à payer sera atroce et foudroyant. Avec Viravolta, nous participons aux Etats généraux, à la prise de la Bastille, au Serment du jeu de paume, à la Déclaration des Droits de l'Homme, la fête de la Fédération, la fuite de Varennes, la chute de la monarchie, aux massacres de septembre, à la bataille de Valmy, la mort de Louis XVI, au procès de Marie Antoinette, à la déferlante de la Terreur ! L'idée, c'est de revivre l'Histoire caméra à l'épaule. En cette période troublée, il est nécessaire et passionnant de se replonger dans cette époque vibrante, insensée, que fut la naissance tumultueuse de la démocratie en France. Roman historique et policier, fresque de cape et d'épée, oui - mais surtout, plongée dans un siècle en marche : on s'amuse, on s'étonne, on est emporté dans ce tourbillon.

03/2017

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Critique Roman

Projections de soi. Identités et images en mouvement dans l'autofiction

L'autofiction est une projection de soi sur le papier. Mais de nombreux écrivains à la première personne ont accepté, choisi ou revendiqué de se projeter sur des écrans, qu'il s'agisse de cinéma, de vidéo ou de télévision. C'est à eux qu'est consacré cet ouvrage, qui invite à un voyage inédit au coeur de la littérature et de ses liens avec l'image en mouvement. Même si le terme " autofiction " n'a été créé qu'en 1977 par Serge Doubrovsky, Elise Hugueny-Léger débute sa réflexion avec les Nouveaux romanciers, Alain Robbe-Grillet en tête, et Marguerite Duras. En effet, ces derniers ont fait de leur vie la matière première de leur écriture et se sont laissés tenter par l'aventure cinématographique, réalisant eux-mêmes plusieurs films. D'autres, comme Sophie Calle ou Georges Perec, ont mis au centre de leurs oeuvres écrites et filmées les figures de la filature ou de la disparition. C'est plutôt la quête de soi et de ses origines qui semble animer tant les livres que les documentaires d'Emmanuel Carrère, sans que le romanesque soit jamais loin. Certaines comme Annie Ernaux (dont l'apparition chez François Busnel le 4 mai dernier est évoquée) ou Christine Angot, sans prendre elles-mêmes la caméra, ont vu leurs textes adaptés à l'écran. Et d'Amélie Nothomb à Delphine de Vigan, de Jean-Philippe Toussaint à Chloé Delaume, d'autres passent outre le mépris intellectuel pour l'écran de télévision afin d'en faire le lieu d'élaboration de leur personnage autofictionnel, prenant ainsi part à la société du spectacle selon des modalités qu'ils définissent eux-mêmes. Autant de manières, donc, de questionner la notion d'identité, entre mots et images.

10/2022

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Romans, témoignages & Co

Môôôsieur Philippe. Fragments de vie avant le sans-abrisme ; Sociologie de l'exclusion

Cette histoire est celle de Philippe, sans-domicile fixe depuis plusieurs années. Lui que les éboueurs·euses ont découvert dans une poubelle quelques jours après sa naissance. Lui qui a plusieurs vies en une. Lui qui est devenu la coqueluche d'un quartier parisien, s'est trouvé en fauteuil roulant, et maintenant, remarche et repisse droit. Illustrer ses mots et son récit permet de faire caméra embarquée dans la vie d'un homme, lier passé et présent, mais aussi comprendre son courage, son dégoût, ses désirs et sa souffrance. Au travers du parcours de Philippe, il s'agit de mettre en lumière toute une classe sociale que la société capitaliste tend à rendre invisible. Voir que dans chacune de nos rues (sur)vivent des gens qu'on ne connaît pas : acteurs·trices méconnus·es qui demandent si peu et parfois donnent tout, y compris leur vie. Ce court récit autobio-graphique est prolongé par une étude sociologique qui développe les thématiques principales dégagées par la vie de Philippe. Une mise en contexte objective qui permet de mieux appréhender le phénomène d'exclusion et confronter certaines des idées reçues. Replacer l'individuel dans l'universel, tel est l'objectif de cet ouvrage inédit par sa forme et son contenu. C'est aussi le moment d'évoquer le lien social, ce fameux tissu dont on parle tout le temps, mais qu'on n'arrive plus à définir ou à retrouver et dont on sent qu'il se déchire. Ce lien qui se perd à force d'individus tournés sur eux-mêmes, pris dans la spirale consumériste. On reconnaît la maturité d'une société à la façon dont elle traite ses indigents·tes. L'histoire de Philippe dévoile ce fait social, alors écoutons-le.

03/2021

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Communication - Médias

Téléréalité. La fabrique du sexisme

Pas besoin de vous la présenter, la téléréalité est aujourd'hui partout. Si les programmes et les participants sont souvent méprisés, il n'empêche qu'ils sont devenus un élément incontournable du paysage télévisuel en France et que leur influence se propage dans toutes les couches de notre société. Nous sommes très nombreux à regarder de la téléréalité et participants bénéficient de côtes de popularité digne de celles de stars hollywoodiennes. Problème : les programmes sont empreints de sexisme, à la fois devant et derrière la caméra. Les situations sexistes et violentes envers les femmes sont légion et font l'objet de plus en plus de dénonciation de la part des acteurs du milieu. Valérie Rey-Robert et à la fois militante féministe et spectatrice de téléréalité. C'est donc tout naturellement que lui est venue l'idée d'écrire ce livre et de mettre des mots sur ce sujet de société trop souvent mis sous le tapis car considéré comme insignifiant ou peu digne d'intérêt. Au fil des pages, elle démontre l'importance d'arrêter de détourner le regard de nos écrans qui sont tout à la fois le reflet et le modèle pour nos sociétés actuelles et qui influencent parfois plus que de raison nos comportements dans " la vraie vie " . - Un sujet plus que d'actualité : Les Anges de la téléréalité ont été déprogrammés suite à des dénonciations de faits de sexisme et de harcèlement. - L'expertise d'une militante féministe reconnue qui a l'habitude de regarder ces programmes. - Ce livre est indispensable pour enfin penser une réflexion autour de la téléréalité qui est considérée comme peu digne d'intérêt alors qu'elle a une influence immense sur nos vies culturelles.

04/2022

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Littérature française

Souvenirs

Tout le monde se souvient de Frédérick Lemaître, jeune comédien du théâtre des Funambules, que fait revivre Pierre Brasseur devant la caméra de Marcel Carné dans Les Enfants du Paradis. Pour écrire le scénario du film, Jacques Prévert avait relu les Souvenirs du plus grand comédien de l'époque romantique, roi du "boulevard du Crime" , vedette d'innombrables mélodrames oubliés mais aussi premier interprète d'Hamlet et d'Othello en français, auteur dramatique lui-même, et créateur de pièces qui marquèrent tout une époque comme Kean d'Alexandre Dumas, Ruy Blas et Lucrèce Borgia de Victor Hugo, Vautrin de Balzac, Né avec le dix-neuvième siècle, mort en 1875, celui que les spectateurs et la critique appelaient "Frédérick" depuis ses premiets triomphes a rédigé ou dicté à son fils des mémoires que ce dernier, après la mort du grand acteur, se chargea de publier. Pour être fragmentaires, ces Souvenirs n'en sont pas moins passionnants à lire, et constituent un témoignage unique sur la vie littéraire et théâtrale du dix-neuvième siècle. Ils n'avaient encore jamais été réédités depuis leur parution en 1880. Comme nous l'avons déjà fait pour les livres de Sarah Bernhardt et de Charles Dullin, nous les restituons aujourd'hui aux lecteurs dans une édition soignée, accompagnée d'une galerie d'illustrations montrant les plus grands comédiens et comédiennes dont il est question au fil des pages, avec un index des auteurs et des oeuvres évoquées. Ce texte qui fourmille d'anecdotes savoureuses, de bons mots, de confidences sur les grands auteurs que Frédérick Lemaître côtoya tous les jours, est beaucoup plus qu'un simple document. Il se lit comme le roman d'une vie et rend extraordinairement présente la personnalité d'un des plus grands acteurs français de tous les temps.

03/2023