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Littérature étrangère

Catalogue d'objets d'art et d'ameublement, clavecin, céramiques, objets variés, cuivres, étains. bronzes d'art, meubles anciens, tapisseries de la collection de feu M. Taskin

Catalogue des objets d'art et d'ameublement, clavecin... , céramiques, objets variés, cuivres, étains, bronzes d'art... , meubles anciens, tapisseries... , dont la vente après décès de M. Taskin,... / [expert] Mannheim Date de l'édition originale : 1897 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Littérature française

Les cahiers d'André A.

"L'histoire qui va suivre est celle d'un détenu mort en prison. J'étais son avocat. Trois années après le décès d'André, une jeune femme s'est présentée à mon domicile, timide, toute simple dans son petit manteau, n'osant pas franchir le seuil malgré mon invitation à le faire. Elle me remit une grosse enveloppe en papier kraft ceinturée par une ficelle. Le paquet était abîmé, presque sale, avec les coins écrasés." André A. raconte sa vie sur des cahiers d'écolier. L'existence d'un être simple et doux, élevé en banlieue parisienne après la Seconde Guerre mondiale, dans un monde qui se modernise. Acteur d'événements qui le dépassent comme les luttes ouvrières, la guerre d'Algérie, l'évolution de l'Afrique du Nord... Contrebandier en mer sans le savoir... Spectateur de la méchanceté de certains hommes, il réagit avec instinct et sensibilité, n'hésitant pas à faire justice lui-même. Le récit intimiste de révoltes devant l'insoutenable.

08/2019

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Littérature française

La non-personne. Une enquête

"Je n'ai pas été tout de suite averti de l'existence de la Non-Personne dans ma vie, ni dans celle de quiconque. C'est une révélation qui s'est faite avec le temps, discrètement. Tout a commencé il y a une vingtaine d'années de cela, sous la forme banale d'une enquête. A cette époque je me livrais à de minuscules enquêtes à partir de choses hasardeuses et sans l'espoir d'un résultat utile. J'étais investigateur au Journal de la Nuit, pauvre, mal payé, mes notes de frais n'allaient pas loin et je ne me déplaçais pas souvent hors du petit périmètre de mon quartier de la Place des Vosges. Il me semblait alors que tout l'univers pouvait s'examiner en un seul de ses points, que la sagesse ainsi que l'indiquait Pascal était de ne pas quitter sa chambre, ce qui convenait à ma passion du sommeil". Michel Braudeau.

03/2000

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Littérature française

La vie qui circule

Pendant les longues heures où je m'étais endormie, il avait plu sous la lune. Au matin, les petites gouttelettes posées sur l'herbe et les feuilles me firent cligner des yeux. Je revenais habiter le monde. Mars 2011, un mot m'avait terrassée : leucémie. J'avais attrapé une maladie potentiellement mortelle. Mon corps devenait soudain une boîte à secrets. Mais il était avant tout : – un corps en vie par son terreau fertile pour les nombreuses cellules malignes qui s'y multipliaient, – un corps en pause qui laissait une totale liberté à l'esprit qui ne cessait d'agrandir ses territoires, repoussant chaque jour un peu plus les murs de la chambre stérile qui me gardaient enfermée, – un corps émotion avec ses rivières de larmes et ses éclats de rire, – un corps objet d'attention entouré d'anges bienveillants, faiseurs d'amour. Le cancer me mettait au défi d'être encore plus vivante que lui.

08/2017

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Poésie

Le flot de la poésie continuera de couler

Le chant d'amour à la poésie par un grand écrivain contemporain Je suis entré dans la poésie Tang presque à l'improviste, mais non par hasard, en lisant un poème de Li Bai, qui met face à face un homme et une montagne. Le poète décrit un lieu d'immobilité et de majesté devant lequel l'être humain, dans sa faiblesse et son impermanence, ne peut que s'asseoir et regarder. Li Bai m'apportait autre chose, à quoi je n'étais pas préparé par mon éducation et par mon langage : une plénitude, une paix intérieure. Cette paix n'était pas difficile à atteindre. Il suffisait de s'asseoir et de regarder. La poésie Tang est sans doute le moyen de garder ce contact avec le monde réel, elle nous invite au voyage hors de nous-mêmes, nous fait partager les règnes, les durées, les rêves. J. M. G. Le Clézio

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Théâtre

Il m'est arrivé quelque chose

Je vous explique : vous êtes au bord de la mer, les vagues sont fortes, il y a un bruit d'enfer. Vous vous éloignez un peu de la plage, et le bruit diminue beaucoup. Vous vous éloignez encore, et on ne l'entend presque plus. Vous faites encore quelques pas, et il a disparu. Essayez ça, vous verrez, vous deviendrez comme moi un accro du carré de la vitesse ! Mais là, non. La sirène a continué avec les mêmes sons, sans qu'ils s'atténuent, sans qu'ils varient, sans qu'ils disparaissent, alors qu'ils auraient dû. Toujours le carré de la vitesse. Alors j'ai compris que la sirène n'était pas dehors mais dedans. Je veux dire que c'est moi qui étais dedans. Dedans l'ambulance. Que c'est moi qu'elle promenait dans Paris, la nuit. Enfin, promenait, ce n'est pas le mot. Moi, qu'elle emmenait, oui, emmenait.

03/2014

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Poésie

Au fil de ma mémoire...

A l'âge de huit ans, notre institutrice nous avait lu un merveilleux poème, enfin selon moi, et j'étais tombée en admiration. Quelques mois plus tard, elle nous avait demandé quel métier nous voudrions faire quand nous serions grandes. En un instant, la classe des moyennes se transforma en une forêt de petits bras levés. Madame ! Madame ! On entendait beaucoup de "comme maman ! " : boulangère, épicière... mais c'est la marchande de bonbons qui remporta tous les suffrages ! Lorsque mon tour arriva, le silence s'était fait depuis quelques minutes déjà. Alors, fière de mon choix, je me redressais pour déclarer : "poète ! " . Devant la mine déconfite des jeunes élèves qui préféraient certainement les bonbons, je repris mon souffle et... enfin peut-être ? Car il y eut beaucoup de poètes avant moi... ils auront tout écrit... Il ne me restera plus rien ! L'institutrice me regardait bouche bée, ainsi que tous les enfants de la classe.

01/2019

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Ethnologie

Nisa, une vie de femme

« Quand ma fille est née, je suis restée là. Je ne savais pas quoi faire. Je n’avais aucun bon sens. Elle était étendue, agitant les bras, essayant de téter ses doigts. Elle s’est mise à pleurer. J’étais assise et je la regardais, je la regardais et je la regardais encore. »Nisa a 50 ans. Elle vit avec les siens – les !Kung San – en Afrique du Sud-Ouest, dans le désert du Kalahari. Malicieuse, douée d’une formidable liberté de ton et de pensée, elle a raconté son expérience de femme à une jeune anthropologue.Et ce qu’elle lui dit de l’amour, de la sexualité, de la vie de couple, des relations entre les hommes et les femmes, mais aussi du deuil, de la maternité, ou encore de la vieillesse, vaut tous les guides de développement personnel…Un document exceptionnel.« Peu de livres ont eu autant d’influence sur les anthropologues. Un classique. » (George Marcus)

03/2010

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Littérature francophone

Cinq jours de bonté

"J'étais le veilleur. Celui qui veillait, ou était censé veiller, sur Raya. Pendant cinq jours. Pas un de plus. Il fallait rentrer à l'heure dite à la clinique. Aucun retard, quelle qu'en soit l'excuse, ne serait toléré". Pour cette première sortie depuis tellement longtemps, il emmène Raya à Ostende. Goûter au vent de la mer, de la liberté retrouvée. Il va y en avoir, des choses à rattraper. Retrouver la parole. La proximité. L'intimité. Apprendre, aussi, que le monde n'a pas cessé de tourner depuis son hospitalisation. Les bonnes nouvelles. Les changements. Les renoncements, les pertes, les trahisons aussi. Comment tout faire tenir en cinq joursâ? Comment, sans violence, offrir à cette femme encore si faible en apparence à la fois le rire et les larmes, la douceur et la véritéâ? Michel Lambert dépeint avec une grande délicatesse les rapports ambigus de la bonté et de la cruauté.

05/2023

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

" Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous, le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment que vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis ; vieux... trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, on le perd ; ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté ; par conséquent, ne soyez, pas, comme moi, dénué du souvenir de cette illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent pour l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez ! "

10/2010

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Littérature française

L'homme que je ne devais pas aimer

"Il y a un an, je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Dans ses yeux, dans leur promesse et ma renaissance, j'étais soudain atteinte d'un mal incurable ne laissant présager rien de beau ni de fécond. Son regard était la goupille d'une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille". Ariane, heureuse en mariage et mère comblée de trois enfants, fait la rencontre de Sandro. Cette passion se propage comme un incendie et dévore peu à peu les actes de sa vie. Ariane est en fuite. L'amour pour son mari, l'attention à son entourage, à la littérature dont elle a fait son métier, sont remplacés par des gestes irrationnels, destinés à attirer l'attention d'un quasi-inconnu. Quels démons poussent Ariane vers cette obsession adolescente ? Quels pères, quels hommes de sa vie ce jeune roi de la nuit ressuscite-t-il ?

09/2023

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Littérature française

L'homme que je ne devais pas aimer

"Il y a un an, je suis tombée amoureuse comme on tombe malade. Il m'a regardée, c'est tout. Dans ses yeux, dans leur promesse et ma renaissance, j'étais soudain atteinte d'un mal incurable ne laissant présager rien de beau ni de fécond. Son regard était la goupille d'une grenade, un compte à rebours vers la mort programmée de ma famille". Ariane, heureuse en mariage et mère comblée de trois enfants, fait la rencontre de Sandro. Cette passion se propage comme un incendie et dévore peu à peu les actes de sa vie. Ariane est en fuite. L'amour pour son mari, l'attention à son entourage, à la littérature dont elle a fait son métier, sont remplacés par des gestes irrationnels, destinés à attirer l'attention d'un quasi-inconnu. Quels démons poussent Ariane vers cette obsession adolescente ? Quels pères, quels hommes de sa vie ce jeune roi de la nuit ressuscite-t-il ?

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Littérature anglo-saxonne

Les ambassadeurs

".Bref, toute l'affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani [...] : "Vivez autant que vous le pouvez ; c'est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment " vous avez votre vie. Si on n'a pas eu cela, qu'a-t-on eu ? Je suis vieux- trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu'on perd, .on le ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l'illusion de la liberté par conséquent, ne soyez pas, comme moi, dénué du souvenir de illusion. J'étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent : l'avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Fait s ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c'était une erreur. Vivez, vivez !" Henry James, Préface à l'édition de 19019.

10/2014

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Littérature française

Lettres à Lou

" Lyon-Vaise, 4 avril 1915. Jour de Pâques. Six heures du soir. Mon petit Lou très chéri. Je t'écris sans savoir si même je dois t'écrire et si mes lettres te font plaisir. Nous sommes en gare de Lyon-Vaise. Je t'écris sur mon sac individuel. Il paraît que nous allons non en Argonne mais à Mourmelon-le-Petit dans le groupe de 90 du 38ème 43e batterie qui a été amochée. Dès que j'ai su que définitivement t'étais plus à moi, en ai eu un peu de peine, peut-être même beaucoup. Je suis fidèle comme un dogue ai-je écrit dans Alcools et tu aurais dû te douter que tout ce que je disais de te tromper était pas vrai. Pour le moment, je préfère mourir et ferai possible pour cela. Si pas possible, on verra. " Cette nouvelle édition est augmentée de plusieurs lettres restées longtemps inédites.

03/2010

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Littérature française

Le fusil de mon père

Je m'appelle Azad Shero Selim. Je suis le petit-fils de Selim Malay. Mon grand-père avait beaucoup d'humour. Il disait qu'il était né kurde, sur une terre libre. Puis les Ottomans sont arrivés et ils ont dit à mon grand-père: Tu es ottoman, et il est devenu ottoman. À la chute de l'Empire ottoman, il est devenu turc. Les Turcs sont partis, il est redevenu kurde dans le royaume de Cheikh Mahmoud, le roi des Kurdes. Puis les Anglais sont arrivés, alors mon grand-père est devenu sujet de Sa Gracieuse Majesté, il a même appris quelques mots d'anglais. Les Anglais ont inventé l'Irak, mon grand-père est devenu irakien, mais il n'a jamais compris l'énigme de ce nouveau mot: Irak, et jusqu'à son dernier souffle, il n'a jamais été fier d'être irakien; son fils, mon père, Shero Selim Malay, non plus. Mais moi, Azad, j'étais encore un gamin. "

02/2004

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Littérature française

Le plus tard possible

Deux êtres chers, coup sur coup, un jour m'ont quitté. Anna, ma mère, puis son fils adoré, Alain, mon frère cadet. Étienne, mon père, s'est heureusement aussitôt remis en ménage. C'est ce qu'il avait de mieux à faire. Mon " ménage " à moi, au contraire, a connu le même sort que le Titanic. La vie me rendait à moi-même. Mais " moi-même " n'avait plus guère de sens. La vie me rendait à rien. La mer (la mère) me rejetait sur un rivage sans âme, une espèce de monde lunaire. Il ne me restait plus, c'était inévitable, qu'à rencontrer un amour impossible. Ce fut Lilah. Qui aimait ailleurs. J'étais désemparé, je fus mélancolique. Que faire ? Écrire un livre. Un réflexe, sans doute. Chaque phrase, alors, repoussait à plus tard le dernier mot. Le fin mot de l'histoire. Le plus loin, le plus tard possible. H.R.

01/2003

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Religion

Prisonnier volontaire. Un curé dans la peau d'un taulard

Un prêtre en prison ! Quel crime, quelle faute a-t-il bien pu commettre ? Et si c'était encore une histoire de sexe ? Claude Ducarroz, jeune vicaire à Fribourg, est allé en prison pour aimer les prisonniers de près. A la suite d'une correspondance troublante avec l'un d'eux, un meurtrier. A la suite aussi d'une certaine parole de Jésus : " J'étais en prison, et vous... ". Nous connaissons tous la suite. Vous connaîtrez surtout la suite de cette belle histoire en lisant le journal de ce prisonnier pas tout à fait comme les autres. Un témoignage sur le vif, au jour le jour, qui nous fait entrer dans un univers par définition clos, fermé sur lui-même et le plus éloigné possible de la société. Pourtant, derrière les barreaux, sous les vêtements gris tous pareils, il y a des êtres humains, chacun avec son itinéraire particulier, que Claude Ducarroz a pris le temps d'écouter et qu'il nous donne à rencontrer.

03/2002

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Littérature française

Le syndrome Tom Sawyer

"Je pris la décision de foutre le camp un lundi de mars, alors que je flânais au cimetière de Vaugirard. Je circulais entre les tombes, mains en poche, lorsque je lus une épitaphe épargnée par l'usure : "Si tu ne peux plus prier, marche. " Prier, ça faisait des années que je n'en étais plus capable. J'avais perdu la foi. Dieu avait enchanté mon enfance, puis déserté, sans donner ses raisons. Vingt ans, pensais-je, c'est l'âge des grandes aventures et des exploits physiques ! Je bouillonnais entre les murs de ma chambre de bonne, sentant mourir en moi le feu sacré de l'adolescence. Du haut de la montagne Sainte-Geneviève, je convoitais des sommets lointains. Partir à Jérusalem. Traverser l'Europe. Ce rêve était né dans le remugle d'une salle de classe. Il jaillissait à nouveau entre les murs d'un cimetière. Une pierre tombale m'avait soufflé l'idée. Il fallait partir." S.A.

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Littérature française

Le mystère Siegrid

"Tous humains, tous végétaux, tous étaient concernés par cette réalité de fait : oui, Il, Lui, le Christ était de retour sur Terre. Les télévisions transmettaient. Les radios électrocutaient à coup de Christ, de crucifix, de amen et tous autres gadgets religio-culturels. On faisait des films sur moi. On pensait 24 h sur 24 h à moi. J'étais celui dont on parlait..." Quelque part entre l'ici et l'ailleurs, le rêve et la réalité, l'imaginaire et le réel, le vrai et le faux, José Russotto attend Siegrid. Belle, blonde et gironde, elle est telle qu'il se l'est toujours imaginée. Parfaite mais insaisissable, Siegrid est un mystère universel représentant à elle seule le secret de la femme et de ses fantasmes, du oui et du non, du peut-être et du jamais. Alors qu'il est tout-puissant, elle le rejette et s'enfuit. Pourra-t-il un jour la retrouver, afin de s'unir à elle et ressusciter les morts ?

11/2015

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Santé, diététique, beauté

Celle qui m'a pris mon enfant. L'épilepsie

A ce qu'on dit, la vie serait un long fleuve tranquille. Mais pas pour tout le monde. Elle l'était pour moi jusqu'au jour où tout a basculé. Le jour où mon destin a radicalement changé. Les gens ne se rendent pas compte à quel point la vie peut être si douce et si belle. Ils se plaignent à longueur de journée pour des futilités. Ils n'ont même pas conscience qu'ils ont sous leurs yeux la plus belle des richesses : la chance et le bonheur de vivre en bonne santé. J'étais riche avant. Maintenant je suis pauvre car mon enfant est atteint d'une maladie incurable. Il n'y a pour le moment aucun espoir de guérison. En tant que parent, comment peut-on accepter cela ? Comment continuer de vivre avec ce poids ? Comment surmonter ce sentiment d'impuissance face à la souffrance de ce qu'on a de plus cher au monde ?

03/2017

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Science-fiction

Incandescente Tome 3 : Embrasement éternel

Je ne pensais pas que me tenir aussi éloignée de Gabriel puisse me faire autant de mal. Notre quête sur Mathusalem piétinait, je ne contrôlais plus le feu et risquais à tout moment de créer un incendie ; mon âme soeur refusait de me parler au téléphone, et je m'affaiblissais de jour en jour en ignorant la cause des changements de mon corps. L'Irlande, terre des druides, m'aura certes apporté des réponses, mais pas celles que je croyais. Le danger est plus proche que je l'imaginais. Et une autre épreuve m'attendait au Québec ! Heureusement, le soutien de mes amis restait une force dans laquelle je puisais pour tenir le choc. Le Phénix arrivera-t-il à se relever de toutes ces épreuves ? Aura-t-il la capacité de renaitre de ses cendres comme la légende le dit ? Et même si c'était le cas, j'étais consciente que la douleur serait dévastatrice... Dans toute bataille, il y avait des pertes !

11/2018

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Littérature francophone

Sona pata sous un crépuscule étoilé. Des routes de l'impossible aux chemins du Seigneur

"- Sona Pata, tu me laisses ? La question me transperça le coeur comme un coup de poignard. Je m'étais attaché à Mbombo Kwédi [...] - Oui, tu sais bien que le curé a annoncé mon départ. Je ne suis pas encore à la fin de ma formation. - Je comprends très bien, mon fils. Je savais bien que tu partirais un jour : à chacun son destin. Le mien a échoué dans ce village perdu. J'ai pris mon courage à deux mains pour le construire durablement ici, malgré les conjonctures et les défis gigantesques [...] - Regarde-moi bien, mon soleil n'est plus au zénith ! Sa course amorce déjà les cimes du mont Nkohom [...] - Pendant que ton soleil se couche, le mien cherche encore à se défaire des nuages épais pour se lever. - Ah, mon fils, pas de panique. Ton soleil brillera. Pour l'instant ne quitte pas le cap que tu t'es fixé. Mais..."

03/2022

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Contes et nouvelles

Un instant dans la vie de Léonard de Vinci. Et autres histoires

La mule que Leonardo tient par la bride trébuche, s'ébroue et souffle. Depuis qu'ils ont passé Lyon, la route est à la fois plus fréquentée et plus facile. Il n'empêche que deux mois de voyage ont fatigué les bêtes et les hommes aussi". J'étais encore dans l'atelier de Verrocchio, à cette époque, commence Leonardo. Je m'en souviens comme si c'était hier. . ". D'Homère à Picasso et Lee Miller, de l'Antiquité au XXI ? siècle, du Japon à l'Amérique en passant par l'Europe, vingt et un artistes vivent sous nos yeux un tournant dans leur existence, un moment décisif pour l'élaboration de leur oeuvre. Dans la lignée de son précédent ouvrage Vincent qu'on assassine, consacré aux deux dernières années de la vie de Van Gogh, l'auteur montre à travers ces nouvelles les plus grands créateurs aux prises avec les instants qui scellent leur destin.

05/2021

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Littérature française

Confessions, ou la vie de Paul Verlaine

Paul Verlaine est né à Metz, le 30 mars 1844, et a opté pour la nationalité française en 1873. Découvrez dans ce livre l'histoire de sa vie. "Je me rappelle une petite pension où j'allai jusqu'à l'épellation inclusivement, dans une rue aux Ours, chez une demoiselle très gâteau, et c'est tout le souvenir que j'ai d'elle et de mes études sous sa direction. Mon père était capitaine du Génie, et chez mes parents c'était souvent le tour des choses de l'armée, dans les conversations, et des officiers du régiment aux soirées hebdomadaires, whist et thé, qui s'y donnaient. J'étais si fier du bel uniforme paternel : habit à la française au plastron de velours avec ses deux décorations d'Espagne et de France, Alger et Trocadéro, bicorne à plumes tricolores de capitaine-adjudant-major, l'épée, le bien ajusté pantalon bleu foncé à bandes rouges et noires, à sous-pieds ! si fier aussi de son port superbe d'homme de très haute taille, "comme on n'en fait plus" , visage martial et doux, où néanmoins l'habitude du commandement n'avait pas laissé de mettre un pli d'autorité qui m'imposait et faisait bien, car j'étais mauvais comme un diable quand on me tolérait trop d'espièglerie. Ma pauvre mère en savait long là-dessus, que son extrême bonté n'empêchait pas toutefois, si les choses allaient à l'excès de mon côté, d'en venir du sien aux justes extrémités. Plus tard, beaucoup plus tard, quand j'eus grandi, à quoi bon ? vieilli, pourquoi ? elle était coutumière, vaincue à la fin par mon adolescence tumultueuse et ma maturité pire dans l'espèce, de me dire, lors de nos scènes, en forme de menaces auxquelles elle savait bien que je ne croirais pas : "Tu verras, tu en feras tant qu'un jour je m'en irai sans que jamais tu saches où je suis". Non, elle ne devait pas réaliser ces paroles, et la preuve, c'est qu'elle est morte d'un refroidissement contracté en me soignant de la maladie qui me tient encore. Eh bien, je rêve souvent, presque toujours, d'elle : nous nous querellons, je sens que j'ai tort, je vais le lui avouer, implorer la paix, tomber à ses genoux, plein de quelle peine de l'avoir contristée, de quelle affection désormais toute à elle et pour elle... Elle a disparu ! et le reste de mon rêve se perd dans l'angoisse croissante d'une infinie recherche inutile. Au réveil, ô joie ! ma mère ne m'a pas quitté, tout ça n'est pas vrai, mais, coup toujours terrible, la mémoire me revient : ma mère est morte, ça c'est vrai !

11/2023

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Acteurs

La beauté de vivre deux fois. Mémoires

J'ai ouvert les yeux et il était là, penché sur moi, à quelques centimètres de mon visage. Un inconnu me regardant avec tellement de gentillesse que j'étais convaincue que j'allais mourir. Il me caressait la tête, les cheveux ; mon Dieu qu'il était beau. J'aurais aimé que ce soit quelqu'un qui m'aime plutôt que quelqu'un qui s'apprêtait à me dire : " Vous faites une hémorragie cérébrale." Sharon Stone, l'une des actrices les plus célèbres au monde, est victime d'un accident vasculaire cérébral en 2001 qui lui coûte non seulement sa santé, mais met aussi en péril sa carrière, sa famille et sa renommée mondiale. Dans La Beauté de vivre deux fois, elle se livre avec honnêteté : ses origines irlandaises et sa jeunesse en Pennsylvanie dans un milieu modeste, les traumatismes et la violence qu'elle a connus enfant, ses débuts comme mannequin, sa conquête de Hollywood et les sommets que furent Basic Instinct et Casino... et ce jour décisif où elle a failli mourir. Elle raconte sa lutte pour reconstruire sa vie, la force qu'elle tire de ses enfants et de ses engagements humanitaires. La Beauté de vivre deux fois est la célébration de la puissance d'une femme et de sa résilience. Dans un milieu qui n'accepte pas l'échec, dans lequel trop de voix sont réduites au silence, Sharon Stone a trouvé dans ce livre le courage, enfin, de prendre la parole.

04/2021

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Littérature française

Claude

" Si les lois de la nature s'appliquaient aux hommes, je n'aurais probablement pas survécu. Je ne tiens aucun rôle dans la société et pourtant c'est elle qui m'a fait. Le résultat n'est pas terrible, j'en conviens, pourtant, j'arrive à être joyeux car je suis insouciant et je n'aime pas les grincheux. De la vie, je n'ai retenu aucune leçon. J'ai fait fuir toute notion de progrès. Je dis je, mais je ne sais finalement pas de qui je parle, en vérité, je ne m'intéresse pas à moi-même. J'ai déçu les femmes, ça oui, mais ce n'est qu'un détail. J'ai déçu mon père et ma mère, qui pourtant m'aimaient beaucoup. J'ai déçu la société qui assez vite ne me prêta plus rien. Ceux qui ont attendu des choses de moi et me firent confiance, comme on fait confiance à un ami, me haïssent maintenant. Ils ont compris qu'ils en ont été pour leurs frais. N'exigez plus rien de moi, qui que vous soyez, car sachez-le, je possède encore assez de liberté pour vous décevoir aussi. "

08/2000

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Faits de société

Une femme amiral

Je me suis engagée dans l'armée parce que je voulais faire du cinéma. J'ai postulé pour le Service de relations publiques de la marine sachant qu'on y réalisait des films documentaires. Diplômée de lettres classiques, j'ai commencé par rédiger des brochures d'information. Mais j'ignorais presque tout de ce dont j'étais censée parler. Alors j'ai voyagé, visité des bateaux, rencontré des marins. Et j'ai été fascinée. Quand j'ai pu enfin prendre part à la production, j'ai rapidement compris que ce que nous tournions, mes équipes et moi, m'intéressait plus que le cinéma lui-même. J'aimais la marine. Des producteurs civils me proposèrent de les rejoindre, mais je déclinai leurs offres. En revanche, j'acceptai une affectation à la direction du personnel. J'entrai dans le vif du sujet : la gestion des marins, la valorisation de leurs compétences, l'amélioration de leurs conditions de travail et de vie. J'étais heureuse de faire ce métier. Les marins ne sont-ils pas la vraie richesse de la marine ? Puis j'ai été nommée commandant d'école. Former de jeunes recrues était la suite logique de mes fonctions précédentes. Le service militaire obligatoire venait d'être suspendu et il devenait urgent de s'adapter : ouvrir le recrutement à d'autres couches de la population et changer les méthodes d'enseignement. La condition et le rôle des femmes, parmi lesquelles je faisais figure de pionnière, évoluaient aussi. J'ai été de toutes ces réformes et je sais que j'en ai dérangé plus d'un. Mais j'étais dévouée à l'institution et j'ai fini par imposer le respect. Je n'ai jamais navigué. Le règlement n'y autorisait pas encore les femmes. Je me considère pourtant comme un marin à part entière. Qui pourrait en douter maintenant que des étoiles ont remplacé les galons sur ma veste d'uniforme ? J'ai servi la marine avec passion et loyauté pendant trente-cinq ans. Et c'est ainsi que je suis devenue la première femme amiral. C.D.

10/2006

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Littérature française

Ici et maintenant génération H

Ma mère est née au Vietnam, j'ai appris à marcher au Gabon, mes grands-parents sont corses, mon coeur est à Kingston, La Havane, Londres et Berlin. J'ai grandi dans un quartier où les cages d'escalier sentaient le couscous et le poulet massalé. Les vendeurs de fruits et de légumes ne vendaient pas que des feuilles de salade et des herbes de Provence. Ca dealait cher, ça criait fort, ça palabrait souvent, ça bédavait sévère. Les restaurants affichaient complet, qu'ils soient orientés chiche-kebab, cuisine orientale ou rasta ital. On était tous un peu débrouillards, un peu voyous, un peu rêveurs, vraiment tchatcheurs. Je buvais déjà du rhum de la Barbade quinze ans d'âge dans des verres en plastique made in China. Je l'achetais toujours chez l'épicier du coin. Il connaissait mes préférences caribéennes et faisait crédit dans ses bons jours. Je fumais du charasse indien, du double zéro marocain, de la bonne camerounaise et de la skunk hollandaise. Les voisins parlaient portugais, italien ou patois. Il y avait des Serbes et des Kosovars qui galéraient à joindre leurs familles séparées par la guerre. Tout le monde avait fait sa Marche des beurs et envoyé du riz en Ethiopie. Les plus anciens parlaient des sales boches et de Vichy, mais cela ne nous touchait plus. On était tous le métèque de quelqu'un. J'étais français.

07/2019

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Récits de voyage

Un Parisien à travers Paris

C'est ici. lecteur, un livre "à sauts et à gambades ". Rien d'autre qu'un assemblage de tableaux et de croquis rapportés de ses promenades par un amoureux de Paris qui après et comme tant d'autres a trouvé dans cette ville et grâce à elle l'énergie et les moyens de la liberté. les promesses de la diversité, les surprises des rencontres, la hardiesse des générations précédentes, les énigmes de la beauté. "C'est à Paris que les ambitions, les préjugés et les tyrannies des provinces viennent se perdre et s'anéantir", écrivait Bernardin de Saint-Pierre. La province de mon enfance n'était qu'une banlieue et ses tyrannies me semblaient plus terribles qu'elles ne l'étaient réellement, mais Paris, j'en étais sûr, était la condition sans laquelle aucun de nies projets ne pourrait être mené à bien. Je suis donc devenu parisien dès que j'en ai eu l'âge. J'ai habité les arrondissements les plus dissemblables. Si on les arpente sans idée préconçue, la curiosité s'y nourrit constamment de ce qu'elle découvre: c'est sa récompense que de n'en avoir jamais fini avec Paris. Un lieu y répond à un autre, le complète, le contredit ou le questionne. Le présent le plus neuf' y renvoie à quelque épisode du passé qui l'éclaire, en augmente la saveur, en élargit la compréhension.

06/2009

ActuaLitté

Sociologie

Mes années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68

" Les années folles qui ont suivi Mai 68 donnent lieu à des interprétations qui oscillent entre la nostalgie et le rejet. L'état d'esprit de l'époque, les Trente Glorieuses, n'avait rien de dépressif, il était au contraire transgressif et jubilatoire. C'est peut-être cela qu'il est difficile de comprendre pour les nouvelles générations qui vivent dans un présent anxiogène et ont une vision catastrophique de l'avenir. J'avais 20 ans, j'étais étudiant à Caen et j'ai vécu intensément ces années avec d'autres, en croyant que tout était possible, y compris nos rêves les plus fous. Ce récit ne se situe pas en surplomb de l'histoire, mais décrit de l'intérieur des rencontres, des lectures et des violences. L'amour fou y côtoie le militantisme, les idées se mêlent aux passions dans un milieu contestataire et gauchiste en pleine ébullition. Telle est mon hypothèse : Mai 68 n'est pas seulement un remake dérisoire des révolutions passées auxquelles il se réfère, sa singularité tient à une "révolution culturelle' qui a bouleversé le tissu éducatif et sociétal. Les plus enragés d'entre nous entendaient renverser toutes les valeurs en y trouvant un plaisir certain. C'est en ce sens qu'il me paraît fondé de parler de "révolte'et de "nihilisme' du peuple adolescent. " Dans ce livre vivant et lucide, Jean-Pierre Le Goff explore une époque qui a entraîné un glissement anthropologique dont nous continuons de subir les effets.

09/2023