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William Methold, Joost Schouten, Pieter willemsen Floris

Extraits

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Cinéma

"J'ai écrit le rôle de ta vie". Correspondances avec Raimu, Fernandel, Cocteau, et les autres

En 1927, alors qu’il est professeur adjoint au lycée Condorcet à Paris, Marcel Pagnol prend un congé de l’Education nationale «pour cause de littérature». Deux ans plus tard, il triomphe au Théâtre de Paris avec Marius, premier volet de la trilogie marseillaise, où explose le génial Raimu. Pendant près de cinquante ans et jusqu’à aujourd’hui, Marcel Pagnol va être pour les Français l’auteur populaire par excellence, que ce soit au théâtre, en littérature ou au cinéma. A travers les lettres inédites rassemblées dans ce volume, on comprend justement l’influence décisive qu’a eue Pagnol dans les débuts du cinéma parlant, d’une rive à l’autre de l’Atlantique : il est alors un auteur à succès et comprend, avant tous les autres, la nécessité d’être à la fois scénariste, réalisateur et producteur. En quelques années seulement, il va incarner la modernité auprès de ses pairs, depuis Sacha Guitry qui, dans les années 1930, salue son talent de dramaturge mais se désole de son goût du cinéma, à Jean Cocteau qui, au début des années 1960, l’enjoint de se méfier de la télévision en ces termes : «Marcel ouvrirait sa porte à n’importe quel brave type.» Lire la correspondance de Pagnol, c’est traverser plusieurs époques, avec la douceur de l’avant-guerre, la douleur de l’Occupation puis le rapprochement avec l’allié américain ; c’est découvrir le vrai sens de l’amitié avec les copains de la première heure comme Henri Jeanson ou Vincent Scotto, mais aussi avec les camarades qu’on retrouve autour d’une bouillabaisse dans le petit port de Saint-Tropez (avec René Clair), à Bandol (avec Raimu), ou à Carry-le-Rouet (avec Fernandel). Ce sont parfois des coups de gueule homériques auxquels succèdent des réconciliations quasi amoureuses, des témoignages de soutien quand la critique se fait cruelle, ou simplement des échanges de points de vue sur tel projet, tel dialogue, telle technique ou tel matériel cinématographique. On y parle beaucoup de retrouvailles aussi, quand l’éloignement, la politique, le travail ou bien les femmes le permettront ! Et puis, il y a le Nouveau Monde, pas si lointain : Charles Boyer et Maurice Chevalier rêvent de faire venir à Hollywood le plus américain des réalisateurs marseillais, pour qu’il y rencontre tous ceux qui l’admirent, de John Huston à Preston Sturges et William Wyler. De 1928 à 1974, c’est ainsi toute une vie de cinéma qui défile devant nous, avec une verdeur et une authenticité que le temps n’a pas altérées. L’homme derrière la caméra apparaît plus que jamais dans toutes ses lettres de noblesse.

10/2015

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Photographie

Daido Moriyama

Daido Moriyama, né à Osaka en 1938, n'est pas seulement un des plus grands artistes japonais contemporains ; son oeuvre photographique, ses écrits, la radicalité de sa démarche font de lui un des chefs de file du renouvellement international du langage photographique à partir des années 1970. A lire quelques-uns des noms ou titres qui jalonnent la carrière de Moriyama, on devine que son parcours artistique échappe aux conventions : Provoke (une revue), Scandalous (une exposition), Hysteric (une publication)... Ces termes ne renvoient pourtant en rien à une oeuvre niaisement sulfureuse ou complaisamment provocatrice, mais résonnent à la manière d'un manifeste postmoderne. Ainsi, à propos de Farewell Photography, livre majeur qu'il publie en 1972, Moriyama précise : "Certains trouveront ce titre sarcastique, mais en réalité il exprime mon animosité et mon discours d'adieu à une photographie trop satisfaite d'elle-même pour mettre en question sa propre signification. Cette photographie-là passe à côté de la réalité." Et la réalité que désigne ici l'artiste n'est pas celle assignée de longue date à la photographie, mais le substrat des violentes mutations que l'histoire du Japon a connues, de l'après-Deuxième Guerre mondiale aux dernières heures du XXe siècle. Graphiste de formation, Moriyama s'initie à la photographie auprès de Eikoh Hosoe, mais décide, dès l'âge de vingt-trois ans, de devenir photographe indépendant et de faire de Tokyo sa ville d'élection. Avec son ami le photographe et critique Takumi Nakahira, il fonde la revue Provoke, foyer de protestation politique et culturelle et laboratoire de recherches et d'expérimentations nouvelles pour la photographie. Exacerbant les pistes et les orientations que certains précurseurs, parmi lesquels William Klein et son célèbre Tokyo dont il reconnaît l'influence, avaient défrichées, Moriyama développe une esthétique dure et crue où la narration et l'illustration n'ont plus cours. Images fortement contrastées, flous, épreuves granuleuses, cadrages "sauvages", la photographie de Moriyama semble traversée par une pulsion vitale extrême qui scelle un refus absolu des normes établies de la prise de vue. Il affirme "prendre ses photographies plus avec le corps qu'avec les yeux" et renonce même parfois à l'obligation de la visée comme dans Hunter, série de paysages prise depuis sa voiture. Car l'oeil de Moriyama est nomade, il dérive au fil de la marche urbaine et saisit sans relâche des apparitions soudaines : visages, animaux, scènes de rue, façades, écrans vides, graffitis, tout fait signe pour composer une poétique abstraite et déroutante. Cette esthétique de l'instantané alliée à une volonté farouche de penser et vivre la photographie comme une expérience intime, une pratique quasi existentielle, ont ouvert des champs nouveaux et suscité une forme de libération de l'acte photographique que de très nombreux artistes savent devoir à Daido Moriyama.

11/2012

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Cinéma

Hawks. Biographie

Peu de cinéastes ont été aussi acclamés qu'Howard Hawks. On a célébré sur tous les tons ses westerns fabuleux (Rio Bravo, La Rivière Rouge), ce chef-d'œuvre du film de gangsters qu'est Scarface, ses deux films noirs mythiques (Le Grand Sommeil, Le Port de l'angoisse) et ses comédies étourdissantes comme L'Impossible Monsieur Bébé. Grâce à lui, Lauren Bacall et Rita Hayworth sont devenues des stars. Son œuvre a inspiré les cinéastes du monde entier, de Jean-Luc Godard à Bernardo Bertolucci, de Martin Scorsese à Brian De Palma. Lorsqu'on lui demande comment il passera les quinze dernières minutes de sa vie, Quentin Tarantino déclare que ce sera en regardant Rio Bravo, ajoutant : " Quand je deviens sérieux avec une fille, je lui montre Rio Bravo et, elle a intérêt a l'aimer ! " Parce que Hawks fût l'un des cinéastes les plus interviewés et qu'il a longuement commenté ses films, on croyait tout connaître de lui. Erreur. Cette biographie prodigieusement documentée montre que cette œuvre et cette vie recelaient bien des secrets. Le regard admiratif, chaleureux mais lucide de Todd McCarthy détruit de nombreuses légendes, rétablit une vérité souvent malmenée. On découvre dans ce livre qui fera date que les récits de Hawks - dans lesquels il était au centre de tout, voyait toujours juste, donnait de judicieux conseils à Humphrey Bogart, John Wayne et Josef von Sternberg, remettait à leur place Jack Warner, Harry Cohn et Darryl Zanuck - n'étaient que le fantasmatique et extravagant reflet de l'imagination qui nourrissait ses films. La réalité se révèle autrement complexe : Hawks est le genre d'homme pour qui le mot énigme semble avoir été inventé. Ainsi, le livre fourmille de révélations sur le mystère de la double version de La Rivière Rouge ou sur l'acharnement des censeurs contre Scarface. On apprend de manière irréfutable qui écrivit et tourna vraiment La Chose d'un autre monde. On découvre enfin quelle part prit William Faulkner dans l'élaboration des scénarios qu'il écrivit pour Hawks. Howard Hawks fut le premier à produire ses propres films et à marquer vigoureusement son indépendance face aux studios. Associé d'Howard Hughes et ami d'Ernest Hemingway, il fut aussi le cofondateur du "gang des motards hollywoodiens", un joueur invétéré poursuivi par les bookmakers, un gentleman, un séducteur... et un fieffé, menteur ! Robert Capa disait à son sujet : "Il y a deux sortes de mythomanes : ceux qui le sont parce qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie et ceux qui en ont tellement fait qu'ils restent perpétuellement insatisfaits. Lui est le prototype de la seconde catégorie. "Mais quand, vers la fin, Hawks déclara : J'ai eu une vie formidable", pour une fois, il n'exagérait pas.

11/1999

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Ethnologie

L'invention religieuse en Afrique. Histoire et religion en Afrique noire

L'actualité met les religions à l'ordre du jour, qu'il s'agisse de mouvements caritatifs, de vagues de piété, de militantisme politique ou très simplement de survie sociale. Mais, en Afrique, cet aspect a relevé en général des analyses de type ethnologique, philosophique ou théologique, guidées par la recherche de structures hors du temps. Le colloque international qui est à l'origine de ce livre visait à remettre en situation historique les phénomènes religieux africains. L'accent est mis sur le vécu religieux des sociétés, pour montrer que les anciennes croyances et les anciens cultes ne sont ni figés, ni de simples pierres d'attente des monothéismes musulman ou chrétien. Les textes réunis dans cet ouvrage analysent, à partir de situations choisies dans des régions et pour des époques très variées, les dynamiques — évolutions, ruptures, crises — des religions dites traditionnelles. Les anciennes visions du monde ne sont pas devenues des objets passifs à partir de la colonisation sous prétexte que les conquérants les ont volontiers traitées comme des figures de musée. Ce fait apparaît tout particulièrement dans les prophétismes contemporains. De même, les conversions ne sont pas de simples "acculturations", mais relèvent de calculs, d'options et aussi de crises internes qui font l'objet de plusieurs contributions consacrées à l'histoire récente. Cet ouvrage vise à mettre en valeur simultanément la spécificité d'une approche historique des faits de religion et la spécificité des démarches religieuses dans l'histoire. Il illustre le souci actuel d'enraciner l'étude des imaginaires dans le vécu social et dans les enjeux politiques, tout en prenant en compte, au niveau même des formes populaires d'adhésion, la dynamique spécifique des représentations qui se nouent à travers les expressions dites religieuses. Les transferts, les remodelages, les emprunts qui nourrissent cet imaginaire permettent de parler d'"invention", car ils ne s'évanouissent pas dans les rêveries d'une "fausse conscience", mais ils tendent à répondre aux angoisses les plus concrètes nées du vécu social quotidien.

09/1993

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Philosophie

Humain. Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies

L'impossible d'hier est-il devenu le possible d'aujourd'hui ? Produire des cellules artificielles, recomposer l'ADN, transformer nos cerveaux en machines artificielles, voir directement nos pensées sur un écran, réparer notre corps à l'infini grâce aux nanotechnologies jusqu'à repousser la maladie, la vieillesse, puis la mort... s'agit-il de science ou de fiction ? Comment penser ces mutations scientifiques associées à la révolution numérique, à la mondialisation, à l'écologie triomphante, à notre responsabilité planétaire ? Sommes-nous face à une prospective caricaturale ou à une étape nouvelle dans l'histoire de l'humanité ? Pour répondre à ces questions, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont entrepris un tour du monde scientifique dans les laboratoires des chercheurs les plus réputés. Du MIT au Collège de France, de Stanford à Saclay, de Harvard à l'École normale supérieure, à New York, Londres ou Hambourg, leur enquête sans équivalent fournit une boussole irremplaçable et accessible à tous pour identifier les carrefours de pensée et les choix qui nous attendent. Dans ce grand chantier du XXIe siècle, ils font dialoguer les disciplines et confrontent les points de vue pour renouveler cette question philosophique centrale : qu'est-ce que l'humain ? Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont interrogé, aux quatre coins du monde, les personnalités suivantes : Jean Claude Ameisen, Henri Atlan, Marc Augé, Zygmunt Bauman, Jean-Michel Besnier, Gérard Berry, Rémi Brague, Michael Braungart, Monique Canto-Sperber, Manuel Castells, Moran Cerf, David Chalmers, Georges Church, Daniel Cohen, Antonio Damasio, Stanislas Dehaene, Philippe Descola, Freeman Dyson, Jean-Pierre Dupuy, Bernard Edelman, Alain Ehrenberg, René Frydman, Francis Fukuyama, Marcel Gauchet, André Green, Jürgen Habermas, Georges Hansel, François Hartog, Françoise Héritier, Jean-Claude Heudin, Christian Jambet, Sudhir Kakar, Étienne Klein, Julia Kristeva, Ray Kurzweil, Pierre-Marie Lledo, Douglas Melton, Jean-Claude Milner, Marvin Minsky, Nicholas Negroponte, Erik Orsenna, Corine Pelluchon, Isabelle Quéval, Joël de Rosnay, Amartya Sen, Richard Sennett, Peter Sloterdijk, Jean-Didier Vincent, Elie Wiesel et Francis Wolff.

01/2012

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Musique, danse

Les Musiciens de jazz et leur trois voeux

Née à Londres en 1913, dans la branche anglaise de la famille Rothschild, la baronne Pannonica de Koenigswarter - surnommée Nica - connut très tôt une passion sans limites pour le jazz. Elle fut l'amie intime et la confidente des plus grands jazzmen et leur vint en aide sans compter. On sait que, malade, refusant de se faire hospitaliser, Charlie Parker mourut chez elle, et Thelonious Monk y vécut les neuf dernières années de sa vie. Avec son Polaroïd, elle photographia, le plus souvent chez elle, la plupart des musiciens : Dizzy Gillespie, Count Basie, Louis Armstrong, Duke Ellington, Lionel Hampton, Bud Powell, Sun Ra, Miles Davis, Charlie Mingus, Sonny Rollins et tant d'autres. Entre 1961 et 1966, elle leur posa cette question ingénue : " Si on t'accordait trois vœux qui devaient se réaliser sur-le-champ, que souhaiterais-tu ? " projetant de réunir leurs réponses souvent spontanées dans un livre. Ce livre, resté inédit à ce jour, le voici, réalisé d'après la maquette originale de Pannonica. Trois cents musiciens répondent à la question. Duke Ellington : " Mes vœux sont simples ! je veux ce qu'il y a de mieux ! " Et Miles Davis : " Mon vœu ? Etre blanc ! " Le 9 décembre 1988, au Service commémoratif en l'honneur de la baronne Nica de Koenigswarter, à l'église Saint Peter's, Clint Eastwood déclara : " Je n'ai connu Nica que peu de temps, mais j'ai découvert une femme remarquable, et en tant que mécène du jazz, la baronne restera dans les mémoires comme quelqu'un dont la vie était indissociablement liée à cette musique et à ses plus grands interprètes. Elle m'a aidé dans la préparation du film Bird, et je serai toujours heureux d'avoir eu l'occasion de la connaître. C'était véritablement une grande dame. " Reconnaissants, les musiciens lui ont, par ailleurs, dédié une vingtaine de thèmes, notamment : Pannonica de Thelonious Monk, Nica, My dream of Nica de Sonny Clark, Blues for Nica de Kenny Drew, Thelonica de Tommy Flannagan...

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Religion

Notre-Dame qui défait les noeuds. Le cadeau du pape François au monde

"Dans les désordres constatés, Marie nous aide (...) à réaliser sereinement ce qui vient de soi-même, et ce qui, objectivement, vient de l'extérieur. Elle nous aide à démêler l'écheveau afin qu'une solution soit trouvée et qu'on arrive finalement à ce que l'on appelle justement un " heureux dénouement ". Elle est en effet Marie qui défait les noeuds ! ", précise Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes. En quelques années Marie qui défait les noeuds est devenue l'une des représentations iconographiques et l'une des dévotions les plus populaires de la Mère de Dieu dans le monde. Notre-Dame qui défait les noeuds - Le cadeau du Pape François au monde retrace l'aventure extraordinaire de l'explosion de cette ferveur consacrée parla publication d'une neuvaine (28 pages) qui en France avoisine le score d'un million d'exemplaires diffusés depuis 2001. Cet enthousiasme débute en Argentine au milieu des années 1980, à l'époque troublée de la dictature militaire. Le journaliste Eduardo Mattos révèle comment une simple petite image de la Vierge Marie, après avoir franchi l'océan pour venir d'Allemagne jusqu'en Amérique du Sud, a déclenché dans ce pays un élan majeur de foi, de piété, de zèle envers Notre-Dame. D'abord par l'action du père Jorge Mario Bergoglio, Jésuite alors peu connu qui, 25 ans plus tard, deviendrait le 266e Pape, et prendrait le nom de François. Puis au Brésil, avant de s'étendre à l'ensemble du monde. Ce reportage passionnant donne aussi donne à voir l'itinéraire, l'engagement d'hommes et de femmes de foi, de personnes de tous âges et de toutes conditions qui ont déposé leurs difficultés, leurs noeuds, dans les mains de Notre-Dame, qui ont reçu des grâces et qui en témoignent. Et chacun de leurs témoignages confirme la puissance de la prière à Marie qui défait les noeuds qui rayonne aujourd'hui sur le monde entier (12 traductions de la neuvaine). Avec des prières et des clichés photographiques des personnes et des lieux.

04/2018

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Religion

La téléréalité, Lourdes, Marie et moi... Récit d'une conversion

Maryel Devera est bien connue dans le milieu de la télévision pour avoir participé à la création des émissions de téléréalité : Loft Story, Secret Story, La Ferme célébrités… Passionnée par son métier, elle se laisse happer de nombreuses années par un tourbillon professionnel séduisant, mais qui peu à peu l’isole et lui fait perdre le contact avec elle-même. Malgré une éducation chrétienne et une scolarité dans l’enseignement catholique, elle regarde la foi et l’Eglise avec distance et suspicion. Elle met volontiers en boîte les « cathos «, leur lançant sa question favorite et provocatrice : « T’as vu la Vierge ? « (sous-entendu : « t’es fêlé de croire encore à ces sornettes « !) En mai 2013, elle rejoint quelques amis venus, à Lourdes, participer au pèlerinage des artisans de la fête animée par l’aumônier des forains avec qui elle lie amitié. Elle commence par se moquer des « bondieuseries « et de la piété populaire, poste sur Facebook (en parodiant des vacances à Las Vegas), des photos « en direct de Las Lourdas « ! Mais, contre toute attente, elle vit soudain, devant la grotte, une expérience spirituelle qui la secoue profondément. Elle reçoit intérieurement pendant près d’une heure une avalanche de questions sur la vie qu’elle mène alors. Elle a aussi l’intuition qu’il lui faut créer pour les médias un groupe de rencontre pour celles et ceux qui s’interrogent sur la foi et le sens de leur vie. Quelques années plus tard, ce groupe réunit régulièrement, en toute discrétion, 70 personnes (journalistes, producteurs, animateurs, techniciens, artistes…) pour un temps de prière dans un monastère parisien. Ce groupe s’est rendu à Rome et a pu, au cours d’une audience générale, parler avec le Pape le jour même des attentats contre Charlie Hebdo. « Il faut prier pour les médias « dit-elle alors à François qui l’encourage. Depuis, Maryel Devera continue de cheminer, de lire, de rencontrer des témoins de la foi. Elle raconte dans ce témoignage bouleversant et inclassable, sa redécouverte de la foi chrétienne et de la prière.

09/2018

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Littérature étrangère

Le voyage en Orient

En 1933, à l'époque de la parution du Voyage en Orient, Hermann Hesse écrivait à Thomas Mann en ces termes : " Je ne peux pas me défaire de la qualité d'Allemand qui est la mienne et je crois que mon individualisme de même que ma résistance et ma haine à l'égard de certaines attitudes et d'une certaine phraséologie allemandes constituent des fonctions dont l'exercice est non seulement profitable pour soi-même, mais rend également service à mon peuple. " Le Voyage en Orient est l'étincelante formule de cet exercice. Ce voyage symbolique, entrepris par les pèlerins d'un ordre très ancien, a pour destination un Orient qui est partout et nulle part, qui est la synthèse de tous les temps. Mozart côtoie Paul Klee et Hoffmann, Louis le Cruel. L'espace que traverse H. H. , le narrateur, en compagnie de personnages d'écrits antérieurs (Goldmund, Klingsor, le Pablo du Loup des steppes), est avant tout un paysage de l'esprit. Hesse y déploie en toute liberté les multiples facettes d'une culture allemande qui n'a de sens que si elle est cosmopolite. Conscient de son isolement, Hesse n'en gardait pas moins une foi intacte : " Si peu nombreux que vous soyez, c'est en vous, en vous seuls, que la vertu de l'Allemagne se réfugie et c'est de vous que dépend son avenir. " Récit fantastique et livre-clé, Le Voyage en Orient est la meilleure introduction qui soit à l'oeuvre de Hermann Hesse. Hermann Hesse, écrivain allemand naturalisé suisse (1877-1962) reçoit le Prix Nobel en 1946. Peter Camenzind (1904) et L'Ornière (1906) lui apportent la notoriété. Narcisse et Goldmund (1930) et Le Jeu des perles de verre (1943) en font un auteur universel. Il est aussi l'auteur de nouvelles, dont dix recueils ont paru chez Calmann-Lévy. Préface d'André Gide. Traduit de l'allemand par Jean Lambert.

06/1994

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Histoire internationale

Gabriel Garcia Moreno. Le héros martyr

Le 6 août 1875, Gabriel Garcia Moreno, président de l'Equateur, est assassiné à la sortie de la messe par quatre hommes armés de sabres et de pistolets. Quels aspects de la personnalité de ce chef d'Etat ont bien pu provoquer cette haine meurtrière ? Fils d'un marchand espagnol, Garcia Moreno naît le 24 décembre 1821 à Guayaquil, principal port de commerce de la toute jeune république de l'Equateur. L'Amérique latine est alors déchirée par ses contradictions. Si le peuple est catholique, l'élite est, quant à elle, gagnée par les idées libérales des philosophes du XVIIIe siècle. Enfant d'une nature timide, le jeune Gabriel devient un homme d'une remarquable force de caractère. Docteur en droit, brillant avocat et redoutable polémiste, Garcia Moreno est promis à une belle carrière. Fuyant un pays miné par les luttes intestines, il s'exile quelques années en Europe. Retrouvant à Paris la piété de son enfance, il revient dans sa patrie avec l'intime conviction que "l'Equateur ne trouvera la paix que si ses institutions démocratiques sont soumises à la souveraineté du Christ." Elu sénateur, puis président de la République une première fois en 1859, il doit faire face à la guerre civile. Il rétablit la paix puis un début de prospérité économique après trente années de ruine. Il est réélu par une quasi-unanimité des voix du Congrès en 1869. Il annonce alors la promulgation d'une nouvelle constitution faisant du catholicisme la religion officielle de l'Etat. Désormais les lois du pays devront être conformes à la doctrine sociale de l'Eglise. Il consacre officiellement son pays au Sacré-Coeur en 1873. En quelques années, le visage de l'Equateur sera radicalement transformé – en bien – au grand dam des ennemis de l'Eglise. Ces derniers n'ont de cesse de comploter sa chute politique. Craignant de le voir réélu une troisième fois, ils décident de porter un coup fatal contre celui qui incarne l'exemple vivant d'un chef d'Etat authentiquement chrétien.

12/2016

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Critique littéraire

Revue générale n° 2 – hiver 2019. Dossier – Des animaux et des hommes

Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active sont autant d'indicateurs de cette question de société... Avec les contributions de Paul Ariès, Jean-Baptiste Baronian, Gil Bartholeyns, Thomas Bolmain, Laurence Boudart, Guy Delhasse, Charles Delhez, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Marcel Detiège, Thierry Galibert, Marie Gérard, Christopher Gérard, Pierre Guérande, Julien Hervier, Jean Jauniaux, Jean Lacroix, Caroline Lamarche, Alexandre Lansmans, Jean-Pol Masson, Estelle Mathey, Henri de Meeûs, Isabelle Moreels, Olivier Philipponnat, Gérald Purnelle, Frédéric Saenen, Jean-Loup Seban, Jacques Sojcher, Lucienne Strivay, Louise Van Brabant Avec des textes de James Ensor et Paul Willems Si elles se posent depuis l'Antiquité, les interrogations sur notre rapport à l'animal se sont approfondies et complexifiées depuis quelques décennies. La publication d'un essai tel que La Libération animale de Peter Singer en 1975, l'invocation du concept de "sentience" , l'émergence du courant de pensée antispéciste, l'articulation de la défense animale avec le véganisme ou la reconnaissance de certaines minorités, la réflexion accrue sur la personne juridique de l'animal ou encore sa dimension éthique, l'apparition de formes de militance active défendant ce qui apparaît désormais comme une "cause" , sont autant d'indicateurs de la transversalité de cette question dans notre société. Notre dossier, coordonné par Louise Van Brabant et Frédéric Saenen, prêtera la parole à des penseurs de diverses inspirations - définitivement acquis à la cause animale, adhérents plus modérés, observateurs sceptiques ou très critiques - mais laissera également le champ libre à des analyses portant sur des productions culturelles dans lesquelles la place accordée à l'animal dans la société se voit interrogée. La diversité de ces approches permettra de souligner ce qui les fédère : l'indéniable omniprésence de l'animal dans le débat contemporain.

01/2020

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Religion

Scapulaire noir des sept douleurs (servites de Marie)

L'Ordre des Servites de Marie a été créé en 1233 par sept riches marchands florentins laïcs qui ont quitté le monde du commerce pour s'adonner à la vie religieuse. Leur piété est centrée sur le culte de la Vierge Marie et particulièrement les douleurs qu'elle a éprouvées. En 1255 le pape Alexandre IV a approuvé la création de l'Ordre des Servites. Les personnes qui revêtent le scapulaire de l'Association des Sept Douleurs de Marie doivent se confesser et communier, pensant que dès cet instant ils sont admis au nombre des serviteurs de la Reine du Ciel. Cet habit doit être pour eux un souvenir continuel des douleurs extrêmes que Marie ressentit pendant la passion et à la mort de Jésus Christ. Chaque jour, ils réciteront sept Pater et sept Ave en mémoire des sept principales douleurs de la Mère de Dieu. En 1611, la confrérie des servites et le port du scapulaire noir des Sept Douleurs de Marie a reçu des indulgences du Pape Paul V. Fioretti sur le scapulaire noir des sept Douleurs de Marie : Jacques-Philippe, fils de Pierre-Jean Nari fut longtemps possédé du démon. Les esprits malins, forcés par les exorcistes de dire, pour la gloire de Dieu, par quel moyen ils pouvaient être chassés du corps de ce malheureux, répondirent que le plus efficace était de le revêtir du scapulaire noir des douleurs de Marie. Ce qui, ayant été fait, les démons se retirèrent aussitôt. Ce qui prouve que ce scapulaire est autant redouté des esprits infernaux qu'il est honoré par les anges du ciel. Pierre Battilani de Florence était né avec une telle faiblesse dans les jambes, qu'à l'âge de cinq ans, il ne pouvait pas se tenir sur ses pieds, et encore moins arriver à marcher. Voué par ses parents à Notre Dame de Sept Douleurs et revêtu de son saint scapulaire, il fut aussitôt délivré de cette débilité.

03/2016

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Littérature érotique et sentim

Pybrac. Recueil de quatrains érotiques

Une série de quatrains faussement moralisateurs, dont l'obscénité et l'inventivité érotique sont sans limite.POUR UN PUBLIC AVERTI. Le titre de cette ouvre est emprunté au nom d'un magistrat et poète toulousain, Guy de Faur de Pibrac, auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs (forme poétique en vogue au XVIe siècle). Pierre Louÿs détourne l'original en quatre poèmes, composés de 313 quatrains érotiques : il donne ainsi naissance aux quatrains immoraux. Commençant tous par " Je n'aime pas " - un bon début pour une leçon de morale - , les quatrains explicites sont tous plus drôles les uns que les autres et finissent par sonner comme des incantations érotiques.Un recueil dans la veine humoristique de l'auteur qui, malgré la crudité du propos, ne se départit jamais de la plus grande virtuosité métrique.A PROPOS DE L'AUTEUR.Pierre Louÿs (1870-1925), né à Gand et mort à Paris, est un poète et romancier français, également illustre sous les noms de plume Chrysis, Peter Lewys et Pibrac. Il fonde en 1891 la revue littéraire La Conque, où sont publiées les ouvres d'auteurs parnassiens et symbolistes, parmi lesquels Mallarmé, Moréas, Verlaine ou encore Leconte de Lisle. Outre Aphrodite, La Femme et le pantin ou encore Les Aventures du Roi Pausole, Pierre Louÿs a rédigé de nombreux romans érotiques, peu à peu révélés à titre posthume.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Thérèse de Lisieux

Eloge d'une guerrière. Thérèse de Lisieux

Qu'ont en commun une guerrière et une sainte ? A priori, rien. Tout semble même les opposer. L'une serait du côté du Mal et du sang, l'autre du Bien et de la lumière. A cette idée, la représentation de Thérèse de Lisieux, proclamée en 1997 trente-troisième docteur de l'Eglise et sainte française la plus célèbre avec Jeanne d'Arc, semble donner raison. Bouquet de roses et crucifix entre les bras, voile sur la tête et guimpe autour du visage, sourire ténu, ainsi la connait-on. Comme une sainte, et non telle une guerrière. Ce qu'elle était pourtant. C'est le paradoxe que prétend dénouer ce livre. Car aimer son prochain est un combat (qu'on nomme spirituel), une lutte que Thérèse Martin aura menée sa vie durant. Et d'abord contre elle-même. Dans cet essai biographique passionnant, Jean de Saint-Chéron retrace son existence pour faire, non l'éloge de la bonne soeur aux fleurs, mais celui de la sainte guerrière, et rappeler combien l'amour dont parle la Bible est " une glorieuse guerre " . En sept courts chapitres, on suit sa formation martiale, de son enfance marquée par sa vive piété, son caractère déterminé et la mort de sa mère, à sa conversion à 13 ans, lorsqu'elle comprend que, pour aimer, il lui faudra souffrir beaucoup. De Rome, où elle va conquérir la forteresse du Carmel à la pointe de l'épée en implorant le Pape de la laisser y entrer avant l'âge légal, à son entrée en religion parmi ses soeurs dont elle s'attèle à aimer les défauts, c'est un parcours du combattant qu'elle raconte dans ses écrits et que Jean de Saint-Chéron nous fait revivre en la suivant et la citant avec énergie, science et ardeur. Un éloge puissant et une leçon de foi moderne sur la bataille de l'amour et du pardon.

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Beaux arts

Les jardins de Bagatelle à Paris. Histoire et secrets

Situé en bordure du Bois de Boulogne le domaine de Bagatelle bénéficie de la ferveur du public, ne serait-ce qu'en raison de la tenue annuelle du Concours international des roses, lequel tétera son centième anniversaire en juillet 2007. 9000 rosiers issus de 1100 variétés, s'offrent en une vision kaléidoscopique de chair veloutée aux couleurs chatoyantes et dont les effluves subtils et variés parfument l'espace, procurant une délicieuse ivresse apte à nous faire oublier le temps qui passe. Et c'est bien ce qui fait le charme de ce site, où tout n'est qu'harmonie, calme et poésie, procurant un intense sentiment de délocalisation. Véritable joyau, enchâssé dans un écrin de verdure, Bagatelle a été témoin de trois siècles d'histoire que nous vous invitons à revivre à travers les portraits de ses propriétaires successifs, les vicissitudes de la Révolution, les fastes de l'Empire, sa période anglaise et son rachat par la Ville de Paris. Pour la plupart des historiens, le nom de Bagatelle demeure associé à la volupté, voire à la luxure, aux rendez-vous galants; selon eux, il s'agissait d'un lieu dédié à la licence et au plaisir, en trois mots... à la bagatelle. Mais ne s'agit-il que de cela ? Vous serez sans doute surpris d'apprendre que le château servit de décor à un superbe roman, intitulé Peter Ibbetson, et contant la plus belle et la plus envoûtante histoire d'amour du patrimoine littéraire mondial. Munis de ce guide, vous découvrirez que Bagatelle est une Demeure philosophale, autrement dit que tout son agencement a été conçu en fonction d'un symbolisme précis, destiné à vous entretenir des secrets de l'Art d'Amour, auquel Jean de Meung consacra son " Roman de la Rose ". Ces secrets, nous vous invitons à les découvrir en un parcours soigneusement balisé, faisant la part belle aux anecdotes.

06/2006

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Essais

Photographie contemporaine & anthropocène

L'" anthropocène " signe une crise civilisationnelle profonde. Les assises, sur lesquelles les sociétés occidentales se sont senties pendant longtemps solidement établies, paraissent désormais précaires. La confiance accordée au progrès technique et aux acquisitions scientifiques est ébranlée. Nombreuses sont les oeuvres photographiques contemporaines qui s'attellent à problématiser et à penser les évolutions de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos relations au vivant, au temps ou au progrès. Il s'agit dans cet ouvrage d'analyser la façon dont ces travaux donnent à réfléchir, s'inscrivant de façon féconde dans le débat public. Liste des photographes présentsA : Peter Fischli & David Weiss, Mishka Henner, SMITH, Ignacio Acosta, Mathieu Asselin, Richard Misrach, Yves Marchand & Romain Meffre, Carlos Ayesta & Guillaume Bression, Guillaume Herbaut, Robert Polidori, Céline Clanet, Françoais Delderrière, Petra Stavast, Jan Stradtmann, Marina Caneve, Céline Duval, Batia Suter, Arno Gisinger, Catherine Poncin, Agnès Geoffray, Jan Fontcuberta, Mathieu Pernot, Jean-Marie Donat, Bernard Plossu, Jean-Luc Mylayne, Michel Séméniako, Thomas Struth, Jürgen Nefzger, Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Joel Sternfeld, Eric Dessert, Thierry Girard, Beatrix von Conta, Brigitte Bauer, Guillaume Bonnel, Marc Deneyer, Anne-Marie Filaire, Olivier de Sépibus, Geoffroy Mathieu, Ianna Andréadis, Bruno Goosse. "Les termes d'écologie, d'environnement, d'anthropocène ou de réchauffement climatique se trouvent aujourd'hui repris à satiété au sein des médias et convoqués dans les travaux des chercheurs de nombreuses disciplines de sorte que, pour dissiper tout sentiment de dispersion, voire de confusion, il paraît nécessaire de commencer par préciser ce dont le présent livre ne parlera pas. Il ne s'agira pas ici d'étudier des oeuvres photographiques qui, se concentrant sur des substances organiques ou des matériaux bruts, envisagent les éléments naturels comme un médium et relèvent d'une forme d' "âécopoïétiqueâ" . Les travaux proches du Land Art ou de l'Arte Povera mobilisant la prise de vue ne seront pas pris en considération". [... ] Danièle Méaux

11/2022

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Policiers historiques

Magnificat

Après Angélus, le nouveau livre de François-Henri Soulié ! An 1177. La vicomtesse Ermengarde règne seule sur le riche comté de Narbonne. Elle entretient une cour raffinée dont le jeune troubadour Guilhem de Malpas est le plus brillant fleuron. Sous sa protection, il prépare un spectacle d'un genre tout nouveau : Le Jeu d'Adam. Tandis que le comte de Toulouse rêve de s'emparer du comté, les marchands de Narbonne ourdissent un complot visant à instaurer une République. L'Eglise de Rome, quant à elle, se cherche des alliés pour éradiquer l'hérésie cathare. Affaiblie par la maladie, Ermengarde, se sent menacée de toutes parts. Elle fait venir auprès d'elle son neveu, Aymeri de Lara, pour lui succéder de son vivant. Peu après son arrivée au château comtal, le futur héritier meurt mystérieusement ainsi que l'un des acteurs du Jeu d'Adam. Guilhem de Malpas ne tarde pas à découvrir qu'il s'agit d'assassinats qu'il va tâcher d'élucider. Conjurations, trahisons, complots, sont les rouages d'un jeu sans pitié dont l'issue sera fatale pour toute une société. PRESSE POUR Angélus : " Une formidable fresque historique dans la lignée de celles du maître, Umberto Eco. " Le Figaro " Angélus, avec pour toile de fond une Occitanie médiévale magnifiquement restituée et une intrigue solidement ancrée dans cette région d'origine de l'auteur, est totalement en phase avec cette promesse de nos 44 radios locales : valoriser au quotidien l'histoire, les patrimoines régionaux et ceux qui par passion et avec talent, nous les rendent accessibles. " Jean-Emmanuel Casalta, remise du Prix France Bleu - Grands Détectives " Aux développements érudits d'un Umberto Eco ou d'un Peter Tremayne, Soulié préfère le romanesque et la trame policière purs, tout en soignant l'arrière-plan politique et religieux troublé d'une province en proie aux luttes d'intérêts. Entre fanatisme, batailles de pouvoir, meurtres en cascade et cheminement intérieur des personnages, on ne s'ennuie pas un instant. " Isabelle Mity, Historia

09/2021

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Microéconomie

La microfinance sociale. Analyse économique et gestionnaire d'une innovation financière solidaire

Depuis 1997, les sommets internationaux du microcrédit se sont multipliés, avec un point d'orgue en 2005. Chacun d'entre eux affiche, pour ambition, la lutte contre la pauvreté en promouvant, en particulier, l'accès au crédit aux plus pauvres afin de les soustraire à la fois des pratiques usuraires et de l'exclusion financière. En ce qui concerne les pays en développement, la publicité faite autour du modèle de la " Grameen Bank " (banque villageoise), défendu par son initiateur au Bangladesh, le prix Nobel de la paix Dr. Muhammad Yunus, n'a fait qu'accentuer la croyance en un nouvel outil pour leur développement. Pourtant, le phénomène ne concerne pas que les pays dits " du Sud ". En effet, en Europe, les moines franciscains et récollets avaient déjà expérimenté le " crédit juste " pour les plus vulnérables et ce, dès le XIVe siècle en Italie, anticipant ainsi les pratiques des prêts sur gage des Monts-de-Piété, en tant que forme singulière de microcrédit professionnel à destination de la petite bourgeoisie (" Ma tante ") ou social pour les ouvriers (" Le clou "). Leurs héritiers, les Crédits Municipaux (établissements de crédit et d'aide sociale), suivis par les établissements bancaires coopératifs (Caisse d'Epargne, Crédit Agricole et Crédit Mutuel), ont commencé à expérimenter au même moment, à la fin des années 1990, un autre microcrédit " social " : le microcrédit personnel garanti. Depuis lors, ce sont des dispositifs de micro-assurance puis de micro-épargne, solidaires, qui ont été testés, à la fois en France et en Europe, afin de développer une microfinance sociale, rassemblant ces trois pratiques bancaires solidaires. Au moyen d'une analyse de plusieurs expérimentations de terrain, cet ouvrage dévoile les fondamentaux de cette pratique bancaire solidaire pour que chaque bénéficiaire puisse consolider ses capabilities, c'est-à-dire son degré d'autonomie et de liberté pour choisir sa manière de vivre, dignement, sa propre vie.

09/2021

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Critique littéraire

La conversation intérieure. La méditation en France au XVIIe siècle

Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l'étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l'époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l'histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituels rhéno-flamands, la devotio moderna, les compagnons d'Ignace ou les fils du Carmel.A l'impermanence d'un monde sécularisé, où triomphaient la grimace et les Vanités, la piété chrétienne opposa la grâce des exercices spirituels et la profondeur de la "conversation intérieure". L'oraison et la poésie dessinèrent l'iconostase claire-obscure du Christ en ses divers états : Sauveur éternellement naissant (Bérulle) ou souffrant (La Ceppède) ; Visage caché dans le brouillard (Hopil) ; Libérateur paradoxal, toujours à l'agonie (Pascal) ; Maître intérieur à la voix discrète (Malebranche), dont la Seigneurie providentielle ordonne toute l'histoire humaine (Bossuet). Si le christianisme se confond, pour Bérulle, avec un "art de peinture", on ne s'étonnera pas, avec Bossuet, de surprendre sans cesse "Dieu en représentation", dans les Ecritures comme sur la scène du Monde, jusque dans les replis du coeur ou de la conscience, et même dans cette simple attention naturelle de l'esprit à la recherche de quelque fondement, de quelque vérité (Descartes). Devait-on cependant faire sécession en son cloître intérieur, au huis-clos de la belle ténèbre, et se laisser ravir par Dieu vers l'envol contemplatif, ou bien discourir et fabriquer des images, avec des méthodes parfois déficientes, en espérant la sainte délectation ? On oppose trop facilement les mystiques et les anti-mystiques du siècle, sans mesurer combien la "science des saints", chère à Saint-Cyran et fondée d'abord sur les Ecritures, concerne tout autant l'Oratoire et Port-Royal que les chantres de la quiétude désintéressée. L'inculturation du christianisme devint plus difficile au soir du XVIIe siècle, mais elle révèle moins le reflux des mystiques que celui du mystère.

09/2019

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Poésie

Eléments d'un songe

Les Eléments d'un songe se présentent comme une suite de variations dont le thème initial est emprunté à L'Homme sans qualités de Musil. A la suite de cet écrivain, grand rêveur en quête d'états parfaits où l'on puisse oublier la laideur de la vie et l'horreur de la mort, mystique sans Dieu, passionné de la nature, Jaccottet cherche lui-même patiemment, en philosophe et en poète, les solutions qui permettent de vivre. Des images de femmes, tantôt exaltées, tantôt douces et plus enclines que l'homme à la résignation, s'associent fréquemment à ces méditations. Pour l'une d'elles, qui a tenté de se suicider avec du poison, il écrit " Ce n'était pas le ciel qu'il lui aurait fallu, mais la terre seulement un peu éclairée et l'air plus frais, et pouvoir passer sans horreur dans la boue. " Les remèdes habituels contre cette douleur de vivre et cette crainte de la mort, sagesse, religions, et jusqu'à la psychanalyse, paraissent à l'auteur sans pouvoir. L'amour semble capable d'effacer pour un temps ces angoisses ; mais " si le corps cherche la possession, l'âme n'en veut pas. La chance de Dieu est d'être insaisissable ". En fait, Dieu affleure à toutes ces méditations ; mais l'auteur voudrait redécouvrir " le feu des religions sans passer par la vie étroite d'une piété qu'il n'accepte pas ". Où peut mener cette mystique sans Dieu, cette soif inextinguible de beauté et d'harmonie, ce refus hautain de la réalité quotidienne, qui viennent buter sans cesse contre l'idée de la mort ? On est frappé par la noblesse et la poésie de ces méditations ; par la variété de ces thèmes que l'auteur développe, par son honnêteté foncière. Il s'agit, pour lui, plutôt que de pessimisme, d'une trop grande exigence, d'une ambition trop haute, qui ne désespère pas complètement de s'accomplir.

08/1961

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Stratégie d'entreprise

Apprendre à apprendre avec le Lean. Accélérateur d'intelligence collective

Conjuguer au quotidien le Lean et les démarches de l'organisation apprenante (Learn) pour accélérer l'intelligence collective et atteindre la performance durable. Le Lean consiste à concevoir et développer des produits et services fiables, en les améliorant sans cesse, par l'implication de l'ensemble des collaborateurs dont les initiatives sont alignées par des pratiques et principes communs. C'est une méthode globale issue du toyotisme et un cadre de référence qui permet de maintenir l'entreprise sous tension créative. Le Learn repose sur des pratiques individuelles et collectives pour rester en phase avec son écosystème. C'est la volonté d'apprendre à cinq niveaux : individuel, organisationnel, interorganisationnel, territorial et sociétal. Il s'agit de la démarche utilisée par les organisations apprenantes (Peter Senge). La démarche Lean & Learn vise l'amélioration en continu et l'apprentissage de tous les acteurs de l'entreprise, afin de transformer celle-ci en profondeur et de lui permettre d'atteindre son meilleur niveau de performance en termes de sécurité, qualité, coûts, délais (SQDC), tout en créant les conditions qui permettront aux équipes d'apprendre constamment. L'objectif de ce livre est de permettre la mise en oeuvre de cette démarche que les auteurs, pionniers du Lean en France, ont expérimentée avec succès : Comprendre et utiliser les trois conditions d'une réussite durable : performance, apprenance, confiance. Savoir les combiner en permanence, chacune éclairant et guidant les autres : le Lean, accélérateur d'intelligence collective, est la pratique qui incarne, oriente et discipline au quotidien les intentions de performance, d'apprenance et d'inclusion ; le Learn, c'est la combinaison des apprentissages individuels et collectifs pour construire une offre de valeur pérenne, clé de la performance. Sans Lean, pas de mise en oeuvre réelle (apprenance) et pertinente (performance) du moteur de développement des personnes (confiance). Sans Learn, le Lean n'est qu'une machine d'excellence opérationnelle (paradigme taylorien), peu durable car non transformatrice.

09/2021

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Correspondance

Lettres à de jeunes lecteurs

Toute sa vie, dès le succès de ses premiers livres (Peter Camenzind en 1903 et L'Ornière en 1904), Hermann Hesse a reçu un très abondant courrier de la part ses lecteurs. Au fil des années, la masse des lettres ne cessa d'augmenter, jusqu'à atteindre des sommets inégalés après que le Prix Nobel de littérature lui eut été décerné en 1946. L'écrivain, parfois accablé par cette marée épistolaire, ne la traita pourtant jamais avec désinvolture, mais s'attacha toujours à répondre à ceux de ses correspondants dont il ressentait que la détresse était sincère, et la demande de secours moral justifiée. Plus des deux tiers des lettres, en effet, provenaient d'adolescents ou de jeunes gens qui prenaient l'écrivain pour confident de leurs doutes parce qu'ils avaient perçu dans ses livres l'importance de la quête de sagesse. A quinze ans, en 1892, le jeune Hermann Hesse avait fait une tentative de suicide. Il avait été un adolescent rebelle, toujours en conflit avec sa famille. Il était donc bien placé pour comprendre la fragilité de la jeunesse. En outre, son esprit profondément chrétien le portait à répondre aux appels qui lui étaient lancés par des esprits encore en formation. Il refusa pourtant jusqu'au bout d'être pris pour un gourou ou un oracle, et ses conseils de vie sont d'autant plus précieux qu'ils ne lui sont dictés que par son immense culture et sa grande expérience. Dans la masse très abondante de la correspondance de Hesse, le présent livre propose une anthologie des lettres les plus remarquables écrites en réponse à ces appels. On y voit Hermann Hesse affirmer ses convictions profondes, surtout dans les moments les plus tragiques de l'histoire européenne. S'il se montrer parfois sévère avec certains interlocuteurs, il est le plus souvent secourable et plein de bonté. Ce livre trace ainsi un autoportrait saisissant de l'un des plus grands écrivains allemands du vingtième siècle en même temps qu'il constitue une leçon de vie d'une brûlante actualité.

09/2021

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Graphisme

Factory Records. Une anthologie graphique

Un beau livre sur Factory Records un des labels les plus importants des années 80 à qui l'on doit Joy Division et New Order et qui a su se créer une identité visuelle. De 1978 à 1992, Factory Records fut l'un des plus importants labels discographiques de Grande-Bretagne. On lui doit la mise sur orbite de groupes aussi célèbres que Joy Division, New Order ou les Happy Mondays, la création des hauts lieux légendaires de la vie nocturne mancunienne que furent l'Haçienda et le Dry, mais aussi l'entrée d'un graphisme d'avant-garde dans le monde de la musique. Les langages visuels élaborés pour cette scène musicale hors norme par des graphistes ou des agences tels que Peter Saville, Central Station Design ou 8vo ont profondément marqué toute une génération et continuent d'influencer de nombreux graphistes contemporains. Cet ouvrage est le premier à retracer l'intégralité des créations visuelles de Factory. L'avant-propos, rédigé par l'un des fondateurs du label, le célèbre Tony Wilson, est suivi d'une introduction qui retrace l'histoire de Factory et de ses principaux graphistes qui tous contribuèrent à initier un vaste public au graphisme de qualité. Organisé chronologiquement, la quasi-totalité des créations portant le célèbre numéro de catalogue Factory - pochettes de disque, éditions spéciales, flyers, affiches, papeterie et même projets architecturaux - est illustrée et commentée. Tous ceux qui se passionnent pour le graphisme et tous les fans du cultissime Factory Records ne pourront être que séduits par ce livre qui relate l'une des aventures culturelles les plus extraordinaires du xxe siècle et transmet toute l'énergie, la créativité et l'enthousiasme d'une des maisons de disques les plus dynamiques - et chaotiques - de toute l'histoire de la musique. Factory Records a déjà été publié en France aux Editions Thames & Hudson en 2006. Il est épuisé depuis près de quinze ans. Il s'agît de sa réédition.

12/2022

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Romans noirs

San-Antonio Tome 21

Avec ce 21e et dernier tome, La Collection clôt le cycle vertigineux de l'intégrale des San-Antonio dans leurs versions d'origine. " Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : Le Pétomane ne répond plus T'assieds pas sur le compte-gouttes De l'antigel dans le calbute La Queue en trompette Grimpe-la en danseuse Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore Du sable dans la vaseline Ceci est bien une pipe Trempe ton pain dans la soupe Lâche-le, il tiendra tout seul Céréales killer.

06/2021

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Critique littéraire

Correspondances. 1899-1950

Entre 1899 et 1950, La " Petite Dame " et celui qu'elle surnomme affectueusement Bypeed (ou " Bipède ") s'échangent plus de 800 lettres. Cette correspondance au long cours permet de suivre pas à pas l'amitié profonde et constante entre la femme du peintre Théo Van Rysselberghe et l'écrivain, qui reposera sur l'admiration, l'enthousiasme et la confiance. Ils partageront de nombreux secrets : la relation intime entre Maria et Aline Mayrisch, celle entre Gide et Marc Allégret, la relation entre Gide, Allégret et la fille de Maria, Elisabeth qui donnera naissance à Catherine, la fille d'André Gide, la publication discrète de Corydon où Gide révèle son homosexualité... Leurs lettres reflètent un demi-siècle de bouleversements : les deux guerres mondiales, la montée du nazisme et du communisme, la question coloniale, religieuse, et l'évolution morale et sociale. Dans ces lettres où la littérature est le ferment de l'amitié, André Gide se montre à la fois joueur et sincère, parfois audacieux dans le style et la narration. A l'ombre de son grand homme, dont elle est souvent la première lectrice et critique, la Petite Dame fait preuve d'admirables dons de description et de psychologie. Sa personnalité enthousiaste dresse un tableau vivant du Gide écrivain et du Gide intime, de leur petit groupe d'amis comme des affaires familiales ou domestiques et l'organisation de leurs rencontres ou voyages. Cette correspondance, l'une des plus importantes de Gide, vient avantageusement compléter pour l'histoire littéraire les Cahiers de la Petite Dame (qui commencent en 1918) et le Journal d'André Gide. Elle nous permet d'aborder, dans un univers lettré et cultivé, la " fabrique " de l'écrivain. Elle s'ajoute également à la correspondance entre Gide et Aline Mayrisch (1903-1946) parue dans " Les Cahiers de la NRF " (2003). On trouvera aussi dans ce 23e volume des " Cahiers André Gide " une chronologie, un index et en annexe des lettres inédites de l'entourage des deux épistoliers. Préface, établissement du texte et annotations par Peter Schnyder et Juliette Solvès

04/2016

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Fantasy

Blackwing Tome 3 : La chute du corbeau

Un cataclysme a frappé le Cordon, l'ultime ligne de défense séparant la civilisation des Rois des profondeurs. Des pluies rouges accablent sans cesse la terre, de nouvelles monstruosités se nourrissent de terreur dans l'ombre et le pouvoir des Sans-Nom, les dieux qui protègent la république, demeure inutilisable. Les capitaines des Ailes noires qui les servent sont éliminés un par un, et même les immortels ont fini par apprendre ce que mourir signifiait. Entretemps, le pouvoir des Rois des profondeurs n'a fait que croître ; ils sont sur le point d'assener le coup final. Ryhalt Galharrow se tient à l'écart de tout cela. Il s'est aventuré plus loin que jamais dans ce désert appelé la Désolation. Celle-ci l'a changé. Mais tous les pouvoirs ont un prix, et à présent les fantômes de son passé, jusqu'alors confinés dans ces terres perdues, l'accompagnent partout. Ils le suivront même, ainsi que les quelques capitaines des Ailes noires encore en vie, pour son ultime mission dans les ténèbres. " L'un des cycles les plus originaux et intéressants parus en Fantasy ces dernières années, du fait de son univers absolument unique. Un dernier tome qui a le mérite de montrer qu'on peut faire, comme l'a déclaré Mark Lawrence, du " grimdark avec du coeur ", puisque si ce roman peut être très noir, sa conclusion est en revanche magnifique. " Le Culte d'Apophis " Cette série s'est montrée éblouissante du début jusqu'à la fin, pour mon plus grand bonheur. " Peter McClean, auteur de Priest of Bones " Inventif à souhait, à la fois d'un humour grinçant et chargé d'action. " Morning Star " Des personnages complexes dans un univers bourré d'imagination. " SFF World " Ed McDonald a renouvelé le genre. Epique ! " Fantasy Book Critic "Parfois on découvre un petit bijou et Bragelonne nous le prouve une fois de plus. La saga d'Ed McDonald fait partie de ces moments rares de l'édition où on peut saluer un style (enfin) et une histoire (ouf)". Science-Fiction Magazine

07/2021

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Historique

Visages - Ceux que nous sommes. Tome 3, Vers la fontaine ardente

Se perdre pour se retrouver dans une Europe à feu et à sang. Georg, "l'enfant de la honte" né d'un amour passionné entre Louis Kerbraz, soldat breton, et Lieselotte Ruf, photographe allemande, a grandi orphelin. Gardant un extrême ressentiment envers ceux qu'il estime l'avoir abandonné, il s'est enfui pour traquer ses parents. Devenu un jeune homme à l'orée du second conflit mondial, il s'enrôle dans l'armée allemande et c'est sur le champ de bataille que le destin va enfin réunir père et fils ! Georg voit ses certitudes ébranlées : son père français ne connaissait pas son existence, pourtant il semble accepter sans hésitation un fils allemand. Galvanisé par cette rencontre surréelle, Georg veut retrouver sa mère. Formé par une sniper irlandaise, Sheila, avec laquelle il noue une relation, il devient héros du Reich, ce qui lui permet de se lancer sur la trace de Lieselotte. Seulement, cette dernière n'est plus à Berlin... Journaliste pugnace, opposée à la censure nazie, elle traque la vérité des camps, pour en informer la population, et commence en Pologne une enquête au péril de sa vie. Croyant son amant français tué dans les tranchées, elle ignore qu'il est devenu artiste et metteur en scène. Persuadée que son fils était mort-né, elle ne se doute pas qu'il puisse être vivant et à sa recherche dans une Europe à feu et à sang. Elle ignore aussi que son cousin alsacien Peter vient d'être arrêté. Bientôt, l'horreur de la guerre va la rattraper... On retrouve dans ce troisième volume les personnages attachants et les enjeux complexes qui font de cette fresque une grande saga d'aventure romanesque sur un fond historique authentique. Une aventure humaine bouleversante sur trois générations qui nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ceux que nous sommes ?

08/2023

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Poésie

La Promenade sous les arbres

Ce nouveau volume de notre collection "Poésie en poche" , qui bénéficiera désormais d'une présentation plus luxueuse, sur un papier de qualité et avec une couverture à rabats, reprend, pour la première fois en France, l'édition originale de La Promenade, publié en 1957 par l'éditeur suisse Mermod, en reproduisant les dessins d'Anne- Marie Haesler-Jaccottet. Ce qui nous a décidés à le passer en poche, c'est qu'à la différence des autres livres majeurs de Jaccottet, celui-ci n'a jamais connu une grande diffusion (sauf dans le volume des Ouvres de la "Bibliothèque de la Pléiade" où il était déjà présenté par notre préfacier, Jean Marc Sourdillon). La Promenade est pourtant le tout premier livre en prose du poète. Commencé à l'automne 1952, repris et complété peu après le mariage de Jaccottet et son établissement à Grignan, il marque dans l'oeuvre un premier mouvement de retour sur une expérience poétique encore à ses débuts, treize ans avant la parution de Paysage avec figures absentes. C'est par La Promenade que Jaccottet inaugure la forme de prose méditative à laquelle on l'associera, découlant tout entière de sa pratique de la note : cette prose toujours à la recherche de la plus grande exactitude (le poète se demande sans cesse si ce qu'il vit, fait ou décide "sonne juste") oscille entre le recueil d'observations, le discours solennel et la confession. Livre à la fois nocturne et matutinal, "le plus lumineux et le plus perméable de tous les arts poétiques [du xxe] siècle" selon Peter Handke, La Promenade est l'Incipit vita nova de Jaccottet, le petit livre blanc des commencements. L'admirable, c'est que la description d'une expérience menée à l'intérieur des mots nous parle en réalité de notre propre vie. Comme le remarque son préfacier, "on y perçoit presque à tout moment la présence d'une discrète jubilation, l'eurêka modeste du poète qui découvre la cohérence de sa propre manière".

11/2022

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Théâtre

Les Laboratoires. Une autre histoire du théâtre

Ce livre raconte une histoire, une autre histoire du théâtre. C'est une histoire de famille. Le grand ancêtre s'appelle Constantin Stanislavski, qui invente en 1905 un nouvel espace-temps théâtral, "ni théâtre, ni école" : un Studio d'expérimentation dont il confie la direction à son premier fils rebelle, Vsevolod Meyerhold. Ainsi, sur le double modèle des sciences et des arts plastiques, s'ouvre l'ère des laboratoires : un collectif ad hoc y mène, sous la direction d'un maître, un projet de recherche dans différents domaines de la pratique théâtrale, indépendamment de la nécessité de produire un spectacle devant un public. C'est d'abord l'incroyable aventure des Studios du "système" : Leopold Soulerjitski, Mikhaïl Tchekhov, Richard Boleslavski, Evgueni Vakhtangov, et d'autres, mettent à l'épreuve les intuitions de Stanislavski, les révisent, les diffusent à travers le monde. Au même moment, Vsevolod Meyerhold, Edward Gordon Craig, Jacques Copeau, mêlent l'enseignement et la recherche dans une forme réalisée ou utopique d'école expérimentale plus centrée sur "un théâtre théâtral". Dans cette première moitié du vingtième siècle, le mode d'organisation du collectif s'inspire de la communauté artistique ou religieuse, ou bien, comme chez Meyerhold en URSS, de l'avant-garde politique. Après la seconde guerre mondiale, "l'esprit de studio" rejaillit malgré les scléroses et les interdits totalitaires. Maria Knebel, puis Jerzy Grotowski, retrouvent le chemin rigoureux et libérateur du laboratoire, donnant ainsi l'élan aux aventures ultérieures de Peter Brook, d'Eugenio Barba ou d'Anatoli Vassiliev. Suivre cette notion de laboratoire à travers le siècle et les continents, c'est s'intéresser à des aventures singulières, mais aussi tenter de reconstituer une lignée qui, par-delà l'éphémère des spectacles, inscrit le travail théâtral dans le temps long de la recherche, et de ce fait propose les expériences parmi les plus fécondes de celles qui ont émaillé l'histoire du théâtre de 1905 à nos jours.

01/2014