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Histoire de France

1789. La révolution qui a changé notre histoire !

«Quand s'ouvrent à Versailles, par une procession du Saint-Sacrement, le 4 mai 1789, les états généraux, nul ne se hasarderait à prédire l'avenir, mais tout le monde sait plus ou moins que la monarchie absolue de droit divin, telle que l'avait portée à son apogée Louis XIV, est condamnée. Dans la nuit du 4 août 1789,1 noblesse doit renoncer à l'ensemble de ses prérogatives. En six heures, s'opère une révolution sociale qui fait table rase de l'Ancien Régime en abolissant les distinctions d'ordre et en proclamant l'égalité entre les Français». 1789. Un régime vieux de mille ans s'effondre. Un monde nouveau va naître, apportant de grands et beaux principes : liberté, égalité, droits de l'homme et du citoyen. Un immense espoir envahit les coeurs ! Mais avant même la proclamation de la République et l'exécution de Louis XVI, des coalitions contre la France se sont nouées. A l'intérieur aussi, le soulèvement des provinces et surtout les haines entre les partis et les ténors de la Révolution mettent le pays en danger. A l'espoir succèdent les heures sanglantes et meurtrières de la guerre et de la Terreur. Des mois tragiques s'écoulent suivis, en 1795, par la période sans gloire du Directoire, avant que le destin de la France ne passe aux mains de Bonaparte, Premier consul, et futur Empereur... Grâce à ce livre richement illustré, revivez les grandes étapes de la Révolution française (le serment du Jeu de paume, la prise de la Bastille, la fuite à Varennes, la bataille de Valmy, l'instauration de la République, la mort du roi, l'assassinat de Marat...), découvrez ses principaux protagonistes (Louis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, Robespierre, Danton...) et les avancées qu'elle nous a léguées (la Déclaration des droits de l'homme, l'invention du système métrique, la reconnaissance du divorce, la création des départements...). Avec plus de 300 illustrations et des fac-similés parmi lesquels l'extrait d'un cahier de doléances, une motion de La Fayette sur les droits de l'homme, le projet de Constitution de 1791 annoté de la main de Robespierre, le décret de la Convention nationale proclament l’abolition de la royauté, une affiche rédigée par Olympe de Gouges, la condamnation à mort de Louis XVI, le lettre d’adieu de Marie-Antoinette, l’ordre d’arrestation de Danton, etc.

10/2015

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Théâtre

Grande et petite histoire de la Comédie-Française. Le siècle des Lumières 1680-1799

" Si je me suis lancé dans la rédaction de ces textes - et avec quel bonheur ! -, c'est d'abord que la passion du théâtre n'a cessé de m'habiter depuis l'enfance. C'est aussi que j'avais très envie de me retremper dans l'histoire de ce théâtre, qui se confond depuis plus de trois siècles avec celle de la nation : comme elle tumultueuse, comme elle aussi harmonieuse et déchirée, comme elle enfin riche en personnalités puissantes ou gracieuses, complexes ou singulières. Enfin, je n'ai pu résister à l'attirance que la Comédie-Française a toujours exercée sur moi. je ne connais aucun lieu où présent et passé, rêve et réalité s'entremêlent avec plus de poésie. Comme si la magie de la scène répandait ses sortilèges sur tout ce qui l'environne. Pour moi, nulle hésitation possible : cette histoire ne pouvait s'écrire autrement qu'en dialogues. Trois éléments étaient donc nécessaires un thème, des personnages, un décor. Pour les thèmes, je n'avais que l'embarras du choix entre les grandes dates, les événements majeurs, les figures marquantes qui ont jalonné son destin, depuis la création des Comédiens du Roi en 1680 jusqu'à la réconciliation générale du 30 mai 1799, après la tourmente révolutionnaire. Quant aux personnages, la plupart sont historiques, certains de mon invention. Si j'ai pris quelques libertés avec ce que disent les uns et les autres, en revanche les faits rapportés sont tous rigoureusement exacts. Restent les cadres de l'action que j'ai voulu aussi variés que possible. Ainsi, vous pourrez assister à la guerre des Comédiens-Français et Italiens, entendre Voltaire prodiguant ses conseils au jeune Lekain, savourer votre chocolat au Procope où se fomentent les cabales, vous glisser dans le salon de Mme Geoffrin où se commentent les dernières pièces, dans l'alcôve de Mlle Clairon où se bousculent ses adorateurs, ou dans la loge de Mlle Saint-Val qui ne décolère pas contre sa rivale, Mme Vestris. Vous assisterez à une répétition du Barbier de Séville, sous la direction de Beaumarchais, et à l'apothéose de Voltaire en 1778 ; vous entendrez le marquis de Sade se plaindre des comédiens, Robespierre défendre leurs droits, Olympe de Gouges les houspiller vertement. Et bien d'autres choses encore, qui vous feront vivre dans l'intimité du Théâtre-Français au siècle des Lumières, devant et derrière le rideau. " M. L.

04/2006

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XVIIe siècle

Louis XIV et Marie Mancini d'après de nouveaux documents. L'amour longtemps tenu secret de Louis XIV avec de la nièce du cardinal Mazarin

Louis XIV et Marie Mancini d'après de nouveaux documentsest une oeuvre écritre par Régis de Chantelauze. Louis XIV, dit "le Grand" ou "le Roi-Soleil" est un roi de France et de Navarre. Marie Mancini épouse du connétable Lorenzo Colonna, est une nièce du cardinal Mazarin, fut l'une des favorites de Louis XIV. Nièce de Mazarin qui l'a fait venir de Rome à la cour de France, Marie Mancini est réputée pour avoir été le premier véritable amour du jeune Louis XIV1. En juillet 1658, après le siège de Dunkerque, Louis XIV tombe gravement malade et Marie, pensant que la fin est proche, manifeste l'intérêt qu'elle a pour lui en versant des larmes qui ont fait date dans l'Histoire. Ce sont ses pleurs qui attirent sur elle l'attention du jeune roi, attention qu'elle conserve ensuite par son esprit et sa culture, littéraire notamment. Si certains, au même titre que le roi, voient dans ces larmes la preuve d'un amour désintéressé et sincère, d'autres, moins romanesques, y voient plutôt la déception d'une jeune femme qui, après avoir longtemps été le faire-valoir de sa soeur la comtesse de Soissons, voit sa campagne amoureuse menée à l'intention de Louis s'anéantir. En effet, alors que Marie venait à peine de s'attirer l'attention du roi par son esprit brillant, elle apprend qu'il peut mourir d'une minute à l'autre. Elle qui avait tout misé sur l'amour de Louis, effleurant même le projet de monter un jour sur le trône de France, voit ses aspirations se dissiper. Si elle était devenue reine, quelle revanche aura-t-elle prise sur ses soeurs, sur son oncle, le cardinal Mazarin, et sur toute la Cour qui ne la prend pas au sérieux. C'est pourquoi, durant le temps de la maladie du roi, Marie "se tuait de pleurer" , selon les mots de la Grande Mademoiselle. Lorsque la Cour regagne Fontainebleau, Marie Mancini en est devenue le point d'attraction, présidant aux fêtes et aux bals, succédant à sa soeur Olympe, qui avait précédemment la faveur du roi. Comme elle, Marie est une précieuse, et entoure sa relation avec le roi d'un luxuriant imaginaire romanesque, inspiré de l'Arioste et du Tasse. La mère du Roi, la Reine Anne d'Autriche, et le Cardinal Jules Mazarin s'opposèrent à une éventuelle union des deux jeunes gens, qui aurait représenté une mésalliance inacceptable, d'autant plus que le cardinal est en pourparlers afin de négocier un mariage royal avec l'infante Marie-Thérèse d'Autriche...

07/2022

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Histoire régionale

Dictionnaire familier d'Occitanie

Connaissez-vous l'Occitanie ? Entre Rhône et Garonne, du Massif central à la Méditerranée, des vignobles languedociens aux Pyrénées, cette région du sud est l'une des plus grandes des régions françaises, avec près de six millions d'habitants. Pour mieux faire partager ce territoire multiple et contrasté, une trentaine de spécialistes ont établi ce Dictionnaire aux 157 entrées. On y trouve aussi bien le Pic du Midi que le Port de Sète, des portraits du peintre Pierre Soulages ou des chanteurs Georges Brassens, Charles Trenet, Juliette Gréco ou Claude Nougaro. Un regard est porté sur les villes de Toulouse et de Montpellier, de Nîmes et de Perpignan, mais aussi de Castres, de Cahors, d'Alès, de Montauban ou encore de Carcassonne et de Lourdes... Les Ovinpiades, concours des jeunes bergers, y côtoient le CEA de Marcoule ainsi que de nombreux laboratoires de recherche. D'Auch au Larzac, on y rencontre D'Artagnan comme José Bové, de Pézenas à Carmaux, Boby Lapointe comme Jean Jaurès. L'Occitanie est une terre de résistances. Des Cathares de Montségur aux Camisards cévenols jusqu'aux Maquisards de la Seconde Guerre mondiale. L'Occitanie, c'est également un patrimoine naturel. Du pont du Gard aux Chemins de Compostelle, des garrigues languedociennes au Canal du Midi et au Cirque de Navacelles. Un patrimoine culturel aussi, du Festival de Radio-France Occitanie jusqu'aux cinémathèques et aux nombreux lieux de tournage pour le 7e art. Territoire en transition, résultat de la fusion entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, l'Occitanie s'adapte au changement climatique, fait face aux risques de submersion marine, expérimente la ville intelligente. Patrie d'Olympes de Gouges et de la première femme médecin Madeleine Brès, adopté par l'écrivaine Lydie Salvayre, c'est aussi le pays d'Alfred Nakache, le nageur d'Auschwitz. Terre de vins et de gastronomie, aussi illustre par le roquefort que par le porc noir de Bigorre, l'Occitanie incite au tourisme, stimule la curiosité et invite à la découverte. C'est l'objet de ce livre.

07/2022

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Histoire ancienne

L'Héra de Zeus. Ennemie intime, épouse définitive

Le portrait canonique d'Héra en fait une déesse colérique et jalouse, accablant son royal époux de reproches incessants et poursuivant de sa vindicte les fils illégitimes de Zeus. Le présent ouvrage affronte la difficulté de réconcilier cette image convenue de la "mégère" de l'Olympe et la dignité d'Héra en ses sanctuaires, sans faire des mythes et des cultes deux composantes de la culture grecque qui resteraient imperméables l'une à l'autre. L'analyse de la figure d'Héra en tant qu'épouse de Zeus permet de se saisir de ces langages, certes différents, mais ancrés dans un savoir partagé par les Grecs. L'enjeu de l'expérimentation dépasse dès lors la seule figure d'Héra et s'attaque aux ressorts mêmes du polythéisme grec, en cherchant à mieux comprendre le réseau fonctionnel des divinités qui le composent et les relations qui se tissent entre elles. En l'occurrence, la déesse Héra est étroitement liée au pouvoir de Zeus et, partant, à la configuration grecque de la souveraineté divine. Dans sa figure de déesse en colère, elle met en oeuvre la querelle structurante, autrement dit, elle est "l'ennemie intime" nécessaire à la bonne gestion du pouvoir. Mais la figure de l'épouse est tout aussi présente et cruciale dans la représentation de la déesse : c'est en cumulant les statuts de soeur et d'épouse qu'Héra assoit son rôle de souveraine, une souveraine dont le rang n'est pas toutefois absolu, mais relatif à celui du dieu qu'elle côtoie. Par la lecture tantôt conjointe tantôt parallèle des traditions narratives et des cultes, le présent ouvrage entend rendre sa complexité à l'Héra de Zeus. Cet ouvrage s'inscrit dans la réflexion très actuelle sur le fonctionnement du polythéisme grec tout en s'attaquant à une divinité très peu présente dans le champ des études sur les dieux grecs. Il s'agit dès lors de sortir des impasses auxquelles ont parfois conduit tant une vision synchronique et figée de la société des dieux grecs qu'une prétendue reconstruction de son histoire. La première option, liée aux apports de l'analyse structurale des années 1960-1970, a certes permis de mettre en évidence la spécificité des divinités qui sont autant de puissances en relation avec les autres dieux. Mais l'identification d'un dieu par un mode d'action unique a parfois abouti à la mise en place de modèles invariants, où la polyvalence des dieux, la spécificité des contextes et les effets de l'histoire étaient sous-estimés. Quant à la deuxième option, davantage diachronique, il faut reconnaître que, sous la bannière de l'histoire, se cachent parfois des développements relevant de postulats qui ne sont jamais démontrés.

11/2016

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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Critique littéraire

Le génie grec dans la religion

Louis Gernet ne considère pas seulement la religion dans le cadre de l'histoire générale de la Grèce, mais dans son rapport avec la société dont le rôle dans la formation de la mentalité humaine est ici serré de près ; et c'est l'une des originalités de ce livre, qui a marqué un tournant important dans l'histoire des religions. Mélange, par son origine, d'éléments égéens et d'éléments indo-européens qui ont commencé leur fusion dès l'époque mycénienne - un millénaire avant l'époque classique - la religion grecque, qui reçut encore bien d'autres influences, a eu une évolution complexe. L. Gernet en retrace des épisodes essentiels au cours de la première partie de son ouvrage. Il montre que bien des points restent obscurs, mais il semble certain qu' "une bonne part de la religion officielle de la cité est héritée de cultes agraires, c'est un fonds primitif qui se reconnaît là" . C'est aussi de ces époques lointaines que datent le culte de Dionysos et la célébrité de lieux sacrés qui deviendront d' "intérêt national" , comme Delphes. La partie de l'ouvrage la plus développée est, naturellement, la seconde, qui expose le système de l'époque classique lui-même. Le génie grec a créé une religion dont le cadre est, par excellence, la cité ; elle est civique, humaine et mesurée, à la fois conservatrice et, dans une certaine mesure, tolérante. Cette religion a été traversée par un courant mystique, mais elle a su longtemps le contenir grâce à la majesté de l'Olympe. Elle a libéré la pensée spéculative et l'imagination artistique. Mais, au demeurant, elle n'a guère su émouvoir le coeur. La période hellénistique, traitée dans cet ouvrage par André Boulanger, va rompre cet équilibre harmonieux qui, d'ailleurs, on vient de le rappeler, n'avait jamais cessé d'être menacé par un "travail souterrain" . Et ce sera, à partir de la conquête d'Alexandre, le grand succès des sectes à mystères, des cultes de provenance étrangère, où l'émotion personnelle reprend ses droits. Toute l'Asie Mineure, l'Egypte, la Mésopotamie et l'Iran apporteront les rites et les dieux officiels défaillants : ce sera le déclin des Olympiens et, du même coup, celui de la cité. Mais, pendant ce temps, le besoin d'expliquer historiquement et rationnellement les mythes apparaîtra ; la spéculation philosophique s'épanouira en tous sens : la pensée atteindra à l'universalisme. Ce livre est le nécessaire complément de deux autres volumes de la collection "L'Evolution de l'Humanité" : La Cité grecque de Gustave Glotz et La Pensée grecque de Léon Robin. A travers cette série d'ouvrages apparaît l'explication du "miracle grec" qui devait aboutir, après deux millénaires, au miracle scientifique des temps modernes. Pour la présente édition une Bibliographie complémentaire a été établie par le Centre de Recherches comparées sur les Sociétés anciennes, de la VIe Section de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Paul CHALUS, Secrétaire général au Centre International de Synthèse.

01/1970

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Sociologie

Communications N° 91 : Passage en revue. Nouveaux regards sur 50 ans de recherche

Passage en revue Nouveaux regards sur 50 ans d'articles NUMERO COORDONNE PAR NICOLE LAPIERRE La revue Communications a 50 ans. En raison des sujets traités, de l'originalité des problématiques et de la personnalité des auteurs sollicités, la collection de la revue est une mine qui mérite d'être revisitée. Ce numéro anniversaire présente un choix de onze articles anciens particulièrement marquants sur des thèmes variés et toujours d'actualité. Les trois plus anciens, publiés dans la première moitié des années soixante, portent sur les produits et les effets de la culture de masse, avec des textes de Theodor Adorno, Umberto Eco et Violette Morin. Des années soixante-dix, ont été retenus des articles de Roland Barthes sur le cinéma, Serge Moscovici sur l'articulation nature-culture et Edgar Morin sur l'analyse des crises. Les cinq articles suivants, publiés dans les années quatre-vingt reflètent la diversité croissante des thèmes abordés. Des oublis de l'histoire traités par Marc Ferro à la tyrannie de l'apparence dénoncée par Jean-Paul Aron, du mythe de la civilisation cancérogène étudié par Pierre Darmon à la dématérialisation de l'argent analysée par Jean-Joseph Goux. Ou encore, à l'interface avec les sciences du vivant, une façon de repenser le temps avec Henri Atlan. En regard sont publiés des articles de nouveaux auteurs proposant une relecture ou prolongeant le propos sur le même sujet. Ils ont eu carte blanche, la révérence n'étant pas dans l'esprit d'une revue qui, tout au long de son histoire, sortait volontiers des sentiers battus. Libre à eux d'opter pour une relecture critique ou pour une contextualisation et une actualisation du sujet traité, ou bien encore d'écrire un article sur le même thème, sans se référer directement à l'article republié, l'éclairage réciproque venant alors simplement de la mise en parallèle des deux approches. Tous ont joué le jeu. L'ensemble, dynamique et surprenant, concerne directement le lecteur d'aujourd'hui et l'intelligibilité du présent. L'importance des héritages dépend, on le sait, de la façon dont les héritiers se les réapproprient. Cela vaut aussi pour la vie des idées et c'est ce dont voudrait témoigner ce numéro anniversaire. Nicole Lapierre, Présentation Violette Morin, Les Olympiens Daniel Dayan, A la conquête de l'Olympe Théodore W. Adorno, L'industrie culturelle Enzo Traverso, Adorno et les antinomies de l'industrie culturelle Umberto Eco, La musique et la machine Sophie Maisonneuve, Techno-logies musicales Serge Moscovici, Nos sociétés biuniques Jean-Marie Schaeffer, Fait social, fait de nature ? Roland Barthes, En sortant du cinéma Daniel Percheron, Aller au cinéma Edgar Morin, Pour une crisologie Jean-Philippe Bouilloud, De la " Crisologie " à la " Risquologie " Henri Atlan, Temps biologique et auto-organisation Jean-François Dortier, Le vivant repensé Jean-Paul Aron, La tragédie de l'apparence à l'époque contemporaine Georges Vigarello, Le défi actuel de l'apparence. Une tragédie ? Marc Ferro, Les oublis de l'Histoire Evelyne Ribert, Résurgences du passé Jean-Joseph Goux, Cash, check or charge ? Laurence Raineau, L'argent, miroir de la société Pierre Darmon, Le mythe de la civilisation cancérogène Bernard Paillard, Le sida, une maladie de civilisation ?

11/2012