Recherche

Deconinck Marvin

Extraits

ActuaLitté

Histoire du cinéma

Saul Bass. Autopsie du design cinématographique

Saul Bass a défini une ère novatrice du cinéma. Ses séquences de titre pour des films tels que Anatomie d'un meurtre (1959) d'Otto Preminger, Vertigo (1958) et La Mort aux trousses (1959) d'Alfred Hitchcock, ont introduit l'idée que les génériques pouvaient raconter une histoire, en créant l'ambiance du film qui allait suivre. L'influence stylistique de Bass est visible dans les franchises hollywoodiennes populaires, de La Panthère rose à James Bond, ainsi que dans des oeuvres plus contemporaines telles que Catch Me If You Can (2002) de Steven Spielberg et Mad Men à la télévision. Premier ouvrage à se pencher sur la vie et l'oeuvre de ce personnage fascinant, Saul Bass. Autopsie du design cinématographique explore la carrière révolutionnaire du designer et son impact durable sur les industries du divertissement et de la publicité. Jan-Christopher Horak retrace la carrière de Bass depuis ses humbles débuts d'artiste autodidacte jusqu'à son apogée professionnelle, lorsque des réalisateurs comme Stanley Kubrick ou Martin Scorsese ont fait appel à lui comme collaborateur. Il explique également comment Bass a intégré dans son travail des concepts esthétiques empruntés à l'art moderne, en les présentant d'une manière nouvelle qui les rendait facilement reconnaissables par le public. Cet ouvrage incontrournable, traduit ici pour la première en français, éclaire le processus créatif du maître incontesté de la conception de titres de films, un homme dont les talents multidimensionnels et la capacité unique à associer le grand art et les impératifs commerciaux ont profondément influencé des générations de cinéastes, de concepteurs et de publicitaires.

05/2022

ActuaLitté

Romans de terroir

Contes et légendes de Bourgogne. Côte-d'Or, Saône-et-Loire

"Ce n'est pas un goût particulier pour le folklore ni un penchant spécial pour les recherches que cette science comporte qui m'ont ouvert la voie dans laquelle je me suis engagé, mais le milieu dans lequel je suis né, un milieu de gens de la terre. J'ai passé une partie de mon enfance dans le folklore parce que j'avais une grand'mère dont les récits du peuple, avec leur merveilleux parti- culier, étaient la seule culture. J'ai vécu, grâce à elle, dans la familiarité du bon saint Claude, du grand saint Martin, de saint Georges qui a le tort de faire geler, mais qui est si beau et si brave, du petit berger de Saint-Romain, de Gargantua qui nous a rendu le service de creuser le lit de la Saône et qui a éteint l'incendie de Dijon de façon si ingénieuse que Gulliver l'a imité ; sans oublier les fées (les fayettes), ni les wivres, ces grands serpents ailés, ni le bon chien tué par son maître qui croyait qu'il avait tué son enfant alors qu'il l'avait sauvé, et tant de récits qui furent ma culture, à moi aussi, quand j'étais un petit garçon... L'adolescent a pu en acquérir une autre ; le travail a pu lui ouvrir les yeux sur des beautés plus vastes ; les diplômes sont venus, et l'homme enseigne aujourd'hui le savoir qu'il a pu acquérir, mais il y a une voix qu'il entendra toujours : celle d'une vieille femme qui répétait les histoires des aïeux de sa famille... (extrait de la préface, éd. originale, 1955).

11/2017

ActuaLitté

Romans historiques

Les murmures du grand chêne

Après la Révolution de 1789, le château de Crémille a été vendu à la famille de Remigioux qui souhaite prendre à son service Mariette, fille de Martin et Louise, anciens serviteurs du domaine, ainsi que Jacques, nouvellement son mari. La petite Gisèle, seule rescapée de la Terreur et fille des anciens maîtres, vit chez ces gens qui l'ont recueillie en secret après la disparition tragique de toute sa famille. Le fils cadet de la famille de Remigioux, Adrien, se lie d'amitié avec elle. Ses parents adoptifs, aidés de leurs amis, oeuvreront avec prudence pour qu'elle puisse retrouver un jour son rang et son château. Mais au travers de cette aventure, le vent fera frémir les branches du grand chêne au fond du parc, l'arbre sous lequel se trouvent les sépultures de la famille de Crémille. Des murmures signaleront la présence d'Elisabeth, la mère défunte de la fillette... En Touraine, les guerres de Vendée et les rébellions sont encore présentes dans la vie que traversent ces gens. L'évocation des noyades de Nantes, des destructions des édifices religieux, des batailles sanglantes, conduit à espérer la paix. Les traités ne sont pas respectés par le Directoire. Le peuple se sent trahi sous ce gouvernement encore trop abusif. Un jeune général commence à faire parler de lui en traversant les frontières françaises, Bonaparte... De nouveau, Jean-Jacques Garcès nous emporte au coeur de l'Histoire de France en compagnie de personnages toujours plus attachants. Cet ouvrage, historique dans sa description de l'époque, est aussi profondément spirituel, et l'amour en reste l'ardent fil conducteur...

08/2020

ActuaLitté

Littérature étrangère

Lazarillo de Tormes

Publié en 1554, sans nom d'auteur, le Lazarillo de Tormès raconte, sous la forme d'une confession, les aventures juvéniles d'un crieur public qui s'estime parvenu au comble du bonheur en faisant ménage à trois avec la servante d'un archiprêtre. Mais, sous ces apparences facétieuses, se cache mal une satire de l'Espagne de Charles Quint, ce qui lui valut d'être mis à l'index en 1559. Aussi bien a-t-on été tenté d'y voir la main d'un écrivain érasmisant, mais les attributions qui en ont été faites récemment à Juan de Valdès ou Juan Luis Vivès sont inconciliables avec la date de sa composition, qui a pu être fixée postérieurement à leur mort. Cette objection ne vaut pas, par contre, pour Francisco de Enzinas qui, déjà célèbre dans les milieux de la Réforme par ses traductions de l'Institution de la religion chrétienne de Calvin et du Nouveau Testament révisé par Erasme, projeta en 1548 de publier, par nécessité financière, un "livre en espagnol", que l'on a pris à tort pour une simple traduction du latin ou du grec. Selon l'hypothèse émise par Roland Labarre, il ne s'agissait de rien de moins que du Lazarillo de Tormès qui, resté à l'état de brouillon lorsque Enzinas mourut le 30 décembre 1552, aurait été acquis par le libraire Arnold Birckmann, lequel l'aurait lui-même grossièrement remanié avant de le remettre à l'imprimeur anversois Martin Nuyts. Ainsi s'expliqueraient les nombreuses erreurs des princeps auxquelles la présente édition s'est efforcée de remédier.

02/2009

ActuaLitté

Littérature française

L'imitation du bonheur

En 1871, une Constance Monastier, jeune épouse d'un maître soyeux des Cévennes, n'a a priori rien à partager avec un Octave Keller, proscrit de la Commune de Paris, réchappé de la semaine sanglante et de ses 30 000 morts. Tout les oppose : leur milieu, leurs convictions, et cette interprétation de l'insurrection parisienne au sujet de laquelle la jeune femme, dans la diligence qui la ramène à Saint-Martin-de-l'Our, en aura entendu des vertes et des pas mûres. Tout les oppose, et pourtant c'est bien cette Constance qui profitera d'un incident de parcours pour fausser compagnie aux autres voyageurs, et fuir à travers les monts cévenols avec ce vagabond fiévreux trouvé blessé sur le chemin. Octave aura trois jours pour donner à la jeune femme une autre image de ceux qu'on appelle les communeux. De quoi évoquer la haute figure de l'Admirable, autrement dit d'Eugène Varlin, de quoi la convaincre que la justice et la générosité font un très honnête programme, de quoi le réconcilier, lui, hanté par les visions du massacre, avec le meilleur de la vie, de quoi découvrir ensemble que l'amour n'a pas déserté, alors que tout autour le monde ancien bascule dans la modernité, que le cheval cède devant le train, que le cinéma s'annonce, et que le roman en aura bientôt fini avec ce genre d'histoires. Mais Constance Monastier, la plus belle ornithologue du monde, dont une pierre gravée sur le mont Lozère porte le souvenir, valait bien qu'on renoue avec certaines pratiques romanesques...

01/2006

ActuaLitté

Littérature française

Où va le chagrin quand il s'en va ?

Il y a quatre ans, Solange a perdu Lenny, l’homme qu’elle aimait et le père de sa fille. Depuis, elle a « refait sa vie » avec Paul. Une vie de famille paisible et heureuse, jusqu’au jour où le numéro de téléphone de Lenny éclaire à nouveau l’écran de son portable. Cet appel est-il le fruit du hasard ? Ou celui d’un imposteur ? Ou le signe du destin ? Et s’il s’agissait de Lenny, s’exprimant par-delà les limbes, pour ramener Solange à la réalité de leur amour et de son chagrin de l’avoir perdu ? Car en vérité, son chagrin, l’a-t-elle vraiment vécu ? Et si oui, qu’est-il devenu ? Où va le chagrin quand il s’en va ? Pour avoir enfin le courage de se confronter à cette question, Solange se laisse emporter, là où les vivants côtoient les morts, là où l’effroi devant les manquements de l’existence n’est plus l’obstacle à fuir mais le miroir à traverser pour accéder à la vitalité de ses sentiments. Où va le chagrin quand il s’en va raconte aussi la peur d’une petite fille âgée de six ans d’accéder à l’âge de raison et de perdre le lien avec son père mort. Et celle de Paul, le nouvel amour, bien vivant, qui craint soudain de ne plus faire le poids. Avec comme toile de fond la ville des amoureux, Paris, des quais de la Seine aux bancs du canal Saint Martin, comme autant de souvenirs et de fantasmes dessinant la carte du tendre de Solange.

03/2016

ActuaLitté

Cinéma

De la lumière à l'oubli

Toute l'année, de "Vivement Dimanche" à "Champs-Elysées", depuis le plateau du studio Gabriel au micro d'Europe 1, Michel Drucker court sans s'arrêter. Jusqu'à ce que vienne l'été, ce temps de pause et de réflexion, où, sous le soleil de sa Provence d'adoption, il "refait le match" et se projette dans les saisons à venir. Gamberge, se souvient et anticipe, lui, l'éternel inquiet qui a découvert très tôt, dès ses débuts avec Léon Zitrone, les sables mouvants de la célébrité. Qui mieux que Michel Drucker, qui accompagne et met en lumière stars, artistes, sportifs, hommes politiques depuis près de cinquante ans, sait de quels sommets mais aussi de quelles failles, de quelles chutes vertigineuses et parfois de quelles improbables résurrections sont faits les sentiers de la gloire ? Nourrie d'anecdotes, de portraits et de rencontres avec ces personnalités chères au coeur des Français, qu'il connaît si bien (Belmondo, Jacques Martin, Eric Charden, Laurent Ruquier, Claude François, François Hollande, Carla Bruni), c'est cette mémoire unique qu'il partage ici, nous entraînant backstage, là où les feux des projecteurs ne brillent plus tout à fait de la même façon. Une réflexion pleine de sagesse et de lucidité mais aussi d'autodérision sur le "dur désir de durer", au creux de laquelle se découvre un Michel Drucker que son image télévisée ne laisse pas deviner. A travers ce récit, ce sont autant de bribes de notre mémoire collective que l'on revisite, comme ces airs de chanson qu'on croyait oubliés et qui resurgissent, nous rappelant telle ou telle époque de notre propre vie.

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

L'écho de la note bleue

Imaginez la nuit, Nohant, Chopin et George Sand. Il pose le dernier accord d'un Nocturne, elle écoute. " Le temps est suspendu et nous transporte dans l'azur de la nuit transparente, c'est la note bleue " dira-t-elle. Vivre et faire vivre dans l'écho de la note bleue est l'ambition de Pierre, pianiste puis chef d'orchestre. " La musique ne commande rien, n'explique rien, ne dicte rien, confie-t-il à Arielle, la femme avec qui il aimerait partager l'azur de George Sand. A chacun de faire appel à sa propre émotivité, son imagination, ses sensations, pour essayer de peindre sa vie avec ses propres couleurs. " Mais la vie d'un chef d'orchestre n'est pas de tout repos. Face à des hommes et des femmes que rien ne prédisposait à être ensemble, il ne s'agit pas de battre la mesure ou de leur demander de commencer et de terminer en même temps. " L'écho de la note bleue " est l'histoire d'un homme qui fait de la musique son axe de vie. C'est aussi l'histoire de Pietro le premier violon, Frédéric le soliste, Charlotte et Martin les jeunes espoirs, et tous les autres, un directeur de conservatoire plus soucieux de rentabilité que d'art, une femme qui craint le bonheur, un père mélomane récalcitrant face à la vocation de son fils, mais pourquoi ? C'est aussi l'histoire de l'amour, l'amour qui s'invite quand on ne l'attend pas et repart de même. Et enfin qui est cette virtuose qui surgit si tard dans sa vie ?

06/2014

ActuaLitté

Littérature française

Le retour de Julie Franèse

Une femme autoritaire, Amélie Carles, s'est retirée, pour vivre ses dernières années, dans le pensionnat qu'avaient dirigé ses deux maris, et où les élèves servaient de cobayes pour des expériences saugrenues sur la mémoire. Elle reçoit une lettre de sa nièce, Julie Farnèse, qui a quitté le pays vingt ans plus tôt. Julie veut renouer avec ce qui reste de la famille Farnèse, ces bourgeois qui prétendaient descendre des princes italiens, et occupaient ensemble une demeure aujourd'hui perdue. A cette nouvelle, Amélie convoque son beau-fils, Jean-Baptiste Novembre, son neveu Lucien, et aussi Martin Cyr, fils de la servante de toujours, et qui est sans doute un bâtard des Farnèse, sans savoir duquel. Ainsi va renaître, mourir aussi, au gré de la mémoire et de l'oubli, tout un monde : le docteur Théo Farnèse, médecin légiste et joueur ; Théo le Jeune, revenu fou, ou trop lucide, de la guerre d'Algérie ; Morgan le factotum, sculpteur et jardinier ; André Carles, mort par la faute de sa mère Amélie qui voulait l'empêcher de revoir Julie. Julie Farnèse semble danser dans la mémoire infidèle de tous ces personnages. Les multiples images qu'elle évoque pour les uns ou les autres révèlent la vérité profonde de chacun. Au moment où elle annonce son retour, un coup de théâtre va changer une fois de plus l'idée que nous nous faisions d'elle. Dans sa profondeur romanesque, le temps se comporte ici comme un escamoteur, un illusionniste, jusqu'à la dernière page, où se fondent passé, présent et avenir, avec le vieux pensionnat, ses élèves craintives et rêveuses, et Amélie, à jamais irréconciliée.

12/1985

ActuaLitté

Histoire de France

Administrer par l'écrit au Moyen Age (XIIe-XVe siècle)

Issu des travaux de jeunes chercheurs, cet ouvrage propose une série d'études éclairant la façon dont l'essor de l'écrit documentaire au cours d'un long XIIIe siècle a transformé en profondeur les pratiques administratives des sociétés médiévales occidentales. De la Sainte-Trinité de Caen au Mont-Cassin, de Paris au Midi toulousain, ces travaux interrogent la façon dont l'écrit administratif est produit, utilisé, archivé. Ecrire, c'est d'abord une façon d'appréhender le territoire, par l'inventaire des ressources d'une institution, par l'enquête, par l'enregistrement d'actes, renvoyant aux préoccupations propres au contrôle d'un espace éclaté, ou dans l'affirmation d'une personnalité institutionnelle. Les formes prises par ces documents administratifs et leur place dans les processus de gouvernement dépendent des hommes qui en gouvernent la genèse, de leur conception à leur rédaction, que ces dynamiques soient collectives comme dans l'administration du comte de Toulouse, ou individuelles comme dans la pratique toute personnelle de l'artisan Jean Teisseire. L'objet-document ainsi produit se présente comme le résultat d'une stratification de pratiques évoluant avec le temps et que seule une étude codicologique minutieuse et rigoureuse peut restituer, comme dans le cas du livre-outil de Saint-Martin de Pontoise. Enfin, la dimension archivistique de l'écrit apporte un recul sur la constitution de mémoires documentaires indissociables de certaines transformations sociales de la fin du Moyen Age. L'étude des cartulaires de Notre-Dame de Paris et des regards croisés sur la documentation de la Sainte-Chapelle, par exemple, viennent ainsi compléter notre compréhension des mécanismes d'archivage et de la fonction des archives au sein des institutions.

04/2019

ActuaLitté

Philosophie du droit

Le concubinage : entre droit et non droit

Si le système juridique favorise le pluralisme des couples, avec la consécration du mariage, du pacte civil de solidarité (PACS) et du concubinage ; s'il conforte un droit commun du couple, corrélativement, il entretient une hiérarchie entre les différents couples. Il oppose d'un côté les unions de droit, représentées par le mariage et le PACS, bénéficiant de multiples droits, et de l'autre, le concubinage, qualifié d'union de fait. A cet égard, les concubins sont privés de nombreux droits voire d'un statut juridique. Certes, le 15 novembre 1999, le législateur a introduit une définition dans le Code civil l'article 515-8. Mais ce seul article peut-il suffire, vingt ans après, à continuer à régir le concubinage ? Ce présent ouvrage, regroupant en grande partie les actes du colloque "Le concubinage, entre droit et non-droit" qui s'est tenu à Corte les 10 et 11 octobre 2019 à l'Université de Corse Pasquale Paoli, et complété par de nouvelles participations, a pour ambition de réfléchir à l'enrichissement des dispositions juridiques en matière de concubinage. A l'aube du XXIe siècle, ne serait-il pas opportun de reconnaître un statut minimum au profit des concubins et de l'introduire dans le Code civil, à t'image de nombreuses législations étrangères ? Ont contribué à l'ouvrage : Sophie Atsarias-Dumas, Jean-Christophe Barbuto, Sonia Ben Hadj Yahia, Anne-Marie Caro, Julie Caillot, Sophie Dumas-Lavenac, Yann Favier, Marie Gayet, André Giudicelli, Florence Guillaume, Florence Jean, Guillaume Kessler, Xavier Labbée, Raymond Le Guidec, Jean-Jacques Lemoutand, Marie-Laure Papaux van Delden, Laurent Pellizza, Fabienne Tainmont, Alex Tani, Alice Tisserand-Martin, Aline Vignon-Barrault.

02/2021

ActuaLitté

Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Au nom des Noirs. Etats-Unis, 1964 : au coeur du mouvement pour les droits civiques

Robert Penn Warren s'entretient avec tous les acteurs du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Un fantastique document à la fois historique et littéraire, signé par le triple lauréat du Prix Pulitzer. En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain. Pour l'auteur de Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des Etats-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. A l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés, Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine. Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. " Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible ", résume Robert Penn Warren.

02/2023

ActuaLitté

Interprètes classiques

Le piano est mon orchestre

L'un des derniers grands chefs d'orchestre de music-hall, Pierre Porte raconte un demi-siècle sous les feux de la rampe qui l'a vu travailler aux côtés d'Ella Fitzgerald, Sammy Davis Jr, Charles Aznavour, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman... Au fil d'anecdotes, il fait ainsi revivre les figures légendaires dont il a magnifié le talent. Témoin des grandes heures du music-hall L'un des derniers grands chefs d'orchestre de music-hall, Pierre Porte s'inscrit dans la lignée des Ray Ventura, Jacques Hélian, Franck Pourcel, Raymond Legrand, Caravelli... Il a composé la musique des shows de Gilbert et Maritie Carpentier, celle des " Bon dimanche " de Jacques Martin dans les années 1970, publiant plus de trente albums et CD, quelque vingt bandes originales de téléfilms et de films (dont celle de Monsieur Klein, de Joseph Losey, Bleu comme l'enfer d'Yves Boisset, Van Loc, flic de Marseille, série TV). Il a signé des musiques pour Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Marie Laforêt, Dalida, donné des concerts à l'Olympia et au théâtre des Champs-Elysées, effectué des tournées triomphales au Japon. On lui doit les musiques de trois revues des Folies-Bergère et des deux dernières du Moulin Rouge, Formidable et Féérie, encore à l'affiche du célèbre cabaret. Généreux et passionné, Pierre Porte a croqué la vie comme les notes de musique. Cet épicurien, qui aime autant son piano que la bonne chère et les grands vins, évoque son parcours de chef d'orchestre et, au fil d'anecdotes, fait revivre les artistes avec qui il travaillé : Ella Fitzgerald, Sammy Davis Jr, Thierry Le Luron, Dalida, Charles Aznavour, Johnny Hallyday...

03/2023

ActuaLitté

Revues de cinéma

Trafic N° 120, hiver 2021

Sylvie Pierre Ulmann, Les Coeurs du mondeJean-Michel Frodon, Ce que tu aimes. Bien. Demeure. La lettre et le piedPierre Léon, Le dos majeurJean-Michel Alberola, M. A. G. I. E. Hervé Gauville, Objectif danseLuc Moullet, Petite topologie de ma cinéphiliePierre Gabaston, Oublieuse mémoireHelmut Färber, Et pend, une voûte d'airain, le ciel au-dessus de nousPhilippe Grandrieux, Chant de forcesErik Bullot, Sept notes sur la photogénieJean-Paul Fargier, Une chambre à soiFabrice Revault, Sal(l)e gosseNicole Brenez, Ce que tu aimes grandit (les figurants)Jean-Marie Samocki, Devenir demeurer De NiroPierre Eugène, Un début dans la vieMarie Anne Guerin, Police and thieves in the street ! Marcelline Delbecq, En suspensJacques Rancière, Les corps singuliersAnne Bertrand, La Compagnie des IndesFrançois Bon, Tombeau pour Mark BaumerSerge Daney, Le passeurCharlotte Garson, Renoir, dégoût des couleurs ? Raymond Bellour, Le Gai SavoirBernard Eisenschitz, Pablo Picasso vu par Peter NestlerFrédéric Sabouraud, A deux mainsJacques Aumont, La jambe légère et l'oeil polissonJean-Louis Comolli, L'envers du décorYsé Tran, Si c'est un rêve... Jérôme Prieur, M. Klein et son doubleJean Louis Schefer, Benilde, La Marquise d'O ? Christa Blümlinger, Márta Mészáros, le goût des instants équivalentsMarcos Uzal, Venise à MortAdrian Martin, Le Départ : lâchéDork Zabunyan, De Muriel à MurielMathieu Macheret, Les yeux dans le videYoussef Ishaghpour, Une femme est une femme : naissance du cinéma de GodardJean-Claude Biette, La Nuit du chasseur, de plus en plus jeune, de plus en plus grandLeslie Kaplan, Moonfleet for everMark Rappaport, La Comtesse aux pieds nusJean Narboni, Terre en transJacques Bontemps, Flânerie élyséenne sur les traces de Jacques BeckerJonathan Rosenbaum, Idées et réflexions après coup, passion et répression, liberté et prédestinationPatrice Rollet, Toutes voiles dehors

12/2021

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Pénombre de l'aube. Essai d'autobiographie d'un concept de race

Né métis en 1868 dans le petit village de Great Barrington, dans le Massachusetts, trois ans à peine après la guerre de Sécession qui mit fin à l'esclavage dans les Etats du Sud, William Edward Burghardt Du Bois va devenir l'un des plus importants activistes de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, puis, au fil de ses voyages en Europe et en Afrique, un des initiateurs du panafricanisme. En 1940, à l'âge de 72 ans, il publie, sous le titre original Dusk of Dawn, une récapitulation de sa vie à la lueur du "concept de race", qui a selon lui, avec les colonisations et l'esclavagisme, déterminé les rapports entre les peuples du monde. Tout son parcours l'y a incité : jeune étudiant découvrant la ségrégation dans le Tennessee, premier Afro-Américain à obtenir un doctorat à Harvard - où il suit les cours et les conseils de William James -, producteur infatigable de recherches sur les conditions de vie des Noirs à l'université d'Atlanta, chef en 1905 du Niagara Movement qui donnera naissance en 1909 à la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People), toujours en activité aujourd'hui, créateur du magazine The Crisis, tribune d'idées et arme de combat. Du Bois cependant avait encore vingt-trois années fructueuses à vivre. Il mourra à Accra, communiste et citoyen ghanéen. Traduit pour la première fois en langue française et présenté par Jean Pavans, spécialiste de Henry James, ce document capital, d'une haute tenue littéraire, restitue la pensée de cette figure incontournable de l'histoire noire américaine, avant les combats de Martin Luther King et Malcolm X.

09/2020

ActuaLitté

Musique et danse

Joséphine Baker. Une artiste en lutte pour la liberté

Ce livre documentaire de la collection "Les P'tits Docs +" raconte la vie de Joséphine Baker, grande artiste franco-américaine connue pour ses danses, ses actions de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale et de défense des droits humains. Une vie exceptionnelle Après avoir grandi dans la pauvreté et la ségrégation américaine, Joséphine Baker devient un symbole de liberté dans le Paris des Années folles. Avec une présence sur scène et une énergie incroyables, elle est une danseuse et chanteuse adorée de tous. Quand la guerre éclate, elle accueille des réfugiés et joue un rôle d'espionne pour l'armée. A partir des années 1950, elle adopte douze enfants venus des quatre coins du monde, qu'elle appellera sa "tribu arc-en-ciel", et souhaite montrer avec sa grande famille que l'on peut vivre ensemble, quelles que soient son origine ou sa religion. Joséphine continuera de mettre sa célébrité à profit pour ses luttes et prononce un discours à Washington lors d'une marche pour les droits civiques des personnes noires, organisée par Martin Luther King. Elle fait aussi preuve de générosité à travers de nombreux dons aux hôpitaux, aux écoles, aux enfants... Elle entre au Panthéon en 2021, une façon de remercier cette grande dame éprise de justice et de liberté. "Les P'tits Docs +, des docs pour lire seul Après "Mes p'tits docs", cette collection est destinée aux enfants qui commencent à lire en autonomie. Plus d'informations, plus de pages, un livre plus grand... mais un documentaire qui se lit toujours comme une histoire. A la fin de l'ouvrage, découvre les différentes danses de Joséphine.

02/2024

ActuaLitté

Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 162, mai 2023 : Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation. Quelles perspectives ?

Hommages au Professeur Marie-Christine Esclassan Hommage de Laure-Alice Bouvier Hommage au Professeur Marie-Christine Esclassan, par Sylvie Mauzen et Jean-Pierre Camby SOMMAIRE - RFFP N° 162 - Mai 2023 Editorial : Les finances publiques prisonnières d'une société de l'absurde, par Michel Bouvier Les finances locales 40 ans après les lois de décentralisation. Quelles perspectives ? La fiscalité verte : avenir de la fiscalité locale ? , par Céline Viessant Le compte financier unique : au-delà de l'expérimentation quel avenir ? , par Marie-Christine Baranger Penser la différenciation territoriale et financière, par Antoinette Hastings et Laetitia Janicot L'asymétrie des finances locales au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue Le droit financier de l'Union européenne, un modèle pour les collectivités territoriales françaises ? , par Corinne Delon Desmoulin Quarante ans de transformations du système financier local, et loin de l'achèvement, par Robert Hertzog CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La séparation des fonctions et la nouvelle responsabilité partagée de l'ordonnateur et du comptable public, par Paul Hernu Le Haut Conseil des Finances Publiques, une institution sans influence ? , par Julien Béal-Long CHRONIQUE FISCALE L'introduction de la notion de "résidence de repli" ou de "résidence d'attache" en droit fiscal français : les réflexions avancent et un texte arrive ! , par Simon Daragon Chronique de jurisprudence fiscale (Juillet - Décembre 2022), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Julien Martin CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE LOCALE Le verdissement du recours à l'emprunt par les collectivités territoriales, par Eric Portal CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE L'éthique dans les finances publiques en Afrique francophone, par Anicet Eyanga Mewolo CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Jean-Bernard Mattret II. - Vient de paraître

05/2023

ActuaLitté

Cinéma

La sagesse du septième art. Répondre aux grandes questions avec le cinéma anglo-saxon

Qui est Dieu ? Quelle est l'origine du mal ? La vie a-t-elle un sens ? Qu'est-ce que le progrès ou l'aventure ? La réussite est-elle aussi enviable que nous l'imaginons ? Quel est le véritable visage du jeu ? Que signifie être libre ? Le cinéma anglo-saxon est structuré par un même clivage : le profane contre le sacré. Cette confrontation est naturellement restrictive, en ceci qu'elle ne peut englober l'ensemble des conflits idéologiques qui divisent nos sociétés. Force est néanmoins de reconnaître qu'elle embrasse une multitude de problématiques fondamentales. La formidable universalité des réalisateurs anglo-saxons en témoigne depuis des décennies. Elle révèle une propension exceptionnelle à traiter des préoccupations du plus grand nombre. Les réalisateurs du profane, affamés de liberté, sont de fervents anticonformistes en s'attaquant à l'ordre établi, aux idées dominantes et, plus encore, aux interdits qui pèsent sur les sociétés occidentales. Les réalisateurs du sacré, quant à eux, se distinguent en forgeant leurs pensées dans le creuset de l'exaltation : ils abordent les grands enjeux de la vie positivement et adhèrent à des principes transcendants. Charles Chaplin, Steven Spielberg, Martin Scorsese, David Lean, George Stevens et vingt-cinq autres géants du cinéma anglo-saxon, sous la fine analyse de Jean-Philippe Costes, répondent aux grandes questions de la vie. Que leurs points de vue relèvent du profane ou du sacré, ils enseignent à travers leurs films, révélateurs des vices comme des vertus de l'homme, une vérité trop souvent ignorée : le septième art est un formidable outil pédagogique pour quiconque ambitionne de s'initier à la sagesse.

02/2019

ActuaLitté

Religion

Jean Calvin. Vies parallèles

Face à la truculence et à la vitalité de Martin Luther, Jean Calvin (1509-1564) semble faire pâle figure. L'histoire souvent a vu en lui un réformateur froid et distant, dépassionné et peu prolixe sur lui-même. Pourtant sa vie fut intense et contrastée, traversée à tout instant par la violence du don de soi à une humanité qu'il voulait fraternelle et solidaire. Calvin se pensait en effet comme élu de Dieu sur le modèle des élus de l'Ancien et du Nouveau Testament. Prophète et apôtre, il mena - spécialement à Genève - ses combats en reprenant avec opiniâtreté, comme un acteur monté sur une scène, les paroles et les gestes des acteurs des temps bibliques : Abraham, Job, Saül, David, Jonas, Paul... Il fonda ainsi une foi évangélique qui tentait de rompre avec les angoisses dont il avait lui-même souffert avant sa conversion, avec les illusions dont à ses yeux les chrétiens de son temps étaient bercés ; une foi rassurante qu'il s'efforça sans relâche de communiquer. Même lorsqu'il proclamait que Dieu haïssait les incrédules et que Sa justice s'exerçait inexorablement sur tous ceux qui vivaient dans le péché, il agissait en croyant débordant d'un amour qui épousait l'amour divin. Il serait donc anachronique de discerner en lui un inventeur ou même un accoucheur de la " modernité ", car il se comprend au sein d'un XVIe siècle envahi par des doutes et des craintes, travaillé par la question lancinante du salut, mais aussi ouvert à une profonde espérance, au désir de faire de la vie de tous les jours une sagesse.

05/2000

ActuaLitté

XIXe siècle

Les misères des enfants trouvés. Tome 1

La saga de la rentrée, un feuilleton en quatre épisodes haletants ! TOME 1 Sologne - 1845. Le petit peuple trime du matin jusqu'au soir, tentant de faire naître quelque chose des terres marécageuses ingrates, l'estomac et les mains chaque jour plus vides. Les riches, blasés et impitoyables, galopent à travers champs, sur les fidèles destriers lors de prolifiques parties de chasse, et rivalisent de bêtise et d'orgueil lors d'exubérantes réceptions. Sans jamais oublier d'encaisser les loyers et fermages de leurs chers paysans. Mais dans ce "meilleur des mondes" campagnard, quelques grincements souterrains agitent soudainement la tranquillité des nantis. "Bête-Puante" , le braconnier qui distribue sa chasse aux miséreux, est partout et semble tout savoir... "Bamboche" , le forçat, s'est échappé et rode dans la forêt. Et que fait Martin, l'énigmatique valet qui semble si bien connaître le roi ? Beaucadet, le gendarme, ne pense qu'à mettre la main sur tous ces criminels... Sur les traces de son enquête, à mesure qu'il tente de démêler les fils de ces mystères, nous remontons peu à peu le temps, alors que ces anciens enfants orphelins brulaient les planches du cirque de l'homme-poisson, Léonidas Requin... A la croisée du vaudeville, de la tragicomédie à la française et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée !

09/2023

ActuaLitté

Collège

Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

Le célèbre roman d'aventures de Selma Lagerlöf dans une édition tout en couleurs, adaptée à tous les profils de lecteurs et enrichie de nombreux outils pédagogiques. En lien avec plusieurs objets d'étude des programmes de français de 6e et de 5e (le récit d'aventures, l'héroïsme, le rapport à la nature...). Le texte Nils vit dans la ferme de ses parents en Suède. Un jour, il est rapetissé par un lutin dont il s'est moqué. Il s'envole alors - malgré lui - sur le dos de son jars Martin qui veut suivre un groupe d'oies sauvages. C'est le début d'un grand et merveilleux voyage, rythmé par des rencontres et des épreuves qui transformeront le héros minuscule. Entre conte et roman d'aventures, ce récit de Selma Lagerlöf est aussi un hymne à la nature. L'auteure Première femme ayant obtenu le prix Nobel de littérature en 1909, Selma Lagerlöf est une autrice suédoise reconnue dans le monde entier, et son roman Nils Holgersson a été traduit en une trentaine de langues. Les outils pédagogiques dans l'ouvrage - un avant-texte pour préparer la lecture - des lectures actives au fil du texte - des repères sur le conte merveilleux et le roman d'aventures - un parcours de lecture analytique en 6 étapes - des ateliers interdisciplinaires (affiche sur la protection de la nature, story board) - un groupement thématique : " Héroïnes et héros miniatures " - une enquête : " L'artiste et la nature " Le livre du professeur Dans le guide pédagogique, téléchargeable sur https : //mesmanuels. fr/ (Lien -> https : //mesmanuels. fr/)), une version enrichie, projetable en classe

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

U-Boot Typ VII. Toutes les versions du U-Boot le plus redouté de l'Atlantique

Le submersible d'attaque Typ VII est certainement le sous-marin le plus célèbre du second conflit mondial. Construit à des centaines d'exemplaires, commandé par des As aux succès retentissants, le Typ VII a bien gagné son surnom de " cheval de bataille de la U-Bootwaffe " en Atlantique. Pourtant, on ignore souvent que, s'il a bien été conçu avant-guerre comme un bâtiment intermédiaire aux performances équilibré, le modèle d'origine a rapidement laissé place durant les hostilités à toute une succession de versions améliorées. Car face aux escorteurs et aux avions, le Typ VII a dû s'adapter pour survivre. Plus rapide, mieux armé, apte aux grandes profondeurs, plus moderne et simple à produire en masse, il vu ses plans, ses dimensions et ses performances grandement évoluer entre 1935 et 1944, avec pas moins de six variantes construites et de trois autres mises à l'étude mais finalement abandonnées. Dans ce nouvel ouvrage écrit par Xavier Tracol, toutes ces versions font l'objet d'une présentation claire et concise, expliquant pourquoi et comment elles ont été conçues. Chacune est accompagnée de fiches techniques précises, des photos d'époque et de vues 3D soigneusement sélectionnées pour coller au propos. Ce livre permettra ainsi au lecteur de comprendre ce qui différencie un Typ VIIC d'un Typ VIIC/41, pourquoi il n'y a jamais eu de Typ VIIE alors qu'il a existé un Typ VIIF, ou quel armement particulier embarque le Typ VIID. Une référence pour tous les passionnés de sous-marins !

08/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Si tu meurs à Milltown

"Un vrai poète est celui qui vit les poèmes, qui est tellement habité par le monde imaginaire et le besoin d'écrire que cela guide aussi sûrement sa vie que les étoiles guidaient le vieux marin" : ces propos de James Welch sur Richard Hugo en disent long sur la personnalité et l'influence déterminante de cet auteur sur toute une génération d'écrivains. Avec un seul roman traduit en français, La mort et la belle vie, vendu à plus de 100 000 exemplaires toutes éditions confondues, Richard Hugo (1923-1982) est devenu un écrivain mythique. Longtemps professeur à l'Université du Montana, il eut pour élèves ou amis James Crumley, Jim Harrison, James Welch, Rick De Marinis et Raymond Carver, et il joua dans les années 60-70 un rôle de passeur et d'inspirateur. Résolument à contre-courant de l'American way of life de par ses origines sociales modestes, porte-voix d'un Ouest malade de son passé, imprégné des poètes anglais et américains, celui qui invitait ses élèves "à écrire hors sujet" s'est forgé un univers singulier, comme en décalage. Si tu meurs à Milltown rassemble des textes inédits : The Saltese Falcon, son ultime roman inachevé où l'on retrouve le célèbre shérif adjoint Al Barnes de La mort et la belle vie, ses plus beaux poèmes ainsi que ses meilleurs essais critiques. Voici enfin l'occasion pour les lecteurs français de découvrir toute la dimension d'une grande voix de la littérature américaine.

11/2004

ActuaLitté

12 ans et +

Caraval Tome 1

Depuis qu'elle a dix ans, Scarlett envoie des lettres au maître de Caraval, Légende, pour qu'il vienne donner son extraordinaire spectacle sur son île. Alors qu'elle a dix -sept ans et qu'elle est sur le point de se marier avec un inconnu, le maître de Caraval lui répond enfin. Il l'invite, elle et sa soeur Donatella à venir sur l'Ile des songes pour voir le spectacle... Mais leur père, un homme tyrannique, refuse qu'elles s'y rendent. Aidé par Julian, un marin, elles s'échappent. Mais quand le bateau accoste sur l'île des Songes, Donatella a disparu, enlevée par Légende. Scarlett découvre que le but du jeu cette année est de retrouver sa soeur. Le gagnant verra son souhait le plus cher exaucé. Prête à tout pour sauver sa soeur, Scarlett accepte de participer, aidée par Julian. La jeune fille découvre alors un monde magnifique, empreint de magie. Pour recevoir le premier indice de leur quête, les participants doivent accepter les règles du jeu en signant un contrat de leur sang. Scarlett a beau savoir que tout ce qui se passe à Caraval n'est qu'un jeu, elle se retrouve bientôt empêtrée dans un univers à cheval entre rêve et réalité. Elle ne doit surtout pas se laisser emporter par la magie, sous peine de perdre la tête... Finalement, dans ce monde, Scarlett n'est sûre que d'une chose : si elle ne retrouve pas sa soeur avant que les cinq nuits du jeu soient écoulées, celle -ci disparaîtra pour toujours…

02/2017

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Une écologie décoloniale. Penser l'écologie depuis le monde caribéen

Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s'agitent, l'eau monte, les forêts tombent et les corps s'enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d'universalité, la pensée environnementale s'est construite sur l'occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l'environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l'écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d'une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l'impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d'un "habiter ensemble" qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l'ambition d'une "écologie décoloniale" qui relie les enjeux écologiques à la quête d'un monde au sortir de l'esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l'horizon d'un avenir commun.

10/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les loups d'Aguila et autres nouvelles

Les loups d'Aguila réunit un choix des meilleures nouvelles écrites par l'auteur du Léopard des neiges. Dans la nouvelle qui donne son titre à l'ouvrage, peut-être la plus mystérieuse de toutes, un Indien traque à contrecoeur deux loups gris qui causent des ravages près de la frontière du Mexique. En plein désert, une étrange rencontre l'entraîne vers le terme de son parcours terrestre. Dans Le voyageur, c'est aussi vers une sorte de rendez-vous final avec la terre que fuit Traver, le prisonnier noir évadé qui se murmure à lui-même des bribes de blues pour bercer sa peur. Dans Le cinquième jour, la crainte de la mort sous-tend encore, indirectement cette fois, le dialogue entre un jeune bourgeois et un vieux marin réunis sur la même barque pour rechercher le corps d'un noyé. Et peut-être est-ce, dans Fin de saison, la peur de la vie qui dresse l'un contre l'autre mari et femme, ou victime et bourreau, face à la tortue gigantesque découverte au bord d'une route. Peter Matthiessen porte un regard attentif sur les lieux et les plantes, sur les animaux et les hommes. Le regard d'un naturaliste doué d'une faculté d'analyse aiguë et sensuelle, d'un explorateur inquiet pour sa belle planète et pour l'espèce humaine qui l'habite, menacées toutes deux par diverses déraisons. Mais, en maître-conteur qu'il est, il ne se laisse jamais dévier du droit fil de son histoire, si étrange soit-elle.

02/1992

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Ceci n'est pas un dauphin. Manifeste pour une reconnaissance juridique du monde vivant

Ce livre repose sur un constat : quels que soient les dossiers et les commissions auxquels Planète-Vie a participé durant ces vingt dernières années, les intérêts économiques ont toujours primé sur la protection des animaux. Certes, des textes de loi existent, mais ils sont limités dans leur portée et les moyens pour les faire appliquer manquent. L'homme est ainsi devenu responsable du zoocide le plus important que la Terre ait jamais connu : chaque année, 60 milliards d'animaux domestiques sont tués dans nos élevages industriels, près de 1000 milliards dans l'écosystème marin, et 30 % des espèces de la faune sauvage devraient disparaître d'ici 2050... La situation qui prévaut pour les cétacés et les delphinariums en est un exemple flagrant. Ce système aveugle, dénué de route forme d'éthique ou de compassion, repose sur un fait juridique : l'animal est une "chose", relevant de la catégorie juridique du mobilier, et ce dans la plupart des ordres juridiques du monde. Or, si nous voulons réellement respecter la nature et les animaux, nous devons leur reconnaître une identité et des droits. Prenant le dauphin comme ambassadeur, ce manifeste vibrant, appuyé par le monde artistique et de nombreuses associations, est un appel adressé à l'Homme et plus particulièrement à ses représentants politiques. Accordez au monde vivant une catégorie juridique propre et indépendante de celles de l'humain et du mobilier, avec à la clé des droits qui permettront de changer leur destin. Et le nôtre, car tout est lié.

01/2019

ActuaLitté

Poésie

Poèmes du sud et autres

"Roger Caillois lut, traduisit et publia en revues ses premiers poèmes : Terre prochaine (1977) et L'arbre (1978). Depuis, Luis Mizon a écrit Poème du Sud, inspiré par sa terre natale, le Chili, ou, mieux, les régions australes qui lui sont familières. Dans un paysage grandiose, au milieu des volcans et des terres de Chillan, toujours menacées et souvent ravagées par les cataclysmes, l'homme prend pleinement conscience de sa solitude en reconstruisant au jour le jour ce que la nature défait. Sur les plages désertiques ou les côtes abruptes de Valparaiso et de Concepcion, avec leurs cimetières de bateaux, leurs épaves, leurs planches et leurs barils vides qu'aucune marée n'emporte, l'érosion et la décomposition permanentes accentuent encore cette ambiance d'abandon. Marin ou paysan, forestier ou paria, l'habitant du Sud se définit pourtant, comme Mizon lui-même, par un attachement aux racines auquel s'ajoutent l'individualisme qui ne méprise pas la solidarité, le culte des chimères, la croyance aux fantômes. Mais n'y a-t-il rien d'autre ? Dans Poème du Sud, Luis Mizon marche au milieu des siens comme à travers une forêt d'ombres dont il cherche la motivation secrète, le mobile inconscient, la quintessence sous les actes et les effets, les folies, les résignations, les marottes. La poésie est pour lui une façon de lever délicatement les masques, d'interroger les labyrinthes creusés sous les apparences, de deviner les signes muets et les appels étouffés, de débusquer l'imaginaire derrière l'écorce rationnelle du réel", Claude Couffon.

03/1982

ActuaLitté

Guides de France

Charente-Maritime. Edition 2021

La Charente-Maritime est idéalement située entre Nantes et Bordeaux. C'est un département doté d'un superbe patrimoine historique, que l'on retrouve dans ses cités emblématiques telles La Rochelle et sa vieille-ville ou bien encore Rochefort et sa Corderie Royale créée par Louis XIV. A Royan, cité balnéaire incontournable, on aime passer du temps à flâner en bord de mer avec pour arrière-plan les villas Belle Epoque qui ont résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Département marin, plusieurs sites sont à découvrir : les marais de la Seudre, qui dévoilent les secrets de l'ostréiculture et sont riches d'une faune et d'une flore incroyables ; les grottes de Régulus, qui offrent un panorama de toute beauté sur l'estuaire, mais aussi le Plus Beau Village de France de Mornac-sur-Seudre et ses charmantes cabanes de pêcheurs colorées prenant place le long du cours d'eau. Pour ceux qui rêvent de la vie insulaire, la Charente-Martime, c'est aussi quatre îles qui suivent le mouvement des marées de l'Atlantique. Citons l'île d'Aix, pour son sentiment d'être au bout monde, et la très distinguée île de Ré, que l'on a de cesse de parcourir à vélo pour admirer ses villages et sa réserve naturelle ornithologique. La plus vaste des îles se nomme Oléron. Avec une ambiance plus populaire, elle fait elle aussi le paradis des amoureux de moments à la plage et de moments de flânerie sur les ports de pêche dès que la saison estivale bat son plein.

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

Un nid dans les tamaris

A travers le drame de Mers el-Kébir du 3 juillet 1940 où la flotte française de Méditerranée fut en partie anéantie par la marine anglaise et au cours duquel 1  ; 300 hommes périrent en quelques minutes, la vie d'un jeune marin breton qui sera porté disparu par erreur, amoureux d'une jeune fille dont la modeste famille de pêcheurs du village va vivre ces évènements, comme tous les autochtones, dans une totale incompréhension. Victime de l'explosion du cuirassé Bretagne, il va perdre la mémoire et ne la retrouvera que progressivement, au long de sa carrière, en fonction d'évènements et de personnages qu'il va rencontrer. Il déclenchera une mutinerie en 1943, dans le port de Philadelphie, excédé par les mauvais traitements subis par l'équipage du croiseur Montcalm et en particulier par un jeune matelot pied-noir avec lequel il s'est lié d'amitié. Devenu officier, il retrouvera, par hasard, son amour de jeunesse en 1965, mais trop tard. Le narrateur décrit le déroulement angoissant, minute par minute, des négociations franco-britanniques qui durèrent une journée, pour aboutir au drame, au milieu des marins incrédules et des habitants du village qui ne comprenaient pas pourquoi le diable, selon les prédictions d'un vieux religieux arabe, avait pris ce jour-là l'aspect de leurs alliés anglais pour s'acharner sur eux. Il dénonce enfin l'absurdité de l'entêtement des hommes de pouvoir qui va entraîner une tragédie sur laquelle l'histoire de notre pays a préféré ne jamais trop s'étendre.

04/2019