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Religion

Le Cantique des cantiques. Sept lectures poétiques : hébreu, grec, latin et quatre traductions en français

Le plus beau chant d'amour Ecrit entre le VIIe et le VIIIe siècle avant Jésus-Christ et intégré à la Bible dans les premiers siècles de notre ère, Le Cantique des cantiques - littéralement " le plus beau Chant " en hébreu - étonne et émerveille. Echange amoureux entre un homme et une femme, ces 117 vers attribués à Salomon mêlent passion et sensualité à travers métaphores et symboles qui ont alimenté les commentaires des plus grands exégètes au fil des siècles. Au-delà des différentes interprétations religieuses et philosophiques, ce texte est un poème inspiré qui exalte l'amour. La tradition des bibles polyglottes Notre édition s'inscrit dans la tradition des bibles polyglottes de la Rennaissance qui, sous l'impulsion des humanistes - Erasme le premier -, enrichissent la Vulgate des textes grec et hébreu. Ces lectures permettent de remonter aux origines des textes sacrés et par là- même de questionner le sens du texte hébreu et les traductions établies par les docteurs de l'Eglise. Une vision universelle inédite C'est dans cet esprit humaniste que nous avons accompagné Le Cantique des cantiques en hébreu, grec et latin de quatre traductions françaises : celles de la Bible de Jérusalem, de la Bible Segond, de la Bible du Rabbinat et de la Bible de Chouraqui. Une invitation à la réflexion par la présentation en parallèle des textes utilisés par les communautés catholiques, protestantes et juives ainsi que celui d'André Chouraqui, universel par sa force poétique et sa recherche linguistique. Ces différentes traductions révèlent la beauté multiple de ce poème et l'importance de chaque interprétation. Des introductions passionnantes sur le polyglottisme Dans son introduction, " Le Cantique et les langues ", Jean-Christophe Saladin retrace la tradition des bibles polyglottes en Europe, entre histoire et anecdotes, succès et déboires. Dans son introduction, " Les quatres niveaux d'interprétation d'un texte hébreu ", Marc-Alain Ouaknin Des annexes essentielles pour approfondir la lecture Dans sa postface, " Une poésie érotique religieuse ", Jean-Christophe Saladin évoque les origines égyptienne, sumérienne et palestinienne du Cantiques des cantiques. Avec son regard d'historien, il étudie avec attention toutes les pistes d'interprétation de ce texte en évoquant la poésie érotique sacrée comme lien fort entre toutes les cultures qu'il convoque, depuis les chants d'amour du dieu Vishnu jusqu'aux mariages célébrés en Syrie au XIXe siècle.

10/2016

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Poésie

Le chemin de sable

On se souvient peut-être d'une photo des surréalistes réunis, l'air grave, vers 1930, autour d'une adolescente assise. Sur cette image Gisèle Prassinos, âgée à l'époque de 14 ans (elle mourra nonagénaire) leur lit ses poèmes. Rien de tel pour l'inconnue qui nous occupe aujourd'hui. L'unique recueil anthume de Sabine Sicaud (1913-1928) paraît en 1926, préfacé par madame de Noailles. Il reste à l'auteur deux ans à vivre. Dans son cas, le misérabilisme cher à la nécrophilie littéraire serait insuffisant : elle est morte enfant. C'est là une monstruosité du destin que les amateurs friands de "poètes morts jeunes" eux-mêmes hésiteraient à mettre en avant. Du reste, la toute jeune fille avait d'emblée fait un sort au mot malencontreux d'Ana de Brancovan sur "l'honneur de souffrir" . On ne sait pas bien dire si en la comparant dans ses Mythologies à Minou Drouet, Barthes aura été beaucoup plus heureux. Mais sa précocité exceptionnelle ne devrait pas pour autant interdire de constater que l'esprit de poésie soufflant où il veut, l'enfant prodige aura bénéficié de ses largesses. Dans cet ensemble choisi, ce Chemin de sable éponyme, où deux crépuscules coïncident à la genèse de l'oeuvre - puisqu'en bouton Sabine écrit la page où il lui faut mourir -, le vertige de la souffrance et du pressentiment de la fin épousent une forme d'acuité de l'intelligence et de la sensibilité qui sont ce don de poésie dont les accents ne trompent pas : "Vous parler ? Non. Je ne peux pas. /Je préfère souffrir comme une plante, / Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul". (...) On doit apprendre à souffrir seul. (...) //Que nul ne vienne. //La plante ne dit rien. L'oiseau se tait. Que dire ? /Cette douleur est seule au monde, quoi qu'on veuille. /Elle n'est pas celle des autres, c'est la mienne. //Une feuille a son mal qu'ignore l'autre feuille. /Et le mal de l'oiseau, l'autre oiseau n'en sait rien" C'était bien le moins que d'intégrer l'impardonnable adolescente de la villa "Solitude" , nom de sa demeure familiale dans le Sud-Ouest, au catalogue en progrès de notre Bibliothèque. Ne serait-ce que pour rafraîchir une mémoire éditoriale encline à l'oubli. Rien d'elle n'avait paru d'assez complet depuis 1958. Oui, il était grand temps.

01/2023

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Critique littéraire

Pour une géographie littéraire

Depuis une vingtaine d'années, on a vu se multiplier les travaux consacrés à l'inscription de la littérature dans l'espace et/ou à la représentation des lieux dans les textes littéraires. Cet intérêt pour les questions de géographie littéraire se situe dans le contexte du "tournant spatial" qu'ont connu les sciences humaines et sociales, mais aussi dans l'évolution des genres littéraires, caractérisée par une spatialisation croissante des formes poétiques et narratives (poésie spatiale, récits d'espace...), et dans le développement de pratiques artistiques liées au site (Land Art, performance...). En proposant dans la première partie de cet ouvrage un panorama de ces travaux, Michel Collot, s'emploie à en définir les principales orientations, en distinguant approches géographiques, "géocritiques" et "géopoétiques", sans renoncer pour autant à les articuler pour constituer une véritable géographie littéraire" capable de rendre compte des différentes dimensions de l'espace littéraire : la référence à des lieux réels, la construction d'un "univers imaginaire" ou d'un "paysage" et la spatialité propre au texte. Il formule quelques propositions sur leur place et leur signification respectives, qu'il illustre dans la seconde partie de l'ouvrage par une série d'études situées à diverses échelles : celle de la production littéraire d'un continent à une époque donnée (l'Afrique noire postcoloniale), celle de l'oeuvre complète d'un auteur (Supervielle, Butor, Silvia Baron Supervielle, Pierre-Yves Soucy), celle d'un ouvrage particulier (de Claude Simon ou de Jean-Christophe Bailly), voire celle d'un ou deux extraits significatifs (Barbey d'Aurevilly). Pour explorer les multiples voies qu'une géographie littéraire est susceptible d'emprunter, il a tenu à la confronter à des genres divers : roman, nouvelle, poésie et récit de voyage, chacun d'eux appelant une approche différente. Les oeuvres retenues s'étendent sur une période qui va du milieu du XIXe siècle à l'époque contemporaine et elles permettront aussi bien de s'arrêter dans une région comme le Cotentin que de voyager de l'Europe à l'Amérique, en Afrique ou en Australie. Mais on s'apercevra que la localisation des contrées évoquées importe moins que les structures spatiales qui leur confèrent une valeur et une signification que chaque auteur interprète à sa manière à travers les images et les formes qu'elles lui inspirent.

04/2014

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Critique littéraire

Poèmes et poètes : le monde de la réalité poétique

Spécialiste de Langue et Littérature française, François-Chartes Gaudard est professeur émérite à l'Université. Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, agrégé de Lettres Modernes, docteur d'Etat ès Lettres, d est également fondateur de l'équipe de recherche Lettres Langages et Arts et directeur honoraire de l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues de l'Université Toulouse -Jean Jaurès. Spécialiste de poésie française des l9° et 20' siècles, son intérêt ininterrompu pour les arts l'a conduit à s'intéresser à la spécificité des langages et des discours artistiques et aux relations de complémentarité voire d'opposition qui peuvent les unir. Universitaire de laboratoire et d'atelier ; il n'a cessé de confronter les théories d'analyse linguistique et stylistique aux réalités discursives des corpus. Autour de lui s'est construite une école de stylistique, à laquelle on doit l'émergence de savoirs et de notions, et dont les travaux se prolongent aujourd'hui dans tous les domaines et les champs d'application de la stylistique. Loin de prétendre offrir des modèles de lecture, ce livre a pour ambition de montrer que l'approche stylistique des textes permet d'entrer pertinemment, que l'on soit simple amateur, spécialiste ou chercheur, dans une écriture singulière, qu'il s'agisse d'un morceau choisi ou d'une ouvre. En 2017 François-Charles Gaudard nous avait offert une vaste étude sur Baudelaire (Le Spleen de Paris. "Petites babioles" et "Bagatelles" de Baudelaire, EUS, 2017, 452 pages). Ici, tout en élargissant le champ de ses explorations, il nous propose une salutaire invitation au voyage hors du temps et a des modes, de La Fontaine à Nerval, de Chénier à Rimbaud, de Musset à Mallarmé, et, plus inattendu, de Paul Valéry à Philippe Jaccottet, de Victor Segalen à Joe Bousquet. Chemin faisant, il ne cesse d'explorer toute la p complexité du verbe poétique, de ce qui fait qu'un texte porte en lui de quoi nourrir notre âme et nous entraîner avec lui sur des chemins encore inexplorés. Et le lecteur se laissera emporter dans un voyage où ce qui n'aurait pu être qu'une dissection se fait dévoilement. C'est au véritable plaisir du texte que nous convie François-Charles Gaudard, en nous invitant à lire ou à relire en sa compagnie quelques pages et rouvres majeures de la poésie francophone de ces cinq derniers siècles.

09/2020

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Littérature française

Eloge des oiseaux de passage. Journal d'un ornithologue amateur

" Les oiseaux, je leur dois beaucoup. Ils m'ont tant appris. Ils sont entrés en moi au cours de mon enfance et ne m'ont plus jamais quitté. A leurs côtés, j'ai développé des trésors de patience, des postures d'affût, d'attention, de quêtes : une quête de savoir, de rapprochement, et d'appropriation. Les oiseaux portent en eux l'éclat et la fragilité précaire du vivant. Ils m'ont révélé la beauté du monde, sa dimension sauvage. Toutes ces innombrables heures passées à les regarder a été à l'origine d'un attachement fort, d'un lien indéfectible qui me relie à eux, à leur mystère. Les contempler est devenu mon art de vivre. Un constant émerveillement. Un état de poésie. Un besoin vital. Partir à la recherche des oiseaux m'a permis de retrouver certains pans de ma vie... Ils m'ont fait migrer en moi-même. " Enfant, à l'école, Jean-Noël était un rêveur comme le cancre de Jacque Prévert. Il avait tendance à contempler la nature par la fenêtre. Au fil des années, il est devenu un fou d'oiseau, un guetteur, un cocheur (celui qui coche dans un carnet les oiseaux dans qu'il a vus en une année). Il nous raconte l'état de poésie permanent que lui a donné cette passion. L'oiseau de passage est l'oiseau migrateur par excellence, celui qui parcourt le monde pour échapper aux frimas de l'hiver, se reproduire dans des contrées plus hospitalières. C'est le trait d'union entre la géographie des deux hémisphères terrestres, le principal artisan aussi de l'union entre la terre et le ciel. A l'image du martinet noir consacrant toute sa vie au vol, qui arrive en avril en Europe et repart dès le mois d'août en Afrique, l'oiseau de passage est le " satellite infime de notre orbite planétaire " (Saint-John Perse, Oiseaux). Symbole de la liberté absolue, il se joue de la pesanteur terrestre pour oublier son poids et se perdre dans l'espace aérien. Face aux turpitudes de nos existences (crise sanitaire, crise économique, crise écologique et climatique, terrorisme etc), comme il est rassurant de voir ainsi la nature perpétuer ses cycles, dans une forme de régularité métronomique, avec une incroyable force vitale, en faisant fi de nos maux et de nos blessures. Nous sommes aussi des oiseaux de passage sur cette terre.

03/2023

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Poésie

La petite ouvrière métisse

La poésie pour retrouver l'émotion qui nous a traversés la première fois que nous avons écouté telle strophe Dans le recueil de poèmes La petite ouvrière métisse, Sandrine-Malika Charlemagne rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes, de viols ou de dogmes. Elle exhorte ses soeurs à revendiquer leurs droits, à acquérir la force d'une déesse mythique. Son chant d'amour pour le féminin prend parfois une dimension sensuelle et s'associe à la célébration d'un orient imaginé et rêvé. Emprunts de lyrisme antique, ses vers convoquent des figures mythologiques comme les Alséides, les Héliades, les Ménades... L'ouvrage présente également des aspects militants : l'auteure célèbre ses origines rurales ; loue le courage de ses frères écroués par la misère tandis qu'elle blâme la tyrannie sous toutes ses formes. Le recueil se compose de strophes en vers et se termine par un portrait en prose. La poésie de Sandrine-Malika Charlemagne est fondée sur le chant de la parole incantatoire où se mêle mystique et impressions profanes. Librement inspiré des ghazals orientaux, l'ouvrage est souvent parcouru d'anaphores aux allures de refrains venant rythmer et teinter les poèmes de sonorités musicales. Extrait 1 : "Moi j'ouvre grand la bouche Attendant qu'on vienne la recouvrir de feuilles d'eucalyptus Moi qui voudrais m'arracher la peau pour en revêtir une nouvelle Moi qui voudrais me terrer dans le sable brûlant du désert Où l'on guérit dit-on de ses maladies Moi qui voudrais pour l'éternité que quelqu'un baise et sèche mes larmes Moi qui voudrais connaître les noms de tous les parfums de l'Orient" Extrait 2 : "Femmes... de toutes origines... Sortez vos miroirs de poche Maquillez vos lèvres de rouge Ici devant l'entrée d'un commerce Ou là sous le dôme ocre d'une mosquée Lancez-vous dans la lumière sortie de son écrin Jetez vos bijoux sur le front des hommes Offrez au vent la cambrure de vos reins La mer a faim de vous, plongez-y nues Ne rasez les murs d'aucune cité Tant que votre beauté n'y sera célébrée" Extrait 3 : "Aime-moi, ô lumière blanche d'Algérie Aime-moi et brûle mon front, mes lèvres, ma gorge Mes seins, mon ventre, mon sexe, brûle-moi Je veux connaître les germes de cette terre"

01/2023

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Histoire des mentalités

Spectacles et divertissements en Corse au temps des Bonaparte

C'est une Corse pleine de rires, de déclamations, de poésies, de musiques que l'on entend vivre à travers ces pages. Grâce à la contribution d'un grand nombre de chercheurs, cet ouvrage nous plonge dans la société corse de la fin du XVIIIe au début du XIXe siècle. Le texte et l'image, le geste et la parole - J. -M. Olivesi Introduction générale - J. -C. Liccia Les fêtes corses du marquis de Cursay au temps du carnaval (1750-1752) - A. Franzini Portfolio I - La Moresca Permission et interdiction de danser à Ajaccio au XVIIIe siècle - A. -M. Graziani Réflexions sur la poésie corse au temps des Bonaparte - Eugène F. -X. Gherardi Du Cinque Maggio à la figure de l'Empereur dans le folklore poétique et la poésie anonyme, populaire, dialectale (1821-1921) - D. Antona-Cardinet Les instruments de musique dans la tradition musicale corse du temps de l'enfance de Napoléon Bonaparte - D. Delgrossi L'oratoire Saint-Jérôme : la naissance du premier théâtre municipal d'Ajaccio. Du Consulat à la fin du Premier Empire - X. Trojani Le théâtre Saint-Gabriel (1830-1870). Agences théâtrales, directeurs, compagnies et répertoires - X. Trojani Le portrait d'une Bonifacienne, épouse de Jacques Jouvin : un précieux témoignage sur les goûts musicaux des élites locales - M. -E. Nigaglioni Le théâtre à Bastia, des origines à la démolition du second théâtre de Marbeuf - M. -E. Nigaglioni Le théâtre d'Andrea Scala - M. -E. Nigaglioni et A. Giuliani Quelques autres scènes bastiaises - A. Jurquet Le spectacle lyrique à Bastia : le triomphe du bel canto italien - A. Jurquet Le théâtre de Bastia dans l'Europe de son temps : fonctionnement, programmation et artistes (1771-1802) - J. -C. Liccia Par les voix et les voies de l'Europe avec Don Giovanni. Du XVII° au XVIII°? siècle - E. Giuliani Portfolio II - Les élites bastiaises et le théâtre amateur. Photographies de Tito de Caraffa, vers 1890 De hasard, de réflexion ou d'adresse : jeux et divertissements en Corse. Du XVIe au XVIIIe siècle - J. -C. Liccia Les débits de boissons à Ajaccio au XIXe siècle : du bouge au Grand Café - O. Bianco Débauche, retape, tapin : la prostitution à Ajaccio au XIXe siècle - O. Bianco et X. Trojani Napoléon Bonaparte et le théâtre à Malmaison - I. Tamisier-Vétois

10/2022

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Acteurs

Chère Marilyn

Août 1962-aôut 2022 : les 60 ans de la disparition de Marilyn Monroe " Le livre de Rosten offre le portrait le plus tendre qui existe sur Marilyn. Un récit aussi beau qu'intime " Norman Mailer Parmi la pléthore d'ouvrages consacrés à Marilyn Monroe, le témoignage de Norman Rosten, paru en 74 aux Etats-Unis, est certainement le plus authentique. Poète, romancier, dramaturge et scénariste, Norman Rosten a été (avec sa femme Hedda) l'un des proches de Marilyn durant les sept dernières années de vie. Il l'avait rencontrée un jour de pluie par l'intermédiaire du photographe Sam Shaw (l'un des plus importants de la carrière de Marilyn, auteur de la photo de couverture). Shaw, en balade avec la comédienne à Brooklyn, s'était réfugié chez ses amis les Rosten pour échapper aux trombes d'eau. En comprenant à tort qu'elle s'appelait " Marion ", les Rosten avaient d'abord pris la jeune fille aux cheveux trempés pour une starlette, petite amie de Shaw. Avant de comprendre que c'était la tête d'affiche de Sept ans de réflexion, récent triomphe au box-office. Ca ne les avait pas empêchés d'être d'emblée séduits par son charme. Toute leur relation sera ainsi placée sous le signe du naturel et de la spontanéité. Par la suite Rosten a d'autant plus fréquenté Marilyn qu'il était très ami avec son troisième mari Arthur Miller. Avec Arthur puis sans, Marilyn et les Rosten passeront quantités de dîners, week-ends, vacances ensemble, de Upper Manhattan à Brooklyn et aux plages de Long Island (où Norman la sauvera quasiment de la noyade un jour qu'elle voulait échapper à une horde de fans). Entre Norman et Marilyn, le lien était d'autant plus fort que la jeune femme, éprise de poésie, lui passait ses textes pour les soumettre à son jugement : " trouves-tu qu'il y ait de la poésie là-dedans ? ". Ils resteront proches jusqu'aux tout derniers instants de la vie de Marilyn. Tressé d'anecdotes drôles ou émouvantes, ce court témoignage, l'oeuvre d'un écrivain, raconte Marilyn avec respect, et affection, et dresse un portrait qui s'impose par sa sincérité, par sa délicatesse, la justesse de son regard. Un diamant brut pour qui veut saisir qui était vraiment Marilyn.

04/2022

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Revues Poésie

L' ÉTRANGÈRE N°59. Revue de création et d’essai

Nous retrouvons dans ce numéro de L'étrangère des suite poétiques, celle Michael Palmer, poète américain contemporain dont l'importance fait l'objet d'une reconnaissance de plus en plus manifeste, lequel propose une suite chargée d'impressions centrées sur la lumière et ses ombres, déclinées sous ses multiples manifestations. Nous avons sollicité des textes de plusieurs jeunes auteurs(es) afin de rejoindre au plus près ce qui est vécu du monde tel qu'il s'offre de nos jours, pour dire à la fois son éclatement, afin de mieux faire entrer la poésie dans les débats auxquels nous ne pouvons pas nous dérober, laquelle transcende par l'articulation des différentes dimensions expressives sur lesquelles elle se fonde : de Mathieu Nuss à Adèle Nègre et Alexis Audren, de Myette Ronday à Denis Ferdinande et Guillaume Artous-Bouvet, ou encore ces poésies de Fanny Lambert et d'Isabel Guerrero. Cette dernière nous offre des textes qui sont ses toutes premières publications. Les héritages poétiques des uns et des autres, si différents soient-ils, marquent des convergences de sensibilités, une attention àl'époque et les figures sous lesquelles elle se décline. Une attention à l'inscription de la poésie, ou encore, en textes portés par une prose poétique, peut prendre la forme d'une pièce dramatique. C'est ce que nous propose ici Henri-Pierre Jeudy, confronté à la réalité rugueuse de la vie qui est aussi l'exigence de confronter la mort dont la parole ici donne lieu à un dialogue soutenu par cette volonté de vérité. Le volume de clôt avec un essai de Claude Le Manchec consacré au poète André du Bouchet, dans la perspective où celui-ci fut et est resté jusqu'à la fin de sa vie très proche et très sensible autant qu'attentif aux oeuvres d'Ossip Mandelstam comme de Varlam Chalamov, et de bien d'autres. Pierre-Yves Soucy : Ouverture : Retour sur le réel et sur ce qui se dérobe ; Michael Palmer : Mouvements ténus / Light Moves ; Henri-Pierre Jeudy : Palinodie ; Fanny Lambert : Rondements ; Alexis Audren : sauf le sauvage ; Isabel Guerrero : lucide wild ; Mathieu Nuss : Abois ; Adèle Nègre : Volées, feuillets très concrets, défets ; Denis Ferdinande : Divers plateaux ; Myette Ronday : Légers ressacs ; Guillaume Artous-Bouvet : Sel du sel (extrait) ; Claude Le Manchec : Le silence d'André du Bouchet.

10/2023

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Critique littéraire

Jules Romains. Un homme de bonne volonté

Louis Farigoule est né en 1885 à Saint-Julien-Chapteuil, pays de sa mère, au pied du massif du Meygal en Haute-Loire. Son père, instituteur, était originaire de l'arrondissement de Brioude. Voici qui fait du futur Jules Romains, pseudonyme littéraire qu'il adoptera, un véritable Vellave avec de solides racines auvergnates ? ! Si dès sa naissance il regagne Paris où ses parents sont installés, il retournera régulièrement dans sa région natale, restant attaché à son village. Le passage à Saint-Julien-Chapteuil était un véritable rite initiatique qu'il a fait accomplir à ses deux épouses et à ses amis. Son oeuvre est abondante, même si trop souvent elle est réduite à sa pièce la plus célèbre ? : "? Knock, ou le triomphe de la médecine ? ". Poésie, théâtre, romans, essais, il s'est essayé à tout et toujours avec talent. Son oeuvre phare est sans aucun doute sa fresque romanesque en 27 volumes "? Les ? Hommes de bonne volonté? ", hymne à la paix et à l'amitié. On y retrouve abondamment son Velay natal, lieu des racines, lieu de l'attachement à la terre, lieu du ressourcement. Un autre de ses romans se déroule dans notre région ? : "? Les copains ? " où Ambert, Issoire, Vercingétorix et le massif du Meygal servent de cadre aux canulars montés par une bande de copains facétieux où il est difficile de ne pas reconnaître Jules Romains lui-même. Sa poésie et son théâtre sont aussi empreints de son Meygal. Et ne s'est-il pas inspiré de sa région natale pour son fameux "? Knock ? "? ? Jules Romains a parsemé son oeuvre de références directes à sa région natale ? : il nous fait partager, à nous ses lecteurs, l'amour qu'il porte à cette Auvergne et à son Velay. Sous sa plume, sa région vit véritablement ? ; elle devient un personnage à part entière de son oeuvre. Devenu Académicien presque malgré lui, il n'a jamais oublié ses modestes origines. Parisien amoureux de la Ville, grand voyageur devant l'Eternel à l'époque où il n'y avait ni avion ni TGV, exilé en Amérique et au Mexique durant la guerre, toujours ses pas l'auront ramené à Saint-Julien-Chapteuil qui saura lui réserver un accueil enthousiaste pour fêter avec lui ses 80 ans en 1965. Il est urgent de redécouvrir Jules Romains, qui n'a eu de cesse de proclamer son amour de la paix et son culte de l'amitié? !

10/2011

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Science-fiction

Et que revivent les morts

Que se passe-t-il lorsque la résurrection des corps devient un phénomène observable scientifiquement, un sujet d'innovation technologique ? C'est ce à quoi sont confrontés les personnages de Et que revivent les Morts, roman d'anticipation dont l'action se passe en Amérique du Nord, à Boston et à Chicago. Dans une société où la recherche effrénée du plaisir immédiat est devenue le moteur principal, les relations entre Don, spécialiste en neurosciences et Judy, jeune étudiante paumée, deviennent une affaire planétaire susceptible de changer le futur de l'espèce humaine. Outre une aventure et une histoire d'amour, le roman est une extrapolation autour des thèmes de la prolongation indéfinie de la vie, de la technologie incontrôlée, du transhumanisme, de l'intelligence artificielle, du risque de basculement vers l'apocalypse. Dans un style empreint d'une certaine poésie, Et que revivent les Morts nous fait rêver et réfléchir aux possibles fruits des germes contenus dans notre présent. C'est un plaidoyer pour le respect de l'humain et de toutes les formes de vie.

02/2020

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Montagne

Double Espresso. Chroniques de l'heureux retour

"Les choses de la montagne sont comme le reste de la vie, à les observer de trop loin, elles se font floues, on en oublie le coeur. "Alors il se hisse là-haut, souvent, par choix toujours, pour goûter aux promesses d'une passion née dans les heures ardentes de l'enfance et dont il n'a jamais perdu le chemin. Et quand il en revient, il sait sans rougir combien ce fut précieux car là-haut, on rencontre tout ce qui fait la vie, les peines, les rires, les colères et les joies. Les peurs aussi. Tout ce qui fait la vie, jusqu'au-delà des montagnes. Tout ce qui fait la vie et un peu l'éclaire. Cédric Sapin-Defour a pris le parti de l'écriture pour ce qu'elle offre d'audace et de liberté à raconter ces parenthèses. La réalité rencontre la poésie, les mots se frottent à l'âme et nous voilà embarqués dans un territoire familier dont nous goûtons la répétition quand elle oeuvre au nom du bien commun : le monde des hauteurs.

01/2020

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Littérature française

Les genêts du bonheur

Sur fond d'une nostalgie jouissive des années 60 et 70, ce roman autobiographique raconte avec humour et parfois truculence, avec tendresse et parfois une émotion qui bouleverse, le difficile apprentissage de la vie d'un petit garçon lorrain au mur des Trente Glorieuses ; sa quête de tous les bonheurs, dans un quotidien parfois écartelé entre un grand-père adoré et un père tout aussi aimant, marqué par une curiosité turbulente, n'en finit pas de se heurter aux exigences d'une société en pleine mutation post-soixante-huitarde. Tous les passages obligés de la vie d'un jeune bambin puis garçonnet, puis jeune ado sont ainsi passés en revue, sur les plans familiaux et scolaires sans oublier les mutations physiologiques, sources d'anecdotes savoureuses. Des personnages bien campés, une écriture soignée, dans la poésie descriptive (le charme bucolique des monts ardennais) comme dans la crudité de certains dialogues épiques, entrainent le lecteur à entrer sans effraction dans ces souvenirs de jeunesse et à les consommer sans aucune modération.

01/2020

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Cinéma

Le cinéma de Bernardo Bertolucci

Piero Spila - un des plus grands spécialistes italiens de cinéma - retrace en détails la vie et la carrière de Bernardo Bertolucci. Le lecteur a ainsi l'occasion de découvrir, ou de redécouvrir, ce personnage populaire et incontournable du cinéma. Ses parents, son enfance, son amour pour la poésie, ses influences, ses échecs et ses succès... Afin de fournir des repères concrets, sont présents dans ce volume une biographie détaillée et datée, année après année, ainsi qu'un " Alphabet Bertolucci " qui présente et définit des objets, personnes ou concepts clefs dans la vie de Bertolucci. De plus, Spila a procédé à une analyse détaillée des oeuvres du cinéaste. Chacun de ses films est présenté, résumé et traité avec une grande minutie. Nous découvrons ainsi les dessous de l'ensemble de ses films, parmi lesquels se trouvent des oeuvres incontournables telles que Le Dernier Empereur, Le Dernier tango à Paris ou encore 1900. Toujours dans un soucis de clarté, une filmographie résumant chacun des films se trouve à la fin du livre.

05/2020

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Non classé

Vers et Autres Récits

Mohammed Larbi, l'homme, le roc, l'être très humain empli de toutes ses qualités et de toutes ses fragilités. Une mine d'or ! Percutée par la plume alerte de ce grand ami, éclate de mille verbes, de mille accents. Sans artifices, il se livre tel qu'il est, tel qu'il voit, tel qu'il pense, tel qu'il chante ou pleure la vie. Ce passeur infatigable de cultures, de langues, cet amoureux des mots qui sonnent et résonnent, qui s'entrechoquent et percutent, nous offre un recueil de vers et autres récits des plus personnels. Des récits forgés à la très sélecte école de la vie. Alors je ferme les yeux, je nous vois assis dans un petit bar argenteuillais prenant sur le zinc notre petit café matinal tout en échangeant nos états d'âme, défendant nos valeurs, refaisant le monde... Ce recueil est tout cela. Un grand merci l'Ami pour ces instants partagés que tu fais si bien revivre à travers ta poésie. Bénédicte Hébérlé-Dulouard

03/2020

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Littérature française

Les petits prophètes

Jouer à se prêter la mort ou bien se la donner ? Alors que se penche peu à peu vers lui le soir de sa vie, un homme solitaire comprend enfin que le temps est venu de se libérer d’un terrible secret d’enfance, enfoui tout au fond de son âme, demeuré jusque-là au-delà de l’effroi, et qui aura hanté toute son existence. Il se souvient de cet enfant déjà meurtri d’absences, entouré d’oiseaux forts et d’orages, qui veillait obstinément sur un maigre troupeau près d’un hameau perdu aux couleurs de basalte et se levait dès la petite neige, dès la petite pluie, mais qui trouvait déjà refuge et apaisement dans le grand poème que lui apprenait chaque jour la nature. Henri et Joël étaient devenus ses grands frères… mais eux aussi l’avaient finalement abandonné… d’une étrange manière. Au fil des lignes sombres de son récit, le tamis exigeant de la prose de Francis Julien Pont a su retenir des gemmes de pure poésie. Francis Julien Pont signe ici un roman poétique.

11/2019

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Histoire ancienne

Bibliothèque mythologique idéale

La mythologie est un ciel infini ; ses étoiles, dont nul ne sait si elles sont mortes ou vivantes, continuent de nous éclairer et de nous faire rêver. La mythologie occupe des pans entiers de notre imaginaire et des rayons complets des bibliothèques. L'originalité de notre Bibliothèque idéale est de faire accéder directement le lecteur à ce moment magique où des hommes, les Grecs et les Romains, se sont appropriés leurs mythes, les mots des Muses, en les écrivant, en les incarnant dans des textes, en les métamorphosant en des oeuvres d'art, les leurs, qui sont peu à peu devenues les nôtres. Les textes ici rassemblés sont tous fondateurs, qu'ils aient été sublimés par les géants de la poésie que sont Homère, Virgile, Ovide, ou composés par les petites mains érudites de la mythologie, les mythographes. Surtout, le lecteur découvrira en bonne place dans cette Bibliothèque les pages étonnantes, peu connues quoique souvent superbes, où historiens, philosophes, théologiens de l'Antiquité, s'interrogent et parfois répondent sur l'origine et le sens de ces récits venus de la nuit des temps.

11/2019

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Poésie

Mort ensoleillée

"Toute en finesse, l'écriture de Meriem nous entraîne dans un dialogue intime entre l'ombre et la lumière, entre la vie et la mort, entre le réel et le subtil. Meriem dévoile page après page ses perceptions, son imaginaire et ses questions existentielles. Chacun de ses poèmes est un cri du coeur qui nous transmet ses interrogations, celles d'un poète. Il faut noter que tout cela est dit avec beaucoup de pudeur et de sensibilité. J'aimerais préciser que sa poésie et le choix de ses mots sont nourris par une voix toute féminine, avec les qualités qui caractérisent celle-ci. C'est une féminité dans le sens noble du mot, celle qui est à la fois source de mystère et de douleur. Le poète est une femme et dans chaque strophe s'expriment les tourments qui sont reliés à sa condition. Chaque vers plonge le lecteur dans un univers fait de délicatesse où les pensées deviennent des questions et où les sensations évoquent l'âme et sa quête." Nadine Grelet.

09/2019

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Poésie

Rimes et cris

"C'était un matin de mai C'était un matin ensoleillé Sur les rives du Komo Devant ce spectacle amer, Mon âme rongée par la peine Errait dans la vallée de la résignation, Quand s'illumina l'horizon Et vint se poser, en psalmodiant, Sur le vert cimier d'un cocotier, Une colombe d'une blancheur éthérée... " Ecrit entre 1998 et 2000, Rimes et Cris est un creuset d'odes évocatrices de l'enfance de l'auteur et de ses traditions puisées dans le substrat culturel du peuple ghisir. Mais pas que... Ces poèmes formulent également des analyses sans concession des travers de la société gabonaise en particulier et africaine en général. Une poésie authentique au coeur de l'Afrique, au rythme des cultures et des mélodies ayant bercé l'auteur. Indy Fumu, de son vrai nom Jean Hilaire Moussavou, est né en 1970 à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon. Architecte de formation, il dirige un cabinet d'architecture et d'ingénierie à Libreville. Rimes et Cris est son premier ouvrage.

09/2019

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Livres 3 ans et +

La minuscule maman

"La Minuscule Maman" est un récit sur l'inversion des rôles parent-enfant dans un imaginaire faisant référence à un grand récit de la littérature enfantine : "Les Voyages de Gulliver" de Swift. Gulliver est ici une enfant au seuil de son adolescence, en huit-clos à domicile avec sa mère en proie à l'effondrement, plus capable de prendre en charge ou de se prendre en charge. Le récit traditionnel d'êtres minuscules et géants trouvent ici toute sa dimension psychologique, symbolique et sensible : traduire un état de désaide, de vulnérabilité, avoir besoin d'un plus grand pour être protégé des dangers inhérents à son état d'individu tout petit. Sauf qu'ici, le tout petit n'est pas celui qui devrait l'être. Poésie, psychologie, amour filiale, empathie, interdépendance mère-fille, "La Minuscule Maman" de Bénédicte Muller est un trésor d'évocation sensible et philosophique. Un trésor d'allégorique à lire et à partager. Un livre que les éditions Magnani sont impatientes de faire découvrir au public, adulte ou jeune. Grand ou minuscule.

09/2019

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Religion

L'échelle sainte. Edition revue et corrigée

Ermite, puis supérieur du monastère du Sinaï au VIIe siècle, Jean Climaque nous a légué un chef-d'oeuvre qui peut être considéré comme la charte du monachisme byzantin. Hors du monde orthodoxe, son rayonnement fut également considérable : qu'on pense à l'influence qu'il exerça notamment en France sur l'abbé de Rancé. L'Echelle sainte n'est ni une règle ni un traité systématique ; autour de chaque grand thème de la vie spirituelle, l'auteur regroupe des aphorismes, des sentences, parfois des récits plus ou moins étendus, où se révèlent à la fois sa connaissance de toute la tradition antérieure, sa profonde expérience personnelle de l'ascèse et de la vie de prière en toutes ses étapes, et une longue pratique de la paternité spirituelle. La densité de la doctrine théologique et anthropologique sous-jacente à l'exposé, la poésie des images, l'émotion de certaines confidences voilées confèrent à l'ouvrage une variété, un charme et une force qui, aujourd'hui encore, gardent tout leur attrait et leur efficacité.

07/2019

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Théâtre

Les mémoires des Géants. Royal de Luxe s'invite chez les spectateurs

A travers les témoignages d'habitants connaissant leur ville par leurs allées et venues quotidiennes, cet ouvrage propose de suivre ces individus dans leurs rencontres avec les spectacles de la saga des Géants de Royal de Luxe, et de voir comment, en se laissant emmener dans des lieux qu'ils fréquentent plus rarement et croisant des personnes qu'ils n'ont pas l'habitude de côtoyer, un émerveillement commun se produit face à une poésie générée par ces spectacles se déroulant dans ces espaces de vie. Le lâcher-prise des tracas quotidiens, l'investissement d'un rare espace temporel personnel leur permettent, en prenant la liberté de rêver, de créer leurs propres souvenirs, les transformant en auteurs géniaux, égaux entre eux, par l'entremise d'une rêverie réparatrice. Ils deviennent alors les créateurs d'un second théâtre, d'un récit à soi dont la motivation poétique mobilise leurs passions et leur intelligence, et ce souffle frais et onirique égaye leur quotidien. C'est ainsi que Royal de Luxe s'invite chez ses spectateurs.

06/2019

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Récits de voyage

Cinq voyages en Chine (1997-2004)

La Chine, c'est tout simplement l'autre pôle de l'expérience humaine selon le sinologue Simon Leys. Voir, comprendre, ressentir ces différences fondamentales : tels étaient les buts de l'auteur qui implantait une entreprise du secteur culturel à Shanghai. Accompagné de sa femme artiste-peintre, il a effectué cinq voyages à travers la Chine : Pékin, Shanghai, Luoyang, Xian, Xiamen, Hong Kong, Suzhou, l'île de Hainan, Kunming, Dali, Lijiang, Huangshan, Guilin, Yangshuo… et bien d'autres lieux. Un voyage à travers les territoires et une plongée dans la culture : le bouddhisme, le taoïsme, la pratique du qi gong, le sage Confucius, le légiste Hanfeizi, la poésie du yin et du yang, la sexualité, le sort des Tibétains et des Ouïgours, le socialisme de marché, la beauté particulière des paysages et de l'architecture… et la langue, cette grande muraille culturelle qui va peser sur l'avenir du monde. La période couverte de 1997 à 2004 était idéale : la masse des Chinois n'avait pas encore envahi les sites remarquables.

06/2019

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Littérature française

Le Bazar du zèbre à pois

Basile, inventeur au génie décalé, vient d'ouvrir une boutique comme il n'en existe pas : "Le Bazar du zèbre à pois. Objets provocateurs", est-il écrit sur la devanture. Des créations pleines d'humour et de poésie, véritables déclencheurs d'émotions, de sensations et de réflexions. Un lieu à vivre et à rêver. De quoi bousculer les habitants de cette petite ville conventionnelle où il a grandi. Un soir, le carillon de la porte d'entrée retentit, un grand ado apparait, voilà Arthur. Arth' pour les intimes, qui exprime ses colères à ciel ouvert grâce au street art, fâché qu'il est avec le système qui n'a pas l'air de vouloir lui laisser une place... au grand désespoir de sa mère Giulia, "nez" talentueux, désabusée de cantonner son talent à la conception de déodorants. Mettez certaines personnes en présence : il ne se passe rien. Mettez-en d'autres ensemble et, soudain, c'est un feu d'artifice. Entre Basile, Arthur et Giulia, c'est une rencontre-silex.

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Critique littéraire

L'âge des enfants (XVIe-XVIIe siècles)

Ce livre est consacré aux personnages d'enfants dans la littérature des XVIe et XVIIe siècles. Il analyse les modes de subjectivation qui, dans des genres aussi variés que la poésie, la comédie, la tragédie, les traités pédagogiques, les Mémoires, le discours moraliste et les contes de fées associent à leurs faits et gestes des questionnements temporels nés de l'avènement des Temps modernes. L'Age des enfants couvre la période de deux siècles au cours de laquelle les jeunes êtres dynamisent le projet humaniste de rénovation culturelle fondé sur l'actualisation du passé, en testent les limites et en interrogent le devenir. Cette période s'achève à la fin du XVIIe siècle, quand la Modernité s'impose en tant qu'horizon temporel indépassable, plutôt que comme projet à mettre en oeuvre sur la base d'une représentation idéalisée des temps anciens. Les valeurs d'innocence, de vulnérabilité et de nostalgie attachées à l'enfance au cours du XVIIIe siècle changent alors le rôle dévolu aux enfants dans la littérature.

05/2019

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Littérature française

Les chemins perdus

Les chemins perdus nous entraînent aux portes du Sahara, à la frontière désincarnée d'un monde sans loi, là où il y a plus d'un demi-siècle les hommes s'exaltaient, devenaient implacables. Les énergies s'embrasaient, les forces adverses se déchaînaient, les horizons s'inclinaient et s'affaissaient, tandis que les sensibilités se troublaient. Mais malgré la frénésie ambiante, dans la famille Grezet et ses alliés, quelque chose de propice à la maîtrise et au discernement émergeait, libre de toute entrave. Jusqu'à recomposer, d'aveuglements en éblouissements, l'harmonie et l'espoir. Avec une écriture d'une rare fluidité, d'une exquise poésie, d'une transparence de ruisseau de l'Atlas portée aux visions, l'auteur élargit notre champ de conscience en nous offrant la contemplation lucide d'une époque, d'un espace sans bornes, et de toutes ces énergies clandestines et ténébreuses qui constituaient leur péril. Enveloppée d'une aura de lumineuse innocence, si bouleversante est sa voix qu'elle semble émaner de la terre même, se muant en étreinte.

04/2019

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Littérature française

Aujourd'hui Eurydice

Retranchée dans un appartement, la messagère d'Eurydice revient sur les évènements qui l'ont amenée à trahir le Groupe d'Intervention. Etat d'urgence, catastrophes industrielles, pollutions, montée des eaux... Au cours d'une de ses enquêtes, la messagère retrouve Orphée. Il a entrepris de redescendre aux Enfers mais, hors-sol depuis longtemps, le héros n'a plus de repères... La messagère l'accompagne, le guide, lui souffle son rôle et lui montre les boucles baroques d'un monde en mouvement. Tout est lié dans ce roman aux multiples facettes qui tente de saisir les dérèglements de notre époque : réécriture du mythe, matière musicale issue de l'opéra de Monteverdi, fable écologique, poésie pétrochimique... Orphée, héros en fuite traqué par des forces contraires, et dénominateur commun de cet étonnant tumulte, cherche une main tendue. Aujourd'hui Eurydice. Avec ce premier roman, Claire Dutrait compose une oeuvre ouverte, prise entre un livre papier, un livre numérique (avec boucles rétroactives), un site "avantscène" et des performances pour donner à voir et à entendre un opéra qui n'existe pas.

04/2018

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Théâtre

Hedda

Dans l'histoire du théâtre, Hedda est le prénom d'une femme puissante et déterminée, entourée d'hommes falots. Dans l'univers poétique et musical de Sigrid Carré-Lecoindre, Hedda cherche à survivre à une histoire d'amour toxique avec un homme qui ne supporte pas l'indépendance et la réussite professionnelle de sa compagne. Librement inspiré du récit de l'Américaine Hedda Nussbaum, ce texte pour une actrice dépasse le cadre du monologue et du récit biographique tant il est traversé de voix et mêle différentes strates littéraires - narration, conte, poésie -, enchâssées pour former une partition rythmée par le ressac des vagues d'émotions. Hedda est ainsi une composition sur l'emprise et les violences conjugales, dont les victimes sont presque toujours des femmes. Sans esthétisation de cette violence, l'autrice déploie une décoction poétique dédiée à cette combattante, un texte puissant aux nuances de bleu, pour autant d'évocations de l'enfance, de la flamme du foyer, mais aussi du poison ou du froid glacial de la mort.

06/2019