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Benoît Girard

Extraits

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Ecrits sur l'art

Connecter les mondes

"Connecter les mondes" présente un ensemble de formes artistiques d'hier et d'aujourd'hui qui ne connaissent pas réellement de frontières ou de limites géographiques. Si les artistes, les techniques, les objets n'ont jamais cessé de circuler, l'histoire de ces échanges se mêle à celle, douloureuse, des conquêtes et des dominations. Dans un même temps, la fascination, l'appropriation ou l'assimilation d'autres cultures ont construit les regards et les sensibilités des artistes et des spectateurs. A l'aune d'une société plurielle plongée dans la globalisation, l'exposition et son catalogue sont l'occasion d'apporter un nouvel éclairage sur ce dialogue artistique, à partir d'un ensemble d'oeuvres du musée des Beaux-Arts et du musée d'Art contemporain de Lyon.

07/2024

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Lettres classiques

La Main enchantée

"Vous irez haut, très haut... vous mourrez plus grand que vous n'êtes". Si les paroles de maître Gonin, célèbre escamoteur du Pont-Neuf à Paris, n'avaient un sens caché, Eustache Bouteroue y verrait volontiers la promesse d'un futur radieux... Le jeune drapier est sur le point de se marier à Javotte, la fille de son employeur. Mais bientôt son avenir s'assombrit : il doit se battre à l'épée. Comment échapper à un duel qui le terrifie ? Quel sera le prix à payer pour une protection magique de maître Gonin ? Et surtout, comment l'énigmatique prédiction s'accomplira-t-elle ? Ce conte noir et facétieux articule deux motifs majeurs de la littérature fantastique - le pacte diabolique et la main autonome -, que développeront après lui bien des chefs-d'oeuvre du genre.

04/2024

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Développement durable-Ecologie

Les communs, aujourd'hui ! Enjeux planétaires d'une gestion locale des ressources renouvelables

Les communs désignent des modes de gestion de ressources matérielles ou immatérielles, spécialement foncières. Ils sont fondés sur le partage des potentialités de ces ressources ou de leurs bénéfices, et ne relèvent ni de la propriété privée ni du domaine public d'un Etat. Ils mobilisent des collectifs, dits communautés, peu ou pas institutionnalisés et des règles qui peuvent être implicites et "inférentielles". A l'origine fonciers, ils se sont adaptés pour répondre à de nouveaux besoins de ressources. Leurs formes se sont diversifiées et connaissent aujourd'hui une nouvelle mutation, dans le contexte de la "révolution numérique" et des initiatives des pays du Sud, en réponse aux dérèglements climatiques et aux transformations des sociétés humaines et de l'économie mondiale. Le présent essai est le fruit de réflexions collectives réunies à l'occasion d'un colloque organisé par l'Académie des sciences d'outre-mer (ASOM). Il définit ce que deviennent les communs aujourd‘hui. Comprendre les communs, leur reconnaître une place dans le droit national et international sont des enjeux politiques, économiques et écologiques indispensables à une "mondialité" maîtrisée, à une biodiversité protégée et à une prospérité assurée pour demain. Dans ce livre sont posés les obstacles d'adaptation existants et esquissées des pistes dont il est crucial que les Etats et les citoyens se saisissent pour faire face aux besoins croissants de partage et de création de ressources. Ont contribué à cet ouvrage : Sigrid Aubert, Tamatoa Bambridge, Christophe Baticle, Philippe Bonnichon, Laurence Boutinot, Guy-Patrick Dkamela, Bruno Delmas, Emmanuel Desclèves, Gaël Giraud, Philippe Hugon (†), Philippe Karpe, Alain Karsenty, Etienne Le Roy, André Marty, Roland Pourtier, Mahamoudou Saïd.

10/2019

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Cinéma

Plus Bébel la vie

Si vous n'aimez pas : la boxe, la sculpture, le théâtre, les cascades, les copains, les soirées, le football, les chiens, les flingues, les chapeaux, les clopes, les déguisements, les smokings, les torses nus, les décapotables, les cuites, la bagarre, les aventures, la jungle, les bras d'honneur, les blagues... Si vous n'aimez pas : Rochefort, Marielle , Bedos, Girardot, Galabru, Beaune, Vernier, Gérard, Noiret, Karina, Godard, Seberg, Duras, Melville, Carrière, Delon, Lautner, Gabin, Verneuil, Truffaut, Demongeot, Resnais, Hossein, Oury, Bourvil, de Broca, Rappeneau, Andress, Moreau, Deneuve, Schifrin , Adjani, Lelouch, Anconina, Zidi, Ferrache, Lambert, Klapisch, Duris, Pailhas, Woo, Dupontel, Del toro, Perrin, Le bihan, Dujardin, Canet, Lellouche, Duléry, Desplechin, Mormeck, Tarantino, Dupieux, Van damme, Gerra, Brühl, dj bob Sinclar, Nacéri, Moati, Paradot, Pons, P. Anderson / A. Rami... Si vous n'aimez pas jean-paul belmondo allez vous faire foutre ! Hommage au dialogue légendaire du film A bout de souffle : "Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... Allez vous faire foutre ! " Illustré par plus de 250 photos, le livre retrace les multiples visages de l'acteur le plus chéri du cinéma français. Boxeur, cascadeur, acteur mythique de la Nouvelle Vague, issu de la bande du Conservatoire, flic ou voyou, Jean-Paul Belmondo incarne le panache français au cinéma dans toute sa splendeur. Les équipes de So Film se sont associées à Jeff Domenech, ami et confident de l'acteur pour réaliser ce livre événement. Graphique, illustrés par des documents rares, le livre aborde sous différents angles originaux l'immense carrière et la vie de cet acteur inclassable.

11/2018

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Littérature française

Semelles de vent suivi de Adieu Néri

Semelles de vent conte la fugue d'un garçon de dix sept ans qui, en 1943, quitte le lycée, sa famille, et les contraintes de l'Occupation pour rejoindre Londres et la France Libre à travers l'Espagne. Jeté dans une des pires prisons de la péninsule, il découvre les inconvénients de l'aventure et, libéré par la Croix-Rouge, se voit embarqué non pour l'Angleterre, mais pour l'Afrique du Nord en pleine querelle Giraud-De Gaulle. Le livre est le récit sans fard, sarcastique et émouvant, des illusions perdues d'un adolescent de ce temps, et de sa navigation pittoresque, dangereuse et cocasse à bord d'un pétrolier de l'armada alliée en Italie et dans les Balkans jusqu'à son rapatriement sanitaire à la fin de la guerre. Trente ans plus tard, Adieu Néri naît de la correspondance intermittente du même auteur avec un ami Italien qu'il a connu au sanatorium international des étudiants à Leysin, en Suisse après la guerre. Le chemin parcouru est ici l'occasion de s'interroger. L'isolement, la misère, la folie, qui ont eu raison de Néri n'ont pu détruire la flamme qui l'animait. L'homme, qui gardait toutes les exigences du poète devant la vie, et qui en est mort, s'en est allé sans amertume. Le choc ressenti est tel que le narrateur en vient à retrouver l'élan d'autrefois pour l'évoquer et ranimer l'écho de leurs entretiens et de leur double parcours. Comme si la vie, qui est création, mais surtout courage, restait éternellement possible, en dépit de l'âge et des années si vite écoulées.

06/2002

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Littérature française

Tanger 54

Qui est l’auteur du dessin que l’acteur Gérard Desarthe achète sur un marché normand en juillet 2010 ? D’où vient ce pastel figurant un jeune arabe ? Le nom de William Burroughs y est-il inscrit comme une signature ou comme une dédicace ? Mona Thomas, amie de l’acteur et critique d’art, flaire aussitôt l’énigme et mène l’enquête, intriguée par des indices aussi mystérieux que prometteurs. Pourquoi ce portrait a-t-il fait un si long trajet et n’est répertorié dans aucun catalogue ? Mona Thomas se voit embarquée dans le Tanger des années 1950, lieu d’élection de la Beat Generation, qui y vivait alors une aventure artistique hors du commun où paradis artificiels, prostitution, homosexualité, fêtes et rencontres se mêlaient dans une apparente harmonie. Elle y croise, parmi tant d’autres, l’écrivain américain Paul Bowles, revisite l’oeuvre et l’existence torturée de Francis Bacon, et approche Ahmed Yacoubi, jeune peintre et modèle tangérois vers qui tout converge. La quête de Mona Thomas est devenue un livre haletant, séduisant, qui interroge la vie au coeur de la création artistique, la place du modèle et celle du mécène, l’amour et sa part d’autodestruction, et dit une époque et un contexte où, pour 500 pesetas, on préférait s’offrir un garçon plutôt qu’un tableau. Elle pose également des questions essentielles : comment authentifier une oeuvre ? Qui décide de sa valeur ? Comment considérer les « rebuts » de l’artiste ? Mais alors, qui est l’auteur du dessin ? L’hypothèse que propose Mona Thomas est pour le moins audacieuse et porte le lecteur vers un épilogue sidérant et lumineux.

02/2012

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Littérature française

Comilédie

"Je ne suis pas votre homme. Vous êtes beaucoup trop génial pour moi. Vraiment. Voyez Sollers, je vous l'ai dit cent fois ! Sollers aussi est génial. C'est lui votre interlocuteur. Je vous l'assure." C'est par ces mots que Gérard Bourgadier refusa ce manuscrit pour L'Arpenteur en 1995. Sollers ne le publia pas non plus... Plus de 20 ans après, voici enfin publié ce roman que l'auteur présente comme son chef-d'oeuvre, en tout cas une oeuvre propre à le faire rentrer dans la catégorie somme toute assez restreinte des "fous littéraires". Voici un extrait de la lettre de présentation de l'auteur aux éditions Tinbad en 2015 : "Excentrique, étrange, irréel. [...] structuré comme un solo d'Albert Ayler ou Ornette Coleman. Jazz. Il est écrit sur les harmoniques. Vertical, pointé vers le soleil, à la manière d'un nouage indéfini du langage sur lui-même tournant dans une structure en spirale. [...] L'intrigue (le squelette) y est simple : deux jumeaux foetus dans le ventre de leur mère décident de ne pas sortir par la voie naturelle mais par l'oreille de la parturiente (Rabelais, n'est-ce pas...) Avant leur ascension, ils cousent (nous y voici), ils cousent son vagin, crimen amoris (aidés par le lecteur). Ensuite, ils causent. Ils causent littérature, philosophie, théologie... Comilédie s'inscrit dans la ligne tracée par Raymond Roussel, Artaud, Joyce (cher Tinbad le Tailleur), Jarry, Queneau, ou encore Dubuffet, agitateurs de folies littéraires. Il est à lire comme l'urinoir de Duchamp se regardait : comme une entreprise de démolition de la littérature, un éloge du mauvais goût."

03/2017

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Droit

La défense dans la peau

Son nom est associé aux affaires brûlantes du moment : Servier, Bettencourt, Polanski, Clearstream. Hervé Temime fait partie de l'élite des avocats pénalistes français. Il est celui que les puissants (chefs d'entreprises ou hommes politiques dont Bernard Tapie, Jean Louis Borloo, Alain Afflelou.) et les célébrités (Nathalie Baye, Catherine Deneuve, Gérard Depardieu.) sollicitent. On le voit en " avocat des stars " ? Lui considère qu'il " est un pénaliste qui a mal tourné ". Surtout, il n'oublie pas d'où il vient. Orphelin de père à 10 ans, il développe une sensibilité viscérale à l'injustice. " Si je n'avais pas eu un surmoi très fort, je serai devenu un grand délinquant ", ironise-t-il. Au lieu de cela, à 21 ans, il prête serment pour défendre ceux qu'on accuse. Son rêve ? Plaider aux Assises. Commis d'office à ses débuts, il apprend sur le tas, sans patron, sans réseau, en défendant d'abord des petits voleurs, des dealers, et puis très vite des meurtriers. Ce métier, subtil et stressant, lui apprend très tôt, très vite, que " n'importe qui peut, un jour, faire n'importe quoi ". A 54 ans, il tire le bilan de son parcours, aussi atypique qu'unique. Avec l'honnêteté et l'humour qui le caractérisent, en s'appuyant sur son vécu, dense, riche, et des anecdotes édifiantes, il dit tout sur ce métier qui lui colle à la peau, et qui le consume autant qu'il le soigne. Il en profite aussi pour enfoncer quelques a priori tenaces et pour dénoncer une tendance suspecte, voire dangereuse : la défense médiatique.

11/2012

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Droit

Les contrats nuptiaux. Accords financiers pour la vie commune et la séparation

La notion de contrats nuptiaux (pre et post nuptial agreements) émerge depuis quelques années. Il s'agit de contrats permettant aux futurs époux de se prémunir contre les conséquences d'un divorce et de pallier l'insécurité résultant de la mondialisation. Ces contrats englobent la question du régime matrimonial, de la gestion du patrimoine du couple pendant le mariage, de la contribution aux charges du mariage, tout en prévoyant des compensations financières en cas de divorce ou de décès. Souvent, ils contiennent des clauses de droit applicable et d'élection de juridiction. Ces contrats sont élaborés en prenant en compte le droit des différents pays dans lesquels ils auraient vocation à pouvoir s'appliquer. Le Règlement UE n° 1259/2010 du 20 décembre 2010 permet désormais aux époux de choisir la loi qui sera applicable au divorce ou à la séparation de corps ; il va permettre de sécuriser la reconnaissance des contrats nuptiaux, ce qui est déjà d'un usage courant en Allemagne par exemple (pays de droit civil). Enfin, le droit interne français offre lui aussi des ressources pour permettre aux époux/partenaires de contractualiser leurs rapports financiers et de rendre prévisibles les conséquences financières de la rupture. Illustré de modèles d'actes, l'ouvrage dresse le panorama du droit positif en droit interne, en droit communautaire et endroit comparé. Les pays retenus pour cette étude sont des pays de common law (Etats-Unis, Angleterre et Pays de Galles) ou civilistes (Allemagne, Espagne et France). Les travaux réalisés par les praticiens de ces pays sont introduits par le professeur Gérard Champenois, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas et auteur de nombreuses publications en droit de la famille.

12/2011

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Histoire de France

Le terrifiant secret. La solution finale et l'information étouffée

À sa parution en français, en 1981, Le Terrifiant Secret a eu tout de suite un caractère classique. Non seulement Walter Laqueur était le seul à donner une vue d'ensemble de la manière dont l'information sur l'extermination des Juifs d'Europe avait pu être connue des Alliés, mais il coupait l'herbe sous le pied au négationnisme naissant. Trente ans après, le négationnisme n'a plus cours, mais les questions que posait l'historien britannique demeurent : "Pourquoi les pays neutres et des organisations telles que la Croix-Rouge ont-ils gardé le silence en 1942-1943 ? Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas fait plus pour sauver les Juifs ou au moins pour diffuser les faits sur l'Holocauste ? " Ces questions ont retrouvé une actualité à travers la redécouverte de la personne et du rôle de Jan Karski, l'envoyé spécial de la Résistance polonaise auprès des Alliés en 1942 et 1943, que Walter Laqueur avait été l'un des tout premiers à rencontrer et interroger en 1979. II avait également rencontré l'autre grand témoin, Gerard Riegner, jeune membre du Congrès juif mondial, qui avait envoyé de Genève, dès le 10 août 1942, un télégramme au Foreign Office l'informant des mesures prises par Hitler pour résoudre une fois pour toutes la question juive en Europe... La préface de Walter Laqueur à la présente édition apporte un éclairage contemporain sur l'historiographie de la question et confirme son jugement sur les raisons du silence et de l'inaction : les Juifs ne figuraient pas en pleine guerre parmi les priorités des Alliés.

10/2010

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Littérature comparée

Mythopoétiques dantesques. Une étude intermédiale sur la France, l'Espagne et l'Italie (1766-1897)

Dès 1854, le poète et historien Jean-Dominique Fuss s'indigne de la "dantomanie" de ses contemporains et reproche aux "dantomanes" un manque de goût et de génie issu d'un excès d'admiration pour le Moyen-Age. L'idée que les appropriations dantesques dans la littérature et les beaux-arts des XVIIIe et XIXe siècles soient inférieures à celles de la (post)modernité a persisté jusqu'à nos jours. Le but de la présente étude est de réajuster l'opinion dominante de la critique en montrant la complexité, l'originalité et la valeur artistique des oeuvres canonisées et non-canonisées qui composent le corpus. Parmi les 'dantomanes' dévalorisés des XVIIIe et XIXe siècles se trouvent des personnalités aussi éminentes que Giacomo Leopardi, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Charles Baudelaire, Gustavo Adolfo Bécquer et Emilia Pardo Bazán, mais aussi des artistes, des écrivains et des écrivaines qu'il est temps de sortir de l'oubli, notamment Caterina Franceschi Ferrucci, Sofia Giacomelli, Julio Monreal, Vicente Colorado ou Henri Cantel. Leurs oeuvres sont souvent en avance sur leur temps, faisant ressortir des aspects de la Divine Comédie que la critique n'abordera qu'au XXIe siècle. L'analyse comparatiste et intermédiale permet non seulement de redécouvrir les mythopoétiques dantesques des XVIIIe et XIXe siècles, mais aussi de mieux comprendre les tensions et les apories de la Divine Comédie elle-même, montrant ainsi qu'il faut cesser de considérer les productions dantesques des XVIIIe et XIXe siècles comme de "mauvaises copies" de "l'original", et que la Divine Comédie et ses réappropriations s'éclairent de manière réciproque.

07/2021

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Romans policiers

Panique à Drouot

Dans l'atmosphère mystérieuse de l'hôtel des ventes de Drouot se trament les machinations les plus cruelles. Alors qu'une vente aux enchères vient juste de prendre fin dans la luxueuse salle parisienne de Drouot, un commissaire-priseur est retrouvé assassiné de la pire des façons : son corps enfermé dans une " vierge de Nuremberg " , un instrument de torture du Moyen Age particulièrement vicieux. Le commandant Frédéric Vicaux et son adjointe Laetitia Roux, de la brigade criminelle de Paris, sont chargés de l'enquête. Ils vont découvrir, stupéfaits, que le monde si respectable du marché de l'art cache de terribles secrets. Derrière les rideaux de velours rouge, les tableaux de maîtres servent parfois d'appâts aux manipulations les plus machiavéliques. A propos de l'auteur Eric Mercier a travaillé vingt-cinq ans dans la finance avant de se reconvertir. Docteur en histoire de l'art et commissaire d'expositions, il a publié plusieurs ouvrages. Lauréat du prix de littérature 2022 du Lions Club Ile-de-France, Fauves explore l'impétuosité de la peinture fauviste. Dans Panique à Drouot, l'auteur nous emmène dans l'atmosphère mystérieuse du célèbre hôtel des ventes. Pour contacter l'auteur : e. mercier94@gmail. com " Bienvenue dans le monde impitoyable et dangereux du monde de l'art et des marchands de tableaux. Quelle belle pépite ! " Gérard Collard " Un super roman documenté, une intrigue qui se tient et surtout qui ne se lâche pas ! Un super polar français, que du BONHEUR ! " Lydie Zannini, librairie du Théâtre " Un polar tortueux et passionnant. " Pierrick Fay, Les Echos "Eric Mercier tient passionnément son lecteur en haleine". L'Est Républicain

09/2023

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Cinéma

7 rue du Lézard

Arcady Egry, alias Alexandre Arcady, est né à Arad, à la frontière de la Hongrie et de la Roumanie et, par les hasards du sang mêlé, a passé son enfance dans les ruelles étroites et bruyantes de la basse Casbah d’Alger, au 7 rue du Lézard. Seule l’écriture de cette autobiographie lui a permis de faire sauter le verrou de sa maison d’enfance, aujourd’hui en ruines - mais intacte dans sa mémoire. Dans ce livre, il raconte ainsi comment il est devenu un raconteur d’histoires qui, toujours ou presque, restent liées à ses racines et à son enfance algérienne. Le cinéma est toute sa vie. Pour lui, il a servi de lien entre les deux rives de la Méditerranée. Depuis le Coup de Sirocco en 1979, Alexandre Arcady, d’abord comédien, puis producteur, réalisateur, a enchaîné les sagas, au fort accent pied-noir, comme le Grand Carnaval ou le Grand Pardon ; des films d’amour comme Pour Sacha, des polars comme l’Union Sacrée, et des oeuvres plus engagées comme K ou 24 heures, la vérité sur l’affaire Halimi. Roger Hanin, Patrick Bruel, Marthe Villalonga, Gérard Darmon, Jean Benguigui ont fait partie de cette famille de cinéma très méditerranéen - mais aussi Sophie Marceau, Jean-Paul Belmondo, Zabou Breitman. 7 rue du Lézard raconte trente-huit ans de carrière dans le cinéma, après presque dix ans de théâtre, dix-sept films, des rencontres, des chocs, des émotions sur les plateaux de tournage mais aussi des blessures intimes, des déceptions, des interrogations d’un homme qui vibre derrière sa caméra et d’un citoyen en perpétuel questionnement.

04/2016

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Géographie

Cartes. Explorer le monde

Cartes : explorer le monde réunit plus de 300 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Présentant les cartes de manière originale, par paires, dans lesquelles les cartes se répondent ou se distinguent, cet ouvrage montre comment, au fil de l’histoire, les efforts pour réaliser des représentations planes du monde ont engendré beauté, ingéniosité et innovation. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d’universitaires et de collectionneurs, ces cartes reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles l’on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, enregistrer une activité humaine, exercer un contrôle, encourager la colonisation, planifier des campagnes militaires ou afficher sa puissance politique. La sélection présentée ici inclut les plus grands noms de la cartographie, tels que James Cook, Gérard Mercator, Matthew Fontaine Maury et Phyllis Pearsall, ainsi que des cartes issues des cultures du monde entier, des cartes rares réalisées par des cartographes moins connus et des cartes d’une beauté exceptionnelle et d’une étonnante originalité réalisées par les cartographes modernes. Découvrez la carte réalisée par John Snow pour comprendre la progression du choléra, les cinq milliards de cartes inter-Etats distribuées par les compagnies pétrolières aux Etats-Unis ou la carte que les Portugais conservaient de leurs découvertes du monde - restée secrète jusqu’à ce qu’un espion italien la copie. Comparez les cartes des étoiles dessinées par les anciens astronomes chinois avec celles qu’utilisèrent les astronautes pour l’alunissage d’Apollo 11 et découvrez comment, grâce aux systèmes d’information géographique et à la technologie comme Google Earth, nous sommes tous devenus des cartographes en puissance.

11/2015

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Critique

Flaubert et le moment théorique. (1960-1980)

Et si Flaubert, dont on fête en 2021 le bicentenaire, n'était né, en réalité, qu'il y a une cinquantaine d'années ? Entre ? 1960 et ? 1980, la France traverse une période d'intense effervescence intellectuelle : ce que l'on appellera le moment théorique. Les sciences de l'homme sont mises à contribution pour repenser la littérature selon les normes d'une axiologie formelle - le structuralisme - où prévalent les exigences de systématicité et de radicalité. C'est dans ce contexte que Flaubert acquiert une notoriété de premier plan. En moins d'une décennie, il s'impose comme une référence dominante pour la nouvelle critique, l'Université et les jeunes romanciers qui découvrent sa flamboyante Correspondance à travers une anthologie, centrée sur sa poétique : Préface à la vie de l'écrivain de Geneviève Bollème, où il apparaît comme un véritable précurseur du roman contemporain et de l'esthétique conceptuelle. De Roland Barthes à Michel Foucault, de Jean-Paul Sartre à Pierre Bourdieu ou à Jacques Rancière, de Michel Butor, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet à Pierre Bergounioux ou Pierre Michon, de Jean-Pierre Richard à Gérard Genette, c'est toute une génération qui reconnaît en Flaubert la figure souveraine de l'écrivain, au sens absolu du terme, à la fois prophète du minimalisme, théoricien du style et du travail sur la prose, penseur du processus créatif et inventeur du roman moderne. Sans chercher à être exhaustif, cet ouvrage suit l'ordre alphabétique pour explorer, à travers quelques grands acteurs du moment théorique, ce fascinant processus de réception créatrice dont nous continuons tous aujourd'hui à être les héritiers.

10/2021

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Poésie

La mystérieuse disparition de Gama

Gérard de Nerval écrivait dans les années 1840 : "Non, laisse-moi, je t'en supplie ; en vain, si jeune et si jolie, tu voudrais ranimer mon coeur : ne vois-tu pas, à ma tristesse, que mon front pâle et sans jeunesse ne doit plus sourire au bonheur ? ". Le thème de ce recueil, c'est l'amour impossible, non celui d'un jeune serviteur soupirant sous le balcon de sa noble et intouchable dulcinée, mais celui de l'homme mûr qui décide de se mettre en retrait du monde amoureux à son coeur souffrant plutôt que défendant. C'est une poésie d'éclairs et d'offenses que nous offre tout d'abord l'auteur dans les trois premiers mouvements du recueil, de résistance et d'intuition extatique, portée par un homme irréductible et réfractaire, mais aussi faible et nu confronté à son coeur, à nouveau alarmé d'amour. Dans les trois derniers mouvements, c'est une Terrienne, une femme, qui apparaît. Elle perdra peu à peu toute matérialité au profit d'un souffle divin, la dixième Muse : Gama, qui elle-même s'évaporera dans les cieux, lors de sa sublimation. Il s'agit dans ce recueil d'interroger une existence poétique si forte que, son essence une fois dévoilée, elle a pu faire elle-même la preuve qu'elle était impossibilité et se prolonger dans le néant et dans le vide sans cesser de s'accomplir. Le mot de conclusion, magnifique abstract de ce recueil disséquant consciencieusement l'amour impossible et le désir, reviendra à René Char : " Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir ". V. Seghers.

07/2021

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Actualité politique France

De la France

La vraie France expliquée par l'histoire et auscultée par une analyse novatrice et optimiste. A rebours des idées reçues et de la radicalité ambiante. " Le déclin français ", pour reprendre le titre du célèbre essai de Nicolas Baverez, omnubile les journalistes et les intellectuels depuis une génération, inspirant une littérature brillante et à succès (Alain Peyrefitte, Jean-François Revel , Alain-Gérard Slama, Marcel Gauchet, Christophe Guilly Patrick Buisson etc.) dont le dernier représentant est Jérôme Fourquet. Tous ces best-sellers souffrent pourtant de deux défauts récurrents : le déclinisme et la spécilisation. Le pari de Laetitia Strauch-Bonart, jeune intellectuelle et figure de proue du conservatisme libéral, est tout autre. Offrir un essai global conjuguant l'histoire et l'actualité en mobilisant pour la première fois une large gamme de disciplines (philosophie politique, économie, sociologie, sciences) au service d'un propos limpide cherchant à comprendre et à expliquer le mystère français sans dogmatisme ni esprit de système. Le point de part pose un concept novateur : " la société de créance ", avant de dérouler un tableau large qui dépasse " le mal Français " pour montrer tout ce qui fonctionne et nous permet toujours de " faire nation " pour emprunter un concept familier aux lecteurs de Pierre Rosanvallon. Le regard de l'auteur, à mi-chemin entre l'Angleterre et la France, ouvertement francophile mais distancié et ouvert sur le monde, offre une large gamme de perspectives novatrices et parfois iconoclastes, qui vont largement contribuer à animer le débat en cette année-charnière . La grande enquête qui répond aux questions d'une France qui doute et ne s'aime plus.

02/2022

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Histoire littéraire

L'amour des livres la plume à la main. Ecrivains bibliophiles du XIXe siècle

"Après le plaisir de posséder des livres, il n'y en a guère de plus doux que d'en parler" , se plaisait à dire Charles Nodier. Cet impénitent bouquinomane suggère ainsi que la parole constitue le prolongement naturel et comme l'aboutissement de la possession de livres. En dépit d'une longue tradition de condamnation moraliste voyant dans le bibliophile le représentant d'un rapport dévoyé à l'écrit, le XIXe siècle consacre la fortune littéraire de la bibliophilie à travers une multitude de textes qui explorent les arcanes de la passion des livres, à un moment où l'industrialisation du secteur éditorial bouscule les usages de l'imprimé. Un certain nombre d'écrivains eux-mêmes bibliophiles, de Charles Nodier à Gérard de Nerval, de Paul Lacroix à Octave Uzanne, de Charles Asselineau aux frères Goncourt, exploitent alors le potentiel narratif de la traque aux livres, avec son cortège de maniaques et de figures obsessionnelles, tout en exaltant les jouissances sensorielles qui en découlent. Cet ouvrage s'efforce d'explorer la place encore méconnue de la bibliophilie dans le paysage littéraire du XIXe siècle. Il nous entraîne dans une galerie de personnages hauts en couleur, où d'héroïques bibliophiles protégeant leur collection jusqu'à la mort côtoient d'inquiétants bibliomanes obnubilés par la quête d'un livre impossible. Au fil de ce parcours, la bibliophilie s'affirme comme un objet éminemment poétique qui nous invite, au croisement de l'histoire du livre, de l'histoire littéraire et de la poétique textuelle, à interroger notre propre rapport au savoir et à l'écrit, bouleversé par la révolution numérique.

11/2021

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Récits de voyage

L'Armagnac des Laberdolive. La source des sables fauves

La larme d'eau-de-vie glissant sur le verre rejoint le fond pour qu'aucune goutte ne se perde. Des lèvres à regret viennent encore s'y tremper dans l'espoir d'une seconde tournée. Cela arrive souvent au domaine de Jaurrey : "Après ce 72, goûtez ce 83 !". Et les millésimes défilent en rangs serrés portant étiquette seulement galonnée de l'éternel patronyme Laberdolive, sans décorations de campagnes guerrière de la commercialisation. Point de "premier prix de ceci, ou médaille d'or de cela". Il suffit. L'explorateur gourmand le sait et se promet au travers des transparences aux couleurs de pelages de lions, que les sables fauves entre Gers et Landes le feront rugir d'aise. Baco d'abord, colombard, ugni-blanc et folle-blanche (picpoult) griffent le tanin des chênes du domaine pour en porter l'empreinte jusqu'au nez puis derrière la barbe. Depuis le siècle dernier jusqu'à maintenant, aucune autre intention ne vient se mêler de ce qui ne regarde que la famille ; ainsi ne dit-on pas au salon : "Je vous sers du Laberdolive?". Mais "Lequel ?". Millésimes d'avant-guerre ou d'avant les quinze dernière années, nées de l'énergie d'Ernest, du courage de Valery, de l'imagination de Joseph, du flaire de Gérard, de la constance de Pierre, de l'énergie de Fabien décuplée par le souvenir de Nicolas, ne constituent pas un "stock". Mot trop administratif et certainement trop ordinaire pour prendre le statut de "patrimoine". Les "Sables Fauves" appartiennent encore mieux au présent et à l'avenir puisqu'ils sont déjà le fruit d'un travail de mémoire.

06/2013

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Littérature française

La Clôture

La même année que Napoléon Bonaparte naît dans une bourgade de la Sarre un enfant roux dont le père, tonnelier, a servi dans les armées de Frédéric II. A la faveur des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'enfant roux - au départ, une sorte d'Allemand - est appelé à devenir l'un des plus illustres maréchaux de France, avant de mourir fusillé à l'angle des jardins de l'Observatoire. Entre-temps, il aura été vainqueur à la Moskova et sur quantité d'autres champs de bataille, héroïque lors de la retraite de Russie, indécis ou calamiteux dans d'autres circonstances, déloyal à l'empereur, traître à la monarchie restaurée, défait à Waterloo et indéfectiblement fidèle à quelque chose d'éclatant et d'obscur. Aujourd'hui, le boulevard qui lui est dédié relie la porte de Saint-Ouen à la porte d'Aubervilliers, à la limite de la ville et de ce qui l'entoure, à travers des quartiers qui ne comptent pas parmi les plus aérés de la capitale. D'autres destins s'y nouent - moins brillants, dans l'ensemble, que celui du maréchal Ney -, d'autres échecs s'y consomment. Celui de Gérard Cerbère, rescapé de nombreuses Bérézinas, désormais retranché avec sa caravane à l'intérieur d'un pilier soutenant le périphérique, celui de Lito, officier des forces armées zaïroises échoué au McDonald's de la porte de Clignancourt. Ou encore celui de Ginka Trifovna, originaire de Ruse, en Bulgarie, âgée de dix-neuf ans et assassinée dans la nuit du 21 au 22 novembre 1999 sur un talus de la rue de la Clôture.

01/2002

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Histoire de France

L'énigme Pierre Pucheu

"Allemands et collabos me haïssent pour ma réalité, tandis que gaullistes et Anglais me détestent sur ma légende"… Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy de juillet 1941 à avril 1942, nourrit les controverses : a-t-il réellement désigné lui-même les otages fusillés à Châteaubriant, dont Guy Môquet, comme il en est systématiquement accusé ? A-t-il organisé les crimes judiciaires perpétrés par la section spéciale de la cour d'appel de Paris et le tribunal d'Etat, condamnant à mort des communistes pour avoir distribué quelques tracts ? Ou est-il au contraire le ministre qui, en zone libre, a permis l'arrestation de plusieurs centaines d'agents ennemis ? Celui qui adjura Pétain de partir pour Alger en octobre 1942 de manière à y appeler les Américains, rompre l'armistice et reprendre la guerre contre l'Allemagne ? Alors qu'il rejoint le camp allié dès novembre 1942 pour aller se battre en première ligne contre les Allemands avec l'aval du général Giraud, Pierre Pucheu est arrêté à son arrivée en Afrique du Nord, incarcéré, jugé, condamné, fusillé. Son procès, le premier de l'épuration, préfigure tous les autres. De Gaulle, tout en refusant sa grâce pour "raison d'Etat", fait cependant savoir qu'il lui "garde son estime". Symbole de cette contradiction, voire de ce regret, Pierre Pucheu est, avec le maréchal Ney, le seul condamné à avoir été autorisé à commander le peloton chargé de l'exécuter… Ni réquisitoire ni plaidoirie, cette captivante biographie conçue comme une enquête "comble – enfin ! – un trou noir de l'historiographie concernant Vichy, l'Occupation et la "collaboration"" (Jean-Marc Berlière).

09/2018

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Musique, danse

Marc Herrand. Un inoubliable grand monsieur de la chanson française

On a dit de Marc Herrand qu'il avait le génie de l'arrangement vocal et que cet artiste né, musicien dans l'âme, savait peindre avec les voix. Ce qu'il démontrera avec des compositions qui n'ont pas pris une ride plus d'un demi siècle plus tard. Les trois cloches qu'il contribuera à créer avec le Suisse Gilles Jean Vilar reste encore aujourd'hui, avec quelques autres réussites, le morceau de référence d'une Chanson française qui a écrit à l'aube des années cinquante l'une de ses plus belles pages. Sous sa direction musicale, les Compagnons de la Chanson se hisseront même au premier rang de l'histoire de la chanson mondiale. Après avoir été l'un des personnages les plus importants d'un ensemble voué à devenir l'un des tout premiers groupes d'après-guerre, Marc Herrand a souhaité en mars 1952 devenir l'arrangeur accompagnateur de son épouse Yvette Giraud. Au risque que son histoire de coeur ne soit pas comprise comme elle aurait dû l'être. Ce portrait que l'ancien humoriste et père du cancre Ernest Jacques Bodoin appuie d'une postface très émouvante et ô combien parlante, se devait de revenir sur le parcours d'un homme dont on a également dit qu'il était l'un des génies de l'arrangement vocal. Après avoir consacré avec Christian Fouinat une biographie aux Compagnons de la Chanson, Louis Pétriac a cette fois-ci voulu brosser le portrait d'un autre de leurs créateurs, dont le départ, en mars 1952, avait été mal perçu.

06/2014

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Littérature française

Le dernier timbre de Marianne. Impunité, inégalité, iniquité

Sur un fond de crise économique, Guillaume se retrouve confronté à des difficultés financières dans son activité de peintre figuriniste, qu'il exerce avec passion pour les collectionneurs depuis de nombreuses années. Par suite d'une dépression, il est placé dans un hôpital psychiatrique, et se repose d'un burn-out. Le docteur lui propose de participer à un protocole de recherche. Ses pensées seront l'objet d'une surveillance qui l'entraînera dans un milieu carcéral, un monde hostile, de violence, auquel il doit faire face. Il participe à de nombreuses activités qui lui permettent de rencontrer un metteur en scène et de préparer sa réinsertion. Dans un dialogue avec Gérard son codétenu, les deux chefs d'entreprise se soutiennent, ils font une analyse sur les prévaricateurs qui ont mis le pays à genoux, et sur Marianne qui ne sert plus à rien. La divinité de la république est devenue au cours des dernières années d'une jalousie et d'une méchanceté insupportable. Guillaume mythomane, raconte les raisons de son arrestation, d'un héritage dont le testament sera contesté par ses contradicteurs. Une situation qui semble assez courante dans les familles, et l'opportunité pour les héritiers d'ouvrir les portes du passé afin de régler leurs comptes. L'impondérable va encore une fois couper le fil de la vie de Guillaume. Face aux épreuves, il doit improviser, et trouver des solutions, mais il est suffisamment intelligent pour comprendre les enjeux de cette recherche médicale, il choisit sa cible en détention, pour mettre en défaut l'analyse des puissants ordinateurs du programme Conscience 1, qui devient au cours des premiers résultats une raison d'Etat.

10/2018

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Beaux arts

Peintures et sculptures du Panthéon

L'église Sainte-Geneviève est construite durant la seconde moitié du XVIIIe siècle par l'architecte Jacques-Germain Soufflot pour abriter les reliques de la patronne de Paris. La Révolution française l'érige en panthéon afin de rendre hommage aux héros de la patrie. Alternativement lieu de culte religieux et temple laïc au XIXe siècle, le Panthéon conserve de cette période la grande fresque de la coupole exécutée par Gros et les quatre pendentifs supportant le dôme dus à Gérard, sans oublier le grand fronton de David d'Angers. L'édifice est définitivement consacré monument national, dédié aux grands hommes, après la guerre de 1870. En 1874, Philippe de Chennevières, directeur des Beaux-Arts, élabore un programme décoratif destiné à glorifier les grandes heures de la France catholique et monarchique. Jusqu'en 1889, les meilleurs artistes officiels s'y appliquent : Puvis de Chavannes célèbre sainte Geneviève, Cabanel Saint Louis, Lenepveu Jeannne d'Arc, Bonnat et Galland saint Denis, tandis que Blanc et Lévy saluent Clovis et Charlemagne. Avec l'avènement de la IIIe République, les allégories laïques et civiques prennent le pas sur les vies de saints. Les commandes de sculptures reflètent cette évolution. Les oeuvres de Marqueste, Gasq ou Injalbert honorent les martyrs révolutionnaires et les héros républicains, les monuments à Diderot et Rousseau louent les valeurs universelles des droits de l'homme et de la démocratie. Les groupes de Landowski et Bouchard, quand à eux, marquent le renouveau de la sculpture moderne au début du XXe siècle. Le Panthéon est bien le monument symbolique des bouleversements idéologiques de la France contemporaine comme de la politique artistique de la République jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

07/1997

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Faits de société

Ethiques vers un monde nouveau

Mieux que la réflexion, la mise en place de solutions éthiques devient cruciale dans notre monde en pleine mutation avec l'Intelligence Artificielle, les réseaux sociaux, les plates-formes d'Internet que les utilisateurs nourrissent eux-mêmes d'informations à chaque action effectuée. Ils deviennent ainsi le jouet d'une matrice tentaculaire devenue autonome, avec ses systèmes à tel point qu'un avatar d'eux-mêmes existe. Lors de leur création à la fin du XXe siècle, leurs concepteurs n'avaient pas envisagé la perte de contrôle de leur "créature". Tout comme l'avait évoqué Stephen Hawking, en 2014, lorsqu'il estimait que l'Intelligence Artificielle pourrait conduire l'humanité à sa perte, les anciens fondateurs et développeurs d'applications alertent sur les dangers survenus en proposant la mise en place de barrières éthiques. C'est ce que tente de démontrer le présent ouvrage, pour bien d'autres domaines du savoir, fruit d'un travail collaboratif entre des chercheurs et des savants du monde entier : Atamena Abdelmalik, Hejer Barbouch, Annick Batard, Isabelle-Rachel Casta, Bouchra Chakir, Georges Chapouthier, Clara Charafadina, Héla Cherif Zribi, Hugo Clémot, Alain Deflesselles, Bernard Djoumessi Tongmo, Giovanni Dotoli, Nicole Dubus-Vaillant, Nermine El Sawy, Olivier Facquet, Jacques Geniais Oula, Andrei Golubkov, Fatma-Zohra Haridi, Magdalena Hasiuk, Sergueï Ivashkine, Sylvie Jacobée-Biriouk, Eric Jacobée-Siviy, Ekaténina Kondratiéva, Ala Eddine Laouier, Gérard Lecha, Hala Abdel Meguid, Pascale Montrésor-Timpesta, Hyacinthe Nogbou, Fabrice Nowak, Peter-Abraham Okwa-Ondo, Sergueï Panov, Neelam Pirbhai-Jetha, Rachida Saidi, Aliénor Strentz, Pascal-Philippe Strentz, Céline Richard, Frédéric-Gaël Theuriau, Marianne Villière, Bi Zaouli Sylvain Zamblé et Jean-Baptiste Zeke.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Art absolument n°103 : Christian Jaccard : l'oeuvre du feu - Oct-Nov-Déc 2022

- Chroniques : Carnets de route. Issoudun, passage d'art obligé // L'état des choses. Chillida / Serra : les Trônes de fer basques - Actualités : Peinture flamande et art contemporain à Peyrassol / L'Ecole de Paris en villégiature à Céret / Hyperréalisme au musée Maillol / Vieira da Silva à Marseille / François Dilasser, ronde des formes à Eymoutiers / Parentalité en oeuvres à Dreux / Les déchirure - Découvrir : Füssli. Moraliste tourmenté. Musée Jacquemart-André, Paris Edvard Munch sur le rivage. Musée d'Orsay, Paris / Galerie Poggi, Paris Gérard Garouste violent contre lui-même. Centre Pompidou, Paris Betye Saar, un art de la traversée. Frac Lorraine, Metz Biennale de Lyon. La fin du monde entre deux eaux. MACLyon / Musée Guimet / Usines Fagor / Lugdunum / Musée de Gadagne, Lyon Christian Jaccard en feux et noeuds, en rouge et noir. Espace Art Absolument, Paris Art Orienté Objet, vivre l'animal en soi. Domaine de Chamarande Mathieu Cherkit, peindre à portée des yeux. Galerie Xippas, Paris Anne-Sylvie Hubert. Peinture plurielle. Entretien - Collectionner : Moderne Art Fair. Esprit moderne St-Art, une édition du renouveau Foires. Salon d'Automne, MacParis, Art Karlsruhe - Collectionner / En galeries : Khaled Takreti, de Paris à Beyrouth / Dubuffet chez Lelong et Jeanne Jaeger Bucher / Mohamed Lekleti à la galerie Valérie Delaunay - Débattre : Mécenat. La Bourse Révélations Emerige fait preuve d'amour Muséographie. Grotte Cosquer, sauvée des eaux à Marseille ? - Débattre / Livres : Visages atomisés de Karl Beaudelere / Penser la perception avec Jean Daive / Ayman Baalbaki, l'or dans la boue / Enquête sur Goya dans la revue Techné - Chroniques : Continent-média. Guerre en Ukraine : qu'en est-il du boycott de la culture russe ? // Pages d'art. Musées : étudier, montrer... et restituer ?

10/2022

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Philosophie

Nouvelles perspectives pour la reconnaissance. Lectures et enquêtes

Cet ouvrage offre un état des lieux des théories de la reconnaissance aujourd'hui et une contribution à penser de nouvelles perspectives, en intégrant une discussion relative au paradigme de la reconnaissance et aux différents cadres théoriques susceptibles d'être mis en oeuvre, d'une part, et en cherchant à mesurer la pertinence et la fécondité des théories de la reconnaissance et leur potentiel critique dans différents domaines des sciences humaines, d'autre part. Ce modèle théorique issu de la philosophie allemande (de l'idéalisme allemand et de la Théorie critique) se trouve discuté en particulier dans les domaines de la politique, du droit, de l'économie, des études féministes ainsi que dans les théories du travail, et nous envisageons leur application à de nouveaux domaines tels que l'éducation ou l'art. Le concept de reconnaissance est alors appréhendé non seulement du point de vue de sa consistance épistémologique et du point de vue de l'histoire des idées, mais également comme un concept opératoire dans des études de cas ou des situations empiriques. L'ouvrage s'adresse aux lecteurs et aux lectrices désirant réfléchir sur l'actualité des théories de la reconnaissance en philosophie sociale et dans le domaine de la théorie critique à partir des perspectives ouvertes par la recherche internationale. Avec les contributions de Louis Carré, Marc Chatellier, Pauline Clochec, Catherine Colliot-Thélène, Simon Derpmann, Estelle Ferrarese, Guillaume Fondu, Florent Guénard, Axel Honneth, Pauline Juvenez, Alain Kerlan, Samia Langar, Alexandre Léger, Soraya Nour Sckell, Alain Patrick Olivier, Michael Quante, Gérard Raulet, Emmanuel Renault, Maiwenn Roudaut, Hans-Christoph Schmidt am Busch, Claudia Wirsing.

10/2019

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Revues Ethnologie

L'Homme N° 241 : Varia

C'était une évidence. L'Homme consacre les premières pages de ce numéro à la mémoire de Jean Jamin (1945-2022) qui fut son secrétaire général pendant presque deux décennies. C'est avec un hommage élégant et sensible que quelques-uns de ses proches collègues nous restituent l'envergure de son oeuvre et l'originalité du regard qu'il posait sur les objets de l'anthropologie. Deux "Etudes & Essais" explorent ensuite des configurations singulières de l'espace urbain pour en questionner les frontières, sociales et temporelles dans un premier cas, puis religieuses et politiques dans le second. François Robinne propose une ethnographie des enclaves du centre-ville de Bangkok, un monde mouvant composé de travailleurs de l'exil amputés de leurs liens familiaux et de la vibrante sociabilité citadine qui entoure leur habitat temporaire. Amélie Neuve-Eglise et Mahnaz Tavakoli, quant à elles, éclairent les tensions qui ont traversé l'espace sacré de villes iraniennes lorsque la pandémie de Covid-19 s'est abattue sur leurs lieux de dévotion. Suivent trois "A Propos" de publications récentes. Rémi Hadad et Jessica De Largy Healy mettent en lumière les entrelacements politiques et historiographiques qui président aux débats scientifiques sur le statut des Aborigènes australiens au moment de leur colonisation brutale : chasseurs-cueilleurs ou agriculteurs ? Arnaud Esquerre interroge les procédures déployées par Philippe Descola pour identifier les "règles de l'imagination visuelle" dans Les Formes du visible. Une anthropologie de la figuration (Le Seuil, 2021). Simon Gérard clôt ce numéro par une discussion, rare et stimulante, de travaux anthropologiques sur les lieux de qualité de la production alimentaire.

04/2022

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Littérature française

Le rendez-vous du Palais-Royal

Août 1944, Paris se libère. Antoine, étudiant de 19 ans, a gagné l'amitié et le soutien de Sacha Guitry en protégeant sa demeure du pillage après son arrestation par des FFI et son emprisonnement. Il envisage pourtant de renoncer à sa vocation théâtrale pour diriger l'entreprise de son père, arrêté en 1942 dans des circonstances mystérieuses après avoir sauvé une famille juive, et qui n'a pas reparu à la Libération. Il en est dissuadé par Mathilde, une jeune libraire, veuve et de dix ans son aînée, dont il est l'amant et qui va le soutenir dans le dur apprentissage de la profession de comédien. Mais, bien qu'elle aime sincèrement Antoine, elle se convainc de l'inanité de cet amour et décide de partir pour Nice, où vit sa mère, laissant Antoine désespéré quand il apprend qu'elle s'y est mariée. Cependant, ayant fini par connaître la terrible vérité sur son père, il acquiert le succès et la notoriété, mais reste hanté par le souvenir de Mathilde qu'il aime toujours désespérément. Un " roman d'apprentissage " qui nous entraîne dans le Paris de l'après-guerre, avec des personnages troubles liés à la collaboration, l'ambiance studieuse et bon enfant d'un cours d'art dramatique, la tournure burlesque du service militaire d'Antoine, ses bonnes et mauvaises fortunes, ses échecs et ses premiers succès au théâtre et au cinéma. Outre Sacha Guitry, on y croise des grands noms de l'époque, Louis Jouvet, Gérard Philippe, Pierre Brasseur, le couple Renaud-Barrault, ainsi que d'autres encore peu connus, mais promis à la célébrité, comme les Branquignols ou Louis de Funès...

09/2019

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Critique littéraire

1916 - Chronique familiale de Paul Wallon - Correspondances

A la suite des précédents ouvrages sur 1914 et 1915, celui-ci porte sur les échanges épistolaires de la famille de Paul Wallon, père, pendant l'année 1916, une année tout en surprises, tant sur les plans politiques et militaires que familiaux. Personne ne doute, chez Paul Wallon, père, de l'issue victorieuse de cette guerre si longue, si éprouvante et si angoissante pour l'arrière. Familialement, cette année 1916 va apparaître comme une année de répit, ponctuée de quelques jours heureux avec la naissance de Paul Giard, les mariages de Thérèse Rabut, Henriette et Marguerite Rivière et la libération de Paul Wallon (fils de Paul Wallon, père), interné en Allemagne depuis le début du conflit. Nous allons ainsi poursuivre notre accompagnement des membres de cette famille dont l'affection mutuelle sert de rempart à la brutalité de cette guerre et chez qui, comme chez tous les français, on vit dans l'attente du dénouement et l'inquiétude pour ceux qui servent au front. Sur le front, les allemands échouent à Verdun devenu le symbole d'une guerre d'usure avec l'emploi massif de l'artillerie. Henri, Emile et Georges Wallon sont au coeur de cette grande victoire défensive de l'armée française alors que, parallèlement, de juillet à novembre 1916, les armées britanniques et françaises sont engagées dans la bataille de la Somme, tout aussi sanglante. On veut croire à une fin rapide des hostilités mais les succès militaires ne semblent pas suffire à l'assurer dans l'immédiat.

12/2014