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David Cardavebor

Extraits

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Beaux arts

La peinture efficace. Une histoire de l'abstraction aux Etats-Unis (1910-1960)

De l'abstraction américaine, on connaît surtout l'expressionnisme abstrait et ses champions - Pollock, Rothko, Newman -, moins souvent quelques pionniers des deux premières décennies du XX ? siècle - Dove, Russell -, plus rarement encore le petit groupe de peintres qui en ravivent la flamme dans les années trente - Davis, Diller. Pour la première fois depuis cinquante ans est ici reprise l'histoire de l'introduction de l'abstraction aux Etats-Unis jusqu'à son triomphe provisoire dans les années soixante, non pas seulement en rapportant une succession de faits et d'oeuvres, mais en montrant comment réception et création se mêlent indissolublement. En prenant en compte tous les modes possibles de réception - depuis l'essai théorique jusqu'à la bande dessinée en passant par la critique journalistique, la constitution de collections et la pratique d'expositions -, Eric de Chassey montre comment trois vagues abstraites se sont succédé aux Etats- Unis, dont seule la troisième a connu le succès et a pu durer. Analysant comment les artistes ont eux-mêmes fait évoluer le sens de l'idée abstraite selon des voies largement inexplorées en Europe, il dessine non pas des influences mais des continuités d'interrogation. Questionnant ainsi l'histoire de la notion d'abstraction à propos du pays qui en a assuré la popularité, il permet de ne plus concevoir la peinture abstraite en tant que style ou absolu mais en tant que modèle de relation au monde.

10/2001

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Littérature française

50 ans après, des nouvelles de mai 68

Mai 68 est une période durant laquelle s'est déroulée une série d'événements... etc. etc. Grèves générales, occupations d'usines, révolte de la jeunesse étudiante, De Gaulle vacille, conquêtes sociales, avènement d'une nouvelle société, jouir sans entrave... 50 ans après, presque tout a été dit. Dans le flot des commémorations, les Editions du Caïman offrent une carte blanche à des auteurs très divers afin qu'ils vous racontent un mai 68, vécu ou non. Voici donc "Des nouvelles de Mai 68" où se mêlent témoignages, fictions, humour, anecdotes, histoires vécues ou imaginaires, souvenirs romancés ou transgressés. Vous pensiez tout savoir sur Mai 68 ? Vous réviserez votre jugement en découvrant soeur Emiliana et les Katangais, le débrayage de Jocelyne, les amants de mai, Mika Etchebéhère, la garde- robe de l'Odéon, tonton Marcel, la Simca 1501 de la Banque de France, des CRS et du LSD, Claude - délégué CGT d'Orly Nord, le lycée de Chantilly, les colères de Roger, Mariette l'étudiante de la Sorbon ne, la Coupe Davis 1968, Marie et Daniel sur la route, les souvenirs de Pierre, le commando Camembert, l'abeil le de mai , le footballeur de l'ASSE Rachid Mekhloufi, le tableau Meurtres 10/2 1968, Marie-Lise et sa soeur Jackie, la Fiat- Abarth miniature, Bettenfeld le flic rescapé du Vel d'Hiv ... et que dire du fameux "Mémé", hier agitateur lycéen dans le Jura, aujourd'hui homme politique bien connu, cerise sur le gâteau d'anniversaire !

01/2018

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Littérature érotique

Survivant Tome 2 : Amants

La vie n'a pas toujours été tendre avec Shannon Dupree. De l'extérieur, il semble aimer s'amuser et ne pas avoir de soucis, mais lorsqu'il s'agit de son passé, il devient évasif et secret. Fuyant des parents émotionnellement défaillants à tout juste quinze ans, Shannon réussit à s'échapper de cette vie, mais il tombe dans les bras accueillants du diable. Rory Landers est une étoile montante du Bureau.
Côté vie privée, il ne s'y passe rien d'exceptionnel. Il espère passer à l'étape supérieure dans sa relation jusque-là superficielle avec Frank Moore alors qu'ils résolvent le cas Langford, une sordide affaire de meurtre qui ne se passe pas comme prévu. Sur le plan positif, il rencontre le jeune diplômé Shannon Dupree, un esprit libre. Rand Davis se retrouve célibataire à la quarantaine quand son partenaire de plus de dix ans se révèle infidèle.
Reprendre l'équipe qui gère les affaires classées libère une partie de son emploi du temps, et Rand accueille à bras ouverts de nouveaux amis dans le cercle formé par les familles Langford et Moore. Il ne se pense pas fait pour les relations amoureuses jusqu'à ce qu'il rencontre un agent au caractère bien trempé, à la crinière blonde qui lui donne envie de bien plus. Passé, présent, douleurs et souffrances entrent en collision, murmurant une vie potentielle d'amour qui vaudrait la peine de se battre.

02/2021

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Histoire de la musique

Pop Rock UK

Les musiciens anglais ont toujours été intéressés par ce qui se tramait chez leurs cousins nord-américains. Ainsi le blues et son cousin le rhythm'n'blues dont Cyril Davies et Alexis Korner tombèrent amoureux au point de créer leur groupe (Blues Incorporated), leur club (The London Blues and Barrelhouse Club) puis, en 1962, leur fameuse Rhythm and Blues Night par laquelle passeront tous les instigateurs de la création du British blues-rock, soit Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts et Brian Jones (qui y décidèrent de fonder The Rolling Stones), Eric Clapton, Paul Jones, John Mayall, Manfred Mann, Eric Burdon, Jimmy Page... Drôle retour des choses, l'Amérique s'enflammera pour ce british rhythm'n'blues joué par de jeunes Blancs totalement dévoués au son de leurs aînés noirs américains, qui peinent à jouer à domicile face à un véritable auditoire. C'est le plus souvent par le biais des Yardbirds, Manfred Mann et autre Spencer Davis Group que les jeunes Américains auront vent de l'existence des monstres que sont Muddy Waters, Howlin' Wolf, Chuck Berry et Bo Diddley. Ce sera la British Invasion, un déferlement qui s'effectuera pacifiquement, guitares en avant. Puis le mouvement perdra en intensité, la plupart de ses groupes et les nouveaux venus incluant à leur blues de la pop music, du rock progressif, du hard-rock ou des effluves psychédéliques. Un simple changement dans la continuité et au coeur de ce même amour du blues.

03/2022

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Traduction

Sur l'Auto-traduction

Sur l'Auto-traduction rassemble une série d'essais et de conversations sur le langage et ses diverses facettes, sur la manière dont la syntaxe est restructurée par les technologies actuelles, l'ignorance croissante de l'alphabet chez les jeunes locuteurs (l'usage des SMS ayant modifié l'approche du langage et de l'échange), ou encore sur les effets que les logiciels d'autocorrection peuvent avoir sur notre manière de communiquer. Ilan Stavans montre comment le fait de traduire ses propres ouvrages oblige l'auteur à se réinventer soi-même dans une autre langue. Le volume inclut des dialogues avec Richard Wilbur (qui reçut le prix Pulitzer en 1957 et 1989 et qui fut, entre autres, le traducteur de Molière, Racine et Corneille), avec Lydia Davis (auteur de fictions et de nouvelles, professeur d'écriture créative, lauréate du prix international Man Booker en 2013 et traductrice de Vivant Denon, Gustave Flaubert, Marcel Proust, Michel Butor, Pierre Jean Jouve, Michel Leiris, Michel Foucault, ou encore Maurice Blanchot). L'exploration de Stavans parcourt les territoires de l'espagnol, de l'anglais, de l'hébreu, du yiddish et le lexique hybride du Spanglish. Il s'interroge sur ce que signifie le fait d'être étranger, sur le fait de vivre et de mourir dans des langues différentes. A travers des dialogues sur le silence, le plurilinguisme, la poésie, il s'interroge enfin sur les raisons de la longévité des grandes oeuvres classiques.

02/2022

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Critique

La dernière interview de James Baldwin. Saint-Paul-de-Vence, novembre 1987

Cet entretien se déroule à Saint Paul de Vence, un mois avant le décès de James Baldwin. Ce sont les derniers mots publiés de l'écrivain. Quincy Troupe connaissait l'état avancé du cancer de son ami. Ce contexte rend leur échange encore plus profond et essentiel. L'un et l'autre n'avait rien à perdre et ils le savaient. Quincy Troupe a su, peut- être, mieux que quiconque rendre compte du lien entre écriture et engagement, si cher à James Baldwin. Troupe interroge Baldwin sur sa relation à Miles Davis. Il confie ressentir avec le mu- sicien une fraternité, un sentiment qui s'inscrit presque dans l'histoire des afro-améri- cains. Baldwin s'exprime aussi sur le travail de Le Roi Jones, Toni Morrison et Ralph Ellison. Ils abordent également la relation de l'auteur à la France comme la remise de sa légion d'honneur par François Mitterand. Dans cet entretien, Baldwin continue de mettre des mots sur la façon dont l'Amérique met au banc de la société la communauté noire et de défendre, malgré tout, la nécessité d'adopter un comportement de solidarité entre tous. Il insiste sur le pouvoir que cha- cun possède pour changer le cours des choses. Pouvait-on rêver meilleur texte pour accompagner Ici recommence l'Amérique, conseils de James Baldwin - à suivre d'urgence d'Eddie S. Glaude Jr, qui, sans surprise, se réfère aussi à Quincy Troupe dans son livre.

10/2021

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Montagne

Derrière la montagne. La face cachée du tableau

Rencontre au sommet entre la bande dessinée et la peinture de montagne : les cadavres exquis des dessinateurs d'aujourd'hui redonnent vie aux oeuvres alpines des grands peintres classiques. La montagne a largement inspiré les peintres des XIXe et XXe siècles, et si leurs oeuvres continuent de nous impressionner, elles ont également trouvé un écho chez des artistes majeurs d'aujourd'hui. Derrière la montagne - La face cachée du tableau propose une synthèse de deux univers passions de la maison Glénat : vingt-sept dessinateurs ont "interprété" vingt-huit tableaux appartenant au Fonds Glénat, à des collectionneurs privés ou aux grands musées alpins. Selon leur fantaisie, leurs références, leurs préoccupations, ils se sont approprié l'envers du décor et ont imaginé ce qui s'est passé avant, pendant, après la scène représentée. Que la montagne leur soit familière ou étrangère, ils ont retrouvé les thèmes traditionnels de son imagier : alpinistes en péril, avalanches, troupeaux et bestiaire fantastique, tempêtes et ciels radieux, refuges et chaumières pittoresques, torrents et glaciers et les ont abordés souvent avec humour, parfois avec pessimisme, toujours avec délectation. Les peintres d'hier à l'honneur sont Charles BERTIER, Eugène Victor BOURGEOIS, Edouard BRUN, Gustave DORE, Emile GODCHAUX, Laurent GUETAL, Jean Baptiste Louis GUY, Ernest Victor HAREUX, Paul HELBRONNER, Johan Barthold JONGKIND, Johann WILHELM, Julius KÖHNHOLZ, Karl-Joseph KUWASSEG, Peter Vilhelm Carl KYHN, Gabriel LOPPE, Mathias Gabriel LORY, Bénédict MASSON, Alexis Nicolas NOËL, Diodore RAHOULT, Hippolyte RAVANEL, François Edme RICOIS. Quant aux dessinateurs contemporains s'étant prêté au jeu : ALFRED, Olivier BALEZ, Fred BERNARD, BOUCQ, BUCHE, CHABOUTE, Glen CHAPRON, COSEY, Nicolas DEBON, Jean-Yves DELITTE, DROUIN, ESPE, David EVRARD, Amélie FLECHAIS, KERAMIDAS, Malo KERFRIDEN, Timothé LE BOUCHER, LOUSTAL, MISS PRICKLY, Mélissa MORIN, PHILAN, Jean-Marc ROCHETTE, Olivier SUPIOT, Didier TARQUIN, TEBO, Ronan TOULHOAT et Olivier VATINE. Il en résulte de ces dialogues artistiques vingt-huit diptyques, pour une soixantaine d'oeuvres au total, présentés au couvent Sainte-Cécile à Grenoble dans une exposition conçue par par le Fonds Glénat pour le patrimoine et la création, à découvrir du 6 décembre 2019 au 14 mars 2020.

12/2019

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Littérature française

Végâneries

Alain PAUCARD : Le féminisme ne suffit plus Jacques ABOUCAYA : Comment je suis devenu végan Jean BERTEAULT : Prescription de véganine Arnaud BORDES : Délivrance Michel BOUVIER : Le boeuf clandestin François CERESA : Robert le Végan Philippe DUMAS [sans titre] Jean DUTOURD : Cheval Alfred EIBEL : Vegane : à l'arbordage Charles-Henri D'ELLOY : Parigot, tête de veau ! Bertrand FOSSAT : El Extasio, sonnet vegan Alain GERBER : [sans titre] Olivier GRIETTE : La morale, une et indivisible Pierre GUINGAMP : J'exagère ? Philippe LACOCHE : La grosse carpe vegan qui pue la vase Bruno LAFOURCADE : La nouvelle arche Bernard LECONTE : Supervegan Bernard LE SAUX : Les enfants de William Kramps Boris MOISSARD : Le Cu Cul Clan Alain PAUCARD : Fake news David PERINI : Le général Vegan s'en va-t-en guerre ! Jean-Jacques PERONI : Au nom du pâté, du figatelli et du saint-nectaire Xavier RAUFER : Vegans, végétariens en peau de lapin (si j'ose dire...) Ivan RIOUFOL : Mangez un vegan ! Philippe de SAINT-ROBERT : Malthus, nous voilà ! Olivier SARRADE-LOUCHEUR : Le protocole de Panurge Gérald SIBLEYRAS : Vegan en pot Trez : [sans titre] Jean TULARD, de l'Institut : Napoléon végan ? & Pensées ronchons AUTEUR Alain Paucard est né et ne vit qu'à Paris. Après avoir publié des polars sous le pseudonyme d'Humphrey Paucard, il entame une oeuvre sous son nom, de quarante livres à ce jour, qui traitent aussi bien de son intérêt pour Paris que de sa lutte contre la Modernité (Les Criminels du béton ; Manuel de résistance à l'art contemporain,...). Il écrit également des romans (huit, dont Tirez sur l'architecte) et des souvenirs parisiens (Paris c'est foutu). Chroniqueur du Guide des films de Jean Tulard, il a également traité du cinéma, en évoquant Michel Audiard, Jean Gabin, Sacha Guitry et la Série B. Enfin, il ne néglige pas un certain penchant pour les questions plus intimes (Eloge du cocu). Il fonde en 1986 le Club des Ronchons, dont le président d'honneur sera Jean Dutourd (1920-2011). Le règlement intérieur stipule que les réunions sont interdites "aux femmes, aux enfants, aux animaux et aux plantes vertes" , ce dernier ajout à la demande de Jean Tulard. Le Club des Ronchons est fondamentalement opposé à l'idée totalitaire du Bonheur.

11/2020

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Photographie

Helmut Newton. Magnifier le désastre

On reconnaît immédiatement une photographie d'Helmut Newton. Comme s'il avait inventé un monde, le sien, à nul autre pareil, et une écriture photographique singulière, totalement maîtrisée, apollinienne, presque froide. Et, de Newton, l'imaginaire collectif a retenu une iconographie triomphante, solaire, faite de femmes en gloire, athlétiques, puissantes et désirantes, d'un érotisme glacé, de piscines californiennes à la David Hockney, de palaces fastueux, de fourrures et de bijoux. Bref, le monde des riches. Mais on sait moins le versant obscur, dionysiaque de l'oeuvre : la satire des riches et des puissants, l'élaboration d'un érotisme des ténèbres, où se jouent rituels SM, minerves, prothèses, enserrements du corps, et qui ouvre l'apollinisme apparent des images à la blessure dionysiaque. Jusqu'à la mise en scène des " doubles " à l'inquiétante étrangeté freudienne, des " écorchés ", des vrais-faux cadavres, des meurtres. Jusqu'à la cruelle lucidité, enfin, de son regard sur le vieillissement des corps - y compris le sien, qui fut confronté à la maladie. Surtout, et d'autant plus qu'il en a très peu parlé et s'est toujours refusé à en faire son fonds de commerce, on ignore que le jeune Helmut est d'abord un Juif berlinois rescapé de l'extermination nazie, dont la vie a sans cesse rejoué la figure mythique du Juif errant et qui trouva dans Paris, sa ville d'élection, le lieu où s'enraciner enfin, après Singapour, l'Australie, Londres et Los Angeles. Et c'est précisément à l'aune de cette judéité, jamais revendiquée comme telle mais douloureuse, que l'auteur a voulu réexaminer le corpus newtonien : en témoignent ces corps de femmes puissantes qui s'avèrent la réplique du corps aryen glorifié par le nazisme, le fétichisme des uniformes, du cuir et des casques, la présence obsédante des chiens, ou encore les portraits de Léni Riefensthal, l'égérie du Troisième Reich. Mais, de ce désastre " germanique ", Newton n'aura jamais fait la plainte amère ou rageuse : il a choisi, tout au contraire, de le magnifier. Premier essai consacré à l'oeuvre du photographe Helmut Newton.

09/2019

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Littérature étrangère

Verités non dites

De prime abord, il semble que la peintre et écrivain Angelica Garnett, fille de Vanessa Bell (la soeur de Virginia Woolf), ait eu une enfance enchanteresse. Elle a grandi dans le Sussex avec sa mère, ses frères Julian et Quentin, et leur père, Clive Bell. Elle était la petite dernière d'une famille reconnue dans le milieu intellectuel d'alors, qui s'est trouvée au cœur des cercles d'artistes, des écrivains et des intellectuels les plus influents du XXe siècle, ceux que l'on a appelés le groupe de Bloomsburry. Lorsqu'elle a eu 17 ans néanmoins, la vie d'Angelica a basculé : sa mère lui a révélé que son père n'était pas Clive Bell mais le peintre Duncan Grant, avec qui elle avait eu une liaison. Révélation dont elle a fait état dans son ouvrage Trompeuse gentillesse. L'effet fut dévastateur. Et bien qu'elle ait aujourd'hui 91 ans, Garnett se débat toujours, dans une certaine mesure, avec cette révélation et la déception, la rupture qu'elle a engendrée dans sa relation envers sa mère. Ceci sans oublier qu'elle aura un autre choc quelques années plus tard lorsqu'elle découvrira que l'homme qu'elle a épousé, David Garnett, fut un temps l'amant de son père... Vérités non dites est le premier volume de fiction d'Angelica Garnett. Il s'apparente néanmoins dans une large mesure à une autobiographie. Regroupant quatre récits, ce recueil présente divers souvenirs sous forme de fiction. Elle se livre ainsi à une analyse psychologique plus profonde encore de soi-même et des personnages qui ont marqué son existence. De Londres à Paris, en passant par la Provence, l'atmosphère de ces récits est empreinte de fraîcheur autant que de cruauté : les mots signifient toujours au moins deux choses, l'enfance choyée peut s'avérer une prison et une volonté de domination sous-tend les relations humaines. Si jalousie et manipulation ont des conséquences fatales, les personnages ne sont pas toujours conscients de s'y livrer. La vision rétrospective permet alors de mieux comprendre les décalages entre apparences, sentiments et réalité. Quant à l'art, omniprésent, il demeure à jamais l'unique raison de vivre.

04/2012

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Science-fiction

Les Dieux silencieux, T1 : Le Maître des Chagrins

Vous connaissez déjà cette histoire - celle d'un orphelin élevé par un vieil homme sage, d'un garçon qui découvre qu'il possède des pouvoirs et apprend à s'en servir pour protéger le monde d'un grand mal. Mais qu'arriverait-il si ce héros et ce mal ne formaient qu'un ? Sauverait-il le monde, ou le détruirait-il ? Parmi les avatars de l'Académie, Annev de Breth est une exception. Au contraire de ses camarades, qui furent dérobés à leurs familles dans la capitale lorsqu'ils n'étaient que des nourrissons, Annev est né dans le village de Chaenbalu. Ayant survécu à un sacrifice, il a été élevé par ceux-là mêmes qui ont tué ses parents. Dix-sept ans plus tard, Annev porte le fardeau d'une magie interdite. Pris en étau entre les idées déclinantes de son mentor et les maîtres de l'Académie, il doit choisir entre un avenir prometteur et ses amis proches. Chacune de ses décisions le mène à un nouveau dilemme, jusqu'à ce qu'Annev soit contraint de se lancer dans une quête qui lui est étrangère. Acceptera-t-il de s'engager sur une voie potentiellement dévastatrice ? " Un remarquable premier roman et un conte brillant sur la nécessité de trouver son propre chemin. Recommandé aux amoureux de Fantasy épique classique ouverts à la modernité. " Novel Notions " Destinée et magie noire, une vision nouvelle d'un thème souvent exploré. Un monde chargé d'histoire, de foi et d'idéaux, des séquences d'action originales, une intrigue faite de secrets et de surprises. Un roman d'apprentissage dans la lignée d'Eddings, Sanderson, Canavan ou Weeks, mais doté d'un ton et d'un style à part. " The Fantasy Hive " Un premier roman de Fantasy extrêmement fort qui plaira aux lecteurs de The Poppy War et du Nom du vent. Intense, mystique et brutal. " The Bookdragon " Un superbe mélange d'ancien et de nouveau. Si vous êtes amateur de roman d'apprentissage, d'écoles de magie et de conflit entre le Bien et le Mal, ce roman est fait pour vous. " The Fantasy Inn " Passionnant et rappelant les meilleures heures de la Fantasy. On se croirait dans La Belgariade de David Eddings ! " Nilsreviewsit

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Sciences politiques

Nom de code : M

Ses amis l'appellent Max. Mais ses collègues du MI5, le service britannique de contre-espionnage, ainsi que les agents doubles au sein de son réseau tentaculaire le connaissent mieux sous le nom de "M". Saviez-vous que M a vraiment existé ? Le mythique patron de l'Intelligence Service dans James Bond, incarné tour à tour à l'écran par Bernard Lee, John Huston, David Niven, Edward Fox, Robert Brown, Judi Dench et Ralph Fiennes, s'inspire de l'amiral John Henry Godfrey, et notamment de l'officier traitant Maxwell Knight dont le nom de code est l'initiale "M". La vie de Maxwell Knight est un vrai roman. Amateur de jazz et passionné d'animaux - il a vécu quelque temps avec un ours, un bouledogue et un babouin -, il est aujourd'hui connu comme étant le meilleur officier traitant que le MI5 ait jamais engagé. Sa force : avoir réussi à créer un réseau d'espionnage hors du commun. Il fut le premier à se rendre compte des avantages indéniables à recruter des femmes et reste l'un des artisans principaux du démantèlement des mouvements fascistes britanniques durant la Seconde Guerre mondiale ! M est devenu un maître espion d'exception grâce à sa capacité hors norme à transformer " Monsieur Tout-le-monde " en un agent intrépide. L'auteur révèle dans ce livre, pour la première fois, le nom et l'histoire de ces hommes et femmes qui, sous l'égide de M, prirenttous les risques en infiltrant les organisations politiques les plus dangereuses. Jusqu'ici, leurs identités étaient restées secrètes. La publication de ce livre rend enfin hommage à ces personnes courageuses qui ont su faire passer avant toutes choses l'intérêt de leur pays. Grâce à de nombreux documents récemment déclassifiés, des archives provenant de la famille de Maxwell Knight et de nombreuses interviews d'anciens agents et de leurs proches, ce livre nous fait pénétrer dans l'univers obscur de l'espionnage au temps de la lutte contre le fascisme et de la peur du communisme et lève (enfin) le voile sur un maître espion mythique aussi brillant qu'énigmatique !

10/2018

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Beaux arts

Capturing the British Landscape. Alfred Augustus Glendening (1840–1921)

This book presents the life and work of the Victorian landscape painter Alfred Augustus Glendening (1840-1921). With beautiful illustrations of his pictures, showing a timeless countryside, it explores Glendening's rapid rise from railway clerk to acclaimed artist. Whilst critics often reviewed his exhibited works, very little has been written about the artist himself. Here, new and extensive research removes layers of mystery and misinformation about his life, family and career, accurately placing him in the midst of the British art world during much of the nineteenth and into the twentieth century. Glendening was a man from humble origins, working fulltime as a railway clerk, yet was able to make his London exhibition debut at the age of twenty. This would have been almost impossible before the Victorian era, an extraordinary period when social mobility was a real possibility. Although his paintings show a tranquil and unspoiled landscape, his environment was rapidly being transformed by social, scientific and industrial developments, while advances in transport, photography and other technical discoveries undoubtedly influenced him and his fellow painters. Celebrating his uniquely Victorian story, the book places Glendening within his historical context. Running alongside the main text is a timeline outlining significant landmarks, from political and social events to artistic and technical innovations. Thoroughly researched over many years, the narrative explores why and for whom he painted, his artistic training and inspirations. Painting at Hampton and Greenwich, beside the River Thames, Glendening soon discovered the Welsh hills and became a member of the Bettws-y-Coed Artists' Colony, founded by David Cox. His masterful landscapes also include views of the Scottish Highlands, the Lake District, the Norfolk Broads, the South Downs and the Isle of Wight. The book uncovers new information about the Victorian art world and embraces such aspects as Royal Academy prejudices, the popularity of Glendening's work at home and abroad, especially Australia and America, his use of photography, and the sourcing of his art materials. Family trees are included, and other artistic family members discussed, notably his son and pupil Alfred Illman Glendening (1861-1907). There is a comprehensive list of their exhibited works at the Royal Academy and other major institutions, and details of their paintings in public collections.

10/2022

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Jardinage

Permaculture. Un guide pour les usagers de la terre

La permaculture trouve ses origines et ses fondations les plus solides en Australie, mais elle constitue également un mouvement mondial avec des projets et des groupements dans des centaines de pays. Le fait qu'elle figure dans le dictionnaire d'anglais australien Macquarie démontre qu'il s'agit d'un mot devenu presque banal. En Australie, la permaculture a fourni un cadre éthique et environnemental pour une autosuffisance personnelle et familiale, la réinstallation en zones rurales et le développement communautaire. Mais la portée et l'échelle globales de la permaculture en Australie sont éclipsées par sa croissance en Europe, en Amérique du Nord et au Japon. Dans les pays riches, la permaculture a offert aux personnes sensibles à la question environnementale des méthodes pour réduire leur empreinte écologique grâce à un plus grand degré d'autosuffisance. Elle s'est également étendue à de nombreux pays moins riches d'Asie, d'Amérique latine, d'Afrique et d'Océanie à travers des projets de développement. Dans ce contexte, la permaculture a réussi à satisfaire des besoins de base à partir de ressources locales. Tout au long de plusieurs décennies d'enseignement et d'activisme, Rosemary Morrow a travaillé sur les aspects locaux et mondiaux de la permaculture tant dans les pays riches que pauvres. Son Guide de permaculture est un manuel de permaculture pratique. C'est un livre tout particulièrement utile à ceux qui possèdent une maison et un terrain dans les régions tempérées australiennes, mais il est également applicable dans bien d'autres contextes. Cette édition révisée et mise à jour est marquée par un fort sens éthique du contexte global, ainsi que par des expériences pratiques et des exemples d'application de ses concepts dans des climats et des cultures très différents. La permaculture est parfois considérée comme le produit d'un seul homme, Bill Mollison. Nous devons en fait sa fondation, sa croissance et sa propagation à plusieurs personnes, dont Rosemary Morrow. Avec cette nouvelle édition, Rosemary Morrow poursuit et consolide sa contribution substantielle à la compréhension et à l'application de la permaculture comme système conceptuel permettant de vivre sobrement sur cette terre tout en bénéficiant de l'abondance qu'elle nous offre. DAVID HOLMGREN
 ; , Co-créateur du concept de permaculture

12/2023

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Littérature étrangère

Les aventures d'Augie March ; Le don de Humboldt

Roman de la dure découverte du monde par un enfant, Les Aventures d'Augie March se déroule d'abord dans les miasmes d'un quartier pauvre de Chicago. Mais pour le jeune Augie, c'est une ville magique où se déploie sa profonde joie de vivre. Son théâtre enfantin, c'est une famille qui se compose d'une mère presque aveugle, d'un frère aîné admiré sans réserve, d'un jeune frère débile mental et de Grandma Lausch, qui veille sur la présence en classe des garçons tout en les envoyant gagner de l'argent. Si Augie commence sa carrière en livrant des fleurs pour les enterrements de gangsters assassinés, il ne vit pas moins en plein mythe : il projette les héros de la grande histoire ; César, Néron, Pierre le Grand, Alcibiade, le roi David ; sur les bootleggers, les parieurs et les trafiquants. Ainsi avance et grandit Augie, qui se laisse bercer par l'existence, charmant, sans projet précis... Roman dont le génie tient au double regard enfant-adulte, Les aventures d'Augie March est un livre joyeux d'hymne à la vie. Le Don de Humboldt met en scène deux écrivains que tout oppose : Von Humboldt Fleisher, poète prodige aux sommets de la gloire littéraire à vingt ans, mort à trente dans la misère, l'alcool et l'oubli. Et son ex meilleur ami, Charlie Citrine, devenu un dramaturge à succès. Mais Citrine est conscient de ses failles : tombé sous la coupe d'un petit gangster, Rinaldo Cantabile, ruiné par un divorce, traqué par le fisc, abandonné par sa maîtresse... Seul peut le sauver un legs imprévu de Humboldt : un synopsis qui devrait devenir un grand film. Ironie de l'histoire, c'est un tout autre scénario, soufflé involontairement par Cantabile, qui permettra à Citrine de recouvrer la fortune et la gloire. Roman picaresque d'une étonnante richesse d'invention, de culture et de réflexion colorée par l'humour, tableau de la vie intellectuelle américaine au XXe siècle, Le Don de Humboldt porte aussi un regard désabusé sur le métier d'écrivain aux Etats-Unis. Le roman, prix Pulitzer 1976, a propulsé Saul Bellow vers les sommets. Nouvelle traduction intégrale de Michel Lederer.

09/2014

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Sociologie

Nous ne sommes pas le sexe faible !. 11 femmes, 11 témoignages chocs

Un livre peut changer les choses ! L'histoire l'a prouvé. Ce livre est unique. Une claque ! Sans précédent. Il va modifier la vision de la femme. Onze femmes témoignent, onze indomptables, onze univers différents. De la combattante internationale de MMA à la navigatrice, en passant par l'artiste effrontée pansexuelle, la championne d'Europe de judo, l'intellectuelle, l'hypnotiseuse, l'entrepreneuse globe-trotteuse, ou encore la jeune femme qui s'est battue toute sa vie. Des parcours parfois très difficiles, mais des femmes qui ont relevé la tête, ont combattu, au sens propre et figuré du terme, sans qu'aucune ne se dise victime ni ne rejette la galanterie masculine. La force de la femme dans tous les sens du terme. Elles n'ont pas besoin d'être protégées par les hommes, ni par des normes patriarcales enfantant des lois qui infantilisent la femme et stigmatisent la séduction. Elles ne se plaignent pas, mais se battent, physiquement pour les unes, mentalement et symboliquement pour les autres. Et ont la tête haute. Elles sont les indomptables. Découvrez-les, découvrez les conseils donnés aux autres femmes, et découvrez l'avant-propos de Jean-David Haddad, éditeur, professeur de Sciences Sociales, qui, s'appuyant sur des faits historiques et des études statistiques, jette un énorme pavé dans la mare du féminisme actuel et de la misogynie, les renvoyant dos-à-dos car se nourrissant l'un de l'autre. Ce livre ouvre la porte à un nouveau féminisme, assumé, ouvert aux hommes, non revendicatif, mais si combatif ! Car la femme n'est pas le sexe faible, et que la guerre des sexes ne devrait même pas exister ! Il est temps de changer les choses, il est temps que la femme prenne conscience de ses capacités, retrouve SA place, perdue au fil de l'Histoire, mais déjà retrouvée sur d'autres continents. Il est surtout temps que notre société et nos médias cessent de la présenter en sexe faible... LIVRE ENRICHI : contient des QR CODES, renvoyant vers des vidéos découvrant nos indomptables dans la vie, ainsi que vers plusieurs textes et vidéos appuyant le long avant-propos de l'éditeur. #NousNeSommesPasLeSexeFaible

02/2022

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Histoire internationale

Jérusalem. Histoire, promenades, anthologie et dictionnaire

Citée pour la première fois dans la Bible et aujourd'hui plus que jamais au coeur de l'actualité internationale, Jérusalem n'a cessé, au fil des millénaires, de jouer dans notre vie religieuse et spirituelle un rôle singulier et irremplaçable. Son histoire se confond d'une certaine manière avec celle de l'humanité tout entière, car chaque citoyen du monde peut se prévaloir d'un lien mystique, intellectuel ou sentimental avec la " cité de la paix " - la signification de son nom hébraïque. Ce volume est le fruit d'un travail collectif qui a réuni, autour de Tilla Rudel, une équipe d'historiens, d'écrivains, de journalistes et d'essayistes d'origines et de confessions diverses qui ont en commun une même passion pour Jérusalem où tous ont vécu, écrit, étudié ou simplement déambulé à travers ses quartiers, ses ruelles secrètes et les collines qui l'entourent. Le dictionnaire et la partie proprement historique illustrent la spécificité de la " ville sainte " telle qu'elle s'est construite au fil du temps, sous ses multiples aspects culturels, politiques et patrimoniaux. Les promenades littéraires permettent de l'aborder selon les affinités de chacun des auteurs. Samuel Blumenfeld évoque Jérusalem à travers les films. Sylvie Anne Goldberg s'intéresse à la route des pèlerinages, du Temple juif à la croisade chrétienne. Théo Klein flâne dans la vieille ville avec son ami palestinien Ziad Kawass, tous deux rêvant d'une ville ouverte où Israéliens et Palestiniens vivraient en paix. Le père Jean-Michel de Tarragon se promène à travers les Lieux saints sur les traces d'Hérode pour y retrouver Jésus. L'anthologie traverse les grandes époques de Jérusalem et témoigne de la place qu'elle occupe depuis ses origines bibliques dans l'imaginaire de l'Orient comme dans celui de l'Occident. Pour Amos Oz, Edward Saïd, Sayed Kashua, David Grossman, Yehuda Amichaï ou Mahmoud Darwich, elle est l'éternel sujet, tour à tour vénérée, crainte ou adorée, comme une chimère qu'il faudrait séduire ou apaiser par les mots pour ne pas risquer de s'y brûler.

11/2018

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Surréalisme

Surréalismus N° 9, hiver-printemps 2023

Nous rentrons dans l’univers d’Alice (découvrir les deux entretiens et s’émerveiller devant le portfolio des illustrations de John Tenniel !) et en sortons retournés. Inventer. Se construire un monde, des mondes, est le souhait cher aux artistes véritables. Les fondateurs du Surréalisme, génération fracassée par la Grande Guerre, voulaient créer de nouveaux espaces, littéraires et plastiques, issus de la psyché humaine. Une première contradiction apparente émerge : faut-il libérer l’homme de sa folie, comprise comme passion du conflit avec l’autre, l’altérité ou, au contraire, l’encourager à libérer ses ressources enfantines, seules à même de dépasser l’égo, le moi adolescent ? Les deux mouvements, externe et interne, ne se complètent-t-ils pas ? Sous la surface, l’homme face à lui-même, seul. On ne peut comprendre l’esprit confraternel, de partage, du collectif, très présent dans ce numéro de Surréalismus, du mouvement surréaliste et des ses héritiers si on n’intègre pas l’humanité profonde de ses créateurs (lire l’entretien avec Jean-Jacques Lebel). Cette humanité portée depuis plus de cinquante ans par le galeriste Marcel Fleiss, passeur incontournable du surréalisme dont le fils, David, reprend le flambeau. Vous retrouverez aussi des individualités fortes et iconiques (pour parler comme les jeunes !). Certains dans la Galerie des inconnus célèbres de Marie-Isabelle Taddeï, ouvrage qui fera date. Victor Brauner et son art magique retournent, le temps d’une rétrospective, en terre natale. Radu Stern analyse avec justesse le rapport complexe de la Roumanie avec cet artiste d’avant-garde. Frida Kahlo, admirable de courage et d’esprit caustique, incarnée avec une force stupéfiante par la comédienne Claire Nebout dans le seule-en-scène Viva Frida ! écrit par Didier Goupil. Une incursion inédite de Surréalismus dans les arts vivants. En prolongement, Alba Romano Pace retrace pour nous la genèse du bel ouvrage qu’elle vient de consacrer à l’artiste mexicaine. Paul Eluard et l’incroyable itinéraire du poème Liberté ont inspiré le premier roman de Xavier Donzelli. Marine Nédélec nous propose une nouvelle rubrique consacrée à une «petite histoire» du surréalisme… Et enfin, retour sur le surréalisme japonais par le biais d’un entretien avec Vincent Manigot, incollable sur le sujet.

02/2023

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Penser l'écologie

Vers une vie simple

L'utopie est-elle à portée de main ? Un traité de simplicité volontaire, un livre fort, publié il y a plus d'un siècle, d'une actualité et d'une générosité saisissantes ! Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l'idéal qui prédomine alors en Angleterre : s'enrichir en fournissant le moins d'efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l'état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. A l'économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s'entraidant avec ses prochains. S'appuyant à la manière d'un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu'il expose ici, l'écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance. Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l'Homme n'est pas fait pour s'enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l'une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique. PRESSE : " Le livre d'Edward Carpenter n'en est pas moins précieux pour, à la fois, illustrer et enrichir les travaux les plus pertinents aujourd'hui. " Polony " La démonstration remarquable d'[Edward Carpenter], aux accents anarchistes, contribue aux questionnements de nos sociétés modernes, à l'ère post-capitaliste. " A voir a lire " Nourri par le transcendantalisme américain, le philosophe socialiste et libertaire défend un rapport parcimonieux et autosuffisant de l'homme à l'environnement, qu'il a lui-même concrétisé. " Le Nouveau Magazine Littéraire " La force d'Edward Carpenter est justement d'intégrer cette simplicité volontaire dans une pensée éminemment politique et sociale. " Usbek & Rica

11/2021

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Thèmes picturaux

Jardins. Explorer l'art de l'horticulture

Jardins : Explorer l'art de l'horticulture emmène le lecteur dans un voyage unique à travers les continents et les cultures pour découvrir comment artistes, jardiniers, paysagistes et illustrateurs se sont inspirés des jardins depuis plus de 4 ? 000 ans, de l'Egypte antique à nos jours. Ce tour d'horizon superbement illustré réunit plus de 300 images spectaculaires couvrant un large éventail de styles et de techniques, des peintures, installations, sculptures et plans en passant par des images de cinéma, des bijoux et des textiles. Cette sélection, réalisée par un comité international d'experts, dévoile la diversité et la beauté des jardins, du jardin d'Eden aux jardins suspendus de Babylone en passant par les jardins paysagers anglais, les jardins zen japonais et de simples potagers. Cet ouvrage de référence inclut des oeuvres célèbres ou plus confidentielles d'artistes et de créateurs tels que Pierre Bonnard, Annie Faivre, Fergus Garrett, Jean Jullien, Roberto Burle Marx, Claude Mollet, Gertrude Jekyll, David LaChapelle, Marianne North, Piet Oudolf, Faith Ringgold, Vita Sackville-West, Jonas Wood et bien d'autres. Assemblées par paires, indépendamment de toute chronologie et toute géographie, les images révèlent des contrastes et des similitudes étonnantes. Observez des plans originaux de jardins, ceux du potager de Versailles au xviie siècle ou de Thomas Dolliver Church pour El Novillero, en Californie. Découvrez la campagne du gouvernement britannique pour promouvoir l'agriculture pendant la Seconde Guerre mondiale, et comment des horticulteurs envisagent de cultiver des plantes sur Mars. Apprenez tout de l'histoire du jardin de Claude Monet à Giverny, du sanctuaire créatif d'Anne Spencer à Lynchburg, en Virginie, pendant la Renaissance de Harlem et du jardin communautaire du "Gangster Gardener" Ron Finley à Los Angeles. Les jardins, qu'ils soient représentés sur d'anciennes fresques romaines, illustrés dans des manuscrits enluminés, rendus sur le papier ou capturés numériquement grâce aux dernières technologies de pointe, sont depuis longtemps un sujet de prédilection pour les artistes et les créateurs du monde entier. Des jardinières et des massifs de fleurs soigneusement entretenus aux jardins ouvriers, des oasis sur les toits-terrasses aux grands parcs publics, les jardins sont partout et nous connectent avec la nature.

10/2023

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Beaux arts

Toutânkhamon. Le voyage dans l'au-delà, Edition français-anglais-allemand

Inhumés au XIVe siècle av. J.-C., puis exhumés par Howard Carter en 1922, les objets supposés accompagner Toutânkhamon dans l'au-delà sont de précieux témoins de croyances depuis longtemps révolues. Ils révèlent aujourd'hui en détail la façon dont les anciens Egyptiens percevaient le périlleux voyage vers le paradis, une Egypte utopique qui ne peut être atteinte qu'à l'issue du jugement dernier. Lorsque le célèbre photographe Sandro Vannini commence à travailler en Egypte, à la fin des années 1990, une révolution technologique est en train d'advenir. Les progrès dont bénéficie sa discipline lui permettent d'immortaliser des fresques, des tombes et des objets à un degré de précision inédit. Grâce aux techniques de prise de vue multiple, laborieuses et chronophages, Vannini réalise des reproductions photographiques exhaustives restituant les couleurs originales avec une intensité saisissante. Ces images extraordinaires révèlent la quintessence de ces objets et dévoilent leurs moindres détails les plus sophistiqués. Conçu en collaboration avec l'exposition majeure "King Tut : Treasures of the Golden Pharaoh" qui débutera sa tournée mondiale au California Science Center en mars 2018, cet ouvrage complet marque le centenaire des premières excavations menées par Carter dans la vallée des Rois. Ces oeuvres inestimables perdurent dans toute leur splendeur grâce aux photos de Vannini. Les offrandes et les rites, Osiris et l'au-delà sont autant de facettes de la culture égyptienne antique abordées par le portfolio de Vannini, mais ce qui domine dans ces images, c'est l'héritage unique de Toutânkhamon. Enrichi de textes rédigés par le photographe, de légendes écrites par le spécialiste Mohamed Megahed et d'introductions signées par des experts du domaine pour chaque chapitre, Toutânkhamon. Le voyage dans le monde d'en bas apaise bien des débats et des mystères. Les avant-propos, érudits mais accessibles, ont été rédigés par des égyptologues réputés, parmi lesquels Salima Ikram et David P. Silverman. Les histoires passionnantes et les images somptueuses, passées au prisme d'un regard contemporain, font de ce livre un hommage digne de l'odyssée de l'Enfant-roi, emblème d'une civilisation qui vécut 4 000 ans.

07/2018

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Musique, danse

Dans la lumière de Heifetz. Entretiens avec Antonin Scherrer

Né à Paris en 1949, Pierre Amoyal a le violon dans le sang. Un sang où coule un peu de Russie et un peu d'Afrique du Nord séfarade, et surtout beaucoup de passion. Faire de la musique constitue dès son plus jeune âge une idée fixe. Pendant que ses camarades jouent dehors, lui fait ses gammes, ses études, brûle les étapes : Premier prix du Conservatoire de Paris à... 12 ans ! Il aurait pu étudier avec David Oïstrakh : il a choisi Jascha Heifetz et la côte ouest des Etats-Unis. Un géant pour un autre. Cinq années d'immersion, dont il vibre encore et vibrera sans doute jusqu'à son dernier souffle. Révélation, discipline, idéal. Rencontré en février 2014 dans son pied-à-terre de Lausanne, ville de coeur et d'adoption, Pierre Amoyal aurait pu se contenter de filer les grands noms et les salles prestigieuses qui ont jalonné sa carrière depuis ces années décisives, citer Karajan, Solti, Boulez, Ozawa : il préfère nous parler de ses derniers coups de foudre comme professeur, du présent. Après vingt années au Conservatoire de Lausanne, il vit depuis peu une nouvelle aventure pédagogique au Mozarteum de Salzbourg, sur les traces d'un autre grand violoniste : Sándor Végh. Transmettre : une évidence pour lui. On suit avec bonheur les concerts de la Camerata de Lausanne qu'il a fondée en 2000, où il joue comme il enseigne : debout, en cercle, primus inter pares. Il y a bien sûr le "Kochanski", sublime Stradivarius de 1717 sur lequel joue Amoyal. On connaît l'histoire du vol de l'instrument sur les routes d'Italie et sa réapparition rocambolesque qui a d'ailleurs fait l'objet d'un livre. Ce livre-ci se veut un face-à-face intimiste et vivant à la fois, suivant les portées d'une partition toujours en mouvement. A 65 ans, Pierre Amoyal semble encore un jeune homme : la musique conserve. Et plus encore peut-être que la sienne : celle des autres - de ces violonistes en herbe qui le portent jour après jour et auxquels il transmet sans relâche les préceptes sans prix qui lui ont été légués par Heifetz et, à travers lui, par le père de la grande école russe de violon Leopold Auer.

11/2014

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Philosophie

Des dieux et des hommes. Mythes, mensonges et vérités...

De la déesse-mère de la préhistoire au christianisme, l'histoire des civilisations et l'histoire des religions furent intimement liées pour le meilleur et pour le pire ! Les sciences actuelles ont permis, grâce à l'application de technologies de plus en plus performantes et au croisement des résultats, de faire des progrès spectaculaires dans l'interprétation des textes anciens comme l'Ancien et le Nouveau Testament, l'analyse et la datation des vestiges archéologiques, le décryptage de l'ADN des ossements humains... Précisant le passé, la science lui donne un nouvel avenir en restituant une histoire qui se rapproche de la vérité : la version dogmatique du christianisme et la véracité historique des textes fondamentaux de la Bible sont fortement contestés. Nous découvrons, grâce à la science, l'authenticité d'un Jésus parfaitement homme et une nouvelle description du christianisme hors les dogmes. Certains évangiles apocryphes (Evangiles de Jacques, Thomas, Philippe, Judas, Myriam de Magdala...) présentent un intérêt certain, non seulement pour l'histoire racontée, mais aussi et surtout pour leur interprétation de l'enseignement de Jésus. Etonnamment, les thèses développées par le physicien de la mécanique quantique David Bohm, concernant l'existence de deux mondes, implicite et explicite, permettent d'expliquer les pensées intuitives fulgurantes que ces évangélistes ont eues voilà deux mille ans ! En simplifiant le panthéon, le monothéisme triomphant n'a pas su proposer une alternative unifiée satisfaisante. Les trois religions dites révélées, adorant le même Dieu, ont en fait induit l'intolérance et un sectarisme générateurs de guerres, d'exterminations et de souffrances qui n'ont cessé de prévaloir tout au long de l'histoire de l'humanité. Dans le présent ouvrage, sont développés les thèmes abordés dans une série de vingt conférences portant sur " Les hommes, les dieux et la science " données à l'Université du Temps Libre d'Avignon en 2015 et 2016. Y sont consignés les résultats d'enquêtes sur un certain nombre de sujets fondamentaux qui m'ont interpellé, et, bien évidemment, des conclusions qui me sont personnelles, sachant que la vérité de chacun n'est qu'une approche illusoire de la réalité !

03/2018

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Exégèse

Le livre des Rois. Israël, le Moby-Dick de Dieu

Que connait-on du livre des Rois, de cette saga des souverains d'Israël et de Juda ? Révélée par Jacques Cazeaux, exégète de renom, l'épopée fantastique, brutale et douloureuse des douze tribus d'Israël nous donne à comprendre l'action de Dieu au coeur de l'histoire. Les trois premiers règnes de Saül, de David et de Salomon occupent les deux tiers des livres de Samuel-Rois, appelés Premiers Prophètes. Mais à ces trois noms tristement exemplaires ont succédé une série de rois. Les livres des Rois les ont suivis sur plus de trois siècles, jusqu'aux exils en Assur et à Babel. Cette chronique n'est pas le fait d'historiens mais de prophètes, et ils n'ont guère retenu des règnes que des apostasies, des crimes, des alliances folles, leurs luttes fratricides après un schisme dû à la folie de Roboam, le fils de Salomon, bref, leur course vers l'abîme - l'Exil, finalement libérateur. Leur acharnement paraît étrange. Mais la Bible soude religion et vie en société. Or, aux nations férues de volonté de puissance sous la forme de la royauté orgueilleuse et destructrice, Israël devait donner le modèle d'une fédération de douze tribus sous la royauté du seul YHWH Dieu. Israël serait l'exemple pour les nations du refus de la volonté de puissance qui défie la divinité et aboutit à l'homicide depuis Caïn. Au contraire, en copiant la royauté des nations, les Israélites ont rompu le maillage et la liberté des tribus, des clans, des familles, de chacun. Ils ruinaient l'essence d'Israël et sa mission dans le monde. Mais à même l'horreur, les prophètes rédacteurs de la Bible ont cru à la persévérante présence de YHWH Dieu dans les ruines : de génération en génération Il aura suivi, repris, châtié, béni pour mieux perdre, exténué, réduit à quelques prophètes ce monstre chéri et nécessaire au monde, Israël. Ce second livre de Jacques Cazeaux sur la royauté en Israël entreprend de faire suivre un tel féroce et sublime compagnonnage. Féroce, par ce qu'on ne rabat pas sur l'absolu ; sublime, par la force de la pensée comme par la subtilité et la grandeur du style.

11/2021

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Histoire ancienne

Pourquoi l'art préhistorique ?

Les hommes des Temps glaciaires ont pénétré dans les grottes profondes pour y dessiner et s'y livrer à de mystérieuses cérémonies, dont parois et sols portent à l'occasion les traces. Ils ont aussi orné les parois de certains abris où ils habitaient de leurs gravures, peintures et sculptures représentant le plus souvent des animaux. Parfois, ce furent sur des roches isolées dans la nature ou au bord de rivières que des gravures se sont exceptionnellement conservées. Tenter d'approcher les raisons qui guidèrent ces gens peut paraître une gageure. Nombre de spécialistes esquivent la question du "Pourquoi ? ", lui préférant le "Quoi ? " (description et étude des thèmes représentés, que l'on veut aussi complètes et "objectives" que possible), le "Quand ? " (problèmes de datation et de chronologie) et le "Comment" (étude minutieuse des techniques utilisées). Jean Clottes s'est attaqué à cette question. Après une longue carrière de chercheur essentiellement consacrée à des fouilles archéologiques, surtout en grottes et en abris, qui éclairent les modes de vie des Paléolithiques, il s'est intéressé à leurs croyances et à leurs conceptions du monde, telles qu'elles devaient s'exprimer dans les grottes ornées, bien mieux sans doute que ce que l'on pouvait en saisir dans les outillages et les restes de leurs activités journalières révélés par les fouilles. Ses fouilles sur tous les continents l'ont conduit à une réflexion comparative : les aborigènes australiens ou Indiens des Amériques par exemple, ont préservé un état d'esprit, une attitude vis-à-vis de la nature et du monde qui remonte à la nuit des temps. Au cours de ces déplacements, Jean Clottes a rencontré David Lewis-Williams, préhistorien sud-africain qui étudie depuis longtemps l'art, la religion et les coutumes des Boschimans du sud de l'Afrique. Il eut l'idée que l'art des Paléolithiques, comme celui des artistes San, avait pu être réalisé dans le cadre d'une religion de type chamanique. Une collaboration naquit. C'est, de toutes les hypothèses que Jean Clottes recense dans cet ouvrage pour le grand public, celle qui lui paraît la plus féconde, car elle explique le plus de faits.

11/2011

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Histoire de France

Le musée disparu. Enquête sur le pillage d'oeuvres d'art en France par les nazis

Printemps 1940 : au fur et à mesure de la progression de la Wehrmacht sur le territoire français, des services nazis de confiscation, spécialement institués, entreprennent, à partir de listes établies bien avant le déclenchement de la guerre, le pillage et la confiscation, qui dureront tout le temps de l'Occupation, de milliers d'oeuvres d'art. Des collections publiques et privées, des tableaux mais aussi des millions de livres, manuscrits, meubles et objets de valeur partent vers l'Allemagne. Volés systématiquement et méthodiquement, ou plus fortuitement par les officiers et les soldats, nombre n'ont aujourd'hui encore pas été retrouvés. En 1995, Hector Feliciano publiait en France le fruit de huit années d'enquête, au terme desquelles il avait retrouvé la trace de certaines oeuvres. Les traductions de cet ouvrage à l'étranger l'enrichirent chaque fois de découvertes nouvelles, puisqu'elles s'inscrivaient dans le mouvement international de restitution aux héritiers des biens confisqués et presque toujours récupérés après la guerre par les Etats nationaux, mais pas par les familles, faute le plus souvent d'informations. Cette édition nouvelle est donc à la fois le récit du pillage des oeuvres d'art et une enquête sur la trace de certaines oeuvres, principalement à travers les exemples de la spoliation, sur ordre direct de Hitler ou du haut-commandement nazi, des collections privées des marchands Paul Rosenberg et Bernheim-Jeune, des banquiers David-Weill, de la dynastie Rothschild, de la famille Schloss, du collectionneur Alphonse Kann ou du financier Fritz Gutmann. Le vol de ces collections d'un immense renom s'opère souvent avec l'aide active de marchands et des commissaires-priseurs français. Si après-guerre les oeuvres qui n'avaient pas été détruites dans les combats n'ont pas été restituées, c'est qu'il fallait compter avec la complaisance ou la négligence de maisons de vente aux enchères, voire de conservateurs de musée peu regardants sur l'origine des tableaux ni leur brusque réapparition sur le marché. Feliciano met à nu ce système international qui s'est longtemps nourri de ces spoliations.

01/2009

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2, La sainte Russie ; Les beaux quartiers ; Un roman commence sous vos yeux les voyageurs de l'impériale ; Servitude et grandeur des Français ; Les contes de quarante années

On découvrira dans le premier tome la respiration continue et profonde d'un créateur qui multiplia les essais autour de quelques problèmes capitaux : où est le véritable amour, et comment faire jamais face à l'infini du désir? À quelles fins l'art peut-il servir? Quelle est cette chose insaisissable qu'on appelle « monde réel »? Et « quel est celui qu'on prend pour moi »? 1935-1945 : la décennie couverte par le tome II voit se multiplier les combats, et des drames qui dépassent l'échelle de l'ouvre littéraire d'un individu. Jamais peut-être le génie d'Aragon ne fut plus grand qu'au cours de ces dix années, où sa vie aura plusieurs fois basculé et où il sut, avec le sang-froid du militant et le recul de l'écrivain, marier sa propre histoire à de terribles circonstances. Le tome III réunit Aurélien et Les Communistes, qui se nouent l'un à l'autre en plus d'un point. En même temps qu'il écrit la partie des Communistes qui concerne la débâcle de juin 1940, Aragon ajoute à Aurélien un « Épilogue » dans lequel le personnage, officier vaincu de 1940, retrouve Bérénice - pour la perdre aussitôt, définitivement. Dans l'un et l'autre roman, l'Histoire se mêle de l'histoire d'amour. À Aurélien et Bérénice pris dans la folie qui suit la Grande Guerre répondent Cécile et Jean exposés au déchirement des années 1939-1940. Tome IV : Les deux dernières parties des Communistes forment le récit de la débâcle provoquée par l'attaque allemande du 10 mai 1940. Le cycle du Monde réel s'achève là. Aragon va confier au passé la tâche de nous parler du présent. « Les Rendez-vous romains » décrit les tourments artistiques et amoureux de David d'Angers au lendemain de la défaite de Napoléon. La Semaine sainte - qui « n'est pas un roman historique » - retrace la fuite de Louis XVIII devant l'Empereur en 1815 à travers le périple de Géricault. Suivra, en 1964, « Le Mentir-vrai » dont le mot d'ordre pourrait être la scission entre vérité et roman.

06/2000

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 3, Aurélien ; Les Communistes ; Il y avait eu de grands signes dans le ciel

On découvrira dans le premier tome la respiration continue et profonde d'un créateur qui multiplia les essais autour de quelques problèmes capitaux : où est le véritable amour, et comment faire jamais face à l'infini du désir? À quelles fins l'art peut-il servir? Quelle est cette chose insaisissable qu'on appelle « monde réel »? Et « quel est celui qu'on prend pour moi »? 1935-1945 : la décennie couverte par le tome II voit se multiplier les combats, et des drames qui dépassent l'échelle de l'ouvre littéraire d'un individu. Jamais peut-être le génie d'Aragon ne fut plus grand qu'au cours de ces dix années, où sa vie aura plusieurs fois basculé et où il sut, avec le sang-froid du militant et le recul de l'écrivain, marier sa propre histoire à de terribles circonstances. Le tome III réunit Aurélien et Les Communistes, qui se nouent l'un à l'autre en plus d'un point. En même temps qu'il écrit la partie des Communistes qui concerne la débâcle de juin 1940, Aragon ajoute à Aurélien un « Épilogue » dans lequel le personnage, officier vaincu de 1940, retrouve Bérénice - pour la perdre aussitôt, définitivement. Dans l'un et l'autre roman, l'Histoire se mêle de l'histoire d'amour. À Aurélien et Bérénice pris dans la folie qui suit la Grande Guerre répondent Cécile et Jean exposés au déchirement des années 1939-1940. Tome IV : Les deux dernières parties des Communistes forment le récit de la débâcle provoquée par l'attaque allemande du 10 mai 1940. Le cycle du Monde réel s'achève là. Aragon va confier au passé la tâche de nous parler du présent. « Les Rendez-vous romains » décrit les tourments artistiques et amoureux de David d'Angers au lendemain de la défaite de Napoléon. La Semaine sainte - qui « n'est pas un roman historique » - retrace la fuite de Louis XVIII devant l'Empereur en 1815 à travers le périple de Géricault. Suivra, en 1964, « Le Mentir-vrai » dont le mot d'ordre pourrait être la scission entre vérité et roman.

03/2003

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Musique, danse

Au coeur du punk US. Les archives du Iggy Pop Fan Club

Gilles Scheps est un de ces gamins parisiens dont l'existence va être changée à jamais par le rock. II devient assidu des concerts dès 1970 avec les Rolling Stones. Deux électrochocs majeurs alimentent la suite de sa vie : Brain Capers de Mott The Hoople et Fun House des Stooges. Juste avant l'ère punk, Gilles décide qu'il faut absolument soutenir le leader des Stooges, Iggy Pop, alors au creux de la vague. Il fonde le fan-club français du chanteur, puis son organe de promotion auquel participera activement son ami Olivier Lalo : le fanzine I Wanna Be Your Dog Afin de l'alimenter en matière fraiche, Gilles Scheps parcourt les Etats-Unis ã la rencontre du punk américain naissant et de ses pionniers Ramones, New York Dolls, Flamin'Groovies, Ron Asheton... Dès la fin de l'année 1976, Gilles Scheps est au coeur du mouvement punk avec son fanzine, que ce soit en France ou en Grande-Bretagne. C'est l'époque de l'Open Market, de Starshooter, Little Bob Story, des débuts de Police, des concerts en Europe de Johnny Thunders et de ses Heartbreakers... Mais c'est aussi celle du grand retour d'Igge Pop sur disque et sur scène, grâce à raide de David Bowie. Très impliqué, Gilles Scheps réussit à publier, grâce à ses contacts, l'unique album du groupe post-Stooges de Ron Asheton : The New Order. I Wanna Be Your Dog ale plaisir d'accueillir de nombreuses collaborations issues de la presse spécialisée française de l'époque : Francis Dordor de Best, Philippe Manoeuvre et Daniel Vermeille de Rock & Folk, Alain Pacadis de Libération... Le punk secoue la scène rock mondiale, et le siège du Iggy Pop Fan-Club est l'un des lieux où se croisent les meilleurs artistes du mouvement à Paris. Les auteurs vous invitent au coeur du réacteur punk. Cet ouvrage retrace l'aventure de Gilles Scheps, de sa découverte du rock à nos jours. L'aventure du Iggy Pop. Fan-Club et de I Wanna Be Your Dogy est généreusement retracée. Vous y retrouverez les rencontres aux Etats-Unis et en Europe, des interviews, chroniques et articles, ainsi que de nombreuses photographies, toutes rares et inédites.

12/2019

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Poésie

Toi

Parmi la profusion du monde il y a des temps et des lieux sacrés : le kotel et le temps des licornes, tout ce qui petit à petit pierre par pierre m'a offert la liberté. J'ai grandi dans un monde ni bleu, ni rose ; un monde bleu marine comme le ciel et la mer et c'est parce que j'ai fait des rencontres extraordinaires d'un Booz hugolique et biblique que j'ai découvert le soleil dans mes nuits... le baiser et l'amour de Ruth pour Booz ; il s'agit probablement de transferts et de contre transferts, soit en rendant cette rencontre plus facile (transfert positif) soit en la brouillant (transfert négatif) et tout mon esprit s'est ouvert, sa conscience et son inconscient. Inconsciemment je redécouvre mon père, je rêve de vivre par et dans simplement l'air, oui j'aurais voulu être un oiseau pour vivre du haut du ciel, la victoire de David. Consciemment je découvre la chanson orientale, et tout se transforme en apprentissage. Tout mon être devient sa lumière, ou ses sanglots bleus. Certains jours se fixent dans le temps : lundi 22 juillet 2001. Ce jour là je suis entrée en intimité avec l'eau et je ne savais pas trop si je devais être d'eau et / ou de feu. A cet instant là c'est la vision idéale du roi de mon coeur, et il m'aura fallu presque vingt ans pour que cette perception idéale devienne toi, mon amour, mon ange et mon coeur et que je découvre sous ses nuits de galop la vraie vie. Dans ce recueil de poésie, vous trouverez un extrait bref de ma thèse où j'évoque ce qu'est pour moi "la vraie vie" au sens rimbaldien. La poésie, son écriture et le mode de vie qu'elle propose embellir le laid, monter au sommet le sublime, est le meilleur moyen d'écriture de la vraie vie, car comme le disait Arthur Rimbaud "le poète est voyant" qui définit ainsi son oeuvre et son programme poétique. Toi, oui toi puisque pour Rimbaud "je est un autre" dans sa lettre à Georges Izambard.

05/2020