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Religion

Lourdes dans l'Histoire du Salut

Face au pluralisme religieux, où aller? A Lourdes, Marie y répond; elle est au cœur de la Mission : au fil des Apparitions, où se déroulent fêtes juives et mystères chrétiens, nous sommes renvoyés à l'Histoire du Salut. Rappel du rapport de la Révélation à l'Histoire où, malgré les ruptures, l'Alliance progresse vers Jésus, le Sauveur, en qui " tout est accompli " (Jn 19,30). A Lourdes, Marie intercède pour nous, et les signes de la messianité de Jésus y sont donnés avec puissance: libérations, guérisons, conversions, grâces innombrables... Le Ciel est présent. Marie rappelle ici la Mission de l'Église : guider l'Homme vers l'Amour de Dieu, et, au passage, le libérer de tout ce qui peut l'asservir. L'Église, fidèle à l'Esprit Saint et à sa Mission, est anti-totalitaire. Restée cachée jusqu'à nos jours, la présence de toutes les fêtes juives dans le Message de Lourdes est une découverte providentielle inouïe, d'une portée insoupçonnable, car pour la première fois dans l'Histoire du Salut depuis les Évangiles, une apparition mariale mondialement reconnue par les chrétiens confirme, de manière synthétique, toute l'Histoire du Salut. La source juive, longtemps ignorée, comme le fut la source de Massabielle, se dévoile à son heure, celle du dialogue inter-religieux, initié par le Pape Jean Paul Il à Assise (1986). Dévoilée trop tôt, cette source juive aurait pu être refusée; à l'heure du dialogue, au contraire, nous voyons que ce qui est aujourd'hui révélé l'est dans le Cœur tout habillé de délicatesse de Marie, car l'Amour vrai ne s'impose pas, ne blesse pas: il se propose. " Voulez-vous me faire la grâce... ? " disait Marie à Bernadette. Traduction du texte hébreu de la couverture : " Nous reconnaissons humblement que tu es l'Éternel notre Dieu et le Dieu de nos ancêtres, aujourd'hui et à jamais. (Prières du Matin, Prières journalières à l'usage des Israélites du rite Askenaz (Durlarcher, 1938), p. 56.)

02/2002

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Religion

L'Eglise et la science. Histoire d'un malentendu Tome 1, De saint Augustin à Galilée

" Le pape hait et craint les savants qui ne lui sont pas soumis par leur voeu. " Cette pensée de Pascal, écrite peu après la condamnation de Galilée, exprime le déchirement d'un intellectuel chrétien désemparé par la rupture entre l'Eglise de son époque et la science moderne. Comment en est-on arrivé là? Après une longue période de méfiance due à l'origine païenne de la science, à partir de saint Augustin l'Eglise finit par adopter la science comme auxiliaire de la théologie. En fait, la science recouvre alors un système du monde imposé par les théologiens. Les quelques tentatives de science indépendante _ Jean Scot Erigène, l'école de Chartres _ ne survivent pas aux censures. De même, les grands visionnaires des XVe et XVIe siècles, un moment tolérés, sont victimes de la réaction post-tridentine. Seules les mathématiques, contenant en elles-mêmes leurs principes, continuent leur chemin en dehors de tout soupçon. C'est pourtant par elles que va venir le scandale. Puisque c'est sur elles que s'appuient Copernic et la science mécaniste pour dire que la terre tourne. L'attitude de l'Eglise à l'égard de la science est aujourd'hui encore l'objet de nombreuses controverses. Depuis saint Paul, entre les deux voies d'accès à la vérité, la révélation et la science, l'entente fut maintes fois affirmée, jamais réalisée. Ce premier volume, qui nous conduit jusqu'au XVIIe siècle, retrace cet aspect essentiel de l'histoire des idées : comment l'Eglise a-t-elle accueilli la science ? Georges Minois, agrégé d'histoire, docteur en histoire et docteur ès-Lettres, est membre du Centre International de Recherches et d'Etudes Transdisciplinaires (CIRET). Spécialisé dans l'histoire sociale et des mentalités religieuses, il est l'auteur chez Fayard de plusieurs ouvrages largement traduits, tels que l'Histoire de la vieillesse, le Confesseur du roi, l'Histoire des enfers, l'Eglise et la guerre, et un second volume sur l'Eglise et la science (De Galilée à Jean-Paul II).

10/1994

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Histoire de France

Savary. Le séide de Napoléon

" Si l'Empereur lui disait de vous tuer, il vous prendrait tendrement la main et vous dirait : je suis au désespoir de vous envoyer dans l'autre monde, l'Empereur le veut ainsi. " Tel est le portrait du général Anne Jean Marie René Savary, duc de Rovigo (1774-1833), qu'a dressé l'un de ses contemporains et que l'intéressé n'a pas vraiment désavoué, se qualifiant lui-même, dans ses Mémoires, de " séide de Napoléon ". Des fossés de Vincennes où il organisa l'exécution du duc d'Enghien aux salons du ministère de la Police où il remplaça Fouché en 1810, en passant par le guet-apens de Bayonne, la répression impitoyable en Espagne ou la détention du pape, il fut en effet associé aux actions les plus controversées du régime napoléonien. La duchesse d'Abrantès, Germaine de Staël, Chateaubriand, Stendhal l'ont sévèrement jugé, sans même parler de la haine que lui vouèrent ses adversaires politiques (Fouché, Pasquier, etc.). Même Napoléon " exécuta ", à Sainte-Hélène, celui qui l'avait si bien servi en jugeant que, si on le laissait faire, il mettrait bientôt le feu à la France. Rares furent ceux qui, comme l'ultra-royaliste Joseph de Maistre, avouèrent avoir décelé en lui un " homme d'esprit et plein d'intelligence ". Si bien qu'ont été négligés les autres aspects de sa carrière : actions d'éclat dans les armées révolutionnaires, capacités exceptionnelles dans ses fonctions d'aide de camp de Napoléon, commandements réussis pendant les campagnes d'Allemagne et de Pologne, missions diplomatiques, réorganisation du ministère et de l'action de la police, sans parler même de ses qualités d'homme privé. Loin de réhabiliter cet homme dur et sans scrupule, qui s'illustra encore à la fin de sa vie par sa cruauté en Algérie, Thierry Lentz le restitue, à la lumière de nombreux documents inédits, dans sa totalité, et notamment en ce qu'il a servi de bouc émissaire commode et de paravent à Napoléon, devant ses contemporains comme devant la postérité.

11/2001

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Actualité et médias

Le Pen en Provence

" La mère des batailles "... Deux ans après le 21 avril 2002 et le " coup de tonnerre" - selon les termes de Lionel Jospin - du second tour de la présidentielle, c'est ainsi que Jean-Marie Le Pen qualifie les élections régionales de 2004 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec, pour la première fois après deux tentatives infructueuses en 1992 et 1998, de sérieuses possibilités de l'emporter. Servi par un nouveau mode de scrutin qui lui est très favorable, surfant sur les difficultés du gouvernement Raffarin, le leader du Front national rêve à haute voix de s'imposer face à ses principaux concurrents, le socialiste Michel Vauzelle et l'UMP Renaud Muselier. Pour Le Pen, une victoire serait l'aboutissement d'un parcours provençal au long cours, entamé voici trente ans dans l'anonymat de son premier meeting marseillais sous les couleurs du FN. Parcours riche en succès comme la conquête des mairies de Toulon, Orange et Marignane en 1995, puis de Vitrolles... En déchirures, aussi. En échecs et en heures de gloire. Parcours marqué par les arrangements, que ce soit avec Jacques Médecin, Jean-Claude Gaudin ou Bernard Tapie. Pourquoi la Provence et la Côte d'Azur accordent-elles leurs faveurs à Jean-Marie Le Pen et aux siens ? Comment en ont-ils fait leur " laboratoire " ? Quels sont les réseaux du Front national sur les rives de la Méditerranée ? Quels sont ses rapports avec les ultras de l'extrême droite ? Qui tente de s'opposer à sa progression ? Qui la favorise ? Que ferait Le Pen s'il était élu président de la région Paca ? Quelle est la réalité du " Le Pen light ", concept qui voudrait le transformer en patriarche assagi de la politique française ? Révélant de nombreux épisodes inédits, l'enquête de Frédéric-Joël Guilledoux explore les secrets du Breton qui s'est autobaptisé "Jean-Marius". Et livre les clefs d'une élection qui va passionner la France.

02/2004

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Histoire de France

L'évêque et le territoire. L'invention médiévale de l'espace

Durant les longs siècles qui séparent l'effondrement de l'Empire romain de l'affirmation des " grandes monarchies d'Occident ", l'Eglise a représenté la principale institution sociale et politique. Dans ses textes fondateurs, le christianisme des origines se présente comme une religion sans limites ni points d'ancrage, une religion sans frontières, fondée avant tout sur les relations interpersonnelles et le charisme des détenteurs de l'autorité. La cité n'est pas sur terre mais au ciel. Historiquement, l'Eglise s'est pourtant peu à peu instituée sur des lieux et des territoires au point d'être définie au début du XIIIe siècle comme un nouvel Empire au sein duquel l'autorité du pape rayonne, Urbi et orbi, sur l'ensemble des provinces et des évêchés de la Chrétienté. Depuis le XIXe siècle, les historiens ont considéré que l'Eglise médiévale avait hérité et du même coup entraîné la conservation des formes territoriales de l'Empire romain. Dans ce cadre, l'évêque était implicitement considéré comme le successeur direct des anciens magistrats romains. Le pari de cet ouvrage est de considérer, au contraire, qu'en modifiant le sens, les usages et les formes de l'espace hérités de la Rome antique, les évolutions conjuguées de la société chrétienne et de l'institution ecclésiale ont en réalité produit un nouveau rapport à l'espace. Le pouvoir épiscopal apparaît dans cette perspective comme le creuset d'une nouvelle souveraineté fondée sur un rapport territorialisé au peuple des fidèles à travers l'exercice d'une juridiction et d'une fiscalité spécifiques : cette nouvelle souveraineté inventée entre le Xe et le XIIIe siècle, dans les siècles centraux du Moyen Age, inspira les Etats princiers ou monarchiques. S'intéresser à la manière dont les évêques du Moyen Age pensèrent et exercèrent leur emprise sur la société à travers l'espace, c'est à la fois renvoyer Rome à son antiquité, restaurer de la discontinuité dans l'histoire et réévaluer la matrice ecclésiale des formes modernes de la souveraineté territoriale.

03/2016

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Décoration

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Kate Moss

Si le défaut charmant, selon Stendhal, cristallise le désir, le " détail qui tue " est l'arbitre des élégances. Un signal qui accroche le regard, souligne une attitude, sublime un style. Une distinction particulière, l'expression d'une fantaisie qui détermine un certain chic. Une singularité qui frôle la faute de goût. Ces détails peuvent se lire comme les signes révélateurs d'une époque, dont la haute couture raconte une autre histoire. Pour parcourir l'allure d'un siècle - dans le cadre de la panoplie occidentale -, nous avons choisi des photos, de Marlène Dietrich à Chloë Sevigny, de Scott Fitzgerald à Diana Ross, de Pablo Picasso à Patti Smith, de Greta Garbo à Miles Davis, d'André Breton à Andy Warhol. Une collection inédite, un défilé original d'écrivains et d'artistes qui incarnent leur temps. Qui mieux qu'eux osent se démarquer, bousculer les lignes de fuite, inventer des repères, anticiper les modes que la rue réinterprète ? Question de détail ? Des poses décalées. Des débordements. Des symptômes fulgurants. Et ces intuitions qui saisissent l'air du temps, le tourbillon de la vie et les étincelles de saison. Pour embrasser ces instants fragiles où tout bascule: l'alchimie d'un photographe et son modèle. D'où le choix des plus grands, Robert Capa, Dominique Issermann, Robert Mapplethorpe, Gisèle Freund, Lucien Clergue, Helmut Newton, Jean-Marie Périer, Herb Ritts, Peter Lindbergh ou Eliott Erwitt... dont l'oeil vise le détail qui tue. Le ruban d'un chapeau, la ceinture nouée d'un trench, la résille d'un tee-shirt, la transparence d'un chemisier, la boutonnière sexuelle d'une veste, le laçage d'un polo ou le talon d'un escarpin de la dernière chance. La beauté du geste nichée dans les détails qui griffent le présent et résistent à l'épreuve du temps. De la tenue ! Du couvre-chef au sous-vêtement, nous avons épluché la silhouette comme un oignon et décliné le vêtement de la tête aux pieds. Revue de détails.

10/2013

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Histoire de France

LE CATHOLICISME EN FRANCE (LIMITES ACTUELLES) 1500-1650. Tome 1, Le XVIème siècle

L'approche du mouvement religieux au XVIe siècle réalisée par L. Febvre a conduit les historiens à prendre leurs distances à l'égard d'une étude réduite à l'opposition entre réforme et contre-réforme. En fait, le catholicisme moderne apparaît de plus en plus comme l'aboutissement d'une succession de réformes plus ou moins réussies dont l'étape la plus importante fut sans doute celle du concile de Trente (1545-1563). A côté d'une partie doctrinale où se trouvait fixée la Foi catholique, le concile se préoccupait aussi de l'amélioration spirituelle et intellectuelle du clergé et de l'instruction des fidèles. Mais dans quelle mesure cette œuvre de renouvellement de l'Eglise fut-elle appliquée en France ? On sait combien la doctrine gallicane, solidement implantée dans le Royaume, s'opposa aux idées et aux décrets qui venaient de Rome, surtout lorsque leur plus zélé propagateur était un ordre directement soumis au pape, la Compagnie de Jésus. On peut aussi s'interroger sur les conséquences de telles mesures sur les comportements individuels et familiaux des simples fidèles. Cette réforme de l'Eglise n'était-elle pas une affaire de clercs, voire même d'une élite spirituelle avec des hommes comme François de Sales, Pierre de Bérulle, Vincent de Paul, des femmes comme Jeanne de Chantal, Louise de Marillac ou Angélique Arnauld ? Pourtant, on ne cessa de construire des églises. Au cours de la première moitié du XVIIe siècle, on érigea de multiples congrégations et confréries où les laics, hommes et femmes, entraient en foule. Les problèmes de doctrine étaient l'objet de discussions passionnées entre les fidèles, comme le révèlent les Provinciales de Pascal. Il faut donc s'en convaincre : de même qu'une société protestante était en convaincre : de même qu'une société protestante était en train de naître avec ses traits spécifiques (thèse de M. Weber), une société catholique, en France comme dans le reste de l'Europe, était en voie de constitution.

09/1997

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Religion

La vie quotidienne du prêtre français au XIXe siècle (1801-1905)

Durant un siècle, de 1801 à 1905, l'Eglise de France a vécu sous le régime du Concordat conclu entre Bonaparte, Premier consul, et le pape Pie VII. Ce Concordat faisait des prêtres français des fonctionnaires du culte, salariés, dépendant étroitement de leur évêque et de l'administration. Et cependant, jamais le clergé français n'a été aussi nombreux : 140000 jeunes gens ordonnés en un siècle. Qu'est-ce qui a pu pousser tant d'adolescents, en majorité des fils de paysans, à franchir le seuil des séminaires ? La sécurité attachée à un traitement fixe et assuré ? Une promotion sociale incontestable ? Certainement. Mais aussi l'attrait du service de Dieu et des âmes, la réalisation d'une haute vocation. L'exercice de cette vocation, au cours du XIXe siècle, est rendue de plus en plus malaisée par la formidable mutation économique, sociale, idéologique, religieuse qui fait que la France républicaine et logique de 1905, avec ses 4 millions de travailleurs industriels, est très différente de la France de 1801, dont les campagnes surpeuplées vivaient encore selon un rythme ancien, auquel l'existence du prêtre était accordée. A travers la vie quotidienne du prêtre français au XIXe siècle, c'est toute une nation qu'on voit évoluer, c'est la France profonde qu'on entend respirer, une France à la fois très éloignée et très proche de nous. Pierre Pierrard Né à Roubaix, Pierre Pierrard est professeur honoraire à l'Institut catholique de Paris. Après avoir soutenu une thèse de doctorat sur La Vie ouvrière à Lille sous le Second Empire, il a orienté ses recherches et ses travaux vers une meilleure connaissance des courants sociaux et religieux contemporains. Chroniqueur à La Croix président de l'Amitié judéo-chrétienne de France, il a reçu le Grand Prix catholique de littérature en 1984 pour son livre : l'Eglise et les ouvriers en France, 1840-1941 (Hachette-Littérature). Il est également l'auteur d'une Vie quotidienne dans le Nord au XIXe siècle.

04/1986

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Développement personnel

L'école des bons parents et ses 50 invitations

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Philosophie

Du beau et de l'amour. Tome 2, Le livre de l'amour, édition bilingue français-latin

Lorsque Nifo rédigea, en 1529, le De Pulchro et Amore, il était un philosophe reconnu, auteur d'une ouvre considérable. Après de brillantes études à l'Université de Padoue, l'une des universités italiennes les plus renommées à la fin du XVe siècle, il obtint la chaire extraordinaire de philosophie dès l'âge de vingt-trois ans, et trois ans plus tard, la chaire ordinaire. Il enseigna ensuite dans de nombreuses autres universités, à Rome notamment, protégé par le pape Léon X, ou encore à Pise, avant de s'attacher définitivement à Salerne. Malgré cette carrière remarquable, à la fois universitaire et aulique, représentative des philosophes, écrivains et artistes de son temps, Agostino Nifo reste un philosophe sinon inconnu, du moins largement méconnu.Actuellement, à part le De Auguriis, traduit en 1546 par Antoine du Moulin, et le De regnandi peritia, traduit en 1987 par Simone Pernet-Beau et Paul Larivaille, l'ouvre de Nifo n'est pas accessible en français. A l'exception d'une version italienne du De re aulica (Il Cortigiano del Sessa) en 1560 et d'une récente traduction espagnole du De Pulchro et Amore en 1991, les ouvrages de Nifo ne sont guère davantage traduits dans d'autres langues. En revanche, les trente dernières années ont vu se développer, surtout chez les chercheurs anglo-saxons, des études précises sur la partie logique et scientifique de la pensée de Nifo en même temps qu'était mise en lumière l'importance de la pensée aristotélicienne dans l'Italie des XVe et XVIe siècles. Ainsi l'ouvre de Nifo connut-elle une fortune fluctuante malgré l'intérêt qu'elle suscita chez des écrivains, penseurs et chercheurs de renom. Ses nombreux déplacements, et les lacunes biographiques qui s'ensuivent, les multiples débats et controverses esquissent la figure d'un philosophe qui fut parfois difficile à cerner, même pour ses contemporains, fervents admirateurs ou adversaires acerbes.

10/2011

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Couple, famille

Le cadeau, transmettre et libérer ! A la recherche de l'école des bons parents et ses 50 invitations ; Conte initiatique et thérapeutique

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Spécialités médicales

Effets sur la santé des fibres de substitution à l'amiante. Rapport établi à la demande de la Direction générale de la santé et de la Direction des relations du travail [du Ministère de l'emploi et de la solidarité

La France a été le 8e pays européen à interdire la production, l'importation et l'utilisation d'amiante. Cette décision s'appuyait, entre autres, sur l'analyse des effets sur la santé de l'amiante, tels qu'ils avaient été appréciés dans l'expertise collective réalisée par l'Inserm. La Direction des Relations du Travail et la Direction Générale de la Santé, partenaires de l'Inserm lors de cette première expertise, ont logiquement souhaité questionner l'Institut sur les effets sur la santé des fibres pouvant être utilisées en remplacement de l'amiante (d'autres produits de substitution, non fibreux, qui ne font pas l'objet de ce rapport). Les fibres en cause sont les laines de verre, de roche et de laitier, les filaments continus de verre, les microfibres de verre, les fibres céramiques (toutes appartiennent au groupe des fibres minérales artificielles), et les fibres organiques, naturelles comme la cellulose, ou artificielles comme les polyvinylalcools et les para-aramides. Comme l'amiante, on les rencontre dans de nombreuses utilisations (isolations thermiques et phoniques, matériaux composites, produits de friction...). Or la structure " fibre " de l'amiante était apparue comme un élément pathogénique important, au même titre que certaines de ses caractéristiques chimiques : toute nouvelle fibre proposée comme substitut à l'amiante (ou pour tout autre usage), doit donc être soupçonnée, a priori, d'être pathogène en raison de sa structure. Afin d'explorer cette potentialité, l'Inserm a réuni un groupe d'experts comprenant des épidémiologistes, des biologistes, des toxicologues, des pétrologistes, des médecins pneumologues et spécialistes des maladies professionnelles. Le présent ouvrage fait le point sur les données les plus récentes concernant les effets sur la santé humaine de l'exposition à ces fibres (dermatose, maladies respiratoires non tumorales, cancers) et les données expérimentales mettant en lumière les mécanismes qui peuvent y conduire. A la fin de l'ouvrage, une synthèse résume l'état des connaissances et souligne certaines incertitudes graves qui gagneraient à être rapidement levées.

11/1999

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Témoins

J'ai vu l'Église se transformer. à la lumière du concile

Avec cet ouvrage autobiographique, Christine Pellistrandi sort du registre biblique et historique auquel elle nous avait habitués. Elle se livre désormais avec le souci de témoigner de la foi qui a soutenu son engagement de femme et de théologienne dans un monde qui bougeait vite. A travers son propre itinéraire, elle nous retrace l'évolution de l'Eglise quant au statut et à la place des femmes. Cet itinéraire qui va de la fin du règne de Pie XII au pape François nous est présenté à travers la rencontre de personnalités exceptionnelles qui ont construit la foi de l'auteure et la variété des milieux à une époque où l'on assiste à l'effondrement de la pratique religieuse. L'auteure témoigne de l'évolution rapide de l'Eglise d'une période, dans les années cinquante, où l'Eglise et la société se confortent mutuellement à travers la morale, à un temps d'ébullition et de foisonnement religieux qui, à travers les années à la Sorbonne et au Centre Richelieu, font apparaître un autre visage de l'Eglise, une époque où les pèlerinages de Chartres rassemblaient des milliers d'étudiants et où l'on commençait à découvrir la société de consommation. Puis vient le temps du mariage et de la maternité, des difficultés de la vie et du questionnement sur ce qu'il reste alors de la foi enthousiaste de nos vingt ans. D'autres rencontres lui ouvrent l'accès à la Bible et à une autre forme de connaissance de Dieu par le biais de l'étude biblique. Ce fut aussi le temps de la mise en pratique du concile Vatican II avec toutes les difficultés que cela engendra. C'est également un itinéraire marqué par de grandes figures sacerdotales, que ce soit l'aumônier de la Sorbonne devenu archevêque de Paris, les professeurs de l'Institut catholique mais aussi des prêtres de paroisse qui assumaient leur ministère dans des conditions difficiles. C'est la période d'une grande effervescence intellectuelle et théologique sur laquelle nous vivons encore aujourd'hui.

02/2022

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Sociologie politique

Politiser le bien-être

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04/2023

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Vins et savoirs

Si tu veux la paix, prépare le vin. Eloge de la Bourgogne

"Si vis pacem, para vinum" Ces quelques mots figurent dans le Traité d'Arras de 1482. Comment clore une guerre qui met l'Europe à feu et à sang ? En scellant l'amitié nouvelle non pas au fer du tonneau, mais dans un partage civilisé, poétique et puissant. Cadeau fait aux rois et aux reines, transporté en carriole jusqu'à la table des empires réconciliées. Et aujourd'hui en cargo ou par avion... Que l'histoire du vin et de la terre soit aussi puissante que l'histoire des hommes cruels ou malhabiles. Tel est le projet de Laure Gasparotto, nous conter cette terre de passage, de commerce et de rivalité : la Bourgogne. La région qui a inventé le vin, scientifiquement, artistiquement, dans le secret des monastères cistercien, mêlant influences méditerranéennes et continentales. Car depuis le onzième siècle, c'est bien ici qu'ont été développés tous les savoirs, dont sont nés des grands crus aujourd'hui légendaires... et inaccessibles : Romanée-Conti, Corton Charlemagne, Bâtard Montrachet, Charmes Chambertin, Clos de Vougeot. La Bourgogne est un don de la vigne et ses fruits des trésors, élevés par des artisans de la terre et du végétal, des passionnés discrets, qui perpétuent le geste ancestral du vigneron contre les grandes transformations du monde. Ce vignoble classé au patrimoine mondial de l'Unesco, tant décrit par la littérature, ouvert et pourtant bien caché, ne vaut que par sa façon de l'aborder : pieds dans la terre, mains à l'oeuvre, palais à l'affût. Laure Gasparotto, bourguignonne d'adoption et passionnée de vin, nous raconte admirablement son horizon, ses histoires, ses grandes figures comme Lalou Bize Leroy ou Aubert de Vilaine. Ces pages sont l'éloge joyeux et vivant d'un rapport avec le monde : ouverte mais consciente de son histoire, jamais rincée ou appauvrie par une mondialisation galopante comme d'autres régions de vin : la Bourgogne c'est la France.

04/2023

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Poésie

Journal inédit suivi de Beauté de ce monde (Poèmes 1940-46). 2e édition revue et augmentée

En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l'intégralisme, s'installe à Paris. En France, il n'est plus le chantre individuel, son moi s'épanouit dans toutes les voix : "Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie". Voronca devient le poète anonyme, de la foule et toujours le visionnaire de l'invisible. Mais l'apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l'angoisse qui le ronge souterrainement. A Paris, au soir du 4 avril 1946 : Ilarie Voronca s'enferme dans la cuisine de son appartement, à Paris. Il calfeutre portes et fenêtres, absorbe un tube de somnifères et arrache le tuyau à gaz. Ilarie Voronca est enterré au cimetière Parisien de Bobigny-Pantin. Bien des mystères demeuraient autour de sa disparition, comme de sa dernière année de vie. Ces mystères sont en grande partie levés, grâce au Journal inédit du poète ; lequel avait été confié en 1946 par sa femme, Colomba, à Sasa Pana, qui, poète, critique et directeur de la revue "Unu", fut l'ami et la plaque tournante de l'avant-garde roumaine. C'est dans les archives de ce dernier que le tapuscrit du journal a été retrouvé en 2016. Sa publication est un évènement considérable, qui éclaire d'un jour nouveau la dernière année de vie d'Ilarie Voronca. Dans la deuxième partie du livre sont rassemblés des témoignages et études de Tristan Tzara, Stéphane Lupasco, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean Cassou, Jean Follain, Claude Sernet, Eugène Ionesco, Yves Martin, Alain Simon ou Guy Chambelland : "Je place ILARIE VORONCA, poète de notre contradiction humaine-poétique, poète de l'émotion et de la féerie, tout simplement à côté des plus grands". La troisième partie rassemble, sous le titre "Beauté de ce monde", l'intégrale de l'oeuvre poétique, depuis longtemps épuisée à l'exception d un titre, d'Ilarie Voronca, de "Beauté de ce monde" (1940) aux ultimes "poèmes inédits" de 1946. Christophe DAUPHIN

06/2020

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Histoire de la population

l’émigration basque et béarnaise en Amérique. Histoires familiales en construction

L'Argentine a été la destination de dizaines de milliers de Pyrénéens dont les historiens retrouvent des traces grâce aux registres des agents d'émigration installés au Pays Basque ou en Béarn. Arrivés à bon port, les immigrés ont consacré de longues heures à décrire aux familles restées en Europe, la nouvelle vie dans la Pampa. Les lettres rédigées sur de modestes bouts de papier, ont été gardées comme des trésors pendant des décennies. Les feuillets jaunis transcrits du village d'Ordiarp ou du bourg de Lucq sont ainsi des exemples des correspondances oubliées dans les greniers que les chercheurs décryptent. Comme le montrent la dizaine d'auteurs du livre dirigé par Isabelle Tauzin-Castellanos et Benat Cuburu-Ithorotz, les réseaux informels, les liens de parenté et de cousinage ont favorisé les départs qui concernaient aussi bien des professionnels aguerris comme les travailleurs des métiers du cuir, que des jeunes femmes en quête d'une liberté, loin de la ferme ancestrale. Pour celles qui ont à peine fréquenté les bancs de l'école, "L'amerique" est promesse d'indépendance au nord comme au sud du continent. Le Nouveau Monde a inspiré d'autres fois la mélancolie des poètes de la diaspora basque chantres d'une terre natale bienheureuse, où la pauvreté était compensée par la solidarité. Aujourd'hui, les associations de descendants d'émigrés se sont développées en Béarn, au Pays basque ou dans les autres territoires comme la Corse, les Alpes, l'Aveyron ou l'Alsace, avec une forte émigration au XIXe siècle. Ces groupements bénévoles, consacrés à la généalogie, ont acquis une solide expérience et apportent de précieux conseils pour tisser les liens et entreprendre ensuite le grand voyage dont rêvent les descendants des deux côtés de l'Atlantique. Les auteurs de L'émigration basque et béarnaise en Amérique : histoires familiales en construction, espèrent que la lecture des différents chapitres de ce livre aidera à franchir le pas pour retrouver les lointains cousins et recomposer la mosaïque des histoires familiales transatlantiques

01/2023

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Sciences historiques

Bâtards et bâtardises dans l'Europe médiévale et moderne

Les auteurs ont cherché à poser les jalons d'une histoire sociale et culturelle de la bâtardise dans les sociétés européennes du Moyen Age et de l'époque moderne. La diversité des disciplines mobilisées (histoire, histoire du droit, linguistique, littérature, démographie historique) permet de mettre en valeur la pluralité des approches d'un statut intrinsèquement complexe, d'une réalité sociale irréductible à un modèle unique, dont l'appréciation par l'Eglise, la société ou la parenté oseille entre exclusion et intégration, stigmatisation et réhabilitation. Ils ont articulé l'approche théorique de ce que le droit nous dit d'un statut pensé comme outil de contrainte pour hiérarchiser les filiations et promouvoir l'institution matrimoniale, à celle, pratique, de profils ou de destins parti- culiers. La bâtardise renvoie à une "macule de geniture" ou un defectus nalalium qui stigmatise l'enfant (naturel, adultérin, ou sacrilège) né d'un couple qui n'était pas uni en "loial mariage". Les bâtards sont exclus des ordres sacrés et de (héritage de leurs parents ; leur témoignage est irrecevable en justice ; de nombreux métiers leur sont inaccessibles. L' "honnêteté de leur conversation" peut toutefois permettre de motiver une demande de dispense auprès du pape pour accéder aux ordres majeurs ou une légitimation auprès des pouvoirs souverains pour hériter de leurs parents ou accéder à des offices. Pour tes autres, théoriquement sans gens ni genus, quel destin se profile donc ? Une parentalité particulière s'exprime selon que l'enfant est accueilli dans une fratrie, dans la maison de son père, ou qu'il est abandonné aux institutions charitables qui se substituent au père charnel ; selon aussi que l'enfant naît ou non dans la noblesse qui lui offre un temps certaines opportunités d'ascension sociale. L'ambiguïté du regard des sociétés anciennes sur ce statut se révèle aussi dans la manière dont les littératures médiévales et modernes ont pu mobiliser la figure du bâtard, "monstre politique", incarnation d'une hybridation originelle qui permet de problématiser les normes sociales et politiques de leurs temps.

08/2016

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Littérature française

Prohartchine. Une nouvelle de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

M. Prohartchine est un "pauvreriche" . Cette nouvelle est tirée de l'histoire véridique d'un avare lue dans les journaux de la capitale, un "nouvel Harpagon mort en pauvreté sur des monceaux d'or. C'était un conseiller titulaire en retraite. Il ne payait que trois roubles par mois pour loger dans un coin derrière le paravent. Il se plaignait toujours de sa pauvreté et la dernière année avant sa mort il ne paya pas son loyer. Il se refusait des mets chauds même aux derniers jours de sa maladie. Après sa mort, on trouva dans ses effets cent soixanteneuf mille vingtdeux roubles en argent et en billets de banque" . La lecture de ce fait divers impressionna Dostoïevski. Il poursuit : "C'est alors que j'ai vu passer dans la foule une figure non réelle, mais fantastique. Elle portait un vieux manteau qui lui servait sûrement de couverture pendant la nuit. Elle me croisa et cligna en me regardant de son oeil mort, sans lueur et sans force, et je compris que c'était le même Harpagon qui était mort avec son demimillion ! Et voici qu'un personnage surgit devant moi, très semblable au Chevalier Avare de Pouchkine. Il me sembla soudain que mon S. était un personnage colossal. Il quitta le monde et toutes ses tentations et se retira derrière son paravent. Qu'estce, pour lui, que tout ce vain clinquant, tout notre luxe ? A quoi bon la commodité et le confort ? Non, il n'en a pas besoin, il possède tout cela sous son oreiller, sous sa taie non changée depuis l'année dernière. Il n'a qu'à siffler, et tout ce dont il a besoin lui viendra en rampant. S'il le veut, maintes personnes lui adresseront des sourires attentifs. Il est audessus de tous les désirs... Mais pendant que je rêvais ainsi, il me sembla que je volais Pouchkine".

01/2023

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Ouvrages généraux

Dire oui au monde. Une théorie de la fête

Qu'est-ce qu'une fête ? D'où nous vient cette incroyable audace, par exemple, de fêter un anniversaire ? Sommes-nous si sûrs qu'il est bon d'être né et de vieillir ? Ne cherchons-nous pas, par des soirées hypnotiques et alcoolisées, à oublier que nous sommes misérables et promis à la mort, et que pendant ce temps des multitudes ploient sous la violence et l'injustice ? Et pourtant, plus que nous autres repus de marchandises, les pauvres ont le sens de la fête, et ils savent célébrer la moindre lueur. Dans ce grand petit livre, Josef Pieper s'efforce de dégager le fondement de toute vraie fête et de distinguer celle-ci des pseudo-fêtes et des anti-fêtes que nous multiplions dans une effervescence complice de la destruction. Partant des cultes païens et de la louange chrétienne, il analyse les fêtes de la Révolution française et celles du 1er Mai soviétique ou nazi, pour arriver au consumérisme actuel et poursuivre jusqu' à la fin des temps : quel est le seul motif de se réjouir qui tienne au milieu des ténèbres, et qui nous donne mission d'y être des témoins de la clarté ? Préface de Fabrice Hadjadj AUTEUR Josef Pieper (1904-1997) est l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Sa pensée, se déployant à l'école de saint Thomas d'Aquin, mais assumant aussi Platon, Nietzsche et Heidegger, a fortement influencé celle du pape Benoît XVI. Philanthropos est un institut universitaire situé à Fribourg (Suisse) qui propose une année de formation intégrale par la philosophie, la théologie, les sciences humaines et le théâtre. Son activité académique se déploie dans le cadre d'une vie communautaire, de sorte que l'étude n'y apparaît pas comme une spécialité, mais comme ce qui jaillit de la vie quotidienne et y retourne pour l'illuminer. Il s'agit de se mettre, en somme, à l'école du Verbe fait chair.

02/2022

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Bibles

Judas Iscariote

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } La figure de Judas n'a cessé d'interroger sur le sens de sa responsabilité dans la mort de Jésus. Treize études retracent les différentes interprétations qui ont été données du personnage à travers les siècles, en littérature et en peinture. Dans l'imaginaire occidental, Judas est d'abord la figure du traître. Il est l'apostolus apostatus qui a livré Jésus. Mais traître par nature ou traître par accident ? Entre répulsion et fascination, le personnage n'a cessé d'interroger sur le sens de son geste et de sa responsabilité. Au regard des textes évangéliques et du livre des Actes, le présent volume regroupe treize études qui retracent les grandes étapes de l'interprétation. Judas reste dans la littérature apocryphe, patristique et médiévale celui qui a trahi sans se repentir ; son suicide en porte témoignage. Puis, la perception de Judas évolue jusqu'à une certaine réhabilitation qui se dessine à partir du xviiie siècle. Judas y est vu comme le représentant déçu d'un malentendu sur la mission messianique de Jésus à moins que ce dernier ne l'ait livré sur sa propre demande pour sauver le monde. Le coupable devient pauvre pécheur, sous couvert de la faiblesse inhérente à la condition humaine. Il porte en lui la lancinante interrogation sur l'existence du mal. Une étude sur l'iconographie clôt ce parcours et montre combien l'art développe sa propre exégèse de Judas.

04/2024

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Romans historiques

Une princesse canadienne. Dix ans de ma vie

Agnes Le Clerq Joy, jeune aventurière canadienne, fait la connaissance du prince prussien Felix zu Salm-Salm, à Washington, en 1862, au début de la guerre de Sécession. C'est le coup de foudre réciproque. Le bel officier, qui vient de s'engager dans l'armée de l'Union, sachant à peine l'anglais, fait sa demande en mariage. C'est ainsi qu'Agnes devient la princesse Salm-Salm. Ils vont mener, pendant près de dix ans et au cours de trois guerres, une existence pleine d'aventures, de bruit et de fureur. Ils connaîtront successivement la guerre de Sécession, à la fin de laquelle Felix sera général de brigade ; la guerre du Mexique et l'exécution de Maximilien, où tous les deux se montreront les défenseurs héroïques et malheureux de l'empereur ; la guerre de 1870, enfin, au cours de laquelle Felix mourra au combat de Saint-Privat. Dans son récit, Agnes entraîne le lecteur à sa suite dans ces trois guerres, dans trois pays qui n'ont pas grand-chose de commun, mais dont elle s'efforce de nous décrire les spécificités : l'efficacité américaine déjà, l'immensité du territoire ; l'imbroglio mexicain, l'isolement total de Maximilien dans cette galère, la sauvagerie des moeurs, la beauté des paysages grandioses autour de Mexico ; les habitudes quasi bourgeoises de la haute société allemande, où pourtant les titres et le rang comptent par-dessus tout, la puissance militaire extraordinaire de la Prusse. Agnes nous parle aussi de son couple, de son amour partagé avec son mari, de leurs problèmes d'argent et de leurs rapports ambigus avec la famille du prince. Après la mort de Felix, nous voyons Agnes se battre, pour garder la tête hors de l'eau, avec ses innombrables créanciers, son beau-frère peu enclin à mettre la main au porte-monnaie... Elle rencontrera l'empereur d'Allemagne, l'empereur d'Autriche et même le pape, à qui elle demandera son avis sur son intention de se retirer dans un couvent.

03/2016

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Autres collections (6 à 9 ans)

4 aventures des P'tites Poules. L'ami de Camélito ; Les P'tites Poules à Paris ; Bélino a disparu ; Les P'tites Poules et les amis masqués. Avec 4 marque-pages à découper

Mes premières lectures - 4 aventures des P'tites Poules - niveau 1 a été spécialement conçu pour accompagner la méthode de lecture syllabique Cocorico, je sais lire ! avec les P'tites Poules et permettre à l'enfant dès 5 ans de s'initier aux joies de la lecture avec les P'tites Poules. Cette compilation de premières lecturesde la collection Cocorico je sais lire ! avec Les P'tites Poules contient 4 histoires courtes de niveau 1 : accessibles pour l'enfant en début de CP, dès 5 ans. Ces histoires sont rédigées par une conseillère pédagogique (textes écrits en gros, mots entièrement décodables dès les premières pages de la méthode, mise en évidence des lettres muettes) et joliment illustrées dans l'esprit des albums des P'tites Poules. Pour ces 4 titres les résumés sont les suivants : 1) Les P'tites poules et les amis masqués : Les P'tites Poules ne décolèrent pas. Un vol a été commis. Le maïs a disparu. Les amis masqués décident de les aider. 2) L'ami de Carmélito : Bélino, l'ami de Carmélito est malade. Carmélito arrive. Il a une bonne idée. 3) Bélino a disparu : Bélino n'est nulle part : ce n'est pas normal. Que lui est-il arrivé ? Carmen et Carmélito partent sur sa piste. 4) Les P'tites poules à Paris : La carriole de Bicoq est là : Carmen et Carmélito partent à Paris. A l'arrivée, Coq Papi les guidera. Les + de cette compilation : Des histoires courtes, faciles à comprendre, pleine d'espièglerie. 4 histoires en un seul album pour plus d'aventures. Un grand format facilitant la prise en main et permettant à l'enfant de s'immerger dans les grandes illustrations. Un contenu complémentaire aux histoires : présentation des personnages, illustrations des mots non décodables, un jeu autour de chaque histoire pour terminer l'ouvrage... 4 marque-pages à découper illustrés avec les héros des histoires.

10/2021

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Terrorisme

Juger le terrorisme. Regards croisés de la criminologie, du droit et de l'histoire

Comment juger l'horreur ? Comment juger l'abomination ? Quel sort peut-on envisager pour les auteurs de ces crimes ? 30-33 : procès de Jésus de Nazareth. 1793 : la France définit le concept politique de la Terreur. 1800 : attentat de la rue Saint-Nicaise contre Bonaparte. 1893 : les "lois scélérates" contre l'anarchisme provoquent la controverse. 1970 : l'Europe met en place un arsenal juridique pour faire face à la menace terroriste. 1986 : la France tente une insertion dans son code pénal. 1990 : le terme s'applique au religieux. Des dizaines de milliers de victimes, de morts, de blessés ont été recensés dans le monde depuis deux siècles. Depuis 2012, les attentats terroristes en France ont causé la mort de 273 personnes et fait de nombreux blessés. Par ailleurs, 75 attentats ont été déjoués. Du procès Jésus aux sections spéciales, de la cour de sûreté de l'Etat aux juridictions spécialisées, Alain Bauer, Gilles Ferragu et Alexis Deprau croisent leurs regards sur les facteurs de l'évolution de la justice et sa faculté à juger des terrorismes. Trois prismes : le crime, le droit, l'histoire. Un livre décisif. Professeur de criminologie appliquée au Conservatoire national des arts et métiers et aux universités de Shanghai, New York et Pékin, Alain Bauer est l'auteur de nombreux ouvrages sur la criminalité, la guerre ou le renseignement dont l'ABC de la criminologie, aux Editions du Cerf. Docteur en droit de la sécurité et de la défense, titulaire du CAPA, juriste dans une institution publique, essayiste, contributeur pour des revues spécialisées en sécurité et défense, Alexis Deprau est l'auteur du Droit face à la terreur aux Editions du Cerf. Gilles Ferragu, ancien membre de l'Ecole française de Rome, est maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Paris-Nanterre. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Histoire du terrorisme et Otages, une histoire.

04/2024

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Cuisine provençale

Une vie frottée d'ail. La cuisine provençale d’hier et de demain

Surnommé le pape de la cuisine provençale ou le Pagnol de la cuisine française, Gui Gedda, né à Marseille en 1932, a marqué de son empreinte la restauration méridionale avec ses trois établissements de Bormes-les-Mimosas. Sa vie de cuisinier, enracinée dans l'histoire familiale, fut marquée par de nombreux voyages et, surtout, par le goût des autres et de la transmission. A l'âge de dix-sept ans, alors en apprentissage dans un hôtel-restaurant de la Canebière, il se mit à écrire les recettes ensoleillées de sa grand-mère pour lutter contre le "cafard monstre" qui le gagnait, le soir, après le service : sa famille lui manquait et les appellations gastronomiques françaises, telle la volaille demi-deuil, laissaient dubitatif le jeune homme habitué aux dénominations chantantes de la Provence. Il devint au fil des décennies un auteur prolifique, accomplissant un extraordinaire travail de codification de la cuisine provençale traditionnelle à travers une quinzaine d'ouvrages où s'entremêlent récits et recettes hauts en saveur. Ce nouveau témoignage, qui compte près de 500 préparations et des dizaines d'anecdotes, ne fait pas exception. Une vie frottée d'ail livre les secrets de la bouillabaisse, des pieds et paquets, de la soupe au pistou, de la ratatouille ou des petits farcis, tout en révélant les dons d'un conteur dont l'humour, la faconde et la sensibilité pétillent de page en page. On y croise aussi bien Marius Morard, Jean-Baptiste Reboul ou Marie Mauron que Yul Brynner, les gardes du corps du président Pompidou, Abel Ferrara ou Jean Seberg. Si Gui Gedda défend bec et ongles la cuisine régionale, dans un combat avant tout sémantique et patrimonial, il demeure un (p)artisan sincère de l'ouverture méditerranéenne qui a permis à la Provence d'accueillir à bras ouverts la tomate, l'aubergine et tant de produits venus d'ailleurs. La cuisine provençale reste plus que jamais vivante.

06/2024

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Littérature française

Impasse Verlaine

" Sur le bateau, dans les yeux épuisés de ma mère, je vois les bottes françaises, les tirailleurs français, les soldats de la pacification ; dans ceux de mon père silencieux, la traîtrise d'avoir manqué à son pays pour survivre en France. Ils sont vivants et veulent être heureux là-bas, là-bas d'où venaient ceux qui les ont mis à genoux au pied des Aurès. " Dans ses montagnes berbères, Vendredi, l'effrontée, cabriole parmi les chèvres pour faire rire son père adoré et subit à la maison l'oeil redoutable et la main leste de sa mère. Jusqu'au jour où on la marie à un homme qui lui répugne et l'emmène vivre de l'autre côté de la Méditerranée. A seize ans, désespérée d'être enceinte, elle accouche d'une petite fille à qui elle portera un amour étonné et brutal. Impasse Verlaine, en Auvergne, la fille de Vendredi remplit les dossiers administratifs pour la famille et les voisins, fait des ménages avec sa mère, arrive parfois en classe marquée des coups reçus chez elle. En douce, elle lit Dostoïevski et gagne des concours d'écriture, aime un Philippe qui ne la regarde pas et l'école qui pourtant ne veut pas voir la violence éprouvée. C'est l'histoire de deux enfances cruelles et joyeuses, l'histoire d'une mère et de sa fille liées par un amour paradoxal. Un récit unique et universel où l'humour côtoie la poésie dans un élan d'une vitalité impérieuse et magnifique. Prix Livres en Vignes (Bourgogne) ; Prix Rémi Dubreuil du Premier Roman de la SGDL ; Prix ADELF (Langue française) ; Prix des Lycéens et Apprentis de la Région Auvergne- Rhônes-Alpes ; Prix littéraire ENS Paris-Saclay ; Prix du Jury Lire Elire 2020 (Argenteuil) ; Prix Coup de Coeur Coup de Soleil (région Paca) ; Lauréat Festival de Chambéry (Savoie) ; Lauréat Festival de Laval (Mayenne)

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Littérature française

Trénelle

A Trénelle, quartier populaire de Fort-de-France, Max grandit entouré des siens. Man Suzanne, mère courage, son frère Claude, ses soeurs Dina et Marcelle. Et puis, il y a aussi l'ombre terrifiante d'Ami Georges, le nouveau mari de Suzanne, et celle rêvée du père qu'il n'a pas connu. L'enfant va devenir jeune homme et se dresser pour trouver sa voie, malgré les coups et les cicatrices. Tracer sa route et devenir Max. "Trénelle était un morne si escarpé qu'il fallait par temps de pluie crapahuter dans la pente à quatre pattes pour ne pas y glisser. Charrier à la force des bras tout ce dont on a besoin pour vivre. Lever les pieds bien haut dans le chemin pour ne pas exploser les stupides crapauds qui ne sautaient jamais droit. Marcher tête baissée pour ne pas s'enrouler les chevilles dans les anneaux du serpent à tête de Vache-qui-rit. Un morne où les gens ne parlaient jamais doucement, sauf pour murmurer des ragots, où il valait mieux s'enfiler un dernier coup de feu dans le gosier et sombrer ivre mort plutôt que de réfléchir au lendemain. Un coin trop inaccessible pour que les voitures de l'en-ville puissent y ramener leurs pétarades nouvelles et ajouter au vacarme de la forêt, trop reculé pour être la France décrite dans les manuels scolaires. On y construisait sa case en bric-à-brac de fûts de pétrole, bois-caisse, caisses-morues, briques et bouts de tôles. Tout tenait jusqu'à la prochaine tempête. Il fallait alors tout recommencer pour se hisser à nouveau vers le ciel. A Trénelle, les enfants, qu'on appelait timoun, étaient soit dehors-sauvages soit dedans-dressés. Ils devaient se rendre à l'école en file indienne, le plus âgé devant, le plus jeune derrière, rester silencieux en toute circonstance, ne jamais répondre à un adulte sans y avoir été invité. Un morne aux 1 000 mamans où les papas étaient nulle part - et partout à la fois. "

05/2023

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Criminalité

Danger Zone. Témoignage d'un professionnel de la gestion de crise

J'exerce un métier qui n'existe pas. Pour la plupart des gens mon activité est du ressort de l'Etat et je passe au mieux pour une " barbouze " ou un "mytho", voire pire un "mercenaire". Je dois toujours faire de la pédagogie pour expliquer en quoi consiste mon métier. Pour la plupart de mes concitoyens, quand j'évoque mon activité dans la " sécurité privée ", on m'associe à une société de gardiennage. Avec mes interlocuteurs anglo-saxons je n'ai jamais ce genre de problème, dès que je prononce " corporate security " les gens comprennent. En France les métiers de la sécurité, de l'enquête privée, de la protection rapprochée sont associés dans l'inconscient collectif au vigile, au détective privé qui filoche les époux volages ou adultérins, ou gros bras de boite de nuit. La réalité de mon quotidien est très loin de leur perception. La quintessence de mes savoirs faire se révèle à travers les activités de gestion de crise. Elles ne sont pas mon quotidien mais elles sont assez significatives pour qu'aujourd'hui j'appuie mon expertise sur des expériences uniques. Quand je donne des cours ou des conférences on m'interroge toujours sur mon cursus, notamment les étudiants. C'est pour eux que je veux raconter mon histoire et mon parcours, et pour rendre hommage aux personnalités qui m'ont inspiré, aux mentors qui m'ont fait confiance et mis le pied dans cette activité. Enfin depuis mon plus jeune âge j'ai des rêves ; ces rêves je les ai accomplis et ils m'ont mené ou je suis ... de la PM Para aux EOR ; de l'Algérie au Cambodge en passant par la Georgie, de mes OPEX comme réserviste en Bosnie et en Haiti à mes interventions lors de conflits sociaux, de disparitions, d'attentats ou de Kidnapping du Kurdistan Irakien à la République du Congo.

05/2022

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Nietzsche

Lettres de Franziska Nietzsche à Franz Overbeck. Précédées des Billets de la folie

La mère de Nietzsche, Franziska Nietzsche raconte dans une correpondance, pour la première fois traduite en français, les dernières années de la vie de son fils qui sombre peu à peu dans la folie. Le 3 janvier 1889, à 44 ans, Friedrich Nietzsche est victime d'un effondrement mental à Turin. Avant d'être pris en charge par son ami Franz Overbeck, il envoie nombre de billets délirants, souvent signés " Dionysos " ou " Le Crucifié ", au pape et à diverses têtes couronnées d'Europe. Il est alors enfermé plusieurs mois dans un asile psychia - trique à Iéna avant que sa mère, Franziska Nietzsche, l'accueille chez elle à Naumbourg et prenne soin de lui jusqu'à sa propre mort en 1897. Ce livre compile les " billets de la folie " et, pour la première fois en français, les lettres que Franziska Nietzsche adressa à Franz Overbeck. Celles-ci décrivent de l'intérieur les dernières années de la vie du philosophe, qui tombe progressivement dans un état végétatif. Franziska raconte avec simplicité et émotion son combat pour en obtenir la garde. Elle évoque sa certitude, vite déçue, de voir son fils guérir, mais aussi les petites joies du quotidien de " Fritz " - ses promenades, ses plaisanteries, le plaisir qu'il éprouve à écouter de la musique ou à ce qu'on lui fasse la lecture. En parallèle, la renommée de Nietzsche croît. Les admirateurs en pèlerinage à Naumbourg se succèdent, les demandes de traduction et de contrats affluent, tandis que se profile la figure menaçante et intéressée de sa soeur, Elisabeth Förster-Nietzsche. Franziska se voit, pour un temps, attribuer la tutelle juridique de son oeuvre même si, dévote et peu lettrée, elle avoue n'y rien comprendre, voire la désap - prouver. Comme le précisait Stefan Zweig lors de la parution de cet ouvrage dans sa version originale en 1937, " c'est précisément celle qui comprenait peut-être le moins ses oeuvres, la pieuse, la recluse, l'ignorante mère, qui a - miracle de la force de l'amour - le mieux décrit sa nature. "

11/2023

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Shonen/garçon

The Bugle Call Tome . Tome 1

Transcender le fracas des armes, décider du sort de la bataille ! Luka, orphelin recueilli par le chef d'un groupe de mercenaires, n'est pas comme les autres : une branche pousse sur son crâne et il peut voir les sons, matérialisés par des traits de lumière... Le seul à lui parler sans crainte est son père adoptif, aussi fin stratège qu'impitoyable au combat. A 14 ans, Luka a déjà vu assez d'horreurs pour une vie. En tant que clairon, il est de tous les affrontements, transmettant les ordres via son instrument. En réalité, il n'a qu'une envie : échapper à ce quotidien fait de violence pour devenir musicien... Seulement, la bataille qui s'annonce pourrait être sa dernière : cette fois, il doit prendre les armes... et surtout, parmi ses opposants se trouvent d'autres "branchus' dotés de divers pouvoirs surnaturels ! Ils font un massacre dans les rangs de Luka, et ce dernier, blessé, se saisit d'un clairon pour sonner la retraite... C'est alors que son véritable pouvoir se dévoile et évite une déroute complète à ses alliés. Témoins de son exploit, les énigmatiques adversaires s'emparent de lui. Luka s'éveille dans une ville entourant une tour immense, vestige des temps anciens et source de magie... Ses nouveaux compagnons sont les protecteurs du lieu, régi par un mystérieux pape. Celui-ci passe un accord avec Luka : si le garçon met son pouvoir et son don tactique à son service, il l'aidera à devenir musicien. Sans le savoir, le jeune prodige se retrouve embarqué dans une guerre dont les enjeux le dépassent ! La lumière du son, seul espoir dans l'horreur des batailles... D'un trait vif et nerveux, une nouvelle génération d'auteurs invente un monde de dark fantasy sans concession. Mais ici, pas de héros surdoué au combat, juste un garçon rêvant de musique... Et pourtant, de ses talents dépend l'issue du conflit !

03/2024