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Gisèle Berkman

Extraits

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Littérature érotique et sentim

La demeure des lémures

Une petite bonne est engagée dans la maison du maître... Une petite bonne est engagée dans la maison du maître, où règnent le silence et le mystère. Si elle se donne du mal pour se montrer irréprochable, elle ne peut oublier cet homme austère, croisé ici et là, dont le charme et le charisme lointains la troublent jusque dans ses rêves. Encore naïve des choses du sexe mais avide de découvertes, elle entreprend alors de le séduire. Sa fougue et son impudeur ont bientôt raison de l'apparente impassibilité du maître, qui prend sur lui d'éduquer la petite bonne – bientôt plus si naïve, et plus du tout innocente. Dans la moiteur de l'été, tandis que les amants se rejoignent chaque nuit et que la volupté de leurs ébats trouble la somnolence de la demeure ancestrale, un complot se trame dans l'ombre... Léo Barthe construit ici un monde de sensualité et de transgression, dans lequel le lecteur se retrouve enfermé jusqu'au dénouement, évidemment sulfureux. Un livre ciselé, un conte oscillant entre érotique et fantastique, qui comblera jusqu'aux plus exigeants des lecteurs.

03/2019

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Littérature érotique et sentim

Le choc de l'indifférence

« Soudain, elle l’aperçut. Au croisement de deux rues, débouchant à vélo sur sa droite, à moins de dix mètres… Il n’y avait aucun doute, c’était lui. Elle ressentit un choc. Non pas ce choc électrique qui traverse le corps de part en part, cette émotion qui fait chanceler le pas, cette stupeur qui fige les traits, mais un choc d’une autre nature, le dernier auquel elle se fût attendue : le choc de l’indifférence. Ce visage insipide et sans expression était-il celui de l’homme dont la perte avait suscité tant de douleur, de questions vaines, de mal-être ? Cette silhouette entraperçue était-elle celle de l’homme qu’elle redoutait de croiser ? » Comment naît et s’évanouit une passion amoureuse ? Et à quel prix de dignité et de dénégation de soi maintenir une relation destructrice ? Peut-elle aider une femme à fuir une vie conjugale dont elle ne maîtrise plus le cours ? Par sa construction rigoureuse, son style ciselé et parfois cru, ce court récit projette le lecteur au coeur de l’analyse des émotions de la narratrice, balayées au peigne fin et sans concession.

10/2010

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Théâtre

L'acteur. Un aparté

Cette pièce de théâtre est très contemporaine. Elle met en scène un acteur, un homme, dans un décor minimaliste avec une table et une chaise. Dans ce court monologue, l'acteur parle et parle dans un flux incessant qui va de l'ironie à l'autocritique, de la colère à la douceur, de la malice à la bonté. L'acteur sera toujours acteur, au moment de la fuite des illusions comme de la levée des masques. Il rit, pleure et cabotine en s'interrogeant sur l'échec ou la réussite de sa vie. Proche de l'esprit de Beckett, cette courte pièce est un hommage au non-sens, à la métaphysique et aux questions du quotidien. Le texte d'Hélène Révay, qui est poète et auteur de nouvelles, est ciselé, fin, économe de mots. C'est à la fois "théâtral" et poétique d'une grande force d'évocation car tout nous ramène aux interrogations de la condition humaine dans ses faiblesses et sa force. Cette pièce de théâtre tragi-comique, aux accents burlesques peut convenir à tous les publics, adultes et adolescents à pa

10/2021

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BD tout public

Au coeur des ténèbres. Librement adapté du roman de Joseph Conrad

"J’irai là" rêve le jeune Charles Marlow en pointant son doigt vers l’Afrique, loin de se douter qu’il s’y rendrait à l’âge de vingt ans. Missionné par une compagnie de commerce colonial pour retrouver un certain Kurtz, Marlow s’embarque, plein d’illusions, dans ce voyage au Congo : une descente aux enfers... Construit tel un miroir en trois grandes parties, Angleterre/Belgique (l’homme soit disant civilisé) ; Afrique (l’homme primitif ) ; Belgique/Angleterre (l’homme tel qu’il est, un mélange des deux), ce récit est, tout à la fois, une immersion dans l’horreur de la colonisation et une plongée dans l’âme humaine. Comme pour mieux le retranscrire, le dessin évolue : un style ciselé, élégant, lumineux laisse place à un trait déformé, plus rugueux, noir... Le coeur des ténèbres et le coeur de ce roman tiennent là : une traversée de notre propre condition humaine. Nous avons tous en nous le "J’irai là" de Marlow, un rêve à poursuivre comme un risque à courir. C’est la question du livre, la question posée aux lecteurs : irez-vous là, dans ce rêve africain, qui à tout moment, menace de devenir cauchemar ?

03/2014

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Littérature étrangère

A tout moment la vie

Pour Tom, il y aura désormais un avant et un après. Dans la fracture du temps, dans les profondeurs d'un hôpital de Stockholm, un corps dévasté, comme un autre lui-même, est arraché à tous ses liens terrestres. Mais au-delà des moindres signes cliniques émerge encore, par moments, la conscience d'une femme aimée, Karin, qu'il faut délivrer d'urgence de l'enfant qu'elle porte. Sa famille, ses amis veillent dans l'ombre, séparés d'elle, mis à nu devant la finalité obscure des jours. Dans l'après, malgré les douleurs de la perte, les tourments, et les complications de la vie civile, Tom se consacre à la petite Livia et revit par la pensée ses années auprès de Karin, s'évertuant à ranimer partout la jeune femme. A mille lieues du pathos et des poncifs sentimentaux, Tom Malmquist a ciselé un texte fort et vrai. Grâce à ses observations justes et fines, il évoque toute la gamme des nuances et des sensations qui restituent l'être aimé dans la mémoire et même dans la chair des jours. Voici un livre sur l'énigme indéchiffrable de l'existence.

08/2016

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Science-fiction

Les mères noires

" Dans la chambre noire où sa prose se cisèle, pittoresque et inadmissible, Pascal Françaix a concocté un conte méchant où tout gicle, les phrases comme le sang, les viscères comme les épithètes. C'est Poil de Carotte au royaume de Tarentino, Freud chez Sade et l'enfer de Dante dans la cour de récré du Petit Nicolas. Mais derrière les aventures d'une mère inoubliable et de son fils supplicié se cache surtout, magistrale et profondément vivante, une réflexion sur le langage et l'écrit, la communication et la littérature. Cet univers miniature et quasiment concentrationnaire, où toutes les lois de la morale et de la physique sont chamboulées, abolies, reflète par ses outrances et ses hystéries le monde en guerre qui est le nôtre. Guerre contre le mot, guerre contre l'amour, guerre contre la vie : autant de crimes impardonnables aux yeux de l'arbitraire, dont l'implacable logique, entre Vian et Kafka, Vuillemin et Reiser, Tod Browning et Walt Disney, reste le véritable sujet des Mères Noires. Il faut se plonger dans ce bain bouillant de sang d'encre, plumes levées, pour saluer l'exploit. " Yann Moix

02/1998

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Beaux arts

Catalogue de faïences, porcelaines, objets de vitrine, sculptures, bronzes d'art et d'ameublement

Catalogue des faïences anciennes (Aprey, Delft, Lille, Marseille, Moustiers, Nevers, Rouen, Saint-Amand, Strasbourg, etc.), porcelaines anciennes, objets de vitrine, sculptures en marbre et en ivoire bronzes d'art et d'ameublement importante pendule en bronze ciselé et doré d'époque Louis XVI... , meubles anciens et de style... , bandeaux en ancienne tapisserie des Gobelins, tapis d'Aubusson... [Vente : 25 février 1913] / [experts] G. Duchesne et R. Duplan Date de l'édition originale : 1913 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Ethnologie

Le pouvoir sur scènes

A la question que se posent les hommes depuis qu'ils vivent en sociétés - qu'est-ce que le pouvoir ? -, George Balandier apporte une réponse décapante : le pouvoir, c'est la forme suprême du jeu dramatique, une théâtrocratie universelle. Dans ce livre ciselé par un style incisif, Georges Balandier explore les scènes sur lesquelles s'agitent puissants, souverains du passé ou hommes politiques. L'anthropologue se livre à un fascinant va-et-vient entre les sociétés de la tradition qu'il a longtemps étudiées et nos sociétés surmodernes à l'intelligence desquelles il se consacre depuis ces dernières années. Il dresse d'abord un constat soit amusé, soit ironique ; partout, les ressorts du pouvoir se révèlent identiques, les dirigeants recourent sans cesse aux mythes, aux symboles, au cérémonial et aux rites. Mais tout a embarqué. Le dernier chapitre constitue un véritable cinquième acte où se nouent et se dénouent les plus récentes intrigues de la trinité médiatique actuelle - information, communication, technique. Georges Balandier lance alors un sévère cri d'alarme : "Le mal démocratique, aujourd'hui, c'est anesthésie cathodique de la vie politique." Qui pourra et voudra encore l'entendre ?

09/1992

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Bretagne

La ferveur

En Bretagne, une orpheline en quête de justice 1911, à Londres. Martin Liberty, jeune journaliste, travaille pour le tout-puissant magnat de la presse, Edouard Linsey. Lors d'un voyage à Paris, Martin, consterné, a la preuve que les rumeurs déplorables circulant à propos de son patron ne sont pas usurpées : vénal, sans scrupules, Linsey, tenant de "l'ordre moral" , a eu, d'une aristocrate bretonne, une fille prénommée Louise qu'il a abandonnée à la naissance. Martin parvient jusqu'à Louise. Celle-ci a été placée encore enfant comme domestique chez des châtelains près de Morlaix. Lorsque Martin lui révèle ses origines, la jeune femme n'a plus qu'un but : retrouver la trace de sa mère. Mais sa quête contrarie de puissants intérêts, et pas seulement ceux de Linsey, qui a fait suivre Martin et qui, pour étouffer le scandale, est prêt à toutes les extrémités... Auteur d'une oeuvre importante composée d'ouvrages historiques et de fictions, Eric Le Nabour cisèle, dans l'ambiance fébrile de la Belle Epoque finissante, une intrigue palpitante où se mêlent destins brisés, trahisons, conspirations et les sacrifices qu'exige le triomphe du bon droit et de la vérité.

04/2024

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Littérature française

Les Caractères

"Les Caractères" est une oeuvre majeure de la littérature française, écrite par Jean de La Bruyère, un écrivain et moraliste du XVIIe siècle. Publié en 1688, ce recueil de maximes et de portraits moraux est une oeuvre emblématique de la littérature classique. Dans "Les Caractères, " Jean de La Bruyère dresse des portraits satiriques des personnages de son époque, mettant en lumière leurs traits de caractère, leurs habitudes et leurs travers. Chaque maxime ou portrait est une réflexion sur la nature humaine, la société et les moeurs de la période de Louis XIV. La Bruyère est reconnu pour sa finesse d'observation et son style d'écriture ciselé. "Les Caractères" offre une critique sociale subtile et une analyse profonde des comportements humains de l'époque. L'oeuvre est une précieuse source d'inspiration pour ceux qui s'intéressent à la psychologie sociale et à l'étude des caractères. Si vous appréciez la littérature classique, la satire sociale et la réflexion sur la nature humaine, "Les Caractères" de Jean de La Bruyère est une lecture incontournable qui continue à être étudiée et appréciée par les amateurs de littérature du monde entier.

03/2024

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Critique littéraire

Le temps du coeur. Correspondance (1948-1967)

Les deux êtres qui se rencontrent dans la Vienne de 1948 encore occupée par les troupes alliées, sont issus de cultures et d’horizons différents, voire opposés : Ingeborg Bachmann est la fille d’un instituteur, protestant, ayant adhéré au parti nazi autrichien avant même l’accession de Hitler à la chancellerie du Reich (1932) ; Paul Celan, né dans une famille juive de langue allemande de Czernowitz, au nord de la Roumanie, a perdu ses deux parents dans un camp allemand et a connu l’internement en camp de travail roumain pendant deux ans. Cette différence, le désir et la volonté de renouer sans cesse le dialogue par delà les malentendus et les conflits déterminent leur relation et la correspondance qu’ils échangent du premier jour, en mai 1948, où Paul Celan fait cadeau d’un poème à Ingeborg Bachmann jusqu’à la dernière lettre adressée en 1967. L’écriture est au centre de la vie de chacun des correspondants, dont les noms apparaissent dans les comptes rendus critiques, dès le début des années 1950, souvent au sein d’une même phrase, comme étant ceux des représentants les plus importants de la poésie lyrique allemande de l’après-guerre. Mais écrire n’est pas chose simple, ni pour l’un ni pour l’autre et écrire des lettres n’est pas moins difficile. L’imperfection du dire, la lutte avec les mots, la révolte contre le mutisme, occupent une place centrale dans cet échange épistolaire. Correspondance augmentée des lettres échangées par Paul Celan et Max Frisch ainsi que par Ingeborg Bachmann et Gisèle Celan-Lestrange. Édition de Bertrand Badiou, Hans Höller, Andrea Stoll et Barbara Wiedemann.

10/2011

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Romans historiques

Les murmures du grand chêne

Après la Révolution de 1789, le château de Crémille a été vendu à la famille de Remigioux qui souhaite prendre à son service Mariette, fille de Martin et Louise, anciens serviteurs du domaine, ainsi que Jacques, nouvellement son mari. La petite Gisèle, seule rescapée de la Terreur et fille des anciens maîtres, vit chez ces gens qui l'ont recueillie en secret après la disparition tragique de toute sa famille. Le fils cadet de la famille de Remigioux, Adrien, se lie d'amitié avec elle. Ses parents adoptifs, aidés de leurs amis, oeuvreront avec prudence pour qu'elle puisse retrouver un jour son rang et son château. Mais au travers de cette aventure, le vent fera frémir les branches du grand chêne au fond du parc, l'arbre sous lequel se trouvent les sépultures de la famille de Crémille. Des murmures signaleront la présence d'Elisabeth, la mère défunte de la fillette... En Touraine, les guerres de Vendée et les rébellions sont encore présentes dans la vie que traversent ces gens. L'évocation des noyades de Nantes, des destructions des édifices religieux, des batailles sanglantes, conduit à espérer la paix. Les traités ne sont pas respectés par le Directoire. Le peuple se sent trahi sous ce gouvernement encore trop abusif. Un jeune général commence à faire parler de lui en traversant les frontières françaises, Bonaparte... De nouveau, Jean-Jacques Garcès nous emporte au coeur de l'Histoire de France en compagnie de personnages toujours plus attachants. Cet ouvrage, historique dans sa description de l'époque, est aussi profondément spirituel, et l'amour en reste l'ardent fil conducteur...

08/2020

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BD tout public

I'm Every Woman

C'est d'épouses, fiancées et copines dont il est question dans ce livre... Madame Elvis Presley, Madame Joseph Staline, Madame Jackson Pollock et plein d'autres. Réunies par un seul et même destin : être les victimes d'hommes incapables de se comporter de façon normale et raisonnable avec leur partenaire. Qui étaient vraiment ces femmes et comment leur désir de vivre un amour romantique a pu pourrir à un tel point toute leur existence ? Page après page, Liv Strömquist lance ses flèches empoisonnées contre l'ordre patriarcal. Elle en explore dans les moindres recoins les dispositifs de domination sans oublier de donner au passage, toujours avec l'humour cinglant et la légèreté qui sont les siennes, des réponses à des questions telles : Qui étaient les pires boyfriends de l'Histoire ? Pourquoi Ingmar Bergman a cru bon féconder toutes les femmes qu'en Suède avaient des ambitions artistiques ? Pourquoi l'archange Gabriel a appelé les femmes des "putains" ? Pourquoi tous les enfants sont-ils des conservateurs bien de droite ? Et pourquoi les hommes qui plus défendent les valeurs de la famille nucléaire (à l'instar d'un certain Pape), ne vivent jamais dans des familles nucléaires ? En s'appuyant sur des références qui vont de la sitcom "Friends" à la biographie de Staline de Simon Sebag Montefiore, Liv Strömquist poursuit avec intelligence et finesse sa critique sans concessions des valeurs masculines qui dominent la société contemporaine.

04/2018

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Littérature française

Et voraces ils couraient dans la nuit

Au sein de la société PETRA règne une ambiance délétère : les employés sont haineux et dépressifs, tout le monde se tire dans les pattes, le réseau Intranet de la boîte est truffé de hoax, des canulars hostiles qui déstabilisent tout le personnel. PETRA est une société spécialisée dans la prise en charge des dépendances les plus diverses : drogue, alcool, jeu, sexe, travail... La présidente Cécile Andersen, business woman légendaire, avoue elle-même être dépassée. Un audit est commandé. Entouré de ses collègues, Jacques Bergman est lâché tel un pitbull pour passer au crible le fonctionnement de PETRA. Il travaille pour la société DARWIN, une des filiales de l'Explorateur Club, qui réalise, à la demande, des audits d'entreprises. L'enquête ne fait que commencer... Et voraces ils couraient dans la nuit est une satire féroce et pleine d'humour sur le fonctionnement de nos sociétés modernes. Jean-Pierre Ostende saisit à bras-le-corps des thèmes actuels : l'addiction au sens large du terme, l'utilisation dévoyée des nouvelles technologies, la souffrance au travail et la question sous-jacente de l'identité dans le cadre professionnel, les techniques managériales de gestion des individus. Il nous projette dans un jeu de massacre duquel personne ne sort indemne. Sous ses airs méchamment drolatiques, il dresse un constat sans fard de la folie qui nous environne. L'auteur affirme ne décrire que la réalité et, comme souvent, l'excès n'est pas là où l'on croit...

02/2011

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Cinéma

Chroniques cinématographiques

Bernard de Fallois a tenu chaque semaine de 1959 à 1962, sous le pseudonyme de René Cortade la chronique cinématographique de l'hebdomadaire Arts, dirigépar Jacques Laurent, puis celle du Nouveau Candide. D'autres collaborations avaient auparavant précédé cette activité. Environ 150 films sont ici présentés, analysés et jugés dans leurs principales composantes ? : scénarios, distribution, dialogues, musique - exercice hebdomadaire périlleux puisqu'il s'agissait d'aller vite à l'essentiel, de séduire le grand public et de contenter les doctes ; exercice redoutable, Bernard de Fallois ayant été précédé dans ce magistère par François Truffaut. Il a suffi de rassembler ces chroniques aujourd'hui pour composer tout naturellement un panorama du 7eArt en son Age d'or, c'est-à-dire en un temps où il était dominé par les maîtres qui demeurent nos classiques ? : d'Hitchcock à Fellini, de Bunuel à Bergman, de René Clair à Jacques Tati - pour s'en tenir à quelques noms. On voit poindre également les étoiles montantes ? ; on suit les courants et les modes. Très vite les chroniques de Bernard de Fallois s'imposèrent par leur vivacité et leur élégance, par leur densité aussi, lorsque la matière s'y prêtait. Une égale allégresse dans le dithyrambe et dans l'éreintement conserve à ces textes les couleurs de la vie. On y retrouve les paysages, les saisons et les rêves d'un temps où l'industrie de l'image n'avait pas encore dévoré le cinéma d'auteur.

11/2019

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Théâtre - Pièces

Solitaire

La dernière période d'activité de Lars Norén est un tournant radical vers une écriture qui creuse les relations humaines jusqu'à l'os, évoquant les adieux et les souvenirs. Dans une déréliction du temps et de l'espace, les personnages de ses dernières pièces sont les écrans de projection de la mémoire. Norén, dans la lignée d'Ibsen et de Bergman, fait surgir les fantômes parmi les vivants. Solitaire, dernier texte qui rappelle Les Aveugles de Maeterlinck, nous présente dix personnages sans noms qui cherchent la raison de leur présence ensemble, dans un lieu qu'ils ne connaissent pas. Plongés dans l'obscurité, presque invisibles les uns aux autres, ils évoquent ensemble leurs êtres chers, les personnes qu'ils attendent, remontant le fil de la vie - voulant malgré tout donner un sens à l'absurde. Dans Poussière, pièce créée à la Comédie-Française en 2018, onze vacanciers se retrouvent dans un hôtel de bord de mer. Chaque année, ils se côtoient sans apprendre à se connaître et passent ensemble une semaine ou deux, sans réel plaisir. Maintenant âgés, dans cet espace d'habitudes, le langage s'effondre en même temps que la vie ; le temps n'est plus linéaire, il devient mémoire. Que reste-t-il, quels sont les visages, les souvenirs, les émotions encore présents ? Loin du tumulte et de l'agitation passée, la vie trouve sa raison d'être et accoste avec une majestueuse sérénité, comme enfin parvenue dans l'au-delà.

04/2023

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Autisme

L'impossible normalité

Le rapport et les liens entre normalité et anormalité sont si complexes qu'ils ne cessent d'être un aller-retour entre normativité sociale et diversité du vivant. La normalité est un état apparemment banal. Mais si on se réfère à une anormalité pathologique, elle devient difficilement atteignable et se dérobe à une posture volontaire, quelque désirable qu'elle paraisse aux patients qui doivent masquer leur différence. Ainsi chez les personnes vivant avec un trouble du spectre de l'autisme, exemple ici privilégié. La difficulté, voire l'impossibilité, tient à la nécessité de maintenir de la diversité, alors même que la normalité d'un processus vivant est toujours une danse autour d'un point qu'on croit fixe. Comme la biodiversité, la normalité émane des ruses qui la produisent. A quoi s'ajoute que, sociale - ment, il convient d'éviter toute normalisation.

05/2023

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Revues

Le Monde Hors-série, décembre 2021 : Gustave Flaubert. Le romantique enragé

Gustave Flaubert. Le portrait : "Le gaillard fut épique, il avait de l'étoffe, du corps et du coffre, on pourrait tailler dans la masse et dans la matière", estime l'écrivain Marie-Hélène Lafon, évoquant l'homme et le tumultueux parcours de vie de ce colosse sentimental qui ne sut faire confiance qu'à sa mère, à quelques amis et à la langue : "Une vie entière "à la table", au travail du verbe, vissé à l'établi". L'oeuvre : Avec un rythme de cinq années d'écriture sur chaque grande oeuvre, Flaubert ne pouvait rivaliser avec ses prolifiques contemporains tels que Balzac et Zola. Mais ses 7 livres publiés constituent la partie émergée de l'iceberg si l'on prend en compte sa correspondance (plus de 4500 lettres) qui remplit autant de pages que son oeuvre éditée. On y voit vivre un homme de lettres, absolu, dont la souffrance et la jouissance, pour l'essentiel, tiennent à l'écriture. L'entretien : Pour la grande spécialiste Gisèle Séginger, le style, chez Flaubert, est central : porter une attention particulière au rythme et aux sonorités, transformer en art les sujets médiocres, créer une oeuvre exceptionnelle avec des lieux communs... Elle voit également en l'auteur un "homme siècle" grâce auquel, parce qu'il a su "se faire pupille", on peut accéder à la vie et l'histoire du XIXe siècle. Débats et hommages : Flaubert n'a cessé de jouer avec les genres littéraires en transgressant les normes admises. S'il trouva des soutiens indéfectibles parmi ses amis Théophile Gautier, George Sand ou encore Zola, et continua d'inspirer nombre d'auteurs du XXe siècle (Sartre, Sollers, Pamuk...), son oeuvre aura été jalonnée de malentendus et de vives critiques. Le procès intenté à Flaubert lors de la publication de Madame Bovary donnera le ton. Et aussi : chronologie, portfolio, lexique, références.

11/2021

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Actualité médiatique internati

Nous ne serions pas arrivées là si... en coédition avec Le Monde

Après avoir rassemblé ses plus grandes interviews dans Je ne serais pas arrivée là si, en 2018, Annick Cojean nous propose de poursuivre et d'aller à la rencontre de 34 autres femmes passionnantes et singulières. Leurs parcours tissent autant de chemins personnels qui se rejoignent en un véritable " nous " sororal, inspirant et engagé. Je ne serais pas arrivée là si, quelques mots anodins et une question vertigineuse. Qu'est-ce qui nous a faites, défaites, bouleversées et sculptées ? Quel hasard, rencontre, accident, lecture, don, peut-être quelle révolte, ont aiguillé nos vies ? Quelle joie nous a donné des ailes ? Ou peut-être quel drame ? Avons-nous poursuivi un rêve ? Nos parents nous ont-ils insufflé la volonté d'avancer ? Oui, comment se construit une vie ? A 34 femmes fascinantes, Annick Cojean a lancé ce petit bout de phrase, dans le cadre d'une interview pour Le Monde, et toutes ont accepté de la poursuivre. Elles se racontent avec une sincérité bouleversante, cherchent dans leur histoire quels ont pu être leurs principaux ressorts, et ce que la vie leur a appris. Toutes ont imposé leur voix dans un monde dont les règles sont forgées par les hommes, et toutes ont à coeur de partager cette expérience. Une inspiration pour toutes les femmes. Avec Isabelle Autissier, Yasmina Reza, Isabella Rossellini, Mona Ozouf, Laure Adler, Gisèle Halimi, Christine & the Queens, Céline Sciamma, Nancy Huston, Françoise Hardy, Caroline Fourest, Glora Steinem, Isabelle Carré, Barbara Hendricks, Clémentine Autain, Agnès Jaoui, Anne Sylvestre, Maryse Condé, Marjane Satrapi, Cécile de France, Elisabeth de Fontenay, Rossy de Palma, Melody Gardot, Simone Schwarz-Bart, Line Renaud, Clara Luciani, Leymah Gbowee, Karine Lacombe, Roxana Maracineanu, Djaïli Amadou Amal, Marlène Schiappa, Nina Bouraoui, Emma Thompson, Mona Eltahawy.

05/2022

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Ouvrages généraux

L’Est à l’Ouest . Trajectoires, expériences et modes d’expression des intellectuels, écrivains et artistes émigrés hors de RDA

Ce numéro s'intéresse aux écrivains et artistes est-allemands ayant quitté la RDA avant 1990, et aux conséquences de ce déplacement sur leur oeuvre et leur discours. Quatre exposés introductifs (Schmitz, Sapiro, Farges, Terrisse) fournissent d'importants outils d'analyse théorique. Cet ouvrage présente et analyse le cheminement d'écrivains et d'artistes plasticiens qui ont quitté la RDA et se concentre sur la période comprise entre le moment de leur passage à l'Ouest et la réunification de 1990. Les contributeurs de ce numéro ont exploré la réalité d'un " seuil " autre que celui, très étudié, de la chute du Mur, en se penchant sur les conséquences, moins connues, de cette Übersiedlung sur leur production artistique. Ils mettent en lumière la variété des réactions à ce qui constituait une rupture biographique, politique et esthétique forte, mais aussi la similitude des stratégies adoptées pour continuer à écrire, peindre et exister dans l'espace public occidental. Entre la césure franche et le choix de la continuité, cet ouvrage dessine les contours d'une adaptation protéiforme. Les études individuelles sont précédées de quatre articles généraux fournissant des outils pour appréhender le phénomène qui, conçu comme un exil littéraire et artistique interallemand, tend vers l'extraterritorialité (Walter Schmitz), appelle des comparaisons avec d'autres exils (Gisèle Sapiro, Patrick Farges), et interroge la translocation des bibliothèques (Bénédicte Terrisse). Si certains ont éprouvé un net sentiment d'exil (Fuchs, Rachowski) ou au contraire insisté sur la continuité (Kirsch, Brasch, Eckart, Lange-Müller), d'autres encore ont joué les médiateurs ou les trouble-fête (Kantorowicz, Johnson, Kunert, Loest, Maron). Les artistes plasticiens (Loewig, Kerbach, Herrmann, Grimmling, Dammbeck, Stelzmann), confrontés au monde de l'art occidental, élargissent pour finir l'horizon de cette étude.

03/2023

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Poésie

La nuit des terrasses & Caverne. Suivi de Cadavres

Préface de Gisèle Sapiro "J'ai commence ? a` fre ? quenter les bars, donc boire, tre`s tard dans ma vie. Pour une raison tre`s simple, il faut payer apre`s avoir consomme ? ... Aujourd'hui, de`s que j'arrive dans une ville, la premie`re chose qui me vient a` l'esprit, c'est d'aller faire la tourne ? e des bars. Tous les poe`mes du recueil La nuit des terrasses forment ensemble une seule plonge ? e a` travers ces espaces re ? els ou imaginaires, pour combiner non seulement ces instantane ? s, ces souvenirs disparates, mais aussi inviter l'autre a` sortir sa te^te de son verre, a` la convivialite ? . Le verbe "boire" ne se conjugue-t-il pas mieux ensemble ? La nuit des terrasses ce ? le`bre l'instant, la rencontre des corps et l'amitie ? ". Makenzy Orcel " Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime. Caverne est une descente dans mes cavernes, mes zones existentielles les plus reculées, une exploration de l'intime. J'ai vu tant de cadavres dans ma vie, autant que des vivants je crois. Et ceci, dès ma plus petite enfance dans ce quartier violent, à Martissant, où j'ai grandi avec ma mère. Des cadavres d'amis, d'inconnus, de femmes, d'hommes et d'enfants. Des gens que je n'ai pas eu le temps d'aimer, de connaître, avec qui je n'ai pas eu le temps de discuter. Ce poème est une manière de dire que je pense à eux, que je regrette qu'ils soient partis si tôt, avant d'avoir vécu, aimé. S'il faut coucher avec les morts avant de trouver un vers, la poésie sert à ça aussi : à donner vie aux morts. Comme Caverne, Cadavres est un poème intime, un retour sur les lieux de l'enfance, de l'intérieur. " Makenzy Orcel

11/2023

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Autres philosophes

Walter Benjamin au micro. Un philosophe sur les ondes (1927-1933)

De Walter Benjamin, nous connaissons le visage rond aux cheveux grisonnants et taillés en brosse, affublé de petites lunettes cerclées de métal, que nous donnent encore à voir les photographies de Gisèle Freund. Nous connaissons également son écriture "minuscule et pointue" que contiennent ses innombrables manuscrits et carnets de notes. Mais qu'en est-il de sa voix ? On ignore généralement que le philosophe allemand était aussi un homme de radio. Intervenu près d'une centaine de fois sur les ondes de Berlin et Francfort entre 1927 et 1933, il s'efforça de dépasser les formes journalistiques d'information et de divertissement et de repenser le matériau sonore diffusé sur les ondes. Se prenant au jeu de l'écriture, il s'employa sans relâche à concevoir des émissions remarquables, tant par leur diversité que par leur nombre, retravaillant ses manuscrits jusqu'au moment de leur mise en ondes. A travers ses chroniques littéraires, ses modèles radiophoniques ou ses émissions pour enfants et adolescents, le philosophe berlinois montre l'importance de tenir compte de l'auditeur, bouleversant totalement les programmes établis jusqu'alors. Plus encore, la radio incarnait aux yeux de Benjamin une utopie fondée sur une écoute émancipatrice où celui qui tend l'oreille peut, à tout moment, devenir quelqu'un qui donne à entendre. A sa manière, cet ouvrage de Philippe Baudouin tend à redécouvrir la voix du philosophe. L'ouvrage comprend deux annexes sonores : d'une part, deux extraits de la pièce radiophonique pour enfants " Chahut autour de Kasperl " diffusée à la radio de Cologne le 9 septembre 1932, seuls témoignages sonores du travail du philosophe connus à ce jour, et d'autre part une interview de Stéphane Hessel réalisée par Philippe Baudouin pour France Culture, dans laquelle ce premier affirme reconnaître la voix de Benjamin dans le personnage de Kasperl.

05/2022

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Science-fiction

Semences

La Zone est un refuge, à l'abri des drones et de toute technologie, où les gens ont adopté un autre mode de vie, plus sauvage et plus libre. Astra est une journaliste qui se bat pour sa passion et son intégrité professionnelle dans un univers où les fake news deviennent la norme. Lorsqu'elle se rend dans la Zone, elle découvre la liaison interdite entre la téméraire et empathique Lola qui s'est éprise de Race, un extraterrestre doué de sensibilité. Alors que les extraterrestres s'apprêtent à partir, le compte à rebours est lancé pour Astra et pour la planète. Car les extraterrestres sont dangereux... mais le sont-ils plus que les humains ? Alors que la Zone s'érode, alors que croît la panique de Race et Lola, Astra doit prendre une décision susceptible de changer la perspective du monde. Un récit ciselé à la fin surprenante dans un monde de science-fiction en décomposition, mais étrangement proche du nôtre. Au croisement du thriller technologique d'éco-fiction et de l'histoire d'amour : un groupe de rebelles qui fuit une société obsédée par la technologie, quelques extraterrestres venus récolter les dernières graines de l'humanité, le tout bouleversé par une liaison interdite...

02/2022

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Santé, diététique, beauté

La réception de l'acupuncture en France. Une biographie revisitée de George Soulié de Morant (1878-1955)

A partir de 1930, l'acupuncture commence à être pratiquée par les médecins français et des consultations sont créées dans des hôpitaux parisiens. George Soulié de Morant (1878-1955), sinologue et consul de France en Chine, est à l'origine de ce phénomène unique en Occident avant-guerre. En 1902, lors d'une épidémie de choléra, il est témoin de l'efficacité remarquable de l'acupuncture. Il s'y intéresse de très près, s'instruisant auprès de praticiens chinois. II devient lui-même "médecin chinois" et sa compétence médicale est reconnue par le vice-roi du Yunnan qui lui décerne une très haute distinction, le "globule de corail ciselé". A son retour en France, il transmet son savoir aux médecins et ses livres sont pour longtemps les publications de référence. En 1950, consécration ultime de sa carrière, il est désigné "candidat unique de la France" au prix Nobel de médecine. Mais ce récit "officiel" est porteur de bien des ambiguïtés. Et si la véritable histoire était tout autre ? Ce livre est ainsi une enquête sur les conditions de la réception de l'acupuncture en France. Pourquoi et comment l'acupuncture a-t-elle pu s'implanter en France en 1930 et en France seulement ?

11/2012

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Littérature française

Hors du charnier natal

Ayant décidé d'écrire la biographie romancée d'un anthropologue russe, un certain Nikolaï Mikloukho Maklaï (1846-1888); l'auteur retrace le parcours de cet aventurier qui s'exila volontairement en Nouvelle-Guinée et finit par faire l'objet d'un culte étrange. Mais ce qui aurait pu donner lieu à un " petit bijou ciselé" prend vite avec Claro une autre tournure. L'entreprise littéraire vacille sous les heurts d'une voix soudain plus personnelle. Chaque élément de la vie de Mikloukho-Maklaï se double alors d'un règlement de comptes. Dès qu'il commence à prendre chair, à s'animer, l'auteur brise le processus d'incarnation pour livrer au lecteur, rageusement ou froidement, un récit parallèle, aussi intime que sujet à caution. Biographie accidentée d'un misanthrope aux semelles de vent, Hors du charnier natal est à la fois un récit à double-fond et une confession rageuse. Entre l'auteur et son sujet, l'écriture s'avance, têtue et coriace, prête à donner autant de coups qu'elle en reçoit. S'engageant dans le récit comme si c'était une partie de roulette russe, Claro lâche le mort pour le vif et retourne sans vergogne l'autofiction contre elle-même.

01/2017

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Fantasy

Haut-Royaume Tome 5 : L'émissaire

TROIS PRINCES UN TRÔNE UNE GUERRE Après de longues années de conflit, la Guerre des Trois Princes continue de déchirer le Haut-Royaume. A la tête des armées royales, le prince Alan est cependant sur le point de triompher tandis que le prince Yrdel, héritier légitime, s'est replié sur ses terres et se prépare au pire. Yrdel charge alors Lorn, l'un de ses rares fidèles, d'une mission de la dernière chance : tout faire pour obtenir le secours de la puissante cité d'Arcante. Mais Lorn n'en a pas fini avec sa propre destinée, ni avec son passé qui le rattrape alors que, dans les Royaumes Infernaux, le Dragon de la Destruction prépare sa vengeance. Une nouvelle Guerre des Ténèbres s'annonce. Une épopée à mi-chemin entre Le Trône de fer et Le Comte de Monte-Cristo. " Pierre Pevel lorgne du côté du Trône de Fer de George R. R. Martin - intrigues de cour, personnages travaillés, complexité narrative, magie pas écrasante. [... ] Impossible de contenir son impatience. " L'Echo Magazine " C'est rythmé et ciselé, suffisamment mystérieux sans jamais devenir nébuleux, les personnages sont plus que crédibles et le monde imaginé par Pierre Pevel terriblement réaliste [... ]. Tous au Haut-Royaume ! " La Semaine de l'Ile-de-France

11/2022

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Littérature française

H. Journal de John W. ; Les ruelles sans étoiles ; La huitième lettre

"Qui est H. ? D'où vient-il ? Comment a-t-il surgi dans ma vie déjà bien entamée ? Ce qui ne m'avait jamais effleuré jusqu'alors commence à m'obséder". Ainsi débute le journal de John W. , embarqué avec l'énigmatique H. dans une expédition sur les traces de l'explorateur Sir John Lucas parti vers l'île de Pâques. Un périple tumultueux comme le seront les errements de Walter Croft, un médecin aliéniste de l'asile de Bedlam et de son étrange patient Jonas... Des bas-fonds de l'East End où rode l'ombre de Jack l'Eventreur aux confins de l'Atlantique et de la forêt amazonienne, Franck Bouysse propose ici un véritable voyage initiatique ciselé comme une intrigue policière. Paru initialement en trois volumes indépendants, H. est aussi un magnifique hommage aux univers de J. Verne, R. L. Stevenson, C. Doyle ou encore H. Melville. Par l'auteur de Né d'aucune femme : Un roman choral qui irradie d'une lumière noire. Pascale Frey, Elle. Beau et cruel, un hommage à tout ce que les mots sont capables d'exprimer. Gilles Heuré, Télérama. Une fresque saisissante et envoûtante, un tumulte d'émotions aux mille nuances de nuit. Sandra Benedetti, L'Express.

11/2020

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Littérature étrangère

Amaryllis ma muse

Quand on a dix-sept ans comme Milton, à Londres, en 1625 et qu'on vient de se faire renvoyer momentanément de l'université de Cambridge pour rébellion intellectuelle, tout ou presque semble subitement possible. Une rencontre, par exemple, au détour d'une ruelle, avec Amaryllis. Cette Ethiopienne, cette créature de rêve au nom de fleur, accueille le jeune homme tantôt dans une crapaudière tendue de peaux de bêtes, tantôt sur une gondole d'amour descendant la Tamise. Elle a connu la peste et l'errance en Italie. Lorsque Milton s'en retourne vers Cambridge et ses études, il ignore encore quelles seront les couleurs de son avenir, mais il se sait métamorphosé, engagé pour la vie. Qu'est-ce qu'une muse ? Un fantasme de poète ? Une extraterrestre ? Quelle est la véritable identité de la belle câpresse qui déniaise, initie, inspire le jeune Milton ? Dans ce roman aux proportions parfaites, qui est aussi un long poème en prose, Paul West explore hardiment les mystérieuses et scandaleuses affinités de la sauvagerie et du génie artistique. A la fois brut et ciselé, barbare et raffiné, le style de Paul West réaffirme à chaque phrase cette vision d'un monde non conformiste de création et de liberté où les extrêmes peuvent parfaitement se rejoindre.

01/1999

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Policiers

London Boulevard

Lorsque Mitch est libéré, après trois ans de cabane pour une bagarre dont il n'a gardé aucun souvenir, son pote Norton l'attend de pied ferme : appart, braquages, menus services... sa voie est toute racée.Mais Mitch veut changer, vivre à l'honnête. Alors il se dégotte un boulot d'homme à tout faire chez une star déchue du théâtre, la fantasque Lillian Palmer, qui rêve de revenir sur les planches.Un temps, il braque, brique et couche avec sa patronne. Jusqu'au jour où son passé resurgit avec violence, en s'en prenant à Briony, sa soeur adorée et un peu dérangée...Sans doute le meilleur livre de Ken Bruen, London Boulevard est un pastiche noir, ciselé, incisif et terriblement humain de Sunset Boulevard, le célèbre film de Billy Wilder avec Cecil B. De Mille, Gloria Swanson et de nombreuses stars du muet.Un terrain de choix pour Ken Bruen dont les personnages, toujours désespérés, se manipulent les uns les autres avec génie sur les planches de la vie...Né en 1951 à Galway, Ken Bruen est un des auteurs clefs du roman noir anglo-saxon. Cet admirateur des Américains Jean Thompson, Chester Himes et James Crumley a déjà publié chez Fayard, En effeuillant Baudelaire, Hackman Blues et Rilke au noir.

06/2008

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Actualité et médias

La République des apparatchiks

Le costume cintré et le verbe ciselé, ils se ressemblent presque tous. A mille lieues de la vraie vie, ils n'ont, pour la plupart, jamais posé un orteil dans une entreprise ou une administration. Contrairement à leurs aînés, ils n'ont pas fait leurs classes à l'ENA, mais auprès d'un chef de parti ou d'un député-maire. Des "apparatchiks" comme on dit, qui excellent dans les coups de billard à trois bandes et l'art du placement. A droite, François Fillon a ouvert la voie. Grandis dans les pouponnières du PS, Manuel Valls et Benoît Hamon ont développé la filière. Un système devenu industriel. De François de Rugy (En Marche !) à David Rachline (FN) en passant par Razzy Hammadi (PS) et Guillaume Peltier (LR), les professionnels de la profession squattent tous les bancs. Or certains d'entre eux multiplient les dérapages incontrôlés et précipitent la mort des partis traditionnels : salaires en or, emplois fictifs, business trouble... Qui sont-ils ? Quels coups vont-ils imaginer pour remonter ? Ont-ils assez d'idées pour cela ? Autant de questions auxquelles Jean-Baptiste Forray s'attaque dans cette enquête sans merci et sans précédent sur le nouveau visage de la classe politique.

05/2017