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Lana Wachowski, Lilly Wachowski, Steve Skroce

Extraits

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Beaux arts

Combas & Kijno. Peindre à quatre mains

Ladislas Kijno (1921-2012) est considéré comme l'un des maîtres de l'abstraction, spécialiste de la technique du froissage et de la vaporisation sur toile. Sa rencontre avec Louis Aragon et Francis Ponge en 1943 l'a également amené à beaucoup oeuvrer en collaboration avec des poètes. Invité de la Biennale de Venise en 1980, l'artiste a notamment signé plusieurs oeuvres monumentales pour des édifices religieux dont la rosace de la cathédrale Notre-Dame de la Treille de Lille. Kijno a réalisé aussi une représentation de la Cène pour l'église du plateau d'Assy, sur la commune de Passy (Haute-Savoie), décorée par les plus grands artistes de l'après-guerre. Robert Combas a apporté à l'aube des années quatre-vingt une nouvelle peinture figurative. Présent sur la scène artistique dès 1979, il est le créateur d'un mouvement que Ben appela la Figuration Libre, mouvement regroupant Rémi Blanchard, François Boisrond et Hervé Di Rosa. Peinture faite de libertés elle parle de la société, de la violence, de la sexualité, de la souffrance des gens, de leurs petits bonheurs, de leur petitesse, de leur grandeur... Elle s'inspire du rock dont l'artiste est un fin amateur, des images populaires, des livres d'enfance, des manuels scolaires de tout ce qui fait une culture populaire accessible à tous. Robert Combas a souhaité rendre hommage à celui qui fut un ami, Kijno, mort en novembre 2012. Cette exposition et le catalogue qui l'accompagne présentent une série réalisée en commun, un Chemin de croix, ainsi que deux oeuvres aux thématiques partagées : Bouddhas, galets, crucifix... Un véritable dialogue entre la puissance de l'abstraction de Kijno et la foudre de la figuration libre de Combas, une vision commune de l'engagement, du sacré et de la peinture.

06/2013

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Littérature étrangère

Aberration de lumière

Cette année-là, en 1939, dans la pension du New Jersey où ils passent les vacances, à la campagne, le jeune et enthousiaste Billy Recco, dix ans, est en quête d'un père, Marie Recco ; sa mère, née McGrath, jolie trentenaire fraîchement divorcée, coincée entre son fils et son père, étouffe du sentiment de ne pouvoir vivre pleinement sa vie ; John McGrath, veuf austère et aigri, soucieux des convenances, est en proie à une maladive inquiétude quant à ce qu'il qualifie d'"instabilité" chez sa fille, cependant que Tom Thebus, commercial passablement décomplexé, s'emploie à précipiter l'affrontement entre aspirations de Marie et courroux paternel. Se déroulant sur trente-six heures seulement, l'action du roman de Gilbert Sorrentino culmine avec la désastreuse tentative de séduction de Marie par Tom. A mesure que l'on change de point de vue, passant d'un personnage à l'autre, quatre histoires distinctes se détachent, quatre récits que l'écrivain enrichit progressivement de toute une panoplie de procédés littéraires fantaisistes et ludiques : bribes de souvenirs, lettres, jeu de questions-réponses d'une partialité poussée à son paroxysme, fragments de dialogues qui rejouent à l'infini des scènes fondatrices du passé ou renvoient à des notes de bas de page pour le moins originales, toutes plus ironiques les unes que les autres. Fascinantes, inoubliables, chacune de ces voix contribuent à faire apparaître un complexe et douloureux motif en forme de rêves impossibles et d'efforts n'obtenant nulle récompense. Fort d'une intime compréhension de quatre individus dont l'intégrité et les bonnes intentions sont constamment, et tragiquement, contrariées, mais néanmoins empreint d'un subtil humour, Aberration de lumière recrée magistralement une époque, un lieu et capture dans son essence même la tristesse d'existences qu'empoisonne la frustration tout en offrant une brillante étude psychologique sur un palpitant huis-clos familial.

01/2013

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Critique littéraire

Nous est un autre. Enquête sur les duos d'écrivains

Saviez-vous que les plus célèbres romans d'Alexandre Dumas ont d'abord été écrits par Auguste Maquet ? Que le marxisme est une invention de Friedrich Engels ? Que le capitaine Nemo est un hommage à Jules Hetzel, l'éditeur sans qui les Voyages extraordinaires n'auraient jamais existé ? Qu'Erckmann-Chatrian est la signature de deux hommes, mais d'un seul écrivain ? Que Willy a détruit les brouillons des premiers Claudine et que l'on ne connaîtra donc jamais sa part dans les romans de jeunesse de Colette ? Qu'André Breton aimait distinguer ligne à ligne, dans Les Champs magnétiques, les phrases de Philippe Soupault et les siennes ? Que le " troisième homme " surgi de la rencontre d'Adolfo Bioy Casares et de Jorge Luis Borges est l'écrivain le plus singulier de la littérature argentine ? Que plus Hergé s'est entouré de collaborateurs, plus la création des albums de Tintin s'est ralentie ? Et que Paul Pavlowitch, qui assuma le rôle d'Emile Ajar à la demande de Romain Gary, fut bien autre chose qu'un prête-nom ? Frappés par le tabou qui pèse sur l'écriture en collaboration, Michel Lafon et Benoît Peeters ont mené la première enquête approfondie sur cette pratique trop longtemps occultée. Ce livre raconte, comme autant de romans, les histoires vraies de duos éphémères ou durables, affichés ou clandestins, raisonnables ou passionnels. Il parle d'argent et d'amitié, de conflits et de fusion, du bonheur d'inventer ensemble et de l'amertume des séparations. Ecrit lui-même à quatre mains, cet ouvrage propose aussi une défense et illustration d'une pratique riche en enseignements sur les mécanismes de la création - et, plus largement, sur les relations entre les hommes.

03/2006

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Histoire de France

Avoir 20 ans pendant la Grande Guerre. Carnets intimes 1914-1918 Abbeville-Cayeux/Mer

Magdeleine et Suzanne Tacquet ont respectivement 18 et 21 ans quand la guerre éclate en 1914. Elles sont les deux filles d'un médecin d'Abbeville. Catholiques et patriotes, elles écrivent quotidiennementdans leurs carnets intimes... Très vite, la guerre devient le sujet principal de leurs écrits, et sans s'en rendre compte, elles y laissent un témoignage riche et précieux concernant cette époque douloureuse. Pendant 4 ans, Abbeville est une ville de garnison située à seulement 40 km du front et parfois, sous la menace d'une invasion allemande, la famille Tacquet se réfugie souvent à Cayeux-sur-mer où elle passe traditionnellement l'été. Cet ouvrage est donc, en plus d'un témoignage d'un rare intérêt sur la Grande Guerre, un recueil d'anecdotes et de scènes quotidiennes à Abbeville et Cayeux-sur-mer durant le conflit. Ch'timi par son père, Picard par sa mère, Maurice Dupont est né en 1933 à Croisette. Après des études secondaires à Arras, il entreprend des études de géographie et d'histoire à Lille. Titulaire du CAPES, il enseigne en Algérie puis au lycée d'Etat Mixte d'Amiens. En 1967 il se fait détacher - par atavisme rural - au Ministère de l'Agriculture pour enseigner au lycée Agricole du Paraclet. Il s'y investit dans les échanges internationaux et dans la sauvegarde du patrimoine local, retraçant l'histoire de l'Abbaye cistercienne du Paraclet, s'engageant dans la restauration de la Chapelle de Sainte Ulphe. En 1994, il est fait "chevalier du Mérite Agricole" . En retraite depuis 1993, il s'est retiré à Cayeux-sur-mer où il se consacre, entre autres, aux archives familiales (fils de Magdeleine) dont ces Carnets sont un des plus beaux fleurons. Photos des archives familiales et documents d'époque. - Préface et notes de Jean-Jacques Becker.

06/2010

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Sports

A toute vitesse

A quarante-deux ans, Luc Alphand est un sportif hors pair... Ancien champion de ski, champion de course automobile, il a réussi l'exploit d'exceller dans ces deux disciplines. Et pourtant, ses débuts n'ont pas été des plus faciles. Loin de là ! Champion du monde junior de descente en 1983, Lucho, alias Wild Dog ou le Chat Noir, dut attendre plus de dix ans avant de remporter sa première vraie victoire en Coupe du monde de ski. Un soulagement et une joie énorme pour ce montagnard pur jus, après de longues années entachées par les blessures, les doutes, les sacrifices, les galères et les sarcasmes... Avec Luc, c'est tout le ski français qui relève la tête. Fini la génération maudite, l'absence de médailles. 1997 signe l'année de la consécration : le Haut-Alpin est le premier Français, depuis Jean-Claude Killy en 1968, à remporter le classement général de la Coupe du monde. Lorsqu'il décide de raccrocher, au sommet de sa carrière, c'est la consternation. Heureusement, Luc n'a pas fini de nous faire rêver... En 1998, il prend pour la première fois de sa vie le départ du Paris-Dakar. C'est le début d'une nouvelle aventure sur quatre roues. Doté d'un caractère bien trempé qui fait la marque des grands champions, il s'impose en quelques années comme un pilote professionnel de tout premier plan. En 2006, il remporte le plus célèbre rallye raid du monde, le mythique Dakar. Le voici pour la deuxième fois de sa vie au sommet de la hiérarchie mondiale. Derrière la carrière sportive au palmarès impressionnant, Luc se révèle être un homme attachant. Ce bon vivant, marié et père de trois enfants, est aussi un homme de convictions.

02/2007

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Critique littéraire

Sémantique, codes, traductions. Quelques essais sur la sémantique des langues formelles et des langues naturelles

La sémantique prend connaissance des lois structurales, comme le faisaient avant elle la phonologie et la syntaxe. Mais les structures qu'elle étudie ont pour caractéristique d'être fuyantes et labiles, riches d'ailleurs de conditions entrecroisées. C'est pourquoi, en adoptant le point de vue exact des sciences, elle reste singulière par sa recherche et par la manière dont l'analyse doit s'y conjuguer avec l'interprétation. La complexité de ses approches est encore accrue par la diversité des informations qu'elle doit recueillir, venant de la logique, de la linguistique, de la théorie mathématique des modèles, de la sociologie et de l'histoire. Le Centre de Recherches sur l'analyse et la théorie des savoirs (section sémantique) de l'Université de Lille III a mis en discussion certains de ces problèmes qui touchent à la fois aux méthodes d'analyse et à la théorie des signes. Il a invité des spécialistes qui leur ont apporté leur compétence et il a fixé quelques unes des idées qui ressortaient de cet échange. Ainsi des questions ont été posées, concernant le régime des sigles, la typologie des références et des codes, l'incidence des champs catégoriaux sur le discours. Derrière ces questions théoriques se profilait la question politique des traductions, c'est-à-dire du transport des significations dans des langues différemment codées. Ces interrogations sont présentes dans les textes que nous avons transmis en symposion, elles apparaissent traitées à part ou jointes dans le corps des mêmes articles. Nous publions ce cahier en formant l'espoir que les lecteurs pourront tirer parti de la diversité des thèmes et des voies d'approfondissement qui s'annoncent à travers eux. Ont collaboré à cet ouvrage : D. Cahen-Van de VeldeB. HarrisonN. MouloudA. NicolasG. StahlJ. -M. Zemb

01/1979

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Sciences politiques

La guerre de secession_ les armees de l'union confederation

S'il est un conflit remarquable à tous égards, il ne peut s'agir que de la guerre civile américaine, plus connue de ce côté de l'Atlantique sous la désignation de Guerre de sécession. Ce conflit qui opposa, de 1861 à 1865, les armées du Sud à celles de l'Union de la presque centenaire république des Etats-Unis d'Amérique du nord, demeure dans les annales comme la dernière guerre classique - par certains aspects, héritière des guerres napoléoniennes - et la première vraie guerre moderne du XXe siècle, avec, pour la première fois, une utilisation massive et souvent intensive des technologies "de pointe" . Ce conflit fratricide est le fruit d'une longue suite de compromis politiques, économiques et idéologiques entre deux civilisations qui ne masquaient que bien imparfaitement les fractures. Les féroces appétits du Nord opposés aux principes d'indépendance des états du Sud ne pouvaient mener qu'à l'explosion. Quatre ans de conflit acharné, meurtrier, sanglant, total, où Johnny Reb ne faisait pas quartier à son frère Billy Yank. Tout a été dit, ou écrit sur ce conflit : la joie de vivre du Sud, son élégance, son esprit chevaleresque, son attachement aux traditions séculaires y compris celle de l'esclavage, affrontant la machine de guerre industrielle du Nord, ses valeurs humanistes, son courage de boutiquier mais aussi son avidité et son implacable esprit de planification. D'Autant en emporte le vent à Naissance d'une Nation, tous les clichés ont été utilisés. Cet ouvrage vous présente le plus large panorama possible de l'uniforme porté par les belligérants de ce conflit Les silhouettes les plus caractéristiques, les principes d'organisation de base seront, au gré des chapitres, exposés sous la forme désormais célèbre des livres signés Heimdal.

04/2019

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Cinéma

Le western et les mythes de l'Ouest. Littérature et arts de l'image

Du Dernier des Mohicans de Cooper aux romans de Gustave Aimard et de Kart May, en passant par les "dime-novels", le western a d'abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l'émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. Il puise dans l'histoire de l'Amérique, glorifiant l'épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. A la fin de L'Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l'essence du western : "Quand la légende devient réalité, imprimez la légende !" Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d'approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord- américaine. Il s'agit aussi de revisiter les "figures mythiques" tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d'autres figures du genre : le cow-boy, l'éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la Prairie, le désert, la ville, le saloon, etc. Les motifs westerniens se déclinent dans toutes les formes de la culture savante et populaire et servent des discours critiques, polémiques, voire politiques. Le western connaît les fluctuations de la modernité et de la post-modernité, avec des approches sociologiques, multiculturelles, pluriethniques ou féministes, conduisant à de nouveaux regards sur le genre et à des remises en cause d'une doxa par la satire, le décalage ou l'inversion ironiques, la parodie, le pastiche, l'hybridation générique, la déconstruction des mythes et des icônes, non sans une dose parfois de nostalgie.

11/2015

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Religion

Sagesse biblique et mission

Malgré les progrès de la recherche exégétique, la Sagesse biblique demeure difficile à cerner. Elle n'apparaît pas seulement dans les livres des Proverbes, de Job et de Qohélet ou dans des récits comme l'histoire de Joseph (Gn 37, 1-50,26), elle est aussi présente dans une figure, celle de Salomon, et le Nouveau Testament, qui nous présente un Jésus tout aussi proche du sage que du prophète, utilise la littérature de Sagesse pour dire le mystère du Christ (1 Co 1,24 ou Col 1,15-20). De plus, la Sagesse biblique entretient un rapport complexe avec les cultures environnantes, depuis celles de l'Orient Ancien jusqu'à l'Hellénisme, dans lesquelles les sages puisent, mais desquelles ils entendent aussi se démarquer. Cet ouvrage, bénéficiant de l'apport de biblistes, de théologiens et de missiologues de diverses confessions, nous aide à mieux comprendre cet "art de vivre" qu'est la Sagesse hier et aujourd'hui. Mais il nous aide aussi à réfléchir sur les leçons à tirer aujourd'hui de l'attitude ambivalente des écrits sapientiaux face aux cultures qui l'entourent. S'il peut apparaître surprenant de rapprocher "Sagesse et mission", ce livre nous montre l'intérêt d'une telle recherche pour l'annonce de l'Evangile à des hommes et des femmes en quête d'une autre manière de vivre sur une planète menacée non seulement par des guerres mais aussi par notre soif de bien-être. A la croisée de la recherche biblique et de la théologie, voire de la philosophie, ce livre, fruit d'un colloque oecuménique tenu à l'Université catholique de Lille en mai 2014, manifeste la fécondité d'une réflexion interdisciplinaire, et ce n'est pas le moindre de ses apports.

04/2016

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Beaux arts

Ai Weiwei. Edition français-anglais-allemand

A l'image de sa situation personnelle en perpétuel changement, Ai Weiwei attire sans conteste l'attention de la culture, tel un aimant. Fondée sur ses positions politiques et son activité sur les réseaux sociaux comme sur ses interventions dans l'espace public, son approche contemporaine du "ready-made" et sa connaissance de l'artisanat traditionnel chinois, la renommé d'Ai dépasse largement le monde de l'art. Réalisée à partir de l'Edition collector limitée publiée par TASCHEN, ce livre constitue la monographie de référence consacrée à Ai Weiwei, explorant chaque étape de sa carrière jusqu'à sa libération des geôles chinoises. Il comprend une large part de documents visuels qui retracent l'évolution d'Ai, depuis son premier séjour à New York jusqu'à ses dernières créations, et met l'accent sur certains moments : sa percée mondiale au début des années 2000, son oeuvre Sunflower Seeds, un immense parterre de graines de tournesol en porcelaine installé dans le Turbine Hall de la Tate Modern, sa réaction après le tremblement de terre au Sichuan en 2008 et sa détention par la police en 2011. Grâce aux images des coulisses de son studio, aux photographies de production et aux nombreuses citations extraites d'interviews exclusives d'Ai, le livre offre un aperçu privilégié sur la manière de travailler de l'artiste, ses influences et son envergure. L'ouvrage comprend des textes éclairants d'Uli Sigg, ami de longue date d'Ai et ancien ambassadeur de la Suisse en Chine, de Roger M. Buergel, commissaire de l'exposition Documenta de 2007 qui accueillit l'oeuvre Fairytale, et de Carlos Rojas, William A. Callahan et James J. Lally, experts en histoire culturelle et politique de la Chine.

04/2020

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Romans policiers

Le cercle de pierres. Une enquête de Washington Poe

Washington Poe ne voulait pas reprendre du service. Après une " erreur " qui lui a coûté son poste de sergent-détective, Poe s'était retiré à la campagne. Mais un tueur en série en a décidé autrement. Il mutile ses victimes et les brûle au centre d'un cercle de menhirs. Sur l'une d'elle, il a gravé le nom de Washington Poe. . . Un suspense couronné du Gold Dagger Award. Premier volet d'une nouvelle série policière, un roman lauréat du Gold Dagger décerné par la Crime Writers' Association Nord-Ouest de l'Angleterre. Dans la région sauvage de Lake District, au milieu de cercles de menhirs, un tueur mutile et met le feu à des hommes fortunés âgés de 60 à 70 ans. Aucun lien entre les victimes, aucun indice, jusqu'au jour où l'assassin grave sur le torse de l'une d'elles le nom de Washington Poe. . . Contraint par sa supérieure Stephanie Flynn de reprendre du service, l'inspecteur, mis à pied pour une " erreur " ayant entraîné la mort d'un pédophile, doit faire équipe avec Tilly Bradshaw, une geek surdouée mais socialement inadaptée. Également épaulé par son ami d'enfance, le policier Kylian Reid, Washington Poe suit une piste qui le conduit quelque vingt-cinq ans en arrière. . . Peu à peu les motivations du tueur se dessinent. Poe comprend aussi qu'il a été manipulé, mais, surtout, qu'il y a bien pire que de mourir immolé ! À lui de choisir désormais comment justice doit être rendue. . . " Une enquête palpitante et effrénée. " The Times " L'entrée en matière parfaite d'une nouvelle série qui s'annonce géniale. " Mick Herron " Sombre, percutant et captivant. " Peter James " Un page turner haletant. " The Sun

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Critique littéraire

L'histoire des contes

Les contes ont une histoire. Ils ne sont pas hors du temps, mais s'inventent et se transforment au fil des différentes versions dont ils sont l'objet : formes orales traditionnelles, éditions lettrées ou populaires, chansons, pièces de théâtre, vies de saints, images,... Les contes évoluent selon la société qui les produit, celle qui les transmet et celle qui les reçoit. Ainsi, en Bretagne, sous l'influence de Gilles de Rais, le sadique Barbe-Bleue initie sa femme à une sexualité déviante et la tue lorsqu'elle lui annonce la naissance d'un héritier. A Marseille, une corporation d'artisans transforme l'histoire de Geneviève de Brabant pour redorer son blason ; à Lille, des montreurs de marionnettes et de lanternes magiques font de Geneviève, épouse calomniée, une amoureuse passionnée... Le conteur ne se contente pas de broder sur un thème donné. Tout son talent consiste précisément à savoir adapter son récit à son auditoire. Les éditeurs de la Bibliothèque bleue _ cette collection d'ouvrages vendus par les colporteurs _ le savaient bien qui ont modifié les contes en fonction de ce qu'ils supposaient être l'attente du public. De même, au XVIIIe siècle, selon les éditeurs ou les conteurs, la fille aux mains coupées est tour à tour une sainte ou une prostituée, tandis que les romantiques, clercs aussi bien que lettrés, associeront la Vénus d'Ille à sainte Agnès ou à la Vierge Marie. Au cours des siècles, les contes nous offrent leur richesse pour comprendre l'étroite relation qui n'a cessé d'exister entre ceux qui les disent, ceux qui les écoutent ou ceux qui les lisent. Catherine Velay-Vallantin est Maître de conférences à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

09/1992

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Littérature étrangère

L'affreuse embrouille de via Merulana

Dans un immeuble cossu de via Merulana à Rome, les bijoux d'une comtesse vénitienne ont été dérobés ; et voilà qu'on retrouve la belle Liliana Balducci assassinée de façon sanglante. Les enquêteurs sont sur les dents : indices, poursuites, interrogatoires... un vrai roman policier. Mais pour le nonchalant commissaire Ingravallo, chaque effet a une multitude de causes, chacune en cachant d'autres. Et dans le cas d'un crime, aucun des courants qui convergent dans ce tourbillon ne peut être négligé. Ainsi l'enquête prend son temps et s'embrouille affreusement, sillonnant, pour le plus grand bonheur du lecteur, les rues de la Ville éternelle, où le présent se mêle au passé mythique tandis que résonnent les multiples dialectes et les innombrables accents. Dans cette escalade sonore, la phrase gaddienne se déploie, s'étire et se retire, jouant sur tous les tons : la farce pour évoquer le peuple, le sarcasme pour Mussolini, la poésie pour un défilé de nuages... La nouvelle traduction, magistrale, de Jean-Paul Manganaro nous en restitue aujourd'hui toute la verve foisonnante. Avec L'Affreuse Embrouille de via Merulana, chef-d'oeuvre des lettres italiennes, l'ingénieur Carlo Emilio Gadda, passionné de mathématiques et de philosophie, devient en 1957 un écrivain mondialement connu. Carlo Emilio Gadda (1893-1973) est un des plus grands écrivains du XXe siècle. Comparé à Céline et à Joyce, ce révolutionnaire de la forme narrative et du langage a obtenu en 1963 le Prix international de littérature. Traduit de l'italien et présenté par Jean-Paul Manganaro. Jean-Paul Manganaro est professeur émérite de littérature italienne contemporaine à l'université de Lille 3. Lauréat du prix Halpérine-Kaminsky Consécration et du prix Laure-Bataillon Classique, il a traduit plus de cent soixante-dix romans italiens en français, dont Pasolini, Calvino, Bene, Del Giudice, Mari...

11/2016

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Santé, diététique, beauté

Reiki

Le Reiki, ancienne technique de guérison naturelle, fut redécouvert dans un manuscrit vieux de 2 500 ans, à la fin du XIXe siècle, par un prêtre japonais, Mikao Usui. Après de longues recherches, Usui trouva, dans un monastère bouddhiste, des rouleaux (appelés Sutras) contenant des dessins qui décrivaient précisément les méthodes, symboles et formules qu'un disciple de Bouddha avait utilisés pour parvenir à guérir, puis pour transmettre son savoir à d'autres. Cependant, il manquait à Usui la pratique de cette technique si mystérieuse... Après quelques jours de jeûne et de méditation, il reçut la révélation, découvrit les symboles du Reiki et leur mode d'application. Ce fut le début d'une nouvelle existence pour Usui, il consacra sa vie au Reiki afin de soulager tous les nécessiteux. Aujourd'hui, Usui repose dans un temple, à Kyoto. Sur la stèle, sa vie est retracée ainsi que les principes du Reiki. Son premier successeur, le docteur Hayashi, constata que le Reiki trouve automatiquement la source des maladies, traite leurs causes et a porte de nombreux bienfaits au corps et à l'esprit. A sa suite, Hawayo Takata propagea le Reiki à Hawaï et aux Etats-Unis, durant plus de quarante années. Elle forma vingt-deux maîtres de Reiki et mourut en 1980. Entre-temps, le Reiki a fait son apparition en Europe et dans la plupart des pays du monde. Il tient une place de plus en plus visible dans la vie quotidienne des foyers, mais aussi au sein du corps médical. Dans ce B.A.BA du Reiki, si l'auteur (lui-même maître de Reiki) insiste sur le fait que cette technique est un moyen de soulager nos maux physiques et psychiques, il engage à ne pas la considérer comme une panacée. Il avertit que, en aucun cas, nous ne devons tenir éloignée la médecine allopathique : si le Reiki complète un traitement médicamenteux, il ne s'y substitue jamais. Le Reiki est une énergie de vie, de lumière et d'amour.

11/2005

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Philosophie

Du Mvett. Tome 1, La généalogie du silence

D'entrée de jeu, si l'auteur nous plonge dans ce qu'il appelle sa "logorrhée phylogénétique" , c'est qu'elle constitue le point d'Archimède de son essai dont le titre est suffisamment expressif, et qui se veut un réservoir d'informations utiles et fécondes pour la compréhension du passé, du présent et peut-être aussi de l'avenir en ce qui concerne l'historiographie du Mvett au Gabon, à partir des frères Ndoutoume. Jamais le public n'aurait eu accès à des révélations aussi croustillantes qu'éclairantes les unes après les autres, sans cette logorrhée qui nous introduit psychanalytiquement dans l'enfance de l'auteur. Elle nous permet de comprendre le sillon qui est le sien, jonché de confidences, de troubles, de secrets de famille, de disputes et d'incompréhensions relatifs aux premiers moments du Mvett sous sa forme graphique. Visiblement l'auteur a jugé utile de confier à la plume et d'assumer courageusement cette logorrhée phylogénétique, non seulement pour s'émanciper d'un silence devenu trop pesant, silence comportant au demeurant sa part de vérité qui permet de mieux cerner, comme il le dit lui-même, "les différents visages de Tsira Ndong et Daniel Assoumou Ndoutoume" , mais aussi pour satisfaire l'impatience de ceux qui l'ont précédé dans l'au-delà et qui peuvent désormais le laisser dormir tranquillement au motif que "leur parole vient d'être libérée de son ventre" . Cette parole vient effectivement rompre un long silence de vingt-cinq années, et confirmer la réalité qu'Omer Ntougou Ndoutoume est un digne représentant du Mvett au Gabon comme ailleurs, qu'il fait partie des gardiens de cette tradition vivante dont il assure aujourd'hui la continuité à la fois en tant que témoin oculaire des faits et des écrits de ses pères, en tant qu'écrivain et, dans un futur proche, en tant qu'artiste-écrivain. Dr Steeve Elvis ELLA Docteur en Philosophie. Enseignant - Chercheur. Mvettologue

08/2019

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Littérature francophone

Les chemins de l’espoir. Tome 1

En ce 4 juillet, Stéphane et Aurore sont heureux de partir en vacances avec leur fille Priscilla. Comme à chaque période de vacances, ils vont retrouver Steven, le meilleur ami de Stéphane, Jenny, sa femme et leur fils Thomas. Comme prévu, ils se rejoignent sur une aire de repos, sur l'autoroute du soleil, où ils comptent faire une petite halte avant de reprendre la route en direction de la maison qu'ils ont louée collectivement à Antibes. Mais, alors qu'ils se détendent entre amis devant un café et quelques croissants, et que leurs enfants marchent à l'extérieur, ils entendent des bruits étranges qui les alertent. Quand ils comprennent qu'un terroriste est à l'intérieur de la station, ils sont les témoins de l'exécution de toutes les personnes qui se trouvaient sur le chemin du criminel. Ils tentent de se cacher, inquiets pour leur vie, mais aussi pour elle de leurs enfants restés seuls à l'extérieur de la station. Malheureusement, le terroriste les repère et les abat sauvagement. Leurs dernières pensées sont tournées vers leurs enfants, qu'ils laissent seuls. Thomas et Priscilla se promènent gentiment quand ils voient sortir, de la station où sont entrés leurs parents, un homme armé visant tous les passants. Sans réfléchir, ils fuient, entraînant dans leur sillage Jennifer et Jason, deux jeunes enfants qui attendaient, eux aussi, leurs parents dans leurs voitures. Effrayés, ils se dissimulent comme ils le peuvent, pour échapper à l'horreur dont ils sont les témoins. Quand ils sortent de leur cachette, après l'intervention de la police, c'est pour se rendre compte qu'ils sont orphelins et désormais seuls au monde. Que vont-ils maintenant devenir, alors qu'ils se retrouvent pris au piège des foyers et de l'Aide à l'Enfance ? La seule chose dont ils sont certains c'est qu'ils ne sont plus que tous les quatre contre tous et qu'ils n'ont pas l'intention de se désunir, quoi qu'il leur en coûte !

10/2021

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Récits de voyage

Le Tibet révolté. Vers Népémakö, la Terre promise des Tibétains, 1909-1910

Tous ceux que le Tibet fascine ont entendu parler du livre de Jacques Bacot (longtemps introuvable malgré un reprint il y a une dizaine d'années). Un livre qui fait un peu figure de mythe. Car Bacot (1877-1965) ne s'est pas contenté d'être un voyageur - en l'occurrence un voyageur doublé d'un écrivain - ; il est le véritable fondateur de la tibétologie moderne ; enfin et surtout il a investi dans son oeuvre autre chose que du savoir : un don qu'il faudrait qualifier de "poétique" et une chaleur communicative nourrie de curiosité pour l'Autre qui ont en tout temps conquis ses lecteurs. Segalen ne s'y était pas trompé, qui tiendra à saluer ce livre, qu'il admirait, dans un poème célèbre : "... écrit d'un verbe seul, en sa marche hautaine : /Ce Tibet révolté". La révolte dont il s'agit n'est pas seulement celle d'un pays farouchement attaché à disputer son indépendance - une lutte dont chacun sait qu'elle est loin d'être close. C'est celle d'un peuple ennemi des précautions frileuses, pauvre et malgré cela follement généreux, noble au naturel - mais d'une noblesse insoucieuse du paraître -, et qui se bat d'abord pour pouvoir rester droit et libre sous le ciel. Ce peuple, Bacot fut le premier à l'aimer. Et son livre comme aucun autre sait encore nous le faire aimer. Anne-Marie Blondeau, qui a connu Jacques Bacot, et qui elle aussi a consacré sa vie à l'étude de la civilisation tibétaine, trace dans sa préface un portrait documenté, un portrait vivant de l'auteur en son temps. La présente édition, qui reprend celle de 1912, est enrichie d'un certain nombre de photos prises par l'auteur au début du siècle - dont certaines sont des raretés. On a voulu restituer à l'ouvrage sa dimension de classique : une stèle indispensable à tous ceux qui s'intéressent à la civilisation du Toit du Monde, et aux sources non frelatées de la spiritualité bouddhique.

02/1997

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Déportation

La petite fille du passage Ronce

"Promets-moi de dire au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d'autres " . Telle a été l'espérance formulée par Fanny quelques heures avant son assassinat dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Aujourd'hui, sa jeune soeur Esther tient sa promesse. Dans les années 1930, sa famille fuyant l'antisémitisme polonais, migre vers la France et s'installe passage Ronce, quartier de Belleville. C'est là qu'Esther grandit avec ses cinq frères et sa soeur, dans ce quartier populaire, avec ses marchés, ses rues poussiéreuses, ses échoppes de cordonniers et de tailleurs. Une existence modeste mais heureuse qui bascule en mai 1940. Il y a d'abord l'arrestation de son frère Marcel puis celle de Samuel, envoyé à Drancy. La rafle du Vel d'Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est un coup de hache. Esther ne reverra jamais ses parents. Elle se réfugie chez une gardienne, réussit à gagner la zone libre, revient à Paris où elle est finalement arrêtée lors d'un contrôle d'identité puis internée au camp de Drancy. Birkenau : Esther est rasée, tatouée, on lui assigne une baraque, un kommando. L'enfer commence : le travail forcé, le froid, la promiscuité, les coups, la maladie, la faim. Et la mort, partout. Soixante-quinze ans après la libération des camps, Esther continue de faire vivre la mémoire des siens et d'honorer la promesse faite à sa soeur. La Petite fille du passage ronce est ce récit, mais aussi un projet historique et littéraire différent. Avec la complicité d'Isabelle Ernot, il s'ouvre comme un diptyque : le témoignage est suivi par un dialogue avec les disparus, par des lettres, à sa soeur Fanny et à sa mère Gela, ou encore lors d'une déambulation sur son chemin d'écolière entre Ménilmontant et Belleville. Le récit revient sans cesse vers ce passage Ronce, disparu, qui n'existe plus qu'ici : en cette stèle de mots, vivace et émouvante.

04/2021

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Fantasy

La Voie de l'Ascendance Tome 2 : Le Seuil de la Maison des Morts

Après leurs déconvenues de Li Heng, Danseur et Wu échouent sur une petite île insignifiante du nom de Malaz, véritable repaire de pirates. Immédiatement, bien sûr, ils projettent de s'en emparer. A cette fin, ils s'allient à un petit groupe de Napiens qui ont fui une guerre civile faisant rage sur leur île natale. Mais ces projets se voient rapidement entravés quand Wu développe une étrange et dangereuse fascination pour une ancienne et mystérieuse structure de l'île... Le chaos ébranlant la région s'empare rapidement des plans métaphysiques alors que Tayschrenn, un jeune prêtre de D'rek, commence à prendre conscience de la corruption qui s'est installée au coeur-même du culte du dieu de la décomposition et du déclin. A Li Heng, Dassem, Glaive de Goule proclamé, se retrouve accusé d'être responsable d'une épidémie de peste, ce qui le mène à reconsidérer sa foi. Alors que la guerre couve entre Malaz et l'île voisine de Nap, mettant en lumière les pouvoirs de la mystérieuse Loquevoile, les nouveaux alliés de Wu doutent de ses choix et s'inquiètent des entités puissantes qui s'intéressent de plus en plus près au petit mage dal-honien. Danseur se retrouve alors face à une question délicate : devrait-il renoncer à ce partenariat ? Après tout, qui serait assez dérangé pour vouloir pénétrer un mystère des Anciens connu sous le nom de "Maison des Morts" ? _________________________ Poursuivant le récit de la folle ascension du duo le plus baroque de la fantasy épique, Ian Cameron Esslemont nous plonge au coeur de Malaz, petite île appelée à devenir l'épicentre de l'empire tentaculaire au coeur du Livre des Martyrs de Steven Erikson. Il en profite pour introduire quelques-uns des personnages clefs de la décalogie malazéenne, que le lecteur découvrira avec plaisir quelques années avant leur apparition dans Les Jardins de la Lune...

06/2023

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Poésie

De l'obscure étincelle. Nouvelle poésie d'expression française

Au-delà des sentiers escarpés et quelquefois lumineux de sa propre création, le rôle du poète est celui du sourcier qui fait jaillir à l'air libre ce qui recelait déjà d'une abondante vie souterraine. Découvrir des poètes est encore plus mystérieux que l'exercice de l'écriture. Poètes en mouvement, dont le creuset des mots lance des appels comme une traînée d'éclairs défiant l'emprise du ciel sur nos désirs. Je n'ai jamais cru dans les catégories au sens étroit du terme, ce ne sont que des vues "domestiquées" de l'esprit, qu'elles soient poétiques ou autres. Ainsi, cette anthologie de voix actuelles et vitales de la poésie francophone inclut aussi bien de très jeunes auteurs que d'autres qui le sont moins, du simple au double d'un point de vue comptable. Poètes au coeur même des bonds secrets, introspection et conquête de sonorité, d'espace. A travers l'aventure de six poètes, hommes ou femmes, de provenance variée, qu'elle soit régionale en France ou d'ailleurs (Liban, Iran), la singularité de la parole est la vraie sève qui ravage et nourrit la vision. Sonder ces six êtres à travers le miroir de leur poétique et d'un ensemble de textes souvent inédits. Les oeuvres sont en formation pour la plupart, plus assurées pour d'autres, possédant malgré tout une communauté de rêve, de révolte et d'amour absolu. Amour du mot, mais aussi défiance vis-à-vis du sens commun, besoin de vie plus réelle qui se manifeste par le voyage des sens exaltés ou ténébreux. On retrouve souvent un lyrisme où la rupture artificielle entre la poésie et la prose n'existe plus. Poésie rarement dupe du chant des sirènes et de, la gloriole littéraire. Artisanat de flèches et d'étranges instruments pour accompagner le regard sublime et fragile de la vie...

12/2004

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Sports

Eleveurs. Femmes et hommes de cheval

A travers l'itinéraire de treize éleveurs de chevaux de course exerçant en France, divers par leurs âges, leurs apprentissages, leurs parcours, leurs manières de travailler et leurs objectifs, Anne Konitz-Hoyeau nous invite à découvrir ce métier si particulier. Chryss O'Reilly, Nicolas de Chambure, Hervé Morin, Miette Forien, PierreTalvard, Anna Sundström et les autres décrivent dans le détail et avec beaucoup d'émotion leur rapport à l'animal, leur quête du futur crack des champs de courses, leurs rêves et leurs difficultés, pour une plongée inédite au coeur de l'univers de ces femmes et hommes de cheval Ils nous ouvrent grand les portes de leurs haras, dévoilant un monde de professionnels passionnés, celui des courses de galop, très exposé et pourtant peu exploré. On ne trouve pas deux trajectoires identiques chez ces éleveurs. Pour ceux qui n'avaient aucun lien dans le milieu, le parcours a été parfois complexe : ils ont pu enchaîner les métiers de garçon de voyage, garçon d'écurie, garçon de cour, lad voire cow-boy ! D'autres ont appris le geste agricole au contact d'animaux différents tels les bovins, les chevaux de selle, les trotteurs et même les bisons. Le rapport des éleveurs au temps est singulier, avec la succession sans cesse renouvelée des sélections, saillies, naissances, sevrages, préparations, ventes, course... La projection dans l'étape suivante est permanente, les entraînant dans un rythme effréné. Certains le vivent en ayant le sentiment de vieillir plus vite que la plupart, parce que le temps défile sans leur laisser le loisir de se retourner, alors que d'autres pensent qu'à l'inverse les éleveurs restent "verts" parce que chaque année renaît l'espoir, une sève qui monte en soi...

09/2019

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Littérature étrangère

Gentlemen

"Il ne faut pas essayer de ménager les sentiments des gens car à être trop gentil on fait fausse route, et puis ne pas essayer d'être un gentleman du tout, c'est beaucoup plus gentleman que d'essayer et de rater ! Ce don, cette grâce, ou cette vertu, ne réside pas tant dans la conduite que dans la connaissance ; non pas tant en se préservant de ce qui est mal, qu'en sachant précisément ce qui est droit". Dans "Gentlemen", un essai écrit en Amérique, en 1888, Robert-Louis Stevenson s'attache à étudier le concept si british du gentleman. Celui qui représente en quelque sorte l'homme idéal, "l'homme qui, dans chaque circonstance de la vie, sait ce qu'il faut faire et comment le faire élégamment". Avec quelques exemples historiques à l'appui, son expérience personnelle et une bonne dose d'ironie spirituelle, Stevenson aborde la dimension sociale autant que morale de ce sujet dont la distinction constituera l'essence même. Dans le texte "Sur quelques gentlemen dans la fiction", écrit et publié à la suite du précédent, Stevenson se penche sur quelques personnages de théâtre ou de roman, nés de l'imagination de Shakespeare, Fielding, Dickens et Thackeray, et nous montre que chez eux les figures de gentleman ne sont pas toujours marqués d'une "qualité d'aptitude exquise", sans que cela nuise à leur force littéraire. À ces deux textes pleins de sève et d'érudition malicieuse, qui étaient inédits en français, nous avons joint de la même veine "Lettre à un jeune gentleman" qui se propose d'embrasser la carrière artistique, et la "Philosophie des parapluies", le premier essai théorique de Stevenson (1871) où l'humour s'allie pertinemment à l'analyse.

11/2013

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Animaux, nature

Nos chasses africaines. cinquante ans de safari Congo, Tchad, Soudan, Cameroun

Arrivé à Brazzaville en 1957, Pierre Caravati fut tout de suite passionné par la grande chasse. Après avoir guidé quelques amis, il en fait son métier au Congo, en Centrafrique, au Tchad, au Gabon, au Soudan et en Tanzanie. Au soir d'une vie riche en souvenirs, il fait revivre 50 ans de chasse et de brousse. On croise ainsi de grands chasseurs (dont le président Giscard d'Estaing et le duc d'Orléans) et de quelques figures majeures de guides: Henri Eyt-Dessus, Omer Pessègue, Franck Maës, Christian de Tudert, Michel Coatmellec, Gérard Pasanisi, François d'Elbée, Luis-Pedro de Sa é Mello, Michel Fusil ou Tony Sánchez-Ariño. Nombreuses photos en couleurs. Extrait "Au petit matin, il ne fait pas encore jour, nous prenons le petit déjeuner dans le boukarou face au Faro. Les hippopotames qui viennent des gagnages, rentrent dans l'eau et s'interpellent bruyamment. Cela fait dix jours que nous cherchons les élands sans résultat. "Le troisième jour nous avons croisé la piste de deux mâles vers 7h du matin. Le terrain relativement mou marquait parfaitement, les traces étaient de la fin de la nuit. Deux à trois heures de retard sur un terrain facile, c'était faisable. Nous pistons le plus rapidement possible, Barbé et Bouba, les pisteurs, devant, Jean-Louis et Antoine les chasseurs, derrière. Les baguettes des pisteurs tendues vers les traces montrent la direction des élands. Ils marchent rapidement, ne mangent pas, la savane arbustive est fraîchement brûlée. Vers 10h, nous atteignons une zone vallonnée, brûlée depuis le début de la saison sèche et les arbustes offrent aux élands de belles repousses fraîches. Les élands ont ralenti, cueillant de-ci de-là des feuilles et des bourgeons, cassant avec leurs cornes de grosses branches pour atteindre quelques feuilles certainement meilleures que les autres. La sève suinte encore, nous approchons."

04/2018

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Poésie

Sol absolu. Le Quatrième état de la matière. Corps corrosifs. [Approches de la parole . Nouvelle version, [extraits , avec un essai d'autobiographie inédit

«Ce que cherche ma parole sans cesse interrompue, sans cesse insuffisante, inadéquate, hors d'haleine, n'est pas la pertinence d'une démonstration, d'une loi, mais la dénudation d'une lueur imprenable, transfixiante, d'une fluidité tour à tour bénéfique et ravageante. Une respiration. Classer, isoler, fixer ; ces exercices menés à leur somnolente utilité, nous voici mûrs pour l'insomnie de la genèse. Tous ces chemins que j'emprunte débouchent sur quelque impossible où seul l'exercice vertical de la parole maintient le mouvement : menace, bonheur et perte. Et nulle part de terme qui résoudrait, qui rassurerait. Rien que ce mal étroit, rien que ce large qui excède. On ne peut clôturer la poésie : son lieu central s'effondre en lui-même, en une compacité qui se consume, qui se troue. Silence infondé où, contre toute preuve, s'avance encore une fois la parole fragile, la parole scandaleuse, la parole écrasante, la parole inutile. [...] Ecrire un poème qui ne serait pas un relevé de traces, traduction ou mise en forme, décruage des différentes couches du vécu, de ses arborisations prodigieusement entremêlées - écriture d'une lecture à un autre niveau -, mais croissance et mouvement simples, issus de nul centre et de nul commencement, ses branches, ses feuilles, ses fruits n'étant pas là pour renvoyer à autre chose, pour symboliser, mais pour conduire la sève et la vivacité de l'air, être leur bourdonnement et leur activité, nourriture et ensemencement. Et la lecture ne serait plus déchiffrement d'un code, réception d'un message ; il ne s'agirait plus de lire de son poste d'observation prudemment extérieur, mais de se couler dans le cheminement imprévisible qui est, d'un même geste, le mouvement et ses lois, la différence et l'identité, la forme qui se construit et se défait. Lire et écrire : accueillir, aller avec, creuser, respirer, jaillir.» Lorand Gaspar.

10/1982

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Littérature française

La vallée de l'ombre

" Eliézer se leva. En s'appuyant au mur, il quitta la pièce, fit quelques pas dehors, vacillant dans le vent glacial, bousculé par le chien qui frémissait de joie, lui léchait les mains et courait en tous sens. Derrière la maison, il s'adossa au mur et son regard embrassa la colline, les murets de pierre qu'il avait si souvent escaladés d'un pied agile, les silhouettes sombres et tordues des oliviers où s'accrochaient encore quelques feuilles sèches. Une phrase du livre de Job monta à ses lèvres craquelées par la soif : " "L'arbre conserve un espoir, une fois coupé il peut renaître encore et ses rejetons continuent de pousser." " Une volonté de vivre jaillissait des profondeurs de son être et l'envahissait tout entier, comme la sève nouvelle qui court jusqu'aux extrémités des branches. La nature qu'il connaissait si bien lui murmurait son cantique d'espérance : derrière les apparences de la mort couve le feu de la vie ; et un matin, les bourgeons éclatent sur le bois qu'on croyait sec et les jeunes pousses viennent reverdir la terre nue et aride. " Dans un petit village de Galilée, un jeune homme est atteint d'une maladie incurable. À mesure que s'étend sur lui l'ombre de la mort, les sentiments de ceux qui l'entourent se révèlent ; entre amour et révolte, trahisons et amitiés, doute et fidélité se tisse une attente, celle de Jésus de Nazareth qui pourrait le guérir. Mais arrivera-t-il à temps ? Ce récit, clair et profond, est aussi une réflexion sur l'angoisse qui nous étreint devant l'approche de la mort et la souffrance, sur le pardon et l'amitié, la naissance du sentiment amoureux et la grâce qui, un jour imprévu, peut traverser toute vie.

05/2002

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Religion

Les vérités chrétiennes

" Nous constatons aujourd'hui un phénomène inouï : la civilisation chrétienne, jadis triomphante et maîtresse de l'univers jusqu'à lui avoir imposé son calendrier, semble s'effacer. Chose incroyable, le christianisme est devenu incompréhensible au monde moderne qu'il a pourtant enfanté. " Ceux des chrétiens qui restent croyants sont rarement capables d'expliquer aux incroyants le contenu des vérités chrétiennes. D'ailleurs, certains pratiquants se révèlent à l'usage bien davantage déistes à la Voltaire que disciples de Jésus de Nazareth. Le christianisme institutionnel s'est profondément "déchristianisé", vidé de sève tel un arbre creux. Un jeune Français est aujourd'hui le plus souvent incapable de comprendre ce que signifient une "Annonciation" ou une "Assomption" entrevues au Louvre, ou ce qu'exprime le portail de la cathédrale qu'il ne peut éviter de voir pour cause de tourisme culturel. " Quand je parle de "vérités chrétiennes", je parle des " dogmes ", des "mystères" qui expriment la vérité des croyants ; je ne prétends point que ces idées soient vraies, ni qu'elles soient fausses. Étant donné l'état général de l'opinion à ce sujet, sa profonde inculture en ces domaines, cet essai ne se veut pas de vulgarisation, mais de divulgation. " Je suis un chrétien d'après l'athéisme de masse, dans lequel j'ai été moi-même élevé. Je dois à ces circonstances de pouvoir regarder comme de l'extérieur les vérités particulières à chaque Eglise - catholique, protestante, orthodoxe - et celles qui leur sont communes. Car je me ressens comme un chrétien de l'Église "indivise", d'avant les divisions. " Même s'il est empli d'empathie pour le christianisme, ce livre n'est pas un catéchisme. Il veut s'adresser à tous : l'athée militant, l'indifférent curieux, le chrétien désorienté, le croyant d'une autre "religion", pour leur rendre compréhensibles les "noms de la tribu" devenus inaudibles. " J.-C. B.

01/2004

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Littérature française

Confessions d'un homosexuel à Emile Zola

[...] mes lèvres brûlent de la volupté qu'on y a bu, ma poitrine est livide de baisers qui sont presque des morsures, dans mon corps a coulé tant de sève humaine qu'elle suffirait pour créer en peu de temps un peuple nombreux ! [...] l'idée qu'en goûtant le fruit défendu nous jetons dans le néant et la mort des êtres qui un jour seraient légion ne suffit-elle pas d décupler la joie des voluptés qui furent la gloire de Sodome ? [...] Pour ma part j'y contribue et n'en veux ressentir aucun remords ! C'est avec cette défense audacieuse du droit à la différence et à l'amour homosexuel que se terminent les parties inédites des Confessions qu'un jeune aristocrate homosexuel italien anonyme a envoyées d'abord à Emile Zola en 1889, puis une suite au docteur Saint-Paul en 1896. Quel cheminement intérieur parcouru par celui qui se disait atteint, dans les premières pages, d'une "affreuse maladie de l'âme" ! La découverte exceptionnelle du manuscrit de la longue lettre adressée au médecin et des parties censurées de la lettre à Zola révèle que les éditions successives sont non seulement amputées de près de la moitié du récit de l'Italien, mais qu'il a aussi été. remanié. Le sens des Confessions en a été changé pour le conformer aux théories du premier à les publier, le docteur Saint-Paul. Cette censure des propos les plus audacieux et les plus originaux désamorce l'intention de l'auteur de ces Confessions et leur portée politique et poétique - leur force agissante. Cette édition, enrichie de nombreux documents inconnus et du fac-similé de la lettre, présente pour la première fois le texte.dans son intégrité et son intégralité, un inédit. Ainsi rétabli, son éloquent et passionnant témoignage fait rayonner une vision singulière et heureuse de l'humanité.

11/2017

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Religion

Regards sur l'Evangile de saint Jean

Jean Bodson, jésuite belge, converti à l'âge de 18 ans. Il anime des retraites de foyers, de prêtres et de communautés religieuses. Il a perdu la vue en 1973. On ne connaît guère d'écrit dont la sève nourrisse tout à la fois le coeur et l'esprit, sans privilégier l'un au détriment de l'autre. L'ouvrage du Père Jean Bodson veut se ranger dans cette gamme très rare où la pensée naît du coeur et la parole d'une contemplation assidue. Peu d'hommes auront trouvé à ce point leur "demeure" dans la lecture et la relecture de ces quelques feuillets d'Evangile. Commentée dans des prédications et retraites, cette évocation de saint Jean s'appuie sur une vision théologique dont la présence est partout sous-jacente. L'ampleur du commentaire dilate les versets dans une ouverture croissante à la vie de Jésus, de l'Esprit et du Père. La rédaction de ce livre est le fruit d'une fraternité ecclésiale. Inspirées par la prière et la rencontre de personnes ou de groupes, recueillies dans la mémoire et répétées sans cesse dans la nouveauté de l'Esprit, ces pages sont la fécondité des croyants soumis à l'écoute d'une Parole qui les dépasse. Dieu s'y donne comme le Vivant, le Verbe fait chair. L'âge venant, le Père Jean Bodson a connu l'épreuve de la cécité. Grand lecteur, il est devenu par le fait même auditeur. Sa méditation d'abord enregistrée dans le silence d'un bureau, fut retranscrite par des personnes amies. On trouve ainsi recueillie la vie d'un homme qui voulut vivre dans le souffle du Saint-Esprit. En ce nouveau témoin, on retrouvera l'espérance des chrétiens de tous les temps : un souffle, une vie, une mystique.

01/1976

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Histoire internationale

L'âge d'or du Tibet. (XVIIe et XVIIIe siècles)

Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Egypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés. Le Pays des neiges, dont le Ve dalaï-lama fut le premier à exercer les pouvoirs spirituel et temporel, a nourri les rêves les plus fantaisistes des Occidentaux. Ses hautes montagnes ont dissimulé une civilisation d'une richesse inouïe, longtemps demeurée méconnue. Le Tibet des XVIIe et XVIIIe siècles a engendré une activité intellectuelle et artistique foisonnante et transformé les institutions politiques, lui conférant un caractère unique qu'il a conservé jusqu'à l'invasion chinoise de 1950. C'est ce Tibet qu'évoque ce guide, un Tibet parfois déroutant, souvent attachant et toujours exceptionnel. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient. J.-N. R.

09/2019