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Histoire de France

La Grande Guerre au petit écran. Les imaginaires télévisuels de la Première Guerre mondiale

La guerre de 14-18 correspond à un champ télévisuel tellement familier qu’on en arriverait presque à le qualifier de "marronnier" si l’aspect mémoriel ne demeurait pas aussi fort dans l’esprit du public. Pour autant, commémoration ne sous-entend pas forcément réitération. Au fil des décennies s’est constituée une mémoire télévisuelle fondée sur la modulation complexe de thématiques et de formats pluriels, articulés ou non autour de la date emblématique du 11 novembre. L’ouvrage ici proposé entend explorer l’itinéraire selon lequel s’est en grande partie forgée la mission mémorielle de la télévision, partagée entre le patrimoine, l’émotion et la restitution historique du passé, et plus précisément la dimension très particulière du premier conflit mondial, toujours partagé entre édification héroïsante et répulsion pacifiste. C’est ce cheminement visuel collectif qui sera ici retracé, par les ruptures ou les correspondances du double corpus des fictions (diffusées toute l’année) et des ressources documentaires produites autour des 11 novembre successifs. La dimension scolaire ne sera pas oubliée. D’ores et déjà, la rareté des scènes de tranchées dans les feuilletons ou téléfilms, la relative abondance des fictions dans lesquelles la guerre est présente depuis la société civile de l’arrière comme "rumeur lointaine et invisible" du champ de bataille constitue un phénomène surprenant, à corréler avec la surreprésentation des images de tranchées dans l’offre documentaire. La plongée dans les archives permet également la redécouverte de curiosités oubliées, comme cette surprenante mise en abîme dans La Maison du passeur des frères Prévert (1966), dans laquelle un metteur en scène choisit comme lieu de tournage la maison d’un ancien combattant (Raymond Buissières), lequel s’imagine que le conflit reprend. La ou les mémoire(s) des hommes, des événements, des batailles, des symboles, des sociétés civiles seront interrogées par le traitement éditorial toujours spécifique de la télévision, afin de mettre au jour certains ressorts de la production de mémoire commune et ainsi permettre au lecteur une mise à distance critique des dispositifs passés ou à venir. Cette restitution des tensions et des enjeux liés à la commémoration de la "grande" guerre et de ses acteurs, anonymes et célèbres, permettra de décrypter certains stéréotypes et d’expliquer les principaux clivages historiographiques, obscurs aux yeux du grand public.

04/2014

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Critique littéraire

Cahiers Vassilis Alexakis 5 - Quête et enquête. Quête et enquête

Cette cinquième livraison des Cahiers Vassilis Alexakis rassemble les communications du colloque "Quête et enquête" qui s'est tenu à l'Université de Picardie les 2 et 3 mai 2019. Quête et enquête : à travers ces deux mots réunis par l'étymologie, il s'agissait de s'interroger sur le fait que les romans de Vassilis Alexakis répondent souvent à la fois à une quête et à une enquête, dévoilant ainsi une écriture originale qui explore plusieurs genres littéraires. Les héros des romans 'Alexakis sont presque toujours en quête. Mais quelle quête ? Dans les premiers romans, il y a celle de l'espace grec, de la langue et de l'identité (Talgo, La Langue maternelle), de l'amour et de la femme aimée (Le Coeur de Marguerite), des proches disparus (la mère dans Je t'oublierai tous les jours et La Langue maternelle, le père dans Les Mots étrangers, le frère dans Le Premier Mot) et de la mémoire perdue (La Clarinette), celle des mots (La Langue maternelle, Les Mots étrangers, Le Premier Mot), des souvenirs de l'enfance (L'Enfant grec), etc... S'il est toujours "en quête" , le héros alexakien parvient à ses fins parce qu'il enquête comme un policier ou un journaliste : il est vrai que ces deux professions présentent des similitudes dans l'investigation. En outre, Alexakis a été journaliste pendant de nombreuses années, après sa formation à l'école de Lille. Ses romans comportent donc souvent des enquêtes. Ainsi, dans La Langue maternelle, il y a l'énigme de Delphes qui cache une autre enquête beaucoup plus personnelle. Chez Alexakis, l'enquête est presque toujours nécessaire pour fournir la matière de l'un des sujets du roman : comme dans La Clarinette, la recherche initiale va au fil des pages se plier au rythme du roman, s'estomper ou resurgir. L'enquête apparaît comme l'un des outils de la quête personnelle dans la plupart de ses romans. Les communications réunies dans ce volume évoquent ainsi les relations entre les différentes quêtes du romancier et les enquêtes qu'il mène ou confie à son narrateur. Le thème choisi est propice à l'éclatement tant les motifs sont nombreux dans la prose alexakienne : sans chercher une impossible synthèse sur le sujet, on a tenté malgré tout de rassembler ces textes selon des axes qui permettent de mettre en valeur la richesse des thématiques.

11/2020

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Critique littéraire

Cahiers Jean Cocteau N° 15 : Jean Cocteau et le court métrage

Outre Le Sang d'un poète, Jean Cocteau a réalisé ou aidé à réaliser 29 autres courts métrages. La présente livraison des Cahiers Jean Cocteau répertorie et analyse, pour la première fois, l'ensemble de cette production moins connue du grand public et des spécialistes. L'entreprise a consisté à retrouver et à visionner dans les fonds d'archives publics et privés tous les films encore accessibles, puis à consacrer à chacun d'eux un article fournissant la fiche technique, décrivant la genèse de l'oeuvre, transcrivant et analysant la contribution de Cocteau (scénario, commentaire, préface, rôle d'acteur,). Lorsque la bande filmique est demeurée illisible, inaccessible ou disparue – dans trois cas seulement –, un travail d'archives a permis d'en retracer la création à partir des témoignages et des manuscrits qui nous sont parvenus. Les contributions de Cocteau sont en majorité de l'ordre du commentaire, qu'il soit écrit et/ou lu par lui : L'Amitié noire, Venise et ses amants, La Légende de sainte Ursule, Tennis, Le Rouge est mis, Pantomimes, À l'aube d'un monde et Égypte ô Égypte. Mais le poète a également réalisé lui-même pas moins de 6 courts métrages : Jean Cocteau fait du cinéma, Coriolan, La Villa Santo Sospir, sa propre séquence dans Huit fois Huit, Voyage au pays de l'insolite et Jean Cocteau s'adresse à l'an 2000. Il a figuré aux côtés de ses amis dans la fantaisie poétique Ulysse ou les mauvaises rencontres, le document Désordre, l'interview avec Colette, ou a accepté de présenter ses oeuvres dans les documentaires Une mélodie quatre peintres, La Crèche de Villefranche et Saint Blaise-des-Simples. Ainsi, si l'on connaissait déjà Cocteau comme poète, dialoguiste, réalisateur et acteur de par ses longs métrages, surgit désormais comment il s'improvise aussi devant l'écran en tant que journaliste, commentateur, costumier, artiste, chercheur ou archéologue. Tout aussi important toutefois, en collaborant à ces courts métrages moins connus et inconnus, insolites et étonnants, poétiques ou scientifiques, le poète s'est aguerri au métier de cinéaste et a développé toute une série de techniques et de thématiques qu'il réemploiera dans son oeuvre cinématographique ou intermédiale. Comme le veut la tradition, ces Cahiers seront accompagnés de reproductions de photos et de documents inédits.

04/2017

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Monographies

Musée Tomi Ungerer

Depuis son ouverture à Strasbourg en 2007, le musée Tomi Ungerer a fait l'objet de multiples publications. Le premier catalogue, consacré au coeur de la collection, à savoir l'oeuvre prolifique et diversifée de Tomi Ungerer (1931-2019), est paru en 2007 et a été réédité en 2012. Dix ans plus tard, cette publication incontournable connaît sa 3e réédition augmentée et actualisée. Tomi Ungerer, né à Strasbourg en 1931 et décédé à Cork (Irlande) en 2019, a mené une carrière internationale dans le domaine de l'affiche, du livre de jeunesse et du dessin satirique. Caractérisé par une oeuvre protéiforme et un style très personnel, l'artiste participe à plein titre à cette famille d'artistes qui perpétuent la tradition du dessin et de l'illustration dans la lignée de Gustave Doré, Honoré Daumier ou Wilhelm Busch. L'ouvrage, premier opus des publications sur la collection du musée, qui connaît en 2022 sa 3e réédition actualisée et augmentée, s'attache à présenter les pièces majeures de Tomi Ungerer. Un choix iconographique riche illustre les principaux genres abordés par l'artiste dans son abondante oeuvre graphique : dessins de livres pour enfants (Le Géant de Zeralda, Allumette, Les Trois Brigands.), affiches publicitaires (pour des magazines, tels The New York Times ou Village Voice, des publicistes, des manifestations culturelles [Fête de la Musique, Festival de Montreux]), dessins d'observation, dessins satiriques (satires sociale et politique) et érotiques. Trois essais de Thérèse Willer éclairent la présentation des oeuvres : - évoquant le contexte dans lequel s'inscrit cette oeuvre, avec l'implication de Tomi Ungerer dans les recherches graphiques européennes et anglo-saxonnes du XXe siècle, aux côtés d'André François, Jean-Jacques Sempé, Roland Topor, ou encore Ronald Searle, Saul Steinberg ou Maurice Sendak - proposant une analyse détaillée des thématiques jalonnant ses années de création : le couple, la société, la mécanisation, les relations franco-allemandes, le temps, la mort, la guerre, l'injustice et l'intolérance, la nature - détaillant l'histoire et le contenu de la bibliothèque privée de l'artiste constituée de 1270 références d'ouvrages et donnée aux Musées de Strasbourg en 2000. Autrices Sous la direction de Thérèse Willer, conservatrice du musée Tomi Ungerer, Centre international de l'Illustration de 2007 à 2022 Avec les contributions de Thérèse Willer, Claire Hirner

09/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

La route au Moyen Age. Réalités et représentations

Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et témoignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fréquemment, l'existence d'un réseau médiéval a été, sinon niée, en tout cas largement sous-estimée. Des travaux des dernières décennies conduisent à relativiser la pérennité longtemps affirmée de l'héritage romain. Les hommes l'ont adapté aux nécessités et priorités du moment, ont hissé au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunté des tronçons de facture incontestablement ou vraisemblablement médiévale. Résolument pluridisciplinaire, associant archéologues, historiens, histo- riens de l'art, spécialistes de la littérature et toponymistes, le colloque organisé par l'Institut d'études médiévales de l'Université catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve, livre des regards croisés et une stimulante confrontation des méthodes. Sous-titrées " Réalités et représentations ", ces journées ont été soucieuses de scruter la perception de la route et du réseau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres littéraires que dans des productions artistiques. Succédant à une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et à une orientation bibliographique, la douzaine de contributions émanant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois thématiques. La première partie est dédiée à quelques enquêtes historiques relatives à des aspects politiques et fonctionnels. Suit l'éclairage particulier de recherches consacrées à l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une dernière partie regroupe quelques témoignages archéologiques et iconogra- phiques illustrant plus concrètement la matérialité de la route. Il serait difficile et quelque peu présomptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent à investiguer, des sources à repérer, à critiquer et à mettre en oeuvre. Le présent volume a par contre l'am- bition de révéler des approches inédites, de dégager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enquêtes. C'est à ce prix seulement que la route médiévale retrouvera la place qui était sienne dans le vécu et l'imaginaire des contem- porains. La publication réunit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-Hélène Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbrücken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Genève), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szabó (Göttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve).

03/2021

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Droit fiscal

Mémento Fiscal. Edition 2023

Toute la réglementation fiscale applicable pour 2023. Véritable " best-seller " de la fiscalité depuis 65 ans (plus de 5 millions d'exemplaires vendus), le Mémento Fiscal est l'outil indispensable pour répondre à toutes les problématiques fiscales. Fiable, précis et pratique, il permet au lecteur d'avoir constamment à sa disposition une synthèse de l'ensemble de la réglementation fiscale applicable et lui donne toutes les clés pour approfondir les questions (références aux textes et décisions de jurisprudence utiles ainsi que renvois à la documentation pratique Francis Lefebvre). Riche en exemples, tableaux récapitulatifs, barèmes et dossiers thématiques, il offre un accès rapide et efficace à l'information afin de choisir le régime fiscal le plus favorable, connaître ses droits et obligations fiscales, remplir en temps utile les nombreuses formalités, vérifier ses avis d'imposition et présenter une réclamation. A jour au 1er février, l'édition 2023 intégrera tous els changements en la mtière concernant les entreprises Allégement des impôts de production : suppression sur deux ans de la CVAE et réduction du taux de plafonnement en fonction de la valeur ajoutée Taux de TVA applicables aux produits du secteur agroalimentaire Modalités de dépôt de l'état récapitulatif des clients (remplaçant la DEB) Relèvement du plafond d'application du taux réduit d'IS en faveur des PME Elargissement des régimes d'étalement des subventions publiques Mesures en faveur de la transition énergétique Mise à jour des commentaires administratifs concernant le régime de groupe de TVA, l'exonération des plus-values de cession d'entreprise, le nouveau statut de l'entrepreneur individuel Prorogation de plusieurs régimes de faveur (réductions et crédits d'impôt, statut de JEI) Dernières décisions jurisprudentielles concernant l'application du régime de TVA sur la marge en matière immobilière, les provisions pour dépréciation, les plus-values sur titres de sociétés, la théorie du prix d'acquisition etc. et les particuliers Revalorisation des tranches du barème de l'impôt sur le revenu et aménagement du dispositif de prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu Mesures en faveur du pouvoir d'achat des salariés Prorogation de plusieurs crédits et réductions d'impôt Mesures en faveur de la transition énergétique Mesures en matière immobilière (locations meublées, logements vacants...) Autant de raisons qui font de ce Mémento le guide incontournable de tous les contribuables et de leurs conseils.

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Romans, témoignages & Co

Idol et Papa à la fois. Tome 1, Une Famille à tout prix

Leader d'un groupe de K-Pop, Ihyeon apprend qu'il est stérile. Agé de 23 ans seulement, son désir de devenir père est anéanti. Mais l'espoir subsiste grâce au don de sperme effectué un an plus tôt. Avec cette romance insolite, suivez les aventures d'Ihyeon et (re)découvrez à la fois la société coréenne et le monde du divertissement. Avant de devenir le leader du groupe ILLUSION, les fins de mois d'Ihyeon sont difficiles et pour s'offrir un bon repas avec de la viande, il fait un don de sperme. Un an plus tard, le groupe de quatre membres est célèbre. Ces derniers s'amusent et Ihyeon écope d'un gage : il doit réaliser un spermogramme ! Le jeu tourne au cauchemar quand il apprend qu'il est stérile. Fini son rêve de devenir papa. Après avoir retrouvé la personne receveuse, l'espoir renaît. Mais c'est sans compter sur le tempérament de Yuchae, brillante avocate, qui a son idée de la maternité et a décidé d'élever seule son enfant. Ihyeon réussira-t-il à la convaincre de faire partie de leur vie ? Idol et Papa à la fois est un roman illustré de la collection K ! Story, destiné à surfer adroitement sur la vague sud-coréenne. Avec ses situations farfelues et son style d'écriture moderne, Idol et Papa à la fois est une comédie romantique originale et exaltante. Le roman affiche un humour omniprésent et les scènes romantiques sont caractéristiques des K-Dramas. C'est un divertissement sentimental efficace, ancré dans la culture sud-coréenne et l'ère du temps. Dans Idol et Papa à la fois, il n'est pas question d'une demoiselle en détresse se laissant séduire par un beau jeune homme protecteur, mais d'une femme de caractère qui sait faire valoir son point de vue. La dynamique entre les personnages principaux est équilibrée, source d'un réel plaisir de lire, et les personnages secondaires que sont les membres du groupe ILLUSION apportent de la consistance au récit. Les thématiques de la K-Pop et de la parentalité cohabitent de façon inédite, offrant des rebondissements et situations uniques qui surprendront le lectorat. Entre activités prénatales, dilemmes impossibles, quiproquos et sentiments naissants, ce roman fait rire, émeut et marque l'esprit !

09/2022

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Douane

Les contrôles et le contentieux douaniers. Présentés, expliqués et commentés : les lieux et moments, les modalités, les conséquences, les pouvoirs des agents de douanes, les droits des personnes et sociétés contrôlées, etc.

Voici un guide pratique qui apporte dans le domaine des contrôles et du contentieux douanier, sous la forme de fiches thématiques l'essentiel des éléments d'information légaux et pratiques qui répondent aux questions que les intervenants divers et multiples de l'import-export non avertis ou trop peu informés. Les lieux et moments, les modalités, les conséquences, les pouvoirs des agents des douanes, les droits des personnes et sociétés contrôlées, etc. Un ouvrage fondé sur l'expérience du terrain et sur les connaissances théoriques et pratiques acquises au gré de l'expérience de son auteur. Sommaire Fiche 1. Les bases légales des droits de contrôle de la douane Fiche 2. Les contrôles douaniers, le contexte, nature et contenu, les différents types Fiche 3. Les contrôleurs et contrôlés Fiche 4. Les contrôles douaniers : objet et raisons d'être Fiche 5. Les droits, les garanties et recours des personnes contrôlées Fiche 6. Les lieux, moments, délais, objets des contrôles Fiche 7. Le contrôle des personnes Fiche 8. La retenue des personnes Fiche 9. Les visites domiciliaires Fiche 10. L'audition, l'interrogatoire et le droit d'être entendu Fiche 11. Les contrôles des marchandises et des moyens de transport Fiche 12. Les contrôles des opérations d'import-export par voie maritime Fiche 13. Les contrôles lors des dédouanements aux bureaux de douane Fiche 14. Les contrôles après dédouanement Fiche 15. Les contrôles documentaires Fiche 16. Les contrôles dans les locaux et lieux à usage professionnel Fiche 17. Les contrôles des envois postaux et du frêt express Fiche 18. Les contrôles des marchandises prohibées, "sensibles" , à risque Fiche 19. Les contrôles des produits susceptibles de contrefaçon Fiche 20. Les contrôles des échanges intracommunautaires Fiche 21. Le contrôle des mouvements de capitaux, de l'argent "liquide" Fiche 22. Les contrôles des marchandises soumises à accises Fiche 23. Les contrôles des systèmes informatiques des entreprises Fiche 24. Les contrôles échanges sur internet, à distance, sur les plateformes Fiche 25. L'informatique, l'électronique et les contrôles Fiche 26. Les magistrats, les contrôles et les contentieux douaniers Fiche 27. Les conseils, défendeurs, avocats Fiche 28. Les infractions douanières Fiche 29. La constatation des infractions ; les moyens, modalités, ... Fiche 30. Les suites données aux constatations : les amendes, saisies, ... Fiche 31. Le contentieux du recouvrement

03/2024

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Portugal

Les meilleures expériences au Portugal. Avec 1 Plan détachable

Pour vivre la destination au plus près Un guide Lonely Planet pour s'imprégner de la culture, de l'art de vivre et des paysages portugais et vivre une expérience immersive du pays. Regarder, marcher, écouter, sentir, goûter, un guide qui fait appel à tous les sens pour vivre intensément son séjour. Des pages introductives thématiques pour aborder le pays sous tous les angles : gastronomie, fêtes et festivals, vins, activités balnéaires, sites historiques, vie nocturne, voyages en famille. . . Les régions portugaises à ne pas manquer (Lisbonne, Cintra, l'Alentejo, l'Algarve, Porto et la vallée du Douro, Braga, les 12 villages historiques, etc. ) traitées sous forme d'activités, de promenades et de visites incontournables ou insolites. Des cartes des principales régions et des clés pour construire son trajet en un clin d'oeil. De nombreuses propositions d'activités nature et de plein air (surf dans l'Alentejo ou sur la côte ouest de l'Algarve, survoler la côte en parapente, longer les sentiers des douaniers à pied, parcourir l'arrière-pays à VTT ou à dos de cheval, découvrir la vie sauvage) pour s'évader et s'émerveiller dans des paysages grandioses. Et toujours : des informations pratiques pour préparer son séjour et ses visites. Une carte détachable du pays avec les incontournable par région et des propositions d'itinéraires. LA COLLECTION " DECOUVERTES ET EXPERIENCES " Un guide construit autour d'expériences pour sortir des sentiers battus, découvrir les sites incontournables de manière originale, changer sa manière de voyager : apprendre à cuisiner, s'initier aux savoir-faire locaux, emprunter les chemins de traverse en compagnie d'habitants, assister à une démonstration d'artisans, etc. Pour chaque région, des expériences pour une immersion dans la nature et les paysages grandioses : randonner sur les plus beaux sentiers, pagayer sur des eaux sauvages, parcourir les plus belles routes en van ou à vélo, plonger dans des sources chaudes ou des vagues cristallines, découvrir une faune inattendue. . . Une cartographie dynamique, pour construire son voyage en un coup d'oeil. Des pages magazine écrites par des experts sur l'artisanat, les plus grands livres ou films inspirés par les lieux, l'histoire, les secrets locaux. . . Des tips pour organiser au mieux ses expériences. Une maquette très visuelle et aérée, ponctuée de pictos, photos et cartes, pour une lecture claire et ludique. Une carte détachable du pays avec au recto une présentation des régions et de leurs points forts, et

05/2022

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Géographie

Réseaux et médias sociaux dans le tourisme. Comment développer sa visibilité et optimiser sa présence en ligne ? 2e édition

En avril 2011, Atout France publiait la première édition du guide consacré aux réseaux sociaux et à leur impact dans le tourisme. Cette publication a connu un succès tel qu'elle est en rupture de stock. Il a donc semblé opportun de la réitérer, en réactualisant les données clés et en partageant avec les lecteurs les témoignages et bonnes pratiques d'un certain nombre d'opérateurs et de territoires touristiques. Toutefois, les processus stratégiques n'ont guère évolué et toute la méthodologie de traitement et de gestion des réseaux sociaux exposée dans la version initiale reste en vigueur. Ce nouveau guide démontre comment les réseaux sociaux peuvent agir sur l'image, la perception, la relation client au sens large, renseigner utilement sur les visiteurs-internautes et sur les possibilités de promouvoir et d'améliorer l'offre à la faveur des avis émis par les utilisateurs. En effet, grâce à la multiplicité des plateformes disponibles pour s'exprimer ou "poster" des images ou vidéos et au réflexe de "twitter", de raconter son voyage, de discuter sur les forums et de partager les "bons plans" et bonnes adresses, les internautes-touristes agissent sur toute l'offre touristique, depuis l'achat des billets d'avion, de chambres d'hôtels ou de chambres d'hôtes, de musées, avant, pendant et après le séjour... Il faut donc effectuer des veilles auprès des supports pertinents, diagnostiquer d'où viennent les conversations, mesurer la qualité des avis/impressions, placer le community manager au cœur des dispositifs marketing "on line et off line" et mener une politique interactive efficace pour augmenter sa visibilité, sa reconnaissance, et la qualité de ses conversations. Aujourd'hui encore, le tourisme n'a pas encore pleinement intégré les réseaux sociaux comme levier de fidélisation et d'acquisition de nouveaux clients, alors que certains secteurs l'ont bien compris, comme les acteurs du luxe et certaines grandes entreprises américaines et australiennes. Ce guide s'articule autour de 3 grandes thématiques : proposer une vision d'ensemble sur les réseaux sociaux selon leur nature, les cibles et les données de fréquentation ; offrir une sélection d'exemples pratiques et de retours d'expériences puisées dans le secteur touristique institutionnel et privé ; enfin donner des clés opérationnelles pour permettre à chaque destination touristique de mieux intégrer les réseaux sociaux dans sa stratégie de communication et de promotion.

08/2014

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Primaire

Mon incroyable agenda. Edition 2024-2025

Un agenda spécifiquement conçu pour les élèves de primaire ! Un agenda pédagogique... - 1 double-page pour chaque mois : le calendrier du mois avec un petit questionnaire associé, une activité ludique sur le thème du mois et une rubrique " Le savais-tu ? " sur les grandes dates et saisons de l'année. - 1 double page pour chaque semaine : un repérage sur l'année grâce à la frise des mois, tous les jours de la semaine présentés avec la date en écriture cursive, le week-end bien différencié de la semaine. - Des outils de référence pour l'élève : le calendrier de l'année avec les vacances scolaires, des conseils pour bien écrire, les tables de multiplication, les cartes de France, d'Europe et du monde... . et ludique ! - 1 jeu ou une activité ludique par semaine, pour réactiver les connaissances de l'élève dans différentes disciplines (français, mathématiques, découverte du monde...). - De nombreuses illustrations sur des thématiques variées (les saisons, les vacances scolaires, les jours fériés, etc.). - Un dossier " top secret " et des pages d'autocollants pour personnaliser l'agenda. Les + de cette nouvelle édition : - De nouveaux textes et jeux conçus par deux enseignantes de cycles 2 et 3 autour de thèmes d'actualité (les jeux paralympiques, le harcèlement scolaire, la protection de l'environnement...) mais aussi des fêtes et des saisons. - Des nouvelles illustrations drôles et colorées, avec 4 petits personnages qui accompagnent l'élève au fil des pages et des scènes de la vie quotidienne pour toute l'année. Et toujours les mêmes choix pour notre agenda ludo-pédagogique : - Un agenda facile à manipuler pour l'élève : un format petit cahier (18, 5 x 24 cm), un lignage Seyès adapté (2, 5 mm) et une ouverture bien à plat pour que l'élève puisse écrire dans des conditions optimales. - Un agenda facile à utiliser pour l'élève : un meilleur repérage dans le temps grâce à des indications temporelles claires et explicites sur la semaine, le mois et l'année. Les autrices Cindy Chauvin et Lucile Saison sont enseignantes dans l'académie de Paris. Elles travaillent ensemble au sein de la même école depuis 5 ans en cycles 2 et 3. Elles mettent en place une pédagogie différenciée au sein de leurs deux classes et collaborent autour de projets communs.

06/2024

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Formation

Savoirs N° 54/2020 : Psychologie positive

Comment comprendre le titre de la note de synthèse proposée dans ce présent numéro : "Psychologie positive et formation des adultes. Le flow ou le plaisir de comprendre tout au long de la vie" ? Il peut en effet dérouter le lecteur dans un premier temps. Quels liens peut-il y avoir entre un courant récent de la psychologie et la formation d'adultes ? Que signifie le "flow" évoqué en sous-titre de la note ? Pourquoi s'interroger sur le plaisir de comprendre ? Quelles recherches sont menées dans ce champ ? Jean Heutte, dès les premières pages, éclaire notre questionnement en synthétisant un ensemble de travaux assez peu connus dans le monde de la formation des adultes. Le numéro se poursuit avec un article de recherche intitulé "Développement professionnel et construction de l'expérience de professeurs du secondaire en coenseignement. Gestion de l'imprévu en classe de mathématiques". L' autrice, Rachel Harent, s'intéresse au processus de construction de l'expérience professionnelle chez les enseignants en se focalisant sur une étude de cas précise : celle de l'analyse d'une séance de mathématiques en 6°, conduite en binôme. Partant du principe que les sujets apprennent de l'expérience lorsqu'ils sont confrontés à une difficulté, un obstacle ou à une incompréhension, fautrice montre comment l'imprévu, qui surgit en classe, peut être source de déstabilisation et d'étonnement chez les enseignants, donnant lieu ensuite à une démarche d'enquête porteuse de réflexivité et de développement professionnel. Enfin dans la rubrique "Vie de la recherche en formation d'adultes", Olivier Las Vergnes et Patrick Bury poursuivent l'investigation entamée précédemment dam la revue Savoirs sur les thèses françaises concernant la formation d'adultes. Le corpus est composé de deux groupes de thèses soutenues depuis 2010 : le "noyau dur" composé de 155 thèses et le "second cercle" de 444 thèses. L'analyse de cet ensemble permet de faire apparaître les disciplines et les établissements de recherche concernés. Elle donne aussi des informations sur l'âge des doctorants et la répartition par année de soutenance. Enfin, les analyses lexicales explorent les contenus thématiques. Cette nouvelle contribution s'inscrit, comme les précédentes, dans le projet de proposer un état de la production francophone de connaissances dans le champ de la formation d'adultes.

03/2021

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Graphisme

Back office N° 5, juin 2023 : Changer de dimension

Back Office est une revue annuelle consacrée au design graphique et aux pratiques numériques. Elle explore les processus de création en jeu dans la diversité des médias et des pratiques numériques contemporaines. En traitant de thématiques telles que le rapport code/forme, les enjeux des outils de création ou la perméabilité des médias, elle constitue un espace de réflexion inédit dans ces domaines. Bilingue français/anglais, Back Office est pensée comme une interface permettant la réception d'une culture numérique majoritairement anglosaxonne dans l'espace francophone, par des commandes à des auteurs étrangers et par des traductions inédites. Le cinquième numéro s'intéresse à la place grandissante des technologies 3D dans les productions de design graphique. Issues des champs du cinéma et du jeu vidéo, ces dernières n'ont en effet jamais été autant accessibles, que ce soit grâce à l'augmentation des capacités de calcul, à la démocratisation des logiciels libres ou des environnements de création "? temps réel ? ". Souvent photoréaliste, la 3D est souvent réduite à imiter la photographie et peine à proposer un langage visuel qui lui soit propre - alors qu'il reste tant à inventer. De même, si la 3D est aujourd'hui fréquemment réinvestie par les designers pour enrichir un support 2D tel qu'une affiche ou un site Web, il s'agit la plupart du temps d'un réemploi - naïf, kitsch, passéiste, ou sans recul critique - du vocabulaire formel propre aux moteurs de rendu. En parallèle de la démocratisation grandissante des casques de réalité virtuelle, l'émergence des technologies de 3D "? temps réel ? " au sein des pages Web favorise des objets graphiques associant lecture à l'écran, interface fonctionnelle et image de synthèse, qui vont à l'encontre du paradigme traditionnel "? fenêtres/menus/défilement vertical/liens hypertextes ? ". Dès lors, quels en sont les effets sur le lecteur en termes culturels, cognitifs ou sensibles ?? Quels rapports entretiennent image et texte dans un environnement simulé, qu'il soit figuratif ou abstrait ?? Comment interroger et mettre en perspective ces techniques dans une histoire élargie du design graphique ?? Ce numéro tente de proposer diverses pistes de réponses à ces questions à travers des entretiens et articles illustrés de nombreux exemples issus de jeux vidéos, d'interfaces ou de films (Tron, Mario Kart, etc.). Back Office est coéditée par les Editions B42 et Fork éditions.

06/2023

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Littérature française

Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers

Une autobiographie parcellaire et subtile par recomposition fragmentaire du puzzle de la mémoire : non pas des Mémoires en majesté par ordre chronologique, mais une évocation de souvenirs autour desquels sont venues cristalliser des leçons de vie. " Le bonheur en littérature ne consiste pas à gagner du temps pour aller à l'essentiel mais à perdre du temps pour parvenir à l'inessentiel. Autrement dit, à accepter d'être pris par surprise pour découvrir précisément ce que je n'avais jamais recherché " est-il écrit ici au détour d'un chapitre : c'est la meilleure définition du bonheur que l'on ressent à la lecture de ce récit. Chaque court chapitre convoque un souvenir qui ouvre une parenthèse, une digression, un décentrement. Le premier d'entre eux, " précieux parce qu'indistinct " : une visite à son père détenu après-guerre à la prison de Clairvaux (on en saura plus, par la suite, sur ce père frappé de la maladie d'Alzheimer à la fin de sa vie) Cette période de la guerre est très présente, de la silhouette unijambiste du gardien de l'hôtel de Lauzun qui dénonça Christian de la Mazière à la Libération à Lucette Almanzor en butte à la question désinvolte d'un visiteur (" En deux mots, Céline, c'est quoi ? ") en passant par Lisette de Brinon contrainte d'assister à l'exécution de son mari Fernand de Brinon, qui l'avait protégée en la faisant nommer " aryenne d'honneur " . Une réflexion de Vittorio Gassman racontant qu'une miette de pain collée à la lèvre d'une jeune femme a sonné le glas de leur liaison inspire à l'auteur une réflexion sur la fin de l'amour. Une phrase prononcée par Ginger Rogers dans le film La fille de la 5ème avenue (" les riches sont juste des pauvres avec de l'argent ") constitue un des Rosebud du texte : l'écart social entre ses parents et la plupart de leurs amis, entre le monde des riches et celui des pauvres, celui de la désinvolture héréditaire et du mérite forcené (de très jolies scènes sur une victoire inespérée lors d'un championnat d'académie d'escrime contre un adolescent béni des dieux, ou sur Antoine Ménier, de la famille des chocolats Meunier, ami d'enfance de son parrain snob, développent par touches cette thématique du déclassement...) Comment " le contrat de confiance entre la langue et lui " a été rompu par la découverte des " pommes mousseline " , le rôle qu'a joué l'opus III de Beethoven dans son éveil à la musique, tel tableau de Goya dans son éveil à la peinture, la folie du cinéma et la menace de la cécité, l'expérience en usine, la découverte des livres et des écrivains, l'amour de sa vie et les amitiés à éclipses (" on perd ses amis d'enfance comme on perd son enfance " ...) sont quelques-uns des motifs pris dans cette tapisserie du souvenir.

01/2020

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Histoire ancienne

Phénomène pressignien. La diffusion des poignards et autres silex taillés du Grand-Pressigny en Europe occidentale au Néolithique

Le concept de "phénomène pressignien" renvoie à l'énorme production de très longues lames de silex débitées sur les grands ateliers de la région du Grand-Pressigny, dans le sud de la Touraine, mais aussi à la vaste diffusion de ces lames géantes sous forme de poignards en Europe occidentale, pendant plus de 5 siècles, entre 3000 et 2450 av. J.-C. Cette production remarquable des derniers siècles du Néolithique constitue l'une des ultimes productions lithiques spécialisées, au moment où se développe ailleurs en Europe et dans le Sud de la France la métallurgie du cuivre. A partir des années 1990, ce phénomène a fait l'objet de plusieurs travaux universitaires. Grâce à une meilleure caractérisation pétrographique du silex très particulier du Turonien supérieur de la région du Grand-Pressigny, ces travaux ont attesté la présence de poignards, couteaux à moissonner, mais aussi d'éclats, dans l'Est de la France, en Suisse occidentale, dans le Massif armoricain et le Nord-Ouest de l'Europe. Ces études se sont poursuivies sur l'ensemble de notre territoire et au-delà dans le cadre d'un Projet Collectif de Recherche relayé par une Prospection thématique programmée. Désormais, avec une base de données couvrant l'Europe occidentale, l'extension de cette diffusion est bien établie. On peut ainsi mesurer son rayonnement géographique, qui atteint les rives de la Weser dans le nord de l'Allemagne, à 900 km de distance, mais ne franchit ni les Alpes ni les Pyrénées et on perçoit l'apogée de la production des ateliers pressigniens vers 2600 av. J.-C. De plus, une étude techno-typologique des produits exportés a permis d'établir une évolution chronologique du débitage de lames de plus en plus longues, et de leur aménagement en différents types de "poignards". Ainsi, on a pu ici commencer à apprécier l'ampleur de cette diffusion et sa diversification selon les régions et périodes, et y détecter différents mécanismes de diffusion. Les produits pressigniens, essentiellement des poignards, sont des biens valorisés dont la valeur d'affichage est incontestable, même si une grande partie d'entre eux ont été utilisés - surtout comme outils à moissonner - et ravivés ou même recyclés en grattoirs ou briquets jusqu'à leur cassure et/ou rejet. En milieu sépulcral, ils accompagnent certains inhumés seulement, sans doute de rang social élevé au sein de cette société de la fin du Néolithique, dont la hiérarchisation s'affirme, avec le développement de "signes virils, voire guerriers", comme les pointes de flèche et les poignards eux-même. Si la direction scientifique de l'ouvrage ne fut pas un "long fleuve tranquille", la passion partagée par tous les chercheurs en facilita sa réalisation. Ce travail attendu par les néolithiciens et plus largement par la communauté des archéologues ne présenterait pas cette unité de fond et de forme sans la politique éditoriale de l'Association des Publications Chauvinoises (APC), particulièrement grâce aux compétences de Sylvie Clément-Gillet

10/2019

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Autres

Philosophia Scientiae Volume 26 N° 2/2022 : Patrimolialisation des mathématiques (XVIIIe-XXe siècles)

L'objectif de ce dossier thématique est de mettre en perspective historique la manière dont les mathématiques sont patrimonialisées, c'est-à-dire d'évaluer comment elles s'inscrivent dans le temps en enregistrant et en préservant les savoirs qu'elles produisent. Si toutes les disciplines scientifiques entretiennent et ont entretenu, historiquement, un rapport à leur mémoire et à leur histoire, les mathématiques ont ceci de particulier qu'elles sont essentiellement cumulatives. Une fois validés, leurs résultats ne sont généralement pas remis en cause. De ce fait, les mathématiques du passé continuent à être des outils actifs de connaissance pourvu que les acteurs du présent en aient gardé la trace. Cette prégnance n'est pas propre aux institutions académiques. Elle est manifeste dans l'enseignement comme dans les métiers faisant appel aux mathématiques. Ce dossier pose donc la question du rapport des communautés mobilisant les mathématiques aux modes d'expression savantes et culturelles dont celles-ci peuvent faire l'objet. Ce dossier rend compte, dans le temps long, des processus de patrimonialisation à l'oeuvre en mathématiques et repère les acteurs principaux et les figures tutélaires, afin de comprendre ce qui "fait" patrimoine à une époque et pour une communauté données. Certains articles analysent les usages de ce patrimoine : d'une part, la façon dont il est utilisé pour faire des mathématiques, tant dans le domaine de la création que dans celui de la transmission ; d'autre part, la façon dont ce patrimoine est mobilisé pour forger l'identité d'un groupe ou pour accroître la légitimité et la visibilité de la discipline. Les articles s'organisent autour des orientations suivantes : -Communautés et lieux. Certains auteurs cherchent à comprendre la manière dont des communautés identifient les ressources qu'elles estiment important de conserver et de transmettre (notamment par l'organisation d'enseignements ou la mise en oeuvre de projets encyclopédiques), mais aussi comment elles s'organisent en fonction des ressources disponibles (bibliothèque, école de recherche, etc.), et comment ce patrimoine contribue à construire des identités collectives. -Supports et traces. D'autres ont interrogé les traces qui font l'objet d'une patrimonialisation en mathématiques, à travers l'étude de supports (écrits, graphiques, visuels, matériels) conçus pour s'inscrire dans la durée ou destinés à transmettre des connaissances considérées comme essentielles. Cerner ce qui fait patrimoine invite ici à s'intéresser aux processus de construction de filiations, aux modalités de sélection et de légitimation de ce qui constitue, dans un espace social donné, de "bons" savoirs, des "bonnes" pratiques, de "bons" gestes et usages. -Circulations. Enfin cela amène à questionner les échelles et les formes de circulation, dans le temps comme dans l'espace, des supports des connaissances mathématiques. Ces supports peuvent en effet traverser les frontières géographiques et institutionnelles, faire l'objet d'une traduction ou d'une adaptation, et contribuer ainsi à la diffusion d'un patrimoine initialement localisé, à sa pérennisation mais aussi à son évolution.

06/2022

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Cartographie

Cartographie radicale. Explorations

Il est des cartes qui disent non. Des cartes radicales, qui dévoilent et dénoncent, qui protestent. Pour comprendre ces cartes rebelles, leur fonctionnement, leurs forces, leurs possibilités, ce livre entreprend un voyage d'exploration au coeur de la création cartographique. Que se passe-t-il exactement quand nous élaborons une carte, qu'elle soit radicale, expérimentale (on parle aussi de cartographie critique ou de contre-cartographie) ou conventionnelle ? Quelles intentions président à sa fabrication et à sa mise en oeuvre ? La première fonction des cartes est de nous aider à nous repérer dans l'espace et à nous déplacer d'un point à un autre. Elles permettent aux bateaux de naviguer et aux avions de voler. Avec des cartes, on fait la guerre, puis éventuellement la paix. Elles sont aussi de formidables machines à rêves, qui façonnent notre image du monde, en fixent la mémoire et finissent par fabriquer notre réalité. Qu'est-ce qui motive cet acte très particulier de mise en forme symbolique du monde, de Strabon à l'anarchiste Elisée Reclus, de la bénédictine Hildegard von Bingen à l'explorateur Alexander von Humboldt, des portulans à la carte d'état-major ? Quelle part de fantaisie créatrice, quelle part de fantasme faustien d'une possible maîtrise de notre environnement, quelle part de sincérité scientifique sont-elles à l'oeuvre ? Entre l'émergence de la cartographie thématique audacieuse de l'ingénieur Charles-Joseph Minard, ou celle des designers d'information Otto et Marie Neurath, et l'approche sémiologique conceptuelle de Jacques Bertin, se situe un point de rupture avec les conventions de la représentation cartographique. Un point libérateur qui a ouvert le champ de l'expérimentation et rendu possible la démocratisation des cartes. Autour des années 1900, le sociologue W. E. B. du Bois et son équipe inventaient de nouvelles façons graphiques de représenter des données statistiques sur la situation des personnes noires aux Etats-Unis. Quelque soixante ans plus tard, c'était pour dénoncer le même racisme culturel et économique qu'un petit institut de géographie de Détroit, animé par William Bunge et Gwendolyn Warren, donnait ses contours à ce qui deviendra la géographie radicale : une géographie engagée. Alors, le rapport à l'objet carte change. S'opère une prise de conscience quant à son usage et à ses possibilités. La cartographie radicale va spatialiser les données économiques et sociales, produire des cartes délibérément politiques qui montrent et dénoncent les situations d'inégalités de vie et de droits, les compromissions politico-économiques, les accaparements de terres, la destruction des milieux par l'agro-industrie, la pollution de la planète et tout ce qui hypothèque, d'une façon ou d'une autre, le bonheur et l'avenir de l'humanité. Les cartes, qui jouent traditionnellement le jeu du pouvoir, se font outils de la contestation et instruments d'émancipation politique et sociale quand la société civile se les approprie. Politique, art et science entrent alors en dialogue permanent pour proposer une image non convenue et libre du monde.

10/2021

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

La France

Une imagerie pour découvrir la France sous tous les angles ! C'est quoi, la France ? Un chapitre pour apprendre à situer la France en Europe et dans le monde ; découvrir sa population et sa langue ; comprendre les symboles de la nation, les droits et les devoirs, l'organisation politique, les élections, le gouvernement ; mais aussi explorer les richesses touristiques, les savoir-faire, la culture, la gastronomie... La France du nord au sud Dans ce chapitre, on présente les différentes régions de France métropolitaine et l'outre-mer : au nord de la Loire, le Nord-Ouest et le Nord-Est ; au sud de la Loire, le Sud-Est et le Sud-Ouest ; Outre-Mer : la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Réunion et Mayotte, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, les Terres australes et antarctiques. Les villes Dans ce chapitre, on présente la capitale de la France et ses principaux monuments. Mais aussi les deux autres plus grandes villes de France : Marseille et Lyon, ainsi que plusieurs villes moyennes du nord et du sud de la France avec leurs principaux centres d'intérêt. Quelques pages de l'histoire de France En se plongeant dans de grandes scènes vivantes, l'enfant parcourt quelques moments forts de l'histoire de France. Il découvre à quoi ressemblait un village au temps de la Gaule romaine ; il observe la vie dans un château fort au Moyen Age ; il est témoin d'une scène de vie à la cour du roi Louis XIV, le Roi-Soleil ; il vit les principaux moments de la Révolution ; il découvre la vie dans une tranchée pendant la Première Guerre mondiale ; enfin, il compare la vie en France au temps de ses grands-parents et aujourd'hui. Des pages repères Dans les pages repères situées à la fin de l'ouvrage, l'enfant peut compléter ses connaissances : il y trouve le découpage géographique en Régions et départements, une petite chronologie de l'histoire de France, une galerie de personnages célèbres et enfin un pêle-mêle de souvenirs, objets et gourmandises emblématiques de la France. Un livre à hauteur d'enfant Les illustrations simples et dynamiques, en grande scène ou en vignettes, invitent l'enfant à explorer l'image pour y repérer chaque fois de nouveaux détails et de nouvelles informations. Sur chaque double page, la question posée dans le bandeau, en lien avec la thématique principale, interpelle la curiosité de l'enfant : D'où vient le drapeau français ? C'est quoi, l'île de Beauté ? Où parle-t-on créole ? Qui était Vercingétorix ? ... La question, traitée avec humour et dynamisme en trois vignettes et trois courts paragraphes, fait le lien avec l'univers de l'enfant. Un vrai bonus pédagogique ! A la fin de chaque chapitre, une double page d'autoévaluation permet de valoriser l'analyse et l'apprentissage de l'enfant.

07/2023

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Pléiades

Oeuvres

"Ce volume rassemble tous les ouvrages rédigés et publiés par Cioran en langue française. Le fossé qui sépare de ce corpus essentiel les oeuvres roumaines antérieures n'est pas seulement linguistique, spatial ni temporel : à la métamorphose complexe de la pensée en exil s'ajoutent, dès Précis de décomposition (1949), un nouvel art d'écrire, de nouvelles exigences stylistiques et un nouvel horizon éditorial, dont Cioran ne se départira pas. On n'entend évidemment pas nier l'existence ni l'importance de l'oeuvre roumaine. Il s'agit bien plutôt de respecter l'unité naturelle et puissante du corpus français, qui avait déjà rendu Cioran lui-même très réticent devant l'idée que l'on traduisît dans sa langue d'adoption ses textes roumains. Le lecteur trouvera ici les dix oeuvres par lesquelles Emil Cioran, devenu E. M. Cioran, écrivain français, s'imposa comme Cioran, l'un des plus brillants stylistes du XX ? siècle. Il n'eut jamais aucun plan d'oeuvre général ; il avança de texte en texte au gré de ses chaotiques nécessités intérieures, prenant seulement le soin, en des temps de plus en plus espacés au fil des années, de réunir ses écrits isolés dans des volumes cohérents. Syllogismes ou pensées, arrêts ou confessions, examens thématiques ou divagations désinvoltes - que disent ces textes de leur auteur ? ne faudrait-il pas qu'il soit philosophe, lui qui n'évolue que dans le présent des sentences ? mais ne se contredit-il pas trop, pour un raisonneur, ne serait-il pas plutôt l'écrivain rassemblant des points de vue, sinon des personnages multiples et différents ? il ne parle pourtant que de lui-même, tout le temps, quand bien même il commenterait la misère de l'homme, les avantages du squelette ou la pierre de Caillois : n'est-ce pas là le fait d'un poète ? et pourtant, ce serait un poète oeuvrant contre son propre lyrisme, pour le renoncement au moi, une manière de moine rongé par son égotisme verbeux : est-ce encore envisageable ? ... On perdrait ainsi beaucoup de temps à tâcher de dissoudre Cioran dans une solution générique ad hoc. N'étant ni ceci ni cela, et tout à la fois, il présente jusque dans cette complexité de nature une attitude récalcitrante et originale, libre comme l'est toute solitude. Les poches soigneusement délestées de toute illusion de pouvoir, de mérite ou de valeur, Cioran réfléchit à sa vie comme à l'existence dans sa totalité, car l'inconvénient d'être né n'est qu'un succédané d'un désagrément plus vaste encore - qu'il y ait quelque chose plutôt que rien". Nicolas Cavaillès.

11/2011

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Histoire de France

Les compagnons de l'ombre. Les services spéciaux français face à l'histoire, 1940-1945

Les Compagnons de l'Ombre est né de la volonté commune de la DGSE et de l'ordre de la Libération, à l'occasion des 80 ans de l'Appel du 18 juin, de rendre hommage aux cinquante membres des services spéciaux français qui perdirent la vie dans la lutte contre l'envahisseur nazi, et dont l'engagement et le sacrifice furent récompensés par l'attribution de la croix de la Libération. Certaines figures sont déjà connues du grand public, à l'image de l'emblématique Pierre Brossolette ou du grand philosophe Jean Cavaillès, mais leur parcours est ici envisagé sous l'angle inédit de leur appartenance aux services secrets français, passés dans l'Histoire sous le nom de BCRA. D'autres figures, restées quasi inconnues, émergent enfin de l'ombre qui entoura le combat souterrain des "soutiers de la gloire", selon les termes de Brossolette. On découvre avec ces cinquante Compagnons de la Libération des figures singulières : de Jacques Voyer qui ment sur son âge pour s'engager dans la France libre à Henri Drouilh, qui à plus de 50 ans,embarque pour des opérations aériennes clandestines au-dessus de la France occupée. De Pierre Briout, l'ajusteur devenu saboteur, à Roger Coquoin, directeur du laboratoire de chimie de Paris, de Georges Lamarque, un déçu du pétainisme,à Henri Labit, un des engagés de juin 1940,du colonel Gentil, ancien combattant des deux guerres mondiales issu de l'armée d'Armistice, à Albert Kohan ou Jan Doornik, qui, sans même être nés français, combattent pour les valeurs de la France. Tous, cependant, se ressemblent par leur volonté de combattre dans la clandestinité pour libérer la France, à l'image d'Honoré d'Estienne d'Orves qui préfère affronter l'indignité de la condamnation pour désertion plutôt que la honte du renoncement. Les cinquante biographies de Compagnons sont regroupées en dix chapitres thématiques dont les introductions permettent de découvrir les relations entre les services du général de Gaulle à Londres et la Résistance en France, la naissance des métiers et des méthodes de l'action clandestine, tant sabotage, transmissions, opérations aériennes, que filières d'évasion, et l'émergence, au cotés des services britanniques, MI6 et SOE, du modèle de service secret et spécial français dont la DGSE est l'héritière. Les Compagnons de l'Ombre repose sur l'exploitation de plus de 8 000 documents, souvent inédits, des archives françaises et britanniques et propose une riche iconographie (plus de 1 000 illustrations) issue des fonds du ministère des Armées et des musées de la Résistance, mais aussi des collections de la DGSE et de son Service Action.

01/2021

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Cinéma

Zoom arrière N° 1/2019 : Les films de Brian de Palma

Entamée dès le milieu des années 1960, la carrière de Brian De Palma est bornée par plusieurs titres devenus des classiques, entourés d’autres moins reconnus et parfois moins réussis, mais toujours personnels et tous destinés à célébrer les plaisirs de l’Image tout en en désignant les pièges. Qu’il ait été considéré comme un petit épigone hitchcockien ou au contraire comme un maître de la désillusion cinématographique, le réalisateur s’est bâti une réputation d’incontournable. Faisant à ses débuts un usage indépendant et contestataire du cinéma, avec des comédies chaotiques et engagées, il œuvra par la suite de manière plus subversive au sein de la production américaine en compagnie de ses camarades du « Nouvel Hollywood », signant une série de thrillers qui fit en une dizaine d’années sa gloire auprès des cinéphiles (Phantom of the Paradise, Carrie, Pulsions, Blow Out, Scarface…). Ayant gagné sa position, il put ensuite prendre les commandes de productions confortables, diriger des stars et bénéficier de succès critiques et publics d’envergure (Les Incorruptibles, L’Impasse, Mission : Impossible…) entre quelques échecs, tout en continuant à préserver sa conception singulière de la mise en scène et ses inclinaisons thématiques. Mais concevant un cinéma anti-hollywoodien par bien des aspects, il finit par se tourner de plus en plus, à partir des années 2000 et Femme fatale, vers l’étranger pour produire ses films. Revisiter cette filmographie riche de 29 longs métrages, c’est retrouver des figures de style reconnaissables entre toutes, du split-screen au travelling circulaire, aussi bien que des préoccupations d’auteur persistantes, de la tentation irrépressible du voyeurisme à l’incessant débusquage de la fausseté des images. Eternels retours qui font de Brian De Palma un cinéaste de l’obsession. Volontiers provocateur et amoureux éperdu de la Forme, il n’hésite pas à étaler au grand jour et à chaque occasion ses idées fixes. En résulte un cinéma tout sauf discret mais souvent étourdissant et dénonçant parfois dans le même temps cet étourdissement. Un cinéma n’ayant rien d’innocent, lesté de la conscience d’arriver « après ». D’où son caractère ultra-référentiel, qu’il était inévitable de souligner dans ces pages, en commençant par l’influence primordiale d’Alfred Hitchcock et en continuant avec d’autres parentés peut-être moins évidentes. Au fil de la filmographie, il fallait tenter de démêler l’écheveau régulièrement complexifié par l’accumulation de miroirs réfléchissants, d’effets saisissants et de sortilèges trompeurs. A ces tâches s’est attelé le collectif Zoom Arrière, constitué d’une dizaine de contributeurs de sensibilités cinéphiles diverses.

04/2019

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Revues Poésie

L'étrangère N° 57/58 : Dossier Jean Laude

Volume double de la revue L'étrangère dirigé par Michel collot, consacré à l'oeuvre poétique d'une importance décisive de Jean Laude, plus connu comme l'un des grands africanistes et historiens de l'art du vingtième siècle. Tout le monde s'accorde pour reconnaître l'importance de l'oeuvre de Jean Laude en tant qu'historien de l'art et africaniste, notamment autour des thématiques touchant aux rapports de la peinture française et européenne et les arts d'Afrique, ainsi que sur les arts premiers. Ce qui semble moins connu, c'est son oeuvre poétique qui lui a valu la reconnaissance de poètes aussi marquants qu'Edouard Glissant ou encore Jacques Dupin. Né en 1922 et décédé prématurément en 1984, Jean Laude aura laissé une oeuvre poétique injustement méconnue. Un retour sur celle-ci qui a donné lieu en mai 2022 à un colloque dirigé par Michel Collot et Christine Dupouy à l'université de Tours. Rappelons que si Jean Laude publie quelques recueils brefs dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, son livre majeur, Les Plages de Thulé, dont la première édition remonte à 1964, et est publiée aux éditions du seuil, Jean Laude travaillera à ce livre jusqu'à la veille de sa mort. L'édition finale sera publiée en 2012 à La Lettre volée. Entre-temps est paru aux Editions Corti en 1989 un livre important préparé par Michel Collot et intitulé La Trame inhabitée de la lumière, livre composé surtout de textes poétiques écrits dans les années 1970. Rappelons que si Jean Laude est passé par le surréalisme et a par la suite collaboré à des revues comme Change ou encore Tel quel, il s'émancipe de ses premiers engouements pour suivre une voie qui lui sera propre. Pour reprendre les propres mots de Jean Laude, tirés des Plages de Thulé : il s'agit de creuser "le lit de tout ce que j'ignore" et me porter "à la rencontre de l'inconnu masqué". Sommaire : Michel Collot : situation littéraire de Jean Laude ; Pierre-Yves Soucy : Approche des fondements de la poésie de Jean Laude ; Christine Dupouy : "seuil" , "centre" , "Lieu" : de quelques mots-clefs chez Jean Laude ; Christian Doumet : Jean Laude vu du ciel ; Thomas Augais : La spatialisation du poème dans Diana Trivia ; Serge Linares : Figure du livre chez Jean Laude ; Marie Joqueviel Bourjea : Jean Laude, pour un chromatisme différentiel ; Patrick Née : L'ailleurs dans Les Plages de Thulé ; Esther Tellermann : Les Plages de Thulé, au lieu du commencement écrire le littoral ; Marc Blanchet, et un ensemble important composé de plusieurs inédits de Jean Laude, notamment des passages tirés de son Journal.

03/2023

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Histoire des idées politiques

La Nuit finit à Tours. Naissance du Parti communiste français. Suivi de l'ensemble des interventions du Congrès de Tours (1920)

La nuit de l'humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, "finit à Tours". En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d'octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d'Augias de la SFIO qui s'était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français. Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l'historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l'économie de cette question de l'opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l'adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme. Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme "de gauche" et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le XXe siècle de part en part jusqu'aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d'Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les Etats-Unis). Et plus près de nous, qu'aurait pu écrire Jean Fréville sur l'évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N'est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions "colorées" de l'OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l'escroquerie d'une supposée "Europe sociale" par définition impossible du fait des oukazes sur la "concurrence libre et non faussée" verrouillés par la règle de l'unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l'UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l'ascension d'un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF. Comme hier à Tours, aujourd'hui, au tournant du centenaire de ce parti, c'est indubitablement de la prise de conscience et de l'éradication ou non de ce fléau qu'est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.

02/2021

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Europe administrative

La neutralité en eaux troubles. Regard sur le modèle belge de neutralité à travers la jurisprudence des juridictions suprêmes

DROIT BELGE Le principe de neutralité est, en Belgique, source de constantes polémiques dans la société, le monde politique et l'univers juridique. Le débat se focalise sur le port des signes convictionnels et particulièrement sur celui du foulard islamique. Se posent des questions de principe dont la plus importante est de savoir si la liberté de religion doit bénéficier d'un traitement privilégié par rapport aux autres droits et libertés et si la lutte contre les discriminations consiste à permettre à chacun d'adopter le comportement qui épouse au plus près ses convictions ou s'il faut édicter des règles générales applicables à tous impliquant des concessions réciproques. L'auteur analyse ces thématiques à travers la jurisprudence des juridictions suprêmes nationales et internationales, dans l'enseignement, l'administration publique, le secteur privé et l'espace public. Sa conclusion sur le port des signes convictionnels est sans appel : "Il est permis d'interdire" . La Belgique, pays dans lequel il n'existe pas de religion d'Etat, place sur le même pied la liberté de culte et la liberté de manifester ses opinions en toute matière. Ce qui est autorisé ou interdit au nom de la liberté de la religion doit l'être au nom de n'importe quelle opinion philosophique, politique ou idéologique. Au-delà de la réflexion sur le port de signes convictionnels, l'auteur, qui s'autorise quelques digressions sur des épisodes nationaux, sur le modèle français ou sur le modèle canadien, explore les contours de neutralité de l'Etat en Belgique, en ce qu'elle se différencie de la laïcité à la Française. Sa conclusion est nette : le modèle belge est carbonisé. Au regard de la jurisprudence internationale, l'autorité publique ne peut plus s'autoriser à financer certains cultes et ne pas en financer d'autres. Il ne peut plus non plus être question de réserver un sort favorable au culte catholique qui n'a d'autre légitimité - et une légitimité bien insuffisante - que son ancrage historique. L'auteur estime qu'il convient désormais de traduire dans la Constitution non seulement la primauté de la loi civile sur la loi religieuse, mais également une neutralité de l'Etat au contenu juridique clairement défini, à savoir la liberté de chacun de vivre, dans la sphère intime, dans le respect de ses convictions religieuses ou philosophiques et l'interdiction de toute ingérence de l'Etat dans les cultes. L'Etat est le bien de tous. Il doit être neutre et impartial dans son action comme dans son apparence, dans ses contacts avec les citoyens comme dans son fonctionnement interne.

02/2023

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Littérature française

Noces en paroles chez les Zarma (Niger)

Le thème de l'exception tunisienne défie le temps. Il s'inscrit dans une longue tradition, sous la plume des auteurs les plus divers. Il a magnifié le projet de modernisation autoritaire de Bourguiba. Après avoir connu une relative éclipse durant les vingt-cinq années de dictature de Ben Ali, il fait de nouveau florès depuis le soulèvement populaire de 2011. Il a désormais pour principal référent, non plus le développement, mais la démocratisation. Aujourd'hui comme hier, l'exception tunisienne n'est qu'un mythe. Exception en quoi et par rapport à quoi ? La question, lorsqu'elle est posée, s'en tient à des ensembles improbables : le monde arabe ou les " printemps arabes ". Biaisée, elle contient déjà la réponse, à vrai dire une lapalissade qui découvre un pays arabe pas comme les autres. Le truisme présuppose que ces " autres " constituent une totalité et permettent de discerner une règle générale à laquelle la Tunisie dérogerait. Ce qui précisément ne va pas de soi. Le mythe procède d'abus ou de commodités de langage, qui figent, voire essentialisent, des particularités. Il entretient une méprise sur la spécificité. En tant que telle, la spécificité n'est pas synonyme d'exception, sauf à considérer que tous les cas sont exceptionnels en raison de leur spécificité ou à méconnaître qu'ils sont tous spécifiques. Prendre la Tunisie au sérieux suppose de la démythifier et corrélativement de dissiper les malentendus sur l'espace arabe. Celui-ci ne préjuge pas d'un rapport au politique qui serait typiquement arabe. L'idée d'une espèce politique arabe relève de la chimère, voire de la contrefaçon. La Tunisie constitue certes un cas d'espèce, mais d'une espèce d'enjeux et de problèmes irréductibles à une fantasmatique arabité politique. Il s'agit, en l'occurrence, de l'institutionnalisation, condition nécessaire mais non suffisante de la démocratisation. Ces questions ont inspiré nombre de travaux de Michel Camau. Il réunit ici, en un ouvrage, sept articles, dont deux inédits, rédigés entre 2003 et 2017. Ils constituent autant de jalons thématiques d'une démarche de démythification de l'exception tunisienne. L'auteur table sur leur cohérence intrinsèque, en dépit des changements de contexte, de la diversité des objets et des évolutions de sa propre réflexion. Le dessein de les regrouper relève d'une nouvelle étape de pensée. Michel Camau est professeur émérite de science politique (Université Aix-Marseille). Il a dirigé l'IRMC, lors de sa création, de 1992 à 1997.

09/2018

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Architecture

Architectures impossibles

Comment l'architecture, gouvernée par des règles strictes et des dogmes intangibles, pourrait-elle être impossible ? Partant de cette apparente contradiction, l'exposition kaléidoscopique présentée au musée des Beaux-Arts du 19 novembre 2022 au 19 mars 2023 explore les multiples voies empruntées par les artistes, de la Renaissance à aujourd'hui, pour faire "déraisonner" l'architecture. Affranchie des codes rigides dans laquelle l'emprisonne sa seule existence bâtie, l'architecture est susceptible de porter des idées comme de sonder les tréfonds de la pensée humaine, la mémoire et l'inconscient. Telle qu'elle surgit dans notre imaginaire, elle constitue une source d'inspiration majeure pour l'histoire de l'art et a fécondé à toutes les époques l'inspiration des artistes, qui puisent dans l'imaginaire lithique un puissant potentiel d'évocation propre à surprendre, déstabiliser, questionner, dénoncer. La présentation est orchestrée en cinq chapitres thématiques placés chacun sous les auspices d'une notion (caprice, démesure, égarement, menace et perte) et offrant autant de clés de lecture possibles du thème. Certains motifs comme le labyrinthe, la tour, la maison hantée, les escaliers impraticables ou la ruine, servent de fil conducteur à un voyage dans des mondes étranges, fabuleux et inquiétants, où la présence humaine a souvent entièrement disparu. Placée dans un esprit d'ouverture, l'exposition ne se limite pas à la peinture et à l'art sur papier, deux médiums privilégiés de l' "artiste bâtisseur" comme de l'architecte (lorsque celui-ci choisit de délaisser règles et compas pour s'emparer du pinceau et du burin). Elle offre plus largement des résonances avec la littérature, la photographie, le cinéma et le jeu vidéo. Réunissant plus de 150 oeuvres de toute nature issues d'institutions nationales, internationales et de collections particulières, elle rassemble une cinquantaine d'artistes : noms éminents (Giovanni Battista Piranesi, Hubert Robert, Louis-Etienne Boullée, Victor Hugo, Gustave Doré, Maurits Cornelis Escher, Max Ernst, Wim Delvoye, etc.) ou plus confidentiels (Albert Trachsel, Wenzel Hablik, Emily Allchurch, etc.). Tous placent l'architecture au centre de leur démarche créative et de leur univers visuel. Chahutant les traditionnels discours sur l'art, les hiérarchies et les classifications par époque et par genre, l'exposition offre au visiteur une plongée sensorielle dans des univers déconcertants qui bousculent radicalement nos perceptions immédiates et nos habitudes cognitives. A travers une approche sensible du motif architectural, l'exposition se présente elle-même comme une expérience de perturbation spatiale. La promenade se transforme en errance et c'est gagné par le vertige que le visiteur déambule dans l'exposition.

12/2022

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Revues

Europe N° 1133-1134, septembre-octobre 2023 : Al Andalus

De la conquête omeyyade de l'Hispanie wisigothique au début du VIIIe siècle à la prise de Grenade par les Rois Catholiques en 1492, la longue histoire d'Al-Andalus est d'une riche et tumultueuse complexité. Elle n'a cessé de susciter des interprétations contrastées, d'émouvoir des coeurs, de focaliser des débats, d'inspirer des poètes et d'engendrer des mythes. Aussi tourmentée soit-elle, cette histoire nous fascine par son caractère d'exception. Exception que ces territoires ibériques où l'on vit, pendant plus de sept siècles, fleurir les Arts, les échanges culturels partagés par trois monothéismes. Sept siècles durant, des hommes et des femmes se sont parlé, ont travaillé en commun, ont échangé sur tous les thèmes, philosophie, poésie, médecine, mathématiques, alors que partout ailleurs, à la même époque, ils se seraient voués des haines mortelles. Cette forme de coexistence, aussi forcée fût-elle, aura eu des conséquences immenses. Ce n'est pas seulement la péninsule Ibérique et par contrecoup le Maghreb qui en furent enrichis, mais toute l'Europe. L'Hispanie devenue Al-Andalus donna naissance à une culture originale, faite d'héritages croisés entre monde arabe, latin, juif et grec. Diversifiant les angles d'approche, les thématiques et les éclairages, ce numéro d'Europe en offre un captivant panorama et nous convie à la rencontre d'un Al-Andalus pluriel. Il fait large place aussi à ce qu'il est advenu de différents protagonistes après la fin du règne musulman, qu'il s'agisse du destin des Morisques ou de celui des Marranes. Les débats autour d'Al-Andalus trouvent également des échos très actuels dans ce volume, en particulier à propos des conceptions contrastées qu'historiens et écrivains espagnols se font d'al-Andalus, chacun à sa manière et selon ses convictions et sa vision de l'histoire de l'Espagne. Enfin, une dernière section se penche sur les retentissements d'al-Andalus dans la littérature mondiale, depuis Hugo et Rilke jusqu'à Lorca, Aragon et Mahmoud Darwich. Al-Andalus, fait rare dans l'Histoire, aura sans doute fourni le plus grand démenti à la néfaste affirmation de Rudyard Kipling : " L'Orient est l'Orient, l'Occident est l'Occident et, jamais, ces deux mondes ne parviendront à se comprendre ". Contributeurs : Kadhim Jihad Hassan, Gilbert Sinoué, Emmanuelle Tixier du Mesnil, Gabriel Martinez-Gros, Pierre Lory, Floréal Sanagustin, Ali Benmakhlouf, José Miguel Puerta Vílchez, Manuela Cortés García, Marie-Andrée Gouttenoire, Álvaro Abela Villar, Natalia Muchnik, Emilie Picherot, Silvia Di Donato, María Jesús Viguera, José Antonio González Alcantud, Luis Miguel Canada, Manuel Feria, Anne Duprat, Christina Civantos, Rima Sleiman.

08/2023

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Gestion de patrimoine

L'assurance vie à l'épreuve des crises. Résilience ou résignation ?

Cet ouvrage analyse le comportement du secteur de l'assurance vie et de la finance en période de crise profonde ; comment ce secteur de marché a-t-il su profiter des opportunités et bénéficier d'effets de levier durant la crise économique ? Plus que jamais, l'assurance vie aura montré sa faculté de résilience en se réinventant en permanence et en bénéficiant d'accélérateur de tendances. Nombre d'acteurs du secteur financier ou patrimoniale prédisaient que l'assurance vie, placement préféré des français, soit si ce n'est chahuté peut-être même disqualifiée au vu des performances des fond sen euros, en baisse chronique ; or, c'était sans compter que la crise, sanitaire puis économique, allait rebattre les cartes et allait démontrer la résilience du secteur de l'assurance vie, structurellement adaptée pour combattre la crise ou y faire face en bénéficiant d'effets de lever ou accélérateurs. En effet, une crise avec une telle ampleur, une telle soudaineté et une telle violence a permis de révéler certains phénomènes, tel un accélérateur de tendances, avec l'émergence et la prégnance de sujets ou de thématiques liés à l'économie verte ou solidaire d'une part ou liés à des investissements dans l'économie réelle d'autre part. L'assurance vie s'est ainsi révélée comme étant un réceptacle redoutablement efficace en matière de faculté d'adaptation et de capacité d'évolution avec un fonds en euros qui n'est certes désormais plus porté par le triple paradigme performance / sécurité / liquidité et n'étant plus désormais un contributeur à la performance mais ayant muté vers un rôle de contributeur à la stabilisation des allocations d'actifs. Si l'économie a dû évoluer avec son temps, ...elle s'est même fait d'ailleurs dépassée par son temps et son environnement, l'assurance vie a bien assumé, quant à elle, sa mission d'anticipateur sur son marché en intégrant de nouvelles modalités de gestion, de nouvelles catégories de support financiers de nouvelles fonctionnalités de suivi et de gestion de son contrat. Contrairement à certaines idées reçues, l'assurance vie fait sûrement désormais partie des véhicules financiers les plus élaborés et les plus modernistes, constituant alors la colonne vertébrale de la construction ou de la gestion patrimoniale. La "vieille dame" se renouvèle en permanence et sait parfaitement exploiter les opportunités de marché, à la fois issues de l'environnement financier (car les crises créent des opportunités) et de la technologie (car les crises permettent d'accélérer les tendances).

07/2021

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Art contemporain

Une seconde d'éternité

Nouveau musée parmi le réseau de lieux et d'initiatives développés depuis 2006 par François Pinault, la Bourse de Commerce - Pinault Collection propose un point de vue sur les oeuvres contemporaines que le collectionneur rassemble depuis plus de cinquante ans, à travers un programme d'expositions et d'événements. Le regard du collectionneur La collection, un ensemble exceptionnel de plus de 10 ? 000 oeuvres de près de 350 artistes, est constituée de peintures, de sculptures, de vidéos, de photographies, d'oeuvres sonores, d'installations et de performances. Les artistes dont François Pinault collectionne les oeuvres sont issus de tous les pays et représentent toutes les générations. Ils explorent tous les territoires de la création et témoignent de l'attention toute particulière portée par le collectionneur aux courant émergents. Cet ensemble, dédié à l'art des années 1960 à nos jours, offre un regard sur l'art de notre temps, le regard d'un passionné, un regard subjectif, qui contribue à saisir notre époque. Un parcours sans cesse renouvelé, une collection en mouvement La collection est présentée à travers un programme dynamique d'accrochages temporaires régulièrement renouvelés ? : expositions thématiques à partir des oeuvres de la collection, expositions consacrées à des artistes présents dans la collection, mais aussi cartes blanches, projets spécifiques et commandes. La Bourse de Commerce - Pinault Collection offre dix espaces d'exposition dont le Studio, consacré aux oeuvres sonores, vidéo, et aux formes plus libres, des espaces de médiation, mais aussi un auditorium accueillant conférences, rencontres, projections, concerts et événements. Ouverte à tous les publics et à toutes les disciplines artistiques, aux oeuvres qui font déjà l'histoire de l'art contemporain comme aux artistes les plus émergents, la Bourse de Commerce - Pinault Collection accueille les connaisseurs comme les découvreurs et les curieux. Elle leur propose de s'ouvrir à l'art et à l'histoire de l'art contemporain, quel que soit leur niveau de relation à la création ou leur expérience, quelles que soient leur expertise et leur compréhension des oeuvres. Cycle "? Une seconde d'éternité? " La mise en lumière des affinités créatives, d'hommage ou d'influence plus ou moins explicité, est au coeur du projet de la Collection Pinault. Ces relations souvent confidentielles sont des clés structurelles décisives pour comprendre le travail des artistes L'exposition inaugurale "? Ouverture ? " avait déjà souligné ces affinités spirituelles et artistiques en exposant Peter Doig et son ancien étudiant Florian Krewer, Lili Reynaud Dewar et l'une de ses inspiratrices Martha Wilson, Luc Tuymans et Kerry James Marshall, ou encore le portrait en cire de Rudolf Stingel réalisé par Urs Fischer.

06/2022

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Droits de l'homme

Les grands textes de libertés et droits fondamentaux. Edition 2021

Le recueil rassemble les principaux textes relatifs aux droits et libertés fondamentaux. En plus des problématiques traditionnelles comme l'organisation juridictionnelle, les droits de la défense, la liberté d'expression ou la protection du corps, de l'intégrité et de la vie privée, il intègre également les dispositions relatives à de nouvelles questions d'ordre sociétal, social ou économique. La première partie présente les textes les plus importants de la matière, les huit parties suivantes sont thématiques : l'humain, la vie privée, la technologie, la société, la vie politique et administrative, la justice, l'économie et le social. L'ouvrage s'adresse en premier lieu aux candidats aux examens et aux concours de nature juridique comprenant une épreuve de droits et libertés fondamentaux. Il a été pensé, pour l'essentiel, en référence à l'épreuve d'exposé-discussion de l'examen d'entrée aux Centres régionaux de formation à la profession d'avocat. Il intéresse également les autres étudiants des filières juridiques et politiques confrontés à cette matière pléthorique et fondamentale. La forme didactique de l'ouvrage en fait également un outil utile pour tous ceux qui s'intéressent à ces problématiques, en proposant une vision à la fois diverse mais suffisamment exhaustive du matériau juridique. Ce recueil s'adresse particulièrement aux candidats à l'examen d'accès au centre régional de formation professionnelle d'avocats et ne contient aucune indication de doctrine ou de jurisprudence, conformément à l'article 11 de l'arrêté du 11 septembre 2003 fixant le programme et les modalités de l'examen d'accès au CRFPA. Il est autorisé lors de l'épreuve orale d'exposé-discussion relative à la protection des libertés et des droits fondamentaux par l'Association des directeurs d'Instituts d'études judiciaires (IEJ). A jour des textes de loi au 20 mai 2021 publiés dans les Codes des Editions Dalloz. NB : La Commission nationale de l'examen d'accès au CRFPA indique que, pour la session 2021, les sujets devront être traités en faisant abstraction des dispositions contenues dans les lois n° 2020-290 du 23 mars 2020 "d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19" et n° 2020-1379 du 14 novembre 2020 "autorisant la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire", des dispositions prises sur le fondement de ces lois ainsi que, plus généralement, de toutes dispositions légales ou réglementaires temporaires adoptées depuis le mois de mars 2020 en réaction à l'épidémie de Covid-19.

08/2021