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Adeline Avril, Gaëlle Tertrais

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Droit

La réglementation des contrats de concessions

A jour du Code de la commande publique du 1er avril 2019, cet ouvrage reprend la réglementation applicable aux contrats de concession pour chacune des étapes nécessaires à l’élaboration d’un contrat de concession. Du choix de la concession comme mode de gestion à l’exécution du contrat, il se veut un véritable guide technique et juridique permettant à toute autorité concédante de mettre en place avec pragmatisme et efficacité une concession et à tout candidat à une concession, de mieux appréhender la procédure de mise en concurrence et les obligations contractuelles auxquelles il serait soumis en tant que concessionnaire. Ce guide permet de choisir le mode contractuel de la concession à l’aide d’une définition juridique précise et d’indicateurs de choix, d’appréhender son montage juridique et d’anticiper tous les problèmes pouvant survenir tant au moment de la passation que lors de son exécution. Il répondra à tous vos besoins juridiques en matière de concessions et vous guidera dans leur mise en place au regard du nouveau Code de la commande publique. Un contrat de concession comprend trois étapes importantes pour l’autorité concédante : la rédaction du contrat, la procédure de mise en concurrence et le suivi du contrat. Après une première partie posant les principes généraux applicables aux contrats de concession, l’ouvrage reprend ces étapes au travers de trois parties distinctes. La deuxième partie, consacrée à la rédaction du contrat, énonce les principales clauses accompagnées de conseils de rédaction et d’illustration pratiques. La troisième partie détaille la procédure de mise en concurrence à l’aide d’un schéma des étapes, détaillant pour chacune d’elles les points de vigilance et les réponses juridiques à apporter. La quatrième et dernière partie traite du suivi du contrat et rappelle les obligations de transparence dans la gestion d’un contrat de concession. L’ouvrage se différencie des ouvrages universitaires par son caractère concret et technique, issu de la pratique quotidienne de ses auteurs.

07/2019

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Poésie

Oeuvres poétique. Volume 2, La guerre civile (755-759), Edition bilingue français-chinois

Ce volume de l'oeuvre poétique de Du Fu (712-770) comprend 109 poèmes rédigés pendant la première phase de la guerre civile qui déchire l'Empire des Tang, du début de l'hiver 755 au début du printemps 759. Durant cette période, les deux capitales impériales, Luoyang et Chang'an, furent occupées et pillées par les forces rebelles du général An Lushan. L'empereur Xuanzong est contraint à la fuite en juillet 756, son départ provoquant l'effondrement du régime et la fin d'un âge d'or ; son fils, Suzong, prend les commandes de la résistance loyaliste et reconquiert la plaine centrale et les deux capitales en 757, au prix d'un lourd bilan humain. La rébellion se replie au nord et parvient à reconstituer ses forces, faute pour Suzong et son gouvernement d'avoir su profiter de leur avantage. En avril 759, l'armée impériale sera défaite à nouveau. Du Fu chante sur un mode épique la chute de l'Empire, la désolation des défaites, la précarité des grands et des humbles, et l'espoir de la reconquête. Sa voix, que les épreuves personnelles mûrissent, est à la hauteur de l'Histoire qui se déroule sous ses yeux : plusieurs de ces textes sont devenus, au fil des siècles, des monuments comparables aux plus belles pages des tragédies de Shakespeare ou des épopées de Victor Hugo. La restauration de l'ordre impérial en 758 n'apporte pas le réconfort attendu. Le sort s'acharne sur Du Fu qui est limogé de la Cour dans le cadre d'une purge qui touche ses protecteurs et ses collègues. Rétrogradé à un poste d'administrateur dans une préfecture, il constate l'écart entre son ambition politique et la réalité des désordres. Ses poèmes deviennent caustiques et dépressifs, car "quand le vent d'automne mugit dans le ravin, l'orchidée émeraude perd son fragile parfum... quand les honneurs l'emportent sur les mérites, au soir de la vie on connaît de sévères gelées".

01/2018

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Religion

Vintras. Hérésiarque et prophète

Si l'année 2007 voit le centenaire de la mort de Joris-Karl Huysmans (le 12 mai), elle voit également le bi-centenaire, infiniment plus obscur, d'une naissance (le 7 avril) : celle de Pierre-Michel Vintras, dit aussi Pierre-Michel ou l'Organe, voire même le nouvel Élie. Né en 1807, enfant vite abandonné par sa mère, il vit d'expédients, de menues escroqueries et d'embauches passagères jusqu'en 1839. Cette année-là, l'apparition, à Tilly-sur-Seulle (Calvados) où il gère une cartonnerie, puis à Paris, d'un mystérieux vieillard en qui il voit la figure de saint Joseph sonne l'envoi d'une hallucinante carrière de visionnaire apocalyptique, de pontife sectaire et de prophète marial. Âme de l'Œuvre de la Miséricorde disséminée partout en France en de multiples " septaines ", proche des milieux naundorfistes, il s'emploie avec ses disciples à une régénération mariolâtrique de l'Église catholique et à une annonce joachimite du règne de l'Esprit. L'apparition d'hosties sanglantes à partir de 1841, à Tilly-sur-Seulle, marque le fort d'une geste hérétique que freine un séjour de six ans en prison sous l'inculpation d'escroquerie et une condamnation romaine. Libéré en 1848, Vintras, dorénavant pontife d'amour et réincarnation d'Élie, se voue à ses disciples, groupés dès lors en " carmels éliaques ", ce malgré un second exil, londonien, décrété par le Second Empire. Rentré en France en 1862, il mourra à Lyon en 1875, le sulfureux abbé Boullan (ami de Huysmans) échouant à lui succéder. Rendu célèbre par son évocation dans " Là-Bas " de Huysmans (1891) puis dans " La Colline inspirée " de Maurice Barrès (1913), Vintras a surtout été l'objet de cette monographie jamais rééditée de Maurice Garçon. Publiée en 1928 chez Nourry, basée sur des documents d'archives publics et privés, enrichie de témoignages, elle reste la meilleure approche d'une des plus fabuleuses figures de " la marginalité religieuse " contemporaine.

06/2007

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Histoire internationale

Dachau KL. Camp de concentration de Dachau : le travail rend libre

Dachau situé à environ trente kilomètres au nord ouest de Munich sera notoirement connu pour être le premier grand camp d'internement pour tous les ennemis politiques du Troisième Reich. Appelé dès son origine Zentrum des Besitzschutzes (Centre de Protection de Détention), le site servira aussi comme cadre d'entraînement et de camp école aux gardiens SS ayant à oeuvrer dans d'autres camps de mort. Pendant douze années consécutives, avec ses quelques 185 commandos extérieurs (Aussenkommandos), ses camps annexes (Nebenlagers) et ses camps extérieurs (Aussenlagers) ; Dachau sera le théâtre d'incarcérations où dès 1938 toutes sortes de catégories d'opposants au régime de l'Allemagne nazie côtoieront les premiers internés Juifs de Bavière. Puis dans ce camp fusionneront en masse bon nombre de groupes ethniques et sociaux : Tsiganes, prisonniers de guerre soviétiques, Juifs, homosexuels, criminels allemands, Témoins de Jéhovah, catholiques et protestants, asociaux, prêtres, apatrides, écrivains, scientifiques et Résistants. Cet endroit terrifiant servira aussi de camp de transit (Transitlager) pour de nombreux prisonniers à destination d'autres lieux aussi comminatoires. Durant toute la période de 1933 à 1945, Dachau verra passer quelques 250. 000 déportés déplacés d'environ trente pays, sans compter ceux éliminés dès leur arrivée au camp, donc non enregistrés. Dans ce lieu maudit la barbarie y est déployée sous toutes ses formes, des sévices les plus outrageants en passant par la souffrance et l'épuisement au travail, une carence totale dans l'hygiène, la faim et les maladies graves, le froid rigoureux des hivers et la chaleur éprouvante de certains mois d'été, sans oublier les ridicules et dramatiques expériences médicales. Dans cet antre maudit où le crime et les atrocités sont synonymes de banalité et d'avilissement déconcertant, on dénombrera quelques 76. 000 martyrs du Système nazi. Enfin, entre l'été 1940 et la fin avril 1945, sur quelques 12500 prisonniers français internés à Dachau, environ 1. 600 d'entre eux y laisseront toute espérance de vie.

03/2014

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Musique, danse

Matoub Lounès. Notes et souvenirs d'un compagnon de lutte

Matoub Lounès a, de tout temps, été un électron libre. Même dans les moments difficiles que vivait son pays, il osait critiquer, frontalement, le régime algérien et l'instrumentalisation de la religion par le régime et ses sbires islamistes, pour faire taire le peuple à l'école, dans les mosquées, dans leurs intimités. Après de longues années, censuré et gêné, son acolyte et son compagnon de lutte "pour une Algérie meilleure et une démocratie majeure", Tayeb Abdelli, nous livre des pans intimes et cachés du chantre des libertés qu'est Matoub Lounès, lâchement assassiné en 1998 par... personne ne le saura. Il décrit ici, sans ambages ni concessions, les raisons qui avaient fait de Matoub une PERSONNA NON GRATA auprès de certaines formations politiques et associations issues de la mouvance kabylo-berbériste née le 20 avril 1980, et auprès de beaucoup de personnalités "d'obédience culturelle" ainsi que d'artistes dits "engagés". Pourquoi était-il "infréquentable" alors que des millions de ses concitoyens lui concédaient le titre de "maître" ? Pourquoi sa fougue sincère et son engagement politique — qu'il ne cachait pas par peur de perdre du public ou pour gagner de l'argent — dérangeaient tant ? Matoub ne se voilait pas la face et ne se cachait pas devant les tempêtes. Son talent, il l'a consacré à son art et à la sensibilité de son peuple. Sa vie et son parcours sont une leçon à réapprendre dans un temps où l'indifférence et le déni sont credo, dans un temps où la "récupération" et la "prostitution" des artistes, consentants ou pas, et même de leurs mémoires sont monnaie courante. Les vérités que Tayeb nous raconte sur les péripéties de Lounès vont, probablement, vous choquer et vous faire frémir. Mais elles vont, certainement, vous le faire adorer davantage et elles vont, surtout, vous faire réfléchir sur la destinée d'un homme VRAI et d'un humaniste jusqu'au bout de l'âme.

03/2019

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Sociologie

Histoire de la presse sénégalaise. Tome 1 : Des origines à la Seconde Guerre Mondiale (1856-1945), volume 2

Les journaux sont apparus relativement tôt au Sénégal, avant même les débuts de la conquête coloniale et par conséquent la stabilisation des frontières extérieures du pays. Mais par leur nature même et leur objet, ces journaux étaient loin de constituer une presse sénégalaise dont l'existence est un fait beaucoup plus récent. C'est en effet à partir de 1913 que l'on assiste à la naissance de la presse avec l'arrivée et la coexistence durable et continue de plusieurs titres, un lectorat moins cloisonné, une diversité des contenus, un début de professionnalisation, toutes situations indispensables à la définition de la presse. Depuis, ce petit monde n'a cessé de s'élargir, servi par les circonstances d'une époque bouleversée : élection législative de 1914, Première Guerre mondiale et, par la suite, luttes politiques qui dès la campagne pour l'élection et surtout à partir de l'entre-deux-guerres, installent le pays dans une sorte de campagne électorale permanente. On comprend que nos premiers journaux sont essentiellement politiques, passée la parenthèse 1914-1918 qui était déjà celle de toutes les innovations, des bases pour leur future maturité : naissance des premiers quotidiens, apparition de journaux d'information ancrés dans l'analyse et détachés de toute préoccupation partisane, irruption des dépêches d'agences de presse dans leur contenu. Cette tendance allait se renforcer avec notamment la création du premier grand quotidien qu'est Paris-Dakar en 1937 ainsi que de l'AFP en 1944 qui, mieux dotée que la branche information de Havas et les embryons d'agences de la période de la Seconde Guerre mondiale qu'elle remplace, allait contribuer au grossissement du volume des journaux jusque-là réduits à deux ou quelques pages. Celle-ci est à la fois un aboutissement et le début d'une époque où après la main de fer du gouverneur général Pierre Boisson, entre juillet-août 1940 et avril-mai 1943, débute une période de plus grande pluralité des médiats qu'était déjà venue enrichir, dès avant la guerre, en 1939, la radiodiffusion.

09/2017

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Beaux arts

L'Institut suisse de Rome. Entre culture, politique et diplomatie

Dès les années 1920, plusieurs tentatives de fonder une "académie suisse" à Rome échouent, par manque de moyens et d'une réelle volonté politique, mais aussi parce que les autorités fédérales craignent de privilégier l'une des langues nationales au détriment des autres. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'engagement des diplomates suisses à Rome chargés de protéger les biens de la majorité des puissances en Italie, y compris les académies et instituts d'art et de recherche, contribue à consolider la conscience de l'originalité culturelle de la Suisse. Cette expérience vient nourrir le souhait de voir la Confédération représentée par une institution qui lui soit propre. Dans le prolongement de longues négociations entre différents acteurs de la culture, de la politique et de la diplomatie, c'est finalement une initiative personnelle qui permet à la Suisse de sortir de son isolement et d'intégrer le réseau international des académies et instituts de Rome. Dès 1945, Carolina Maraini-Sommaruga (1869-1959) fait connaître son intention de léguer à la Confédération sa splendide villa située sur la colline du Pincio à Rome. Elle pose une condition à sa donation : la villa doit devenir le siège d'un institut qui accueillera de jeunes chercheurs et artistes suisses. Des activités devront également être organisées qui contribueront à développer les relations entre la Suisse et l'Italie et les institutions étrangères établies à Rome. Par ce geste, la donatrice entend honorer la mémoire de son mari, Emilio Maraini (1853-1916), homme politique et pionnier de l'industrie sucrière. L'Institut suisse de Rome est officiellement inauguré le 19 avril 1949. Il a longtemps été l'unique institution de la Confédération en charge d'organiser une présence artistique et scientifique suisse à l'étranger. Il est, aujourd'hui encore, le seul centre suisse à l'étranger qui permet à des chercheurs et des artistes de vivre et de travailler ensemble en partageant un même espace.

10/2014

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Sciences historiques

Petite histoire de nos fêtes en France

Sait-on faire la fête ? La réponse est oui. Mais on en profiterait davantage encore si l'on en connaissait l'histoire. Une histoire passionnante et variée, parfois très ancienne, parfois très récente, une histoire qui évolue avec le temps, une histoire importante pour nous puisque les fêtes nous accompagnent tout au long de notre vie. L'enfance en premier lieu est un pays de fêtes dont nous gardons la nostalgie. On se souvient des crêpes tartinées à la Chandeleur, des danses de la fête d'école, des anniversaires avec les copains, du masque de loup de Carnaval, du poisson d'avril dans le dos de la maîtresse, des oeufs de Pâques cachés dans le jardin, de la fête foraine et ses manèges, de la messe de minuit et des cadeaux de Noël du lendemain, ou de la phrase rituelle " Pour qui cette part ? " quand, caché sous la table, on devait distribuer la galette des rois... D'autres fêtes nous touchent en tant qu'adulte (remise de diplôme, mariage, pendaison de crémaillère, départ à la retraite, fêtes religieuses, fêtes rurales, fête des voisins...). Toutes sont des occasions nécessaires de partage et d'amitié. Elles font d'autant plus chaud au coeur que la vie n'est pas toujours facile. Voici donc, rassemblées en un seul ouvrage, nos fêtes coutumières et leur histoire. Certaines rythment l'année depuis un à deux millénaires (fêtes religieuses notamment) ou depuis plus d'un siècle (14 juillet, fêtes d'école, remise des prix...). D'autres sont de création récente (cousinades, Saint-Valentin, fête des grands-mères, fête de la musique, fête des voisins...) ou se sont transformées (comme le 1er mai, initialement fête des amoureux et devenu fête du travail). D'autres enfin s'effacent de nos mémoires (fêtes du service militaire, feux de la Saint-Jean...). Mais comment parler de la fête sans avoir envie de la faire ? Avec des chansons et des calendriers à consulter ou compléter en fin d'ouvrage pour n'en manquer aucune, vous voilà fin prêt !

10/2016

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Faits de société

Méditations de prison (Yaoundé, Cameroun). Echos de mes silences

Le 20 avril 1997, le Professeur Titus Edzoa, né à Douala en 1945, chirurgien et homme politique qui fut plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président de la République en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années. Titus Edzoa est alors emprisonné au Secrétariat d'État à la Défense (SED), à Yaoundé. A l'issue d'un procès en plusieurs étapes, il sera condamné à quinze ans de prison. A présent que ces quinze années sont passées, le pouvoir cherche à le maintenir en détention en invoquant d'autres charges. Dans sa préface à ce récit-témoignage, Odile Tobner, épouse de feu Mongo Beti, écrit : "Du fond de sa prison, le Professeur Titus Edzoa nous envoie ce texte saisissant intitulé Méditations de prison. Ce livre s'impose par sa puissance née d'une très grande maîtrise de l'expression dans le fond et dans la forme. L'un et l'autre sont intensément retenus, ce qui est le secret, très peu connu et compris, des oeuvres durables, qui suggèrent bien au-delà de ce qu'elles disent. Les qualités qui en résultent sont aussi bien les plus rares et les plus précieuses, celles qui se résument plutôt à l'absence des défauts les plus communs : aucun bavardage oiseux mais la densité d'un langage d'une extrême simplicité qui n'exprime que l'essentiel ; aucun ego envahissant mais la modestie sincère de qui connaît la vanité du moi ; aucune enflure redondante mais la discrétion voire le murmure avec lequel on articule les plus grandes choses. Et le propos est en effet très ambitieux. Comment oser parler de la vie, de la mort, de l'amour, du destin, du temps, sans courir le risque majeur d'être inférieur à son sujet et, finalement, ridicule ? Titus Edzoa affronte ce risque, comme il a affronté sa situation, et il faut bien dire qu'il en triomphe".

04/2012

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Esotérisme

Involution. Tome 1, L'homme multidimensionnel

Involution. Tome I – L'Homme multidimensionnel est la première publication d'Armin Risi en langue française. Le deuxième tome est prévu pour avril 2021. Ces deux tomes représentent la traduction intégrale de " Ihr seid Lichtwesen ", paru en langue allemande en 2013 (Govinda-Verlag Suisse/Allemagne). Le premier tome est consacré à l'origine de la vie humaine. Dans le deuxième tome, l'auteur se concentre sur le parcours de l'humanité à travers les âges. Dans son oeuvre, l'auteur ne se réfère pas seulement à sa connaissance approfondie des textes védiques et bibliques. Il a tout autant étudié et analysé les découvertes scientifiques (physique quantique, biologie, parapsychologie) ainsi que des témoignages récents de guérisons inexpliquées. Ces informations, venant des mondes de la science, de la religion et de l'ésotérisme conduisent à la conclusion de ce livre : " L'humanité trouve ses origines dans les dimensions spirituelles les plus hautes, nous sommes des êtres de lumière " [Jean 10.34], incarnés dans ce monde matériel. Armin Risi expose les failles argumentatives affectant la théorie de Darwin, L'auteur montre que les chaînons manquants ne sont toujours pas là, que l'ancêtre commun, père de tous les primates, n'a toujours pas été trouvé, en somme que la théorie de l'évolution est basée sur des spéculations. Le style de l'auteur est remarquable par sa beauté linguistique que par sa clarté. Il emploie de nombreux exemples et illustre son propos par des références d'une grande richesse. Une bibliographie des 240 livres étudiés témoigne des recherches approfondies qu'a entrepris Armin Risi pour écrire ce livre. Bien que nous vivions une période de changements et de bouleversements significatifs, Armin Risi engage ses lecteurs à ne pas céder à la sidération, ni à se laisser abattre par les discours pessimistes. Il invite à suivre de manière cohérente le chemin lumineux de l'amour et de la confiance.

10/2020

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Histoire internationale

Mihailovic, Héros trahi par les Alliés (1893-1946)

Le 17 juillet 1946, le général Draza Mihailovic est fusillé par les communistes yougoslaves au terme d'une parodie de procès. Avec sa mort disparaît le chef de la résistance monarchiste anti-allemande, dernier obstacle à la conquête de la Yougoslavie par Tito. Né en 1893 au coeur de la vieille Serbie, décoré à de multiples reprises durant les deux guerres balkaniques (1912-1913) et la Première Guerre mondiale, Mihailovic intègre ensuite l'état-major de l'armée yougoslave. Après un séjour de quelques mois en France, il est nommé attaché militaire à Sofia puis à Prague. Ses avertissements contre le danger allemand ne sont pas entendus : la Yougoslavie est balayée en quelques jours par l'offensive du IIIe Reich d'avril 1941. Refusant la défaite, il rejoint le plateau de Ravna Gora où il crée la première guérilla de résistance en Europe occupée. En quelques mois, des dizaines de milliers d'hommes se rangent derrière lui, pour une Yougoslavie libre et royale. Depuis Londres, le roi Pierre II le nomme ministre de la Guerre du gouvernement yougoslave en exil. Après l'entrée en résistance des partisans de Tito en juillet 1941 et l'échec d'une action commune contre l'ennemi nazi, les troupes de Mihailovic doivent combattre sur plusieurs fronts : contre les Allemands, contre les ustasi croates alliés de Hitler, enfin contre les communistes. D'abord considéré comme le héros du monde libre par les Alliés, « le Chouan de Serbie » est abandonné par ceux-ci après des tractations entre Churchill et Staline. Les titistes ne parviennent à s'emparer de lui qu'en mars 1946 alors qu'il est encore à la tête d'une armée de plusieurs dizaines de milliers d'hommes. Draza Mihailovic fut autant victime de l'infiltration des services d'espionnage alliés par les agents communistes que par le cynisme et la lâcheté de l'Occident. Surtout, son destin tragique incarne celui de nombreux peuples européens, victimes successives de deux totalitarismes du XXe siècle.

02/2011

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Littérature française

Mon père, une famille, la guerre... Lettres d’un Malgré Nous

Maurice Reppel est né en 1916 à Mussig, en Alsace, dans une famille de boulangers qui compte six garçons et une fille. Comme 130 000 incorporés de force alsaciens et mosellans, la terrible machine de guerre du 3ème Reich allemand le happe le 19 avril 1943, l'arrache à sa famille et l'envoie sur le front de l'Est, en Pologne d'abord, puis en Russie. Plongé dans l'horreurde la guerre, à des milliers de kilomètres, il n'abdique pas, mesure la gravité de la situation et s'organise. Il est vital pour lui et les siens de faire face et de garder espoir. Ses cinq frères sont confrontés à des destins divers ; deux sont dans la Wehrmacht également, le 3ème est parti en France libre puis occupée, le 4ème est dans la Résistance, le 5ème encore incorporé au RAD, tandis que la jeune sœur est restée seule avec la mère malade à qui l'administration allemande a fermé la boulangerie. Maurice écrit alors à sa femme Jeanne depuis le front, en allemand, en moyenne une lettre tous les deux jours, soit 360 lettres. Norbert, le fils né en 1946, conscient de la valeur historique de ces lettres toutes conservées par la famille, a pris la plume pour classer, traduire et publier partiellement ou en totalité 275 de ces lettres. Elles nous disent l'absurdité de la guerre, le mal du pays, l'éloignement des siens, l'âpreté des combats, la souffrance morale, l'épuisement du soldat. Elles nous disent encore l'espoir lucide de Maurice, prêt s'il faut à affronter la mort, sa prière quotidienne, la force de sa foi, sincère et profonde qui permet de surmonter le doute et le découragement. Elles nous disent enfin, à travers les conseils qu'il prodigue pour la conduite de la petite exploitation familiale, à travers ses soucis pour le village, ses habitants et les camarades incorporés de force comme lui, combien il garde confiance en l'avenir, en l'après-guerre, à la paix qui suivra.

10/2012

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Droit

Droit des personnes et de la famille. 4e édition

Le droit des personnes et de la famille couvre l'ensemble des questions relevant du livre premier du Code civil (articles 7 à 515-13). Les sujets sont nombreux, allant des actes de l'état civil à la dissolution du mariage parle divorce, en passant par la protection du corps humain, les conditions et effets du mariage, l'établissement de la filiation ou encore le respect de la vie privée. L'ouvrage comporte deux parties. La première, consacrée aux personnes, permet d'envisager successivement l'institution et la protection des personnes. La seconde, dévolue à la famille, traite d'abord du couple, puis de l'enfant. Outre le cours, des dossiers de travaux dirigés, comportant de nombreux exercices corrigés (cas pratiques, analyses d'arrêts et QCM) et des conseils méthodologiques permettent aux étudiants de s'exercer pour mieux comprendre les sujets abordés. Conçu pour les étudiants en droit découvrant le droit des personnes et de la famille en licence 1 ou l'approfondissant en master 2, cet ouvrage accompagnera également les professionnels du droit, avocats, magistrats ou notaires, dans leur activité. Un index et une table des matières détaillée, en fin d'ouvrage, permettent un accès direct à toutes les questions traitées. Cette quatrième édition est à jour de la toi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice portant notamment sur le mariage des personnes protégées, les modalités du consentement à l'assistance médicale à la procréation avec tiers-donneur ou encore sur la suppression de la phase de conciliation de la procédure du divorce contentieux. Elle intègre, par ailleurs, les modifications apportées par la loi du 10 juillet 2019 relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires. Elle tient enfin compte des dernières évolutions de la jurisprudence en matière de gestation pour autrui, notamment de l'avis rendu, en la matière, par la Cour européenne des droits de l'homme le 10 avril 2019.

09/2019

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Histoire de France

Dora. Le tunnel de la mort (1940-1945)

Christian Desseaux a 14 ans quand la guerre éclate. La débâcle de 1940 le conduit jusqu'à Dunkerque d'où il parvient à rentrer à bicyclette à son domicile de Compiègne. Malgré son jeune âge, il n'accepte pas la défaite ni la capitulation, encore moins la collaboration avec l'ennemi. Il entreprend, pour son compte personnel ou avec des copains, une série d'actions individuelles qui préludent à son entrée dans la Résistance au tout début 1943. Il est incorporé au réseau Jean-Marie Buckmaster où il se signale par son courage, son héroïsme parfois, son dynamisme, son abnégation... jusqu'au jour où, trahi par des espions qui ont infiltré le réseau, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 17 ans. Il reste trois mois dans une cellule de la prison de Saint-Quentin (Nord), puis à nouveau trois mois dans le camp de Royallieu, près de Compiègne. Déporté, il connaît les affres d'un voyage au-delà de l'imaginable qui le conduit à Buchenwald. Là, il est désigné pour aller travailler dans le tristement célèbre tunnel de Dora où les Allemands fabriquent le VI et le V2. S'il est possible d'établir une hiérarchie de l'horreur, Dora occupe probablement une des toutes premières places, si ce n'est la première, bien que des grandes nations (USA, URSS...) se soient entendues après la guerre pour taire à l'opinion ce lieu maudit où est née, sous l'égide des savants allemands, Von Braun en tête, la conquête spatiale. La fusée A4, alias le V2, est l'ancêtre direct de la fusée Saturne qui a emmené Armstrong et Aldrin sur la lune en juillet 1969. Personne ne devait sortir vivant de Dora. Christian Desseaux est un des rares à avoir survécu, mais lorsqu'il quitte le tunnel de la mort en avril 1945, il doit encore affronter l'évacuation et le retour.

01/2011

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Histoire de France

Histoire des Girondins. Tome 2

Lamartine, orateur exceptionnel qui avait le sens de la formule, a lui-même rédigé l'argumentaire de son ouvrage : " J'entreprends d'écrire l'histoire d'un petit nombre d'hommes qui, jetés par la Providence au centre du plus grand drame des temps modernes, résument en eux les idées, les passions, les fautes, les vertus d'une époque... Cette histoire pleine de sang et de larmes est pleine aussi d'enseignements pour les peuples. " Et il ne manquait pas de citer la lettre envoyée par Victor Hugo : " Tout ce que j'ai déjà lu de votre livre est magnifique. Vous saisissez ces hommes gigantesques, vous étreignez ces événements énormes avec des idées qui sont à leur taille. Ils sont immenses, mais vous êtes grand. " De fait, Lamartine ne se limite pas au destin finalement tragique du parti des Girondins - Vergniaud, Guadet, Gensonné, Buzot, les époux Roland... -, mais étend son récit de la mort de Mirabeau, en avril 1791, jusqu'à thermidor et la chute de Robespierre, qui devient peu à peu le héros principal de la tragédie révolutionnaire mise en scène ici. Car, comme le souligne Mona Ozouf, " plus qu'au livre d'histoire, plus qu'au poème ou même au roman, c'est au théâtre que font penser ces Girondins ", le livre dont l'auteur prend souvent ses aises avec la réalité historique pour produire des effets plus saisissants. La réussite fut totale, le succès éclatant. Toutes proportions gardées, Lamartine devenait pour la Révolution française ce qu'avait été, quarante ans auparavant, Chateaubriand avec Le Génie du christianisme pour la religion. Comme son illustre confrère, il avait su capter la sensibilité et les attentes de ses contemporains, leur livrant l'histoire que, à la veille de la révolution de 1848, ils voulaient lire. Aujourd'hui, l'Histoire des Girondins est autant un témoignage sur cette époque qu'une fresque épique sur la Révolution brossée par un magicien du style.

01/2014

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BD tout public

La guerre des autres Tome 2 : Couvre-feu sur Beyrouth

Famille d'Egyptiens originaires de Syrie et expatriés au Liban depuis près de dix ans, imprégnés de la culture occidentale, les Naggar coulaient des jours heureux et désinvoltes dans leur patrie d'adoption. Entre une mère baba cool amoureuse de son meilleur ami gay, un père libraire coureur de jupons, fan de L'Echo des savanes, et trois ados mordus de cinéma, cette véritable "famille formidable" faisait tout son possible pour rester à l'écart des tensions politico-religieuses qui minent le pays. Pourtant, en avril 1975, lorsque la guerre civile éclate, les voici pris eux aussi dans la tourmente : un fils au service militaire qui risque sa peau dans le sud du pays, la librairie qui périclite, des amis proches qui partent les uns après les autres sous des cieux plus cléments, et tout autour d'eux le danger qui se rapproche... Restent pour survivre la passion du cinéma, la possibilité de l'amour, le jeu et la dérision. La suite et fin d'une épopée familiale dans un Liban déchiré. Au pays des cèdres, la guerre s'installe à coups de règlements de compte, de cessez-le-feu et de reprise des hostilités. Les ordures ne sont plus ramassées, le magasin de meubles en face de l'immeuble est plastiqué. Et Serge qui fait son service dans le sud du pays, son régiment est-il concerné par les attaques israéliennes ? Les amis de la famille commencent à déserter. Finie la dolce vita ! Tout cela n'empêche pas Yasmine de passer son bac, Kamel de préparer son nouveau film amateur ni Alex de tomber amoureux pour la première fois de sa vie... Mais peut-on vraiment envisager de rester dans un pays miné par les tensions interconfessionnelles, la présence des milices palestiniennes et les incursions de l'armée israélienne, quand on n'est d'aucun parti, si ce n'est celui de la douceur de vivre ?

11/2019

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Science-fiction

Bifrost n°109 - dossier Valerio Evangelisti. 109 La revue des mondes imaginaires 2023

Né en 1952 à Bologne, Valerio Evangelisti mène une carrière universitaire qu'il alterne avec une activité de fonctionnaire au ministère des finances italien. Ses premiers livres parus sont des essais historiques, mais il se lance dans la fiction avec Nicolas Eymerich, inquisiteur : ce premier roman, distingué par le prix Urania en 1993, inaugure une série qu'Evangelisti poursuivra le restant de sa vie. Basé sur le véritable Nicolas Eymerich, inquisiteur dominicain né en 1320 et mort en 1399, le cycle d'Eymerich se déploie sur 12 volumes mêlant avec brio et inventivité événements historiques et science-fiction. Si ce cycle est l'oeuvre maîtresse de son auteur, Evangelisti a publié quantité d'autres romans, dont une bonne part a franchi la barrière des Alpes : dans un genre historico-fantastique, citons les trois volets du "Roman de Nostradamus" ou le "Cycle des Pirates" - l'auteur y fait des forbans les agents de l'introduction du capitalisme sur le continent américain. Passionné par l'histoire des Amériques, il y situe deux séries, l'une aux USA, l'autre au Mexique... Plusieurs récompenses viennent couronner ses oeuvres - le Grand Prix de l'Imaginaire (1998) et le Prix Tour Eiffel (1999) en France, le Prix Italia (2000) pour ses fictions radiophoniques. Il reste actif dans ce domaine, rédige des scénarios pour la radio, le cinéma, la télévision et les BD. Après avoir été rédacteur en chef de la revue Progetto Memoria pendant une décennie, il sera aussi le directeur éditorial de Carmilla, une revue littéraire initialement publiée sur papier avant de devenir uniquement virtuelle. Valerio Evangelisti décède à Bologne le 18 avril 2022. Bifrost consacre ce grand nom de l'imaginaire italien au travers d'un entretien-carrière mené par Richard Comballot. Un article consacré au cycle d'Eymerich, un traditionnel guide de lecture, des hommage de Serge Quaduppani et Doug Headline, divers articles d'Evangelisti en personne, une bibliographie exhaustive par Alain Sprauel. Outre Evangelisit, des récits inédit d'Elly Bangs, Christian Léourier, Emilie Querbalec et Ray Nayler complète ce très riche sommaire.

01/2023

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Récits de voyage

La Cité de Lumière

Le 16 avril 1270, Jacob di Salomone, un marchand et savant juif, embarque pour la Chine dans le port italien d'Ancône. Après un long voyage par terre et par mer, il atteint enfin Zaitun (l'actuelle Quanzhou), en Chine du Sud, destination finale de son périple. La ville portuaire, immense pour l'époque, est éclairée de jour comme de nuit par d'innombrables lanternes. Jacob, ébloui, la surnomme la Cité de Lumière. Erudit doublé d'un homme de foi, Jacob d'Ancône nous livre un point de vue singulier sur la Chine du XIIIe siècle, fruit d'une attention minutieuse aux modes de vie, aux marchandises, aux techniques en usage, et d'une réflexion passionnée sur les croyances des " idolâtres " et sur la toute-puissance marchande qu'il découvre à Zaitun. La richesse du récit de Jacob est foisonnante, où l'on retrouve grand nombre de genres mêlés : " traités " de géographie et d'histoire locale, dialogues philosophiques (certainement récrits après son retour) avec les sages de Zaitun sur l'éducation des enfants, sur la gouvernance d'une ville, anecdotes drolatiques, évocation des bas-fonds de la ville et des mœurs sexuelles des Chinois... La Cité de Lumière est à son apogée économique, mais la menace mongole se précise. Qubilaï Khan va bientôt soumettre la ville. Le récit de Jacob constitue sous cet angle aussi un document précieux sur une époque riche en bouleversements politiques. Ce témoignage exceptionnel, œuvre littéraire à part entière, a fait l'objet de discussions passionnées en Angleterre et aux Etats-Unis lors de sa première publication, en 1997. Le texte est-il de la main de Jacob ? A-t-il plutôt été écrit après sa mort ? Si oui, quand ? Au XIVe siècle ? Plus tard ? Pourquoi le manuscrit n'a-t-il pas été transcrit plus tôt ? Le lecteur trouvera en fin de volume les pièces principales du dossier.

05/2000

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Littérature française

Le bout du tunnel - Du suicide collectif au renouveau de la gauche française

Comment expliquer la débâcle de la gauche française - absente une nouvelle fois du second tour - lors de l'élection présidentielle d'avril 2022 ? Pourquoi la même gauche a-t-elle pu rebondir à l'occasion des élections législatives de juin 2022 ? A quoi tient la très forte progression de l'extrême droite lors de ces deux élections ? Comment la double percée de la gauche et du Rassemblement national a-t-elle entraîné la chute de la Macronie sur le plan parlementaire ? Jean-Claude Rennwald tente de répondre à ces questions en se livrant à une analyse approfondie de ces deux élections. Il montre que la tripartition du paysage politique français a des causes immédiates, mais aussi des racines profondes, en particulier le ralliement d'une grande partie des socialistes français, mais aussi européens, au social-libéralisme de Tony Blair et de Gerhard Schröder - phénomène qui a atteint son apogée durant le quinquennat de François Hollande - et au mépris des classes populaires par les élites politiques et économiques. Jean-Claude Rennwald montre que la gauche peut rebondir encore plus haut, à condition de donner la priorité à ses fondamentaux (emploi, durée du travail, égalité, formation, logement, retraite), d'être unie et offensive, de rebâtir l'alliance historique entre la nouvelle classe moyenne et les classes populaires et de renouer avec l'internationalisme. Journaliste, politologue, dirigeant syndical (Union syndicale suisse et Unia) et ancien député (PS) au Conseil national suisse, Jean-Claude Rennwald consacre une partie de sa retraite à l'écriture. Il s'exprime dans différents titres de la presse romande et française. Il a déjà publié de nombreux livres ayant trait à la lutte des autonomistes jurassiens, à la Suisse, à l'Europe, à la gauche et au syndicalisme. Récemment, il a rédigé un ouvrage portant sur les deux cancers qu'il a dû affronter ainsi que sur la pandémie du coronavirus.

11/2022

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Romans historiques

Cycle de Gui de Clairbois Tome 3 : Les Chemins de la honte. Un vent de guerre

Peu après sa venue à Paris, en juin 1392, le jeune damoiseau du Maine Gui de Clairbois fait la connaissance d'Alix d'Apilly dont la beauté le subjugue. Le père de la jouvencelle s'opposant à leur mariage, les jeunes gens passent outre à son refus. Réfugiés à Montsurvent, près de Coutances, ils vivent dans la maison où la mère de Gui les a accueillis. Devenu l'écuyer d'Olivier de Clisson, Gui se voit confier la défense de son château, Josselin, menacé par les alliés du duc de Bretagne. Il abandonne Alix aux bons soins de sa mère et se voue à la protection de la forteresse. Après une sortie malheureuse, il tombe au pouvoir des assiégeants qui le torturent. Considéré comme mort, il s'échappe et rejoint son seigneur qui l'arme chevalier. A son retour à Montsurvent, il apprend le décès d'Alix. Recommandé par Clisson à Jean II le Meingre, dit Boucicaut, Gui rejoint ce grand batailleur qui a reçu, outre le maréchalat, le gouvernement de la cité de Tours. En compagnie d'un écuyer, Yvain d'Antigny, il assiste aux pourparlers de paix qui réunissent des députations anglaise et française dans une campagne sise entre Calais et Abbeville, où séjourne le roi : Leulinghen. Gui rencontre Marie, une pucelle qui lui inspire plus de compassion que d'amour, et c'est à Tours qu'il s'éprend d'Héloïse après l'avoir sauvée d'une noyade. Las ! Une armée doit se constituer pour marcher au-devant des Turcs qui se répandent en Europe centrale et menacent la Hongrie. Leur chef est un homme intelligent et cruel : Bayézid. Gui quitte à regret Héloïse pour accompagner Boucicaut et ses guerriers dans ce qui sera la dernière croisade. Le dimanche 30 avril 1396, à Dijon, un ost hétéroclite s'éloigne vers l'Orient. Contrairement à ses compagnons, Gui doute de cheminer vers une victoire aisée.

06/2001

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Voile

En famille sur l'Atlantique. Un voyage à la voile en quête d'un nouveau mode de vie

Avec : Illustration Vague graphique https : //vaguegraphique. bzh Préface de Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz https : //lowtechlab. org/fr Photos de Bernard Le Bars https : //www. instagram. com/lebarsbernard/ "Explorer, de façon conviviale et fun, un nouveau mode de vie sobre et plus résilient : travailler, consommer, éduquer, voyager différemment". Gwénolé est coureur au large, Anne-Laure est co-gérante d'une entreprise ancrée sur le territoire de Lorient. Lorsqu'ils attendent leur deuxième enfant, ils sont pris d'un sentiment d'urgence climatique. Trois années plus tard, en septembre 2021, la famille Gahinet prend la mer et se lance dans une aventure à la voile, qui vise à explorer de nouveaux modes de vie heureux et plus sobres. Passionnés de navigation au long cours à la voile, ils sont convaincus que le bateau sera pour eux, un habitat optimal pour changer de façon de travailler, d'éduquer, de vivre. Naviguer, avaler des milles, parfois loin de la civilisation et toujours, au plus près de la nature et des éléments. Leurs moteurs : la glisse, la famille, la sobriété, la convivialité et l'expérience directe. Leur périple de bateau accompagnateur de la Mini Transat 6. 50, et bien plus : - Oct. 2000 - Sept. 21 : Chantier à Hennebont, à coté de Lorient - Sept. 2021 : Départ avec les bateaux de la Mini Transat 6. 50 - Oct. 2021 : Arrivée à La Palma et La Gomera - Nov. 2021 - Janvier 2022 : Arrivée à Saint-François, Guadeloupe, puis Petite Terre, Marie Galante, Les Saintes, Les Grenadines - Février - Avril 2022 : Antigua, Barbuda, Saint-Barthélémy, Saba, Iles Vierges britanniques, Saint-Martin, Les Bermudes Anne-Laure et Gwénolé partagent leur réflexion tout au long de leur parcours sur l'Atlantique, créent des ponts entre leur vie d'avant et celle d'aujourd'hui. A travers leur témoignage, ils cherchent à ouvrir les horizons et proposent des alternatives sur les façons dont nous pourrions vivre en famille. Leur récit est accompagné de conseils et réflexions techniques ou tout aussi bien écologique et philosophiques sur leur voyage.

06/2023

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Essais

Séléné

Il n'y a plus grand défi pour un photographe que d'archiver l'invisible. Né en 1972 aux Pays-Bas, Paul Cupido s'y emploie avec délicatesse, traquant la beauté fugace et éternelle de la nature, capturant les reflets de la lune sur les pétales ou la peau. "Récemment, Château Palmer m'a donné la chance de visiter le domaine, de rencontrer les vignerons et d'apprécier sa situation géographique, le long des rives fertiles de la Garonne. De goûter, au sens propre comme au figuré, la philosophie et l'héritage du châteauA : l'élaboration circulaire de ces vins magnifiques. J'ai été très impressionné par le site, les animaux, le sol, la culture, le dévouement. Je souhaite proposer une interprétation poétique de ces éléments, comme un compositeur traduit des sentiments en notes ou un vigneron interprète ce que la nature nous donne. Sur place, je compte garder mes sens en éveil. Je suis convaincu que l'oeuvre doit s'imposer d'elle-même. En tendant l'oreille à "l'esprit du lieu", en apprenant ce que cette terre veut de moi". Séléné est la déesse grecque de la lune dans la mythologie grecque. Elle est souvent associée à la beauté, à la pureté et à l'ordre cosmique. Elle est souvent représentée sur les peintures antiques comme une jeune femme tenant une torche ou un croissant de lune. Le Château Palmer et Leica se sont rapprochés pour créer un projet photographique commun. Ensemble, ils lancent INSTANTS, résidence photographique, inaugurée par le photographe néerlandais Paul Cupido. Ces images sensibles, mélancoliques, existentielles, déploient leur lumière de New York à Zurich, où il est régulièrement exposé - ou dans ses livres, comme Searching for Mu (2017) ou Ephémère (2019). Photographe intuitif et perfectionniste, passionné par le Japon, l'artiste sera cette année en résidence de création à Château Palmer. Le fruit de son immersion sera ensuite exposé à la galerie Leica (Paris) du 1er avril au 30 juin 2023

04/2023

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Actualité politique France

Pôle emploi. La machine à asservir les chômeurs

Pôle emploi s'avère incapable d'aider plus de 10% des chômeurs. Et pourtant, les demandeurs d'emploi sont convoqués, suivis, fliqués, menacés, perdant leur temps dans de vaines rencontres, ultimatums et incohérences administratives. Dans cet essai, l'auteur raconte le cauchemar vécu par les millions de chômeurs qui ont affaire à cette grande garderie. " Si Pôle emploi n'aide pas 90% des chômeurs à retrouver du travail, à quoi servent ses 55 000 salariés et innombrables sous-traitants ? A cette amusante question, la première réponse est simple. Pôle emploi calcule et verse des indemnités aux chômeurs. C'est d'ailleurs l'unique raison pour laquelle les demandeurs d'emploi acceptent de se plier aux desiderata de mon ami Pôle. Alors que nous étions des citoyens, d'un coup ils nous transforment dès que nous devenons chômeurs en bétail docile, en marchandise entrant dans des statistiques... On nous surveille, note, réprimande, infantilise. Pôle emploi permet aussi de dévier la colère. Comme l'affirme l'un de ses dirigeants : " C'est bien pratique d'avoir un Pôle emploi pour déverser sa hargne. . ". . Enfin, ses indemnités sont comme une perfusion de morphine douce... Elles se prolongent jusqu'au jour où, brutalement, la perfusion s'arrête. Après deux, trois ans de chômage, ceux qui peuvent encore travailler sont prêts à accepter des rémunérations très inférieures à ce qu'ils gagnaient. A force d'être dévalués, oubliés, écartés de l'emploi, l'heure arrive fatalement où nous acceptons de Gagner moins pour travailler plus. Malgré des dizaines de rapports qui pointent ses dysfonctionnements et son incapacité à remplir ses missions, mon ami Pôle continue comme si de rien n'était et aucun président ne s'est attaqué à une refonte radicale de ses missions. Mieux, avec la énième réforme de l'assurance chômage concoctée par Emanuel Macron, un million de demandeurs d'emplois verront leurs indemnités baisser à partir du 1er avril 2020.

09/2021

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Littérature étrangère

La Roue rouge Tome 4 : Mars dix-sept

" Faire passer à travers soi la révolution russe ", la revivre telle que l'ont faite ou subie des dizaines de personnes appartenant à toutes les classes de la société, c'est ce que nous propose Soljenitsyne dans la Roue rouge, la grande œuvre de sa vie qui l'a absorbé durant vingt années, de 1969 à 1989. Les deux premiers " Nœuds ", Août quatorze et Novembre seize, constituaient le prologue de la tragédie. Le troisième " Nœud ", Mars dix-sept, est le cœur de l'œuvre. Il nous fait vivre jour après jour le déroulement de la révolution de Février, du jeudi 8 mars (23 février selon le calendrier julien) au samedi 31 mars. Le premier volume suit l'émeute courant dans les rues de Pétrograd ; le second montre le piège qui se referme sur le tsar et le contraint à abdiquer ; le troisième et le quatrième nous plongent dans les remous qui secouent le pays sans gouvernail. Le présent volume, quatrième et dernier de Mars dix-sept, couvre les neuf derniers jours du mois. Point d'événements sensationnels, mais le glissement impitoyable d'une avalanche. Le Gouvernement Provisoire, paralysé par la surenchère démagogique du Soviet des Députés ouvriers et soldats, laisse s'installer l'anarchie. De plus en plus nombreux, les soldats désertent et rentrent chez eux partager les terres. A la campagne, pillages et incendies se multiplient : la paysannerie règle ses vieux comptes. Dans deux beaux chapitres désespérés, un officier et un propriétaire terrien prédisent la mort de la Russie qu'ils aimaient. Mais, en même temps, que de riches forces vives ont été libérées ! Les juifs fêtent l'abolition des discriminations nationales et confessionnelles. Le peuple se réveille et s'initie à la démocratie. Et, sur le front, soldats russes et allemands fraternisent, " les mains posées sur les barbelés comme des voisins les posent sur une clôture ". Un ordre nouveau va-t-il pouvoir s'instaurer ? Tout semble encore possible. Mais le retour de Lénine s'organise et, dans le dernier " Nœud ", Avril dix-sept, on verra s'imposer le radicalisme révolutionnaire.

08/2001

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Sports

Les 12th et 15th Air Forces

Mobilisée le 20 août 1942 aux Etats-Unis, la 12th US Army Air Force fut envoyée dans un premier temps en Grande Bretagne avant de partir pour l'Afrique du Nord où elle participa activement à l'opération "Torch", le débarquement allié en Algérie et au Maroc qui débuta le 8 novembre 1942. Après avoir contribué au départ des forces de l'Axe en Tunisie, les avions de la 12th Air Force, chasseurs, bombardiers moyens et lourds, prirent ensuite part au débarquement en Sicile en juillet 1943, puis à ceux d'Italie, dans les mois suivants. Outre son action constante dans la Péninsule, la 12th AF joua également un rôle non négligeable lors du débarquement en Provence qui débuta le 15 août 1944. Ses groupes de bombardiers légers et de chasseurs-bombardiers basés en Corse et en Sardaigne poursuivirent ensuite leurs opérations en France et dans le nord de l'Italie, suivant la progression des Alliés vers le nord jusqu'à la reddition des forces allemandes d'Italie, le 29 avril 1945. La 15th Air Force fut formée le 1er novembre 1943 pour opérer sur le front méditerranéen, ses groupes de chasse et de bombardement - certains d'entre eux provenant de la 12th AF - étant basés essentiellement dans le sud de l'Italie. Ses principaux objectifs étaient les raffineries de pétrole et les usines de construction aéronautique adverses et on estime que, par son action, le réseau de transport ennemi fut paralysé sur plus de la moitié de l'Europe occupée, tandis que l'activité de raffinage était réduite de plus de la moitié et la production des chasseurs divisée par trois. Après avoir soutenu l'avance alliée en Italie lors des batailles d'Anzio, de Monte Cassino et de Rome, la 15th AF fut chargée, à la fin du conflit, du rapatriement de nombreux prisonniers de guerre avant d'être finalement dissoute le 15 septembre 1945.

09/2012

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Histoire de France

La chanson de la croisade albigeoise. Tome III, Le Poème de l'Auteur Anonyme (2e partie).

TABLE DES MATIERES CHANSON DE LA CROISADE ALBIGEOISE (suite et fin) . XXVIII. L'ARRIVEE DE SIMON DE MONTFORT DEVANT TOULOUSE. L'ECHEC DE SON ATTAQUE BRUSQUEE POUR Y ENTRER (début d'octobre 1217) XXIX. LE CONSEIL DE GUERRE TENU PAR SIMON DE MONTFORT LES DEUX SIEGES CONTRE TOULOUSE (novembre 1217) XXX. L'ORGANISATION DE LA DEFENSE DE TOULOUSE. LES PERPLEXITES DE SIMON DE MONTFORT. SON ATTAQUE REPOUSSEE (hiver de 1217-1218) XXXI. LA REPRISE DES COMBATS ET L'ARRIVEE DE RENFORTS CROISES AU DEBUT DU PRINTEMPS (15 avril-mai 1218) XXXII. L'ASSAUT DES CROISES CONTRE LE FAUBOURG SAINT-CYPRIEN. LA BATAILLE POUR LES PONTS (mai-2 juin 1218 XXXIII. LA BATAILLE DE L'ESPLANADE DE SAINT-SAUVEUR. L'ARRIVEE DU COMTE DE SOISSONS ET D'AUTRES CROISES. L'ARRIVEE DU JEUNE COMTE RAIMOND DE TOULOUSE (juin I218) XXXIV. LA RESISTANCE TOULOUSAINE. LES ECHECS DE SIMON DE MONTFORT (juin 1218) . XXXV. L'ATTAQUE DE LA . "CHATTE" . LA RIPOSTE DES TOULOUSAINS. LA MORT DE SIMON DE MONTFORT (25 juin 1218) XXXVI. LA SUCCESSION DE SIMON DE MONTFORT DONNEE A SON FILS AMAURY. LE NOUVEL EFFORT DES CROISES POUR PRENDRE TOULOUSE. LEUR DECISION DE LEVER LE SIEGE (26 juin-août 1218) XXXVII. LA GUERRE PORTEE EN COMMINGES PAR JORIS. LA POURSUITE FAITE CONTRE LUI. SA DEFAITE A MEILHAN {été de 1218) . . XXXVIII. LE SIEGE DE MARMANDE PAR AMAURY DE MONTFORT. LA BATAILLE DE BAZIEGE GA­GNEE SUR FOUCAUD ET JEAN DE BERZY{automne-hiver de 1218-1219) XXXIX. L'ARRIVEE DEVANT MARMANDE DE LA CROISADE CONDUITE PAR LE PRINCE LOUIS DE FRANCE. LA PRISE ET LE SAC DE LA VILLE {JUIN 1219 XL. LA MARCHE DE LA CROISADE CONTRE TOULOUSE. LES PREPARATIFS DE DEFENSE DE LA VILLE (juin 1219) TABLE DE CONCORDANCE pour la numérotation des vers TABLE ET EXPLICATION DES PLANCHES hors texte. . ADDITIONS ET CORRECTIONS pour les tomes I, II et III. INDEX. des tomes I, II et III PLAN RESTITUE DE TOULOUSE au début du XIIIe siècle (à la fin du volume).

01/1961

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Thèmes photo

Souvenir d'Alsace

Après la Bretagne et le Pays basque, le photographe Charles Fréger dirige son objectif vers l'Alsace. Après avoir étudié l'histoire de la région et les collections du Musée alsacien, il propose une oeuvre forte, mêlant photographies, vidéos, céramiques et films d'animation, qui invite à méditer sur la frontière ténue entre imagerie traditionnelle et outils de propagande. C'est au tournant des années 2000 que Charles Fréger (né en 1975) engage son travail en tant que photographe. Intéressé par l'uniforme, les questions d'individualité et de groupe, il photographie en série sportifves et militaires. On le connaît aussi depuis pour ses séries plus " anthropologiques ", à l'image de Wilder Mann (2010-en cours), dans laquelle il représente les figures de " sauvages " dans les traditions populaires européennes. Charles Fréger se penche depuis 2011 sur le sujet des identités régionales, avec trois projets. Après Bretonnes (2011-2014) et La Suite basque (2015-2017), il clôt cette réflexion avec Souvenir d'Alsace. Réalisé dans le cadre d'une résidence au Musée alsacien (2018-en cours), ce projet sera présenté au public au cours d'une exposition qui se tiendra entre juin 2023 et avril 2024. En partant du costume régional et, par extension, des images créées dans des situations historiques spécifiques, parfois sur un ton de propagande, le photographe développe un discours complexe et critique sur la question du folklore et la construction de l'" identité " alsacienne. Fréger revisite l'histoire tourmentée de l'Alsace à travers les collections du Musée alsacien en réactivant ses modes d'expression de prédilection et ses intérêts pour le costume, la pose, la silhouette. Contrairement aux précédents projets, la photographie n'est pas ici le seul medium convoqué par l'artiste. Le photographe part cependant toujours de ses images pour ensuite élargir sa pratique : vidéo, céramique, verre, court métrage d'animation, sculpture ou encore broderie sont autant de supports explorés par Charles Fréger pour raconter une Alsace prise dans les guerres, française, germanique, érigée en symbole patriotique et nostalgique.

06/2023

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 10 : Novembre 1897 - Septembre 1898

Ce dixième tome de la Correspondance de Mallarmé nous mène jusqu'à la mort du poète. Les quelque quatre cents lettres échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue "la sublimité qui éclata" dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre "J'accuse". Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que "rien ne touche à la sérénité grandiose de l'oeuvre". Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville, Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne ("La Cagoule"), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet ("Au seul souci de voyager"...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'il avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléances, publiées ici, confirment l'affection et la vénération de ses amis et disciples. Fin août, répondant à une enquête du Figaro, il avait affirmé : "Suffisamment, je me fus fidèle, pour que mon humble vie gardât un sens." Un onzième et dernier tome contiendra une centaine de lettres retrouvées depuis 1979 (dont certaines capitales), des Errata et addenda, et un Index général.

05/1984

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Institutions judiciaires

Institutions juridictionnelles. 16e édition

Ce Précis est né de la collaboration de spécialistes des procédures civiles, pénales et de droit public. Après l'analyse critique et prospective des principes qui sous-tendent l'organisation et le fonctionnement de la Justice et des grands enjeux qui la traversent, il décrit en les replaçant dans leur évolution, les principales juridictions et professions qui leur sont associées. Au plus près de l'actualité législative et règlementaire (décrets d'application de la loi n° 2019-222 du 23 mars de réforme pour la Justice, loi n° 2020-1672 du 24 décembre relative au parquet européen et son décret d'application n° 2021-694 du 31 mai, loi n° 2021-401 du 8 avril sur la justice de proximité et loi n° 2021-646 du 25 mai pour une sécurité globale préservant les libertés), l'ouvrage consacre une large place au renouvellement qu'a connu la matière sous l'influence croissante de la Cour européenne des droits de l'homme, du droit de l'Union européenne et du Conseil constitutionnel. S'il correspond au cours d'Institutions juridictionnelles généralement enseigné en Ire année des facultés de droit, il est également fort utile à tous ceux qui préparent les concours d'accès à la magistrature et à la fonction publique ou l'examen des IEJ pour entrer dans un Centre régional de formation professionnelle d'avocats. A tout citoyen il donne les clefs de compréhension des débats dont la Justice est l'objet : l'accès au juge à l'aune des mutations de l'organisation judiciaire, la numérisation des procédures, l'open data, les services en ligne et les algorithmes dans la résolution juridictionnelle ou amiable des différends, les rôles respectifs des juges et des procureurs, la place du juge d'instruction, etc. La 5e édition de cet ouvrage (1999) a été traduite en langue chinoise aux éditions Press of China University, juillet 2000.

08/2021

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Première guerre mondiale

"Je t'écris dans le fond d'un trou". Lettres de guerre de Maurice Gastellier (1913-1919)

0rphelin de père à 14 ans, originaire de Coulommiers dans le pays de la Brie, le jeune conscrit Maurice Gastellier passe cinq ans et six mois de sa jeunesse en tant que simple fantassin de deuxième classe. Incorporé au 76e RI de Coulommiers, à l'âge de 19 ans en octobre 1913, il est affecté en 1916, au 19e RI de Brest et démobilisé en avril 1919. Blessé par quatre fois, gazé, il a été de tous les combats : la bataille des frontières en août 1914, l'Argonne et Vauquois en 1915, la guerre des mines à Berry-au-Bac et Verdun en 1916, et le Chemin des Dames en 1917. Il participe à l'épisode méconnu des soldats russes mutinés au camp de la Courtine en Creuse en septembre 1917, puis retourne sur le Chemin des Dames au printemps 1918, dans le secteur de l'Harmannswillerskopf en Alsace, dans la Somme, sur le front de Champagne et dans le passage de la Meuse, le 10 novembre 1918. La correspondance assidue des quelque 600 lettres, une tous les deux jours et demi, confrontée aux journaux des marches et opérations des 76e et 19e RI a permis de reconstituer la vie du fantassin d'active au jour le jour. Pour celui qui fût l'un de ces combattants les plus exposés dans la Grande Guerre, cette écriture singulière est une nécessité et un lien avec ceux qui sont restés au pays du Theil et de Coulommiers. Le paysan-soldat laisse au pays sa mère, seule à la ferme avec son frère cadet, un ouvrier, et le cheval Bijou pour les travaux des champs. Ecrivant dans un français oral teinté de patois briard, il témoigne avec humilité, de son expérience dans la boue des tranchées. Il exprime son attachement ténu aux siens et au territoire de la Brie, se préoccupant du déroulement des travaux et de la gestion de la ferme familiale au fil des saisons.

06/2023