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William Methold, Joost Schouten, Pieter willemsen Floris

Extraits

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.2)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. Notices du volume 2 : George Orwell & Terry Gilliam Pierre Fournier & Gébé Karel Capek & Saint Exupéry Günther Anders & Hannah Arendt Walt Whitman & les Amérindiens Alexandre Grothendieck & Survivre et vivre Maurice Genevoix & René Barjavel François d'Assise & les poètes de la reverdie

02/2022

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Rock

AC/DC. Le groupe, les albums, la musique

Good Time Music et décibels... Que ce soit sur disque ou sur scène, AC/DC crée l'événement depuis 50 ans. Menée par un éternel collégien en culotte courte, un surdoué à la guitare doublé d'une spectaculaire bête de scène, la formation australienne joue une musique qui donne envie de se déchaîner. Ce n'est plus vraiment du blues rock, ce n'est pas non plus du heavy metal, c'est tout simplement du AC/DC - et c'est énorme. Ce livre célèbre un demi-siècle de AC/DC. Il revient sur un formidable parcours qui a commencé en 1973 et qui se poursuit aujourd'hui : les premiers pas dans les clubs de Sydney avec le chanteur Dave Evans, la création du style AC/DC avec Bon Scott au chant, Angus et Malcolm Young aux guitares, Mark Evans puis Cliff Williams à la basse et Phil Rudd à la batterie, enfin, la consécration planétaire avec Brian Johnson et avec Back In Black, l'un des albums les plus vendus de toute l'histoire de l'industrie du disque. Récit biographique, focus sur les concerts, immersion dans les albums et les titres majeurs, anecdotes et moments incontournables, AC/DC, le groupe, les albums, la musique nous plonge au coeur d'une exaltante aventure, illustrée de documents saisissants, cultes, rares ou inédits. C'est un hommage en 288 pages qui s'adresse aux fans comme à ceux qui veulent découvrir l'un des groupes les plus singuliers du rock. Un groupe qui se situe quelque part entre les Rolling Stones et Metallica !

11/2022

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Ecologie

Terre et capital. Pour un communisme du vivant

Face au changement climatique, trois grands scénarios se dessinent : le premier fonde ses espérances sur les innovations techniques ; le second projette une régulation étatique des pratiques déprédatrices et polluantes ; le troisième, tragique, attend que la catastrophe nous ramène aux conditions éthiques d'une vie sobre. Tous passent à côté du problème central : les causes de la catastrophe environnementale sont inscrites dans la structure du capitalisme. Alors quelle serait la politique la plus adaptée à l'Anthropocène ? Le communisme ! Le capital étant un système d'appropriation généralisée des conditions naturelles de la subsistance, humains comme non-humains sont dépossédés de l'accès à leurs conditions de reproduction. Le mot d'ordre historique du communisme, l'abolition de la propriété privée, n'en est donc que plus actuel. Mais il doit être repensé à partir de la condition écologique. En confrontant les débats anthropologiques contemporains (Descola, Tsing, Latour, Viveiros de Castro, Haraway) au marxisme (Marx, Williams, Mariàtegui), Terre et capital pose les bases d'un naturalisme historique : si les milieux sont toujours produits par l'action conjointe d'espèces différentes, les formes dans lesquelles la nature nous apparaît ont une histoire culturelle et politique. Le communisme du vivant a commencé à s'inventer chez des penseurs marxistes qui cherchaient à penser l'exploitation conjointe de la terre et des travailleur·se·s. Ils ont fondé les luttes pour la reproduction sociale et écologique sur la puissance révolutionnaire de la paysannerie. Le naturalisme historique inaugure une histoire écologique des sociétés et annonce un avenir communiste pour la Terre.

11/2021

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Critique littéraire

La continuation de Perceval. Quatrième continuation - Edition en ancien français

En 1925, paraissait le premier volume de la Continuation de Perceval de Gerbert de Montreuil par Mary Williams, mais c'est Marguerite Oswald qui, en 1975, en acheva l'édition intégrale à partir de deux manuscrits français de la BnF L'ouvrage parut en trois volumes et demeura la seule édition disponible durant de nombreuses décennies. Il lui manquait cependant une introduction scientifique, une cohérence affirmée dans la lecture des variantes, ainsi que dans l'établissement du texte et des notes. L'oeuvre d'origine picarde, datée du premier tiers du XIIIe siècle, propose le récit de nouvelles pérégrinations de Perceval, qui a pour ambition de faire réparer une petite brisure dans la lame de l'épée magique que lui avait présentée le Roi Pêcheur au château du Graal. II n'y parviendra que 17 000 vers plus tard après maintes aventures "felenesses et dures", un mariage avec Blanchefleur, de chaleureuses retrouvailles avec Tristan, Gauvain, le vieux Roi Ermite qui veille sur le tombeau de sa mère et même avec Gornumant de Grohaut, son maître ès armes. Cette nouvelle édition critique de la Continuation de Perceval est précédée d'une introduction qui examine la tradition manuscrite et l'attribution - souvent débattue - de l'oeuvre à Gerbert de Montreuil ; et qui étudie de manière approfondie la langue franco-picarde, celle du copiste et de l'auteur. Frédérique Le Nan y souligne également la grande qualité du récit, souvent méconnu ou mal jugé. L'ouvrage propose enfin un recueil des sources iconographiques du ms. fr. 12576, des notes et un important glossaire.

02/2014

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 795, février 2023

Qu'un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l'accompagnent, est un véritable événement. Parce qu'il est sans doute le cinéaste américain pour qui l'enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu'à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l'idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l'oeuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l'actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l'autre événement de février : il rappelle l'importance historique de ce film mais aussi la singularité d'une figure essentielle, Seyrig, sans doute l'une des plus aimées de l'histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un "Cinéma retrouvé" diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d'autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d'Ingmar Bergman, complètent ce numéro.

01/2023

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Sciences politiques

Violence politique au Pérou 1980-2000, Sentier lumineux contre l'Etat et la société. Essai d'anthropologie politique de la violence

La question de la violence politique reste encore sous-étudiée en histoire, en anthropologie et dans les autres disciplines humaines et sociales. Dans ce livre, qui a largement puisé dans les données recueillies par la Commission de la Vérité et de la Réconciliation (CVR), dans les travaux d'Alberto Flores Galindo et de Carlos Ivan Degregori, mais aussi de Primo Levi, de Hannah Arendt, de Tzvetan Todorov et de Françoise Héritier, Mariella Villasante avance que le Pérou a traversé une guerre civile qui ne veut pas dire son nom. Entre 1980 et 2000, dans les régions andines du centre et du sud, et de l'Amazonie centrale, les populations se sont divisées en deux camps ennemis, pour et contre la subversion armée déclenchée par le Parti communiste du Pérou, Sentier Lumineux (PCP-SL), qui luttait contre l'Etat et la société. Pour autant, cette guerre ne fut en aucun cas une "guerre ethnique". Les gouvernements civils accordèrent un pouvoir total aux militaires pour arrêter la subversion, et les territoires soumis à l'état d'urgence furent régis par la loi martiale entre 1982 et 2000. Du coup d'Etat de Fujimori, avec l'appui des Forces armées, le 5 avril 1992, jusqu'en novembre 2000, date de sa destitution, le Pérou fut gouverné par une junte civilo-militaire. La répression militaire fut excessivement brutale et aussi barbare que les méthodes terroristes du PCP-SL, d'une violence inutile et d'une cruauté extrême. Selon la CVR, la guerre interne péruvienne fit au moins 70 000 morts. Et plus de 6 000 Indiens Ashaninka sont morts dans des camps d'internement sendéristes. Une réalité encore peu connue au Pérou et dans le monde. En septembre 1992, la capture d'Abimael Guzman, chef historique du Sentier Lumineux, marqua le début du déclin de la guerre civile. Les actions armées ont continué jusqu'aux années 1998-2000, puis elles se concentrèrent dans la vallée des fleuves Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM), où elles se poursuivent de nos jours. La guerre péruvienne présente des traits singuliers en Amérique latine, différents des dictatures (Argentine, Chili), et des guerres civiles de l'Amérique centrale. Elle se rapproche cependant de la guerre au Guatemala, et du cas de la Colombie qui combine subversion et trafic de drogue. Le recrutement par le PCP-SL de jeunes, pauvres, déracinés, abandonnés par l'Etat et en quête d'une "cause", fut semblable à celui qui a cours dans les groupes islamistes de la mouvance d'Al-Qaeda ou, plus récemment, de l'Etat Islamique (Syrie et Irak). Cette guerre présente également des similitudes avec la guerre civile en Algérie dans les années 1990. Toutes ces comparaisons sont abordées à la fin de l'ouvrage.

04/2016

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Pays-Bas

Pays-Bas. 4e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir les Pays-Bas Un guide tout en couleurs pour apprécier la beauté d'un pays hors norme. Un aperçu des sites incontournables et des meilleures expériences sur place : les canaux d'Amsterdam, les chefs-d'oeuvre néerlandais, le parc national de la Haute-Veluwe, Delft, Maastricht, Rotterdam, Texel, les fromages... Des suggestions d'itinéraires et une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies : architecture, marchés, cyclotourisme, moulins à vent... Un chapitre consacré aux voyages en famille. Un chapitre spécifique pour découvrir les Pays-Bas à vélo (renseignements, principales routes, des itinéraires décrits dans le détail, organisation, équipement, sécurité, hébergement...). De nombreuses cartes ainsi qu'une couverture approfondie des moyens de transport pour être autonome dans ses déplacements. Des focus sur l'histoire et la société néerlandaise, arts et architecture, environnement, cuisine locale...

06/2022

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Ouvrages généraux

Viols en temps de guerre

Parce que les victimes étaient majoritairement des civils et des femmes, les viols en temps de guerre furent longtemps relégués au second plan. Ils étaient pensés entre butin et repos du guerrier, sans effet sur le cours de la guerre, marquant l'assouvissement de la pulsion sexuelle masculine. Plusieurs auteurs (dont les historiens John Horne et Norman Naimark) se penchent ici sur les différents conflits du XXe siècle, dans le monde entier. Pour la première fois, ils tracent l'histoire de cette violence particulière, en soulignent la complexité et l'ampleur, présentent la diversité des situations, les conséquences sociales et politiques, mais aussi intimes et émotionnelles.

06/2022

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Monographies

Jan Van Imschoot. The End is Never Near

Un aperçu complet de l'oeuvre du peintre belge Jan Van Imschoot (1963, Gand, Belgique). Son travail s'articule autour de thèmes historiques de la littérature et de l'histoire de l'art, et jette des ponts avec des prédécesseurs tels que Caravage, Tintoret, Goya et Manet.

12/2022

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Uurbanisme

Passage-Paysage. Edition bilingue français-anglais

Dans le contexte de la transition écologique, une partie importante de la diminution nécessaire des émissions de gaz à effet de serre peut être atteinte en réduisant le CO2 généré par le transport motorisé individuel. Cette réduction aurait également des impacts positifs sur la société et l'environnement. Prenant le cas de la région de Genève comme exemple, cet ouvrage, codirigé par le Laboratoire ALICE de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l'Observatoire universitaire du vélo et des mobilités actives (OUVEMA) de l'Université de Lausanne, se concentre sur le potentiel de transformation des routes principales en infrastructures paysagères permettant et favorisant un changement radical vers un paradigme de mobilité durable tout en augmentant les qualités urbaines des lieux traversés.

10/2023

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Policiers

De bons voisins

New York, années soixante. A la fin d’une froide nuit de mars, la jeune Katrina Marino rentre chez elle après avoir fermé le bar où elle travaille. Garant sa voiture sur le parking en face de sa résidence, elle traverse la rue et s’approche de la porte de son appartement au rez-de-chaussée… quand un homme surgit de l’ombre et la poignarde. L’homme s’enfuit, mais il reviendra une heure plus tard, pour la violer et l’achever de plusieurs coups de couteaux. Mais que s’est-il passé pendant les soixante minutes où Kat est restée seule à agoniser dans la cour de sa résidence ? Malgré l’heure tardive, de nombreux témoins se sont penchés depuis leur fenêtre et ont vu la jeune femme et son agresseur. Pourquoi personne n’a appelé la police ? Quelles pensées occupaient ces hommes et ces femmes pour qu’aucun d’entre eux ne porte secours à leur voisine ? C’est à cette question que tente de répondre le roman de Ryan David Jahn, inspiré d’un fait divers réel, le meurtre de Kitty Genovese dans le Queens, en 1964, qui a lui-même servi de base au développement de la théorie du “bystander effect” en criminologie, en faisant alterner les témoins et le récit de leur nuit : Frank, un mécanicien, part à la recherche de la poussette que sa femme Erin croit avoir renversée plus tôt dans la soirée. Fausse alerte, il n’y avait qu’une poupée dans le landau… mais entre-temps Frank a croisé la route d’Alan, un flic corrompu qui compte profiter du fait que Frank soit noir pour lui faire porter la responsabilité d’un crime violent qu’il vient de commettre. Le jeune Patrick n’arrive pas à dormir, car au lever du jour il doit se présenter à un examen médical des forces armées. S’il est sélectionné, il partira se battre au Vietnam, abandonnant sa mère malade sur laquelle il veille depuis que son père les a quittés. Diane et Larry se déchirent pour la dernière fois. Leur amour a fait long feu, et au cours de la nuit Larry finit par avouer qu’il a une maîtresse. Diane décide de faire ses valises. Thomas a sorti le revolver de son grand-père et il s’apprête à se suicider… c’est alors qu’on frappe à sa porte : Christopher, un partenaire de bowling, aide Thomas à vaincre son isolement et à accepter son homosexualité. Peter, cadre médiocre, cherche à pimenter sa vie en se lançant dans l’échangisme. Il a convaincu sa femme Anne de tenter l’expérience avec un collègue de bureau et son épouse, mais l’aventure tourne à l’humiliation pour Peter, qui risque même de perdre Anne. Enfin, cette nuit-là, le hasard va mettre David, un jeune infirmier, en position de sauver la vie de Nathan Vacanti, l’enseignant qui a jadis abusé sexuellement de lui. Pour faire ce que le devoir exige, David devra surmonter son désir de vengeance….

01/2012

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Littérature française

Chroniques de la pompe à Jules Tome 1 : Mémoires d’un vautour fauve

Quand Julio, le vautour fauve, se fait piéger tout au fond d'un canyon de Castille, il ne se doute pas que commence pour lui une extraordinaire aventure : à son corps défendant, il va bientôt être chargé – avec l'aide de quelques congénères – de faire revivre les falaises d'une vallée jadis habitée par ses ancêtres. Par ses "Mémoires", où se mêlent humour, fantaisie et tendresse, Julio nous fait participer aux évènements heureux ou dramatiques, qui surviennent dans la petite communauté des oiseaux pionniers : le réapprentissage du vol à voile après des années de détention, les parades aériennes et la voltige, les amours, les soucis et les fiertés de père de famille, la fréquentation des Hommes volants... Ainsi, au fil des pages, nous devenons les complices d'une joyeuse bande d'hurluberlus ailés – Eglantine, Horace, Pétronille et les autres – des personnages pittoresques qui nous livrent, avec jubilation, la magie de leur vol. Tout au long de ces chroniques qui retracent, " de l'intérieur ", l'opération de réintroduction des vautours fauves dans les Grands Causses, l'auteur nous fait découvrir, par petites touches et dans un langage très imagé, quelques aspects étonnants des us et coutumes observés chez les oiseaux. Un roman d'aventures vécues d'une grande originalité, qui présente sous un jour nouveau des animaux souvent considérés comme peu fréquentables. Un récit qui vous donnera sûrement, à vous aussi, l'envie de voler... Cet ouvrage, le premier de la trilogie "Chroniques de la Pompe à Jules", a obtenu le Prix du SUDainsi que le Prix Fernand MERY.

10/2019

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Histoire de France

Dick-May. Une femme architecte des savoirs

Dick-May se trouve au coeur de la France de la "Belle Epoque". Par ses nombreuses créations, notamment de grandes écoles, elle entend "prêter une tribune au savoir". En fait, des tribunes, notamment celle du "Collège libre des sciences sociales" qui comprend une "Ecole de morale" et une "Ecole de journalisme" - la première au monde - puis celle de l'"Ecole des Hautes Etudes sociales", haut lieu dreyfusard en pleine "Affaire". Ses initiatives ne se bornent pas à la France. Elle organise un "Congrès international des sciences sociales" lors de l'Exposition universelle de Paris, puis une "Ecole russe des Hautes Etudes sociales" et un "Institut pour étrangers à Paris". La Première Guerre mondiale l'amène à fonder encore une "Ecole interalliée", puis une "Union latine" et une "Ecole des Hautes Etudes Internationales". Elle fait défiler dans ses institutions les grandes figures de la IIIe République, tout en restant fidèle à ses convictions. Pour elle, "rien de ce qui est social ne nous est étranger". Fondatrice d'une "Université populaire" puis d'un "Orphelinat des Armées", elle prône des réformes sociales, défend la cause des femmes. Elle déploie ces multiples activités tout en menant, à l'abri de son nom de plume, une carrière de femme de lettres, à la fois romancière, dramaturge, essayiste, journaliste. Témoin averti et attentif de son temps, la femme d'influence aux multiples facettes se place ainsi au centre du monde intellectuel et politique. Sans jamais se départir d'une modestie qui a pu contribuer à sa méconnaissance.

07/2019

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Beaux arts

Les Rouart. De l'impressionisme au réalisme magique

"La récente mise en relief des Rouart semble un défi. Car s'il est un défaut, ou une qualité, qu'on ne peut prêter aux peintres de cette famille, c'est d'avoir eu le désir d'occuper le devant de la scène. Loin d'avoir tout fait pour être connus, ils ont tout fait, pourrait-on dire, pour rester méconnus. Appréciés des seuls amateurs et des historiens de l'art, Henri (1833-1912), Ernest (1874-1942) et Augustin (1907-1997) ont peint dans la lumière qui leur importait : un amour fou des maîtres, ceux qui les avaient précédés, et des contemporains, les impressionnistes, qu'il sont aidés de toutes les manières possibles. Autour d'eux il y a un mystère : non pas tant celui d'avoir été de fabuleux collectionneurs de l'impressionnisme comme Henri, l'ami de Degas, mais celui d'avoir illustré par leurs oeuvres pendant trois générations cette passion de la peinture. Henri, même s'il reste sous l'influence de Corot dont il a été l'élève, exprime un puissant amour de la nature qu'on retrouve chez Ernest, marqué par le dur apprentissage que lui a fait subir Degas. On retrouve chez Augustin ce culte familial de la nature, même si ce "moderne des années trente" tire son inspiration des primitifs. Pour les Rouart, l'art ne se nourrit pas d'une ambition sociale ou mondaine, et ne peut être l'instrument d'une gloire personnelle. C'est pour eux une aventure toute intérieure, secrète et fervente." Dominique Bona.

10/2014

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Théâtre

Théâtre. Tome 2, Noces de sang ; Yerma ; Doña Rosita

C'est à Madrid, au cours de la première lecture de Noces de sang chez le poète Jorge Guillen, que Federico García Lorca confia à Marcelle Auclair le soin de traduire cette pièce et toute son oeuvre théâtrale. Chez leurs amis communs, les Morla Lynch, intimes de Federico, il avait initié sa future traductrice à toutes les finesses du flamenco et du cante hondo, de la musique et des chants populaires de toutes les provinces d'Espagne qu'il connaissait si bien. Lorca avait consacré Marcelle Auclair "Espagnole honoraire". Dans ses traductions de Noces de sang, de Yerma et de Dona Rosita, elle s'est efforcée de rendre non seulement la lettre du texte original, mais son rythme et sa couleur. Pour garder aux phrases si denses de Lorca toute leur valeur, il faut choisir les mots les plus denses de la langue française ; le nombre de chaque phrase et son allure lente ont été respectés. R ne faut pas oublier que ces traductions doivent être jouées, qu'elles doivent donc se prêter à une élocution qui, par sa nature même, doit suggérer à l'acteur la nature profonde du personnage qu'il interprète, et du milieu dans lequel il vit. Une lenteur qui n'est pas paresse, mais sens profond de l'impermanence des choses, un sentiment de la dignité humaine qui va parfois jusqu'au sang, des passions d'autant plus fortes qu'elles sont plus contenues, tels sont les éléments mêmes de l'âme espagnole, et son tragique quotidien.

04/2015

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Sociologie

Prendre. Naissance d'une pratique sociale élémentaire

Prêter attention à un objet, le convoiter, le demander, s'en saisir, le délaisser, le transmettre - tout cela renvoie pour chacun d'entre nous à des actes quotidiens, banals, " naturels ". Pourtant, ces actes ne vont pas de soi pour les très jeunes enfants. Il leur faut au contraire apprendre à prendre - et aussi à donner. Car si ce geste tourne plus souvent chez eux que dans le monde adulte au conflit, c'est précisément qu'il implique la difficile maîtrise de règles implicites et d'attentes non formulées. A partir d'une enquête ethnographique menée dans une crèche auprès d'une trentaine d'enfants de deux à trois ans, ce livre surprenant et vivant met au jour les déterminants sociaux de l'appropriation des choses au premier âge. Pourquoi un enfant préfère-t-il, très tôt, tels objets à tels autres ? Comment en vient-il à les réclamer dans les formes ou, au contraire, à s'en emparer par la force ? Et pourquoi tout cela importe-t-il, au moment précis où la vie sociale émerge ? Répondre à ces questions, c'est penser l'inégale disponibilité des choses aux mains des enfants et la genèse de leurs différences sociales, mais aussi la hiérarchie précoce des légitimités – celle qui impose, d'emblée, des objets préférentiels, des gestes souhaitables et des prises de parole plus judicieuses que les autres. C'est aussi s'intéresser, à partir de l'observation minutieuse des premiers instants de l'existence sociale, aux fondements du rapport personnel à la possession et à la propriété.

02/2019

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Beaux arts

Usage et architecture

Comment les architectes prennent-ils en compte l'usage ? C'est la question que pose cet essai, en repérant l'importance donnée à cette notion dans les traités d'architecture et la manière dont elle est introduite dans la conception des édifices. L'utilité sociale de l'architecture est en effet une dimension qui distingue cette discipline parmi les Beaux-Arts. A cet égard, la complexité de l'usage constitue une contrainte grandissante pour l'architecte. Elle fait écho à une vie sociale sans cesse plus sophistiquée, tout en étant souvent perçue par l'architecte comme une entrave à sa liberté de création plastique. Pourtant, faute de prêter une attention suffisante à l'usage, une distance peut surgir entre celui qui construit l'espace et celui qui l'habite. Les réflexions développées dans cet ouvrage sont une tentative de cerner l'origine de ce malentendu. Deux tendances sont progressivement apparues dans la pensée des architectes : pour la première, qui maintient l'architecture dans le strict domaine des Beaux-Arts, l'utilité est radicalement exclue des critères esthétiques ; pour la seconde, qui s'inspire du modèle scientifique, l'utilité est envisagée dans une perspective strictement instrumentale, sans grand souci de la valeur anthropologique de l'espace habité. A la lumière des débats qui continuent d'interroger la coupure entre les deux cultures (sciences / arts et lettres), cet essai propose, pour la création architecturale, une autre posture conceptuelle, plus attentive à la réalité des usages et à la valeur esthétique du "plaisir d'usage". Cette démarche réconcilierait en quelque sorte le beau et l'utile.

12/1993

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Encyclopédies de poche

LE CONSEIL D'ETAT. Juger, conseiller, servir

De tout temps les détenteurs du pouvoir se sont entourés de sages, de puissants ou de savants, compétents et fidèles : un conseil. Né pour servir un homme, ce conseil a suivi l'évolution historique du pouvoir, sa concentration, puis l'émergence d'une entité abstraite : l'Etat. En France, le conseil du roi est ainsi devenu le Conseil d'Etat. Bonaparte l'a inscrit dans la Constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799). Depuis lors, ce corps, composé de conseillers, de maîtres des requêtes et d'auditeurs, n'a cessé de prêter son concours aux gouvernants, tout en s'efforçant de garantir le droit des gouvernés. Erik Arnoult, par ailleurs écrivain, appartient à cette " haute assemblée ". François Monnier est historien et spécialiste du droit public. Ils ont uni leurs expériences et leurs compétences pour présenter la vie du Conseil d'Etat à travers ses trois fonctions : participer à l'élaboration des lois et décrets ; juger le contentieux qui oppose l'administration aux administrés ; constituer enfin un vivier de fonctionnaires au sein duquel certains pourront être appelés à des postes de responsabilité dans le secteur public, tandis que d'autres se laisseront séduire par le privé. Manuscrits et miniatures de l'Ancien Régime, grandes figures de la politique et de la fonction publique, peintures historiques ou allégoriques, lieux et décors du Conseil d'Etat, salles où se réunissent ses différentes sections, affaires sur lesquelles il a été consulté, arrêts qui ont formé la jurisprudence une centaine d'images illustrent deux cents ans d'existence.

12/1999

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Littérature française

Individu

"Je suis n'importe où, entre deux trains, avec ma valise... libre. Je suis comme un vieux caillou au fond d'un gave, je sens passer l'eau sur moi, et tous ces débris qu'elle entraîne". Qui est donc ce Tiburce Lacombreyre, bourgeois rustique vivant chichement à la ville, loin des forêts familiales qui l'ont enrichi ? Pourquoi ses rêves d'ailleurs, sa force brute, sa volonté l'ont-ils conduit à se terrer dans la solitude, individu noyé dans une cité où il est invisible ? Pour percer l'énigme que représente cet homme mal dans ses habits, l'auteur de ce livre sans concession le suit patiemment, depuis l'enfance orpheline jusqu'aux tout derniers jours. Tiburce le libertaire, obsédé par l'idée de se faire piéger, de s'oublier, persuadé d'être "seul contre le monde entier", a voulu lutter contre un poison impossible à nommer, réclamant d'être différent dans un monde gris qui uniformise. "On lance un livre comme une bombe dans le noir", écrit Raymond Mauriac, l'aîné du célèbre François, dans ce premier roman puissant d'où sourd une violence sans cesse contenue. Paru sous le nom d'Housilane pour ne pas faire de tort à l'académicien, et comme un clin d'oeil à leur passé commun, puisqu'il s'agit de celui d'une de leurs métairies, au coeur de ces Landes girondines tant aimées et parfois tant honnies, Individu sort de l'oubli. Dans cette galaxie mauriacienne qui engendra nombre d'écrivains, il brille d'un éclat particulier.

03/2018

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Santé, diététique, beauté

Testing thérapie. Votre corps ne ment jamais

La médecine est de plus en plus instrumentalisée et complexe. Pourtant, en revenant aux fondements mêmes de la démarche scientifique que sont l'observation et l'expérimentation, des techniques sont mobilisables en toute simplicité. Dans cet ouvrage, le docteur Gérard Dieuzaide propose une méthode thérapeutique inédite qui repose sur des tests corporels aussi performants que faciles à reproduire. Les tests développés par l'auteur donnent les moyens de reconnaître certaines agressions environnementales ou émotionnelles, en sachant lire et observer les réactions du corps. Les réponses apportées relèvent du réflexe, aussi la fiabilité des informations recueillies ne saurait-elle être mise en doute. Gérard Dieuzaide a établi des protocoles permet- tant aux praticiens comme à tout un chacun d'interroger directement le corps afin de révéler des nuisances insoupçonnées pour mieux les guérir ou s'en prémunir. Il est temps aujourd'hui de comprendre que les solutions de santé ne reposent pas uniquement sur la chimie. La dimension énergétique de l'être doit être prise en compte. Toute matière dispose d'une signature électromagnétique. Afin de s'assurer de leur compatibilité, it importe de prêter attention aux éléments étrangers de notre quotidien (lunettes, bijoux, matériaux de soin dentaire, teintures capillaires...) en évaluant leur influence sur l'organisme. Testing thérapie permet de mettre en lumière des intolérances, des inconforts parfois insupportables ou même des affections chroniques difficiles à diagnostiquer (fibromyalgie, cervicalgies, lombalgies, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs musculaires ou articulaires, ver- tiges...). Testez-vous, le corps ne ment jamais, alors faites-lui confiance.

10/2019

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Littérature française

Les Chroniques d'Asamgara - Tome 1 - Le Trône des Sombrerage

L'histoire est un lègue. Pour certains, le pouvoir nova est le facteur fondamental de l'histoire de Gallion. Mais le temps est confondu dans un brouillard de guerre et la menace a plusieurs visages. Depuis Cor Noir, l'histoire de Gallion s'est forgé au travers du premier né, Fyaenrïr Yaninkor-Tanasul. De Haut-Guet à Asnok jusqu'à la bordure, Shayina prend connaissance de ce passage historique grâce aux mémoires d'un des compagnons de l'époque. Mais dans le présent, la régence d'Askarane, rongée par le désir de mort et de chaos va dévoiler au grand jour ses desseins lorsque Arabel des Steppes d'Hyden trahira les siens en s'attaquant à son ancienne élève. Ce combat marquera le début des grands changements. Les crilliques énoncent dans une écriture poétique et énigmatique, des témoignages du pouvoir. Un langage unique que seuls les plus sages dans le pouvoir nova peuvent en déceler les clés. Mais le sinistre Arabel, ancien régent, est pourvu d'un écrit tout aussi sombre et funeste que lui. Le puissant crillique : Newydd Stor. C'est aussi l'ascension des Sombrerage sur le trône d'Askarane après cinq ans de purge. Le nouveau roi se prépare à la guerre contre la Fédération de l'Archipel en poursuivant secrètement ses propres desseins. Retenus dans une prison dorée, les dirigeants des quatre autres maisons royales n'ont d'autres choix que de prêter allégeance de le suivre dans la guerre. Les alliés, meurtris ou trop éloignés d'Askarane, acceptent la fin de la paix de Lys.

03/2015

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Poésie

La mer à boire

Né à Paris en 1934, Ludovic Janvier, romancier et essayiste, fait entendre en poésie une voix qui ne se soucie d'aucune référence, d'aucune révérence : alliance d'un rythme affirmé, d'une rythmique, et d'une volonté de dire les éclats de mémoire, d'ironie, de fureur, les commotions soudaines. Ludovic Janvier écrit au plus près du corps, il s'investit sang et os dans une parole qui ne craint ni la violence, ni la gouaille, ni la dérision froide. Souvent, il semble parler comme pour se donner congé, comme pour se piéger. C'est un souffle qui entretient la forge et les braises, les cris, les murmures, qui fait que la bouche sort de l'ombre et que les muscles, doucement, transmuent de l'air pour créer une musique de mots. La poésie de Ludovic Janvier est une succession d'instants qui objectent, qui poussent au désespoir lucide, qui ne cherchent pas plus à adoucir le manque que les moeurs. L'impatience en est l'énergie première, sans cesse convoquée et toujours insatisfaite. Comme le suggère le titre de son recueil, il y a en toute chose, en toute action, en toute émotion, de La mer à boire, de l'impossible à affronter, du défi à relever, mais sans oublier d'en sourire, sans oublier d'avouer mine de rien que ce n'est quand même pas "la mer à boire". Parole du doute brutal, la voix de Ludovic Janvier est de celles qui régénèrent sans ménager de repos.

10/2006

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Critique littéraire

Chamfort. Ou La subversion de la morale

Traversant la Révolution, le plus immoraliste des moralistes français, maître du fragment et de la maxime, aura été le précurseur de Nietzsche, Cioran et Camus qui en faisait "l'apôtre de la sainteté désespérée". Un portait éblouissant pour redécouvrir un contemporain inattendu. On pourrait lire Chamfort comme on lit un compte Twitter. Car son recueil de Maximes et pensées, le seul de ses ouvrages passé à la postérité et qui fut le bréviaire de nombreux écrivains, est une mine de bons mots, de traits d'esprit, de phrases frappées en médailles, qui ne sont pas beaucoup plus longues que 280 caractères... Ce livre, qui tient à la fois de l'essai et du portrait, se propose de relire la vie et l'oeuvre d'un auteur au parcours singulier, correspondant de Voltaire, ami de Beaumarchais et Diderot. Alors qu'il était, pendant les années 1770, l'archétype de l'homme de lettres d'Ancien Régime, pensionné par le roi, s'illustrant dans les genres classiques, il se métamorphose, à la fin des années 1780, en un écrivain révolutionnaire, rejetant l'académisme pour redonner à la littérature sa dimension politique, et n'hésitant pas à prêter sa plume à des hommes aussi influents que Sieyès ou Talleyrand, et surtout Mirabeau dont il fut tout à la fois l'ami intime et l'éminence grise. Jean-Baptiste Bilger raconte bien plus qu'un grand écrivain ; il peint à fresque une France en plein bouleversement, où le roi est à la peine, le peuple en révolte et la Révolution en formation.

05/2020

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Beaux arts

Jean-Baptiste SOYER - Peintre miniaturiste lorrain [1752-1828

Au xviiie siècle, la Lorraine ducale, celle de la Maison héréditaire comme celle du roi de Pologne, demeure soixante-dix ans durant un exceptionnel centre artistique, pouvant rivaliser avec les meilleurs foyers de cette époque, et qui devait encore perdurer sous le Premier Empire et la Restauration. La mise en lumière de l'oeuvre laissée par le miniaturiste Jean-Baptiste Soyer (1752-1828) met une fois de plus au grand jour l'habileté et le génie d'un portraitiste complétant la grande lignée des miniaturistes venant de Lorraine tels qu' Augustin, Dumont, Isabey, Singry... Jean-Baptiste Soyer pourrait être qualifié de "peintre du sourire" , sachant donner à chacun de ses modèles l'expression inimitable de la vie et de la joie. Né à Nancy, Jean-Baptiste Soyer reste encore un inconnu. Lui consacrer un premier ouvrage est faire non seulement oeuvre de justice au talent de cet artiste et à son abondante production, mais c'est aussi, faute jusqu'ici de connaissances suffisantes, restituer bien des attributions erronées au sein des plus grandes collections. Fruit d'un patient travail d'analyse, d'examens et de comparaisons, les recherches entamées par Thierry Jaegy et Laurent Theoleyre, spécialistes en portraits miniatures, permettent de ressusciter l'un des grands virtuoses lorrains de cet art, à la fin de l'Ancien Régime. Une fois encore, par cette nouvelle publication, l'association des Amis de Lunéville est heureuse de pouvoir prêter son concours à la redécouverte d'un artiste dont la formation dans l'atelier de Girardet renvoie aux grandes heures de la cour du château de Lunéville.

10/2017

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Histoire de France

La berline de Napoléon. Le mystère du butin de Waterloo

Napoléon, l'homme pressé, faisait aménager des berlines spéciales pour l'accompagner sur les champs de bataille. Dont un modèle révolutionnaire, commandé pour la campagne de Russie au carrossier Getting, qui permettait d'ouvrir la partie supérieure pour observer les alentours lors des opérations militaires ou converser avec les officiers qui l'accompagnaient à cheval. Il y gardait ses effets personnels, tous entrés dans la légende - un chapeau, une redingote, une épée, son nécessaire de toilette et sa cantine, ses armes bien sûr et, le plus précieux... ses décorations. Des trésors d'orfèvrerie dont il ne se séparait jamais, évocateurs de son parcours fulgurant et de sa stratégie politique mais aussi symboles de sa toute puissance. La prise de guerre idéale, convoitée par toutes les armées ennemies sans qu'elles n'y parviennent jamais, jusqu'à Waterloo où elle est pillée par les Prussiens. Le maréchal Blücher s'empressera de remettre les décorations au roi de Prusse, qui les fit exposer comme trophée à Berlin. Les décorations disparurent en 1918 jusqu'à l'orée de la Seconde Guerre mondiale, où elles furent à nouveau dérobées à Berlin par les Russes. Le musée historique de Moscou a accepté de les prêter au musée de la Légion d'honneur pour une exposition unique sous haute surveillance ! Cet ouvrage, qui accompagne et complète l'exposition, raconte l'aventure rocambolesque de ce trésor et permet d'évoquer de manière vivante et inédite le mode de vie et la stratégie politique de l'Empereur.

02/2012

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Littérature française

Et la mer pour demeure

Louisette et ses compagnes prennent leurs quartiers à l'hôtel Ariana tanière loqueteuse construite au bord de la Papeava qui déroule au travers de la ville ses eaux croupies infestées par des squelettes de métal par des ossements de bois par des spectres de plastique dans des remugles faisandés plusieurs nuits par semaine elle se pare de ses vêtements les plus éloquents qui paradent le lyrisme de ses fesses épanouissent la verve de ses seins déploie le culot de ses lèvres pour allécher la lubricité des clients qu'elle attend avec les autres dans un bar suintant la fl étrissure des femmes qui se prostituent parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire moquette éraillée fauteuils défoncés murs délavés lumières émoussées pour amortir le spectacle des désolations matérielle et humaine qui souillent les âmes Louisette se prostitue parce qu'il faut bien qu'elle assure sa survie et celle de son compagnon piètre voleur que la police attrape régulièrement et que les juges expédient aussi régulièrement à l'ombre de Nu'utania prison républicaine aux cellules insalubres surpeuplées infestées de nuisibles parce qu'il faut bien s'habiller manger et boire Dans ce nouveau recueil, Chantal T. Spitz nous livre huit courtes nouvelles ancrées en Polynésie. Huit textes qui sont autant de tableaux sombres et violents. Des textes forts qui coulent à la manière d'un slam, s'imprègnent et résonnent. Une prose sans ponctuation, empreinte d'oralité et de poésie dans laquelle l'autrice s'accapare cette langue jusqu'à la tordre.

10/2022

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Seuil

Une forêt dans un verre d'eau

#EcologieEnvironnement – Une petite fille écrit à sa grand-mère qui vient de disparaître et lui fait part d'une étrange aventure qu'elle vient de vivre... Le mois de novembre s'avance, il fait bien trop chaud pour la saison. Alors que l'enfant observe un soir les racines d'une petite plante qu'elle fait pousser dans un verre d'eau, elle tombe dedans et se retrouve subitement au coeur d'une forêt en compagnie du garçon-qui-pensait-être-un-loup, son nouveau voisin.

Elle comprend vite que le garçon n'a aucune intention de rentrer chez lui, trop heureux de renouer avec la beauté de la forêt - disparue dans la vraie vie - et les nuits scintillantes d'étoiles. Et puis il y a l'Hiver, l'Hiver qui manque et qu'il se met en tête de pister, de retrouver et de ramener au village. En bougonnant un peu, notre Mouflette va finalement décider de le suivre dans sa quête et c'est en se rappelant les joyeux souvenirs de l'hiver, la gaité des batailles de boules de neige et des journées de luge qu'ils réussiront à convaincre l'Hiver, contrarié par l'inconséquence des hommes, de revenir.

Les photographies d'Isabelle Ricq, petits mondes clos qui magnifient la forêt, servent d'écrins aux aventures de ses personnages, des aventures trépidantes aux allures d'Alice au pays des merveilles où le monde est sens dessus dessus, et qui abordent délicatement des questions aussi sérieuses que le changement climatique, la déforestation ou encore la pollution lumineuse.

11/2021

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Histoire de France

L'expulsion des congrégations, un cas de conscience pour l'Armée. Les événements de Plöermel - 1904

A partir de 1902, l'expulsion des congrégations dans des conditions d'incompréhension profonde et dans un climat d'hostilité ouverte, provoque une grande émotion chez de nombreux catholiques déchirés entre la loyauté à leur pays, leur amour du Christ et leur fidélité à l'Eglise. Les expulsions des enseignants sont ressentis comme autant de provocations et vécus comme de profonds bouleversements par les populations concernées. Elles entraînent, dans toute la France, des manifestations silencieuses et même parfois violentes, prélude aux événements de 1905 avec la séparation des Eglises et de l'Etat, dont l'histoire garde une mémoire vive. C'est précisément à un de ces épisodes, qui, comme en maintes autres régions, laisse une trace profonde, que se consacre ce livre : l'expulsion des Frères de Ploermel en Bretagne en 1904, à laquelle l'Armée avait été sommée de prêter main forte pour faire face à l'hostilité de la population. A ces ordres, qu'ils ressentent en conscience comme iniques, certains militaires refusent d'obéir, remettant en cause leur carrière pour rester fidèle à leur sens de l'honneur et à leur amour de l'Eglise. Ce livre, à partir d'une chronique familiale, retrace cet itinéraire de conscience au terme duquel plusieurs officiers durent quitter l'armée... Exilés volontaires, les héros de cette histoire rentrent pour servir au front durant la guerre de 14-18 où la plupart périrent au feu. L'histoire belle, héroïque et profondément émouvante d'hommes courageux et libres, une occasion de réfléchir à cet indispensable sursaut de la conscience libre contre l'oppression.

12/2010

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Ecrits sur l'art

Le comportement des choses

Que se passe-t-il quand, soudainement, un objet qui nous fait face s'anime ? Comment envisager de tels objets qui tendent à se comporter comme des sujets ? Faut-il les reléguer au rang de curiosités parascientifiques, de phénomènes paranormaux, de bizarreries surréalistes ? Faut-il les considérer comme des produits d'ingénierie, en apprécier l'exploit mimétique qui permet de leur prêter vie ? Ou les regarder comme des objets d'art, saisir les ouvertures critiques qu'ils apportent ? Faut-il les prendre au sérieux, comme les personnages d'un conte moral qui nous fait prendre conscience de la nécessité de penser un monde habité par d'autres ? Ou, encore, faut-il en avoir peur, comme de créatures qui se révoltent contre leurs créateurs, menaçant notre sécurité, nos certitudes ? Cet ouvrage réunit un ensemble de textes de registres stylistiques différents, du récit narratif à l'essai analytique, du témoignage à la dystopie. Construit comme une enquête à plusieurs voix, il révèle le potentiel de suggestion fictionnelle et philosophique de l'animation des choses, en questionnant la persistance de formes d'animisme au sein du projet de la modernité. Dans l'horizon d'une remise en question des fondements anthropocentriques de la culture occidentale, ces épisodes dessinent une autre histoire, qui se creuse à la frontière entre nature et artifice, entre sujet et objet, entre vivant et non-vivant, où toutes ces polarités apparaissent suspendues par l'inquiétante étrangeté, le vertige et le doute qui nous saisissent face au comportement des choses.

05/2021