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Les kits médicaux de l'US Army 1941-1945. Medical Supply Catalog

Extraits

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Littérature française (poches)

Kosaburo, 1945

Le jeune Kosaburo sera-t-il peintre ? poète ? calligraphe ? La Seconde Guerre mondiale qui éclate ne lui laisse pas le loisir de rêver à son avenir. Fasciné depuis l'enfance par les samouraïs, Kosaburo voit dans le conflit l'opportunité de suivre le Bushido, le code des guerriers japonais. Mais son ami Akira n'accepte pas ce sacrifice : pourquoi mourir ? Il déserte. Pour éviter le déshonneur promis à sa famille, sa soeur Mitsuko, travestie en homme, va suivre au côté de Kosaburo la formation des kamikazes. Et si la guerre n'était qu'un prétexte pour explorer le sentiment du deuil ? Nicole Roland sculpte avec pudeur la détermination des amants silencieux qui se préparent à la mort plutôt qu'à la vie. Roman de l'épure, du geste poétique, de la condensation, Kosaburo, 1945 est aussi un admirable travail d'anamnèse pour rappeler à soi les absents.

02/2013

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XXe siècle

ZOF 1945

Septembre 1945. René Valenton, officier du Renseignement, quitte Londres - où il était en poste depuis 1937 - pour être affecté dans la Zone d'occupation française en Allemagne (ZOF, dont la capitale est Baden-Baden). Dans cette Allemagne dévastée, à vol d'oiseau d'une France exsangue et déchirée, la ZOF est un paradis exotique, une colonie atypique, un terrain d'aventure. Entre improvisation et duplicité, dans un environnement tantôt dantesque tantôt idyllique, balançant entre cynisme et pragmatisme, René Valenton découvre le quotidien de l'Allemagne Année Zéro. Il y croise des salauds et des gens formidables. Bientôt, le manichéisme doit faire place au réalisme : tous les Allemands ne sont pas des barbares, tous les Français ne sont pas des saints. Combines et trafics, traque de nazis et recyclage d'Allemands " utiles ", jeux politiciens et règlements de compte, conflits entre Alliés et prémisses de la Guerre froide : la ZOF est une étrange planète. Valenton fait également face à une hantise toute personnelle : retrouver sa famille, disparue en Allemagne, en raison de son engagement gaulliste...

09/2021

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questions militaires

Okinawa 1945

La dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale. " Typhon d'acier ". C'est ainsi que la bataille d'Okinawa est surnommée. Le déluge de feu que les forces américaines font pleuvoir sur les défenseurs japonais de l'île entre les mois d'avril et de juin 1945 semble en effet justifier cette appellation. Pour les Etats-Unis, il s'agit de s'emparer d'un tremplin avant le déclenchement de l'opération finale : la conquête du Japon. Pour ce dernier, au contraire, le but est de provoquer un tel bain de sang parmi les GI's et les Marines que Washington renonce à son projet d'invasion, mais accepte également d'abandonner le principe de capitulation sans condition qui permettrait la sauvegarde des institutions impériales. Pour ces raisons, les combats qui se déroulent dans les airs, sur terre et sur mer dans l'archipel des Ryukyu prennent un caractère acharné et sans pitié. Pour la première fois de l'histoire, des vagues de centaines d'avions kamikazes sont lancés contre la flotte américaine sous les yeux incrédules des marins de la Navy. Les soldats de la 32e armée japonaise, retranchés dans l'incroyable système défensif qu'ils ont construit, entendent vendre chèrement leur vie, et la capture de chaque colline, de chaque crête fait l'objet de pertes extrêmement élevées chez les deux adversaires. Quelque peu éclipsée par le largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, la bataille d'Okinawa mérite pourtant d'être mieux connue, non seulement par ses aspects titanesques, mais aussi parce qu'elle constitue la dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale et clôt ainsi, dans le sang, un cycle commencé à la fin des années trente.

09/2023

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Historique

Nagasaki 1945

A la veille de la seconde guerre sino-japonaise (vers 1930), Takashi Nagaï est un étudiant brillant et insouciant, fréquentant la prestigieuse université de médecine de Nagasaki. A la mort soudaine de sa mère, ses convictions athées et matérialistes chancellent : à l'ombre de la cathédrale d'Urakami et soutenu discrètement par Midori, la fille de ses hôtes, Takashi chemine dans la foi et se convertit résolument au christianisme. Aux côtés de la jeune Midori, avec laquelle il se marie à son retour de la guerre en Mandchourie, il tente courageusement de construire un foyer heureux malgré la misère qui s'installe dans son pays et le déclenchement de la seconde guerre mondiale. Mais le tragique et la grande histoire font basculer leur vie simple et joyeuse : tout d'abord la leucémie que Takashi Nagaï contracte avec ses recherches passionnées en radiologie, puis l'inimaginable qui survient le 9 août 1945, lorsqu'une bombe de type inconnu pulvérise Nagasaki et emporte la bien-aimée Midori. Tout, absolument tout s'écroule autour du chercheur. Dans cet extrême dénuement, la foi en Dieu du docteur Nagaï va atteindre une profondeur inédite. Son témoignage lumineux de paix, d'espérance et de charité bouleversera de nombreux Japonais, avant de se propager bien au-delà des frontières du pays du soleil levant. Un procès en béatification commun a été ouvert en 2021 pour Takashi et Midori Nagaï.

04/2024

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Romans historiques

Une jeunesse de cristal. Souvenirs de ces temps-là 1935-1945

En 1939, Gustave Peiser a dix ans. Juif et Allemand : la pire des conjonctions. Avec sa famille, il quitte l'Allemagne et entame une vie de réfugié, en France d'abord, puis en Suisse. Aujourd'hui, il se rappelle. L'errance, l'incertitude du lendemain, la terreur d'être arrêté. Un monde et un temps où une syllabe, une seule, "non" ou "oui", envoie une famille vers la mort ou la vie : pour Gustave et les siens, ce sera "oui". Il y a d'abord les derniers jours en Allemagne, l'impossibilité de travailler, puis de vivre normalement, les humiliations, le désespoir et les faux espoirs, la douloureuse et nécessaire décision de fuir. Puis, pendant trois ans, la vie dans un village de la France profonde. La découverte de la société rurale, la difficile adaptation à un milieu inconnu, la quête de la sécurité. Enfin le camp de réfugiés en Suisse. Le regard étonné d'un enfant sur l'absurdité d'un règlement qui traite les réfugiés en prisonniers, et sur les étrangetés de la vie en milieu clos. Un jour, l'enfant est conduit, sous escorte armée, jusqu'à l'école où il passera les dernières années de guerre, grandissant avec des garçons de son âge et apprenant avec eux à comprendre la folie du monde dans lequel ils ont été jetés. Ces réminiscences sont à la fois un témoignage et un roman de formation. Elles réactualisent une histoire dont nous avons oublié l'épaisseur concrète. Elles rappellent que les êtres qui subirent les années de guerre étaient faits de chair, et non de principes. Jean-Pierre Colin présente, en postface, l'histoire familiale et la carrière de Gustave Peiser, qui adoptera la nationalité française, deviendra docteur en Droit, agrégé de Droit public, professeur aux Universités de Grenoble et Fribourg-en-Brisgau.

03/2002

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Histoire de France

Les prisonniers de guerre allemands. France, 1944-1949 - Une captivité de guerre en temps de paix

Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d'abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers. Figures honnies de l'Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l'Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d'oeuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite. De sa plongée au coeur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d'anciens prisonniers qu'il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d'hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l'Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d'une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu'à leur rapatriement. Il resitue l'enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l'immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.

04/2014

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ouvrages généraux

De bons Français. Les polices françaises et les autorités allemandes dans la France occupée - 1940-1944

Les relations entre les autorités d'occupation allemandes et les polices françaises n'entrent pas dans la traditionnelle classification entre Résistance et Collaboration. Les polices françaises n'étaient ni un instrument dévoué des occupants, ni une organisation nationale de Résistance. Elles furent plutôt une force de maintien de l'ordre avec d'indiscutables idéaux patriotiques. Les policiers français étaient alors de "bons Français" . Le reproche d'après-guerre adressé aux collaborateurs au titre de "trahison" ne les concerne guère. La clé pour comprendre le comportement des polices françaises réside dans leur fort patriotisme.

11/2022

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Résistance

Les agents secrets du Général (1940-1944). Les compagnons de la Libération dans la lutte clandestine

Créé dès juillet 1940, à la demande du général de Gaulle, par le capitaine André Dewavrin (futur colonel Passy), le Service de renseignement a été un des piliers de la France libre et, à travers ses agents, le véritable lien entre les deux résistances extérieure et intérieure. Devenu en 1942 le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA), cet organisme, au-delà de sa fonction première de renseignement, conçoit et met en place des opérations militaires visant à affaiblir l'ennemi tout en préparant la Résistance française aux combats de la Libération. Le BCRA est l'organisation qui a compté dans ses rangs durant la guerre le plus grand nombre de compagnons de la Libération (plus de 170). Il est aussi l'ancêtre de l'actuelle Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) dont les personnels militaires, depuis 2018, portent la fourragère verte et noire de l'ordre de la Libération. Qui étaient ces agents secrets de la France libre ? De quelle façon étaient-ils recrutés et entraînés ? Quelles étaient leurs missions ? Quel était le quotidien dans la clandestinité de ces hommes et de ces femmes, tous volontaires, entourés de tous les dangers et dont presque quarante pour cent n'ont pas survécu à la guerre ? Le catalogue de l'exposition Les agents secrets du Général réalisée en partenariat entre l'Ordre de la Libération et la DGSE s'efforce de répondre à ces questions, et de mettre en lumière ces hommes et ces femmes de l'ombre au destin hors du commun, à travers une iconographie, des objets et des documents exceptionnels.

06/2022

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questions militaires

Le général Patton. Le héros controversé de l’US Army

George Smith Patton (1885-1945) est le général américain le plus célèbre et le plus controversé de la Seconde Guerre mondiale. Personnalité haute en couleur, doté d'un sens inné du commandement et d'un génie tactique incontestable, il est devenu un véritable mythe. Patriote convaincu, cet homme d'honneur et meneur audacieux suscitait autant de détestation que d'admiration auprès de ses soldats et supérieurs. Pionnier de la guerre de mouvement au XXe siècle, il a contribué de manière cruciale à la victoire finale de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de l'opération Torch en Afrique du Nord, de la percée d'Avranches en Normandie ou de sa "chevauchée" dans les Ardennes. Benoît Rondeau nous offre la première grande biographie de cet homme complexe, loin de n'être que le va-t-enguerre magnifié par Hollywood. Cette nouvelle édition est enrichie des carnets originaux de Patton.

11/2023

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Histoire de France

Vichy ou dissidence. Béville (Albert) : une carrière d'administrateur colonial de Pétain à Dakar - La parole est aux documents

Les documents témoignent et transmettent une histoire encore peu connue. Vichy : le gouvernement du maréchal Pétain collabore avec Hitler et les troupes d'occupation allemandes à partir de juillet 1940. Au ministère des Colonies, un fonctionnaire originaire de Guadeloupe travaille à la Direction Politique : Béville (Albert). Il s'inscrit en juin 1941 pour suivre l'enseignement de l'Ecole des cadres d'Uriage "rattachée à sa manière à la révolution nationale", observe Robert O Paxton, et il demeure au service du Maréchal jusqu'en août 1944. Puis il sert en Afrique comme administrateur colonial au Dahomey et en Côte d'Ivoire, où il est commandant de cercle (Katiola, Agboville et Man). Dissidence : des hommes et des femmes originaires de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique, font un autre choix que Béville (Albert). Ils décident de combattre les Nazis et de rallier les Forces alliées (anglaises & USA) ou de se rendre à Londres où siègent les Français libres du général Charles De Gaulle. Deux choix : Vichy ou Dissidence ? Guadeloupe, Guyane et Martinique n'ont pas oublié leurs enfants qui les ont quittées pour lutter avec les troupes alliées sur terre, sur mer, dans les airs ou dans les services secrets entre 1940 et 1944. Les documents révèlent une liste de ces combattants, dont certains, comme Paul Valentino, s'engagèrent dès 1940 et 1941, au moment où en France, à Vichy, sévissaient le culte de Pétain et la dictature allemande.

09/2013

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Histoire internationale

Aux côtés de Goebbels. Journal de son "secrétaire"

Ce Journal porte sur les années 1941-45, avec une quasi-interruption en 1942, où Rudolf Semmler sert comme correspondant de guerre auprès de la VIe armée : Joseph Goebbels l'a fait évacuer de Stalingrad en décembre 1942. Ces notes sont d'un intérêt majeur, car elles n'ont pu être retouchées après-guerre. Son témoignage sur les pensées et les dires du ministre sont d'une importance extrême pour mieux comprendre ces années de guerre. Semmler nous livre un catalogue des amis et ennemis de Goebbels au sein des autorités du Reich ; il nous fait un portrait assez fidèle de son patron : hyperactif voire survolté, frugal, généralement courtois, mais parfois caustique, respectant à la lettre les consignes de restrictions alimentaires, pratiquant l'autocritique, fourmillant d'idées... Dès l'été de 1941, Goebbels est conscient de l'énormité de la tâche qui attend la Wehrmacht et souhaiterait préparer le Volk (Nation, avec une connotation raciale) germanique aux années de guerre à venir. Il estime que le Führer "dorlote trop le peuple allemand" (28 juin 1941) : il est de fait que l'économie de guerre ne débutera réellement qu'au premier trimestre de 1943... soit beaucoup trop tard ! C'est dès la mi-décembre 1942 que Goebbels veut lancer la guerre totale : "La guerre ne sera gagnée que par le peuple qui fournira le plus gros effort"... A compter de l'été de 1943, il est le seul ministre à visiter les cités allemandes dévastées par les bombardements terroristes des Alliés occidentaux. Ce livre fourmille de détails intéressants sur le fonctionnement du IIIe Reich en guerre et sur les occasions politiques manquées. Il est étonnant qu'il ait été aussi peu utilisé par les "grands historiens" !

04/2017

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Histoire de France

Des barbelés que découvre l'histoire. Un camp pour les Tsiganes... et les autres - Montreuil-Bellay (1940-1946)

Qui se souvient, ou plutôt, qui veut se souvenir des camps de concentration que la France a créés et administrés pendant la Seconde Guerre mondiale ? Comme tant d'autres, Montreuil-Bellay, petite ville touristique au carrefour de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avait consciencieusement oublié le sien. Jacques Sigot en reconstitue patiemment la ténébreuse histoire, contribuant ainsi au devoir de mémoire auquel nous sommes tous tenus. Enrichie de précieux documents, voici la quatrième édition de cet ouvrage pionnier qui depuis bientôt trente ans sert de base aux études sur un sujet encore largement ignoré. Ils sont très nombreux ceux qui, à un moment ou à un autre, connurent la double enceinte de barbelés électrifiés avec miradors du camp de Montreuil-Bellay. Mais hantent surtout ces barbelés que l'Histoire a longtemps oubliés, les Tsiganes, que la IIIe République de Lebrun décide d'interner avant que les Allemands n'envahissent la France, et qu'elle néglige de libérer après que ceux-ci en ont été chassés. Le cinéma, qui s'inspire de ces faits historiques, vient en renforcer l'impact. Dans son beau film Liberté, Tony Gatlif ose recréer, avec lyrisme, ce douloureux épisode vécu par le peuple tsigane : grâce au pouvoir de l'image et du son, qui touchent les coeurs, le débat est enfin porté sur la place publique. La connaissance des faits doit désormais entrer dans nos manuels scolaires. Pour ces opprimés qu'on appelait alors " nomades ", elle permettra enfin - ils y ont droit - la reconnaissance officielle de persécutions injustifiables.

04/2011

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Religion

Les hommes de l'éternel. Conférences au grand public (1940-1985)

Gustave Thibon a donné d'innombrables conférences durant près d'un demi-siècle. S'adressant au grand public, il avait ce don de faire partager à tous non pas les mêmes vérités à la même profondeur, mais les mêmes vérités à des étages divers, des "lieux communs" jusqu'à "la porte infranchissable" afin que chacun pût à son niveau en être éclairé et nourri car "l'évidence la plus commune, si elle pénètre le fond de l'âme, se transforme en révélation inépuisable". Ses paroles nous donnent le courage de suivre son ultime recommandation : "je ne veux pas vous amener à penser dans le même sens que moi, mais à penser vous-mêmes, dans votre sens propre."

05/2012

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Correspondance

Vos vers comme des javelots, ô Amazone ! Correspondance 1950-2003

"Il y a entre Jean-Georges Lossier et moi un lien originel étrange. La grande mère universelle a dû nous porter ensemble dans une de ses étoiles, sans considération astrologique : son signe est celui de la Vierge (femme de toutes mes amours), le mien est celui du Sagittaire (le conquérant solaire)". Quand Pierrette Micheloud (1915-2007) écrit ces mots, elle connaît Jean-Georges Lossier (1911-2004) depuis près de quarante ans. De quatre ans l'aîné de Pierrette Micheloud, Lossier a déjà publié deux recueils, Saisons de l'espoir en 1939 et Haute cité en 1943 (Prix-Schiller, Prix-Edgar Poe). Pierrette Micheloud, elle, en a publié quatre, Saisons en 1945, Pluies d'ombre et de soleil en 1947, Sortilèges en 1949 et Le Feu des ombres en 1950. Si l'oeuvre de Lossier s'élabore dans la lenteur, la patience et l'écoute de la voix mystérieuse qui parle au fond de lui, celle de Pierrette, en revanche piaffe, crie son désir d'absolu et l'espoir qu'elle met en la femme, avenir de l'humanité. Mais l'un et l'autre se rejoignent sur la certitude partagée que la poésie est instrument de connaissance, éveilleuse de consciences, "le lieu et le moyen d'un travail inachevable de la langue et sur soi, d'une "transmutation" alchimique visant à agrandir le champ de la perception et de la capacité intérieure". Dans ce volume, Catherine Dubuis restitue la correspondance de ces deux grands esprits poétiques de Suisse romande. Rafraîchissant. Inspirant.

09/2023

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Religion

De mémoire et d'amour. Marcel Arnaud 1911-1945

Marcel Arnaud est mort en déportation à Bergen-Belsen. 55 ans après, Marthe a voulu exprimer l'amour qui a rempli sa vie. Son chant de grâces dit l'étrange force de ce disciple de saint Benoît et du pauvre d'Assise. Les témoins évoquent le militant du christianisme social, le frère d'engagement, le déporté, l'ami. Ils nous parlent d'un "saint", d'une figure parmi les plus pures de la Résistance dans les Hautes-Alpes.

11/2020

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Critique littéraire

Paulhan citoyen. Conseiller municipal de Châtenay-Malabry 1935-1941

Au temps du Front populaire, Jean Paulhan, conseiller municipal d'une bourgade de banlieue, élu sur la liste du petit-fils de Karl Marx, Jean Longuet, député-maire S. F. I. O. de Châtenay-Malabry, qui l'eût cru ? Et pourtant, cette éminence grise des lettres françaises, qui vit dans l'empyrée du monde du langage et des idées, qui dit n'entendre rien à la politique, qui semble n'avoir été candidat que parce qu'on est venu le chercher et qu'il n'a pas su refuser, ce Huron, qui se donne des airs de dilettante, va prendre son rôle très au sérieux et vivre une expérience singulière. Créateur du "Cercle Voltaire" , il organise des "causeries" avec, entre autres intervenants : Marc Bernard, Brice Parain, Ramon Fernandez, Julien Benda, André Chamson, Piertre Béarn... ainsi que des personnalités locales : il participe à sa manière au grand élan vers la culture qui caractérise le Front populaire. L'observateur détaché et sceptique se métamorphose en acteur de ce qu'on a pu appeler "la belle illusion" . Mais pas seulement de "la belle illusion" . Son engagement, s'il est parfois paradoxal, n'en est pas moins net : contre le fascisme, pour l'aide aux républicains espagnols... Paulhan citoyen nous révèle un aspect trop souvent laissé dans l'ombre de la vie, de la pensée et de l'action de Jean Paulhan.

11/2006

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Musique, danse

Le chant de la dissolution. Tragédies lyriques (1945-1985)

La tragédie, dans son sens étymologique, représente un conflit : celui de la mythologie et de l'histoire, du divin et de l'humain, de la transcendance et de l'immanence, dont elle exprime la division, la séparation, l'essentiel discord. Dans un monde sans dieux tutélaires, les hommes portent leurs ombres comme ils portent leur feu — jusqu'à la catastrophe, la mort, la blessure ouverte ou l'enfermement. Cinq oeuvres majeures (Maderna, Nono, Barraqué, Feldman et Zimmermann) de la seconde moitié du XXe siècle abritent cette tonalité affective, tragique, dans leurs espaces sonores spécifiques. Ce sont des chemins, dont l'expérience seule est dépositaire d'une beauté et d'une fragilité troublantes. Abandonnés à l'écoute, ils livrent leurs strates, poétiques, musicales, littéraires ou philosophiques, mais aussi leurs inachèvements, leurs accumulations ou leurs patientes mutations. Composées après la guerre, les camps, les désagrégations politique et identitaire, ces oeuvres chantent l'abîme de la dissolution.

09/2018

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Histoire internationale

Les sociétés, la guerre, la paix. 1911-1946

Ce guide bibliographique raisonné se propose d'aider les candidats aux concours à cerner les principaux aspects d'une question qui englobe les trente-cinq années du 20e siècle pendant lesquelles la guerre a été l'horizon essentiel des sociétés développées. Après avoir défini les grandes lignes d'une réflexion sur cet " âge des catastrophes " selon l'expression d'Eric Hobsbawm, il propose un découpage chronologique - la Grande Guerre, les années 1920 et 1930, la Deuxième Guerre mondiale - et, à l'intérieur de ces grandes périodes, une approche thématique des rapports qu'entretiennent les sociétés européennes, nord-américaine et japonaise avec la guerre. Sans négliger les grandes lignes d'une histoire événementielle, il met en évidence les problématiques récentes de la recherche historique sur la culture de guerre et la violence qui, née pour partie de la Grande Guerre, atteint aussi à des degrés divers la vie politique des belligérants européens dans l'entre-deux-guerres, pour culminer dans la guerre totale et le génocide des juifs d'Europe lors du second conflit mondial. Résultant d'un choix parmi une abondante bibliographie, ce guide ne peut à l'évidence prétendre à l'exhaustivité.

10/2003

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Balkans

Enver Hoxha. Albanie, les années rouges (1944-1991)

Enver Hoxha, qui a dirigé l'Albanie marxiste-léniniste de 1944 à sa mort en 1985, échappe à toutes les classifications. Dans ce petit pays des Balkans à l'histoire tourmentée, il a théorisé et mis en oeuvre un totalitarisme qui n'a aucun équivalent dans le monde, où l'absurde côtoyait les pires exactions. Rares sont les historiens à s'être intéressés à la personne et à la déraison de ce tyran atypique. Dans cet essai biographique, Bertrand Le Gendre renouvelle le regard porté sur lui en retraçant pas à pas son itinéraire, sa vision du monde et sa pathologie. Le "camarade Enver" se méfiait de tout et de tous. Il a rompu successivement avec la Yougoslavie du maréchal Tito, avec l'URSS poststalinienne puis avec la Chine de Mao Zedong. Barricadé derrière des frontières hermétiquement closes, il ne s'estimait en sécurité que seul au monde, reclus dans un pays exsangue, fermé à toute modernité. Ce livre s'emploie aussi à expliquer le soutien dont Hoxha a bénéficié en France de la part de militants maoïstes, de personnalités hors partis et de "touristes politiques" , étudiants pour la plupart, en quête durant leurs vacances d'été d'un modèle de société idéale. En 1991, lorsque l'Albanie en a fini avec le communisme que ces derniers encensaient, elle a sombré dans le chaos. Sa liberté était à ce prix.

02/2024

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Allemagne

Histoire de l'Allemagne contemporaine depuis 1945 (inédit). De 1945 à nos jours. De 1945 à nos jours

Histoire de l'Allemagne contemporaine Occupée, puis divisée par la guerre froide en deux Républiques opposées et néanmoins liées, l'Allemagne témoigne par son histoire récente d'une incroyable succession de changements, mais aussi de lancinantes permanences, comme l'atteste son rapport au passé, vis-à-vis du nazisme ou, depuis la réunification, de la RDA. Bien au-delà d'une simple histoire politique, le présent ouvrage propose une lecture "totale" de l'histoire de l'Allemagne après 1945, analysant en profondeur les évolutions économiques, sociales et culturelles, remettant sans cesse en perspective - à la fois panallemande et internationale - les changements intérieurs ou extérieurs. Ce livre inédit propose au lecteur une plongée dans l'histoire d'un pays proche, pourtant encore mal connu, alors que son poids politique et économique en a fait depuis longtemps un acteur central pour la France et l'Europe. Loïc Batel Ancien élève de l'ENS et de l'ENA, agrégé et Docteur en histoire allemande, il a enseigné à l'université de Caen. Haut fonctionnaire, il est actuellement détaché à l'ACPR.

10/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Savants sous l'Occupation. Enquête sur la vie scientifique entre 1940 et 1944

Les scientifiques ne sont pas restés à l'écart de la quasi-guerre civile qui a déchiré la France entre 1940 et 1944. La France libre voulait leur prestige, Vichy leur savoir, les nazis leur soutien. Comment les chercheurs français ont-ils répondu à ces sollicitations multiples ? Articulé autour de 12 récits, ce livre entraîne le lecteur dans l'univers de la recherche française entre 1940 et 1944. Douze récits centrés chacun sur un chercheur, du prix Nobel au thésard aujourd'hui oublié, qui abordent de façon vivante les traits saillants de la vie scientifique sous l'Occupation : la restructuration du système de recherche pas Vichy ; la mobilisation des laboratoires pour répondre aux difficultés de ravitaillement et aux pénuries ; l'incontournable antisémitisme d'Etat qui ne parvient cependant pas à éliminer les juifs de la vie scientifique ; les engagements dans le camp de la Résistance comme de la Collaboration ; et enfin la très superficielle épuration, qui voit la communauté scientifique passer l'éponge sur les errements de ses membres les plus compromis. Nourri d'archives souvent inédites, ce livre met en lumière des aspects méconnus et refoulés de l'histoire de la science française. Qui ne s'étonnera d'apprendre que le physicien Frédéric Joliot-Curie, figure emblématique de la Résistance, a travaillé durant toute la guerre avec des chercheurs allemands ; que l'INSERM, comme bien d'autres institutions scientifiques actuelles, a été fondé par Vichy ; ou encore que le mathématicien Gaston Julia, élu président de l'Académie des Sciences en 1950, avait été suspendu cinq ans auparavant en raison de ses sympathies nazies ! Un tableau contrasté de la vie scientifique sous l'Occupation en émerge, avec du noir, du blanc, et toute une gamme de gris. Avec ses moments de doute, de bravoure et de lâcheté. Sans manichéisme, quitte à écorner certains mythes. Les chercheurs étaient jusqu'à présent restés à l'écart du mouvement de retour critique sus les années noires de Vichy. Il était temps de combler cette lacune.

01/2004

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Histoire de France

Ilona, ma mère et moi. Une famille juive sous l'Occupation. 1940-1944

Enfant pendant la Deuxième Guerre mondiale, Françoise Basch a vécu l'exode, l'absence de son père, une vie de lycéenne à Lyon où s'étaient réfugiés ses grands-parents, et les rencontres trop brèves avec sa mère, médecin, obligée de s'installer plus au sud... A partir de correspondances familiales, un livre en hommage à sa mère, Marianne, qui assura leur survie à tous, et à sa grand-mère, Ilona, "héroïnes ordinaires" qui surent déployer des ressources d'ingéniosité, de courage et d'ironie face au rétrécissement de leurs horizons.

12/2011

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Histoire internationale

L'URSS contre ses traîtres. L'Epuration soviétique (1941-1955)

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les pays libérés de la domination nazie entreprennent une reconstruction matérielle, mais aussi une refondation politique dont l'un des principaux instruments est l'Epuration des collaborateurs de l'ennemi. L'Union soviétique, qui a subi une occupation parmi les plus sanglantes d'Europe, procède à cette répression politique plus précocement qu'ailleurs, dès les premières libérations de territoires en décembre 1941. L'issue du conflit restant incertaine, l'Epuration a d'abord pour finalité de mobiliser la société, sécuriser les zones reconquises et restaurer l'autorité du Kremlin. Elle se distingue aussi de ses équivalents européens par le poids de représentations et pratiques récentes de répression politique, par le caractère massif de celles-ci. Néanmoins, les enjeux internationaux influent dès 1943 sur le châtiment des traîtres soviétiques. Par ailleurs, la forte dimension symbolique qui caractérise les Epurations des autres pays se retrouve aussi en URSS. L'exécution des bourreaux les plus sanguinaires est publique et souvent médiatisée. Les familles des «traîtres à la Patrie» sont exilées dans les confins du pays, de même que les femmes coupables de relations intimes avec l'ennemi. L'auteur explore les multiples strates et objectifs - parfois contradictoires - de l'Epuration soviétique à travers un jeu d'échelles qui permet d'en saisir, du niveau du village à celui de l'empire soviétique, les logiques politiques mais aussi les dimensions sociales et symboliques.

05/2015

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Histoire de la philosophie

La vision grecque de la vie

Adriano Tilgher (1887-1941) fut l'une des figures emblématiques de la vie culturelle et politique italienne entre 1910 et 1940. Esprit inquiet, il fut parmi les signataires du "Manifeste des intellectuels antifascistes" de Benedetto Croce en 1925, et parmi les premiers à reconnaître le génie de Pirandello. Parmi ses oeuvres : Filosofi antichi (1919) ; La crisi mondiale e Saggi di socialismo e marxismo (1921) ; Studi sul Teatro contemporaneo (1923). En français : La Philosophie de Leopardi (2016).

07/2022

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Littérature française

Souvenirs d'enfance en Provence

Mes souvenirs d'enfance de 1941 à 1951 et surtout mes souvenirs à la ferme de mes grands parents de fin 1949 à 1951. Une description sommaire de la vie en Provence dans ces années d'après guerre.

04/2019

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Histoire littéraire

La Main à plume (1940-1944). Le Communisme des esprits surréalistes à l'épreuve de l'Occupation

La Main à plume est le groupe surréaliste qui prend la relève pendant l'Occupation, alors que Breton et la plupart des surréalistes historiques ont pris le chemin de l'exil. De jeunes peintres, poètes et militants se regroupent sous ce nom rimbaldien et lancent une série de publications et d'activités collectives dans le Paris occupé. Ce groupe particulièrement politisé, qui comprenait beaucoup d'étrangers et de Juifs, réinvente l'aventure surréaliste dans un champ littéraire et artistique sous contrainte. Cet ouvrage vient réviser l'Histoire du surréalisme sous l'Occupation de Michel Fauré et apporte un éclairage nouveau sur l'intrication entre poésie et politique, qui engage le devenir des avant-gardes après 1945.

09/2023

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Histoire de France

Ecrire sous l'Occupation. Du non-consentement à la Résistance, France-Belgique-Pologne 1940-1945

Qu'est-ce qui pousse des hommes et des femmes à écrire pour dire leur "mal vivre" sur un sol occupé ? La première originalité de cet ouvrage est de répondre à cette question en élargissant le plus possible le champ d'investigation. Ont été pris en considération les différents types d'écrits - publics, intimes, clandestins, dans ou hors du champ littéraire - qui manifestèrent en France, entre 1940 et 1945, un refus de la résignation et de la passivité face à l'occupation et incarnèrent tout l'éventail des comportements allant "du non-consentement à la résistance". A cet objectif ambitieux correspond une approche interdisciplinaire inédite qui combine analyses littéraires et historiennes, ainsi qu'une dimension comparatiste : les cas belge et polonais ont permis de mesurer les effets des variations des conditions d'occupation et des contextes culturels nationaux. L'ouvrage s'organise autour de cinq axes : l'écriture intime, l'écriture clandestine (presse, tracts, chants des maquis), les formes littéraires (poésie, théâtre, roman), les modalités de l'engagement chez les écrivains, l'écriture face à la persécution et à la répression (journaux et correspondances de Juifs, graffitis de détenus, lettres de condamnés à mort). Que ces contributions traitent de genres, d'auteurs ou d'oeuvres, deux questions principales les parcourent. Quelles fonctions remplissent ces écrits : conceptualiser, agir, affirmer une identité ? Quelles mutations surviennent en période d'occupation, en fonction des différents régimes d'écriture : journalistique ou littéraire, testimonial ou fictionnel, à visée intime ou publique ?

09/2011

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Historique

Charles de Gaulle Intégrale : Tome 1, 1916-1921 : Le prisonnier ; Tome 2, 1939-1940 : L'homme qui a dit non ; Tome 3, 1944-1945 : L'heure de vérité ; Tome 4, 1958-1968. Joli mois de Mai

Avec Charles de Gaulle, le duo Jean-Yves le Naour et Claude Plumail s'éloigne des leçons d'histoire et offre une lecture différente de la vie du grand Charles. On y découvre un homme d'une exceptionnelle valeur, au sang-froid imperturbable. De ses multiples évasions lors de la Grande Guerre, alors qu'il est simple officier, aux coulisses de l'appel du 18 juin, des tractations pour placer la France dans le camp des vainqueurs et d'éviter de transformer la libération en une nouvelle occupation au marasme de 1968, découvrez les coulisses des grands événements qui ont émaillé la vie des "Celui qui a dit non".

04/2021

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Histoire de France

La Sorbonne en guerre (1940-1944) suivi de Journal de la Libération de Versailles

L'âge très avancé ou la mort des participants, l'âge déjà avancé des derniers témoins, ont conduit le public à s'intéresser de nouveau, ces derniers temps, à l'histoire de la France de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation. Les livres publiés sont le plus souvent écrits par des gens qui sont nés après la fin de cette guerre ; ils ont fait un travail d'historien qui interprète. Les souvenirs de Georges Mathieu sur la Sorbonne en guerre sont un document primaire. Écrits par un professeur à la faculté des lettres de Paris peu après, ce ne sont pas des mémoires tardifs. Ce témoignage oculaire, écrit avec vivacité, et souvent ironie, complète et peut rectifier le document officiel. Voyez l'application en Sorbonne du statut des juifs. L'attitude de Georges Mathieu est celle d'un patriote né au dix-neuvième siècle. Sans faire par la suite partie d'aucune organisation de résistance active, il manifeste, dès les débuts de l'Occupation, son opposition aux mesures vichystes. Dans les moments de découragement, il se souvient de la mort d'un élève dans les combats de 1940 et se dit : "Un helléniste ne se rend pas".

12/2011

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Histoire de France

My dog lala. Suivi de Le Ghetto de Lodz-Litzmannstadt de 1940 à 1944

À partir de ses souvenirs et avec l'innocence reconstituée de son regard d'enfance, Roman R Kent, nous raconte comment une famille juive bascule d'une vie tranquille à Lodz, en Pologne, dans un monde où elle perd tout ce qu'elle possède après l'occupation allemande pour se retrouver enfermée dans le ghetto. Accompagné par une jeune chienne élevée en symbole de l'humanité vacillante, l'auteur nous conduit au seuil de la Shoah. Ce bref récit d'un survivant est accompagné d'une étude historique de Gustavo Corni sur le ghetto de Lodz, le lecteur découvre ainsi les deux versants de la catastrophe en train de s'accomplir.

02/2012