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Tourisme étranger

Pistas de Marruecos volumen 11. El djebel sagho

El jebel Sagho es la prolongación oriental del Anti-Atlas, una montana volcánica con mamelones graníticos, órganos basálticos, caos de pizarra negra, arenisca rosa... a las puertas del Sahara. Hasta donde alcanza la vista, grandes espacios salvajes y áridos. Una tierra desolada hecha para el solitario DPM. Y durante mil kilómetros a la redonda, el silencio es el único companero. Plenitud absoluta y ganas de salir a la pista. De las extensiones planas a las colinas onduladas, de los relieves pronunciados a los canones escarpados : naturaleza pura y original. El carácter es fuerte, rústico, pero el corazón es blando. Los colores son suaves y delicados. Ocre, rosa, marrón, violeta, la carta de colores se extiende en una gradación de pasteles brillantes, a veces acompanados de un calor abrumador. Eldorado en el corazón del desierto, raros son los oasis ; modestas manchas verdes en lo infinitamente grande, son los recordatorios de que estamos en suelo africano. El encanto salvaje del Sagho se debe a su excepcional geología : altos acantilados y picos escarpados, escarpes tabulares y profundos canones por los que circulan caravanas de camellos y mulas. Al llegar a estas inmensas mesetas, el horizonte lunar es tan vasto que dan ganas de ir a todas partes a la vez para ver si realmente es tan bello en otros lugares. El Sagho también sorprende por la riqueza de sus luces : límpidas como las del cercano Sáhara, o a veces en medio tono, como en el vecino valle del Dades. El Sagho es también el Marruecos de los últimos nómadas bereberes, descendientes de los antiguos senores Aït Atta. En otono, tras dejar las nieves del Alto Atlas, instalan sus tiendas de lana oscura en las laderas del jebel hasta la primavera. No saben leer ni escribir, pero están seguros de su camino a través de las montanas del Atlas y el desierto marroquí. En el Sagho, han construido casas de piedra sin cocer, han cavado pozos, han plantado almendros, han cultivado trigo, cebada y diversas hortalizas. Otros construyeron rebanos de cabras y ovejas, y caravanas de camellos. Hoy en día la mayoría son sedentarios, seminómadas o nómadas...

08/2022

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Géopolitique

Je ferai le tour du monde

Alexandra Szacka, journaliste de télévision et de radio, ex-correspondante de Radio-Canada à Moscou et à Paris, nous raconte ici que derrière chaque reportage, il y a toujours un supplément d'âme, une histoire qu'on n'a pas pu raconter, mais qui éclaire et ajoute un fil invisible au canevas des vies qui y ont été à peine effleurées. A l'aube de l'adolescence, Alexandra Szacka est chassée de son pays natal et forcée de renoncer à sa citoyenneté polonaise. Est-ce cela qui a fait d'elle une passeuse de frontières, toujours curieuse de comprendre ce qui a lieu à des milliers de kilomètres de chez elle ? On l'a balancée dans la gueule du loup. Elle a choisi d'apprivoiser la bête. Elle raconte dans ce livre son arrivée à Trois-Rivières, à la fin des années 1960. Sa découverte de la grise banlieue nord-américaine, mais aussi le militantisme, le théâtre, l'anthropologie et le combat du Québec pour l'affirmation de sa langue et de sa culture. Avant bien sûr la rencontre avec le journalisme, qui allait tout changer. S'amorce alors une carrière qui la mènera chez les planteurs de coca boliviens, sur la place Tian'anmen envahie par les manifestants, au coeur de la guerre russo-géorgienne ou encore en Pologne, où se réveille la douloureuse mémoire de l'antisémitisme. Derrière chaque reportage, il y a toujours un supplément d'âme, une histoire qu'on n'a pas pu raconter, mais qui éclaire et ajoute un fil invisible au canevas des vies qui y ont été à peine effleurées. C'est ce fil invisible qu'Alexandra Szacka fait dérouler ici pour nous. Elle soulève d'importantes questions liées à l'exercice de ce métier, comme l'objectivité ou le devoir moral envers les personnes interviewées. Les journalistes doivent prendre des décisions rapidement, parfois sans repères ni balises. Pourtant, ces décisions ont un effet non seulement sur le résultat de leur travail, mais aussi sur leur propre vie. Car les journalistes, elle en est aujourd'hui persuadée, ne racontent pas seulement le monde, mais se racontent toujours un peu eux-mêmes.

06/2023

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Autres encyclopédies (6 à 10 a

Trop forts, les mots !

"C'est vrai qu'ils sont forts, les mots ! Nous vivons avec eux, nous nous servons d'eux pour parler et pour e crire, nous croyons les connai tre, et puis, tout d'un coup, ils nous e chappent". Ainsi Alain Rey, éminent spécialiste de la langue française, responsable du dictionnaire Le Robert, introduit ce livre dans lequel il raconte l'histoire d'une cinquantaine de termes. Histoires de mots, savantes et amusantes L'idée de ce livre ? "Prendre quelques mots, ceux qu'on dit et qu'on entend souvent, et aller les regarder de près". Plus de 400 d'entre eux sont approchés à travers des récits érudits, facétieux, mais pourtant très simples, vivants et imagés. 49 entrées par ordre alphabétique permettent de voyager dans notre langue, de Avions à Viande en passant par Dragons, Image ou Robes... On y apprendra que les mots "salade" et "salaire" viennent du mot "sel" ou comment un savant a fabriqué le mot "dinosaure" (le saurien qui fait peur) et aussi pourquoi, au Canada, on dîne à midi et on soupe le soir... Une exploration de la langue française Dans cet ouvrage, l'auteur raconte ce que re ve lent les signes du langage, d'ou ils viennent, comment ils nous montrent les choses ; et cela sur le ton de ses chroniques, bien connues, diffusées sur France Inter entre 1993 et 2006. Le choix d'une cinquantaine de mots ressources, piochés dans l'univers des jeunes lecteurs est mûrement réfléchi par ce maître du langage. Ecran, avion, bédé, pantalon, tomate, fesse, fraise, ordi, magique et les autres permettent d'explorer notre langue française d'une façon humoristique et gourmande. Une autre vision de la langue française Quand une grande plume de la lexicographie se met au service d'une vulgarisation intelligente, voilà que cela donne un livre hors du commun ! Passionnant, à lire comme un roman, cet ouvrage apporte un éclairage (d)étonnant sur la langue française, aux plus jeunes comme aux plus grands... Et imaginé avec des illustrations rigolotes, il nous montre que les mots savent aussi plaisanter et jouer.

08/2022

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Contes et nouvelles

Animal blues

Ces huit nouvelles tentent de saisir quelques-unes des infinies variations qui se jouent dans la relation entre l'homme et l'animal : fascination, cruauté, effroi, amour, compassion, indifférence. Une complexité qui n'en finit pas d'interroger sur les liens que nous entretenons avec les autres espèces vivantes. La tonalité est sombre, expression d'une réalité violente trop souvent tue. L'auteure fait sienne l'interrogation de Jeremy Bentham : "La question n'est pas : peuvent-ils raisonner ? ni : peuvent-ils parler ? mais : peuvent-ils souffrir ? " Il advient pourtant que la lumière l'emporte dans cette lutte obscure, et que l'homme et la bête, touchés par la grâce, se réconcilient. Epiphanie fragile, comme suspendue. Ainsi de la rencontre entre le tigre et la jeune indienne, dans la nouvelle "Transgression" . "Aux battements précipités de son coeur, elle sait déjà que le tigre sera là. Elle ne s'est pas trompée. A l'ombre des arbres, à l'endroit exact où il se tenait la veille, le grand félin est couché, immobile. D'abord, elle décide de l'ignorer et se prête longuement à son rituel. Alors qu'elle achève de nouer un chignon sur sa nuque, elle ose un regard timide, aussitôt happée par une force impérieuse. Un frisson la parcourt toute entière, peur ou plaisir elle ne sait, devant la face sauvage zébrée comme une peinture de guerre, les fronces menaçantes, les redoutables babines, le faisceau dru et tactile des vibrisses. Saisie à nouveau par le calme hypnotique des yeux verts qui la pénètrent, la traversent comme si elle était un corps diaphane et voyaient, au-delà d'elle, un monde invisible. Alors, elle lui rend son regard, craintif, hésitant d'abord, puis plus assuré à mesure qu'elle discerne en lui un changement imperceptible. Les pupilles étroites, réduites à une fente, semblent se dilater, à leur éclat farouche se mêle une étrange douceur, une sorte de mélancolie, et sur le masque impassible glisse une expression étonnée de ferveur muette. Un court instant, il plisse à demi les paupières puis les ouvre à nouveau, comme une promesse de consentement".

08/2021

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Littérature française

La lune se couche toujours trop tôt

Enfin, le fourgon arriva. On pense la délivrance proche. Pourtant, on ne le sait pas encore mais cette étape vous fait toucher le fond et perdre votre dignité. Il faut oublier qui on est car on ne devient plus rien, qu'une pauvre bête qui se bat pour vivre. Elle aurait même pu penser que la Mort est bénéfique, ils étaient tous des misérables. Elle sera toujours reconnaissante à ce policier qui l'appela "Madame" , tout en l'aidant à franchir la marche très haute pour entrer dans le fourgon. Elle était "Madame" ; elle ne se souvient plus de son visage mais elle pense à lui de temps en temps pour une prière. Elle se rattachait à des petits détails qui modifiaient un peu le ton dur du moment ! Le transfert de nuit restera toute sa vie indélébile. Cela implique un talent monstre pour se dégager et survoler l'instant, éliminer l'impossible. Seul le macabre subsiste car il n'y avait que du macabre face à l'inconnu, là où la nuit les emmenait, tout doucement, par petites touches Catherine Pernoud, née en 1953, a effectué toute sa carrière à la direction de sociétés d'événements et incentive haut de gamme, a possédé deux entreprises pendant quelques années, vendu sa dernière société avant de se consacrer à l'écriture ; elle est réellement entrée dans le vif du sujet lorsque l'épidémie de la COVID-19 a forcé toute la population à se confiner. Quand elle a arrêté définitivement sa carrière, elle a rédigé ce texte sur le réseau social LinkedIn : C'est folie de croire que d'arrêter sa carrière devient un blanc dans sa vie ! Toutes les bonnes choses ont une fin... Je vais désormais me diriger vers une autre activité ; je souhaite à tout le monde d'aimer autant son métier : une grande liberté, une imagination débridée. Du grand business ! J'espère retrouver toute cette folie dans ma nouvelle existence. De très belles fêtes à tous en souhaitant que les événements actuels se positivent. Prenez soin de vous... et pour certains, "nous nous sommes tant aimés" , comme dans le très beau film italien !

10/2021

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Littérature française

Au-delà des maux

Ceintes d'un pagne et d'un simple tee-shirt, elles tenaient d'une main de maître leur petite boutique sous le regard non loin d'une patronne bien en chair. Elles s'affairaient tout autour et leur regard était empreint de tristesse. Mon Dieu, me disais-je intérieurement. Nous avions à peu près le même âge, pourtant nos vies étaient diamétralement opposées. Les marchandises s'échangeaient, les langues se mêlaient, et pour qui souhaitait des atangas, des bananes ou autre, il savait où aller. Non loin des étals et des vendeurs ambulants, au rond-point à gauche, le vert de la station-service éclairait de ses lumières dès que le jour commençait à se cacher. Tout disparaissait, enfoui dans le sol : les tables, les planches, les pagnes au sol. Ne restait plus que le ventre de la bête. Derrière toutes ces tables et vendeuses, on devinait au fond, dans le noir, l'âpreté de la vie et les lamentations des habitants. Arrivée au-dessus de l'échangeur, j'étendais mon regard et j'entendais les véhicules passant à grande vitesse en dessous. Deux mondes se côtoyaient. L'un allant toujours plus vite, l'autre essayant de le rattraper. Nkembo était le visage de ce deuxième monde. Des bas quartiers sans eau et parfois même sans électricité, des vendeuses n'ayant pas atteint la puberté, une économie souterraine favorisée par un gouvernement absent, volontairement absent, et des parlementaires corrompus. C'était pour cela que nous marchions... je l'avais compris. Pour voir cette réalité. Ce n'était pas simplement une marche pour nous rendre à la congrégation, c'était une conversation intime, un regard posé sur l'autre et déjà sur la différence de traitement. Un regard sur nos conditions de vie diamétralement opposées par rapport à celles que l'on pouvait côtoyer. J'avais compris, intégré et validé l'enseignement de ton grand-père. Durant ces moments, la petite fille marchait main dans la main avec lui. Je l'accompagnais, le précédais. Il m'était devenu encore plus indispensable. Il était ce pour quoi j'étais là à cet instant, et déjà je l'aimais d'un amour indéfectible.

10/2021

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Cuisine

Les atmosphères de Madame est servie. Edition bilingue français-italien

Soyez les bienvenus dans le monde de l’ouvrage "Les Atmosphères de Madame est servie", un monde magnifique, fait de mises en scène, de créations, de fleurs mais, surtout, de sentiments et de joie. Les quatorze «atmosphères» de ce livre vous passionneront et vous enthousiasmeront car chacune racontera une histoire captivante, vous surprendra avec un détail agréable, vous fascinera avec l’idée qui m’a guidée et vous communiquera la passion qui m’a animée. Les lumières d’un mariage sur une plage au coucher du soleil, la simplicité d’une Garden Party au milieu de corbeilles remplies de roses, la douceur du repas de Pâques, l’enchantement d’une fable pour la table d’automne, l’atmosphère élégante de la table contemporaine, la table de Noël avec des biscuits en pain d’épices dans des jardins anglais : tout est à découvrir dans les merveilleuses photographies de ce livre. Laissez-vous guider, dans les pages de cet ouvrage "Les Atmosphères de Madame est servie", comme lors d’un voyage imaginaire dans la beauté des émotions, pour vous, pour vos futurs invités et pour tous ceux que vous aimez. Benvenuti nel mondo di "Le atmosfere di Madame est servie" : un mondo bellissimo fatto di scenografie, creazioni, fiori ma, soprattutto, di sentimento e di gioia. Le quattordici atmosfere di questo libro vi appassioneranno ed entusiasmeranno perché ognuna di esse vi racconterà una storia accattivante, vi sorprenderà con un dettaglio gentile, vi affascinerà con l’idea che mi ha ispirato e vi trasmetterà la passione che mi ha animato. Le luci di un matrimonio in spiaggia al tramonto, la semplicità di un Garden Party tra cestini traboccanti di rose, la dolcezza del pranzo di Pasqua, l’incanto di una fiaba per la tavola d’autunno, l’atmosfera elegante della tavola contemporanea, le tavole di Natale tra giardini inglesi e biscotti di panpepato : tutto da scoprire nelle straordinarie fotografie di questo libro. Lasciatevi guidare attraverso le pagine di "Le atmosfere di Madame est servie" come in un viaggio immaginario nella bellezza delle emozioni per voi, per i vostri futuri invitati e per tutti quelli a cui volete bene.

11/2015

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Histoire internationale

La social-démocratie sous Bismarck. Histoire d'un mouvement qui changea l'Allemagne

La social-démocratie allemande, née précocement en une période mouvementée, prend dès l'origine des positions ô combien remarquées. Ainsi les socialistes, n'imaginant pas abdiquer leurs convictions internationalistes même au moment où se constitue leur nation, refusent en 1870 de soutenir l'effort de guerre allemand, ils clament leur solidarité envers la Troisième République, puis s'opposent de manière véhémente à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Devenu la bête noire des autorités, le parti doit faire face à des mesures coercitives toujours plus sévères, qui le privent progressivement de la possibilité d'exister légalement. Cependant la répression donne lieu à un autre effet, inattendu : elle incite les militants à diversifier à l'infini leurs modes d'intervention. Outre les champs d'action classiques, propagande politique et travail parlementaire (car les socialistes conservent le droit de se présenter aux élections - et de les gagner ! ), le parti développe ses organisations syndicales, coopératives et caisses d'entraide, et systématise aussi des structures bien différentes, d'apparence inoffensive. Théâtres, chorales et clubs de gymnastique, sociétés d'éducation, cabinets de lecture, lieux de convivialité ou restaurants ouvriers, il pilote alors pléthore d'associations culturelles et sportives, qui forment bientôt des réseaux incontournables dans la plupart des villes allemandes. En une génération, ce mouvement se fraye un accès à la population laborieuse, prenant part à la vie de millions de petites gens, voire organisant leur quotidien. En termes d'implantation, cela signifie une présence militante dans toute la société, jusque dans les couches les plus pauvres, d'où la capacité de transmettre ses mots d'ordre avec une redoutable efficacité et d'influencer l'ensemble de la vie publique. Des structures non politiques jouent donc un rôle de premier plan dans la construction d'un parti éminemment politique, et ce n'est pas la moindre des contradictions dont le SPD est pétri. Lui qui vise au renversement de l'ordre social et épilogue sur l'inutilité des élections, trouve une large audience justement au travers des élections, gagnant par elles crédit politique et renforts organisationnels. Le présent ouvrage se propose de faire revivre ce passé si riche et complexe, pour observer comment le plus puissant parti révolutionnaire du 19 siècle accompagna l'entrée de l'Allemagne dans la modernité.

10/2013

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Cinéma

Alain Resnais. Liaisons secrètes, accords vagabonds

Photographe, monteur, documentariste, Alain Resnais signe tout d'abord de remarquables films sur l'art dont Les Statues meurent aussi avec Chris Marker. En 1955, Nuit et brouillard provoque un choc dont l'écho persiste toujours cinquante ans après. A l'orée des années soixante, ce furent trois longs métrages qui stupéfièrent le monde : Hiroshima mon amour (1959), L'Année dernière à Marienbad (1961), Muriel ou le temps d'un retour (1963). La diversité de son œuvre entre ses films " engagés " et les comédies récentes comme Pas sur la bouche (2003) lui accorde une place tout à fait particulière dans le paysage cinématographique. Ses goûts pour la littérature populaire et la bande dessinée, le théâtre et la peinture, la chanson, le surréalisme et la culture britannique, les chats... nourrissent son œuvre. Il choisit ses partenaires parmi les écrivains : Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet, Jean Cayrol, Jorge Semprun ; les musiciens : Giovanni Fusco, Krzysztof Penderecki, Miklos Rozsa ; les graphistes comme Gébé, Enki Bilal, Guy Pellaert. Il est fidèle à une troupe d'acteurs, premiers comme seconds rôles, que le spectateur prend plaisir à retrouver : Delphine Seyrig, inoubliable, Claude Rich, Gérard Depardieu, Sabine Azéma, André Dussollier, Pierre Arditi... Cet ouvrage est une invitation dans l'univers d'un artiste habité par un constant souci de la forme accompagné d'une hésitation devant l'impossibilité de toute certitude. La phrase de Clive (John Gielgud) à la fin de Providence résume cette attitude : " Car rien n'est écrit, n'est-ce pas ? " Il reste toujours quelque chose d'incompréhensible devant quoi tout principe, toute morale ou toute stratégie aussi soigneusement élaborés soient-ils, doivent s'incliner. Un entretien avec Alain Resnais complète cet ouvrage. Les auteurs y abordent avec le cinéaste ses promenades en vélo dans Paris, ses relations avec Nicole Vedrès, ses échanges avec André Bazin, son intérêt pour la série télévisuelle " Millennium " ; on y apprend quel a été le lieu de tournage de Providence ou comment le cinéaste a dialogué avec l'acteur japonais de Hiroshima mon amour via Tchekhov... ou encore comment il réalise aujourd'hui Private Fears in Public Places d'après la pièce du dramaturge britannique Alan Ayckbourn.

04/2006

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Littérature française

Les aventures de Márkióvich - L’Élu – Tome 1

Fin de l'année 2331, sur la planète Króhaïa située quelque-part dans une galaxie à des années lumière. Après avoir été éjecté d'un univers parallèle, Márkióvich Káåzåglóff, un garçon gymnisiana hybride de dix ans, se retrouve seul à l'intérieur de la vaste Skandiknaviüm, un véritable désert après la Groob ? a Kåástastrof ?? . Le garçon a dans sa tête, de vrais faux souvenirs de sa vie. A force de traverser des portes intemporelles Márkióvich ne sait plus dans quel univers réel ou virtuel, il se trouve projeté. Márkióvich ne sait pas que les épreuves qu'il vit, au jour le jour, ont été orchestrées par les 24 Maajestaeett ? ne ? Túósmióvistu ?? Storkìs Okãrujùks Mnaágineens du Túósmióvistu ?? Magique Storkìs Okãrujùks, des êtres multigalaxiens immatériels. Vivant constamment tout nu, ou en illusion de l'uniforme des ? C ?? I, Márkióvich a été choisi comme pouvant être le prochain Elu qui aura pour mission de redonner "vie" aux régions touchées par la Faeketé Gkyilkãs et le Kaåtácliis ? i Mnórphláinéidi. Le garçon va devoir prouver sa bravoure, son courage, sa détermination, face aux situations délicates à résoudre. Il ne sait pas qu'il possède, en lui-même, les capacités d'un grand mnaágineen. Régulièrement suivi par la sphère multidimensionnelle du "mórfárt", un vieil écrivain-scientifique du Maggiak ? ai B ?? kkónor Ílliacheva, Márkióvich, le garçon va subir des épreuves plus terribles les unes que les autres. Le jeune garçon va croiser de fort curieux personnages des pays enchantés des mondes parallèles, des fantômes de tous âges, de toutes époques. Pendant son long périple, Márkióvich va trouver des jouets mnaágineens. Il va se battre contre des chiens errants savants, ainsi que contre un érudit grand Súáksy Ecarlate, un roublard obèse Faéliá-Märgitá Bleu-Cobalt. Protégé de loin par un magique chinjók Pourpre et une f ? w ?? Rose-Lilas, Márkióvich devra affronter, en utilisant ses pouvoirs, un klùríkòn géant, une bête connue pour être un redoutable ogre mangeur d'enfants. Malgré toutes ces embûches, Márkióvich parviendra-t-il à rencontrer le Grand okãrujùk Trístoúnicht ? a, un homme de 400 ans, l'un des plus grands magiciens de tous les temps.

07/2018

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Policiers

L'homme qui haïssait le bien

Franck Corsa, un psychopathe surintelligent, est enfermé en prison depuis plusieurs mois. Véritable génie de la science, il avait réussi à mettre au point un protocole permettant de déchiffrer le code neural d'un cerveau. En d'autres termes la capacité de lire dans les pensées des gens ! Mais insatiable, machiavélique et complètement dépourvu de morale, Franck Corsa a instrumentalisé ses recherches pour les monnayer auprès des services secrets. Devenu le petit protégé du Ministre de l'intérieur, Corsa a usé et abusé de son statut. Il en a profité pour intimider, tuer et violer en toute impunité. Jusqu'à ce qu'il soit rattrapé et enfin mis en prison. Le jeune Vincent Carat, brillant chercheur également, avait pourvu au succès de Corsa. Mais porté, lui, par un vrai sens de l'éthique, le voici occupant un haut poste au centre de Neuroland où il développe de nouvelles recherches. Peut-on rééduquer un cerveau malade avec une greffe de cellules souches implantées directement dans le cerveau ? C'est l'expérience que tente Carat avec de plus en plus de succès. Toute la communauté scientifique est en émoi. Cette fois-ci, avec une telle découverte, c'est le prix Nobel de sciences qui est en vue. Du fond de sa prison, Franck Corsa se porte volontaire pour être le cobaye des expériences de Vincent. Si cette greffe prend sur lui, n'incarnerait-il pas le meilleur exemple d'une guérison et d'une rédemption possible ? Ainsi le Mal sera aboli. Après l'opération qui est une réussite. Franck se découvre humain et sensible. Jusqu'à un certain point cependant... Profitant d'une audience dans le bureau du juge, Frank retrouve tous ses réflexes grégaires, abat plusieurs personnes et disparaît, se terrant tel un animal. Le voici en fuite avec toutes les polices du pays à ses trousses. Il conçoit la plus terrible des vengeances. Se térpanant lui-même afin d'extraire les cellules souches qu'on lui avait injectées, le voici redevenu un psychopathe prêt à tout, doublé d'une bête fauve. Ceux qui l'ont puni devront payer. En premier lieu sa propre mère, celle qui a enfanté du monstre qu'il est devenu.

04/2017

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Fantasy

Dictionnaire des ogresses. Edition bilingue français-arabe

Ce livre poursuit la série commencée avec "Le dictionnaire des monstres", publié en 2021 par Le port a jauni en version bilingue, imaginé et illustré par Mohieddine Ellabbad (Egypte). Il en reprend les principes : même maquette, même parti-pris non exhaustif et humoristique, même exploration des contes et imaginaires du monde entier. Pourquoi les ogresses ? La figure de l'ogresse est très présente dans la culture arabe, elle est le pendant de la sorcière européenne. Elle peuple les contes et les rêves des petits enfants. Certaines ogresses sont très connues, aussi célèbres que la sorcière de Blanche-Neige dans l'Europe de l'ouest ou Baba Yaga dans l'Europe de l'est. Au Machrek, "tout le monde" connaît l'histoire de l'ogresse féroce avec sept paires de seins, qu'un tout petit garçon réussit à amadouer en la tétant, tandis que ses frères grands et forts s'étaient fait dévorer en tentant de l'affronter. Au Maghreb, "tout le monde" connaît Aïcha Kandisha qui hante les routes et les nuits pour séduire ses amants, car cette ogresse est belle ! L'ogresse, c'est la mère et l'amante, la nature vive et la mort, la femme et la bête, la laideur et la beauté... Toutes les peurs en elle rassemblées. Mo Abbas s'est emparé de cette figure : à la manière de Mohieddine Ellabbad, il est parti à la recherche des ogresses du monde entier. A notre grande surprise, il en a trouvé partout ! Ce Dictionnaire rassemble les ogresses qu'il a rencontrées : Celles qui peuplent les histoires et les contes du Maroc au Mexique, de l'Alaska au désert des Mojaves. Celles qui ont réellement existé, comme l'ogresse de la Goutte d'Or. Celles tout droit sorties de l'imaginaire fantasque de Mo Abbas qui s'est interrogé, d'une part, sur la vie quotidienne des ogresses : que mangent-elles, à quoi ressemble leur école, quelle mode suivent-elles ? Et d'autre part, sur l'ogresse comme figure transgressive et féministe, comme femme émancipée et libérée des attendus liés à son genre. Ce dictionnaire nous permet enfin d'avoir accès à certains dictions de l'ogresse, quelques poèmes et de précieuses recettes de cuisine...

01/2023

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Ouvrages généraux

Popper et l'Afrique. Applicabilité de la méthode du trial and error

Karl Raimund Popper et l'Afrique ! Une drôle de conjonction, diraient certains. Certainement pas, répliqueraient d'autres. La relation à construire entre Popper et mère Afrique se fonde sur le fait et les résultats possibles de l'applicabilité de la méthode du trial and error à l'Afrique. L'on pourrait s'en inquiéter, si tant est que Popper n'a pas pensé l'Afrique et les Africains, au contraire de Hume, Kant ou Hegel, par exemple. Ceux-ci ont pensé l'Afrique et les Africains, pour dire l'infériorité de la race noire. Popper a pensé "africains", au moins une fois et "Noirs" plus d'une fois, mais, pour les exclure de l'universel, ce qu'il appelle la société "la meilleure" possible, c'est-à-dire la société occidentale. Le problème se pose justement, du fait que Popper exclut abusivement — pour ne pas dire naïvement — les Africains et tous les peuples non-occidentaux du destin de l'Humanité universelle, sombrant dans un énorme "paradoxe méthodologique", du fait du contraste entre la vocation (universelle) de sa méthode et l'objet d'application de cette méthode qu'il veut lui-même "humaine". Le destin de l'Humanité, un destin commun et collectif que vient de rendre (et rendra encore) davantage explicite la pandémie du Covid-19 qui ne fait acception d'aucune race humaine. Elle dément la classification des races de Hume, de Kant ou de Hegel. Elle croit en la solidarité du genre humain, en la survie du genre humain et renie la prétendue supériorité de l'Occident puis — en conséquence — la pseudo-infériorité du non-occident. Elle a frappé (et frappera encore, on ne sait jusqu'à quand) aussi bien le blanc, le rouge, le vert, le jaune que le noir. Aucun règne vivant ne lui résiste, aussi bien le règne humain que le règne animal ; le règne végétal et le règne minéral subissent les effets collatéraux du double règne animal : l'animal raisonnable et la bête de somme. L'espèce humaine est liée aux autres espèces vivantes par le principe du kyo bouddhique, principe de la membration qui fait s'embarquer tous les êtres vivants. Ce que Popper aurait dû saisir !

04/2021

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Indépendants

Un beau voyage

" Ah les voyages ! Aux rivages lointains, aux rêves incertains, que c'est beau les voyages ! " chantait Barbara. Mais il faut bien le dire, durant cette année 2020, les voyageurs, ceux qui se ressourcent auprès de paysages, de senteurs, de saveurs inconnues, ont été bien malmenés. Heureusement, en 2021 " Un beau voyage ", de Delphine Panique, arrive pour leur venir en aide ! Comment faire pour voyager lorsqu'on est bloqués ? Imaginons-nous, en mer, pendant un calme plat : pas de vent, pas de courant. Le navire, telle une souche morte, est immobilisé. Que faire, à part imaginer les îles qu'on pourrait accoster, les terres qu'on souhaiterait aborder ? Que faire, à part évoquer diverses légendes marines et autres monstres aquatiques ? Que faire, à part se raconter des aventures passées, et, pourquoi pas, futures ? Tant que vous resterez calme, tant qu'il vous restera des vivres, tout ira bien... Et après ? Après Orlando, fausse adaptation littéraire, et En temps de guerre, chronique historique douteuse, Delphine Panique revient chez Misma, son éditeur originel, pour s'attaquer au genre du récit de voyage en mer, et, comme à son habitude, le détourner. Son voyage sera donc immobile. Les protagonistes ont beau être sur un bateau à voile, ou quelque chose qui y ressemble, ils sont bloqués. Ils ne peuvent qu'imaginer. Dès lors, Delphine Panique, au travers d'une longue discussion entre le Capitaine et son mousse Béber, développe tout un imaginaire traditionnel et référencé sur le voyage en mer : îles inconnues, naufrages, tempêtes, pêche à la baleine, monstres marins et autres créatures des profondeurs. Mais petit à petit, malgré leurs joyeuses rêveries, les deux protagonistes vont faire face à l'angoisse de la solitude, de l'inconnu, et laisser apparaître leurs faiblesses et leurs peurs devant la force des éléments qui les entourent, devant l'immense et secrète monstruosité de l'océan... Pour ce nouvel album, Delphine Panique accentue brutalement le minimalisme de son dessin et de sa mise en scène. Horizon plat, dessins géométriques tirant vers l'abstraction, pour un récit dénué d'actions mais ponctué de dialogues truculents et de curieux paysages imaginaires qui invitent le lecteur à la rêverie, à la divagation, au voyage.

04/2021

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Poésie

Le Bestiaire n°III

Dans Le Bestiaire de Marcel Broodthaers, figure majeure de l'art post-duchampien dont on célébrera le centenaire en 2024, un réseau secret de correspondances relie les animaux réels ou imaginaires qu'on croise au fil des pages ? : l'abîme, l'agneau, l'aigle, l'alcoolique, le banquier, le boeuf, l'huile et le vinaigre, la mer, le rhinocéros... Leur seule énumération communique déjà une joie venue de l'enfance, joie de semer le désordre dans les catégories ordinaires. Marcel Broodthaers, relisant et détournant les Fables de Jean de la Fontaine, cherche à brouiller la frontière entre humain et non-humain ? : "? tout est emmêlement - la figure naïve de l'animal et la figure innocente de l'homme ? ", note Jean Daive, passeur avec Maria Gilissen-Broodthaers de sa poésie. Pour approcher ces nuances infinies, qui travaillent les frontières entre les règnes comme elles travaillent les règnes eux-mêmes, l'écriture de l'artiste belge se fait labile, tramée de dessins et de ratures qui l'interrompent et la relancent. A l'image de ce qu'il avait fait avec Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Stéphane Mallarmé, dont il avait caviardé chaque vers pour repousser plus loin encore la limite entre sens et non- sens, il ne cesse dans Le Bestiaire de raturer ce qu'il écrit. Les poèmes de ce volume relèvent d'une intranquillité enthousiaste, comme le souligne Jean Daive ? : "? dire et raturer, redire et raturer, écrire et raturer, et raturer la rature, et de nouveau la rature la raturer et l'expliciter autrement ? "... Cette intranquillité se traduit dans l'entremêlement d'un désir d'écrire de la poésie et d'un désir de dépasser la poésie. On peut se souvenir que c'est à partir d'une cinquantaine d'exemplaires invendus des poèmes de son Pense-Bête qu'il réalisait sa première oeuvre plastique en 1963-1964, en les figeant dans une base informe de plâtre. Plus tard, ce sont deux vers du Bestiaire qui lui donneront l'idée de son fameux musée imaginaire, initié en 1968, le Département des aigles ? : "? Ô Tristesse, envol de canards sauvages / Ô Mélancolie, aigre château des aigles ? "... Comme si sa pratique conceptuelle et critique naissait chaque fois des cendres de sa poésie.

03/2024

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Littérature étrangère

Un américain en enfer. Un conte populaire

Jeune Noir américain du début du XXe siècle, Abe n'aura connu qu'une courte vie de misère, d'injustice et de prison lorsqu'il meurt à 27 ans. Expédié en enfer par Jésus Christ en personne, il constate avec stupéfaction que ses congénères y sont privilégiés sur les Blancs, pour mieux les faire souffrir. Abe profite de cet éternel séjour : il s'instruit et tente de comprendre pourquoi le "rêve américain" est resté inachevé. Sympathisant avec un Blanc, Dave, ancien éclaireur de la conquête de l'Ouest scalpé par les Indiens, lui aussi convaincu de la grandeur de leur nation, Abe persuade le Diable (un manager moderne, amateur de jazz et de partouzes) de les renvoyer tous deux dans l'Amérique de 1938. Séparés, mais promettant de se retrouver, les deux amis vont alors suivre des chemins différents, semés d'embûches. Pendant ce temps, alors qu'éclate la Seconde Guerre mondiale, avec son gros lot de clients, le Diable se frotte les mains... Satire sociale féroce sous la forme d'une farce burlesque, d'un réalisme cru et virulent, Un Américain en enfer s'attaque avec un humour frontal et décapant, au-delà de la seule ségrégation raciale, à l'essence même du "rêve américain" . L'AUTEUR Cinéaste, acteur, compositeur et écrivain, Melvin Van Peebles est né en 1932 à Chicago. Arrivé à Paris au début des années 1960, il rencontre Chester Himes, puis François Cavanna et collabore à la revue Hara-Kiri, où il publie entre autres Le Chinois du XIVe, illustré par Topor. De retour aux Etats-Unis, il continue d'écrire, d'enregistrer des disques et réalise plusieurs longs métrages, dont Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971), le film précurseur du cinéma de "Blaxploitation" . Paru aux Etats-Unis en 1976 (et prépublié dans le magazine Playboy d'Hugh Hefner), Un Américain en enfer, roman majeur de son auteur, laisse éclater toute sa verve et sa lucidité caustique. Agé de 87 ans, Melvin Van Peebles vit aujourd'hui à New York. "Melvin, son cinéma, c'est le négro américain dessalé cigare au coin du bec j'emmerde les gros cons de blancs je méprise les négros qui ne sont que des négros. Tout Harlem dans un verre, Melvin". (Cavanna, Bête et méchant)

02/2020

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Essais

En finir avec l'hystérie (prétendument) féminine

L'hystérie est la plus ancienne maladie psychique du monde occidental, avec la mélancolie. Mais qui sait vraiment ce que cela signifie ? Attribuée à l'utérus, puis au cerveau, et enfin aux nerfs depuis la fin du XVIIIe siècle, l'hystérie est la bête noire de la médecine moderne, et est quasiment devenue une insulte du langage courant. On a du mal à comprendre pourquoi elle subit un traitement si péjoratif sinon par une explication malheureusement simple : l'hystérie serait une " folie femelle ". Honteuse, indigne. La psychiatrie actuelle l'a fait disparaître de son vocabulaire, pourtant l'hystérie exprime une problématique essentielle de l'être humain : en faisant du corps l'expression des souffrances de l'âme, elle souligne bel et bien l'essentielle connexion de l'âme et du corps. De nos jours, les neurosciences ne cessent par ailleurs de l'éclairer de connaissances nouvelles. Assignée depuis toujours aux femmes, l'hystérie ne leur est pourtant aucunement spécifique. Non, l'hystérie n'est pas féminine. Les choses changent : aujourd'hui, elle n'est plus la névrose spécifiquement féminine décrite par Freud en 1895 mais une pathologie sans genre ni âge. De quelle façon se dégenre-t-elle depuis une quarantaine d'années ? A travers des cas de patients, des oeuvres de fiction et des personnages célèbres, tout en s'appuyant sur des travaux scientifiques riches et variés, cet ouvrage explore cette question. Alors qu'on avait pu la croire vaincue par le narcissisme triomphant et les confinements, l'hystérie trouve une nouvelle jeunesse sur les réseaux sociaux, où se joue une séduction généralisée sur fond de tyrannie du paraître, soulevant par là-même des questions sociétales fondamentales. Marqueur de notre besoin d'exister dans le regard des autres, elle reste le fascinant sismographe de notre vivre ensemble. Les femmes n'ont pas fini de se battre pour avoir " un corps à soi ", comme Virginia Woolf revendiquait il y a presque un siècle " une chambre à soi ". Un corps avec lequel être soi plutôt qu'être mal, un corps désirant plutôt que perfusé au désir d'autrui : n'est-ce pas pour les femmes la meilleure façon d'en finir avec cette hystérie qu'on leur accole encore ?

10/2023

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Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014

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Grossesse et maternité

Le guide zéro tabou de la grossesse. Tout ce qu'on ne vous dit pas et plus encore

Humoriste, Elodie Arnould est aussi une maman qui a eu envie de dévoiler tout ce que vous (ne) voulez (pas) savoir sur les joies de la grossesse ! Enfin un guide sur la grossesse qui va vous faire mourir de rire ! Comme elle le dit elle-même : " De la salivation d'escargot, aux culottes en filet en passant par les selles noires de femmes enceinte. Rien ne vous sera épargné. " Avec des illustrations de Maman sa mère ! Elodie s'est rendue compte que de toutes ses vidéos, celles dans lesquelles elle abordait la grossesse avaient encore plus de succès... Un vrai guide qui débute avec le désir de grossesse, en passant par la découverte de la (a priori) bonne nouvelle, puis des 9 mois qui s'ensuivent : mois par mois, Elodie nous explique tout (pour de vrai) mais avec un humour sans faille. Des tests, des quiz, des témoignages viennent pimenter le texte. Avec 35 illustrations de maman sa mère, qui s'est spécialisée dans les dessins de maternité. Un exemple étant mieux qu'un long discours, voici le test " Es-tu prête pour la grossesse ? " o Ca ne me dérange pas de chausser du 47 o Je peux avoir une énorme poitrine sans me lancer dans la télé réalité o J'aime être essoufflée pendant une sieste o Je peux me passer d'alcool pendant 1 an , quoi ? ça ? Ooh c'est juste une petite bière. Du coup je peux aussi me passer de sexe (lien de cause à effet) o J'aime le suspense et les surprises o J'adore inspecter tout fluide sortant de mon corps o J'aime qu'on me chouchoute mais en même temps je " n'exagère pas ! c'est pas une maladie " o J'adore ne rien faire et doubler les gens dans la file d'attente o J'aime le gouts des pâtes anti remontées acide o J'aime trainer en pyjamas o J'ai hâte de sentir les coups de mon bébé o Ca ne me dérange pas d'être tout le temps inquiète o J'adore recevoir des conseils o J'aime péter en public o Je suis une petite dormeuse o J'aime bavasser quand on m'inspecte le vagin avec 1, 2 ou 3 doigt selon la capacité d'accueil o J'aime avoir des beaux ongles et de beaux cheveux o J'aime faire pipi o J'aime proposer a mes amis de m'acheter des cadeaux o Je ne sais pas prononcer le mot Gynéco, je préfère dire " gygy " o J'adore les rendez-vous médicaux et les prises de sang o J'adore trainer sur des forums o Ca ne me dérange pas quand mon patron me regarde de travers o J'aime demander une glace à 22h30 et l'obtenir o Ca ne me dérange pas d'être constipée pendant 9 mois o J'aime pleurer o Bonus : J'aime faire croire que je vais accoucher, la tète qu'ils font c'est à mourir de rire, franchement essayez. Réponse : Si tu as coché au moins 10 cases, tu vas bien supporter ta grossesse. Non je rigole, même si tu les a toutes cochées, c'est une aventure formidablement déstabilisante. On adore et on déteste !

09/2021

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Maternelle et primaire

Narramus GS-CP. Apprendre à comprendre et à raconter Les trois grains de riz (album inclus), avec 1 CD-ROM

Grâce à Narramus - Les trois grains de riz, apprenez à vos élèves de GS-CP à comprendre et raconter une histoire, compétences essentielles pour une entrée réussie en lecture et en production d'écrits en élémentaire. La réussite des élèves en lecture dépend grandement de leurs compétences initiales en compréhension de textes entendus. De même, leurs performances en production d'écrits sont nettement meilleures lorsqu'ils ont appris au préalable à élaborer un discours décontextualisé. Narramus est une méthode conçue pour vous aider à mettre ces deux compétences au coeur des apprentissages de vos jeunes élèves ! Narramus - Les trois grains de riz est composé de trois éléments : 1- L'ALBUM Les trois grains de riz (version souple) Issu de la littérature de jeunesse, Les trois grains de riz est un album de Agnès Bertron-Martin et Virgine Sanchez (illus.), édité par Père Castor - Flammarion. Petite soeur Li doit aller au marché pour vendre de précieux grains de riz. Mais, en chemin, elle croise un terrible dragon, bien décidé à s'emparer du trésor... Qui va pouvoir lui venir en aide ? 2. LE GUIDE PEDAGOGIQUE Narramus - Les trois grains de riz Il est constitué de deux parties : - la présentation générale incluant une analyse des fondements théoriques, - le scénario regroupant les fiches de préparation des huit modules. Chaque module est présenté sur une double page : - A gauche, une description des différentes étapes à suivre, des tâches à réaliser, des consignes à donner avec des propositions d'énoncés pour l'enseignant et des réponses attendues des élèves. - A droite, des commentaires de différents types : conseil pratique, justification d'une option didactique inhabituelle, explicitation de la théorie sous-jacente à l'une des propositions des auteurs. Pour les rédiger, les auteurs ont recensé les questions posées par les enseignants qui ont testé les différents prototypes. Ils y relaient aussi les observations, les témoignages ou les conseils des enseignants-concepteurs. 3. LES RESSOURCES NUMERIQUES Narramus - Les trois grains de riz Elles contiennent tous les supports utiles pour la mise en oeuvre des modules (textes, illustrations, animations, version audio de l'histoire...) à utiliser avec un vidéoprojecteur. Le numérique est un outil précieux lorsque l'on veut centrer et maintenir l'attention conjointe des jeunes enfants sur un point précis, au moment où on l'évoque, ce que ne permet pas un album qui circule. Les enseignants-concepteurs sont unanimes pour considérer que le numérique apporte une véritable plus-value à beaucoup d'activités. Certains en font cependant un usage moins systématique que celui proposé. A vous d'expérimenter ! Grâce aux ressources numériques de Narramus, vous pouvez : présenter le texte sans l'illustration ou l'inverse, montrer toutes les illustrations d'un même épisode sur une même diapositive, faire disparaitre des informations ou en ajouter, faire écouter un épisode de l'histoire, multiplier les feed-back pour étudier et mémoriser le vocabulaire... Il est possible d'exporter les fichiers audio au format mp3 sur votre ordinateur pour les mettre à disposition des élèves au coin bibliothèque (gravés sur un CD audio ou enregistrés sur une clé USB). En suivant la démarche Narramus - Les trois grains de riz, vos élèves apprendront à : mémoriser le vocabulaire, acquérir de nouvelles tournures syntaxiques, retenir les idées principales de l'histoire, s'interroger sur les pensées des personnages, comprendre l'implicite du récit ! Mise en place de la démarche Narramus - Les trois grains de riz Le scénario contient 8 modules, répartis sur 4 semaines. Un module n'est pas nécessairement réalisé en une fois : vous êtes libre de le découper en autant de parties que vous le jugez nécessaire. Il peut ainsi se dérouler sur une journée, comme deux ou trois, selon ce qui fonctionne le mieux pour votre classe. Comme vous le verrez dans le guide pédagogique, les enseignants concepteurs de Narramus font souvent un module sur une journée, en le divisant en deux temps (un le matin, un en fin de journée). Les + de Narramus : une méthode de qualité, issue du travail de Sylvie Cèbe et Roland Goigoux, un contenu pertinent, conçu en collaboration avec des enseignants, principalement en REP, un projet motivant pour les enfants, qui sont acteurs de leurs apprentissages, un dispositif dont l'efficacité a été évaluée auprès de 6000 élèves. Pour aller plus loin, nous vous conseillons vivement l'article suivant : Evaluation des premiers effets d'un enseignement fondé sur l'outil didactique Narramus à l'école maternelle, Isabelle Roux-Baron, Sylvie Cèbe et Roland Goigoux, paru dans la Revue française de pédagogie 2017/4 (n° 201), pages 83 à 104 (accès conditionnel). NOUVEAU : dorénavant, le contenu des ressources numériques vous est également proposé en téléchargement. Pour en profiter, il vous suffira de vous rendre sur le site Internet dédié, muni(e) de votre clé d'activation personnelle (toutes ces indications sont données dans votre ouvrage).

04/2021

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Romans historiques

Le Chevalier noir et la Dame blanche Tome 2 : La marque du temple

Le jour de la Saint-Jean-Baptiste, à huit jours des calendes de juillet, en l'an de disgrâce 1348, la Bête immonde à la face hideuse nous avait saisi la main. Le Mal noir rôdait autour de nous depuis trois ans, entraînant dans son sillage criminels et innocents. La pestilence ravagea la baronnie, la comté de Pierregord et les royaumes les plus lointains de l'Occident à l'Orient. Du Sud au Nord. En moins d'un an un feu sur trois disparut à tout jamais. Simple écuyer du baron de Beynac, je franchis les quelques lieues qui nous séparaient de sa seigneurie de Commarque pour rejoindre enfin, par des voies souterraines, ma douce mie Isabeau de Guirande et poursuivre mon enquête criminelle. Après avoir risqué ma vie et celle de mes compains de route à moult reprises, et franchi des obstacles que nous pensions insurmontables, mon fidèle ami, Arnaud de la Vigerie, disparut dans d'étranges circonstances. Je pris le commandement de la place à charge de la mieux remparer pour déboter un assaut anglais. En poursuivant mes investigations sur l'origine criminelle de la pestilence, je fus à nouveau victime de tentatives de meurtre et me heurtai à une épouvantable conspiration du silence. D'aucuns la baillèrent de leur vie dans d'atroces souffrances pour m'avoir mis sur la voie d'un incroyable secret. Alors que j'envisageai de signer le pacte du Diable avec la trop belle châtelaine de Guirande, l'épouse du baron de Beynac, j'appris trois nouvelles stupéfiantes. Des pans entiers de ma vie vacillèrent alors. De grâce, aidez-moi à trancher les têtes de l'Hydre de Lerne et à percer le mystérieux secret de l'Ordre du Temple. Pour découvrir l'emplacement du fabuleux trésor des hérétiques albigeois. Caché depuis plus d'un siècle. Bertrand Brachet de Born "Chevalier bachelier" "A nouvel éditeur privilège de la fraîcheur, pour un roman qui n'a rien d'un produit formaté. L'auteur a pris le temps de s'imprégner de la grande et de la petite histoire et de la langue occitane, pour mieux les oublier et les réinventer avec une spontanéité et une verdeur de langage qui font tout le charme, la fluidité et l'originalité de son livre. A suivre". Historia juillet 2006

01/2020

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12 ans et +

Les cinq derniers dragons Intégrale 4 : Tome 7 à 8

Un vent malsain - Les porteurs de dragon sont à la limite de leur temps et un rien semble les contrarier. En plus de ce vent malsain qui souffle, ils devront affronter un océan qui se lézarde comme à tous les printemps lors d'un dégel normal et attendu. Pendant qu'Andrick essaie de calmer les porteurs et le reste de l'équipage, la princesse Launa, à Dorado, craint un malheur pour ses deux dragonneaux noirs. Là aussi, un vent malsain flotte dans les airs du pensionnat ainsi qu'au château Mysriak. Fort heureusement, Frankie Dévi veille au grain. Toutefois, Pacifida aura toutes les misères du monde à contenir l'excitation de sa classe lorsqu'une séance de dressage des jeunes dragons est annoncée. De multiples surprises et rebondissements s'annoncent à l'horizon avec Launa et ses dragons ainsi qu'avec Spino, ce fougueux dragon rouge aux intrigues amoureuses compliquées. Ce dernier donnera du fil à retordre à Andrick et à sa porteuse. Le destin de Rajni - Jamais les porteurs de dragons n'auront été si près d'acquérir cette précieuse liberté. Pourtant, une hantise obsède Inféra, l'image de Waldo possédé par le diable. Elle craint que cette entité soit encore là, à la Terre d'Achille. Andrick fait tout pour la calmer, mais Arméranda le ramène à la réalité. D'une voix grave, elle déclare : "Elle a raison. Cette entité n'est peut-être pas partie après tout. Nous n'avons rien fait pour nous en assurer". C'était la triste vérité. Satan nourrissait l'espoir de diriger d'une main de fer son empire infernal, mais sa confiance envers Belzébuth s'effritait puisqu'il n'avait pas réussi sa dernière mission : celle de construire une tour de 666 mètres. Aussi, Belzébuth ajoutera deux promesses pour adoucir la colère de son prince : celle d'un suppôt, Rajni, l'enfant de Purnima, et le chaos à Nourem. Pour ce faire, Belzébuth a pris possession d'un dragon, mais la bête est loin d'être docile. Réussira-t-il à la contrôler et à accomplir ses actes funestes ou les chevaliers du Dragon rouge réussiront-ils à contrecarrer ses projets peu édifiants ? Vous le saurez en suivant les nouvelles péripéties de la troupe sur le chemin du retour.

03/2020

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BD tout public

Parades Nuptiales. Edition bilingue français-espagnol

RESUME Léon est gardien d'un Musée des Sciences Naturelles et décide un jour de partir à la conquête de l'amour. Après des années passées au milieu des animaux, et ne sachant pas s'y prendre auprès de ces dames, il puise naturellement son inspiration auprès des techniques animales qu'il connaît par coeur. L'effet produit par ses parades nuptiales n'est pas concluant, suscitant tour à tour l'effroi, la dérision et la colère, Léon Lanimal devra user de tout son répertoir afin de parvenir, ou non, à ses fins. A la fin de l'ouvrage, histoire de se coucher un peu moins bête, un petit précis scientifique éclaire le lecteur. Ses textes simples résument les différentes parades nuptiales des animaux dont Léon s'inspire. L'AUTEUR Aurélie Pollet est née en 1983 et après une jeunesse radieuse en Belgique au pays de la pluie et de la bière, elle revient à Paris et entre aux Arts déco pour entamer sa formation artistique. Freelance depuis trois ans, c'est une touche à tout qui aime passer du coq à l'âne. Elle jongle entre la BD et le dessin animé, entre les vers solitaires et les pommes de terre, les cannibales et les bètes infernales, les poux et les marabous... Elle a réalisé entre autres des bandes dessinées pour Diantre ! Edition, et de nombreux films d'animation pour l'émission karambolage sur arte. Elle travaille en ce moment sur plein de projets divers et variés... MOT DE L'AUTEUR Fascinée par la diversité et l'originalité de certaines parades nuptiales animales, j'ai eu envie d'en faire l'inventaire à travers l'histoire d'un individu maladroit incarnant le caractère périlleux et vain des entreprises amoureuses. L'idée était de créer, par le décalage entre les moeurs des animaux et les us et coutumes des humains en matière de séduction, un univers aussi absurde qu'instructif. BIBLIOGRAPHIE Beurk ! Un ténia chez Diantre ! Edition Beurk ! Un pou chez Diantre ! Edition Beurk ! Une araignée chez Diantre ! Edition Disparues, dans le recueil de BD M. A. L, chez Les Editions du Pied de Biche Bandes dessinées Ma vie à Jules Fé dans le magazine Phosphore, Bayard presse Bande dessinée Un passage de Robinson Crusoé dans le magazine hollandais Hollands Diep Signatures prévues Librairie Le pied de biche (www. lepieddebiche. com)

07/2012

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Traditions orientales et occid

Les plans occultes du Nouvel Ordre Mondial. Projet MK Ultra et rituels Illuminati

Saviez-vous que les Nazis avaient créé et employé des agents infiltrés " mentalement programmés " au cours de la Seconde Guerre mondiale, que les Anglais font de même avec certains agents de leurs services secrets ou que les Américains utilisent depuis des décennies la programmation mentale sur leurs propres citoyens et soldats ou au sein même de grandes industries du divertissement telles que Walt Disney ? Depuis des siècles les Illuminati ont appris à plonger les gens dans des états mentaux distincts avec des personnalités dissociées. En somme, ils utilisent nos cerveaux comme nous utilisons nos ordinateurs. Les Illuminati s'efforcent de contrôler tout ce qui compose notre société. Ils utilisent le système éducatif, les médias, les films, la musique et tout ce qu'ils peuvent utiliser d'autre. Au cours des années 1950, plus d'un million d'Américains ont participé au " projet MK Ultra ", cependant, seuls 40 000 d'entre eux sont répertoriés dans des dossiers (extrêmement détaillés) dont seules des personnes haut placées ont accès. Le devoir le plus important des esclaves du " projet MK Ultra " est de perpétuer les horribles activités sataniques et secrètes des Illuminati, comme les rituels secrets. Le satanisme est bien présent dans notre société depuis de nombreux siècles, mais il n'est jamais réellement dévoilé en ses fronts en raison de la capacité, de la part des satanistes, à créer chez les gens des " troubles dissociatifs de l'identité ", ceci depuis des générations. Beaucoup de rois européens étaient satanistes et avaient en eux ces troubles. Les familles royales du Danemark, des Pays-Bas, d'Espagne, de France et d'Angleterre ont elles aussi été toutes impliquées dans l'occultisme et le satanisme. Cet ouvrage traitera, entre autres, les sujets qui suivent : la programmation mentale, le projet MK Ultra et son " programme Monarch ", les bases souterraines secrètes du gouvernement dissimulées un peu partout en Amérique, les organisations servant les intérêts des Illuminati (comme certaines industries ou sociétés secrètes), les rituels occultes et sataniques que les Illuminati exécutent régulièrement, à petite échelle (comme " la fête de la Bête ") ou à grande échelle (comme les attentats du 11 septembre 2001) ainsi que la condamnation de l'auteur de ce livre, Fritz Springmeier, à 9 années de prison pour avoir tenté de dévoiler au public les véritables " plans occultes du Nouvel Ordre Mondial ".

02/2022

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Littérature érotique et sentim

Je t'ai rêvée - Tome 1. La clef

Alors que la drogue a l'habitude de les faire planer, l'amour et la passion vont leur offrir de nouvelles sensations ! Yohann et Greg profitent de la vie en plongeant régulièrement dans un paradis artificiel grâce aux stupéfiants - tout l'inverse de leur sage amie Lena. Tous les trois se connaissent depuis longtemps et leur amitié est fusionnelle... Mais quand Yohann s'engouffre corps et âme dans l'amour, ce sentiment inconnu jusqu'alors pour lui, cet équilibre chavire, et les trois amis apprendront à leurs dépends que rien n'est jamais acquis, surtout en matière de sentiments... Quand l'amour vous atteint par surprise, tout peut basculer... Découvrez le premier tome d'une saga de romance qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière ligne. EXTRAIT Ce qui est magique, quand on est sous ecstasy, c'est qu'on aime tout le monde. Complètement désinhibé, un peu l'impression de vivre aux pays des Barbapapas. Tout est vaporeux, douillet, le monde est gentil, les gens aussi, c'est un véritable conte de fées sans les sorcières ou les méchants loups qui d'ordinaire sont là pour mettre le bordel et nous trucider. Non, sous ecstasy, c'est le bonheur, le monde est beau. Les gens sont beaux. Tout est beau, et moi, encore plus que d'habitude, même si je n'ai pas un ego surdimensionné au quotidien. Ce soir, je me sens irrésistible, mais au dernier feu tricolore du boulevard de Montparnasse, je scrute quand même mon reflet dans le rétroviseur pour m'en assurer. Mon téléphone continue de m'avertir que des messages arrivent, il fait son boulot, brave bête. Je jette un bref coup d'oeil, pas pour les lire car je m'en fiche pas mal, mais pour voir si Greg est arrivé. La photo reçue à l'instant me donne la réponse, puisque je peux y voir mes deux amis, Greg et Dimitry, une flûte de champagne à la main et un pouce levé. A PROPOS DE L'AUTEUR Eva B. a toujours aimé lire et mûrissait depuis longtemps l'idée de passer du côté de l'écriture. Alors, quand la maternité dans laquelle elle travaillait a fermé ses portes, elle s'est dit que rien n'arrive par hasard, et elle a décidé de relever le défi d'écrire ! Ainsi naquit le premier tome de Je t'ai rêvée.

08/2019

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Littérature anglo-saxonne

Le Puma

LE TEXTE Molly et Ralph Fawcett sont les cadets chétifs d'une famille du comté de Los Angeles. Ils sont unis par leurs tares physiques, leur inadaptation et le mépris qu'ils ont pour leur mère et leurs soeurs, qui incarnent à leurs yeux une respectabilité bête. Au contraire, leur grand-père les fascine. Il apporte, lors de sa visite annuelle, les parfums de sa vie brute dans un ranch du Missouri. A sa mort, les enfants font la connaissance de leur oncle Claude. Ils commencent alors à partager leur temps entre la maison de Californie et le ranch de Claude, dans le Colorado, à deux pas des montagnes. Les années passent : Ralph se rapproche de son oncle et adopte la vie de cow-boy qui semble séduire sa virilité naissante ; quant à Molly, de plus en plus dégoûtée des êtres qui l'entourent, elle cultive sa bizarrerie enfantine, son goût pour l'écriture et sa rage. Au monde extérieur sauvage et à ses dangers font écho les pensées les plus secrètes de la soeur et du frère. Tandis que leurs identités s'affirment, une brèche se forme entre eux et va en s'élargissant, jusqu'à l'effondrement final. LE CHOIX Publié en 1947, Le Puma est resté longtemps caché à la vue des lecteurs. Peu de romans américains explorent pourtant avec autant d'originalité les eaux troubles de la fin de l'enfance. La force de ce joyau sombre aux accents autobiographiques prononcés tient d'abord à la langue de Jean Stafford. Elle semble merveilleusement simple, mais chacune de ses phrases recèle en fait une puissance qui restitue l'ambiguïté et les douleurs intimes de ses personnages, en évitant tout sentimentalisme. C'est que l'autrice a le sens du grotesque, à l'image de son alter ego, la petite Molly. A regarder vivre ces personnages étranges et si convaincants, on devine que l'âge adulte et le grand Ouest, malgré leurs promesses, n'offrent peut-être aucune liberté à laquelle aspirer : ils obligent seulement à lutter avec la nature. Si le constat est impitoyable, le sens de l'image, l'atmosphère et l'art du récit enchantent longtemps après les dernières pages. Des pages majestueuses et dévastatrices, comme l'animal qui donne son nom au roman.

09/2023

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Sciences historiques

L'Homme contre le Loup. Une guerre de deux mille ans

      Longtemps la lutte contre le loup a été vécue comme un baromètre du progrès de la civilisation. Le loup a bien été le seul animal sauvage à susciter chez l’homme autant d’énergie pour le réguler. Depuis les lois de Solon au VIe siècle avant J.-C., les sociétés ont forgé une réglementation spécifique pour le contenir, le pourchasser, puis l’exterminer. En vue de s’en protéger, les pouvoirs publics ont mis en place un arsenal répressif sans équivalent. Ils lui ont même dédié une institution, qui prétend remonter à l’an 800 et qui subsiste toujours : la louveterie.      Mais le loup est aussi l’un des rares animaux à avoir suscité autant de dissensions. Reconnu comme ennemi public de la société, il a fait l’objet de statuts dérogatoires. Alors que la chasse était réservée aux privilégiés, le danger causé par le canidé a occasionné des exceptions à l’interdiction du port d’armes. Contre lui les autorités ont organisé des battues. Autour du loup se sont cristallisées des rancœurs sociales, qui reflètent des antagonismes dans les modes de vie et d’occupation de l’espace. Aujourd’hui, le passage au statut d’animal protégé n’a pas réglé le conflit sans fin qui oppose l’homme et le loup. Il a même ravivé les tensions depuis son retour naturel en France en 1992. Dans ce contexte passionnel, le sens des réalités et l’ouverture d’esprit imposent des compromis. En retraçant un conflit de plus de deux mille ans, l’auteur offre une synthèse de référence pour contribuer à un débat d’actualité.Professeur à l’Université de Caen et président de l’Association d’histoire des sociétés rurales, Jean-Marc Moriceau est spécialiste de l’histoire des campagnes. Membre de l’Institut universitaire de France, il conduit une enquête européenne sur les relations entre l’homme et le loup. Il a publié notamment Terres mouvantes. Les campagnes françaises du féodalisme à la mondialisation (Fayard, 2002), Histoire du méchant loup. 3000 attaques sur l’homme en France, XVe-XXe siècle (Fayard, 2007) et La Bête du Gévaudan, 1764-1767 (Larousse, 2008). Il vient de faire paraître, avec Philippe Madeline, Un paysan et son univers de la guerre au marché commun (Belin, 2010) et Repenser le sauvage grâce au retour du loup (Presses universitaires de Caen, 2010).

05/2011

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Critique littéraire

Paul-Louis Courier, vies...

" L'homme le plus intelligent de France " jugeait Stendhal. Et la révolution de Juillet en 1830, la chute de l'absolutisme se faisaient au mordant des pamphlétaires. Succès posthume pour l'ex-officier des armées de la Révolution et de l'Empire, l'helléniste reconnu, le vigneron si peu de la Chavonnière, qui se prolongea tout au cours des années d'affrontement entre tenants et adversaires de l'Ordre moral. Succès tel qu'à la longue, il lassa ceux qui avaient réussi, et la France, républicaine, laïque et propriétaire, s'éloigna de Courier qui avait contribué, sans tout à fait y croire lui-même, à la faire telle. Savants, les hellénistes gardaient pourtant la mémoire de ce qui fait Courier, l'un des meilleurs d'entre eux, l' "inventeur " d'un fragment disparu et recherché des " Pastorales, Daphnis et Chloé " de Longus, et le maculateur immédiat, par pâté d'encre étourdi dudit passage : d'où le charivari des érudits ! Et bien au-delà du cercle des lettrés, ou de celui, chaleureux, de la Société des amis de Paul-Louis Courier, rayonnant depuis Véretz, Touraine, des fidèles de tous horizons restent acquis à Courier : ceux qui aiment vagabonder en croupe du canonnier à cheval, chef d'escadron en Calabre, et qu'émeuvent son " nonchalant " courage, son respect de l'ennemi et son émerveillement des couleurs italiennes ; ceux aussi que trouble le désarroi de Paul-Louis, hobereau malgré lui, époux tardif devant Harminie, sa femme, si jeune, si belle, accablée de tâches et qui s'ennuie. Assassiné le 10 avril 1825, dans ses bois de Larçay, mort bête et paysanne sans doute là où certains voient encore du mystère, Courier a vécu plusieurs vies, militaire, helléniste, propriétaire, pamphlétaire, mais vies moins successives, qu'emmêlées tant Courier change de personnage par refus instinctif d'être classé, catalogué, emprisonné. Il mérite bien de rester tel quel, mobile et vivant parmi nous : par la jeunesse de son regard, la vélocité de sa plume, modèle de bien des écritures modernes, l'acharnement à faire tomber les masques, à être plutôt que paraître ; l'ironie qu'il oppose à la pesante autorité et courtisanesque société. A l'heure où un peu de recul sied face à ce qui nous entoure ou nous abasourdit, il est bon de reprendre Courier pour compagnon comme y invite cet ouvrage.

03/2009

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Littérature française

Le Lion

Au terme d'un long voyage en Afrique Orientale, l'auteur s'arrête dans un Parc Royal du Kenya où les animaux vivent en liberté et sécurité absolues sous la protection de quelques hommes. Le directeur du Parc est John Bullit, géant roux, grand chasseur repenti. Cette visite, qui devait durer 48 heures, se prolonge, car l'auteur se trouve pris dès son arrivée dans un drame étrange où s'affrontent les Blancs, les Noirs et une bête royale. Les personnages de ce drame sont Bullit lui-même, sa femme Sybil, leur fille de dix ans Patricia, un jeune guerrier Masaï, beau comme un demi-dieu : Oriounga, et le vieux pisteur borgne Kihoro. Le héros est le lion King. Patricia aime passionnément le lion qu'elle a recueilli et élevé lorsqu'il n'était qu'un nouveau-né aveugle et sans force. Et King lui a rendu cette tendresse comme l'eût fait un être humain. Mais quand le fauve est devenu le plus grand lion du Parc, il inspire à Sybil Bullit - qui, elle, est venue d'Europe - une terreur panique. Elle obtient de son mari qu'il chasse King de la maison et le renvoie à la savane. Patricia, qui ne peut pas vivre sans le grand fauve son ami, son jouet, son amour, a obtenu en dédommagement qu'on la laisserait passer chaque jour quelques heures, dans la brousse, avec son lion. Une vie merveilleuse et terrible s'engage, se poursuit et se dessine sous les yeux de l'auteur, parmi les troupeaux de bêtes sauvages sur qui la petite fille a le pouvoir de l'habitude et de l'innocence. C'est Patricia elle-même qui, pour mener jusqu'au bout un jeu de charme et de puissance, entre le grand lion King, et Oriounga, le guerrier Masaï, va provoquer l'événement qui lui fera perdre son royaume et le paradis. Histoire vécue ou roman ? Cela importe peu. On est plongé, de la première à la dernière ligne de ce livre étrange, dans un monde où les choses les plus incroyables sont contées avec l'accent de la vérité la plus vraie. Un monde où les antilopes, les singes, les buffles, les rhinocéros et les éléphants mènent leur vie enchantée dans la brousse et les savanes qui s'étendent au pied du Kilimandjaro.

04/1958

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Littérature étrangère

S

S, treizième roman de John Updike - du nom de l'héroïne Sara, ou Sare, mais aussi S comme Serpent, sexe, sensualité, comme sagesse (orientale) et science (occulte), et enfin comme sanscrit -, se déroule sur fond de yoga dans un ashram transplanté d'Inde en Arizona et régenté par un pseudo-gourou, l'Arhat. Loin de l'habituel microcosme d'une petite ville de Nouvelle-Angleterre et malgré leurs masques, les personnages sont dénués d'exotisme et marqués par les valeurs et travers d'une époque et d'une société qui, comme toujours, suscitent l'ironie et la causticité de l'auteur. «A quoi bon vivre, demande un des personnages, si l'on ne peut faire peau neuve ?» Changer de rôle, de vie, de milieu, telle est l'aspiration de Sara P Worth, moderne Hester Prynne dont la généalogie est un discret hommage à Nathaniel Hawthorne. En rupture de ban conjugal et social, fascinée par l'aura médiatique de l'Arhat, Sara se fait «sannyasin» pour, rebaptisée Kundalini et sous la férule spirituelle et charnelle du Maître, dompter son ego et parvenir à «moksha», le salut par le rejet de toutes illusions. Accablée d'humiliations, Sara/Kundalini secoue son joug et quitte l'ashram pour vivre son nirvana au soleil des Caraïbes, en marge de ses amours mortes et de ses illusions évanouies. Ce roman, composé de lettres et de bandes pour la plupart dues à Sara, se double d'une comédie d'illusions et de désillusions, acide et doucement amère, contée par la bouche d'une femme à la fois trahie et traîtresse, dans la lignée des héroïnes de Couples, Epouse-moi et Les sorcières d'Eastwick. Une fois encore, Updike se montre tiraillé entre l'ange et la bête, la religiosité et la chair. En quête de sa vérité, Sara/Kundalini, comme ses aînées, cherche à tâtons sa voie au «crépuscule de la vieille morale», parmi les méandres de la philosophie orientale et de l'érotisme. Pétillant d'esprit, fertile en inventions, conçu comme une farce mais emporté par un crescendo poétique, S marque une nouvelle étape dans l'entreprise de «dépoussiérage» du roman moderne que poursuit l'auteur. Une oeuvre à lire d'une traite, non comme un nouveau pamphlet féministe ou sexiste, ni comme une satire des sectes, mais comme une variation baroque et désopilante sur le thème favori de John Updike : le droit de l'individu à l'épanouissement de son moi.

04/1991