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Théâtre

Oeuvres complètes Tomes 1 et 2. Coffret en 2 volumes

On connaît Molière, et on croit le connaître bien. Chaque génération l'a lu à sa manière. Des traditions éditoriales, et des légendes biographiques, se sont fait jour. On publie généralement ses oeuvres dans l'ordre selon lequel elles furent créées, alors que pour plusieurs pièces, et notamment pour Tartuffe, on ne possède pas le texte de la création. Il aurait écrit sur la médecine parce qu'il était malade ; sur le mariage et la jalousie parce que sa femme aurait été légère... L'avantage, avec les grandes oeuvres, c'est qu'elles redeviennent neuves dès qu'on veut bien porter sur elles un regard différent. Ainsi, ce n'est pas dans de prétendues difficultés conjugales qu'on cherchera la source de l'intérêt de Molière pour le statut des femmes, mais bien plutôt dans un ensemble de valeurs partagées par toute la société mondaine de son temps. De même, Molière ne fut pas un malade qui raillait ses médecins, mais un auteur qui, après l'interdiction du Tartuffe, utilisa la médecine comme allégorie de la religion, sujet désormais prohibé. De même encore, on ne peut mettre sur le même plan les pièces qu'il publia lui-même - à partir des Précieuses ridicules -, celles que firent imprimer ses héritiers et celles qui restèrent inédites jusqu'au XIX ? siècle. Cette nouvelle édition, qui rompt avec de vieilles habitudes, reconstitue la trajectoire éditoriale de l'oeuvre et insiste sur ce qui distingue Molière des autres auteurs de son temps : une indifférence souveraine à l'égard des règles de poétique théâtrale ; des innovations radicales dans l' "action" (la manière de jouer) comme dans la structure des pièces ; une réussite exceptionnelle dans la comédie "mêlée de musique" ; et surtout un jeu permanent, sans précédent, sur et avec des valeurs qui étaient les siennes, que partageait son public (la Cour comme la Ville), que nous partageons toujours pour une bonne part, et dont il a fait la matière même de ses comédies, créant ainsi entre la salle et la scène une connivence inouïe, qui dure encore.

01/2022

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Histoire internationale

La Nakba ne sera jamais légitime

Ce livre n'est pas écrit pour plaire. Il ne plaira pas aux sionistes. II dit les mots sur ce qui est à I'oeuvre : occupation, colonisation, racisme, apartheid, crimes de guerre, crimes contre l'humanité. II conteste aux sionistes le droit de parler au nom du judaïsme, qu'il soit laïque ou religieux, car ils salissent en permanence le judaïsme. Il démonte le "roman national" sioniste censé justifier le nettoyage ethnique de 1948 qui se prolonge tous les jours. Il refuse cette gigantesque manipulation de l'histoire, de la mémoire et des identités juives. Il qualifie d'obscène l'instrumentalisation de l'antisémitisme par les soutiens d'un gouvernement qui est aujourd'hui clairement d'extrême droite. Il ne plaira pas non plus à ceux qui pensent que la seule issue, c'est que les Israéliens disparaissent comme avant eux les Croisés. On ne répare pas un nettoyage ethnique par un autre nettoyage. Jérusalem n'est pas juive. Mais elle n'est pas non plus musulmane. Elle appartient à tout le monde. Il ne plaira toujours pas aux partisans d'un agenda politique obsolète : les nostalgiques des "deux Etats vivant côte à côte". Les accords d'Oslo ont été une gigantesque illusion permettant au rouleau compresseur colonial d'avancer sans obstacle. Cette illusion n'a plus d'avenir. Ce livre n'apporte pas de solution à cette guerre parce que, pour l'instant, personne n'en possède. Il dit juste que le BDS est aujourd'hui essentiel. Il faut impérativement sanctionner l'occupant. Il dit qu'aujourd'hui, face à l'apartheid, le soutien aux droits des Palestiniens est l'affaire de toute l'humanité. Nous aspirons à un autre monde fait de respect du droit, d'égalité et de solidarité. Au Proche-Orient, on humilie et on enferme les Palestiniens. Ici, on traque les migrants et on les rejette. Partout, c'est le racisme décomplexé qui s'exprime. Il n'y a pas d'alternative, là-bas comme ici, au "vivre ensemble" dans l'égalité des droits.

07/2018

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Théâtre

Arthur de Bretagne. Drame en cinq actes et en prose avec un chant

Ecrit par Claude Bernard quand il avait dix-neuf ans, Arthur de Bretagne était devenu introuvable et méritait d'être réédité. Son romantisme contraste avec l'idée qu'on se fait ordinairement du savant et de sa méthode expérimentale. Arthur, jeune duc de Bretagne, est pris entre les ambitions de Philippe Auguste et celles de son oncle Jean sans Terre, qui finit par l'assassiner. De cette tragédie, Claude Bernard a fait un drame en cinq actes qu'il a rendu plus sombre encore en y ajoutant une intrigue sentimentale de son cru. Spécialiste des Frontières du littéraire (sujet de sa thèse d'Etat), Martine Courtois, qui possède des attaches en Beaujolais, a notamment étudié l'oeuvre de deux "écrivains-médecins", Victor Segalen et Elie Faure. Tout concourait donc à ce qu'elle se penche sur les écrits et la vocation contrariée du grand homme de Saint-Julien-sous-Montmelas. Des recherches de longue haleine, entreprises dans de multiples centres d'archives, lui permettent de nous raconter l'histoire mouvementée de cette pièce, depuis sa composition dans le grenier d'une pharmacie de Vaise, jusqu'à sa publication posthume... Avant son interdiction sur plainte de Madame veuve Bernard. C'est l'occasion pour elle de renouveler considérablement les connaissances que nous avons de la jeunesse de Claude Bernard dans sa région natale : ses études, ses occupations, ses amitiés ; avant d'aborder ses débuts difficiles à Paris, où il finit par abandonner la littérature pour la médecine. Martine Courtois pose également quelques questions judicieuses : Claude Bernard a-t-il complètement renié la littérature, comme on l'a couramment admis ? Qu'est-ce qui a tant fasciné les écrivains de sa génération dans les recherches du physiologiste ? Ne peut-on voir dans Arthur de Bretagne les prémices de l'oeuvre scientifique où l'invention, le sentiment, le drame, l'aventure auront encore leur place ?

06/2013

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Actualité médiatique internati

Il y avait la vérité. Chroniques du nihilisme. Tome 3

Penseur visionnaire, George Orwell écrivit dans 1984 : "Il y avait la vérité, il y avait le mensonge, et si l'on s'accrochait à la vérité, même contre le monde entier, on n'était pas fou." A l'ère du concept de "post-vérité", la vérité appartient bel et bien au passé. Elle a été trucidée sur l'autel du relativisme absolu pour lequel tout est subjectif. Dans un tel monde où deux fois deux ne donne plus quatre, où la vérité n'existe plus, les meilleurs manipulateurs des mots règnent en maîtres. Ainsi, nos sophistes contemporains arrivent à nous persuader qu'un homme n'est pas un homme, qu'un sein n'est pas un sein, ou encore qu'un Noir n'est pas un Noir, ou bien qu'un remède est un poison. Jadis, Platon dissertait sur la notion d'Homme pour parvenir à cette définition : "L'homme est un bipède sans plumes." Diogène lui jeta alors un poulet déplumé dans les pieds, en criant : "Voilà l'homme ! " Il fournissait de cette manière un parfait exemple de la définition qu'Einstein donnait de la vérité : "La vérité est ce qui résiste à l'examen de l'expérience." Par ce troisième tome de mes chroniques du nihilisme, plus que jamais sous le signe de l'empirisme subversif de Diogène, il s'agira de se prémunir des fumisteries platoniciennes, antiques comme modernes, en se fiant aux apparences, enjoignant à faire peu de cas d'un certain dicton qui ne fait qu'inciter à détourner les yeux du réel, donc de la vérité qui ne cesse d'être travestie par l'habillement idéologique. Or, la vérité est comme une jolie fille, elle n'est jamais aussi belle que toute nue. Mais l'humain possède toutes les peines du monde à soutenir du regard la nudité, a fortiori celle de la vérité. Car le plus grand tabou de l'humanité n'est point le sexe ou l'argent. Non. Son plus grand ? Le plus tabou de tous les tabous ? La vérité !

01/2022

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Histoire de France

La France et Bandung. Batailles diplomatiques entre la France, l'Afrique du Nord et l'Indochine en Indonésie (1950-1955)

La France a été très concernée par la Conférence de Bandung car cette réunion afro-asiatique devait discuter des problèmes et des intérêts communs en Afrique et en Asie dans les domaines économiques, sociaux et culturels, mais aussi en matière de souveraineté nationale, de colonialisme et de racisme. Et cette réunion était organisée sans impliquer les puissances coloniales, dont la France. Cependant, à la veille de la Conférence, la France a été impliquée dans deux problèmes coloniaux épineux. L'un est l'Afrique du Nord dont les entités territoriales (Algérie, Maroc, Tunisie) se sont engagées ensemble dans des mouvements de libération nationale contre l'occupation coloniale française. L'autre est l'Indochine dont les Etats (Cambodge, Laos, Sud-Vietnam, Nord-Vietnam) avaient gagné leur indépendance mais, à l'exception du Nord-Vietnam, étaient toujours sous la tutelle française dans l'Union Française. Dans cette union, ils étaient Etats Associés et censés se concerter avec la France en matière de politique extérieure. Quant au Nord-Vietnam, il était complètement indépendant de la France grâce au mouvement de libération nationale mené par les communistes Vietminh soutenus par la Chine et l'URSS. Le Vietnam est devenu un champ de "guerre par procuration" (proxy war) entre les deux blocs de superpuissances. La crainte était grande chez le bloc Ouest que l'Asie du Sud-Est ne tombe, selon "la théorie des dominos", dans le bloc Est. C'est dans ce contexte que la France, avec la "procuration" de la Grande Bretagne et des Usa, s'est impliquée indirectement dans la Conférence de Bandung. Comment donc la France, en concertation avec la Grande- Bretagne et les Usa, agissait avant et pendant la Conférence ? Et quelles sont les réactions de la France suite à la Conférence ? En réponse à ces questions, ce livre est fondé essentiellement sur des archives diplomatiques françaises non encore étudiées et mises en valeur depuis plus soixante ans.

01/2021

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Faits de société

La méprise. L'affaire d'Outreau

Outreau a ce pouvoir des histoires simples et qui font peur : chacun s'y retrouve et chacun s'y perd. Ce livre était presque achevé lorsqu'il m'est arrivé, à moi aussi, une histoire. Je suis partie en Irak le 15 décembre 2004. Je devais y rester un mois et terminer la rédaction à mon retour, pour le procès en appel prévu en mai 2005 aux assises de Paris. J'ai été enlevée le 5 janvier à l'université de Bagdad. En captivité, là-bas, je ne pensais pas que je finirais le livre. Non pas qu'il ne m'intéressait plus, mais j'étais persuadée que je ne serais jamais rentrée en France au moment où les Assises auraient lieu. Après, le rideau retomberait sur Outreau, plus personne ne voudrait en entendre parler. Quand on est enfermé, un rien peut vous briser. Je ne voulais plus penser à cette affaire à laquelle il me fallait désormais renoncer. Pendant ces mois-là, je me suis donc efforcée de ne plus jamais avoir Outreau en tête. C'était une entreprise délibérée. J'effaçais chaque visage, chaque souvenir, chaque mot dès que, par hasard, l'un d'eux m'apparaissait. Je suis rentrée le 12 juin 2005. Les Assises avaient été reportées, le manuscrit interrompu était dans mon ordinateur et moi, j'avais réussi ce que je voulais : j'avais tout oublié d'Outreau. J'ai été surprise en relisant ce que j'avais écrit. Comment un accusé avoue ce qu'il n'a pas commis ou pourquoi un magistrat acte des déclarations si farfelues qu'elles feraient rire les enfants, ces choses qui me semblaient compréhensibles mais obscures, ces ténèbres-là m'étaient devenues étrangement familières. J'ai recommencé le livre.

10/2005

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Littérature française

Que nous enseignent nos expériences ?

"Prendre conscience que nous avons un grand coeur et que nous pouvons le partager tout autour de nous. Nous passons tous par des moments difficiles dans notre vie, je les appelle des expériences. Toutes ces expériences servent à nous faire grandir, à ouvrir notre coeur et ressentir de l'amour en nous. Je vais vous livrer quelques expériences que j'ai dû traverser et j'espère de tout coeur que vous les comprendrez. Avant tout sachez que tous, en chacun, nous avons la force pour les affronter ; tout est à notre niveau". "Tout commence à treize ans ; je fais un drôle de rêve, et je sentais que ce n'en était pas un, j'étais en train de le vivre. Je me trouvais dans un cercueil et j'ai entendu une voix douce et agréable me rassurer. Je me sentais sereine, en paix. J'ai regardé à côté de moi, j'ai vu ma maman".

12/2020

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Littérature française (poches)

Le miroir de ma mère

" Ecrire un livre sur ma mère. Ecrire un peu pour elle, puisque j'écris par elle; l'idée me poursuivait depuis longtemps. J'ai rêvé que mon livre sur Maman soit autre chose que mon enfance; que s'y profile aussi quelqu'un de bien avant, quelqu'un de tout ce temps d'avant que je ne pouvais posséder - que ce soit un livre avec elle. " Ainsi est née l'idée de ce livre à deux voix : une mère qui, avec talent, livre les reflets d'une autre époque, et un fils, qui, comme en miroir, rapproche les images lointaines. Tableaux superposés, lumières confondues; avec des mots, le vide doucement peut se changer en transparence - il peut n'être jamais trop tard.

09/2005

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Satchmo. Ma vie à la Nouvelle-Orléans

Récit de jeunesse, Etats-Unis, jazz Ce récit autobiographique est celui de l'enfance et de la jeunesse de Louis Arsmtrong dans lequel il évoque avec une bonhommie souvent ironique des moments parfois tragiques de son existence et de celle de ses proches - l'humour n'est-il pas la politesse du désespoir ? On y apprend qu'il naquit dans un milieu extrêmement modeste à La Nouvelle-Orléans, que sa mère, Mayann, qu'il évoque toujours de façon drôle et émouvante, était probablement une prostituée, qu'il passa de longs mois dans une maison de correction où il s'initia au cornet à pistons. Son don exceptionnel fit rapidement de lui une célébrité locale. Il était encore un adolescent quand il commença à jouer dans les fanfares et les bastringues de la ville, tout en pelletant du charbon pour arrondir ses fins de mois. Fasciné par les musiciens des honky tonks, ces pionniers du jazz, il s'attacha à étudier leur style et ce fut l'un d'eux, le légendaire King Oliver, qui lui mit le pied à l'étrier. Texte capital pour comprendre le parcours de l'un des plus grands musiciens du siècle dernier, Satchmo est également un témoignage inestimable qui nous éclaire sans idéologie sur les conséquences de la ségrégation raciale à La Nouvelle-Orléans dans le premier tiers du xxe siècle. Toute ressemblance avec les problèmes rencontrés de nos jours par les Noirs américains dans les Etats de la Bible Belt n'est évidemment pas fortuite.

04/2021

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Littérature française

Oh versez, versez-m’en encore

" Lorsque je suis revenu à la vie, quelques mois après mon opération (la greffe d'un coeur artificiel où j'avais quelques chances d'y rester) ce texte s'est emparé de moi comme un témoignage de ce que j'avais vécu enfant et adolescent. Il n'y avait pas de jugement dans mon esprit, que des faits. Je ne voulais pas mourir sans avoir dit ça. J'étais le survivant de cette époque passée dans un bistrot de campagne durant les sixties. Je ne sais pas quoi dire d'autre. Ce fut ma jeunesse, l'origine de ma vie, j'ai baigné là-dedans. Cela m'a façonné, percuté en bien et en mal et j'en suis sorti ce que je suis. Le plus important était pour moi de clamer cette vérité, de la faire savoir. Parce que c'est ma vérité la plus intime et qu'elle est inscrite jusque dans mes fibres, qu'elle est mon ADN. "

07/2023

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Lecture 9-12 ans

Cléopâtre, fille du Nil. Journal d'une princesse égyptienne, 57-55 avant J.-C.

Partage le journal intime de Cléopatre, et vis le destin captivant d'une jeune princesse égyptienne. 3 janvier, 57 avant J.-C. "J'ai senti mes entrailles se tordre. Ma soeur essaierait-elle de m'empoisonner ? Oui, je crois... J'ai pris la coupe et l'ai levée vers Tryphaéna comme pour l'honorer, mais en réalité, je scrutais le liquide à la recherche de traces d'huile à la surface ou de traînées de poudre sur les parois. Si je jetais le contenu de mon verre dans le bassin, elle me ferait décapiter sur-le-champ par ses gardes. S'il s'agissait bien de poison, une seule gorgée, et c'était la mort".

02/2019

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Santé, diététique, beauté

Plus forte que la maladie

" La plupart des gens ne se souviennent pas de leur naissance. Moi, si. Parce que je suis née deux fois. À huit mois les médecins ont annoncé à mes parents que j'étais atteinte d'une maladie génétique, une maladie évolutive. Je souffrais d'amyotrophie spinale, ma mort était programmée, je ne dépasserais pas l'âge de trois ans... Et j'ai fêté mes cinq ans. Puis sept. Puis dix. Je n'étais pas décidée à mourir. II faut dire que, les chemins tout tracés, ça n'a jamais été mon truc. Le parcours a été difficile, il a été long, il y a eu des obstacles, il y a eu de la souffrance... Mais surtout il y a eu de la joie, il y a eu de l'amour et des rires. Aujourd'hui j'ai vingt-neuf ans, et de toutes ces années à ne pas pouvoir regarder vers demain, j'ai gardé l'urgence de vivre ici et maintenant et d'aller au bout de mes projets. Et des bâtons qu'on m'a mis dans les roues, des clichés qu'on m'a opposés quand j'ai eu le front de refuser de rentrer dans la case que la société avait prévue pour moi, j'ai gardé la rage de montrer qui je suis : je m'appelle Lucie Carrasco, je suis créatrice de mode, je suis folle amoureuse de l'homme avec lequel je vis, j'ai une famille et des amis fantastiques, et je suis passionnée par la vie. "

11/2010

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Romance sexy

Dark Deception Tome 1 : Vow of deception

LA REINE DE LA DARK DEBARQUE ENFIN EN FRANCE... L'homme le plus célèbre de la ville m'offre un travail. Endosser le rôle de sa femme morte. Adrian Volkov est un membre éminent de la mafia russe, et le genre d'homme à qui on ne dit pas non. Il commande d'une main de fer et tous ses ordres sont respectés. Quand il m'approche avec son offre, j'ai deux options. Aller en prison ou vivre avec cet homme strict, effrayant et dominateur. Apprendre à être l'épouse parfaite d'un mafieux qui respire la tension et le danger. Alors, je choisis la seconde option. Il n'y a rien de difficile dans ce job, n'est-ce pas ? J'avais tort. Car au moment où je deviens sa femme, je perds le contrôle. Son monde fourmille de secrets, mais Adrian est le plus mystérieux de tous. Chacune de nos interactions devient un rapport de force dont j'ai peur de ne pas sortir indemne. Car quand il en aura fini, que restera-t-il de moi ? UNE SERIE QUI A DEJA CONQUIS LES LECTEURS (source GOODREADS) " Vow of Deception n'est pas une mafia-romance sombre et typique. Loin de là, le concept et l'intrigue dépassent les limites de votre imagination. " " J'étais folle à l'idée de rencontrer Adrian et il était tout ce que je voulais et même plus. Il était sombre, autoritaire, intimidant et tellement sexy ! Cet homme m'a fait haleter à chacune de ses apparitions dans le livre ! " " Le concept, l'intrigue, l'exécution : tout s'est si bien enchaîné, c'est définitivement ma trilogie la plus attendue de l'année et j'ai besoin du livre 2 comme si c'était hier. "

01/2023

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Littérature française

Une fille de passage

Puis il s'était penché. Je m'étais approchée pour lui offrir ma joue. Mais il s'était penché encore. Et soudain, dans le choc des visages, j'avais senti l'humidité de sa bouche s'échouer au coin de mes lèvres. Je n'avais eu que le temps d'esquisser un mouvement de recul. Il avait refermé la portière, me faisant un signe de la main en me souriant tandis que la voiture démarrait et que je m'effondrais sur le dossier, essuyant mon visage avec dégoût sur la manche de ma veste en jean, le coeur battant, en retenant mes larmes. New York, septembre 1997. La jeune Cécile est étudiante. L'un de ses professeurs est un écrivain célèbre : Serge Doubrovsky, pape de l'autofiction. Entre elle et lui s'installe une relation très forte. Les années passant, la jeune femme et l'écrivain se voient, à Paris ou à New York, ils dînent ensemble, apprennent à se connaître toujours plus intimement, échangent sur la littérature et sur la vie. Bientôt, ils n'ont plus de secret l'un pour l'autre, une confiance absolue les lie. Pygmalion ou père de substitution, Doubrovsky n'est pour Cécile ni l'un ni l'autre. Du moins se plaît-elle à le croire et à le lui faire croire.

03/2020

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Critique littéraire

L'art de la préface

Du plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours aimé les préfaces. La première que j'ai lue est celle de Mérimée pour Mademoiselle de Maupin. Elle n'est pas dans ce livre parce qu'elle serait trop longue, mais je ne l'ai pas oubliée. C'était la première fois que j'étais confronté à cette idée de l'art pour l'art qui devait depuis me poursuivre. Je peux dire la même chose et pour les mêmes raisons de la préface de Marcel Proust à La Bible d'. Amiens de Ruskin. Si j'ai choisi d'intituler cette anthologie L'art de la préface, c'est bien pour montrer qu'une préface n'est pas un texte ordinaire : hommage d'admiration à l'auteur, explication de texte, recherche attentive du détail. C'est tout cela à la fois et beaucoup plus encore. L'expression "c'est tout un art !" trouve ici sa place.

10/2008

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Littérature française

Le monde des oubliés - Tome 2

L'amour est une fleur rare, qu'il faut arroser chaque jour pour entretenir. Lorsqu'Uriel m'a été enlevé par Dieu lui même, je pensais que ma vie était sur le point de prendre fin. J'ai prié tant que j'ai pu, mais Dieu est resté silencieux et a ignoré mes appels à l'aide. Alors quand Azael s'est présenté à moi, et m'a proposé son aide pour passer le portail vers l'au-delà, bien évidemment j'ai accepté. j'étais loin de partir pour une promenade de santé, je prenais la direction de l'enfer. Mais plus que les démon et l'horreur de ce monde, c'est une simple révélation sur ma vie qui a tout fait basculer... Si on sais que l'on ne connais jamais vraiment nos amis, ou notre famille, qu'en est-il quand on ignore avant tout qui nous sommes réellement ?

06/2017

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Dictionnaire français

Le dico de l'argot fin de siècle

" Il était deux du. Moi, j'étais pas mal à l'ouest. Une go zonait. je l'ai calculée chimique. Elle m'a tapé un clopo. Comme j'étais pas plan cellotte, j'ai continué à vaguer. Et là, j'ai vu une bande de breakers cainfs qui mouillaient les cartons. Alors j'ai tapé la mate... Mais y a des nosks qui se sont raboulés. Ça upait la stomb entre les raclos. "Gage dédale!", je me suis dit. Et j'ai tracé avant que ça renifle le kisdé. " " La grande originalité de ce Dictionnaire de l'argot fin de siècle - objet étonnant - c'est qu'il expose la langue qui se parle véritablement aujourd'hui, partout, dans le registre le plus quotidien. Contrairement aux auteurs de lexiques ordinaires, Pierre Merle n'est pas un compilateur, mais un enquêteur de terrain. Il a sillonné, le calepin de notes sous le manteau, les milieux les plus divers où l'on parle une langue pas comme les autres. Il a fréquenté le monde toujours créatif de la prostitution, celui des coursiers, des taxis, des boulangers, des turfistes et des journalistes, sans oublier les musiciens de jazz ou de rap, et bien sûr les zones insolentes de la drogue et l'humour acide des banlieues où l'on " nique-ta-mère " comme un seul joyeux garçon. Ce livre ahurissant fait le point sur l'argot caché de maintenant - il donne à entendre, par des exemples choisis, des éclats de vie qui nous transpercent. " C. Duneton

10/1996

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Contes et nouvelles

Cantillana

Marcher, se laisser guider par ses venelles gorgées de soleil, ses maisons alignées aux portes ouvertes, accueillantes, aux encadrements de céramiques qui vous disent que vous êtes en Andalousie. Un estaminet à l'angle d'une rue, une serveuse au sourire ravageur, un cappuccino à renvoyer en enfance, une enfance tranquille et protégée aux côtés de sa mère, enserrant entre ses pieds, une jarre en terre cuite qu'elle tenait par une anse unique. Elle la balançait dans un mouvement régulier d'avant en arrière pour transformer le lait caillé en petit lait, accompagnant son mouvement de douces berceuses. Le haut de la jarre était recouvert d'une peau de lapin enserrée par un cordon, " El fezzaza ". Au milieu de la jarre, un trou obstrué par un bâtonnet, dont le bout, recouvert d'un morceau de tissus, servait de soupape. On l'appelait " El Khellel ". A chaque fois que sa mère le retirait pour évacuer l'air qui s'y était concentré, des gouttelettes s'échappaient et ruisselaient sur le flanc de la jarre. A cet instant tant attendu, il se précipitait pour lécher ce liquide qui lui semblait divin, qui se situait entre deux états, il n'était plus du lait caillé, mais n'était pas encore du petit lait. Tout ce qui est en gestation, en devenir permet de donner libre cours à ses sens et à son imagination. Une pubère dont les seins en formation ne sont pas encore séparés, un grenadier en floraison ou une toile de peinture inachevée.

10/2021

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Sciences historiques

Lire le français d'hier. Manuel de paléographie moderne (XVe-XVIIIe siècle), 5e édition

A la recherche du passé, amateurs et spécialistes sont de plus en plus nombreux à vouloir remonter dans le temps, jusqu'à l'Ancien Régime, soit les XVIe XVIIe et XVIIIe siècles. En France, en Belgique, en Suisse comme au Québec mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas et en Italie, bien des manuscrits de cette période sont écrits en français. Pourtant, ils paraissent illisibles. De fait, les scribes d'alors, constituant une minorité lettrée de la société, s'étaient dotés d'un système d'écriture particulier, destiné certes à économiser du papier et à gagner du temps, mais aussi à les valoriser puisque, de cette façon, ils étaient les seuls à pouvoir lire et écrire. La difficulté que nous rencontrons aujourd'hui était déjà celle de la majorité de la population à cette époque. Pourtant, il suffit de posséder le code pour réussir à lire les textes. Le présent ouvrage se veut un manuel de paléographie. La paléographie étant la science de l'écriture ancienne et le manuel un livre pratique, il vise, à l'aide de nombreux exemples, à initier le débutant à l'écriture manuscrite française des XVe-XVIIIe siècles. En découvrant et en apprivoisant la forme particulière de certaines lettres, les ligatures, les déformations dues à une écriture de plus en plus cursive, les abréviations des mots les plus usités, chacun peut maîtriser cette " science " qui n'est qu'une " technique " et lire le français d'hier. Cette cinquième édition a été revue, corrigée et augmentée d'un chapitre sur le " moyen français " et de trois nouveaux documents " très difficiles ".

04/2016

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Littérature érotique et sentim

Les indécises

Elle... Tel était le seul nom de l'héroïne du premier roman de Martine Roffinella : une femme... soumise au désir dévorant d'une très jeune fille. C'est elle, ou son double, que l'on retrouve dans ces pages, désirée toujours par une plus jeune qu'elle - l'Autre - mais mûrie. Et indécise toujours à l'heure d'affirmer, en marge des liens visibles qui l'attachent à l'Homme, la singularité d'un amour qui n'ose se décliner au grand jour. " Je voudrais être un homme, dit l'Autre, pour avoir une chance, une unique chance d'être aimée de vous. Je voudrais être un homme. Aujourd'hui, demain, toujours en vos draps. Et entrer en vous avec mon membre dur. Me retirer, m'enfoncer encore, vous posséder, vous convaincre, vous laminer. Empoigner vos cheveux, broyer votre corps. Passer, repasser, épuiser vos régions... Je voudrais être un homme et vous attacher pour l'éternité à mon ombre. Alors c'est vous qui seriez réduite à mendier, à supplier : toute au désir d'être à moi. " L'auteur revient donc sur le lieu de son plus beau crime. " Quel privilège, écrit-elle, que de pouvoir sans cesse enfoncer la lame du couteau dans la même plaie. C'est comme gratter une croûte : il ne faut pas le faire, mais c'est si bon, et meilleur encore quand l'on sait que c'est interdit. " Elle n'écrit, on l'aura compris, que pour nous entraîner du côté de ce qu'il ne faut pas faire. L'époque étant ce qu'elle est, on l'en remerciera deux fois plutôt qu'une.

08/2002

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Littérature étrangère

Les beaux mariages

"Il était caractéristique de sa part de garder de ses échecs un souvenir aussi aigu que de ses triomphes, et un désir passionné de les "rattraper", qui comptait toujours parmi les motifs obscurs de sa conduite. Elle avait enfin ce qu'elle voulait - elle avait conscience de posséder "ce qu'il y avait de mieux" ; et parmi les autres sensations, plus diffuses, l'adoration de Ralph lui procurait le plaisir raffiné qu'aurait pu connaître une reine guerrière portée en triomphe par les princes vaincus, et lisant dans les yeux de l'un d'eux la passion qu'il n'eût pas osé exprimer". Ondine Spragg s'ouvre les portes de l'aristocratie new-yorkaise grâce à son mariage avec Ralph Marvell. Son ambition l'amène à divorcer et à se lancer à la conquête des hommes susceptibles de lui apporter tout ce qu'elle désire, c'est-à-dire l'amusement mais aussi la respectabilité. Si elle échoue face au banquier Peter Van Degen, elle va trouver une nouvelle victime en la personne du Marquis de Chelles, grâce à qui elle va - espère-t-elle - trouver une place de choix dans le monde du Faubourg Saint-Germain. Mais c'est vers Elmer Moffatt, un ami d'enfance auquel elle avait été mariée secrètement, qu'elle finira par revenir et en compagnie duquel elle trouvera le bonheur. Les qualités d'analyse de la grande Edith Wharton font merveille dans cette vaste fresque qui dépeint une classe à l'agonie dans ce monde du XXe siècle en pleine formation, et tracent avec une talentueuse audace le portrait d'une femme moderne.

09/2018

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Levinas

Levinas compris par l'éducation

Dans cet ouvrage, j'ai cherché à comprendre (au sens étymologique de prendre-avec soi, intégrer, intérioriser en me laissant altérer) la pensée de l'un des plus grands philosophes français du XXe siècle, Emmanuel Levinas, en adoptant un point de vue éducatif. Enseignante dans le 1er degré, puis enseignante-chercheure en sciences de l'éducation, c'est un peu par hasard que j'ai découvert son oeuvre au cours de mes recherches universitaires en Philosophie de l'éducation. Je n'étais ni de naissance ni de culture juives, je n'avais reçu aucune sorte d'éducation religieuse, j'étais même une athée convaincue. Autant dire que je n'avais aucune raison d'être touchée par la pensée de ce grand penseur du judaïsme. Par ce livre, je veux témoigner du pouvoir d'altération dont l'oeuvre lévinassienne est capable, partager ce que j'en ai compris et contribuer modestement à la connaissance voire à la reconnaissance de Levinas en Philosophie de l'éducation. La question qui m'a guidée et motivée depuis 2005, tandis que j'écrivais et publiais mes articles dans les revues spécialisées en Sciences de l'éducation, était la suivante : qu'est-ce que la pensée de Levinas peut apporter à l'éducation ? Les chapitres de cet ouvrage sont présentés dans l'ordre chronologique de leur écriture, retraçant mon propre parcours de lecture et de compréhension, du plus simple et rationnel à appréhender (approche philosophique de l'altérité) jusqu'au plus complexe et insupportable à concevoir (approche phénoménologique de la conscience).

01/2022

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Littérature française

La journée d'une octogénaire

"Ce matin j'ai ouvert un oeil avec un peu d'appréhension. A côté de moi, Papinou ronflotait doucement et tout était calme. Mais j'avais franchi la veille une nouvelle étape, j'étais devenue Octogénaire... " Au coeur d'un petit village breton, notre héroïne de quatre-vingts ans nous guide dans son quotidien plein de douceur auprès de Papinou, son fidèle compagnon, et leur petite famille. Pétillante et piquante d'humour, elle nous invite ici en toute simplicité à passer une journée... dans sa peau ! Une journée ordinaire rendue extraordinaire grâce à un ton cocasse et truculent. De l'anecdote au souvenir, ce récit aussi drôle que rafraîchissant à la frontière de l'autobiographie dépeint la réalité décalée de nos aînés dans un monde en constant mouvement. Danièle Monin nous livre ici son nouvel ouvrage, pour notre plus grand plaisir. Elle signe une oeuvre toute en légèreté où sa plume comique célèbre la vie, tout simplement.

05/2019

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Policiers

Du mouron à se faire

Cette histoire a commencé très bizarrement. Depuis une quinzaine, je me faisais tarter à Liège, dans l'attente d'éventuels espions qui devaient passer par là. Pourtant, j'adore cette ville au charme provincial, mais franchement, quinze jours sans action... Ca me devient vite insupportable. Et puis un matin, alors que j'étais encore dans ma chambre d'hôtel, mon attention a été sollicitée par un curieux éclat lumineux. Je me suis approché par le balcon de la chambre voisine, et là j'ai vu le spectacle le plus insolite de ma vie. N'allez pas imaginer du gaulois... du paillard... du porno... Pas du tout. Il y avait dans la pièce un brave monsieur occupé à fourrer des fruits confits avec des... diamants ! Quelques heures plus tard, je l'ai revu, le type. Mais je n'ai pas eu l'occasion de lui poser des questions, vu qu'il était en train de tomber du 6e étage dans une cage d'ascenseur...

05/2018

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Littérature étrangère

Bluette

"Bluette, je raffolais de ce mot, la couleur de la première syllabe, la modestie ironique peut-être de la seconde. Là, ses cheveux me caressaient, et c'est depuis ce jour. J'avais à peu près l'âge de Bloom. Ah ! les Bluettes ! Louba (Hannah ? Yaffa ? Sonia ? ) disait que c'était biblique ; mais j'étais très loin des geihas rêvées. "Le Sahara progresse, dit Rose, il fut autrefois un vert paradis". Quant à moi, mon mutisme est total, j'avance dans la nuit ; et ce lamento gris-bleu n'est pas sur moi sans séduction. Tant pis. Ou bien, cette image est celle d'un enchevêtrement, ou mieux d'un entrelacs, ou encore de deux, trois, peut-être quatre fils épissés ensemble en un cordage unique et relativement stable. Mais tant de réflexion me donnait vite la migraine. Et pour l'instant le sang coule. Je navigue sur ce fleuve qui m'éloigne de la source. . ". Henri Raczymow.

04/1977

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Littérature française

Visage slovène

"Ma mère venait de mourir, je n'étais plus la fille de personne. En fixant son dernier visage, j'avais envie de comprendre quelque chose au mien, à cet héritage qui se transmet par la langue maternelle et s'appelle identité. Ce n'était pas l'identité tranquille et évidente qui m'intéressait, mais celle des exilés, ceux qui en sont plus conscients que les autres et qui doivent lutter pour la garder. C'est pour ça que je suis partie à Buenos Aires où vivent encore aujourd'hui 30 000 Slovènes et leurs descendants, émigrés en Argentine en deux grandes vagues : ceux qui fuyaient la misère et le fascisme italien dans les années trente, puis les autres, les politiques, fuyant le régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. Une idée curieuse, j'en conviens, d'autant que j'ai embarqué dans ce voyage un autre exilé, polonais et écrivain, c'est-à-dire exilé par essence, Witold Gombrowicz. Mais vous allez voir leurs visages de près".

10/2013

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Littérature française

Ma (Re)naissance

De la découverte de sa dysphorie de genre à son opération de changement de sexe, Laureen retrace son parcours de vie et de transition. "J'aime à dire que la transition agit comme une "Révélatrice de coeurs". Sans filtre, elle fait tomber les masques autour de soi, pour que subsiste, finalement, uniquement, cet amour universel qui anime le coeur des personnes qui vous aiment réellement pour ce que vous êtes ! " . "Retrouver la paix avec soi, voilà le miracle que la transition médico-chirurgicale a réalisé pour moi ! " . Extraits du chapitre "De l'ombre à la lumière" . "Avant ma transition, je n'étais que l'ombre de moi-même, mon corps était mon propre ennemi. Aujourd'hui nous sommes réconciliés, j'apprends doucement à l'aimer, il est enfin devenu mon allié. Les sentiments que j'éprouve lorsque je me regarde dans le miroir ont complètement changé. Je ne fuis plus mon reflet" . Extrait du chapitre "L'après-transition" .

01/2019

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Littérature française (poches)

Malta Hanina

Le destin m'a jeté dans une carrière qui n'était pas la mienne. Accroché au rocher maltais par mes lettres de créance, ouvrier de la diplomatie française sur une île perdue au milieu des eaux et du temps, j'ai vu tourner les saisons, et fleurir trois fois les orangers. Il y a longtemps que j'attendais d'avoir ma chaise au banquet méditerranéen. Jusqu'alors je n'étais qu'un oiseau de passage. Malte a tenu ses promesses. J'ai été accueilli, d'une certaine façon délivré, admis dans la confidence d'une vieille civilisation. Daniel Rondeau raconte ce pays qu'il a vécu : Malte la généreuse (Malta Hanina), la catholique, la sémitique, nombril de la mer entre Sicile et Libye, entre Orient et Occident. Mais il parle aussi de la France, de l'Europe tentée par l'oubli, de sa vie d'écrivain. Jamais il n'a taillé autant de facettes pour faire un portrait.

03/2013

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Romance sexy

Derrière les apparences

Je n'ai pas franchement eu la vie dont je rêvais : un père qui s'est taillé dès l'annonce de la grossesse, une mère qui est décédée quand j'étais en terminale et mon unique amour qui s'est barrée sans se retourner. Depuis, je suis devenu un véritable génie de la pub et le reste de ma vie ne tourne qu'autour de trois piliers : bières, potes et baise. Un mantra qui m'allait parfaitement... Jusqu'à ma rencontre avec elle, la nouvelle de la salle de sport. J'ai tout de suite senti qu'elle allait foutre un sacré bordel dans ma vie. On ne va pas se mentir, j'aurais mieux fait de me casser une jambe ce jour-là, mais je pensais sincèrement être de taille à gérer le phénomène. Si c'était à refaire ? Crétin un jour, crétin toujours. Je foncerais tête baissée. Je m'appelle Joshua Matthews, et voici mon histoire.

08/2021

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Cinéma

L'oeil du prince

Au théâtre, il existe une place idéale d'où la perception du spectacle est la meilleure, dans l'axe central, au septième rang. D'où son nom, l'œil du prince : par habitude elle était réservée au souverain. Vide, voilà qu'un Dieu m'a proposé cette place. J'ai compris que j'étais l'invité du Temps. Mon œil s'est ouvert, presque musicalement. Ayant beaucoup aimé le cinéma par le passé, je n'y ai vu qu'un grand cimetière sous les sunlights... Le lecteur aurait raison de penser qu'il s'agit ici du premier livre jamais écrit sur le cinéma, loin de la bêtise cinéphilique, cette vieille nuit française borgnesse. Eros dans l'iris ! Le cinéma est mort ? Vive Hitchcock - avec qui, personnellement, au mépris de la métaphysique, j'ai appris à rire rouge ! Vive Bresson! Vive Renoir ! Vive Welles ! Vive Lubitsch ! Vive Keaton ! Vive Chaplin - ce saint industriel qui dansait au-dessus de la Mort !

10/2008