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Amel Yaddaden

Extraits

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Romance et érotique LGBT

Béguin secret et renouveau. Tome 3, Un foyer à construire

Mort veut reconquérir sa famille de coeur. Il sait qu'il ne la mérite pas, pas après l'avoir abandonnée quand elle avait le plus besoin de lui. Faire amende honorable n'est jamais facile, mais Mort veut prouver aux Rochester à quel point ils comptent pour lui. Lorsque Felix, le jeune frère de son meilleur ami, se fait suspendre son permis de conduire, Mort saute sur l'occasion. Felix qui le suivait partout. Felix qui l'idéalisait. Felix qui n'a jamais quitté ses pensées. Felix fait de son mieux pour garder la tête hors de l'eau. Malheureusement, quand il est arrêté par la police une énième fois, même le plus beau sourire du monde ne peut sauver son permis de conduire. Comment va-t-il faire pour amener ses soeurs à l'école, au football et à la danse ? La solution à tous ses problèmes se matérialise quand leur voisin refait irruption dans leur vie. Mort, qui les a abandonnés sans un mot. Mort, qui était amoureux du grand frère de Felix. Mort, le dernier homme que Felix voudrait revoir. Mort et Felix, deux âmes liées par un passé difficile. Un passé qu'ils vont devoir surmonter s'ils espèrent trouver le bonheur. #Slowburn #MM #Famille Anyta Sunday, la reine de la romance feel-good, revient avec un New Adult tout en douceur. Découvrez Mort, Felix et la Nouvelle-Zélande. Les sièges d'une certaine Break bleue de 1988 n'auront bientôt plus aucun secret pour vous ! Chaque tome peut se lire séparément --- "Je n'arrêtais pas de me demander ce qui allait pouvoir se passer ensuite, du début à la fin, et j'ai souri presque tout du long, alors je lui mets 4 étoiles et je vous le recommande". - Todd at My Fiction Nook (4/5 étoiles) "Une histoire d'amour en Nouvelle-Zélande qui fait chaud au coeur et qui, je vous le garantis, vous remplira de bonheur". - OnceUpon_A_BookDream (4/5 étoiles)

11/2021

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Thrillers

Protocole Magog

Sur fond de cyber attaques et de luttes d'influence géostratégique, "Le protocol Magog" met en scène le chaos qui pourrait résulter d'une perte de contrôle de nos données numériques et les moyens à disposition pour s'en prémunir. Dans ce roman captivant, tout est plausible puisque la trame et la plupart des personnages, construits avec talent, sont inspirés des connaissances et expériences des auteurs, tous trois experts en leur domaine. Côte d'azur, Palais des congrès de Nice. Un jeune informaticien travaillant sur un programme de cryptage révolutionnaire est retrouvé mort juste avant de présenter sa conférence au public, tué d'une balle en plein coeur. L'arme utilisée : un pistolet ultra silencieux, servant habituellement à achever les chevaux blessés. Quelques jours plus tard, son associé meurt à son tour à Paris, dans des circonstances similaires. Explorant d'abord des pistes personnelles, voire politiques, la commandante Sanda Pleynel finit par comprendre que le mystérieux logiciel est peut-être la clé de l'énigme. Très vite, apparaît le nom d'un sulfureux oligarque d'Asie Mineure mêlé à une escroquerie bancaire. Pour les besoins de son enquête, mais également pour tromper un sentiment de solitude de plus en plus pesant, la policière niçoise recontacte Alasdair McPhee, un homme d'affaire anglais et ancien légionnaire dont elle est tombée sous le charme il y a plus de 20 ans, quand elle n'était qu'une adolescente, en vacances en Corse avec sa famille. Les événements se précipitent soudain lorsqu'un coup d'Etat fomenté par des puissances étrangères provoque la chute du président du Kazakhstan, proche du Kremlin. La tension monte entre Paris, Washington, Moscou et les partisans du président déchu, et les exécutions se poursuivent. Quant aux informaticiens français de l'Agence nationale de sécurité, ils comprennent enfin la nature du logiciel développé par Abel le protocole Magog tant convoité par le nouvel homme fort de Noursoultan.

06/2022

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Littérature française

J'ai volé le trésor de la France ou lettres de Paris à Vladivostok. Volume III – Sagesse

« Il y a toujours un décalage entre la vie telle que nous la vivons et telle que nous la racontons. Imagines-tu ma vie avec Christian sans stress, une vie trop parfaite, où tout ne serait qu'effusions ? Si tu veux avoir mon avis, il faut au contraire laisser les choses se faire, s'en remettre au hasard. Le bonheur, c'est un heurt, une chimère que l'on ne peut jamais prévoir ni organiser. Pourquoi cherchons-nous à organiser, à planifier, à discipliner notre vie ? Simplement parce que nous avons peur du chaos. C'est la nature humaine : elle a besoin d'une certaine confiance. Moi, je me sens toujours en danger, avec Christian. Mais tu sais, Vosik, ma chère amie, comme on dit en philosophie : nous sommes les premiers responsables de nos soucis. Les tâches ménagères dont je m'acquitte chaque jour ne me rendront jamais heureuse. Ma nature doit être nourrie par de l'extra-quotidien, sinon la vie peut devenir une routine, une mécanique morte... » Les aléas de la vie conjugale, les relations mixtes, l'histoire de France, l'enracinement, les nouvelles rencontres, le bonheur et les joies simples... Sur ces sujets, S. Guyot laisse courir sa plume d'expatriée russe et dévoile, dans ce troisième volume, un peu plus de son quotidien. De son passé et de ses attentes aussi. Entre le sucré et l'amer, le doux et le piquant, ce texte, où se rejoignent les registres de l'essai et de l'autobiographie, rend compte d'un regard juste et acéré, parfois terriblement honnête, sur une existence pas comme les autres. Sveti est née en Lettonie en 1962. Fille de colonel, elle a beaucoup voyagé. Après des études de médecine à la faculté de Vladivostok, elle exerce en épidémiologie pendant dix années avant de devenir médecin rattachée au Ministère de la Santé à Stavropol, où elle crée et dirige depuis 1995 un magasin de luxe. Suite à son mariage en 2006, elle s'installe en France.

09/2014

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Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

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Romans de terroir

La métairie et le château

Tiénot a onze ans en 1918. La Grande Guerre a bouleversé les repères et les comportements, les gens ont changé. À la métairie où vivent Tiénot, ses parents et sa petite soeur, l’atmosphère s’assombrit. Les certitudes enfantines de Tiénot meurent doucement. Son regard sur le monde se fait interrogateur et inquiet. Sa petite amie d’enfance, Justine, une fille de l’assistance recueillie par ses parents, se retourne contre lui et se moque de son affection. Son père n’est plus le gaillard qu’il était : les gaz l’ont laissé invalide, cloué au lit, impuissant et amer. Quant à la belle Mado, sa mère, elle perd la tête pour Joseph, un bellâtre sans coeur qui martyrise ses enfants pendant que le père est à l’hôpital. Alors, qu’est-ce qui fait tenir Tiénot ? Sa passion, ce qui lui fait battre le cœur et l’exalte, ce sont les univers qui se téléscopent autour de lui. D’un côté les magnifiques bois de Hautefage qui grouillent d’une vie minuscule et majestueuse, de l’autre le château où s’agitent les idées modernes (comme l’émancipation des métayers) et les progrès du nouveau siècle : l’aviation, la libération des femmes (les petites amies du fils de famille, qui conduisent des automobiles et se préparent à occuper un emploi). Mais ces consolations finissent par perdre de leur puissance face à la violence de Joseph et à l’amour aveugle que lui porte Mado. Tiénot doit réagir s’il veut sauver sa peau et redonner un peu de dignité à sa mère. Encouragé par la Toca Braso, une vieille rebouteuse, et surtout par son grand-père, Tiénot se décide à faire déguerpir Joseph. Une nuit, protégé par son grand-père armé d’un fusil, Tiénot passe à l’attaque. Mais en chassant l’ennemi, il doit pour toujours dire adieu à l’enfance.

05/2012

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Histoire de France

De la Ve République au néoféodalisme

La société française est en crise. Les grands repères sont brouillés. Le poids de l'Etat n'a jamais été aussi lourd et son autorité jamais aussi faible. Des pans entiers de souveraineté ont été transférés à des fonctionnaires autocrates. Sur les décombres de la nation, le féodalisme, modèle de société que l'on pensait appartenir au passé, refait surface. À maintes reprises, dans ses heures les plus sombres, la France a tenté de renouer avec ce mode de gouvernance. Au cours des XIXe et XXe siècles, les tentatives pour restaurer l'ordre ancien ont échoué, l'Etat étant suffisamment fort pour les contrer. Après l'épisode vichyste et les errements de la IVe République, la guerre du Vietnam, la crise algérienne... le Général de Gaulle était parvenu à faire croire à une restauration de l'Etat. Les événements de Mai 68 ont sonné le glas de ces illusions. Le Général parti, les vieilles tendances néo-féodales reprenaient le dessus et sous la longue présidence de François Mitterrand, le processus de décomposition de la nation et de l'Etat, amorcé dès la Ve République, connaîtra une formidable accélération. Sous les habits de la modernité, les grandes seigneuries triomphent : technocrates à la tête des administrations, barons des entreprises du CAC 40, princes des médias, rivalisent face à un pouvoir d'Etat devenu moribond, si ce n'est complice. La classe ouvrière et la petite bourgeoisie sont les grandes victimes d'un pouvoir émietté incarné par la bureaucratie, les associations caritatives et les nouveaux " évêques verts " chargés du salut de nos âmes... La tentation pour le néo-féodalisme semble l'emporter sur une République vacillante : renversement des valeurs, retour des corporations, remplacement de la " sécurité sociale " par la " charité sociale ", ghettoïsation des banlieues, victimisation de leurs habitants, réveil du corporatisme, du fanatisme et du sentiment de culpabilité chez les Français... l'auteur met en garde contre les effets à long terme de ce néo-féodalisme sur l'Etat, la Nation et les valeurs démocratiques.

09/2011

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, reporter photographe : La fête à Boro

Fin 1943, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Tout à l'avenant. Le café est gland. Le beurre margarine. Les lacets en papier. Partout, même refrain, même mauvaise haleine. Les gens se méfient les uns des autres. Ils ne s'aiment pas. Ils marchent à la lettre anonyme. A la dénonciation. Le cuir manque. Le charbon manque. La parole manque. Radio-Paris ment. Pourtant, dans les boxons de Montmartre et de Montparnasse, dans les guinguettes privées d'orchestre des bords de Marne, dans des caves calfeutrées, quelques-uns résistent. Filles de joie, anciens malfrats du Topol, petites frappes et petites gens, certains croient encore au salut du genre humain. A la liberté. A la paix. Au bonheur à venir, à revenir. Leur héros ? Blèmia Borowicz, dit Boro. Toujours prêt à se battre partout où sévit la barbarie. Un pas, une canne... Le reporter boiteux galvanise les patriotes de l'ombre. Il les entraîne à sa suite. Pour les uns, il est Bouvier, le résistant, le chevalier blanc de la photo de reportage. Pour les autres, il est le métèque, le juif, l'Untermensch. Lafont, Bonny, Abel Danos, grosses pointures du banditisme et gestapistes notoires, sont à ses trousses. Tantôt, c'est un ange qui surgit à point nommé (un ange de 16 ans) Tulipe, radieuse apparition dans le ciel de suie. Tantôt, c'est une mystérieuse courtisane japonaise. L'aventure balaye la prudence, le feuilleton s'ébouriffe : le chemin zigzaguant de Boro croise la route sanglante du plus grand assassin de tous les temps, le fameux, l'incontrôlable docteur Petiot ! Début 1944, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Des trains remplis d'innocents partent chaque jour vers les camps. Les crapules s'enrichissent et les lâches font le dos rond. Pourtant, que Boro apparaisse et la victoire sur le peste brune n'est plus seulement un rêve : jusqu'à Omaha Beach, elle était un projet fou ; après le Débarquement, gaie et triste à la fois, elle devient une fête.

10/2007

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome IX, 1907-1909

S'il faut marquer une étape dans les Cahiers, c'est la période 1908-1910, où s'installe dans l'écriture valéryenne une modification montrant la complexité de la genèse du texte en fragments. Ce volume IX propose, avec le dernier des grands cahiers - registres, un carnet d'écrivain de 1909-1910 et des feuilles volantes de la même époque. Valéry reprend des thèmes déjà traités : le sentiment, le sommeil, l'éveil, la parole intérieure, le langage, l'attente. S'y affirme aussi une ouverture vers le monde artistique, moins sensible dans les cahiers précédents, où dominait la recherche abstraite. Mais surtout, la forte présence de l'Ego est ici perceptible. Souvent, le je n'est plus cette forme presque vide, un je qui est un on, un il, mais le Paul Valéry de 1908-1909, qui a vécu, il l'écrit à Gide, une dure crise intellectuelle. Des notules disant la jalousie, l'orgueil blessé, l'atteinte du " point sensible " prennent l'accent rare d'un journal intime, tel le journal d'Amiel. L'œuvre ennemie n'est pas nommée, même s'il s'agit sans doute d'un livre d'Ernest Mach. Désormais, le travail important, de choix, de réécriture, de synthèse, réside dans les feuilles volantes parallèles, qui ne sont pas de simples " copies ". Inscrit dans le devenir de la réflexion, il répond à un désir d'organisation thématique, sélectionnant dans les registres précédents des fragments touchant à ce qui s'appela un jour " My Psychology ". Les idées les plus propices à la mise au point d'une philosophie personnelle s'y formulent, constituant un ensemble dont la cohérence est plus évidente que dans la démarche chronologique des Cahiers. Le carnet inédit de 1910 éclaire un autre aspect de Valéry : son intérêt pour la Somme théologique de Thomas d 'Aquin, qui, au-delà du problème religieux, touche à une théorie de la connaissance héritée d'Aristote, réhabilitant l'expérience sensible. Ce moment de rencontres intellectuelles fortes, inscrit ici dans la variété de l'écriture, reconduira bientôt à la poésie.

10/2003

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Littérature française (poches)

Le Roi des Aulnes

Une enfance frustrée de tendresse, une adolescence humiliée, un métier qu'il juge au-dessous de lui-même ont contribué à faire d'Abel Tiffauges l'ennemi de la société et des hommes qui l'incarnent. Mais un épisode de sa vie d'écolier lui a donné la conviction qu'il existe une secrète complicité entre le cours des choses et son destin personnel : parce qu'il devait ce matin-là comparaître devant le conseil de discipline, il a fait des vœux pour que le collège soit détruit par un incendie. Or, tandis que dans les cas ordinaires ce genre de prière demeure sans effet, cette fois l'incendie libérateur a lieu... Deux passions éclairent et réchauffent sa solitude : la détection des symboles dont il devine la présence autour de lui, et le goût de la chair fraîche. Il hante les étals des bouchers, puis il rôde autour des écoles communales. Il y a en lui du mage et de l'ogre, le premier guidant et secourant le second. C'est ainsi qu'une affaire de viol menaçant de l'envoyer au bagne, la mobilisation de 1939 lui vaut un non-lieu : l'école a encore brûlé ! Fait prisonnier en 1940, il est acheminé vers la Prusse-Orientale. Mais alors que ses compagnons sont accablés par cette plaine infinie et désolée, Tiffauges y voit la terre magique qu'il attendait, et il trouve une étrange libération dans sa captivité. Pays des emblèmes héraldiques et paradis de la chasse, la Prusse-Orientale est exaltée de surcroît par la mythologie nazie et par son culte des symboles et du sang. Deux Ogres majeurs règnent déjà sur ses forêts et sur ses marécages : Göring, l'Ogre de Rominten, grand tueur de cerfs et mangeur de venaison, et Hitler, l'Ogre de Rastenburg, qui pétrit sa chair à canon avec les enfants allemands. Tiffauges devine l'Ogre de Kaltenbor, une ancienne forteresse teutonique où sont sélectionnés et dressés les jeunes garçons appelés à devenir la fine fleur du IIIe Reich.

02/2016

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Romans historiques

Les fantômes de Newbury

Âme forte, Nicolas de Launoy a mis son épée réputée infaillible au service de Mazarin, qui l'envoie en mission secrète auprès de la reine Henriette-Marie d'Angleterre, en grand danger de perdre son trône. Durant ce voyage épique, de Douvres à Oxford, Newbury et Falmouth, il traverse un royaume que déchire la guerre civile où, dans la mélancolie des paysages, la mort masquée de trahison s'embusque aux carrefours. Mais c'est aussi un voyage au bout de soi qu'il entreprend, celui d'un homme que des ombres assaillent. Dès le premier jour en effet, Nicolas devine autour de lui une menace indéfinissable. Doit-il craindre, pour lui-même ? pour la reine dont il devient le chevalier servant ? ou pour Agathe, la presque sorcière au visage ravissant qu'il a laissée en France et quittée sur un malentendu ? Mais pourquoi Agathe, cette farouche qui aime Nicolas sans jamais avoir osé le lui avouer vraiment, laisse-t-elle dériver sa vie dans l'atmosphère délicieuse de la cour d'Anne d'Autriche ? Et que lui veut l'homme sans nom, sans visage, qui semble s'attacher à ses pas ? Enfin, que devient la passion lorsque la distance, le temps, le doute, la cruauté d'une époque guerrière s'allient pour faire obstacle aux retrouvailles de ces amants devenus des fantômes l'un pour l'autre ? Impossible de ne pas se laisser entraîner par la puissance de ce récit, la force des évocations, les rebondissements incessants de cette quête des âmes et des corps. Anne-Marie et Jean Mauduit ont poussé à la perfection une formule qui leur est familière : inscrire une grande aventure romanesque sur une trame historique en tout point véridique. Les Fantômes de Newbury est un superbe roman enlevé, écrit de main de maître, un grand livre plein du fracas des batailles et des tumultes de l'amour.

01/2003

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Histoire de France

La face cachée de l'histoire moderne. Tome 1, La montée parallèle du capitalisme et du collectivisme

L'auteur a conçu ce livre lorsque — assistant aux préparatifs idéologiques et financiers de la Seconde Guerre Mondiale pendant tout l'été de 1939 aux Etats-Unis — il eut la bonne fortune, à la lecture d'ouvrages de synthèse, tels que les "Selected Essays" de James Darmestetter, de pénétrer les intrigues, causes de tant de guerres et de révolutions. Il a donc résolu de confronter ces données, apportées par les promoteurs des évènements, avec l'histoire générale et d'étendre ses investigations aux discours, écrits et biographies des acteurs principaux, afin de reconstituer la trame du drame et le rôle joué tant par la Haute Finance que par les sectes (Rose-Croix, Illuminés de Bavière, Franc-Maçonnerie, Sociétés Secrètes islamiques et asiatiques) dans son déroulement. Tâche essentielle à la défense de notre civilisation chrétienne occidentale contre la peste des idéologues (cette "vermine" dénoncée par Napoléon lui-même), qui dérèglent les esprits, corrompent les âmes par le goût du lucre et du libertinage et gangrènent les corps, par l'usage de drogues de toutes sortes. Dans les jugements qu'il a portés sur les hommes, leurs idées et leurs actes, l'auteur n'a obéi qu'à la passion de la vérité, évitant avec soin tout préjugé racial et toute partialité politique ou religieuse, pour s'attacher à pénétrer avec toute la lucidité possible, à travers leurs discours et leurs écrits, leur véritable caractère, leurs attaches, leurs inspirations et leurs desseins. Il se considérera largement payé de sa peine s'il parvient à éveiller l'intérêt des curieux, de ceux qui répondent à l'appel de Bossuet "Et nunc erudimini ! ", et surtout à aider les jeunes —qui disposent rarement du temps nécessaire pour se former une opinion valable sur le passé à mieux comprendre et organiser, dans le sens de la tradition et du progrès, ce monde malade que nos malheureuse générations leur ont légué.

01/2012

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Religion

La vie quotidienne du prêtre français au XIXe siècle (1801-1905)

Durant un siècle, de 1801 à 1905, l'Eglise de France a vécu sous le régime du Concordat conclu entre Bonaparte, Premier consul, et le pape Pie VII. Ce Concordat faisait des prêtres français des fonctionnaires du culte, salariés, dépendant étroitement de leur évêque et de l'administration. Et cependant, jamais le clergé français n'a été aussi nombreux : 140000 jeunes gens ordonnés en un siècle. Qu'est-ce qui a pu pousser tant d'adolescents, en majorité des fils de paysans, à franchir le seuil des séminaires ? La sécurité attachée à un traitement fixe et assuré ? Une promotion sociale incontestable ? Certainement. Mais aussi l'attrait du service de Dieu et des âmes, la réalisation d'une haute vocation. L'exercice de cette vocation, au cours du XIXe siècle, est rendue de plus en plus malaisée par la formidable mutation économique, sociale, idéologique, religieuse qui fait que la France républicaine et logique de 1905, avec ses 4 millions de travailleurs industriels, est très différente de la France de 1801, dont les campagnes surpeuplées vivaient encore selon un rythme ancien, auquel l'existence du prêtre était accordée. A travers la vie quotidienne du prêtre français au XIXe siècle, c'est toute une nation qu'on voit évoluer, c'est la France profonde qu'on entend respirer, une France à la fois très éloignée et très proche de nous. Pierre Pierrard Né à Roubaix, Pierre Pierrard est professeur honoraire à l'Institut catholique de Paris. Après avoir soutenu une thèse de doctorat sur La Vie ouvrière à Lille sous le Second Empire, il a orienté ses recherches et ses travaux vers une meilleure connaissance des courants sociaux et religieux contemporains. Chroniqueur à La Croix président de l'Amitié judéo-chrétienne de France, il a reçu le Grand Prix catholique de littérature en 1984 pour son livre : l'Eglise et les ouvriers en France, 1840-1941 (Hachette-Littérature). Il est également l'auteur d'une Vie quotidienne dans le Nord au XIXe siècle.

04/1986

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Littérature française

La lune dans un seau d'eau

Robin Carabasse, jeune cinéaste qui se prétend malchanceux est ruiné par l'échec de son film Les Riverains de la mer. Il décide, conseillé par le clerc de notaire chargé de le saisir, de partir pour Trastéjous, dans le Midi, où vit le richissime ancien boucher Maltaverne, son oncle, afin de lui demander de l'argent. En cours de route, il trouve dans le fossé une étrange petite créature nommée Léa, écuyère de cirque et trapéziste : mi-femme, mi-chatte, en tout cas un peu sorcière, elle cherchait un maître : ce Robin excentrique et beau fait son affaire ; elle s'attachera donc à ses pas, consacrera désormais tous ses efforts à l'aider. Maltaverne, dans son domaine de Catoblepas, manigance justement de saboter une réception organisée en l'honneur de Marie Lampereur, ancienne dactylo, veuve riche et glorieuse revenue au pays natal où, quinze ans plus tôt, elle avait repoussé les avances de l'odieux boucher. Il chasse Robin. Mais Léa, subjuguée par la beauté et la gentillesse de Marie Lampereur et décidée à faire triompher les projets de son maître, va s'ingénier à monter une gigantesque mystification dans le but d'abattre l'oncle Maltaverne : elle veut marier ensemble Marie et Robin. Elle est sur le point de réussir, mais au moment où ils vont peut-être convoler, Marie et Robin se brouillent. Robin chasse Léa. Léa fuit. Et c'est seulement après la disparition de la petite écuyère dont l'âme est celle d'un elfe, que Robin découvre qu'il l'aime parce qu'elle est sa chance vivante, secrète, merveilleuse. Va-t-il pouvoir la rattraper ? Juché sur son "moto-velox", il la voit au sommet de la côte qu'il s'apprête à grimper. Et c'est sur un point d'interrogation plein d'un humour doux-amer que ce roman vif se termine, traité à la manière d'une oeuvre de Marcel Aymé ou de Chesterton.

09/1963

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Littérature française

Anaissoune à l'école des blancs

A la lecture de ce récit une phrase que connaissent tous les écoliers francophones me vient à l'esprit, Rodrigue, dans le Cid de Corneille, clamait : Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années. Anaïssoune avec ses 7 ans est certes une âme bien née ! Benjamin d'une grande fratrie, orphelin déjà de père et de mère, il a grandi au sein d'une famille qui l'entoure d'un amour infini. Il va être arraché aux siens pour intégrer l'Ecole nomade de Gourma Rharous et son départ est un véritable drame. Il parvient à braver les obstacles, à concilier son sens de la révolte et son désir de fuite pour retrouver sa famille avec les principes d'honneur inculqués par son éducation traditionnelle peule. Malgré sa méfiance pour tout ce qui vient de l'Ouest et grâce à son courage et à sa finesse d'esprit, il va réussir à résoudre cette équation aux données contradictoires : comment rester soi même, fidèle aux siens, à ses principes d'honneur et devenir un " petit esclave des blancs " fier et libre. Anaïsssoune voudrait revenir chez lui et vivre auprès des siens dans ce Gourma qu'il aime tant mais son intelligence et ses réussites scolaires le prédisposent à poursuivre toujours plus loin sur le chemin de la connaissance. Au cours de ces années vécues dans " la prison dorée " de Bengao, il va aussi forger sa personnalité au contact des enfants peuls et touaregs et tisser avec eux des liens d'estime et d'amitié indestructibles. Au moment où le Mali cherche à résoudre le difficile problème de la réconciliation nationale, ce récit nous apporte une brise d'espoir, l'espoir que les hommes d'honneur et de valeur de ce Nord, aujourd'hui meurtri, sauront rétablir la trame du tissu social et les liens solides de fraternité et d'amitié qui liaient les familles des ethnies peule, sonraïe, arabe et touarègue du nord du Mali. Puisse le temps de la Baraka revenir dans notre pays !

06/2018

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Critique littéraire

Le Cahier Rouge du journal intime

Dans cette anthologie inédite, et originale, on ne trouvera ni Marie Bashkirtseff, ni Maine De Biran, ni Amiel, ni Restif de la Bretonne, enfin aucun des auteurs si machinalement reproduits dans les ouvrages consacrés aux journaux intimes. En revanche, on y trouvera les meilleurs passages des journaux de grands écrivains français : Alphonse Daudet, les frères Goncourt, Victor Hugo, Jean-Jacques Rousseau, George Sand, Stendhal, Jules Renard ou encore Alfred de Vigny. Ce livre dévoile aussi des extraits de journaux très rarement reproduits, comme celui de Klaus Mann, qui évoque l'effervescence artistique du Berlin des années 1920, celui du journaliste Robert de Saint Jean, qui décrit la montée du nationalisme en France au début des années 1930, celui du comte Kessler, allemand anti-nazi et cosmopolite de l'entre-deux-guerres, ami de Cocteau, de Maillol et d'Einstein, celui de Philippe Jullian, où il relate le Paris improbablement mondain des années 1940 à 1950. C'est aussi l'occasion de lire des journaux écrits par des témoins d'époques décisives : le journal de l'Estoile, qui assiste à la saint Barthélemy ; de l'Anglais Pepys, qui raconte le quotidien de la vie londonienne au XVIe siècle, époque des épidémies de peste, des incendies et de la chute du roi Charles Ier ; de Louis II de Bavière, prince des arts et de toutes les excentricités ; mais aussi de Harold Nicolson, proche de Churchill, qui révèle les secrets de la diplomatie britannique pendant la guerre. Portraits de la vie littéraire et mondaine, joies, peines et confidences d'écrivains, révélations sur des événements majeurs de l'Histoire : voilà ce que renferme cette anthologie inédite où sont réunis plus de trente auteurs. Quelques-uns des auteurs de cette anthologie inédite par ordre alphabétique : Benjamin Constant, Eugène Delacroix, Lucile Desmoulins, Matthieu Galey, Edmond et Jules de Goncourt, Victor Hugo, Paul Klee, Harold Nicolson, Jules Renard, Romain Rolland, Germaine de Staël, Stendhal, Paul-Jean Toulet, Alfred de Vigny, Voltaire...

10/2018

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Histoire de France

Parlementaires morts pour la France. 1914-1918

C'est un pan quasiment méconnu de l'histoire de France. Au déclenchement de la guerre 1914-1918, près de 300 parlementaires, députés et sénateurs, sont mobilisables. Mais l'autorité militaire ne sait pas comment les utiliser puisque leur cas n'est pas prévu par les textes ! Doivent-ils rester à la Chambre ou doivent-ils rejoindre leurs unités ? Doit-on leur donner le grade d'officier pour ceux qui ne le sont pas ? Et puis, en leur qualité ne sont-ils pas juges et partie puisqu'ils ont à contrôler l'action de l'armée via le budget de la défense?? Ces questions résolues, certains décident de partir au front, d'autres de rester siéger. A la fin du conflit, 21 d'entre eux auront perdu la vie. Ils s'appelaient Emile Driant, Josselin de Rohan, Uriane Sorriaux, Emile Reymond, Paul Proust, Charles Sébline, Abel Ferry, Raoul Briquet, etc. Ils étaient, académicien, ducs, ou encore ancien militaire et gendre du général Boulanger. Il y avait aussi un journaliste, un syndicaliste, des avocats, des professeurs... Cet ouvrage totalement inédit et très bien documenté retrace la biographie de ces 21 parlementaires morts pour la France et rend un vibrant hommage au courage de ces hommes qui ont donné leur vie pour sauver la patrie. L'AUTEUR Diplômé de droit et de sciences politiques, Christophe Soulard a exercé de nombreux métiers : assistant parlementaire, attaché de presse, journaliste, directeur de la communication, conseiller presse-média, directeur de cabinet, etc. Passionné d'histoire, il a travaillé sur le phénomène de la Petite Eglise dans la Vendée et les Deux-Sèvres. Officier de réserve et auditeur de la 43e session nationale du Centre des hautes études de l'armement, ce spécialiste des opérations d'influence a collaboré à quelques livres de réflexion sur la défense. Auteur éclectique, on lui doit notamment " Syndicats : 13 entretiens pour comprendre ", " Royan 14-18 " ou encore " Clemenceau au fil des jours " et " Guynemer : la légende et le mystère ".

10/2017

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Philosophie

Où allons-nous mes amis ?

" Mes amis, il y a urgence. Nous marchons et ignorons où mènent nos pas. Même l'horizon, que certains tentent de nous dessiner, se dissout dans le brouillard. Nous sommes comme ce voyageur du Transsibérien qui, jour après jour, se lamente sur son siège : "Personne ne peut m'aider, personne. – Mais pourquoi ? – Parce que, depuis une semaine déjà, je roule dans un train qui ne va pas dans la bonne direction !" Depuis une semaine ? Pour nous, depuis bien plus longtemps". Au printemps 2015 paraissait Réconciliez vous. Après les attentats de janvier, Marek Halter, homme de paix, appelait au rapprochement entre les différentes religions. Deux ans ont passé, d'autres terribles attentats ont secoué notre pays et le sentiment de malaise et de division s'est accru au sein de la société française. Aujourd'hui convaincu que nous faisons collectivement fausse route, Marek Halter persiste et nous alerte en pointant tout ce qui devrait nous empêcher de nous dresser les uns contre les autres - chrétiens, juifs, musulmans -, à ne pas nous considérer comme les ennemis que nous ne sommes pas, unis au contraire par une longue histoire commune. Penser, comprendre, savoir, changer... la paix naît au cœur de chaque individu. Ce petit ouvrage est un appel à mieux connaître son voisin (et pour cela à considérer ce que disent les textes fondateurs), à s'écouter et à se parler dans le respect, à profiter des enseignements de l'histoire, à entendre la parole des intellectuels lucides et courageux, non celle manichéenne des donneurs de leçon et autres " belles âmes " toujours prompts à juger. À ne pas sombrer, enfin, dans les pièges tissés par le véritable ennemi, les assassins de Daech qui voudraient nous opposer en s'appuyant sur nos préjugés et nos réflexes de peur. Le cri d'un homme qui a connu le pire et qui, depuis toujours, se bat pour éviter le retour de la barbarie.

03/2017

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Littérature étrangère

Le dernier cow-boy

1977. Henry Blonton a pourtant tout d'un vrai cow-boy : après une enfance passée aux côtés de deux grands-pères, vieux routiers du rodéo, suivie d'études avortées, à quarante ans il est désormais à la tête de quatre-vingt-dix mille acres, deux mille deux cents vaches et manie le lasso et le bétail comme pas deux. Avec son allure fière, ses yeux gris et sa mèche blond cendré qui recouvre un regard amusé mais dur, il semble tout droit sorti d'une publicité pour une marque de cigarettes. Porté sur la bouteille, il aimerait être un héros et vit dans la nostalgie d'un temps révolu : un temps où les cow-boys étaient des figures sacrées que l'on respectait et devant qui on s'inclinait. Mais à l'ère de l'expansion de l'agroalimentaire, adieu les cavalcades effrénées et les coups de lasso. Le cheval a laissé place à une Buick rutilante, et l'amertume a remplacé les rêves de propriété. La vie de ranch a bien changée depuis l'époque de son grand-père Abel. Le bétail élevé en plein air a laissé place aux bêtes parquées et engraissées, les terres des ancêtres sont devenues la propriété de riches industriels à mille lieues des pâturages. John Wayne est bien loin : dur temps pour les cow-boys. Livre culte de la narrative nonfiction, auréolé du National Book Award en 1981, année de sa parution, Le Dernier Cow-Boy brosse le portrait mélancolique d'un homme figé entre deux mondes, laissé au bord du chemin par le cours de l'Histoire. Dans ce livre, Jane Kramer, grande figure du Nouveau Journalisme américain, qui fut longtemps correspondante à Paris du New Yorker, parvient à rendre toute sa dignité à ce cow-boy déchu et à illustrer une certaine image de l'Amérique, puritaine, repliée sur elle-même, loin des grandes villes et de leur agitation continue. Drôle, poignant, Le Dernier Cow-Boy est un livre subtil à la croisée des chemins du nature writing et de la littérature du réel.

02/2017

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Romans historiques

Le miel de l'alliance sacrée

A travers le parcours initiatique d'un couple, ce roman livre les clés d'un des chemins les plus ésotériques de la voie Christienne (premiers chrétiens). Souvent abordée dans différents documents occultes, mais jamais complétement révélée, l'alliance sacrée où l'homme et la femme prennent leur plénitude, est aujourd'hui totalement divulguée pour que tous la connaissent et puissent y accéder. On découvre dans cette histoire les enseignements hermétiques transmis de bouche à oreille par une lignée vivante de Maîtres ainsi que les pratiques nécessaires et les explications pour que ceux qui le désirent vraiment puissent faire le chemin vers la lumière et l'éveil. Cette voie de la lune de miel secrète, nos amoureux vont la découvrir et la parcourir pas à pas. Leur évolution ne se fera pas sans tourment, mais ils construiront un couple de plus en plus solide que les failles et les épreuves ne feront que renforcer. C'est grâce à des apiculteurs, Jacques et Suzanne, leurs Maîtres, rencontrés lors d'une randonnée à cheval dans le parc des Gorges du Verdon qu'ils ouvriront leur sens, leur conscience et leur coeur pour atteindre l'unité et l'illumination. L'Amour en sera le moteur, le chemin et la finalité. Les abeilles, véritables messagères du Divin, seront présentes et accompagneront elles aussi nos jeunes amants durant ce parcours où spiritualité et secrets seront entremêlés. Liées depuis toujours à la voie Christique comme aux autres spiritualités monothéistes, nos belles seront une source d'inspiration puissante sur laquelle les époux s'appuieront. La douceur du miel leur permettra d'atteindre l'alliance sacrée. Direct et clair, ce roman nous amène à comprendre simplement les écrits bibliques les plus confus. Il nous permet d'avoir une autre lecture des grands textes fondateurs de nos religions comme le déluge, les commandements ou encore le baptême. Ce chemin vers l'unité du couple devient lumineux et accessible, Il suffit de faire circuler l'arc en ciel de l'Amour pour que les âmes s'unissent.

04/2015

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Littérature française

Lanterne magique. Chroniques littéraires de Paris occupé

Arthaud louait sa "liberté poétique extrême", Max Jacob le saluait comme "un grand ingénieur du rêve", Claudel qualifiait son style de "jet de cocasserie splendide", Proust affirmait son "admirable talent" et Rilke le considérait comme l'un des plus grands poètes de son époque. Mais c'est Jean Paulhan qui définissait le mieux l'homme en évoquant "une sorte de tendresse humaine, une humanité humble, insistante". Léon-Paul Fargue était à la fois aristocrate et artisan, individualiste et humaniste, vagabond ami du confort mais farouchement anti-bourgeois ; il se trouvait aussi bien dans les cercles les plus mondains, autour de quelque princesse ou académicien, que sur le zinc d'un bar de la Villette. Les articles qu'il fit paraître dans la presse, rassemblés dans le désormais culte Piéton de Paris, l'ont consacré en 1939 comme l'amoureux attitré de la ville, le poète du macadam et l'un des maîtres de l'art de la chronique. Au plus sombre des années noires, il ne cède en rien au défaitisme. Au contraire, il en appelle à la confiance et poursuit son travail de mémorialiste de la fantaisie et du rêve. Ici, avec sa lanterne magique, il projette ses souvenirs : l'exposition universelle de 1900, les causeries chez Mallarmé, les peintres impressionnistes, Hugo le précurseur, l'actrice Réjane. Il parle de ses goûts, musique et création, raconte les fiacres des boulevards, la mode féminine, la tendresse des soirs de printemps. Mêlant réflexions littéraires, anecdotes érudites et scènes de la vie quotidienne, il s'interroge également sur l'actualité de son temps, en prenant soin de se ménager des désagréments de la censure. Grâce à la fulgurance de ses images, l'acrobatie de ses inventions, le saugrenu de ses comparaisons, Fargue nous entraîne dans une véritable fête où la songerie intime se confond avec la vie réelle, où les souvenirs d'amour sont le reflet doux-amer des souvenirs d'enfance.

01/2015

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Littérature française

Les Frénétiques

En mettant en scène la rencontre amoureuse entre deux femmes sur une île volcanique, Adeline Fleury nous offre un thriller saphique d'une sensualité incendiaire. Ada est une femme libre, romancière et mère célibataire, dont l'inconstance amoureuse a fini par lui laisser un goût amer. Après avoir décidé depuis un an de ne plus se laisser dominer par sa libido, elle part en vacances avec son fils de dix ans, Nino, sur une île au large de Naples. Sur le bateau qui les transporte vers leur paradis italien, le soleil et les embruns de la mer Tyrrhénienne réveillent le corps d'Ada, mis en sommeil par des mois de travail abrutissant et d'abstinence. Elle y remarque bientôt la présence d'une jeune fille rousse de vingt ans à la beauté renversante. Eva se révèle être la nièce d'autres résidents de la pension de famille où Ada et Nino séjournent. Autour de la piscine, ou sous les amandiers du jardin, à l'affût des moindres faits et gestes de la jeune fille, Ada découvre en elle des émotions inédites. Pour la première fois, elle est attirée par une femme, cette mystérieuse rousse aux faux airs de Botticelli, à la fois ange et démon, aussi troublante qu'insouciante. La sensualité de l'île et la bonne entente d'Eva et Nino invitent Ada à ne pas résister à ce désir irrépressible qui semble réciproque. Mais l'île est bientôt traversée de secousses sismiques et l'ombre d'un homme jaloux plane sur cette parenthèse idyllique. Ada et Eva auront-elles le loisir de vivre leur singulière histoire amour ? Roman d'une sensualité omniprésente, Les Frénétiques se déroule sur une île volcanique où l'exultation des corps est proportionnelle au risque permanent d'éruption. Renforçant la charge érotique du texte, la somptuosité des paysages, l'exacerbation des parfums et des saveurs conjugués nous transporte dans un univers où la raison se dissout face à l'impériosité des désirs.

03/2022

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Littérature française

Poe, Edgar Allan - Sa vie et ses oeuvres. Un essai de Charles Baudelaire

C'est vers 1848 que Charles Baudelaire découvrit l'oeuvre de Poe ; il entreprit alors de le traduire. Quelques contes parurent ainsi dans des revues, puis, en 1852, la notice biographique que nous publions ici, reprise en 1856 dans la publication chez Michel Lévy du premier recueil intitulé Histoires extraordinaires. Un second volume, les Nouvelles histoires extraordinaires, parut un an plus tard chez le même éditeur. Vinrent ensuite les Aventures d'Arthur Gordon Pym en 1858, Eureka en 1864 et enfin les Histoires grotesques et sérieuses publiées en 1865. Bien que parfois contestées pour une certaine infidélité aux textes originaux, ces traductions permirent à l'oeuvre de Poe d'atteindre à une véritable notoriété en France. Les noms de Charles Baudelaire et d'Edgar Allan Poe sont en France intimement liés. C'est que s'il ne fut pas le premier à traduire Poe pour le public français (certains contes avaient déjà été publiés dans des revues), Charles Baudelaire entreprit ce travail avec l'intention résolue de faire de l'auteur américain "un grand homme pour la France" (lettre de Baudelaire à Sainte-Beuve du 19 mars 1856). Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres, paru pour la première fois en 1852 dans la Revue de Paris, puis repris comme introduction aux Histoires extraordinaires (1856), contribua largement à forger cette légende. Car c'est bien d'une légende qu'il s'agit ici, dans la mesure où cette notice ne retrace pas exactement la vie de l'auteur américain. Mais là n'est pas son véritable intérêt. Au-delà de sa dimension strictement biographique, ce texte apparaît plutôt comme un plaidoyer. En racontant l'histoire "d'un de ces illustres malheureux, trop riche de poésie et de passion, qui est venu, après tant d'autres, faire en ce bas monde le rude apprentissage du génie chez les âmes inférieures" , Charles Baudelaire s'attache surtout à défendre l'Artiste, amoureux du Beau, contre une société tout entière imprégnée de matérialisme et de pragmatisme.

01/2023

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Littérature étrangère

Oeuvres. Au-delà des illusions, Les Paradis aveugles, Roman sans titre, Terre des oublis

Les romans de Duong Thu Huong nous font entrer dans l'intimité de son pays, le Vietnam, mais aussi dans d'étranges contrées où les hommes tentent de s'approcher, non sans crainte, des secrets de leurs errances. Née dans une famille de lettrés, enfant de la guerre et du communisme, Duong Thu Huong est devenue une nouvelliste et une romancière aimée et célébrée dans sa patrie. Parce qu'elle cherchait à connaître la vérité de son histoire, les dirigeants vietnamiens l'ont insultée et calomniée. En 1991, ils l'ont jetée en prison et soumise à un régime d'isolement dans des conditions infectes. L'épreuve n'a pas empêché Duong Thu Huong, habitée par une certaine idée de la liberté, de continuer de rêver et de croire. Aujourd'hui, cette femme indomptable vit à Paris. Les saisons et les jours de son exil français sont consacrés aux romans qu'elle s'est promis de terminer avant de rentrer chez elle. Duong Thu Huong incarne le renouveau d'un pays qui a traversé trop de souffrances. Le cœur du Vietnam bat sous chacun de ses mots, dans tous ses romans, jusqu'à son maître livre, Terre des oublis. Elle le raconte d'une prose fluide et évocatrice. Souvenirs, espérances, vallées couvertes de fleurs éphémères, collines, masures à toit de feuilles, villas somptueuses, mais aussi les hommes brûlés par des bombes, beaucoup de cadavres. Les âmes des morts ont une grande importance. "Les préoccupations politiques et morales, écrit Antoine Audouard dans sa préface, traversent son œuvre tout entière, de même que l'exploration minutieuse, parfois atroce, dont la guerre et l'histoire façonnent, cassent, broient le destin des individus dans leur intimité. " L'univers de Duong Thu Huong est celui des métamorphoses et des cicatrices, des royaumes perdus et retrouvés. L'on y croise des êtres épris d'absolu, des cœurs purs qui trébuchent, des volontés résignées, des héros qui ont raté le coche. Tous nous parlent de la formidable puissance de la vie.

04/2008

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Biographies

Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres

C'est vers 1848 que Charles Baudelaire découvrit l'oeuvre de Poe ; il entreprit alors de le traduire. Quelques contes parurent ainsi dans des revues, puis, en 1852, la notice biographique que nous publions ici, reprise en 1856 dans la publication chez Michel Lévy du premier recueil intitulé Histoires extraordinaires. Un second volume, les Nouvelles histoires extraordinaires, parut un an plus tard chez le même éditeur. Vinrent ensuite les Aventures d'Arthur Gordon Pym en 1858, Eureka en 1864 et enfin les Histoires grotesques et sérieuses publiées en 1865. Bien que parfois contestées pour une certaine infidélité aux textes originaux, ces traductions permirent à l'oeuvre de Poe d'atteindre à une véritable notoriété en France. Les noms de Charles Baudelaire et d'Edgar Allan Poe sont en France intimement liés. C'est que s'il ne fut pas le premier à traduire Poe pour le public français (certains contes avaient déjà été publiés dans des revues), Charles Baudelaire entreprit ce travail avec l'intention résolue de faire de l'auteur américain "un grand homme pour la France" (lettre de Baudelaire à Sainte-Beuve du 19 mars 1856). Edgar Poe, sa vie et ses oeuvres, paru pour la première fois en 1852 dans la Revue de Paris, puis repris comme introduction aux Histoires extraordinaires (1856), contribua largement à forger cette légende. Car c'est bien d'une légende qu'il s'agit ici, dans la mesure où cette notice ne retrace pas exactement la vie de l'auteur américain. Mais là n'est pas son véritable intérêt. Au-delà de sa dimension strictement biographique, ce texte apparaît plutôt comme un plaidoyer. En racontant l'histoire "d'un de ces illustres malheureux, trop riche de poésie et de passion, qui est venu, après tant d'autres, faire en ce bas monde le rude apprentissage du génie chez les âmes inférieures" , Charles Baudelaire s'attache surtout à défendre l'Artiste, amoureux du Beau, contre une société tout entière imprégnée de matérialisme et de pragmatisme.

10/2022

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Esotérisme

Coeur pacifique, esprit guerrier

Le nouvel ouvrage de Dan Millman : une autobiographie qui ravira ses millions de fans et qui inspirera une nouvelle génération de lecteurs ! " Cette histoire est la mienne mais la voie appartient à nous tous. " Dan Millman Les livres et les enseignements de Dan Millman ont guidé des millions de personnes. Ce nouvel ouvrage est une histoire vraie qui illustre toute sa vie en quête de sens. Il révèle dans les moindres détails son évolution, de son rêve d'enfant à l'athlète de classe mondiale, en passant par les événements qui l'ont conduit à rédiger le classique spirituel, Le Guerrier Pacifique, son ouvrage best-seller. Pendant vingt ans, Dan fut guidé par quatre mentors radicalement différents : le Professeur, scientifique-mystique ; le Gourou, maître spirituel charismatique ; le Prêtre-Guerrier, sauveur d'âmes perdues ; le Sage, serviteur de la réalité. Chacun d'eux créa des expériences d'expansion mentale qui préparèrent Dan à sa vocation de professeur spirituel ancré dans le pragmatisme. A la fois drôle et poignante, cette autobiographie ravira les fans de longue date de Dan. Elle inspirera également de nouvelles générations de lecteurs qui souhaitent vivre avec un coeur paisible et un esprit de guerrier. " Les quatre mentors de Dan nous parlent à tous. Les idées, les obstacles et les événements marquants partagés sont autant de guides nous permettant d'explorer notre propre chemin. " Don Miguel Ruiz, auteur de Les quatre accords toltèques. " Cette autobiographie révèle le voyage en montagnes russes de Dan vers une vie fondée sur la sagesse. On pourrait même dire qu'il est devenu Socrate. " Sandie Sedgbeer, autrice, animatrice radio, fondatrice du No BS Spiritual Book Club. " Dans Coeur pacifique, esprit guerrier, Dan Millman s'affirme comme étudiant à vie et enseignant de longue date qui a pratiqué, voire maîtrisé, le "zen de l'ordinaire". " Roger Walsh Sedgbeeer, médecin, docteur en psychiatrie, auteur de Essential Spirituality : The 7 Central Practices to awaken Heart and Mind.

10/2022

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Musique, danse

La pratique de l'opéra en Afrique

Après une cinquantaine d'années de gestion autonome des pays africains par les Africains eux-mêmes à l'issue des indépendance, et à l'examen de l'exemple du Cameroun qu'il tente de généraliser sur les autres pays africains, l'auteur du présent ouvrage qualifie le développement économique et social africain d'éphémère tant que les questions éthiques ne seront pas prises à leur juste mesure par les gouvernants dans toutes les tentatives de formulation et de mise en oeuvre des stratégies y afférentes. La promotion, la valorisation et la renaissance de la pratique de l'opéra en Afrique en général, et de l'opéra rythmique d'Afrique en particulier, pourraient apporter leur pierre à la construction de la maison Afrique. A l'appui de sa conviction, l'auteur se réfère à la forte corrélation qui existe entre la dynamique culturelle et le développement, étant donné que les problèmes éthiques relèvent surtout du registre culturel. Les valeurs éthiques dans la culture pouvant conduire jusqu'à la spiritualité. Cette dernière faisant toujours référence à la rectitude de l'âme. Porteuse d'un message spirituel dans toutes les grandes traditions culturelles, la musique en général et l'opéra ou le chant lyrique en particulier sont alors des donations éphémères d'un sens évanescent en première analyse, mais ultime en deuxième approche, suffisamment fort pour qu'en soient durablement marquées des âmes dont la texture, et la tessiture, s'apparentent après tout à celles des sons. L'auteur passe donc en revue, tout au long de l'ouvrage, l'essentiel des valeurs éthiques que véhicule l'opéra, en espérant leur acquisition et leur internalisation par les Africains, si nécessaire par la pratique de l'opéra, dans l'espoir d'un développement plus harmonieux de leur part. Il conclut enfin par la présentation de la transcription musicale d'un chant lyrique oral africain - Les Amants des veuves (Njap Makon) - pour en faciliter la diffusion et le partage en Afrique et dans le monde.

09/2010

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Policiers

Intérimeurtre

Une ambiance chaude, presque calcinée. Un lieu peu définissable. Plantés au milieu de nulle part, deux hommes. À première vue, ils semblent très proches. C'est certainement dû à la situation… Zal avait envie de travailler… Le chômage c'est bien, mais pas trop longtemps. Alors il a accepté ce job. C'est son premier contrat. Il doit tuer un homme qu'il ne connaît pas, il ne sait même pas pourquoi. Il sait juste qu'il sera bien payé… enfin… s'il y arrive. Car c'est ça, le problème. Voilà plus d'une heure qu'il essaie d'accomplir sa « tâche ». Le pire, c'est qu'ils vont tenter de trouver une solution pour que Zal ne perde pas son job, même si Axel, lui, risque d'y perdre la vie. Note de l'auteur : Quel est le sens de la vie ? Grande question ! Vaste programme ! Pourtant, la plupart des gens essaient d'y répondre d'une manière ou d'une autre, en posant souvent d'autres questions, qui n'ont elles-mêmes pas de réponse. Cette grande question fait partie de celles que je me pose quotidiennement. Quoi qu'il en soit, Intérimeurtre n'est absolument pas une réponse à tout cela, mais une réflexion sur l'égalité des hommes ou plus précisément sur leurs différences. J'ai souhaité mettre dans une situation complètement absurde deux personnages aussi innocents l'un que l'autre, deux personnages qui, à première vue, paraissent très éloignés et qui, au cours de l'histoire, vont montrer qu'ils ne sont pas si différents… Au contraire. Après tout, ce ne sont que des questions subsidiaires. À chacun ses réponses. Ce qui est sûr, c'est mon désir de faire ressortir le côté absurde du monde dans lequel nous vivons, de jouer avec des personnages complètement innocents, comme la plupart d'entre nous… Et c'est peut-être mieux comme cela…

06/2013

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Histoire de France

Correspondances conjugales 1914-1918. Dans l'intimité de la Grande Guerre

Comment, à l’échelle des couples, est vécue la Première Guerre mondiale ? Comment se construisent et se transforment les liens qui unissent les conjoints alors que le conflit impose aux mobilisés et à leurs femmes de vivre à distance et sous la menace omniprésente de la mort et de la séparation définitive ? Quelles formes prend une relation entièrement vécue par l’écrit ? Que devient le quotidien conjugal quand il est bouleversé par la séparation ? Et de quelle façon la guerre contraint-elle à l’écriture des sentiments amoureux et du désir sexuel ? Correspondances conjugales 1914-1918 permet de mesurer le poids des échanges épistolaires dans les relations sociales et parmi elles, les relations amoureuses, entre le front et l’arrière pendant les quatre années de guerre. L’ouvrage propose de suivre, par leurs correspondances, neuf couples dans la guerre : certains des épistoliers sont célèbres, le général Philippe Pétain, le député Abel Ferry, l’homme de lettres Jacques Rivière, d’autres sont des hommes et des femmes anonymes. Acteurs et actrices du conflit, chacun à sa manière, ils expérimentent, s’accommodent ou souffrent de la guerre. Cet ouvrage, dont la richesse tient à la grande diversité des couples présentés (des écrivains, des commerçants, des paysans, un homme politique, un général), rend compte des dimensions à la fois collectives et individuelles des expériences conjugales. Il propose d’entrer dans l’événement majeur que fut la Première Guerre mondiale par les détours de l’expression du sentiment amoureux et des expériences individuelles. S’il propose une lecture intimiste du conflit, c’est aussi pour en saisir toute la dimension tragique. L’anthologie est précédée d’une introduction générale permettant de comprendre les logiques du pacte épistolaire scellé entre les conjoints en temps de guerre. Clémentine Vidal-Naquet livre ensuite, dans de courtes introductions, sa lecture et son analyse de chacune de ces neuf correspondances. Ces dernières sont annotées, donnant au cours de la lecture l’éclairage nécessaire sur les événements, les lieux ou les personnages évoqués.

10/2014

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Mondes fantastiques

Les monstres Tome 2 : Jamais un héros...

Parfois, pour l'emporter, un monstre vaut mieux qu'un héros N'oublie pas la règle d'or : personne ne doit savoir ce que tu es. Jamais tu ne dois parler des monstres à qui que ce soit. Tout portait à croire que c'était impossible, et voilà pourtant que Joan y est parvenue. Elle a réussi à réinitialiser la chronologie, à sauver les Hunt et à vaincre le héros des contes de son enfance. Mais à quel prix ? Elle seule se souvient de ce qui s'est passé. A présent, Aaron, le monstre qu'elle avait fini par considérer comme un ami - si ce n'est plus -, est redevenu son ennemi juré. Quant à Nick, le garçon qu'elle aimait en dépit de tout, il n'est plus qu'un adolescent ordinaire pour qui elle est une étrangère. Alors que la jeune fille s'était juré de ne plus jamais remettre les pieds dans le royaume des monstres, un tragique événement va, contre toute attente, l'y contraindre. Pire encore, Nick se retrouve obligé de fuir avec elle, tous deux étant pris en chasse par Aaron et les gardes de la Cour. Partout, le danger rôde. Si l'ancien héros est tout proche de découvrir ce que Joan lui a fait, la voyageuse temporelle, de son côté, apprend un terrible secret qui pourrait la mettre sur la piste de la femme à l'origine de tous ses problèmes. Pas une minute à perdre : il va lui falloir rassembler ses anciens alliés pour affronter le plus mortel des ennemis et sauver la chronologie elle-même. Car dans cette histoire, le monstre... c'est elle. Monde magique dissimulé au milieu du nôtre, voyages dans le temps, familles rivales aux pouvoirs insoupçonnés et âmes soeurs contraintes de s'affronter - ce deuxième tome d'une trilogie fantastique menée de main de maître ne vous laissera pas un instant de répit !

09/2023

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Littérature française

Les quatre vies d'un amour

Voici le roman vécu d'une communion des âmes et des corps, d'un amour clandestin, insulaire, cérébral et tragique puisqu'il s'interrompt brutalement par la mort de la femme aimée, sur une plage, après qu'elle a porté secours à un enfant qui se noyait. Une brûlante et poignante valse à quatre temps, ou une symphonie en quatre saisons : l'idylle, l'amour, les retrouvailles, puis l'absence. Une passion de sept années, saisie sur le vif de quatre carnets de voyages effectués sur les pas de Lou Andréas Salomé. Avec Nietzsche à Sils Maria, avec Rilke à Duino, avec Dostoievski à Saint Petersbourg, puis dans le brutal désert des années de deuil, quand le narrateur tente de comprendre la tragédie qu'il vit, ce "Nous" qu'elle et lui furent, et comment tout ce à quoi ils ont voulu échapper a fini par les rattraper. Le narrateur déchiffre l'énigme de ce qui l'attache à cette femme déjà plusieurs fois mariée, déjà plusieurs fois mère, lourde de ses secrets et de ceux des patients qu'elle analyse ; de ce qui l'en a détaché ; de ce qui les a fait se retrouver. L'énigme d'une femme complexe, aux prises avec ses contradictions, ambivalente quant à son époque si peu freudienne ou le milieu intellectuel qui est le sien, une femme éperdue de liberté qui pressentait sa fin prochaine. Le narrateur ne s'épargne pas et traque les signes qu'il n'a pas su lire, les indices de la mort qui la travaillait avant de l'emporter. La vie qui se prolonge après qu'elle s'est éteinte. La clandestinité qui se retourne en occultation quand personne ne veut plus vous savoir veuf, puisque c'est à la famille officielle que va la compassion. Point de pensée magique ici : dans un style étincelant, une tentative d'élucidation au scalpel du mystère d'une relation magnifique, de l'amour buissonnier, d'une longue conversation que la mort interrompt mais que la littérature poursuit à l'infini.

03/2023