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Histoire de France

Histoire de l'armée de Condé pendant la Révolution française (1791-1801)

La Contre-Révolution fut diverse dans ses opinions et ses hommes à l'instar de la Révolution. Les combattants de l'intérieur, vendéens et chouans, ont davantage retenu l'attention que l'émigration militaire, victime de nombreux préjugés et délaissée par l'historiographie.   Commandée par le prince de Condé, cousin du Roi, l'armée du même nom fut la seule à rester constamment sous les armes pendant une décennie. Les espérances d'une reconquête facile ruinées à Valmy, elle passa tour à tour à la solde de l'Angleterre puis de la Russie avant d'être dissoute en 1801 par le tsar Paul Ier.   Forts d'environ 6 000 hommes, regroupant la fine fleur de la noblesse de France, mais aussi de nombreux bourgeois, les Condéens combattirent pour l'essentiel sur le Rhin, affrontant à plusieurs reprises leurs compatriotes.   Historien de sensibilité royaliste, René Bittard des Portes raconte leur histoire fascinante et tragique dans ce livre qui n'a pas été égalé, comme le souligne Hervé de Rocquigny dans sa préface. Travaillant à partir des archives et des nombreux mémoires laissés par les contemporains, son récit est à la fois exhaustif et vivant. Il multiplie notamment les anecdotes sur leur vie quotidienne comme ces scènes de fraternisation entre Blancs et Bleus, dont l'estime réciproque a grandi au fur et à mesure des campagnes compte tenu de leur bravoure mutuelle.   Récits détaillés des batailles et destinées individuelles s'entrecroisent pour écrire une page oubliée de la guerre des deux France.

05/2016

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Science-fiction

Protectorats

"Rappelez-moi comment vous êtes morte ? - A quel moment ? - La dernière fois". Irem avait l'impression que sa nouvelle main, qui tapotait la table comme un sémaphore courroucé, appartenait à quelqu'un d'autre. Elle n'avait pas encore pris ses marques dans le vacant que l'Institut lui avait attribué. Il lui paraissait flasque, comme une salopette trop grande. Elle passa la langue derrière des dents qui n'étaient pas les siennes et poussa un soupir... Né au Québec, mais ayant grandi en Californie, Ray Nayler a vécu et travaillé à l'étranger pendant deux décennies - en Russie, au Turkménistan, au Tadjikistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Afghanistan, en Azerbaïdjan, au Vietnam et au Kosovo, autant de pays dont il maîtrise la langue. Diplômé de la School of Oriental and African Studies de Londres, il est actuellement chercheur invité à l'Institute for International Science and Technology Policy de l'université George Washington. Annoncé en France aux éditions du Bélial', The Mountain in the Sea, son premier roman, a été célébré par une critique incandescente - de Jeff VanderMeer à David Mitchell - et vient de remporter le prix Locus. Sans équivalent en langue anglaise, le présent recueil, composé avec l'exigence coutumière de la collection "Quarante-Deux" , est l'acte de naissance, aux yeux des lecteurs francophones, d'un auteur de science-fiction contemporain essentiel. ­­­ Sommaire proposé par Ellen Herzfeld et Dominique Martel Traduit de l'américain par Henry-Luc Planchat Illustration de couverture par Manchu Conception graphique par Philippe Gady

09/2023

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Sciences historiques

L'éducation par le crime. La presse et les faits-divers dans l'entre-deux-guerres

Durant l'entre-deux-guerres, dans la presse locale, pas un seul jour ne se passa sans que le journaliste n'informe son lecteur de la grave menace dont il était à chaque instant la cible : chapardage, filouterie, entôlage, cambriolage, agression, meurtre, la chronique des faits-divers restait le témoignage concret d'un danger permanent. Illustration pessimiste de la fragilité de la vie ordinaire, l'article de vol demeurait toutefois dans le même temps une arme utile pour contrer ce funeste péril ; il restait en effet un lieu de savoir essentiel, décryptant autant la technologie déprédatrice que le profil retenu de son auteur, apportant ainsi à chacun des connaissances précieuses pour se prémunir des ravages du larron. Ce caractère pédagogique de l'article de vol apparaît du reste d'autant plus crucial, que son but n'était pas seulement limité à assurer la veille de ses biens par le citoyen lecteur : en effet, en captant son attention grâce au sentiment humain le plus mobilisateur, la peur, le fait-divers se dévoile également comme l'occasion d'un cours sur l'Etat, invitant chacun à honorer les institutions qui le protègent, voire d'une véritable leçon de vie, destinée à contrôler tout geste, émotion ou passion populaire. Ici, en s'intéressant à la publicité d'un comportement humain vil, illégal, déviant, ce n'est pas seulement l'image d'un monde criminel disparu qui resurgit, c'est en définitive, et paradoxalement, les coutumes, les normes, les lois, qui régissaient le bon fonctionnement d'une société encore méconnue, qui nous parviennent.

08/2013

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Théâtre

La récréation. Suivie de L'agonie

Dans les années 80, nous étions à New York avec notre cirque imaginaire ou invisible... Le compositeur Philip Glass vint un soir à notre spectacle accompagné de la belle Bianca Jagger... Nous dînâmes ensemble et Philip Glass me proposa de concevoir une sorte d'opéra dont j'écrirais le livret ou l'histoire, et lui composerait la musique... "Mets-toi au travail et retrouvons-nous vite lorsque tu auras fini ! A bientôt !" Bientôt ? J'écrivis rapidement l'histoire qui me faisait rire... Une pièce parfois chantée, toujours musicale, qui se déroulait en deux parties. La première, dans la cour de récréation d'une école maternelle en 1939, juste avant la guerre, avec des bambins de trois à cinq ans joués par des acteurs chanteurs adultes... La seconde, en 2014, avec les mêmes acteurs devenus vieillards grabataires ou séniles... Que se passa-t-il quand j'eus terminé l'écriture de cette "commande" de Philip Glass ? Je l'ignore encore, mais je ne la lui ai pas envoyée. Sans doute a-t-il pensé que je ne l'avais pas écrite ! Peut-être ai-je cru que cela avait peu d'intérêt et que la célébrité mondiale de Philip m'intimidait un peu... A une autre époque, aurais-je fait la même chose avec Mozart ? C'est probable... Finalement, j'enverrai avec trente ans de retard cette édition de L'Harmattan à monsieur Glass. Trente ans, ce n'est rien. Peut-être en composera-t-il enfin la musique !

03/2014

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Sociologie

Saint-Louis du Sénégal : patrimoine de l'humanité ou patrimoine de la colonisation ?

L'île de Saint-Louis du Sénégal est élevée au rang de patrimoine mondial de l'humanité en 2000. Officiellement fondée en 1659, la ville de Saint-Louis du Sénégal, dans son ensemble, est un témoin vivant des processus séculaires de substitution et de métissage entrainés par la rencontre entre l'Afrique Noire, la civilisation arabo-berbère et la culture occidentale. L'objet de cet ouvrage est de raconter cette tumultueuse histoire. L'histoire de Saint-Louis stricto sensu n'est pas le propos ici développé. Il s'agit plutôt de raconter Saint-Louis à travers l'histoire du monde. Bien souvent, en suivant cet effort, on donnera l'impression de faire l'histoire à rebours. Mais cela n'est-il pas le meilleur moyen d'échapper aux pièges de l'apparente linéarité de l'histoire humaine établie par un certain évolutionnisme ? Les thèses encore vivaces de ce dernier ont déjà eu à scinder le monde en sauvages, barbares et civilisés. Lorsqu'une telle représentation du monde devint ridicule, l'on passa à un autre schéma évolutif, faisant passer les sociétés d'un stade de sous-développement à celui de développement, mettant les anciens barbares et sauvages en voie de développement. Trois cent soixante ans après la fondation officielle de Saint-Louis, en 2019, seuls les mots changent. Le Sénégal cherche les voies pour sortir de sa pauvreté endettée et tendre vers l'émergence, passage obligé pour faire partie des pays riches. L'histoire, à partir de Saint-Louis du Sénégal, semble indiquer que cette orientation est inféconde.

03/2020

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Poésie

Une nuit avec Hamlet. Et autres poèmes, 1932-1970

Il est des hommes de stature sombre, massifs dans le clair-obscur, farouches, meurtris. Des hommes qui ne jouent pas le jeu commun. Ils ont tiré de lourds rideaux sur le ciel. Ils n'acceptent plus que la lumière des lampes, et des murs de livres et d'ombres. Vladimír Holan aura été l'un de ceux-là. Retranché dans sa maison de Prague, il fut cependant le témoin immobile, sorte de Commandeur caché, de ce siècle terrible en Bohème. Il est aujourd'hui le poète emblématique de ce que fut la Tchécoslovaquie. Dans ce livre qui rassemble ses poèmes les plus forts s'imposent la voix et la silhouette d'un homme qui se dit à charge de lui-même et se voit noir sur noir. D'un homme qui use d'une dérision qui détruit et se moque de divertir. D'un homme qui crie, qui balbutie, qui rêve sans dormir, qui saute du coq à l'ange pour découvrir lequel des deux est le plus volatile. Ici, chaque mot est un lambeau des limbes, une miette de la caverne où passa le reflet d'une lumière enterrée. Il a bâti pour les âmes hantées des reliquaires de sueur et de cendre. Il nourrit ses prières de dégoût et d'injures en avouant pourtant que rien ne manque au destin. Peu d'oeuvres allient à ce point la gouaille et la noblesse, et développent un désespoir qui, au-delà du vertige, se présente comme souverainement vertical.

01/2000

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Littérature étrangère

Le carnaval des innocents

Le docteur Justo Pastor Proceso a tout pour être heureux. Il est gynécologue dans une petite ville du sud de la Colombie, il a une résidence secondaire, une femme coquette, deux filles et un hobby : la recherche historique sur la véritable histoire de Simón Bolívar. Le carnaval de décembre 1966 met à mal l'harmonie de son univers. Obsédé par ses découvertes, il fait préparer par les meilleurs artisans de la ville un char de carnaval burlesque, pour montrer la vérité sur Bolívar : le Libérateur s'est attribué des victoires sur des champs de bataille où il n'a jamais mis les pieds, il mentait sans pudeur et enlevait et violait les petites filles à peine nubiles. Sauf que pareille offense au héros national ne passe pas inaperçue, surtout dans la petite ville de Pasto : on crie au scandale, les notables se liguent contre lui, et don Furibard du Klaxon attaque même l'atelier à l'arme à feu. Pour couronner le tout, il découvre que sa femme le trompe (avec un général et quelques autres), ses filles le méprisent et ses amis se servent de lui. On quitte alors le vaudeville pour la farce, mais le drame n'est jamais loin. Dans la Colombie de la fin des années 60 on préfère vivre dans le mensonge plutôt que de remettre les mythes en question. Dans ce roman à la fois ironique, drôle et totalement tragique, Evelio Rosero confirme son très grand talent de styliste et de raconteur d'histoires.

01/2016

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Pléiades

OEUVRES. Tome 2

L'édition de Fénelon dans La Pléiade comprend deux volumes et offre l'essentiel de ses ouvres. Dans le premier tome apparaît le pédagogue (L'Éducation des Filles), le précepteur choisi par Louis XIV pour son petit-fils, le duc de Bourgogne : les Fables et opuscules pédagogiques, les Dialogues des morts composés pour l'éducation d'un prince en témoignent. Ce volume offre en outre les textes relatifs à la querelle du quiétisme et le Fénelon mystique, auteur d'ouvres spirituelles. On y voit aussi un Fénelon étonnant : celui qui, dans sa Lettre à Louis XIV, se dresse face au pouvoir, pour rappeler ses devoirs à celui qui dirige la France. Le tome II et dernier s'ouvre avec Les Aventures de Télémaque (1699). Destinée à apporter à un petit-fils de Louis XIV toutes les leçons susceptibles d'instruire un futur roi, cette ouvre, dont même les détracteurs admirèrent le caractère poétique, passa pour une satire virulente de la Cour de Louis XV et connut un immense succès : plus de huit cents éditions et traductions au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Le volume comprend en outre d'importants opuscules théologiques et philosophiques, des textes politiques ou pédagogiques, et aussi la célèbre Lettre à l'Académie (1714), toutes ouvres qui étaient à ce jour inaccessibles au grand public. Le style de ces pages nous donne la « sensation du bien écrit » et de la « perfection du français » qui enchantait Stendhal ; on y découvre la continuité du goût de Fénelon, des conceptions sociales et politiques, des ambitions philosophiques et apologétiques.

09/1997

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Pléiades

OEUVRES. Tome 1

L'édition de Fénelon dans La Pléiade comprend deux volumes et offre l'essentiel de ses ouvres. Dans le premier tome apparaît le pédagogue (L'Éducation des Filles), le précepteur choisi par Louis XIV pour son petit-fils, le duc de Bourgogne : les Fables et opuscules pédagogiques, les Dialogues des morts composés pour l'éducation d'un prince en témoignent. Ce volume offre en outre les textes relatifs à la querelle du quiétisme et le Fénelon mystique, auteur d'ouvres spirituelles. On y voit aussi un Fénelon étonnant : celui qui, dans sa Lettre à Louis XIV, se dresse face au pouvoir, pour rappeler ses devoirs à celui qui dirige la France. Le tome II et dernier s'ouvre avec Les Aventures de Télémaque (1699). Destinée à apporter à un petit-fils de Louis XIV toutes les leçons susceptibles d'instruire un futur roi, cette ouvre, dont même les détracteurs admirèrent le caractère poétique, passa pour une satire virulente de la Cour de Louis XV et connut un immense succès : plus de huit cents éditions et traductions au cours des XVIIIe et XIXe siècles. Le volume comprend en outre d'importants opuscules théologiques et philosophiques, des textes politiques ou pédagogiques, et aussi la célèbre Lettre à l'Académie (1714), toutes ouvres qui étaient à ce jour inaccessibles au grand public. Le style de ces pages nous donne la « sensation du bien écrit » et de la « perfection du français » qui enchantait Stendhal ; on y découvre la continuité du goût de Fénelon, des conceptions sociales et politiques, des ambitions philosophiques et apologétiques.

02/1983

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Littérature française

Canisy. (suivi de) Chef-lieu

Canisy : Commune de 650 habitants dans le département de la Manche, Canisy est bien un lieu précis de la carte du monde. Jean Follain, qui y est né, en a fait le centre de tout un univers poétique élaboré dans ses premières années, et c'est moins à des souvenirs ou à des particularités d'un terroir qu'il a voulu nous faire participer qu'à la symphonie même d'une enfance dont il continue de sentir en lui l'insidieuse et magnifique présence. Plus encore que dans ses autres livres, Jean Follain, pratiquant une stricte économie des mots, a recherché dans celui-ci cette merveilleuse précision qui, en délivrant les arêtes vives, les courbes des choses, les simples ombres qu'elles portent, leur innocente vie sereine et aussi bien leur tragique latent, appartient à l'ordre même de la vivante poésie. Chef-lieu : Jean Follain nous révèle, avec ce livre, le chef-lieu où il passa une partie de son enfance avant la guerre de 1914 et que la guerre en 1944 a détruit. Une présence tenace des êtres et des choses et de leur secret se retrouve dans ces pages méticuleusement écrites. Les mots quotidiens employés par les hommes et les femmes de ces temps figés, la longueur des jours, les occupations, les gestes infimes, les bruits rituels nous délivrent un monde dont l'affirmation s'est imposée à Jean Follain : "Tout, écrit-il, durait et semblait peuplé d'attente, et cette impression de toujours voir les choses durer et attendre ne m'a jamais quitté".

07/1986

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Histoire de France

La Shoah : hériter du silence. Les absents

La transmission de la mémoire des années noires de l’Occupation peut-elle être trompeuse ? Le non-dit parental peut-il se mettre soudain à parler ? Un survivant de la deuxième génération, né en 1943, découvre, soixante-dix ans après les faits, des correspondances écrites par ses parents, et tente, à partir de ces lettres, de reconstruire et de comprendre, au-delà de l’idée qu’il s’en faisait et des pièges du langage de l’époque, ce qui se passa vraiment, ce qui se joua entre Paris, où étaient restés ses grands-parents maternels, et le Berry, où s’étaient réfugiés ses parents. Mais tenter de comprendre à la fois les drames et le silence qui les a recouverts, c’est aussi soulever de nouvelles questions aux réponses inaccessibles. Le narrateur évoque aussi, par petites touches, entremêlant ses souvenirs personnels et des bribes éparses de témoignages, ce que furent, dans l’avant et l’après-guerre, les destinées de la plupart des membres de sa famille, originaire de Varsovie et de Budapest : les chemins de l’espoir guidant les uns vers Melbourne, d’autres vers New-York, et ses grands-parents vers Paris ; des itinéraires variés, mais dont la plupart furent infléchis, marqués, et souvent brisés par la Shoah. A travers ces histoires individuelles, semblables sans doute à des milliers d’autres, c’est un pan de l’histoire universelle qui s’écrit. En passant de sa vision d’enfance de la déportation, qui ouvre le livre, à ses visites récentes à Cracovie et à Auschwitz, qui le concluent.

11/2012

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Lycée

Les Caractères, Livres V à X (Bac 2023, 1re générale). suivi du parcours « La comédie sociale »

Les livres V à XI des Caractères au programme de 1re générale, suivi du parcours " La comédie sociale " . Dans une édition spécialement conçue pour faciliter la préparation au nouveau bac de français. L'oeuvre Dans Les Caractères, qu'il passa sa vie à écrire, La Bruyère décrit les moeurs de son siècle. Mêlant maximes, réflexions et portraits, il donne à voir les ridicules de ses contemporains et, à travers eux, les imperfections de la nature humaine. Une somme satirique au style acéré, qu'éclaire le regard du moraliste. Le parcours " La comédie sociale " De Molière à Simone de Beauvoir, 10 textes qui dénoncent les faux-semblants de la vie en société. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre du nouveau bac : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, des clés pour lire et expliquer des extraits emblématiques - dans le dossier qui suit le texte : - des fiches de synthèse sur l'oeuvre et le parcours - des sujets guidés pour l'écrit et l'oral du bac - des fiches de méthode - des prolongements artistiques et culturels sur le thème du parcours Les ressources en ligne - Les extraits étudiés sont associés à une version sonore, enregistrée par un comédien, à laquelle le lycéen peut accéder immédiatement grâce à des mini-liens. - Dans le guide pédagogique, téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), l'enseignant trouvera tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac et des lectures d'images.

10/2022

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Bob Marley et la fille du dictateur

"Tu es vilaine." C'est la première phrase que Bob Marley lance à Pascaline, la fille aînée du président gabonais Omar Bongo. Elle a 23 ans et vient de se glisser dans la loge du chanteur, après un de ses concerts aux Etats-Unis. Nous sommes en 1979, Bob a 34 ans et est à l'apogée de sa carrière. Autour de lui, un essaim de groupies tente désespérément d'attirer son attention, sous l'oeil méfiant de sa femme et choriste, Rita Marley. Mais Pascaline, fille chérie de son père tout-puissant, n'a pas l'habitude de se faire rembarrer. Sculpturale, elle regarde un instant la superstar droit dans les yeux, médusée, puis éclate de rire. C'est parce qu'elle a les cheveux défrisés, or pour les rastas, les cheveux, c'est sacré, ils ne doivent être ni coupés, ni coiffés... Pascaline propose alors à Bob de donner un concert au Gabon, pour l'anniversaire de son père. Le chanteur n'a jamais joué en Afrique. Ainsi commence la grande histoire d'amour, la dernière de sa vie, longtemps gardée secrète, entre Pascaline et lui. Une passion qui cristallise l'histoire de la décolonisation, de la religion rasta et de l'esclavage. Anne-Sophie Jahn a enquêté pendant de longs mois et recueilli le témoignage inédit de Pascaline Bongo. Son récit personnel mêle scènes et confidences, solos et foules en transe, sur un ton libre, brûlant, désirable. Ainsi revit l'icône rastafari, partie à 36 ans.

04/2021

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Napoléon

Histoire de Napoléon Ier

Extrait : En 1784, Bonaparte passa à l'Ecole militaire de Paris. A peine arrivé à l'Ecole militaire de Paris, le jeune Napoléon donna des preuves de son esprit organisateur. Il s'aperçut que cet établissement était plus propre, par le luxe et la recherche qui présidaient aux mesures intérieures, à fournir aux rois des courtisans qu'à donner à la France de braves et utiles officiers. Dès lors, et quoique à peine âgé de quinze ans et deux mois, il rédigea un mémoire qu'il adressa à ses supérieurs, pour leur démontrer jusqu'à quel point le plan de cet établissement était vicieux. Dans cet écrit il s'élevait contre l'éducation donnée à l'Ecole, affirmant que les élèves du roi, tous pauvres gentils hommes, n'y pouvaient puiser, au lieu des qualités du coeur, que l'amour de la gloriole, ou plutôt des sentiments de suffisance et de vanité tels, que, en regagnant leurs pénates, loin de partager avec plaisir la modique aisance de leur famille, ils rougiraient peut-être des auteurs de leurs jours et dédaigneraient leur modeste manoir. Le caractère de Bonaparte lui fit autant d'ennemis à l'école de Paris qu'à celle de Brienne ; en 1785 on se trouva heureux de l'éloigner de cet établissement en lui donnant une sous-lieutenance vacante dans le régiment d'artillerie de la Fère. Il reçut sa commission avec une joie indicible. En 1787, Bonaparte obtint le grade de lieutenant : il fut alors incorporé au régiment d'artillerie de Grenoble, et séjourna pendant plusieurs années à Valence...

04/2021

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Satchmo. Ma vie à la Nouvelle-Orléans

Récit de jeunesse, Etats-Unis, jazz Ce récit autobiographique est celui de l'enfance et de la jeunesse de Louis Arsmtrong dans lequel il évoque avec une bonhommie souvent ironique des moments parfois tragiques de son existence et de celle de ses proches - l'humour n'est-il pas la politesse du désespoir ? On y apprend qu'il naquit dans un milieu extrêmement modeste à La Nouvelle-Orléans, que sa mère, Mayann, qu'il évoque toujours de façon drôle et émouvante, était probablement une prostituée, qu'il passa de longs mois dans une maison de correction où il s'initia au cornet à pistons. Son don exceptionnel fit rapidement de lui une célébrité locale. Il était encore un adolescent quand il commença à jouer dans les fanfares et les bastringues de la ville, tout en pelletant du charbon pour arrondir ses fins de mois. Fasciné par les musiciens des honky tonks, ces pionniers du jazz, il s'attacha à étudier leur style et ce fut l'un d'eux, le légendaire King Oliver, qui lui mit le pied à l'étrier. Texte capital pour comprendre le parcours de l'un des plus grands musiciens du siècle dernier, Satchmo est également un témoignage inestimable qui nous éclaire sans idéologie sur les conséquences de la ségrégation raciale à La Nouvelle-Orléans dans le premier tiers du xxe siècle. Toute ressemblance avec les problèmes rencontrés de nos jours par les Noirs américains dans les Etats de la Bible Belt n'est évidemment pas fortuite.

04/2021

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Littérature scandinave

Histoire des rois de Norvège. Tome 2, Histoire du roi Olaf le Saint

Ouvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Age scandinave, l'Histoire des rois de Norvège fut rédigée vers 1230 par l'auteur de l'Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. Elle retrace la vie des fondateurs du royaume de Norvège depuis les origines mythiques de leur dynastie jusqu'à la bataille de Ré en 1177. L'auteur s'est arrêté principalement sur l'époque tumultueuse des IX ? -XI ? siècles qui vit les Norvégiens tout à la fois se livrer à des raids contre l'Europe occidentale, avant de s'implanter durablement dans plusieurs régions de la Grande-Bretagne et de l'Empire franc ; coloniser îles et archipels de l'Atlantique nord ; se doter progressivement d'un Etat unitaire, après les victoires remportées par Harald à la Belle Chevelure vers la fin du IX ? siècle ; puis se rallier, non sans de farouches résistances, à la religion chrétienne que leur imposèrent par le fer et par le feu deux rois évangélisateurs, Olaf Fils Tryggvi, à l'extrême fin du Xe siècle, et Olaf le Gros, qui trouva la mort à la bataille de Stiklestad en 1030 et passa à la postérité sous le nom de saint Olaf. Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir des actes d'éclat accomplis par les souverains de Norvège, ce sommet de l'historiographie norroise qu'est l'ouvrage de Snorri Sturluson se distingue également par la méthode critique et par l'exceptionnel talent littéraire de l'auteur.

05/2022

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Cinéastes, réalisateurs

William Wyler. De Mulhouse à Hollywood

Il a été le grand amour de Bette Davis, le mentor de Laurence Olivier, le meilleur ami de John Huston, le découvreur d'Audrey Hepburn et la figure paternelle de Barbra Streisand... Né le 1er juillet 1902 à Mulhouse dans une famille de commerçants, Willi Wyler est devenu William Wyler en traversant l'Atlantique. Cousin de Mélanie Wyler, la mère de Willi, Carl Laemmle, le fondateur d'Universal, lui met le pied à l'étrier en l'invitant à le rejoindre en Amérique. Celui que sera toujours Willy pour ses amis, se fait la main sur des westerns muets de deux bobines avant de passer aux cinq bobines et de prendre les studios à bras le corps avec des oeuvres puissantes comme "Dodsworth" , "Mrs Miniver" , "Les plus belles années de notre vie" , écho des années de guerre qu'il passa sous l'uniforme de l'US Air Force. Il signe aussi "L'héritière" ou "Vacances romaines" . Avec "Ben Hur" et ses onze Oscars, ce cinéaste perfectionnistece cinéaste perfectionniste et d'une grande exigence entre dans la légende d'Hollywood. Né en 1950 à Mulhouse, Pierre-Louis Cereja a été journaliste et critique de cinéma pendant quatre décennies au journal L'Alsace. A ce titre, il a couvert plus de trente Festivals de Cannes. Il est aujourd'hui fondateur et rédacteur en chef du site www. exterieur-jour. com. Dans le cadre de l'Année Wyler, il a été commissaire de l'exposition "William Wyler de Mulhouse à Hollywood" au Musée historique de Mulhouse (juin-novembre 2022).

11/2023

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Romans historiques

Le maître de Garamond. Antoine Augereau, graveur, imprimeur, éditeur, libraire

Le 24 décembre 1534, place Maubert, pendant que chacun s'apprête à fêter Noël, un imprimeur, suspect d'hérésie, est pendu, son corps et ses livres brûlés. Homme de lettres, érudit, Antoine Augereau a connu les intellectuels les plus brillants des débuts de la Renaissance, à Fontenay-le-Comte où il passa son enfance à l'ombre du couvent qui accueillait François Rabelais, à Poitiers durant son apprentissage, et enfin, rue Saint-Jacques où il s'installa en ces temps où elle abritait plusieurs imprimeurs par maison. C'est là qu'il a publié François Villon ou Clément Marot, là qu'il a inventé l'usage des accents et de la cédille, là qu'il a gravé et transmis les caractères typographiques qui ont modelé ceux dont nous nous servons encore de nos jours. Comment cet humaniste est-il parvenu à s'attirer les foudres des théologiens de la Sorbonne ? La publication du Miroir de l'âme pécheresse de Marguerite de Navarre, sueur du roi François Ier, fut-elle la vraie cause de sa perte ? Parce qu'il s'indigne autant qu'il cherche à comprendre, Claude Garamond, le plus célèbre de ses disciples, entreprend de raconter son histoire. L'histoire passionnante et bouleversante d'un être généreux, ennemi de tout fanatisme, mais prêt à mourir pour défendre ses idées. Comme pour Le trajet dune rivière (prix des libraires 1995), Anne Cuneo, dans une éblouissante mise en scène romanesque, dévoile et rend justice à un personnage hors du commun.

01/2003

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Religion

Maître Echhart, lecteur des Pères grecs

Maître Eckhart a été un grand lecteur des Pères de l'Eglise, qui étaient les auctoritates, les autorités auxquelles il se référait pour commenter l'Ecriture. Mais, si les textes des Pères latins lui étaient directement accessibles, il n'en allait pas de même pour les Pères grecs qui demandaient à être traduits. Il a disposé d'un certain nombre de traductions et d'outils de travail, comme la Catena aurea de S. Thomas d'Aquin. Ils seront identifiés par des spécialistes dans cet ouvrage, ce qui permettra de comprendre comment Eckhart a lu Origène, Jean Chrysostome, Maxime le Confesseur, Jean Damascène... et de préciser l'interprétation qu'il en a donnée, ce qui amènera à rechercher pourquoi il a eu recours aux Pères grecs et quelle a été leur influence pour la version occidentale de la divinisation qu'il a proposée avec la naissance de Dieu dans l'âme. Ce travail sur les sources patristiques, tant latines que grecques, renouvelle les études eckhartiennes. Il est réalisé dans le cadre du projet ANR - 17 FRAL - 0002 TEAPREA (Teaching and Preaching with Patristic auctoritates. Meister Eckhart in France and Germany, past and present). Ce volume, consacré à la lecture des Pères grecs par Eckhart fait suite à celui que nous avons consacré aux Pères latins et il sera complété par l'Index de l'ensemble des sources patristiques d'Eckhart, qui sera un outil de référence pour l'étude de l'oeuvre d'Eckhart.

01/2021

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Beaux arts

Tino Zervudachi. Interiors Around the World

Over the past forty years, interior designer Tino Zervudachi has forged an impressive reputation internationally ; his portfolio spans sumptuous homes all over the world, from Paris, London, and New York, to Los Angeles, Tokyo, and Rio de Janeiro. Having honed his craft under British interiors legend David Mlinaric, Zervudachi designed his first house at age twenty-one. Since moving to Paris in 1990, he has continued to refine his bold yet elegant approach, revealing a rare sensitivity to texture and historical detail, as well as a love of artisanal excellence. In Zervudachi's hands, even the most spectacular room gains a subtle, lived-in quality, while humbler rooms grow grand : a sleight of hand that has led to an illustrious client list including art collectors, business titans, and bohemian aristocrats. Featuring previously unpublished photographs, and insightful texts and interviews by author Natasha A. Fraser, this new book captures the designer's sublime and singular world. Each project bears witness to the passion, precision, and curiosity that Zervudachi brings to his craft. From a reimagined family château in France, an elegant beach house in the Bahamas, or a breathtaking ski chalet in the Alps, to a vintage motor yacht or a rustic Spanish finca transformed into an island retreat, this volume charts Zervudachi's inimitable ability to magically transform his clients' homes, enhancing their collections with his original color choices, mastery of light, and daring selection of furniture and textiles.

10/2022

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Histoire de France

«Die Welt war meine Gemeinde»- Willem A. Visser ’t Hooft. A Theologian for Europe between Ecumenism and Federalism

Willem A. Visser 't Hooft (1900–1985), Dutch pastor and theologian, was one of the most significant personalities in the Protestant Ecumenical movement. Deeply influenced by Karl Barth, and filled with a strong Ecumenical spirit, he was closely involved in the founding of the World Council of Churches, of which he was elected General Secretary. During the Second World War, many Protestants became convinced of the need for an international political system which, beside uniting the nations and peoples of Europe, would guarantee them fundamental freedoms and mutual respect for their historical, cultural and confessional traditions. The directors of the WWC were strongly committed to federalism, partly because of the political traditions of the states from which their member churches originated (Switzerland ; Great Britain and its Commonwealth ; the United States), and partly because of their conviction that a simple confederation of states, based on the model of the League of Nations, would be completely incapable of containing national ambitions. In spring 1944, Visser 't Hooft welcomed into his Geneva home the representatives of the European Resistance, who, under the leadership of Altiero Spinelli and Ernesto Rossi, signed the International Federalist Declaration of the Resistance Movements. These historic transnational encounters, aimed not only at coordinating military action or seeking diplomatic contacts but at exploring ways to "build" peace and re-establish the future of the Continent on new foundations, marked a profound break with the past.

12/1985

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Pléiades

Les épicuriens

"Diseur d'obscénités" pour Epictète, "pourceau" pour d'autres, Epicure a suscité des débats acharnés. Appel à la libération individuelle vis-à-vis des craintes et des illusions, attaque en règle de la superstition, sa philosophie était peut-être trop novatrice. Elle passa à la postérité grâce au De rerum natura de Lucrèce, et à la Vie d'Epicure de Diogène Laërce qui retranscrit les Abrégés philosophiques du maître et ses Maximes capitales - avant que la découverte, à Herculanum, d'une bibliothèque philosophique ne fasse resurgir d'autres écrits épicuriens. Ce volume s'ouvre sur l'indispensable témoignage de Diogène Laërce, puis il offre, pour la première fois en français, une traduction des fragments retrouvés de La Nature d'Epicure. Suivent les recueils de témoignages et de fragments relatifs aux disciples de la première génération (Métrodore, Hermarque¿), dans une présentation identique à celle du volume que la Pléiade a consacré aux Présocratiques. Des disciples du Jardin qui fleurirent au tournant des IIE-IE¿ siècles avant notre ère, on donne les quelques textes, de Zénon de Sidon, de Philodème, qui nous sont parvenus, et bien entendu le poème de Lucrèce, ici publié dans une nouvelle traduction. En contrepoint s'impose le témoignage de Cicéron, un des principaux détracteurs de l'épicurisme. Enfin, on s'attache à l'épicurisme des IE¿-IIIE siècles, connu surtout à travers des témoignages (Plutarque, Sénèque, Galien). Le volume se clôt sur Diogène d'OEnoanda qui voulut donner à lire aux habitants de sa cité les préceptes épicuriens en les gravant sur un mur. Ainsi nous est restituée la philosophie épicurienne, avec laquelle s'est constituée toute une dimension de la modernité.

10/2010

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'historien Timée vécut aux IVe et IIIe siècles avant J.-C. Né en Sicile, il fut exilé par le tyran Agathocle, passa l'essentiel de sa vie à Athènes et rédigea plusieurs ouvrages historiques, qui traitent notamment de la Sicile et de la Grande-Grèce, des vainqueurs aux jeux Olympiques, ou des expéditions de Pyrrhus contre Rome. Son oeuvre n'est connue que par la tradition indirecte, citations, résumés et paraphrases, éléments détachés de leur contexte, souvent assortis de jugements critiques et polémiques, comme chez Polybe. Bien que le contenu de l'oeuvre nous échappe dans une large mesure, les fragments prouvent que la curiosité de Timée est polymorphe. Les savants lui ont parfois attribué plus qu'ils ne pouvaient prouver, par exemple quand il est présenté comme la source unique de certains récits d'autres auteurs, comme Diodore. Reconstituer le texte d'origine, transmis par le filtre de seconds témoins qui préservent l'original tout en le dissimulant, nécessite de la part de l'éditeur un travail de délimitation dont le caractère est nécessairement conjectural. L'édition de Timée donnée par Felix Jacoby dans ses Fragmente der griechischen Historiker (1950) fournit le texte de référence, mais la présentation des fragments a parfois été précisée, et l'ensemble a été muni de titres et sous-titres thématiques. Timée n'est pas seulement un rhéteur et un antiquaire, ou un misanthrope aveuglé par le patriotisme, mais l'historien le plus important de l'Occident grec. Il est bien ancré dans la culture de son temps : nostalgie et curiosité érudite, nouveaux modes d'écriture influencés par la rhétorique, intérêt pour la vie des hommes les plus marquants.

11/2017

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 33, Ecrits et discours politiques

Avec ce volume consacré aux discours et notes de Tocqueville sous la Seconde République s'achève la publication des oeuvres politiques. Le ton est celui d'un homme plus directement engagé dans l'action politique que sous la Monarchie de Juillet. Dès le début de l'Assemblée Constituante, Tocqueville fait partie de la Commission chargée de donner des institutions à la République. La Constitution votée, le général Cavaignac, qui est alors chef de l'exécutif, veut confier à Tocqueville le rôle de médiateur français à la conférence de Bruxelles qui doit régler le statut de la haute Italie. La conférence n'aura pas lieu mais Tocqueville étudie la situation internationale et rédige des notes vivantes et lucides. Les électeurs de la Manche l'envoient à l'Assemblée Législative à la quasi-unanimité. Il devient ministre des Affaires étrangères du second ministère Barrot (juin-octobre 1849). Mais la France est impliquée plus directement dans l'établissement du pouvoir temporel de Pie IX par un corps expéditionnaire décidé avant l'arrivée de Tocqueville aux Affaires. Il échoue en voulant obtenir par compensation des promesses libérales du Pontife, qu'il ménage pourtant malgré ses sentiments intimes. A sa sortie du ministère, Tocqueville fut dangereusement malade et passa l'hiver 1850-1851 à Sorrente. Il ne reprit son activité d'homme public qu'à l'été suivant, dans un climat où le coup d'Etat devenait menaçant. Une révision de la Constitution permettant de maintenir Louis-Napoléon à la présidence paraissait la seule chance d'éviter ce coup d'Etat. Tocqueville fut rapporteur d'un tel projet. Son échec le rendit inévitable. Au 2 Décembre, il quitta la vie politique.

11/1990

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Romans historiques

Les Trois Marie Tome 1 : La Shekinah. Mère des Origines

En l'an 19 av. J.-C., Maryam, quatre ans et demi, entre au Temple de Jérusalem. ''A l'instant où Maryam passa la porte de l'habitation des femmes, elle sut que Dieu s'était trompé. Dans ce Temple, il n'y avait aucun signe de sa chaleureuse présence. Qu'allait-elle faire maintenant ? Il l'avait pourtant désignée pour le servir. Elle. Maryam. N'était-elle pas née pour cela ? '' Ce roman initiatique raconte la fascinante histoire d'une femme qui a personnifié l'essence du féminin sacré, la face voilée de l'humanité restée dans l'ombre pendant des millénaires. Marie nous indique une voie que, deux mille ans plus tard, chacun s'apprête à parcourir : laisser éclore la puissance créatrice du féminin lovée en chaque femme et en chaque homme. Ava Torrent a puisé ses sources dans les travaux de plusieurs spécialistes. S'appuyant sur des années de recherches, dont l'étude des évangiles et d'écrits dits apocryphes (textes qui n'ont pas été retenus pour faire partie du canon biblique), elle propose ici une version audacieuse et tout à fait inédite de la vie de Marie, la mère de Jésus. Ava associe avec talent le romanesque à l'historique et nous entraîne dans un fascinant récit, où les personnages féminins, trop souvent dévalués, sont restitués dans leur véritable rôle. Plonger dans l'histoire de Marie, cette femme profondément humaine, nous permet de porter un regard libérateur sur le passé, pour mieux comprendre le présent et accueillir le futur émergeant de notre 21e siècle. La force créatrice que représente la Shekinah pourrait bien y jouer un rôle fondamental.

07/2018

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Littérature française

Les dames de la forge, de l’utopie à la providence Tome 1 : L’énigme du suicidé

L'auteur était encore bien petit lorsque son grand-père lui a raconté simplement, comme un exemple dans une leçon de morale, ce qu'avait été la vie de sa grand-tante, Claire Gauthier, dite "Clarisse", une des dames de la forge, une des utopistes adepte du Fouriérisme. Mon aïeul disait : " Les Gauthiers, c'est la famille, mais ce sont des bourgeois riches que nous ne fréquentions qu'assez peu car ils ne vivaient pas dans le même monde que le nôtre. Ils étaient dans l'imaginaire et moi, avec les malades qui me sollicitaient, je devais rester dans le monde réel. " En effet, mon grand-père était guérisseur au Magny-Vernois, tout près de Montagney-Servigney, où se trouvaient les riches forges dirigées par les Gauthiers. Ils habitaient le petit château voisin cédé par le Comte de Choiseul, tandis que le reste de la famille vivait à quelques kilomètres, très simplement, dans un atelier de marbrerie. Claire Gauthier, née à la Forge, épousa Pierre Vigoureux, un riche drapier de Besançon dont elle eut trois enfants. Mais que se passa-t-il cet été-là. Tandis que Pierre était à Lyon pour ses affaires de draperie Claire passait les vacances à Montagney avec ses enfants chez ses parents. Un jour, les gendarmes vinrent lui annoncer la mort de son mari, probablement due à un suicide. Claire n'y cru pas et elle partit à Lyon afin d'enquêter dans le milieu du tissage de la soie, les soyeux, pour comprendre pourquoi son mari s'était suicidé. En réalité, ce qu'elle découvrira sur les transactions de son mari la surprendra douloureusement.

07/2022

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Critique littéraire

Joseph Roth, l'exil à Paris

Le 30 janvier 1933, Joseph Roth quitte définitivement l'Allemagne, où il exerce la profession de journaliste et de romancier depuis une décennie : son opposition de la première heure au national-socialisme et sa clairvoyance politique lui dictent le choix de l'exil. Il devient ainsi l'un des tout premiers représentants de l'émigration intellectuelle antihitlérienne. Les études ici réunies, dues à des spécialistes européens de l'oeuvre de Joseph Roth, offrent un panorama des années d'exil que l'écrivain autrichien passa dans la capitale française, où, brillant prosateur jusqu'à ses derniers jours (tant dans le journalisme que dans la narration), il mourut le 27 mai 1939, alcoolique et désespéré, mais irréductiblement lucide quant à la situation politique de l'Europe. Sont tout d'abord examinées les positions idéologiques de l'auteur (dans le champ politique comme religieux), qui permettent de donner des contours à sa vision de l'exil, puis sont décrits les réseaux de l'émigration intellectuelle germanophone au sein desquels évoluait Roth, ainsi que des modèles contrastifs (Döblin, Zweig), avant que ne soient abordées plusieurs oeuvres majeures écrites dans le contexte des années de l'opposition au IIIe Reich. Enfin, la question de la traduction et de la réception de ses oeuvres en France est examinée à partir du cas emblématique de ses deux romans les plus connus, Job et La Marche de Radetzky. A travers, mais aussi par-delà le cas spécifique de Joseph Roth, le livre propose un regard sur l'émigration, le déracinement et l'esprit de résistance qui n'est pas sans résonances avec notre monde d'aujourd'hui.

01/2018

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XVIIe siècle

Le Grand Condé. Un exil pour l'honneur

Louis II de Bourbon, passé à la postérité sous le nom de Grand Condé, fut un homme de guerre dont la réputation et le prestige dépassèrent les frontières. Cousin de Louis XIV et prince du sang, il prit les armes contre l'autorité royale pendant la Fronde et passa au service de Philippe IV d'Espagne. Pour cela, il fut déclaré criminel de lèse-majesté par contumace en 1654, déchu de ses titres et privé de ses biens. Après plusieurs années d'exil, il négocia son rétablissement dont les modalités furent précisées dans le traité des Pyrénées. Le jeune Roi Soleil lui pardonna en 1660. A l'origine de cette rupture politique et de cette trahison familiale, il y avait eu une brouille profonde avec Mazarin qui entraîna de lourdes conséquences politiques pour le royaume de France. En racontant de façon inédite la rivalité entre un grand gentilhomme soucieux de son rang et un cardinal-ministre ambitieux prêt à tout pour assurer sa prépondérance politique et sa gloire, Xavier Le Person renouvelle notre connaissance de la période de la Fronde. Xavier Le Person enseigne l'histoire moderne à Sorbonne Université. Membre du Centre Roland Mousnier, spécialiste de l'histoire politique et diplomatique des xvie et xviie siècles, il est l'auteur de "Practiques" et "practiqueurs" . La vie politique à la fin du règne de Henri III (Droz, 2002) et de plusieurs éditions critiques de manuscrits. Crédit de l'illustration : Portrait de Louis de Bourbon, quatrième prince de Condé, surnommé le Grand Condé, par David II Teniers, dit le Jeune, 1653. © RMN-Grand Palais (domaine de Chantilly)/Michel Urtado.

09/2023

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Religion

Conversation avec Dieu

Toute amitié exige, pour durer, d'être entretenue et approfondie. Entre deux personnes qui s'aiment se nouent des liens intimes, une connaissance qui touche les profondeurs de l'être. Il en est de même dans notre relation à Dieu. Il faut y consacrer du temps et surtout la meilleure part de nous-mêmes. La prière en est le lieu, comme un dialogue intime d'amitié, une Conversation avec Dieu. Reprenant les lignes de forces de la prière chrétienne et de l'oraison, à la lumière des saints du Carmel, le Père Etienne de Sainte-Marie voudrait nous emmener plus loin dans la rencontre avec Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Son propos est d'aider les chrétiens à retrouver ou à garder la voie de la prière dans la vie quotidienne. Le Père Etienne de Sainte-Marie, carme suisse, de la province de Belgique-Sud, puis d'Avignon-Aquitaine, décédé en 1996, était l'un de ces chercheurs du Dieu vivant. Marqué lui-même par le désir de l'union à Dieu, il voua sa vie à la prédication et à la direction spirituelle, d'abord en Belgique, comme prieur de Chèvremont, puis à Fribourg, où i1 passa ses quinze dernières années. Images de ce qu'il a écrit, enseigné et vécu, les dernières paroles qu'il ait dites à son prieur, peu avant de s'éteindre, témoignent d'une vie en conversation avec Dieu : " Je suis dans la joie. Dieu d'abord, Dieu toujours, le reste passe. Il faut se plonger en Dieu. Je suis dans la joie. Dites cela à mes frères ".

07/1998

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Littérature française

Journal d'un Confiné par des Cons… finis

L'an dernier, en terminant mon 8e livre "Devoir de colère" , je pensais que ce serait le dernier. A vrai dire, j'étais assez désabusé. J'en avais marre d'assister, impuissant, au délitement et à la dégénérescence de notre pauvre pays, alors, basta, je voulais jeter l'éponge ! Je ne supporte plus ces islamo-gauchistes qui défilent dans NOS rues en nous traitant d'islamophobes ; ces harpies qui appellent à "balancer (leur) porc" ; ces végans, végétariens, végétaliens et autres "antispécistes" qui veulent nous empêcher de manger de la viande et qui, pour ce faire, agressent les bouchers, les éleveurs ou les abat­toirs. J'en ai marre de ce foutu pays dans lequel on veut bien manifester, mais pacifiquement, avec des "marches blanches" , des nounours, des fleurs, des banderoles "Je suis Charlie" ou "Vous n'aurez pas ma haine" . Le Français a toujours la fibre résistante ; la même qu'après les deux débarquements de 1944. Avec l'âge, je crois de moins en moins à la capacité de réaction de notre pays. Il est gangréné, vérolé, perverti, abruti. Suis-je nostalgique du temps ancien ? Oui, mais pas plus que ça. Comme disait Michel Audiard : "Penser à reculons, je laisse ça aux lopes et aux écrevisses... " Et puis le Coronavirus nous est tombé dessus et j'ai repris - un peu contraint et forcé - la rédaction d'articles pour divers sites, blogs ou revues. C'est à la demande expresse de quelques amis et fidèles lecteurs que j'en fais un livre : c'est en quelque sorte, le journal d'un Con... finé par des Cons... finis.

10/2021