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Chris Wormell, Lily Murray

Extraits

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Critique littéraire

Mes passions de toujours. Van Gogh, Proust, Woolf, etc.

C'est une autobiographie des plus intimes que forme cet ensemble de préfaces, critiques littéraires, conférences de Viviane Forrester. Pour elle, tout livre est une personne, toute œuvre en est une. Toute création est une créature. Sa voix musicale, étrangement convaincante, souvent pleine d'humour, mène irrésistiblement à la lecture, à la relecture. Celles des ouvrages si divers qui font dire à la langue ce qu'elle est faite pour taire et qui nous conduisent à découvrir ainsi nos propres et plus secrets secrets... Comme dans un perpétuel et fascinant roman, nous découvrons une kyrielle d'êtres, qui vont de Thomas Bernhard à la Bovary, de Hamlet à Jocaste, de Freud à Gauguin, de Joyce à Caliban, d'Emilie Dickinson au baron de Charlus ; des voix périlleuses du Christ, d'Antonin Artaud, Beckett ou Pasolini à celle de Virginia Woolf découverte sous toutes ses facettes, de Proust analysé au plus profond, de manière tout à fait inédite. Van Gogh y est défendu avec une verve des plus ironiques. Nous découvrons Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Julien Green, Jean Rhys à travers leur amitié avec l'auteur : intimité, rires et confidences souvent liés aux arcanes de la création. On découvre ici la pulpe, les affres et l'euphorie de la pensée, l'énergie qui conduit souvent du drame d'un auteur à la joie même tragique de l'œuvre. Viviane Forrester ouvre à la pensée des espaces nouveaux. Pour elle, à travers et malgré la langue, avec des auteurs si divers, mais voué au même regard et à la même attente, il s'agit de récuser l'impossible.

03/2006

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Encyclopédies de poche

Moi, Pierre Corneille

" Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit ", écrit Corneille, en 1637. Ce fils de notables rouennais est le premier professionnel de la littérature. Brillant dans ses comédies (La place royale, Le menteur), altier dans ses tragédies (Horace, Cinna, Nicomède) grand amateur de complexités dans ses intrigues (L'illusion comique, Héraclius), il sait aussi parfaitement représenter, dans son théâtre, les chassés-croisés amoureux et financiers (La Veuve, La Suivante), les méandres de la politique (Sertorius, Othon), les dangers de la passion (Médée, Rodogune) ou les combats de l'honneur et du cœur (Le Cid, Suréna). Mais Corneille est encore un excellent technicien en matière de poésie religieuse (L'Imitation de Jésus-Christ), de billets galants et d'odes à la gloire des grands qui le protègent. Bourgeois anobli veillant à ses intérêts, ce Normand virtuose s'installe au tout premier plan de la scène littéraire parisienne, s'oppose, puis s'allie à Molière, tente de résister au succès de Racine, plie parfois devant le pouvoir, mais sait toujours se battre pour ses droits. Christian Biet brosse le portrait d'un homme de lettres sûr de lui, un éditeur scrupuleux - de ses textes, un poète, un dramaturge dont l'œuvre a traversé les siècles. De Rouen à Paris, des jeux de paume au théâtre du Marais, de la politique culturelle de Richelieu au pouvoir absolu de Louis XIV, des triomphes à la scène aux succès d'édition, de la diversité des publics aux querelles littéraires, de la magistrature à l'Académie française, 130 documents pour retracer le parcours du premier auteur " moderne".

01/2006

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Histoire internationale

COMPANERO. Vie et mort de Che Guevara

En 1967, lorsque l'armée bolivienne capture le Che, c'est un révolutionnaire exténué, un homme aux abois, furieux et désespéré. Transporté à l'hôpital Notre-Dame-de-Malte, il y est exécuté, lavé, coiffé, sa barbe est taillée pour que ne subsiste aucun doute sur son identité. La métamorphose est complète : le Christ de Vallegrande est né, symbole éblouissant de la vie après la mort. Ses bourreaux venaient de donner un visage, un corps et une âme au mythe qui allait courir le monde... Toute une génération s'est identifiée avec ce personnage, bien au-delà des cercles qui ont adhéré à sa politique ou à son idéologie, et bien au-delà des régions où il a vécu. Qui était vraiment Ernesto Che Guevara ? Et que représente-t-il ? Toutes les périodes de la vie du Che, celle où il étudie en Argentine, où il voyage en Amérique latine, puis celle de l'exil révolutionnaire au Guatemala et au Mexique, suivies par les années cubaines, et enfin les dernières années, en Afrique et en Bolivie, sont analysées sous l'angle de la vie privée, les passions du Che, ses haines, sa famille; de l'Histoire, notamment le lien entre l'Union soviétique et la révolution cubaine, les vraies raisons du départ du Che de Cuba; et du mythe, comment Guevara est allé au-delà de son message politique et comment il est devenu le héros de la contre-culture. Jorge G. Castañeda, pour établir cette biographie définitive de Che Guevara, remarquable et accessible, a rencontré les amis et la famille, et a eu accès à toutes les archives, cubaines, soviétiques et britanniques.

10/1998

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Hindouisme

Si Thomas l’apôtre avait lu la Bhagavad Gîtâ…. Etre auteur de sa pratique spirituelle

Est-il possible de trouver son propre chemin spirituel, de créer sa propre pratique, voire son propre rituel ? Un chemin qui nous ferait éviter les travers des communautés, l'emprise des pseudogourous, la morale culpabilisante, la discipline mortifère, la dévotion aveugle... un chemin qui ne retomberait pas dans la métaphysique qui sépare la création du créateur, qui nous encouragerait à contempler la plénitude de l'Univers plutôt que son vide, qui ferait de notre vie une célébration quotidienne de la multitude de couleurs que nous offre la vie. Est-il possible d'élargir le champ de sa propre conscience en s'appuyant sur elle-même ? Stéphane Thomas propose de reprendre tous les concepts présentés par la Bhagavad Gîtâ afin de bien saisir les opportunités offertes par le Bhakti-Yoga. En suivant l'exemple de l'apôtre Thomas qui n'a cru en la résurrection du Christ qu'après l'avoir vu, l'auteur décide de ne s'en tenir qu'à sa propre expérience. Préférant la conviction à la foi, il s'attache au précepte cité deux fois dans la Bhagavad Gîtâ : "Sa propre loi d'action, même imparfaite, est préférable à la loi d'autrui parfaitement appliquée.". Puis, il proposera une réflexion qui vous permettra de créer votre propre pratique, du rituel aux petits gestes de la vie quotidienne, sans toutefois déroger à un cahier des charges : pas de communauté, pas de discipline, l'expérience plutôt que la foi, rester dans l'action, la création, l'individuation, refus du nihilisme et de la vacuité. Une seule injonction conclut ce livre : être soi-même pour cheminer dans le même sens que l'univers.

10/2021

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Cinéma

Descentes aux limbes. Confins du cinéma

Nul besoin aujourd'hui de jouer au Christ pour descendre aux limbes, il suffit d'aller au cinéma, de payer son obole à la caisse d'une salle obscure, d'emprunter l'escalier tortueux qui conduit au sous-sol et de franchir la porte coupe-feu qui débouche sur l'enfer, le purgatoire ou le paradis des images où s'accomplissent nos désirs inavouables. L'inconscient visuel que la caméra révèle à Benjamin, le cinéma permanent où Breton se laisse détrousser comme dans un bois ou l'espace négatif que creuse souterrainement l'art termite cher à Farber ne sont que d'autres noms de ces limbes, dévoyés autant que sécularisés, de notre temps. Pour s'y rendre, il n'est point de meilleurs guides que les films eux-mêmes, qu'ils relèvent ici du registre de la prose comme plusieurs productions hollywoodiennes de Sjöström, de McCarey, de Tourneur et de Fuller, de celui de la poésie comme quelques oeuvres underground plus libres de Levitt, Loeb et Agee, de Brakhage, de Frank et Leslie, ou de celui, plus inclassable encore, de l'écriture de Biette ou de Straub et Huillet. Ces Descentes aux limbes forment un diptyque avec Passages à vide dont elles constituent à la fois un prolongement et un cas limite. Là où ceux-ci s'efforçaient de décrire le vide central de l'essieu qui fait tourner la roue des films, celles-là tentent plutôt d'explorer son rayonnement vers la périphérie, aux confins du cinéma, aux abords de la peinture, de la littérature et de la photographie, tels qu'aperçus depuis cette autre rive.

11/2019

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Théologie protestante

Trajectoires incroyables du Dieu souverain

De nombreuses personnes vivent courbées. Elles n'arrivent pas à se redresser, à lever les yeux avec sérénité dans une société humaine qui les juge et les stigmatise, parfois au nom de Dieu. Le présent essai les invite à découvrir ce Dieu qui, dans sa souveraineté, fait des choix qui surprennent l'être humain. A travers des personnages bibliques emblématiques et controversés tels qu'Abraham, Jacob, Moïse, David, Marie et Jésus, la lectrice, le lecteur sont appelés à contempler et à reconnaître les trajectoires diverses et surprenantes de Dieu, les voies par lesquelles il est passé pour libérer l'homme de ce qui l'empêche de se sentir aimé et de vivre heureux, malgré la faiblesse de sa chair ou encore, les circonstances de la vie qu'il traverse. Dieu agit selon ses plans qui sont pour la sauvegarde de la vie, celle qui est à la hauteur de la compréhension humaine, comme celle qui échappe à l'homme et dont lui seul a la maîtrise. Les pensées de l'homme n'étant pas celles de Dieu, ce dernier échappe à la volonté de l'homme de l'apprivoiser et de l'enfermer dans ses schémas. Cet ouvrage vise donc à redonner confiance à toutes celles et ceux qui se sentent aujourd'hui dénigrés ou condamnés dans la société au nom d'un Dieu intransigeant et dont l'être humain se revendiquerait la maîtrise spirituelle. Il invite à contempler le mystère du salut que Dieu donne à l'homme dans son amour infini et pour lequel la croix du Christ (photo de la couverture) est le symbole par excellence.

10/2021

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Sociologie

Comment la vérité et la réalité furent inventées

Cet essai ambitieux se veut une contribution à l'anthropologie des savoirs. Paul Jorion y propose un exercice de décentrement radical par rapport à nos habitudes de pensée. Il montre comment les notions de vérité" et de "réalité", loin d'aller de soi, sont apparues à des moments précis de l'histoire de la culture occidentale. La " vérité " est née dans la Grèce du IVe siècle avant Jésus-Christ, et la " réalité " (objective), dans l'Europe du XVIe siècle. L'une découle de l'autre : à partir du moment où s'impose l'idée d'une vérité, sous l'influence de Platon et d'Aristote, dire la vérité revient à décrire la réalité. Selon Paul Jorion, cette dernière résulte toutefois, sous sa forme moderne, d'un coup de force opéré à la Renaissance par les jeunes-turcs de l'astronomie moderne naissante. Ce coup de force supposait une assimilation de deux univers : le monde tel qu'il est en soi et celui des objets mathématiques. Il en résulta une confusion entre les deux, dont la science contemporaine est l'héritière. A suivre l'auteur, nous sommes entrés dans l'époque des rendements décroissants de ces " inventions " jadis fructueuses. D'où la nécessité de débarrasser l'entreprise de construction des connaissances du mysticisme mathématique et de réhabiliter la rigueur dans le raisonnement. Celle-ci exige de réassigner au modèle, en particulier mathématique, son statut de représentation au sein de l'esprit humain. L'ouvrage constitue ainsi un plaidoyer en faveur d'un " retour à Aristote ", situant l'auteur dans une tradition philosophique où l'on côtoie Hegel et Kojève, mais aussi Wittgenstein.

11/2009

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Indépendants

Sacro Monte

Sacro Monte, pour un lecteur distrait, est une ode au mauvais goût. C'est Stendhal en Italie, saisi de vertiges et d'hallucinations par l'excès des visions fantasmagoriques de décors de fêtes foraines et de processions chamarrées. Le Sacro Monte de Varallo, dans le Piémont, devait plonger le bon chrétien dans les extases du pèlerin au Golgotha, voyage en Orient rendu trop périlleux par l'Empire Ottoman qui régnait alors en terre sainte : on reconstitua le mont en des lieux moins hostiles, comme on bâtit encore partout des grottes de Lourdes, pour les jambes fatiguées des fidèles trop âgés. Les 800 statues de bois et terre cuite polychromes, grandeur nature, retracent le drame de la vie, la passion, la mort et la résurrection du Christ, dans un milieu recouvert de fresques et envahi de rondes-bosses. Le choc esthétique n'est pas toujours un coup de foudre. C'est un événement qui peut surgir sans fracas, d'un détail qu'on n'avait jamais vu, qu'on n'aurait même jamais songé à regarder. Les cloisons du bon goût nous en détournent. On sait d'avance ce qui est beau, qu'on oppose au vulgaire. Un goût bien formé se méfie des éclats, du brillant, des dorures, des puérilités de l'imitation, de tout ce fatras diapré qui plaît à la canaille. Heureusement, celui qu'un détail saisit, d'une faïence ou d'une volute, est pris dans une errance esthétique qui n'a plus de limite, il voit à nouveau tout ce que soustrayait le bon goût, et le vertige est partout.

10/2021

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Grec ancien - Littérature

Le Tragique en espaces. Les Suppliantes d'Euripide

Des femmes en deuil envahissent l'espace du théâtre. Ces suppliantes viennent d'Argos demander l'aide de Thésée et d'Athènes pour que leur soient rendus leurs morts tombés au combat contre Thèbes. Le droit aux rites funéraires était sacré aux yeux des Grecs. Le bafouer était considéré comme une extrême violence. L'émotion et les questions, toujours actuelles, que suscite la pièce d'Euripide sont à l'origine de ce volume consacré à l'expérience menée par l'association THEATRA II, le Théâtre du Jour d'Athènes et son école crétoise, au cours des années 2017-219. L'hypothèse fondamentale de notre recherche porte sur la "mise en espace" des tragédies antiques ou comment structurer l'espace scénique pour mettre en évidence le sens de l'oeuvre dans un dialogue entre analyse du texte et notions qui définissent cet espace scénique : l'espace composé signifie, et, porteur de sens, il émet une signification. Le groupe a pris pour texte de référence une nouvelle traduction (par Jacqueline Razgonnikoff), réalisée, épurée, au plus près du texte original. Cet ouvrage fait la somme des expériences intellectuelles, théoriques et pratiques faites en France et en Grèce : analyse textuelle, expérimentations dans un théâtre à ciel ouvert, séminaires largement ouverts sur des préoccupations contemporaines, enfin représentations en Crète en 2019. Il permet de s'immerger dans la richesse de ces échanges, appuyés par quelques illustrations de ce que nous appelons mise en espace et par des témoignages plus personnels des participants. En 2021, les Suppliantes d'Euripide, créées au Ve siècle avant Jésus-Christ, nous parlent et vous parleront encore longtemps...

10/2021

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Religion

L'Evangile tel qu'il m'a été révélé, simplifié. Tome 1, La vie de Marie et la naissance de Jésus

Voici L'évangile tel qu'il m'a été révélé adaptée pour les jeunes adultes. Ce premier volume réécrit par Julien Vincent et Valérie Arroyo devient une chronique passionnante et spirituelle : La plus belle histoire - tome 1. Joachim et Anne font un v u au Seigneur ; Anne prie au Temple et Dieu exauce sa prière ; Anne avec un cantique annonce sa maternité ; Naissance de la Vierge Marie ; " D'ici trois années tu seras là, mon lys " ; " Ma joie, comment sais-tu ces choses saintes ? Qui donc te les dit ? " ; Marie présentée au Temple ; Tu devrais être la mère du Christ ; Dieu te donnera ton époux et il sera saint puisque tu t'es confiée à Dieu ; Joseph désigné comme époux pour la Vierge ; Mariage de la Vierge Marie avec Joseph ; Les époux arrivent à Nazareth ; L'Annonciation ; L'annonce à Joseph de la grossesse d'Elizabeth ; Marie et Joseph se rendent à Jérusalem ; La Visitation ; Marie révèle le nom à Elisabeth ; Marie parle de son enfant ; La naissance du Baptiste ; La circoncision du Baptiste ; La présentation du Baptiste au Temple ; Marie de Nazareth s'explique avec Joseph ; L'édit de recensement ; La route vers Bethléem ; La Crèche - Naissance de Jésus ; Le message aux bergers ; Visite de Zacharie ; Présentation de Jésus au Temple ; Adoration des trois Mages ; La fuite en Egypte ; La Sainte Famille en Egypte ; Première leçon de travail de Jésus ; Marie, maîtresse de Jésus, de Jude et de Jacques ; Préparation des vêtements pour la majorité de Jésus ; Le départ de Nazareth pour la majorité de Jésus ; L'examen de la majorité de Jésus au Temple ; La discussion de Jésus avec les Docteurs au Temple ; Mort de saint Joseph.

03/2016

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Ouvrages généraux

La vie de sainte Marie-Madeleine et de sainte Marthe sa soeur. Un texte à verser au dossier de l'énigme de Rennes-le-Château

La Vie de Sainte Marie-Madeleine, ouvrage connu des abbés Saunière et Boudet, est attribuée à Raban Maur, l'un des maîtres éminents de la renaissance carolingienne. Il s'agit d'un texte hagiographique consacré au personnage de Marie-Madeleine, de sa soeur, et de leurs compagnons de route, acteurs majeurs de la première vague de christianisation de la Gaule méridionale (Provence actuelle) où ils partirent en mission peu de temps après la Résurrection du Christ. La tradition rapporte que Marie-Madeleine, Marthe, Lazare et leurs compagnons, contraints à l'exil en raison des persécutions des juifs, auraient embarqué sur un bateau de fortune avec un groupe de chrétiens hissant les voiles pour la Gaule. Marthe évangélisera dans la région d'Avignon ; Lazare à Marseille, et Marie-Madeleine trouvera refuge dans la grotte de la Sainte-Baume, pour y finir ses jours dans la prière et la pénitence (30 ans après selon la tradition). Pourtant, une légende locale tenace prétend qu'elle se retira plutot, au soir de sa vie, dans la Haute Vallée de l'Aude, à Rennes-les-Bains, à 300 km de là, tandis que Marthe choisit Tarascon (ville de naissance du traducteur de cet ouvrage), sur les bords du Rhône. La Vie de Sainte Marie-Madeleine est un ouvrage rare, destiné à tous ceux qui tentent de décrypter l'affaire de Rennes-de-Château en considérant avec sérieux les sources du Christianisme en Gaule romaine et de redécouvrir le rôle d'apôtre qu'eût Marie-Madeleine dans la France méridionale (Occitanie et Provence actuelles) comme autant de ramifications plausibles menant sur la piste d'un trésor 'immatériel'.

11/2022

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Religion

Petite vie de Jean-Paul II

Jamais homme n'a rencontré autant de contemporains. L'extraordinaire longévité du pontificat de Jean Paul II lui a permis de multiplier dans d'incroyables proportions les occasions de rencontres, de voyages, d'assemblées. Mais c'est le charisme surprenant du premier pape slave de l'histoire qui a fait de ce quart de siècle une course de géant. Inconnu du grand public lors de son élection, Jean Paul II est vite devenu l'icône universelle d'une Eglise visible. Pape de plein vent, il avait la grande faculté d'une présence réelle à chacune de ses rencontres, avec les grands ou au milieu des foules, avec les pauvres du continent noir comme avec les jeunes d'une Europe inquiète. De cette vedette planétaire, reste l'image du pape au regard vif, au visage bon et à l'allure décidée. Sans oublier la présence émouvante du vieux pontife fragile, prisonnier de la maladie et toujours libre d'aimer, jusqu'aux derniers instants de son existence terrestre. Ce destin hors du commun s'est forgé au creuset des périodes les plus noires du XXe siècle. L'enfant polonais, témoin concret de deux totalitarismes - le nazisme et le communisme -, n'a pas cédé aux sirènes de l'abattement. Plus encore : fort de son expérience polonaise, l'athlète de Dieu fut véritablement le pape de tous, pasteur universel, premier prophète du troisième millénaire. Pape d'exception, Jean Paul II a rempli jusqu'au bout sa mission, convaincu que le monde d'aujourd'hui attend encore le Christ. Disciple au long cours, évêque du monde, Jean Paul II dit à tout homme : "N'aie pas peur !"

03/2014

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Critique littéraire

Le (néo)colonialisme littéraire. Quatre romans africains face à l'institution littéraire parisienne (1950-1970)

Le texte littéraire ne naît pas en apesanteur, selon Edward Saïd. Il se présente dans un contexte historique et social et dépend pour son existence d'instances de pouvoir spécifiques : maisons d'édition, presse, critique, comités de prix littéraires. Ce constat s'impose avec encore plus de force lorsque l'on considère la situation des auteurs africains francophones qui sont presque entièrement tributaires de l'infrastructure éditoriale parisienne et des autres instances légitimantes du pays (anciennement) colonisateur. Cette étude présente le discours éditorial et critique de la première édition de quatre romans africains francophones publiés en métropole pendant les années 1950-1970. En dépit d'un climat politico-social plutôt favorable aux écrivains africains au début des années 1950, la politisation croissante des maisons d'édition au cours de la deuxième moitié de cette décennie n'a pas manqué d'avoir une forte incidence sur la réception des romans de l'époque. Ainsi, le sort du Pauvre Christ de Bomba, roman férocement anticolonial de Mongo Beti, sera très différent, par exemple, de celui de L'Enfant noir de Camant Laye, dont le texte brosse un tableau idyllique de la vie des Guinéens sous la colonisation. De même, deux romans qui voient le jour pendant la première décennie post-indépendance; Les Soleils des indépendances d'Ahmadou Kourouma et Le Devoir de violence de Yamho Ouologuem, se voient réserver des sorts très divergents. La théorie de la production culturelle de Pierre Bourdieu et celle sur l'esthétique de la réception de Hans Robert Jauss fournissent les outils de l'analyse de la réception de ces quatre romans, qui font désormais partie des classiques de la littérature africaine francophone.

10/2012

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Religion

Un homme une femme au Paradis. Sept méditations sur le deuxième chapitre de la Genèse

Contemplons notre origine, en ce paradis illuminé par la grâce de l'union de nos premiers parents. Après le péché, ce mystère d'amour ne sera plus qu'un secret presque oublié au fond du cœur humain. Et pourtant, ce secret d'avant la grande rupture de l'histoire humaine, l'Église nous invite à le retrouver, plus encore à le revivre et à en vivre dans le mariage. Secret de grâce et d'amour, le seul don qu'Ève et Adan n'aient pas perdu, la seule puissance de sanctification que le Christ a, non pas fondée, mais confirmée et promue à la dignité sacramentelle. Tel est l'enseignement que proclame l'Église dans la grande bénédiction nuptiale : " Ô Dieu, par qui la femme est unie à l'homme, et par qui la société, ainsi ordonnée dans son principe, est dotée d'une bénédiction qui est la seule à ne point avoir été enlevée, ni par le châtiment du péché, ni par la sentence du déluge. " Quelque chose de la grâce du paradis est parvenu jusqu'à nous : l'union d'Ève et d'Adam s'accomplit en chaque couple de baptisés, et dans leur être conjugal chaque homme et chaque femme sont encore au premier Jour du monde. L'acte premier de l'herméneute est un acte d'humilité devant le texte biblique Sans doute n'avons-nous jamais eu autant besoin des leçons qu'il nous délivre sur l'homme, la femme et leurs rapports. Ce sont quelques-unes de ces leçons que, à la lumière de la foi catholique et à l'aide de la méthode philosophique, nous avons tenté de dégager.

06/2008

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Religion

Eglise, Oecuménisme et Politique

Les rapports de l'Eglise et de son environnement suscitent des débats dont l'ampleur dépasse ce que l'on aurait pu imaginer il y a encore une vingtaine d'années: c'est que l'œcuménisme, autant que la tension entre foi et politique, ont été utilisés pour mettre en cause l'Eglise elle-même dans sa nature et ses structures. On l'a bien vu à l'occasion de l'agitation autour de la théologie de la libération. Malheureusement, les commentateurs se sont trop souvent appliqués à vouloir se servir de l'Eglise, cherchant à la faire entrer dans leurs catégories. Dès lors, le ton était donné et l'essentiel réduit au politique. Il revenait au cardinal Ratzinger, compte tenu de ses vastes compétences et de sa charge, de hausser une fois encore la réflexion au niveau spirituel qui convenait. Il le fait avec le courage, la clarté et le bonheur d'expression qui ont fait l'immense succès de Entretien sur la Foi. Là encore, la réflexion de fond qui est proposée ne manquera pas de solliciter les prises de position, l'auteur - quant à lui -, n'ayant pas hésité à prendre directement en compte et à examiner des objections antérieures. Il est peut-être permis de souhaiter que ces prises de position se fondent sur une lecture attentive de l'ouvrage et non sur des a priori ou des lectures erronées qui risqueraient de bloquer les échanges. L'enjeu exige qu'on s'en tienne à la lucidité, à l'amour et à l'humilité quand on parle de l'Eglise du Christ qui est, en définitive, le thème central de Église, Œcuménisme et Politique.

04/2005

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Religion

L'espérance du cardinal

Il y a cinq ans, le cardinal et Olivier Le Gendre commençaient une discussion d’une étonnante franchise sur l’Église, son fonctionnement et ses principales prises de position jusqu’à la disparition de Jean-Paul II et l’élection dans un climat de panique de son successeur. Ces entretiens ont donné lieu à un ouvrage, Confession d’un cardinal, qui a suscité d’intenses débats dans la communauté catholique. Ces entretiens ont repris début 2010, mais le climat a changé : Olivier Le Gendre a frôlé la mort à cause d’une grave maladie et le cardinal s’est plongé encore davantage dans le monde des plus défavorisés. Leur ton est donc plus profond, plus spirituel. Peut-on encore avoir confiance dans le message de l’Église ? Ne s’est-il pas trop dénaturé pour avoir la capacité de revenir aux principes premiers des Évangiles et du Christ : attention aux plus démunis, humilité, charité… Le pouvoir de l’Église ne s’est il pas sclérosé à cause d’une hiérarchie vieillotte et accrochée à ses privilèges ? Benoît XVI est-il bien entouré ou, d’une façon plus générale, l’organisation de l’Église est-elle encore adaptée au monde actuel ? Faut-il donner plus d’autonomie aux églises locales ? Y a-t-il encore de l’espérance ?… Olivier Le Gendre doute, le cardinal est lucide : « Nous sommes dans une Église étrange, capable souvent du meilleur et nous laissant parfois surpendre par le pire.» Au cours de leur dialogue tout aussi passionné que calme, ce sont toutes les problématiques les plus profondes qu’ils exposent sans jamais fermer les yeux.

05/2011

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Religion

Rien moins que Dieu. Sainte Elisabeth de la Trinité, biographie, 2e édition revue et augmentée

Elisabeth Catez est née au camp militaire de Bourges en 1880. Vive, sociable, premier prix de piano au Conservatoire, elle entre au carmel de Dijon le 2 août 1901 et s'y épanouit dans le silence de la contemplation, rayonnante du bonheur d'un total oubli de soi. Elle meurt le 9 novembre 1906, véritablement consumée d'amour pour le Christ, après des mois de souffrances physiques et morales. Ses Oeuvres complètes ont été publiées par Conrad De Meester, carme, mondialement connu pour ses travaux sur Thérèse de Lisieux. Pour la présente biographie, retravaillée, l'auteur a su profiter d'une vaste documentation inédite, de première main. L'archevêque de Dijon, Mgr R. Minnerath, a écrit : "Elisabeth est ce joyau rare d'humanité transparente, transformée par la grâce, qui s'ouvre sans résistance à l'irradiation de la vie divine. En elle, plus que chez d'autres, l'Ecriture méditée et assimilée devient Parole vivante. En fréquentant les cercles internationaux de théologie, j'ai pu quant à moi constater combien Elisabeth était connue et étudiée sur tous les continents." Lors de la béatification d'Elisabeth, saint Jean-Paul II, ami des jeunes, a dit : "Avec Elisabeth, une nouvelle lumière brille pour nous, un nouveau guide, sûr et certain. Elle est un témoin éclatant de la joie d'être enracinée dans l'amour." Le 16 octobre 2016, le pape François l'a canonisée place Saint-Pierre, à Rome. A propos de la photo de couverture, Elisabeth a écrit : "Je vous envoie ma photographie ; pendant qu'on la faisait, je pensais au Seigneur, c'est donc Lui qu'elle vous portera" (Oeuvres complètes, lettre 62).

01/2017

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Religion

Une seule église

La librairie, la presse, le cinéma ont répandu le mythe selon lequel Benoît XVI et François seraient opposés. Ce livre, voulu, écrit, signé par les deux papes prouve le contraire. Ils y exposent, chacun avec sa sensibilité mais dans un accord parfait, les grands sujets de la foi. Un immense duo symphonique. Un événement majeur. L'enseignement absolu. En décidant de publier ce livre à deux voix et à quatre mains, le pape émérite Benoît XVI et le pape François n'ont pas voulu seulement tordre le coup au mythe selon lequel ils s'opposeraient. Ou simplement démontrer leur affection mutuelle, pourtant bien réelle et qui perce tout au long de ces pages. Ils ont décidé dans la communion au Christ qui les lie, chacun d'entre d'eux et tous deux ensemble, d'offrir une méditation commune sur les grandes interrogations des hommes et des femmes d'aujourd'hui et sur les réponses que la foi leur propose en éclairant ses points fondamentaux. Comme l'écrit le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, le numéro un du Vatican, ce livre sans précédent, constitue une " formidable introduction au christianisme ". Les particularités en termes de style, de méthode, de préoccupation s'y révèlent un enrichissement dynamique. Sur la prière et la justice, la famille et l'écologie, l'amour et la mort, la vérité et la miséricorde, et d'autres sujets encore, ce duo symphonique montre, dans l'esprit de Vatican II, " la nouveauté dans la continuité " qui caractérise la voix une de l'Eglise. Evénement majeur, ce livre d'enseignement constitue le premier catéchisme postmoderne à l'heure de toutes les incertitudes planétaires.

10/2020

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Histoire de France

La Maison Dieu. Une histoire monumentale de l'Eglise au Moyen Age (v. 800-v. 1200)

« Dieu, cela n’est pas, tant que ce n’est pas en pierre./ Il faut une maison pour mettre la prière » : Victor Hugo a noté l’évolution paradoxale qui amène le christianisme occidental à exalter les monuments de la présence divine, alors que le Christ et ses premiers disciples entendaient rompre avec le monde matériel et avec toute sacralité ancienne incarnée dans la pierre pour mieux faire sa place à la Cité spirituelle de Dieu dans l’au-delà. Comment, pourquoi et quand Dieu est-il devenu de « pierre » ? Comment, pourquoi et quand l’église s’est-elle imposée dans le paysage social ? Telles sont les questions au centre de cette « histoire monumentale de l’Église au Moyen Âge ». À l’étude du discours que les clercs latins ont tenu sur l’église-bâtiment, il s’agit de montrer comment l’Église, en tant que force d’encadrement et de structuration de la société, a gagné en visibilité terrestre à travers la constitution de « lieux » considérés comme spécifiques. L’itinéraire proposé permet de parcourir, tout au long du Moyen Âge (avec un intérêt particulier pour les IX-XIIIe siècles), les différentes étapes d’une histoire qui finit par faire de la « cathédrale » le monument emblématique d’une société largement utopique au sein de laquelle chaque homme, comme une petite pierre, a sa place et sa fonction dans la grande architecture du monde. C’est ainsi que la « Maison Dieu », exaltée comme une sainte personne, fait de l’Église une véritable « Cène sociale » où se construit l’architecture communautaire et où s’édifient les fidèles.

09/2006

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Religion

Dieu est évidence. Amour-Partage-Tolérance

Du Libanais étroitement lié au drame de son pays, on aurait compris qu'il se plaigne. De l'homme d'affaires international, on s'attendait à des analyses économiques. Du père de famille, de l'homme d'action, du président d'association caritative, on aurait accepté conseils et témoignages... Tout cela y est, mais transcendé, apaisé, magnifié par la présence, l'évidence, le débordement de son Dieu. Un bonheur à partager pour que son Dieu devienne, redevienne notre Dieu. " Je n'ai cessé d'espérer, écrit monseigneur Labaky dans sa préface, que son expérience spirituelle soit un jour connue et partagée du public. Nous avons longtemps discuté ensemble sur les problèmes de vie et de survie, à la lumière de l'Evangile. Il buvait les paroles du Christ comme on respire l'air ou comme on écoute une mélodie enchanteresse. Et ces paroles ont irrigué son âme, comme une rivière irrigue une plaine, sans laisser une parcelle de son cœur dans la sécheresse. Il a ainsi établi un équilibre merveilleux entre sa " science de Dieu " qui est la foi, et la mise en œuvre de cette foi. Je dirais qu'il a réussi les " travaux pratiques " de l'Evangile. Les épreuves lui ont été aussi utiles que les tempêtes, les pluies et les orages pour les moissons. Ses contacts avec les " grands " de ce monde et ses lectures de " géants " de la pensée, ajoutées à son expérience, l'ont décidé à livrer son témoignage pour ma plus grande joie et, j'en suis sûr, pour le bien-être moral et spirituel de ses futurs lecteurs."

02/2006

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Littérature française

Le jeu de patience. Tome 2

"Au citoyen matelot radio-télégraphiste Blaise Nédelec, à bord de la canonnière Batailleuse. Marine. Bizerte. Mois d'août 1916, an 6629 de la période Julienne, 5916 de la création du monde d'après la Genèse, 5976 de l'ère des Juifs et 4260 depuis le déluge biblique (attends, mon cher, laisse-moi un peu souffler, je crains d'ailleurs de me tromper dans mes calculs. Là, reprenons : ) An... Bon, je me suis trompé en effet. Non : je croyais. Ca va. Donc : an 2794 depuis la fondation de Carthage et 2869 depuis celle de Rome, selon Varron, 1916 du calendrier Julien, 1883 de la mort de Jésus-Christ, 1846 de la destruction de Jérusalem et 1334 de l'Hégire... 820 de la première Croisade, etc... 484 de la mort de Jeanne d'Arc, 424 de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. 339 de la réforme de Luther, 386 de la Confession d'Augsbourg et 140 de l'Indépendance des Etats-Unis, 124 de la première Révolution française, 39 de la découverte du téléphone, 20 de celle de la radiographie, 18 de celle de la T. S. F. , 2 de la déclaration dé guerre par l'Allemagne, etc... , etc... Mais quant au jour même où nous sommes, je ne puis t'en dire la date, car je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que nous sommes en été. et qu'il fait un soleil radieux. Mais trêve de plaisanteries d'almanach. Car c'est dans un almanach que j'ai tout recopié, vieux frère. Tu t'en doutais ! Oui, trêve de plaisanteries. . ".

06/1981

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Esotérisme

Les lois de la vie. Les enseignements de Maitreya

Nous ne possédons pas même des fragments de l'enseignement que les Instructeurs mondiaux des temps anciens ont pu transmettre avant d'être pleinement reconnus dans leur mission spirituelle. Nous ne connaissons d'ailleurs pas l'enseignement du Christ, du Bouddha ou de Krishna, si ce n'est à travers le regard de leurs disciples. Aujourd'hui, pour la première fois de l'histoire, il nous est donné d'avoir un avant-goût des pensées et de la vision d'un Etre d'une stature incommensurable, et de comprendre ainsi le sentier d'évolution qui nous attend et dont il est venu mettre en lumière pour nous les étapes. Cet Instructeur semble pourvu d'une connaissance et d'une conscience sans limites, d'une tolérance et d'une sagesse insondables, d'une humilité inconcevable. Il n'est guère possible de lire ces pages sans en être transformé. Certains seront surpris de la lumière nouvelle qu'elles projettent sur certains événements mondiaux. Pour d'autres, c'est la présentation en termes simples des secrets de la réalisation de soi, ou encore l'expression d'une expérience vivante de la vérité qui sera une révélation. Pour tous ceux qui aspirent à connaître les Lois de la Vie, ce texte donnera accès à une vision subtile et pénétrante qui les amènera au coeur de la vie elle-même, et leur dévoilera un sentier conduisant aux sommets. L'unité essentielle de tout ce qui vit apparaît ici de la manière la plus claire et la plus convaincante. Jamais les lois qui structurent notre existence n'ont été présentées sous un jour plus naturel et moins contraignant.

04/2015

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Religion

Promotion de la foi sur la route des temps nouveaux

Notre époque est marquée, dans ses modes de pensée comme dans ses modes de vie, par de profonds bouleversements, L'Eglise elle-même, n'étant pas hors du temps, ne peut éviter d'en porter sa part. Le discernement n'est pas aisé, actuellement, entre ce qui représente pour elle une promesse de renouveau authentique ct ce qui ne constitue qu'une très mondaine parodie de ce renouveau. Ce n'est pas la première fois que dans l'histoire chrétienne, la partie se joue serrée entre l'une et l'autre, Seulement, cette fois, c'est nous qui sommes les acteurs, et c'est par nous que doivent s'effectuer d'urgence des discernements. Ce livre veut être une brève analyse des signes des temps, à l'intention de ceux qui jugent que la recherche ne dispense jamais de la fidélité doctrinale. Exposant ses raisons, l'auteur prend parti pour l'Eglise, telle qu'elle chemine aujourd'hui en Dieu, guidée par ses pasteurs, Paul VI ouvre la marche et il n'y a de route praticable que celle où Il s'est engagé, à la suite du Christ, Cette route passe par la contradiction et la croix. Paul TOINET est prêtre. Il a consacré jusqu'à maintenant l'essentiel de son ministère à l'enseignement. Il souhaite contribuer à la rencontre entre l'intelligence de l'homme moderne et la foi de l'Eglise, sur la base d'une philosophie ouvertement chrétienne. l\1ais dans cet ouvrage, il évite résolument des considérations trop techniques. Son propos est d'indiquer quelques repères indispensables pour aider le croyant à se retrouver au milieu des problèmes confus du moment.

04/1997

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Religion

Histoire de l'Ordre du Temple - Manuel Religieux et Règle Primitive

"Ecoutez attentivement, mon fils, les préceptes de votre Maître. Prêtez l'oreille de votre coeur. Recevez avec joie, et accomplissez d'une manière effective l'instruction d'un père charitable, afin que vous puissiez, par les travaux de l'obéissance, retourner à celui duquel vous étiez séparé par la mollesse et la lâcheté de la désobéissance. C'est donc à vous, présentement, que ma parole s'adresse. Vous, dis-je, qui que vous soyez, qui vous dépouillant de votre volonté propre, revêtez des armes de l'obéissance, si nobles et si redoutables, pour vous engager dans le combat, sous les étendards de Jésus-Christ, le Seigneur et le véritable Roi. Le premier avis que je vous donne, est de lui demander par de très instantes prières, qu'il lui plaise de consommer tout le bien que vous pourrez entreprendre, afin qu'après nous avoir fait la grâce de vous mettre au nombre de ses enfants, il n'ait pas sujet de s'affliger de votre mauvaise conduite. Car, vous devez lui obéir de telle sorte, et faire en tout temps un usage si fidèle de ce don d'obéissance que vous avez reçu de sa bonté, que non seulement il n'ait pas lieu, en qualité de Père, de s'offenser du dérèglement de vos moeurs, et de vous déshériter comme des enfants ingrats. Mais, encore de vous punir comme un maître redoutable et irrité par vos excès, et de vous condamner comme de méchants serviteurs à des peines éternelles, parce que vous n'avez pas voulu le suivre, et acquérir par votre obéissance la gloire qu'il vous avait préparée. " Préface de Saint-Benoît à sa Règle

11/2017

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Développement durable-Ecologie

Le réchauffement climatique : chronique d'une destruction programmée

Toute création occasionne une part de destruction. Comme le dit l'adage : "on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs". Si l'on considère une création comme celle du sculpteur Michel-Ange, on doit prendre en compte le fait qu'il a dû d'abord commander un bloc de marbre qui a été découpé dans la montagne de Carrare en la défigurant. Ce n'est qu'ensuite, et après des jours et des jours de travail consommateurs d'énergie, qu'à l'aide de coups de marteaux et de ciseaux, il a fait de ce bloc de marbre une Piéta et... beaucoup de gravats. On oublie toujours les gravats, et on ne retient que la Piéta. Il en va ainsi de toutes les créations humaines, on ne tient pas compte de leurs conséquences destructrices. Mais, face à l'ampleur que prennent les déchets occasionnés par nos créations, le moment est venu de nous demander si la part de destruction qu'elles engendrent n'est pas devenue plus capitale que les oeuvres créées ? Autrement dit, cela valait-il la peine de ravager la nature pour en extraire du marbre ? Cela valait-il aussi la peine de faire tous ces gravats pour réaliser cette Vierge éplorée tenant sur ses genoux un Christ sans vie ? Cette oeuvre n'intéresse que quelques amoureux de l'Histoire de l'Art et même pas les croyants eux-mêmes, dont beaucoup ne la connaissent pas. Le moment est venu d'évaluer, au regard de la destruction environnementale, qu'elles sont les conséquences de tous nos gestes, y compris ceux que nous avons toujours considérés comme les plus anodins ou les plus louables.

04/2019

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 9 (1856-1859)

En ces années 1856-1859, Paris retentit de concerts en tous genres. « C’est un temps de musique acharnée », s’exclame Berlioz qui, bien qu’au faîte de sa carrière de musicien avec son élection à l’Institut, le grand succès de L’Enfance du Christ et la composition des Troyens, continue d’honorer ses obligations au Journal des débats. L’orgue-Alexandre est l’instrument du jour et l’on s’arrache les billets pour entendre l’étonnant corniste Vivier, très apprécié à la cour. D’autres instrumentistes exceptionnels comme Bülow, Litolff ou le jeune Wienawski se distinguent parmi les centaines d’artistes qui se produisent. Berlioz ne fréquente plus la Société des concerts du Conservatoire, trop « endormie », mais salue le dynamisme de la Société des jeunes artistes dirigée par Jules Pasdeloup et la création de nouvelles formations de musique de chambre. Si l’Opéra se contente de créer des ouvrages de compositeurs « installés », avec La Magicienne d’Halévy et Herculanum de David, ou de reprendre des valeurs sûres comme Le Prophète, La Reine de Chypre et Guillaume Tell, l’Opéra-Comique affiche Le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer, à la réussite éclatante. Quant au Théâtre-Lyrique, il vit ses plus belles heures, avec la création du Faust de Gounod, la mise à l’honneur d’opéras de Mozart et Weber, et la reprise de l’Orphée de Gluck dans une version de Berlioz, avec l’inoubliable Pauline Viardot. Malgré une gastralgie qui le mine, Berlioz garde, comme toujours, son humour incisif qu’il distille à travers ses articles et dont il tire un recueil d’anecdotes, Les Grotesques de la musique.

01/2019

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Beaux arts

Rouge. Histoire d'une couleur

Le rouge est en Occident la première couleur que l'homme a maîtrisée, aussi bien en peinture qu'en teinture. C'est probablement pourquoi elle est longtemps restée la couleur "par excellence", la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique. Admiré des Grecs et des Romains, le rouge est dans l'Antiquité symbole de puissance, de richesse et de majesté. Au Moyen Age, il prend une forte dimension religieuse, évoquant aussi bien le sang du Christ que les flammes de l'enfer. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l'amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l'orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge dans lequel elles voient une couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde et à la "théâtralité papiste". Dès lors, partout en Europe, dans la culture matérielle comme dans la vie quotidienne, le rouge est en recul. Ce déclin traverse toute l'époque moderne et contemporaine et va en s'accentuant au fil du temps. Toutefois, à partir de la Révolution française, le rouge prend une dimension idéologique et politique. C'est la couleur des forces progressistes ou subversives, puis des partis de gauche, rôle qu'il a conservé jusqu'à aujourd'hui. Soutenu par une abondante iconographie, cet ouvrage est le quatrième d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe. Rouge. Histoire d'une couleur fait suite à Bleu. Histoire d'une couleur (2000), Noir. Histoire d'une couleur (2008) et à Vert. Histoire d'une couleur (2013).

10/2016

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Religion

Prier 15 jours avec Antoine Bloom

Le métropolite Antoine de Souroge (1914-2003, de son nom civil, Bloom) s'est taillé en Occident une ferme réputation de grand témoin de l'Esprit, dans toute la deuxième moitié du XXe siècle. A la tête du diocèse de l'Eglise orthodoxe russe en Grande-Bretagne, il s'est dépensé sans compter pour témoigner de la Bonne Nouvelle, pour enseigner les beautés de la vie en Dieu, pour affermir dans la foi et amener au Christ des foules entières. Par ses interventions à la télévision, à la radio, dans les chaires des lieux de culte les plus divers, sans parler des foules à Hyde Park et même des dockers du port de Londres, il avait fini par devenir une "star" des décennies d'après-guerre. Il a le don de s'adresser à l'homme d'aujourd'hui en un langage clair, compréhensible, et toujours d'une grande profondeur. Nous nous demandons souvent quel est le secret du monde, le sens de ce qui se passe. Quelles réponses y a-t-il à nos questions : l'homme d'aujourd'hui peut-il encore croire, ou prier ? Quelle image de Dieu repousse ce monde qui lui est indifférent ? Y a-t-il de la joie à sentir la présence de Dieu, à sentir qu'il croit en nous malgré nos découragements ? Ce grand témoin de Dieu que fut le métropolite Antoine nous entraîne à sa suite, avec simplicité, dans les profondeurs de Dieu pour notre bonheur. Les soucis nous pèsent ? Les tragédies du monde nous horrifient ? La laideur nous répugne ? Mais le Créateur de toutes choses est toujours là, source de toute beauté, à nous de nous émerveiller.

10/2012

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Histoire régionale

Les souterrains de l'Essonne. Légendes et réalités

Si peu rassurantes, les ombres noires des souterrains hantent les profondeurs de l'inconscient collectif, et c'est autour d'elles que ce sont écrites dans toutes les régions françaises des légendes par centaines. L'Essonne n'échappe pas à la règle. Des réseaux tentaculaires se sont ainsi étendus à partir de la tour de Montlhéry et du château de Dourdan. De longues, très longues galeries passent sous des massifs boisés voir même des rivières. Un carrosse circulait autrefois dans l'obscurité du grand "souterrain" de la Pelouse à Montgeron, transportant le Roi du château seigneurial jusqu'à la forêt de Sénart ! Ces belles histoires cachent cependant une réalité plus prosaïque, un monde que l'on commence tout juste à entrevoir : passages voués à la fuite, couloirs de liaison, souterrains refuges, caves médiévales, chais, cryptes, mais aussi aqueducs et pierrées. La cartographie du monde souterrain du département de l'Essonne est embryonnaire. Ce patrimoine que l'on devine riche et diversifié est loin d'être connu et mis en valeur. Il mériterait que les historiens locaux s'y intéressent davantage. Toutefois la peur des passages obscurs, qui est avant tout la peur de quitter un environnement familier pour se diriger vers l'inconnu, explique sans doute le peu de recherches et de publications ayant été consacrées à cet univers atypique. L'ouvrage présent, en tentant de démêler parmi les cavités réelles et encore visibles ou leurs vestiges attestés ce qui relève de la tradition folklorique ou du témoignage enjolivé, n'a d'autre but que de susciter la curiosité d'un large public pour une archéologie chtonienne encore naissante.

10/2022

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Témoins

Libre, de la honte à la lumière

Le témoignage bouleversant d'un homme qui, malgré les obstacles de la société et de l'Eglise, a réussi à assumer son homosexualité et à vivre pleinement sa foi. Un plaidoyer pour une Eglise plus ouverte. Ce témoignage authentique est un appel à l'accueil dans l'Eglise des personnes homosexuelles, à la fois cri du coeur pour témoigner que de nombreux homosexuels sont travaillées par la vie spirituelle et la vie avec le Christ, et état des lieux de la question dans la vie ecclésiale et sociale. Jean-Michel Dunand a pris concience de son homosexualité à l'adolescence. Habitant en province, il est contraint de vivre ses premières expériences en cachette, puis de les nier. Mais surtout, il se retrouve très vite tiraillé entre la position de l'Eglise par rapport à l'homosexualité et la foi intense qui l'anime et le pousse vers le sacerdoce. Après avoir traversé bien des épreuves, il tentera même de se faire exorciser, l'auteur a fini par accepter et assumer son homosexualité. Il témoigne aujourd'hui de son parcours pour nourrir le débat sur toutes les situations que vivent les personnes homosensibles, mais aussi transgenres, dans l'Eglise : peut-on être homosensible, transgenre et aimé de Dieu, vivre en Eglise ? Quelle place leur est-il accordée ? A l'image de l'action de l'auteur au sein de la Communion Béthanie où il aide ces personnes à vivre leur foi, ce livre est à la fois un appel à l'Eglise pour plus de tolérance et d'ouverture, et une parole d'espérance à ceux qui n'y ont pas encore trouvé leur place.

03/2022