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Frédérique Huot-Jeanmaire

Extraits

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Variété internationale

Leonard Cohen

Leonard Cohen est un des plus grands poètes de la musique populaire. Ce beau livre présente à travers sa discographie complète sa vie étonnante et la complexité de son oeuvre Pendant un demi-siècle, avec sa voix de baryton, Leonard Cohen aura chanté l'amour et la haine, le sexe et la spiritualité, la guerre et la paix, l'extase et la dépression. Mais aussi et avant tout, la liberté. Liberté d'écrire comme il l'entendait, et liberté de sortir des disques lorsqu'il le voulait. Ou le sentait. Comme on se l'est rappelé grâce au Prix Nobel de Bob Dylan en 2016, les textes de certains chanteurs ont une puissance évocatrice et une poésie unique. Et le génie du Canadien tient à cette intrication entre la performance vocale, les arrangements et les paroles. Tout est inextricablement mêlé. On y trouve un mélange d'humour, d'humilité, de nihilisme, de désespoir et de joie intelligemment articulé par un homme qui avait ce pouvoir unique de tirer toute la poésie des mots, de mettre en lumière nos propres qualités humaines. En fait, Leonard nous a initié à la philo. Il nous a expliqué la beauté et la laideur du monde, et comment faire la part des choses. Et aussi distinguer le bien du mal, car il avait avant tout une belle âme. N'est pas seigneur qui veut. En quelque dix-huit albums, le Montréalais aura signé une oeuvre définitive, passionnante, riche et foisonnante, à laquelle il est utile - en ces temps où la perspective manque de plus en plus chaque jours -, de replonger. Aussi, redécouvrir ces tranches d'une vie étonnante montre que Leonard Cohen n'était pas le gars le plus sérieux du monde. Et sa discographie le prouve au-delà de toute espérance.

12/2021

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Vie des saints

Saint Pie X

POINTS FORTS 110 ans après sa mort, une redécouverte accessible à tous du grand pape réformateur Une préface et des annexes inédites pour éclairer l'écriture et la réception d'un chef d'oeuvre biographique Le dernier témoignage littéraire et chrétien de René Bazin ARGUMENTAIRE Quels sont la vie, l'oeuvre et l'héritage du plus grand pape du début du XXe siècle ? Quelle fut sa lutte contre le modernisme ? Pourquoi fut-il l'apôtre de la communion fréquente ouverte aux plus jeunes ? Comment sut-il affronter la persécution religieuse liée à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, votée par les radicaux français en 1905 ? René Bazin ressuscite ici, d'une plume alerte, la destinée hors du commun de saint Giuseppe Melchiore Sarto (1835-1914), issu d'une humble famille vénète, son âme d'élite, son enseignement, ses réformes et ses combats, notamment pour la paix à la veille du premier conflit mondial. Préface du cardinal Robert Sarah Annexes de Wilfrid Paquiet et du général Jacques Richou AUTEUR Juriste et homme de lettres, René Bazin est né à Angers en 1853. Journaliste au Figaro, au Journal des débats et à L'Echo de Paris, il est l'auteur de nombreux romans parmi lesquels La Terre qui meurt (1899), Les Oberlé (1901), et Le blé qui lève (1907). Ses biographies demeurent des références historiques. Elu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire le 19 juillet 1932, père d'une famille de huit enfants. Via Romana a publié Contes merveilleux, Souvenirs d'enfant, Contes et paysages de province, Magnificat puis, en 2015, Fils de l'Eglise, visages de saints, et, en 2016, Petite vie de Charles de Foucauld.

08/2023

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Littérature française

Lady Day. Histoire d'amours

Ce roman est bâti autour du personnage de la plus grande chanteuse de l'histoire de la musique afro-américaine au xxe siècle, née, selon les documents officiels, le 14 février 1915 au General Hospital de Philadelphie, et que l'on connaîtra successivement sous les noms d'Eleanor (ou Eleanora) Fagan, Gough, Fagan encore, puis Eleanor Halliday et enfin Billie Holiday. Comme dans Louie, Chet et Charlie, l'histoire que je raconte s'inspire d'événements réels, librement interprétés et mis en scène : c'est-à-dire filtrés par l'imagination et composés entre eux en fonction d'un projet littéraire qui ne vise pas en priorité la reconstitution des faits, d'ailleurs incertains en bien des cas, au terme des nombreuses enquêtes menées jusqu'ici. La plupart des personnages que je convoque dans ce livre ont existé. En revanche, à l'exception de quelques rares phrases qui furent effectivement prononcées, l'ensemble des propos tenus ou cités par eux dans leurs monologues intérieurs est de pure fiction (ce qui ne signifie pas de pur arbitraire), comme les tempéraments et les caractères auxquels ils renvoient. Cette histoire commence à New York, le 19 mars 1959, quatre mois, presque jour pour jour, avant la mort de l'héroïne. On enterrait ce jour-là l'homme avec qui, parmi tous ceux qu'elle rencontra, elle entretint les relations les plus innocentes et les plus énigmatiques, les plus profondes et les plus désincarnées : le " Président " des saxophonistes ténors, Lester Young. Huit jours plus tôt, le 11 mars, elle avait participé à l'ultime séance d'enregistrement de sa fertile carrière avec l'un de ses très fidèles partenaires, 1e trompettiste Harry Edison, et ils avaient gravé, entre autres, une version du standard There'll Be Some Changes Made : " Quelques changements vont se produire ".

08/2005

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Romance et érotique LGBT

Mot de passe santé Tome 3 : Consultation privée

Douze ans trop tard... : Xavier James est sous le choc lorsqu'il tombe sur le premier homme à lui avoir brisé le coeur. Son ex-petit ami est devenu encore plus séduisant au cours de la décennie écoulée, mais Xavier ne va pas emprunter ce chemin une nouvelle fois. Quand leurs routes se croisent dans le service des urgences de l'hôpital où Xavier effectue une rotation comme élève infirmier, ignorer cet homme devient de plus en plus difficile. Rassemblés par le travail et contraints de partager leurs journées, revivre quelques instants du passé est incroyablement attirant. Il n'est jamais trop tard pour tout recommencer... : Le Dr Trent Cavendish a fait une énorme erreur en tournant le dos à l'amour de sa vie à dix-huit ans. Lorsque son meilleur ami meurt brusquement douze ans plus tard, le vide qui emplit désormais sa vie l'ébranle. Déterminé à revenir à l'endroit où il a abandonné son bonheur au profit de l'ambition, il quitte le bloc opératoire et prend un poste temporaire dans sa ville de naissance. Il est temps de se racheter auprès de l'homme qu'il a abandonné. Ah, ce que les choses ont changé... : Au lieu de l'homme doux et policé qu'il a quitté, Trent retrouve un Xavier James extrêmement attirant, vêtu de morceaux de soie et de rubans dans une boîte de nuit gay. Il ignorait son fétichisme pour un homme en lingerie jusqu'à ce moment. Son plan pour mériter le pardon se transforme en passion, et l'amour n'est pas loin derrière. Mais Xavier se méfie de ce nouveau Trent Cavendish. Le démon de ses souvenirs est attentionné et gentil, mais Xavier veut être plus qu'un simple objectif à atteindre.

12/2021

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Philosophie

Les livres que je n'ai pas écrits

Un vieux dicton - une malédiction peut-être- veut que l'on souhaite à son ennemi de devoir écrire un livre. Sept, rajoute George Steiner, comme le temps de la Création, comme le nombre de branches du chandelier. Que ces livres Steiner ait jamais voulu les écrire réellement, peu importera au lecteur. On le croira volontiers dans certains cas, où il n'est pas jusqu'au plan qui ne nous soit exposé. On en doute dans d'autres où le sujet annoncé est prétexte, à la manière de Montaigne, à dériver vers un autre propos, plus autobiographique. En ouverture, la mésaventure du jeune journaliste Steiner qui entreprend de se lancer dans la biographie d'un monstre sacré de la sinologie occidentale, Joseph Needham, l'auteur d'une impressionnante histoire de la science en Chine, inachevée malgré ses huit forts volumes. L'occasion toute trouvée de s'interroger sur ces œuvres continents qui finissent par n'avoir d'autres fins que de se maintenir en vie, par leur inachèvement. Les œuvres suscitent souvent des jalousies qui frisent chez certains sujets la démence criminelle, comme le poète Cecco d'Ascoli qui, toute sa vie, se jugea persécuté par la splendeur de Dante. Qu'est-ce que vivre à l'ombre de génies reconnus, quand on n'est soi-même qu'un brillantissime esprit ? Nous entrons dans la sphère intime de Steiner, qui parlera tour à tour du sexe dans différentes langues, de son rapport à Israël ou à la culture européenne à travers la crise des humanités au profit des sciences exactes, sans oublier la grande question - celle de ses convictions politiques. Chemin faisant, le lecteur est promené à travers siècles et continents par l'auteur. Si ce dernier n'a pas écrit ces livres, ne serait-ce pas qu'il n'entendait répondre directement à aucune des sept questions ?

01/2008

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Histoire de France

Le gaullisme d'opposition aux Antilles et en Guyane. Le RPF sous l'oeil de Jacqies Foccart

Dans le contexte métropolitain de l'après-guerre, le Rassemblement du Peuple Français (RPF) naquit au printemps 1947 d'une charge furieuse contre la Constitution du 27 octobre 1946, pour terminer sa course en 1955, huit ans seulement après sa création, incapable d'atteindre l'objectif d'anéantissement du régime de la IVe République qu'il s'était fixé à court terme. Aux Antilles et en Guyane, l'échec de ce parti, qui incarna ce que les historiens appellent le "gaullisme d'opposition", fut encore plus patent qu'à l'échelle nationale. En dépit de l'exceptionnelle popularité du général de Gaulle auprès des populations ultramarines, le parti ne parvint pas à s'adapter aux particularismes postcoloniaux de la culture politique, échouant à mobiliser des militants en quantité suffisante, au-delà d'une poignée de notables et de fonctionnaires métropolitains coupés de la masse des électeurs. Sur la base des archives internes du RPF et de l'abondante correspondance de Jacques Foccart, à qui fut confiée l'implantation du gaullisme outre-mer, l'ouvrage de Sylvain Mary retrace l'histoire des militants antillais et guyanais du seul parti politique jamais dirigé directement par le général de Gaulle. Il met également en lumière le rôle clé joué par Jacques Foccart, issu d'une famille de blancs créoles de Guadeloupe, dans la formation d'un gaullisme local. A travers l'étude des réseaux antillais et guyanais du plus mystérieux des "barons du gaullisme", on assiste, entre monde politique, milieux d'affaires et activités de renseignement, à la naissance d'un homme de l'ombre très influent, actif pendant près de trente ans dans l'entourage du général de Gaulle et de Georges Pompidou, au service "d'une certaine idée de la France" outre-mer.

12/2013

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Histoire de France

In tenebris lux

"Ce fort de Beauséjour restera l'épisode le plus glorieux mais le plus terrible de la plus terrible des guerres. Que de morts dans ce qui fut un magnifique bois ! C'est une immense nécropole où rien ne manque ; ici et là gisent des cadavres plus ou moins mutilés, d'autres semblent dormir ; des débris de toutes sortes, képis, sacs, fusils, gamelles gisent dans les boyaux, sur les parapets ; partout, on enjambe un cadavre, on se blottit dans un trou d'obus où pend un pied... . Que les glorificateurs de la guerre comme école du courage, du virtus romain, viennent passer une heure ici, une heure au moment de l'arrosage habituel ! ils en rabattront de leurs belles théories ! . ". . Visions d'horreur, théâtre de la cruauté... Sur la triste scène de la Grande Guerre, entre février et septembre 1915, Roger Delteil - jeune étudiant enrôlé au 122e Régiment d'Infanterie - est à la fois acteur, spectateur et auteur : huit mois passés au front, lors de l'offensive de Champagne, à vivre de l'intérieur la violence des combats et le face-à-face avec la mort, à décrire pour ses proches ses émotions, ses peines et ses espoirs pour conjurer la douleur de la séparation et du déracinement, à espérer la fin de la guerre et à penser les prémices d'une reconstruction pour demain. Le témoignage est bouleversant, soutenu par une plume alerte et avertie. Car sur les ruines de la guerre se cueillent aussi de délicates pensées, pleines de sensibilité et d'humanité ; au fond du gouffre germent aussi de doux moments de contemplation inspirés par le spectacle de la nature, furtivement arrachés à la violence de la mort. Une vie brisée, une vocation anéantie, mais une foi vive et une espérance tout auréolée de lumière.

11/2014

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Religion

Educateur de la solidarité. Un prêtre français en Amérique centrale de 1969 à 2012

Originaire du diocèse de Blois, Jean-Louis Genoud a passé plus de quarante ans dans plusieurs pays d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale. Ce sont successivement le Mexique, le Nicaragua, l'Argentine, l'Uruguay, le Salvador et enfin le Guatemala où il passera les huit dernières années de sa vie jusqu'en 2012, année de sa mort. A côté de son activité proprement pastorale comme responsable de paroisse et aumônier de la Jeunesse ouvrière chrétienne QOC), il travaillera avec des associations de solidarité et l'organisme de formation Paz y Bien. Il sera amené à passer d'un pays à l'autre pour laisser des groupes et des projets mis en route se développer de leur propre force, mais aussi à plusieurs reprises sous le coup d'une expulsion politique. Car son travail comporte aussi des implications politiques, comme d'autres (Pierre Dubois, Gabriel Maire, Michel Jeanne) qu'a publiés la collection "Signes des Temps". A travers son itinéraire, Jean-Louis Genoud apparaît comme un véritable éducateur, éveillant et formant les femmes et les hommes qu'il rencontre. Jean-Louis Genoud témoigne également d'un réel talent d'écrivain. Au cours de son long séjour en Amérique latine, il a écrit un grand nombre de circulaires à ses amis de l'ACO et de lettres à sa famille, ainsi qu'au Comité épiscopal français d'Amérique latine (CEFAL) et à l'évêque de Blois. Ce livre n'en publie qu'une partie, mais les pages retenues nous restituent la figure d'un homme engagé, à l'écoute des gens et partageant leur existence. C'est aussi celle d'un homme inspiré par l'exemple et le message de Jésus de Nazareth. Il avait d'ailleurs concrétisé cet attachement dans son appartenance au mouvement Jesus Caritas qui regroupe des prêtres diocésains marqués par la spiritualité de Charles de Foucauld.

10/2014

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 5, Comédies Tome 1, Edition bilingue français-anglais

Même si toutes ont une fin heureuse, les dix-huit "comédies" de Shakespeare ne répondent guère à la définition classique du genre. On peut distinguer dans leur chronologie trois phases, que recouperont à peu près les trois tomes de cette édition. La première phase, "maniériste", qui fait l'objet du présent volume, met l'éblouissante machinerie verbale du jeu de mots au service d'une esthétique de la surprise renversant tous les codes de l'amour pétrarquiste. Dans la deuxième, plus "baroque", l'ambiguïté verbale s'épanouira : c'est le triomphe des bouffons "corrupteurs de mots" (Feste dans La Nuit des rois, Pierre de Touche dans Comme il vous plaira) ; la mélancolie s'insinue cependant, et la duplicité des apparences (jumeaux, femmes déguisées en adolescents), déjà présente dans les oeuvres de la première période, se teinte d'un trouble plus prononcé ou évolue vers l'hypocrisie (Mesure pour mesure). La troisième période, celle des comédies "romanesques" (Le Conte d'hiver, Cymbeline, La Tempête...), se caractérisera par la complexité des intrigues, la multiplicité des personnages et l'opacité du "mystère" central qui les occupe ; leur esthétique de l'émerveillement coïncide avec la création des théâtres à machines. De La Comédie des erreurs et du Dressage de la rebelle (La Mégère apprivoisée), imitées de Plaute et teintées de commedia dell'arte, au Marchand de Venise, qui mêle une comédie urbaine et cruelle à une intrigue galante et sentimentale, en passant par les désopilantes métamorphoses ovidiennes et la poésie féerique du Songe d'une nuit d'été ou par les jeux de langage en cascade - traits d'esprit affutés ou impropriétés cocasses - qui font toute la matière de Peines d'amour perdues, les pièces réunies dans ce premier volume reflètent la multiplicité des facettes d'une écriture toujours pleine d'insolence et d'alacrité.

09/2013

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Littérature française

Réveil Meurtrier

Sur les belles Iles Lewis et Harris la vie s'écoule paisiblement jusqu'au jour où Gaby disparaît. Quelque temps plus tard le corps de son mari est retrouvé pendu dans la cave de la demeure familiale, laissant un mot sur lequel était écrit qu'il regrettait. Malgré une fouille minutieuse du manoir et des alentours, la police ne trouve aucune trace de Gaby ; il semble qu'elle se soit volatilisée et la seule personne qui aurait pu dire où elle se trouvait était morte. Le corps du défunt rendu à la famille, les proches se retrouvent au manoir pour organiser les funérailles. Le violent orage qui éclate sur les îles, isole le manoir du reste du monde. S'installe alors un huit clos improvisé à l'atmosphère étouffante. La lecture du testament va déchaîner les passions et révéler les véritables intentions de chacun. Au centre de cette tourmente, d'innocentes victimes, les enfants du couple que la soeur de Gaby veut soustraire à ses tuteurs désignés par leur père quelques mois plus tôt. Pourquoi avait-il, plusieurs mois auparavant, décidé que son frère et ta femme de ce dernier s'occuperaient de ses enfants au cas où il viendrait lui-même à disparaître ainsi que sa femme ? Pourquoi avait-il mis cotuteur Timothée, son ami d'enfance ? Comment avait-il pu supposer que Gaby ne serait plus là après sa mort ? Autant de questions troublantes que seule la soeur de Gaby semble se poser ! La tension est à son comble lorsque Janis, la femme du frère du défunt disparaît à son tour. Que cache cette vielle demeure ? Et qu'elle est cette légende terrifiante qui plane au-dessus du manoir ? Commence alors le déchaînement de l'horreur avec au centre une seule inquiétude : qu'a bien pu devenir Gaby ?

09/2013

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Science-fiction

Les nuits du Boudayin. L'intégrale des enquêtes de Marîd Audran

Le Boudayin était un coin dangereux et tout le monde le savait. C'est pour ça qu'un mur le ceignait sur trois côtés. Pour dissuader les voyageurs d'y entrer, mais ils venaient quand même. Toute leur vie durant, ils en avaient entendu parler, et ils s'en seraient voulu de rentrer chez eux sans l'avoir connu de visu. La plupart entraient par la porte orientale et remontaient la Rue, curieux? ; ils commençaient à se sentir nerveux au deux ou troisième carrefour et se cherchaient un coin où s'asseoir pour boire un coup et avaler un ou deux cachets. Après ça, ils rebroussaient chemin vite fait en s'estimant heureux d'avoir pu regagner leur hôtel sans encombre. Quelques-uns n'avaient pas cette chance et restaient sur place, au cimetière. Marîd Audran est un privé, habitué des bars de sa ville, plus porté sur l'alcool et la drogue que sur le Coran, ami des prostituées et des loubards, et farouchement indépendant. Contrairement à une bonne partie de ses amis, il refuse de se faire câbler le cerveau jusqu'au jour où un tueur fou se met à massacrer à tout va dans le Boudayin et que Marîd va devoir mener l'enquête. Avec la trilogie consacrée à Marîd Audran et au Moyen-Orient futuriste, Effinger rend un hommage amoureux au roman noir. Le même monde imaginé par l'auteur, avec son mélange de palabres, d'implants cybernétiques, de sourates et de transsexuels connectés, est d'autant plus convaincant à la vue de l'actualité. En trois romans et huit nouvelles, Effinger a tout simplement bâti l'une des oeuvres incontournables des littératures de l'imaginaire, à la fois originale, ironique et transgenre. Entre polar et anticipation, cette trilogie est un chef d'oeuvre !

01/2015

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Littérature érotique et sentim

Small Changes Tome 2 : Surpasser ses peurs

Une romance toute en douceur entre Jude, un pianiste déprimé et Faron, un tatoueur à la recherche d'une seconde chance. Il y a huit mois, Jude Lucen a fui Boston, son compagnon, sa carrière et sa chambre d'hôpital après une tentative de suicide. De retour à Philadelphie, il a l'impression d'être le dernier des ratés. Le piano a toujours été sa passion et son unique refuge. Sans ça, il n'a rien. Enfin, rien hormis un coup de foudre ridicule pour l'homme le plus magnifique que Jude ait jamais rencontré. Faron Locklear est venu à Philly en quête d'un nouveau départ et s'est jeté à corps perdu dans son travail de tatoueur au salon Small Change. Il a seulement croisé Jude à quelques reprises. Pourtant, quelque chose dans le regard brisé de cet homme aux cheveux roux l'attire inexplicablement. Faron est époustouflé par le talent de Jude. Mais il ne s'attendait absolument pas à ce que leur premier baiser soit aussi électrique. Il ne s'attendait pas non plus à ce que les besoins de Jude au lit fassent écho à ses désirs les plus enfouis. Entre Jude et Faron, l'alchimie est immédiate et intense. Mais Jude sait depuis longtemps qu'il ne peut pas être la personne dont les autres ont besoin. Quand l'opportunité de relancer sa carrière à Boston se présente, Jude pense être obligé de choisir entre la musique et Faron. Mais ce n'est qu'en prenant des risques énormes et en osant enfin se sentir digne d'être aimé tel qu'il est, que Jude sera capable de conjuguer les deux. #MM #SlowBurn #Musique #Maladie Chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

10/2020

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Littérature française (poches)

L'incident

Elle n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, s'il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser. Tout pilote connaît la consigne : après chaque vol, il faut remplir le livre de bord. Remplir le livre de bord, telle est donc, en bonne logique, la dernière phrase d'un roman qu'on découvre étonnamment semblable à un numéro de voltige aérienne, avec préparation au sol, envol, figures et atterrissage en finesse. Un art de l'arabesque que Christian Gailly cultive avec une virtuosité croissante. Cela commence par un sac à main arraché près de la place Vendôme, un jour de canicule. Un... vol inaugural, en quelque sorte. On apprend ultérieurement l'identité de la victime : Marguerite Muir, quarante ans. Un peu plus tard encore, on découvre celle-ci dentiste. On sait aussi qu'elle possède un brevet de pilote, depuis que Georges Palet, cinquante-huit ans, a retrouvé ses papiers, jetés sur le parking de l'hypermarché Continent, à L'Hayles-Roses, Val de Marne. Autre information : celui qui raconte est un familier de Marguerite et pratique lui-même le pilotage. Mais sur ce chapitre, on n'en saura jamais davantage. On nous révèle incidemment que Georges Palet se trouve assigné à résidence et privé de droits civiques. Des histoires avec des femmes. Peut-être même un meurtre. Autre détail, qui ne sera dévoilé qu'à l'approche de la fin, la vedette masculine du roman de Christian Gailly se passionne pour les avions de combat et ne rate aucun film de guerre... Jean-Claude Lebrun

10/2009

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Mer

40 ans à la barre. Les carnets d'un marin journaliste

Depuis quarante ans, il navigue avec les plus grands, participe aux événements maritimes incontournables, s'intéresse aux dernières relèves de phares... Quarante ans d'une passion immodérée pour la mer que Bernard Rubinstein partage avec nous dans ce livre exceptionnel. Bernard Rubinstein aime naviguer. Une passion illustrée dans de nombreux reportages pour lesquels il a embarqué avec les grands noms de la voile : Eric Tabarly bien sûr, avec qui il participe à la première course autour du monde en 1973, mais également Alain Colas, Olivier de Kersauson, Titouan Lamazou, Mike Birch, Loïck Peyron, Philippe Poupon, Armel Le Cléac'h, Jean-Luc Van Den Heede, Pierre Follenfant, Alain Gautier, Michel Desjoyeaux, Franck Cammas... Observateur privilégié d'une plaisance en perpétuelle mutation, il a toujours été présent au départ des plus grandes courses. A Plymouth, pour la mythique Transat en solitaire, à Saint-Malo pour le départ de la Route du Rhum ou encore aux Sables-d'Olonne pour le départ et l'arrivée du Vendée Globe. Mais le marin journaliste n'a pas limité ses reportages au seul monde de la course. Il a aussi connu des tempêtes à bord de l'Abeille-Flandre, vécu huit jours dans le phare de Cordouan, participé aux dernières relèves des phares de la mer d'Iroise, régaté sur la célèbre bisquine de Cancale, navigué à Venise devant la place Saint-Marc. Ce tableau serait incomplet sans évoquer son goût pour le patrimoine maritime, l'occasion d'articles sur la dernière clouterie française ou le dernier des maîtres voiliers de tradition, Jean-Pierre Burgaud. Point de nostalgie ici. Rubi - son surnom dans le monde de la voile - nous embarque dans le sillage de ses souvenirs. Pour mieux transmettre, partager.

09/2019

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BD tout public

Welcome to the Death Club

Vous avez été choisis, vous faites partie des rares élus, Winshluss vous invite à faire un tour dans son fameux Club de la Mort ! Fouillez dans votre poche, trouvez-y votre billet et lancez-vous dans les dédales de cette fête foraine macabre où l'effroi le dispute au sarcasme. Guidé au milieu des attractions par la grande faucheuse en personne, vous ricanerez en choeur des tableaux qu'elle fera apparaître devant vous, compilant les vanités et les rêves médiocres d'une humanité en sursis, obèse et pourrissante... Mais ce sera votre visage décomposé et grouillant de vers que vous croiserez au détour de la galerie des glaces ! Vous vous consolerez de voir que vos compagnons de train fantôme n'auront pas meilleure mine que vous, avatars disneyens ou pantins de série B rescapés d'un film de zombies projeté un soir de panne de climatisation dans un cinéma de Tijuana. Mais avant même de pouvoir échanger avec eux quelques phalanges, vous serez entraîné par votre amie jusqu'au grand huit, où vous apprécierez de ne plus avoir d'estomac. Pour vous remettre de vos émotions, la grande parade des horreurs vous montrera avec une précision "entomologistique" vos semblables bouffer, vivre et s'accoupler dans un grouillement de cafards. La Camarde, qui n'est guère plus qu'un exterminateur d'insectes, les réduira en bouffie pour votre seule distraction dans un bouquet d'éclaboussures ! Ne vous restera plus qu'à vous diriger avec elle vers la buvette où, devant un verre de mort aux rats, vous regarderez les néons s'éteindre et les portes du club se refermer, heureux d'avoir encore une bouche pour rire... et des yeux pour pleurer.

01/2010

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Lecture 6-9 ans

Les aventures des détectives Max et Cricri

"- Y a-t-il du travail pour nous aujourd'hui ? S'enquiert-elle alors. - Oui Cricri, je viens d'apprendre la disparition de la vache de Monsieur Mévellec. - Qui est ce Monsieur Mévellec ? Questionne alors notre chatte détective. - Monsieur Mévellec est le fermier du bourg de Trégourez, celui qui a deux grosses vaches et un âne tout gris. La curiosité de Cricri est piquée au vif, elle veut en savoir plus". Max et Cricri, des amis de longue date, sont des détectives privés un peu spéciaux : Max est un chien qui aime porter des casquettes et Cricri, sa coéquipière, est une chatte des forêts norvégiennes dont la queue ressemble à celle d'un écureuil. N'écoutant que leur grand coeur, nos deux amis détectives volent au secours de ceux qui en ont besoin et devront résoudre des enquêtes mystérieuses qui, parfois, frôleront dangereusement le fantastique ! Ce livre raconte huit de leurs incroyables aventures, toutes illustrées en noir et blanc par la talentueuse illustratrice Sophie Lefloch. Après 27 chats ou la vie d'un rescapé (2018) et 27 chats et plus... l'aventure continue (2019) deux récits parus aux Editions Persée et narrant le bonheur de vivre entourée d'adorables félins, Juliette Hurez nous offre cette fois-ci des histoires écrites pour ses enfants. Imaginez-la, chaque soir, allant de chambre en chambre, s'allongeant auprès de l'un d'eux et racontant les aventures de personnages hors du commun ! Elle décide de s'enregistrer et de les immortaliser par écrit. Les aventures des détectives privés Max et Cricri ont ainsi été inventés pour son fils Benjamin alors âgé de sept ans. L'auteure, professeur de lettres retraitée, vit à Trégourez, un petit bourg du Finistère à la naissance des Montagnes Noires.

07/2020

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Beaux arts

Architectures modernes. L'émergence d'un patrimoine

Comment assigner une valeur à l'architecture du XXe siècle ? Comment identifier et estimer la potée culturelle des édifices du mouvement moderne ? Comment lutter contre la perte inexorable des témoignages architecturaux des mouvements modernes ? Comment le temps et la mémoire agissent-il sur les processus de patrimonialisation ? L'architecture d'après-guerre est-elle trop récente pour être reconnue comme patrimoine ? Quels critères définir pour sélectionner, classer, organiser, lier et inventorier les édifices, sites, ensembles urbains, villes et paysages fruits d'un siècle durant lequel la modernisation des approches sociales, esthétiques et techniques a transformé la vie quotidienne ? Comment atteindre une vision commune et un ensemble de savoir-faire et les bonnes pratiques adaptés à la conservation des oeuvres du XXe siècle ? Et enfin, quels sont les leviers efficaces pour sensibiliser le public à la sauvegarde du patrimoine moderne ? Les auteurs de cet ouvrage se sont attachés à répondre à ces questions à travers un large spectre d'analyses approfondies sur le contexte d'émergence local et international du patrimoine architectural du XXe siècle. Les dix-huit essais qui le composent dressent un état des lieux précis des actions, programmes de recherche et d'enseignement mis en place depuis la fin des années 1980 par des institutions privées, publiques et universitaires à travers le monde autour de la question du patrimoine moderne. Dévoilant les avancées successives qui ont permis d'intégrer de nouveaux discours et dialectiques bouleversant profondément la vision canonique du patrimoine moderne, ils révèlent aussi, par ricochet, combien les enseignements nés de ses déplacements tectoniques et de l'ouverture à de nouveaux territoires patrimoniaux permettent aujourd'hui de mener une réflexion lucide et sélective sur la mise en place de processus de patrimonialisation adaptés à l'héritage du siècle passé.

06/2012

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Littérature française

Lucienne

Lucienne a soixante-seize ans et vit seule à l'entrée d'un petit village du sud-ouest de la France. Elle est veuve et n'a pas beaucoup de compagnie en dehors de ses lapins et de son aide ménagère, Yvonne, qui vient le vendredi. Elle a pris l'habitude d'aller au cimetière tous les jours pour papoter avec son défunt mari Edmond et partager avec lui ses angoisses, ses pensées sur la vie quotidienne, mais aussi sur la vieillesse, la solitude, le monde moderne et ses nouvelles règles. Souvent elle lui décrit avec humour sa vision et les travers du monde contemporain. Depuis la dernière guerre, elle a vécu une existence monotone rythmée par les saisons et les travaux de la ferme, les visites chez le docteur ou les courses chez le boucher. A petits pas, elle nous laisse découvrir son intimité, son passé, l'accident qui a tué Edmond et le grand trou qui remplace sa jeunesse effacée par l'amnésie à l'âge de dix-huit ans. Sa nouvelle amie Eglantine est une Parisienne un peu délurée qui a eu une vie bien remplie, passionnante, pleine de sorties, d'amants, de soirées, de spectacles et de bijoux. Leurs conversations vont éclairer Lucienne qui va prendre peu à peu conscience de la médiocrité de son existence. Le départ brutal de Joseph, un clochard auquel elle donnait un abri depuis le début de l'hiver et à qui elle s'était attachée, la bouleverse si profondément qu'elle prend une série de décisions à l'emporte-pièce qui ne seront pas sans conséquence. Ces actes de liberté l'amèneront chez les gendarmes puis chez les fous... Qu'importe, elle est sur le chemin de ses origines et de son identité.

11/2011

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Histoire de France

Correspondance, récits, lettres inédites. 1771-1806

Les brefs mémoires et la correspondance de l'abbé Edgeworth de Firmont, ultime confesseur de Louis XVI, ont été publiés presque huit ans après sa mort en 1807, sous la Restauration. L'essentiel a été repris en Angleterre, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, dans une petite monographie, traduite en France à l'occasion du bicentenaire de la Révolution. Ces textes et cette étude n'avaient toutefois donné lieu à aucune approche historique de fond. La découverte d'une trentaine de lettres manuscrites nous a donné l'occasion de reprendre l'ensemble de ces textes pour les faire mieux connaître. On trouvera réunis ici les textes de 1815 et 1818, dont la Relation des derniers instants du Roi et ces lettres nouvelles sont aussi intéressantes sur la vie et l'esprit de leur auteur qu'utiles pour vérifier l'authenticité des pièces déjà publiées. L'introduction fait état des connaissances sur le personnage, par la mise en lumière de ses réseaux de relations et d'amitiés en France, en Irlande, en Angleterre et ailleurs, de son statut institutionnel dans l'Eglise de Paris pendant la crise révolutionnaire (historiquement douteux avant ces nouvelles lettres), de son lien à la famille royale aux Tuileries puis au Temple, de ses fonctions auprès de Louis XVIII émigré, de ses convictions sur le rapport du politique et du religieux, et de sa spiritualité. Cette première étude sur un homme dont le souvenir qu'on en garde se réduit le plus souvent au célèbre "Fils de Saint Louis, montez au ciel", qu'il ne se souvenait plus d'avoir prononcé un certain 21 janvier 1793, permet aussi d'entrevoir quelques personnalités, maintenant bien oubliées, du clergé contre-révolutionnaire.

07/2013

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Littérature française

Dans la montagne d'argent

Pour Agustin Osorio, mineur Bolivien, le diable existe vraiment. C'est lui qui est caché dans le ventre de la montagne d'argent, qui piège les hommes, les terrifie, les assassine. Depuis l'exploitation de la mine par les Espagnols, il y a plus de 450 ans, huit millions d'Indiens sont morts dans le « Cerro Rico » (la « Montagne Riche ») de Potocsi. Qu'est-ce qui pousse donc cet homme à descendre dans l'endroit le plus dangereux de la mine par un soir de Toussaint ? Pourquoi blessé, la jambe coincée sous un rocher, trouve-t-il encore la force de convoquer le diable ? Qu'a-t-il fait qu'aucun Indien avant lui n'aurait jamais osé ? Le temps d'une nuit, Potocsi nous emmène dans le ventre de la montagne d'argent, assister à ce face-à-face impitoyable et fascinant où, par-delà le diable, apparaît la vie fantastique de ce peuple des hauts plateaux, sacrifié depuis des siècles à l'extraction du précieux minerai. D'où vient l'argent ? La question n'est pas innocente si l'on sait que l'argent de Potocsi a alimenté les économies européennes, favorisant la capitalisation préalable à la révolution industrielle et provoquant le remplacement de l'or par l'argent au sein du système monétaire international... L'argent de Potocsi a permis à l'Europe de devenir la puissance économique qu'elle est aujourd'hui. Par delà le mystère de cette rencontre, la réponse est donnée ici par la voix d'un homme des antipodes, qui nous invite à plonger dans un univers où la magie s'imbrique étroitement au réel... La montagne d'argent est un voyage à rebours. Il s'agit cette fois d'aller de l'autre côté, de se perdre dans l'impensable.

01/2013

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Littérature française

Un village français. 1942

La suite des romans Un village français 1940 et 1941, à l'occasion de la diffusion par France 3 des nouveaux épisodes de la série événement. Le livre Retour à Villeneuve, petite ville imaginaire du Jura. Nous sommes désormais en juillet 1942, et la ville est sous occupation allemande depuis presque deux ans. Les habitants sont confrontés à une situation bouleversante. Plusieurs dizaines de Juifs étrangers, raflés par la SS dans l'est de la France, se retrouvent bloqués dans la gare du village, dans l'attente d'un train devant les conduire à Drancy. Berlin en profite pour obliger le sous-préfet Servier et le Kreiskommandant Kolvitz à faire arrêter les Juifs étrangers vivant à Villeneuve. Une liste de vingt-huit noms est remise à l'inspecteur Marchetti. Quant au maire, Daniel Larcher, ému par le sort de ces hommes, ces femmes et ces enfants, il obtient l'installation d'un camp provisoire dans l'école. Devant ces familles arrêtées, ces enfants séparés de leurs parents, ces étrangers qu'on stigmatise, chacun de nos personnages devra faire un nouveau choix : l'indifférence, la collaboration, l'aide humanitaire. Ou encore, même si rien d'héroïque n'est possible face à cette horreur organisée, essayer tout de même de dire ou de faire quelque chose, ou même de n'en sauver qu'un seul. Le film Le livre paraît au moment de la diffusion sur France 3 des épisodes 25 à 36 de la série Un village français, créée par Frédéric Krivine et Philippe Triboit. Ils seront diffusés en première partie de soirée, à raison de deux épisodes à la suite, un soir par semaine. L'auteur Alain Ade est l'auteur d'Un village français 1940, Un village français 1941 et de La Commanderie (Le Tigre bleu). Il travaille pour la presse, l'édition et l'audiovisuel, et vit à Paris.

03/2012

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Littérature française

La piste des éléphants

Maverick, ex-flic désabusé devenu détective privé et Michel, ancien routard junkie qui a disparu en emmenant avec lui son fils de huit ans. Deux hommes, si différents, peuvent-ils avoir en commun la même passion du voyage ? C'est en tout cas ce que pense Laurène, une riche héritière, lorsqu'elle fait appel au détective globe-trotter pour retrouver son fils... Du cap d'Antibes à l'Inde, de Bangkok aux bas-fonds de Pattaya, du Sud Laos aux temples de Luang Prabang, d'Hanoï aux territoires d'eau du Mékong : une course-poursuite s'engage, un véritable jeu de piste dont les éléphants sont le fil conducteur. Personne ne sortira indemne de cette aventure... Eric Gallorini est né à Antibes en 1963 et vit sur la Côte d'Azur. Passionné de voyages et de rencontres, il a voyagé à travers le monde, de La Réunion à l'Asie, de l'Europe à l'Amérique, rapportant à chaque fois dans ses bagages l'envie de repartir. La piste des éléphants est son premier roman, tiré de ses propres expériences du voyage. Eric Gallorini nous plonge dans un voyage exaltant au coeur de l'Asie, un voyage aux couleurs des épices. Là, guidés par la symbolique bienveillante et la sagesse de l'animal emblématique qu'est l'éléphant, nous suivons le périple de deux hommes partis à l'autre bout du monde. De la Thaïlande au Laos, on les suit dans leur fuite en avant, pour l'un comme pour l'autre. Deux parcours initiatiques jalonnés de surprises et de doutes, que nous vivons au gré des rencontres et découvertes. Dans la religion chrétienne, il est dit que l'éléphant porte le monde sur son dos. Il porte en tout cas le récit de ces âmes égarées, liées par une même quête, celle de soi.

05/2013

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Science-fiction

Le livre des jours. A la recherche...

Le Livre des Jours, où sont consignés le passé, le présent et le futur de chaque être humain. Certains affirment que c'est une fable. D'autres sont convaincus qu'il existe vraiment, caché quelque part sur terre. Pour Cameron Vaux, le trouver est une question de vie ou de mort. "Quand tu commenceras à perdre la mémoire, cherche le Livre des Jours". Ce sont les dernières paroles de son père avant de mourir. Cameron n'y prête pas attention. Perdre la mémoire ? Il n'a que vingt-cinq ans. Chercher un livre qui n'existe pas ? De la folie ! Son père est malade et ne sait plus ce qu'il dit. Mais voilà que huit ans après la mort de son père, Cameron se rend compte que sa mémoire s'effrite. Des pans entiers de sa vie oubliés. Même certains souvenirs qu'il avait de sa femme, tuée deux ans plus tôt dans le crash de son petit avion, ont disparu. Se pourrait-il ? La prédiction étrange de son père serait-elle en train de se réaliser ? Désespéré, Cameron décide d'accéder à la dernière volonté de son père : chercher le Livre des Jours. Mais quand sa piste le mène jusqu'à la petite ville de Three Peaks dans l'Oregon, il se rend compte que les habitants, chaleureux au premier contact, deviennent de glace dès qu'il mentionne le Livre et semblent dissimuler de sombres secrets. Engagé dans une véritable course contre la montre avec sa mémoire, Cameron découvre que derrière de prétendus amis peuvent se cacher des ennemis redoutables. Mais la personne avec laquelle il s'entend le moins pourrait devenir son alliée la plus précieuse. D'autres convoitent le Livre. Des hommes qui ne reculeront devant rien pour se l'approprier. Et ils sont plus proches que Cameron ne le pense...

06/2012

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Policiers

Rampart Street

L’armateur John Benedict est retrouvé assassiné dans Rampart Street, l’une des rues les plus malfamées de Storyville, le célèbre quartier chaud de La Nouvelle-Orléans. La police conclut hâtivement que le notable a été la victime d’un maraudeur, mais la famille ne se satisfait pas de cette explication. L’affaire est donc confiée au détective créole Valentin Saint-Cyr, de retour après dix-huit mois d’absence. Il ne tarde pas à comprendre qu’on l’a recruté, non pour découvrir la vérité, mais pour enterrer cette histoire au plus vite. Il n’en faut pas plus pour lui donner envie de creuser davantage, d’autant que la jolie fille de la victime le soutient dans cette démarche.Plus obstiné et insolent que jamais, le détective se retrouve plongé au cœur d’un drame dont l’origine remonte au passé violent de La Nouvelle-Orléans qui continue d’être déchirée par les antagonismes raciaux.David Fulmer poursuit avec ce troisième volet des aventures de son enquêteur créole sa peinture de La Nouvelle-Orléans à l’aube du vingtième siècle. Il y approfondit des personnages croisés dans les deux premiers épisodes : la prostituée Justine Mancarre, toujours éprise de Valentin, le lieutenant de police Picot, son ennemi juré, le journaliste Joe Kimball, alcoolique impénitent et mémoire de la ville… A travers les destinées individuelles, l’auteur décrit une société métissée, passionnant microcosme où couvent des haines tenaces. Et bien sûr, le jazz demeure présent en arrière-plan dans tout le roman, pas seulement comme un décor mais comme incarnation de la vitalité et des contradictions qui définissent la ville. Une ville inépuisablement romanesque qui est sans doute le personnage principal du roman.Journaliste, homme de radio, documentariste et producteur de disques, David Fulmer est l’auteur de la série Valentin

02/2012

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Littérature étrangère

Les fantômes des Victoriennes

Parmi les écrivains victoriens (1837-1901) qui se sont frottés au surnaturel, la majorité sont des victoriennes : paradoxe apparent car si une femme dirigeait le plus grand empire du monde, les Anglaises n'avaient encore aucun droit mais seulement des devoirs. La femme dépend de son père jusqu'au mariage (souvent de raison) et de son mari, ensuite, La seule femme libre, dans l'Angleterre victorienne, c'est la veuve - après un deuil éprouvant de trente mois, il est vrai. Le sexe est couvert par l'ombre et le silence. Un extrême suscitant souvent son contraire, l'obligation de neutralité, de dignité, de presque indifférence expliquera le goût inavoué mais très solide des Anglai(se)s pour le dramatique, l'horrible, le sanglant, l'atroce, sous tous ses aspects. Bien moins célèbres que leurs confrères masculins, les Victoriennes, non seulement ne leur sont en rien inférieures mais ajoutent dans leurs récits cette subtilité caractéristique des Anglaises qui ouvrent déjà la voie à ces fameux flux de conscience dont Virginia Woolf sera la maîtresse incontestée. Il s'agit de dire, à mots couverts, de ressentir, nuque baissée ; quoi de mieux alors que le prétexte d'un genre dont le moyen, faire trembler, permet surtout de faire vibrer les régions secrètes, voire impudiques de l'âme, finalité de ces "ghost stories". Ce volume contient : Elizabeth Gaskell, L'Histoire de la vieille nurse ; Mary Braddon, Le Visiteur d'Evelyne ; Amelia Edwards, Salomé ; Rhoda Broughton, L'Homme au nez ; Elizabeth Lynn Linton, Le Destin de Madame Cabanel ; J.H. Riddell, La Vieille Mrs. Jones ; Vernon Lee, L'Amant fantôme ; Edith Nesbit, Les Hommes de marbre ; Clemence Housman, Fourrure Blanche ; Violet Hunt, La prière ; Margaret Oliphant, La fenêtre de la bibliothèque.

05/2000

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Littérature étrangère

Oeuvres romanesques choisies. Dans un état libre, Guérilleros, A la courbe du fleuve, L'Enigme de l'arrivée

V.S. Naipaul est né en 1932 au sud de la capitale de Trinidad, Port of Spain, sur une terre uniquement peuplée d'immigrants. Africains descendant des esclaves des plantations de sucre, Vénézuéliens venus du continent latino-américain tout proche, Indiens de l'Uttar Pradesh attirés par des contrats de fermage dans les dernières années du XIXe siècle. Au total, une poignée de communautés déracinées. Minoritaires, les immigrants indiens sont eux-mêmes divisés : musulmans, hindous, chrétiens. Les chrétiens sont presbytériens, anglicans, catholiques. Les hindous, auxquels appartient Naipaul, ont importé le système des castes qui les morcelle. Ce chaos original, un territoire sans Histoire, une minorité émiettée sur une terre que la colonisation a dévalisée, c'est le seul encouragement reçu par l'artiste. A plusieurs reprises, il a expliqué, peu ou prou, cette idée dans ses livres comme dans ses déclarations : „ Plus que tout autre, un habitant des Caraïbes a besoin d'écrivains pour lui dire qui il est et où il se trouve. Encore faut-il faire son chemin vers le métier d'écrire. Comment le cadet d'une famille de sept enfants, perdu entre les cousins d'une tribu qui partage une maison sur une île des Caraïbes, devient-il le maître des écrivains de langue anglaise ? Le début de ce miracle - puisque ç'en est un - s'explique simplement. Son père, un temps journaliste dans un quotidien de langue anglaise, auteur de nouvelles, adulateur de la littérature, lui transmet l'ambition. Une bourse d'études, l'une des quatre attribuées chaque année sur une île d'un demi-million d'habitants, lui ouvre à dix-huit ans l'université d'Oxford. Ensuite, tout serait impossible sans la ténacité mise au service d'un talent. Jean-François Fogel.

03/2009

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Littérature étrangère

La porte dorée

Igor Sevken, le protagoniste de La Porte dorée, est un écrivain slovène de soixante-cinq ans qui a connu, durant la Seconde Guerre mondiale, les camps d'extermination du régime nazi. Depuis, dans ses écrits, il témoigne pour ceux qui n'en sont pas revenus de " leur fin injuste ". Quand il reçoit la première lettre de Lucie Huet, il est en train de rédiger un essai sur le traitement narratif de la guerre dans la littérature. Une correspondance s'engage entre l'homme mûr et la jeune femme de trente ans. Lucie fait parfois allusion, dans ses lettres, à une expérience douloureuse, indicible, qui l'a marquée à jamais. A l'occasion d'un séjour à Paris, Igor et Lucie se rencontrent. Ils marchent dans la ville et parlent longuement : quels maux est-il possible de comparer aux camps d'extermination ? Bientôt, ils deviendront amants et Lucie se confiera : fillette, elle a été victime de la passion incestueuse de son père, " autre forme du mal absolu ". Le thème qu'aborde ce roman est grave : le " mal absolu " que subit un individu dans sa vie personnelle est-il comparable au " mal absolu " historique que subit un peuple ? C'est également une magnifique rencontre amoureuse puisque, comme le dit Igor Sevken, seul l'amour, cette harmonie parfaite des esprits et des corps, permet de ne jamais s'écarter trop du chemin des hommes. A ce titre, La Porte dorée, tout de dialogues et de promenades, est un des grands romans d'amour de ce début de siècle, un amour entre deux adultes responsables, sensibles et conscients des ravages que le temps, qu'il soit historique ou individuel, exerce sur chacun de nous.

10/2002

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Photographie

Diane Arbus, une biographie

Née en 1923, Diane Nemerov aurait pu suivre les rails de la grande bourgeoisie juive new-yorkaise dans laquelle elle a grandi. Mais, très tôt, son tempérament sombre et rebelle s'affirme et la détache du "moule". Elle refuse d'aller à l'université et, au grand dam de ses parents, se marie à dix-huit ans avec Allan Arbus, son premier amour. Ensemble, ils créeront un studio de photo de mode et collaboreront avec tous les grands magazines de mode américains. Cependant la frivolité et les contraintes commerciales de la mode ne siéent pas à Diane. Munie de son Leica, elle commence à exercer son oeil autrement, pendant les longues séances de pose avec les mannequins. Elle attendra pourtant le début des années 60 pour s'écarter encore de la route et aller chercher ses propres visions, au hasard des rues de New York, dans les bas-fonds, là où aucun photographe ne s'était encore jamais aventuré. Ses modèles malmènent les conventions sociales, sexuelles, physiques. Monstres de foire, travestis, nains, géants, jumeaux, les freaks la fascinent parce qu'ils défient les normes et interrogent sans cesse le visible. Exploratrice insatiable, Diane Arbus repousse les limites, cherche, fouille, se heurtant ainsi aux violents rejets d'un public qui n'a encore jamais vu ça. Proche de Richard Avedon, de Marvin Israel et du groupe Condé Nast, sa vie nous entraîne dans le New York bouillonnant des années 60. Photographe décisive et femme fragile, Diane Arbus connaîtra le destin des icônes tragiques de l'Amérique. La biographie de Patricia Bosworth est à ce jour la somme la plus complète et la plus détaillée sur la vie et l'oeuvre de Diane Arbus.

01/2007

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Romans historiques

Les héritiers du secret

Dans la nuit du 15 au 16 mars 1244, tandis que les soldats royaux cernent la forteresse de Montségur, haut lieu cathare, quatre hommes s'évadent. Leur mission : récupérer le trésor caché dans la montagne et le convoyer en lieu sûr, la Lombardie où se sont réfugiés de nombreux "Croyants". L'opération réussit et les quatre évadés échappent ainsi au bûcher de l'Inquisition. Qui peut prouver que cette belle et véridique histoire de deux mondes, " l'un visible, l'autre invisible " n'a pas eu de suite ? Une jeune femme, Corba, et trois jeunes hommes, Hugo, Laurent et Pietro se rencontrent en 1960. Ils viennent d'avoir dix-huit ans. Ils découvrent qu'ils sont tous nés le même jour. Au delà de cette coïncidence, ils sont surtout frappés par des phrases, des comportements, des modes de pensée qu'ils croyaient réservés à leur propre famille seulement. Ces signes de connivence sont d'autant plus étonnants qu'ils n'ont aucun lien de parenté ni d'origine, venant de Rhénanie, du Milanais, de Provence ou du Languedoc. C'est un secret qui les unit, un héritage moral. Nos héros, rejoints par d'autres amis, forment une bande "à la vie" et affrontent de multiples aventures liées aux événements des années 60 : la guerre d'Algérie, la Guerre froide, la construction du mur de Berlin, la reconstitution des mouvements fascistes... Ils déjouent complots et conspirations, luttant contre tous les intégrismes, vivant pleinement leur jeunesse, leur sexualité libre et sans contrainte, leur amitié. A travers cette fresque romanesque, on redécouvre les combats et les engagements, les valeurs et le bonheur de vivre de la jeunesse de cette époque : l'histoire continue.

04/1999

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Littérature française

Boris après l'amour

" De ce jour, la vie de Richard Dorval se chargea d'un secret dont il ne put jamais se dépêtrer. Il avait culbuté sa sueur, ce qui n'était pas bien. Il avait aimé la culbuter, ce qui n'était pas bien. Dans le vol Paris-Saigon il s'était promis de recommencer à la première occasion, ce qui n'était pas bien. Une veuve fidèle et pieuse, la mère irréprochable de trois enfants, roulée à trente-six ans comme à dix-huit, pas bien du tout. Ce triple mea culpa se compliqua d'un châtiment naturel quand Albane, enceinte, paniquée, trouva normal de venir là-bas, chez les Moïs, accoucher d'un enfant qu'elle ne voulait ni voir ni jamais se rappeler. Boris, conçu dans une salle de bains versaillaise entre une pelle de plastique rose et une serpillière. Boris, fils d'Albane et de Richard qui s'entendaient comme les doigts de la main. Un peu de champagne, un peu d'eau sur une robe à plumetis un peu sage, et les doigts deviennent fous. Cette grosse blague entre frère et sueur, Boris l'avait prise au sérieux, il avait fait tous les paliers, il était né. " Versailles, 1968. Boris , sitôt né, sitôt chassé. Trémazan, 2002. Les Dorval ont toujours belle âme et grande allure. Devenu un vieillard mélancolique, Richard a des idées fixes : retrouver son fils disparu, se débarrasser de sa fortune colossale et porter un dernier coup à la sainte famille, repaire de la filouterie en col blanc. Sa donation entre vifs a de quoi déconcerter le plus rusé de ses héritiers. A l'heure des testaments le maître mot c'est compter, et l'enfant illégitime - un manque à gagner. Les couteaux sont tirés, rien ne va plus. Sur ce, Boris tombe amoureux...

10/2002