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Valérie Perrin interview

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Monographies

Jean Nocret. Le peintre de Monsieur, frère du roi

Né en 1615 à Nancy, Jean Nocret est moins le peintre de Louis XIV que celui de son frère unique, Philippe, duc d'Orléans, qui lui commande La Famille royale dans l'Olympe à la fin des années 1660 pour son château de Saint-Cloud. La toile est emblématique du goût régnant en ces lieux, palais double de Versailles moins martial et plus gracieux, dont les travaux d'aménagement sont antérieurs de dix ans. Elle est représentative de l'ensemble de l'oeuvre de Nocret, portraitiste mais aussi décorateur formé en Italie, qui peuple de divinités les parois et les plafonds de l'appartement d'Henriette d'Angleterre, la belle-soeur du roi. Enfin, elle témoigne d'un moment de l'histoire du portrait français au XVIIe siècle, où s'impose une vision onirique et idéalisée de soi, nourrie de références mythologiques et littéraires, que l'on n'hésite pas à traduire en peinture. Si le nom de Jean Nocret a aujourd'hui disparu de la mémoire collective, son chef-d'oeuvre, La Famille royale dans l'Olympe, est l'un des tableaux les plus populaires du château de Versailles. Son sujet, qui transporte les proches de Louis XIV dans une mythologie fantasmée, ses dimensions, près de douze mètres carrés, et son emplacement, dans le salon de l'OEil-de-Boeuf, entre la galerie des glaces et la chambre du roi, en font une oeuvre extrêmement spectaculaire, appréciée par les visiteurs et très régulièrement reproduite, incarnation de l'imaginaire versaillais. Généreusement illustré, l'ouvrage, composé de plusieurs essais et d'un catalogue sommaire dressé en annexe, s'appuie sur les découvertes faites lors de la restauration du tableau, mais aussi sur un corpus d'oeuvres nouvelles ainsi que sur des informations inédites issues des archives.

06/2024

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Monographies

Avril. Peintures, Edition bilingue français-anglais

Né en 1961, François Avril est un artiste diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art qui vit et travaille entre Paris, Port Blanc, Orléans et Bruxelles. Il débute sa carrière en tant qu’illustrateur et travaille pour la presse (Atmosphère, Lire, Libération…), la publicité (Chanel, Hermès, John Lobb, Paris Plages…) ainsi que l’édition jeunesse. Il réalise également plusieurs bandes dessinées, comme Soirs de Paris, Doppelgänger SA, Le voleur de ballerines, ou encore Le chemin des 3 places. Travaillant aussi bien sur petits formats que grandes toiles, au crayon de couleur, à l'acrylique ou au pastel gras, François Avril ne cesse d'explorer les techniques et de se réinventer. Pourtant, ses deux sujets de prédilection restent constants : les villes et les bords de mer. S’inspirant de grandes métropoles (Paris, New York, Bruxelles, Tokyo) et de la nature des côtes bretonnes dont il capture l’essence, François Avril crée des paysages renouvelés, travaillant avec sa mémoire et l’empreinte des émotions qui l’ont traversé. L’univers poétique de François Avril s’équilibre entre réalisme et abstraction, entre ligne et volume, entre monochromie et couleurs. L'ouvrage présente deux ensemble de toiles - les paysages marins et les paysages urbains. De nombreuses esquisses rendent compte du processus de création de l'artiste, explicité par un essai de François Landon. Mêlant invention et réalisme, l'artiste crée des paysages dont l'identification n'est jamais certaine, mais le doute insinué est une invitation à la découverte et à l'imagination. Les oeuvres de François Avril sont régulièrement exposées à Paris, Bruxelles, Dinard, Milan, Genève ou Hong Kong, en galerie, dans les centres d’Art et foires internationales…

06/2024

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Contes et nouvelles

Recueil de tracts. 69 histoires cataphiles

Hé ! Quelqu'un a laissé un papier par terre ! C'est un tract, me répondit mon guide, qui m'emmenait pour la première fois dans les "catacombes" de Paris. Je découvris une feuille de papier ramollie par l'humidité ambiante, comportant un dessin. D'autres comportaient des histoires, chacun dessinait ou écrivait ce qu'il voulait, sans norme ni contrainte. C'était cela, un tract. Je m'y suis mis aussi, découvrant le plaisir de se laisser aller à écrire ce qui me passait par la tête. C'était ma première descente. La première d'une longue série d'explorations d'anciennes carrières souterraines, à Paris, en banlieue, en province. Calcaire, gypse, craie : chaque roche offre des sensations différentes, de l'ambiance chaleureuse au sentiment d'être en harmonie avec le monde minéral. Chaque cataphile vit les carrières à sa façon : l'exploration, les copains, la fête, l'exutoire, la fuite, le jardin secret... Mais nous finissons un jour ou l'autre par y faire une rencontre inattendue qui, simultanément, confirme et remet en cause ce que nous connaissions déjà. Car, tout au bout d'une galerie, assis au creux de la roche dans une obscurité totale et un silence parfait quasi inexistants en surface, nous nous rendons compte que c'est aussi nous-même que nous sommes venus chercher. Claustrophile est l'auteur d'environ 150 tracts dont le plus important a conduit à la publication du roman "la fille des carrières". Les autres sont restés des tracts diffusés dans le milieu cataphile. Le présent recueil est une sélection de 69 d'entre eux, les plus représentatifs. La fille de Novembre, Charlotte, Unlimited girl, Volute, Mélanie, Alicia, Léa, Margaux et bien d'autres vous guideront dans un voyage onirique teinté d'émotions que ces lieux magiques arrivent à créer si intensément.

06/2022

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Histoire internationale

Une autre histoire de Londres. Quand le maire de la ville raconte ceux qui ont fait sa ville, de l'empereur Hadrien à Keith Richards

Boris Johnson est fou amoureux de sa ville. L’excentrique et très érudit maire de Londres nous communique son enthousiasme pour la capitale anglaise, retraçant son histoire depuis ses origines marécageuses de « trou perdu de l’Empire romain » jusqu’à son apogée, à travers une galerie chronologique de portraits des personnalités qui ont fait de Londres et de la Grande-Bretagne ce qu’elle est : une force culturelle et économique mondiale. Boris Johnson rend hommage à un certain nombre de Londoniens, certains illustres (Shakespeare, Chaucer, Rothschild, Turner, Churchill), d’autres méconnus, braquant les projecteurs sur des personnages hors normes, éclairant chacun – et le siècle où il vécut – d’une lumière inoubliable. Depuis Boadicée, antique guerrière, préfigurant une longue lignée de femmes de pouvoir anglaises, et « première à pourfendre les banquiers de la City » jusqu’à Keith Richards qui « pourrait presque faire de la réclame pour les vertus tonifiantes de l’héroïne et de la cocaïne pures s’il n’avait pas le visage aussi marqué », en passant par un improbable inventeur du XVIIe, Robert Hooke, qui conçut entre autres choses « d’étranges chaussures à ressort qu’il disait pouvoir le propulser de quatre mètres en l’air et de sept mètres en avant ». Les chapitres principaux sont entrecoupés de vifs croquis sur quelques inventions londoniennes (le métro, la chasse d’eau, ou encore le costume masculin), et l’ensemble brosse un tableau surprenant et fascinant de la ville. Dynamique et inventive, elle fut et demeure un carrefour d’influences entre Westminster et la City, entre les politiciens et les créateurs de richesse, un des endroits les plus excitants et les plus influents du monde. Chant d’amour à une cité à nulle autre pareille, ce livre nous donne tous envie d’être londonien.

03/2013

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Littérature française

Cher connard

C'est une suite de lettres entre amis qui se sauvent la vie. Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes revient sur le thème qui unit tous ses livres - comment l'amitié peut naître entre personnes qui n'ont à priori rien à faire ensemble. Rebecca a dépassé la cinquantaine, elle est actrice, elle est toujours aussi séduisante.

Oscar a quarante-trois ans, il est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Ils sont des transfuges de classe que la bourgeoisie n'épate guère. Ils ont l'un comme l'autre grandi et vieilli dans la culture de l'artiste défoncé tourmenté et sont experts en polytoxicomanie, mais pressentent qu'il faudrait changer leurs habitudes. Zoé n'a pas trente ans, elle est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protéger, elle ne veut pas aller bien. Elle est accro aux réseaux sociaux - ça lui prend tout son temps.

Ces trois-là ne sont pas fiables. Ils ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes. Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s'accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l'irréversibilité du changement.

Roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d'êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l'héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement - ce moment où l'amitié est plus forte que la faiblesse humaine.

08/2022

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Ecrits sur l'art

Leiko Ikemura : Momstars

Avec son univers pictural expressif et combattif, l'artiste Leiko Ikemura née en 1951 à Tsu, au Japon, a d'abord fait sensation dans les années 1980 autour des Nouveaux fauves. Elle est aujourd'hui célèbre dans le monde entier pour ses jeunes filles qui flottent dans des mondes intermédiaires et ses paysages cosmiques aux créatures hybrides fabuleuses qu'on a pu voir notamment au Kunstmuseum de Bâle ou au National Art Center de Tokyo. Au Japon, elle est célébrée comme une artiste à laquelle la plongée systématique dans l'art occidental a plus que tout permis de prendre de plus en plus conscience de sa culture d'origine et qui a trouvé la voie d'une synthèse des deux cultures unique en son genre. A la CFA Contemporary Fine Arts de Berlin, elle occupe aujourd'hui deux étages de la galerie et y présente des oeuvres de toutes ses périodes, jusqu'aux sculptures les plus récentes. Leiko Ikemura a d'abord étudié la littérature à Osaka et en Espagne avant d'entrer en 1973 au département de peinture de l'Escuela Superior de Bellas Artes à Séville. Elle a ensuite vécu à Zurich, puis à Cologne à partir des années 1980 et à Berlin depuis la chute du Mur, où elle est titulaire d'une chaire de professeur de peinture à l'université des beaux-arts depuis 1991. Anaël Pigeat écrit que l'artiste habite encore, comme le chat en elle, là où l'histoire est vécue dans la rue, dans le revêtement des murs et le comportement des passants. Dans une ville élastique en transition permanente dont la géographie actuelle n'a plus rien à voir avec celle de l'époque où elle y est arrivée. Une ville où la politique se déroule dans la rue, comme son travail : d'une forme à l'autre.

06/2024

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Art du XXe siècle

Robert Guinan. Chicago, en marge du rêve américain, Edition bilingue français-anglais

Originaire de Watertown, une petite ville du nord de l'état de New York, Guinan achève ses études secondaires en 1951. Son service militaire dans les forces aériennes en 1953 le conduit en Lybie et en Turquie. En 1959, il s'installe à Chicago pour y suivre à l'Art Institute des cours d'histoire de l'art, de peinture et de photographie. Il se met à peindre dans le style de l'expressionnisme abstrait et du Pop Art qui dominent alors la scène artistique. Dès 1965, il s'en détourne en réalisant des tableaux-objets où le collage est introduit. A partir de 1970, il adopte un style réaliste, prenant désormais essentiellement pour modèle des déshérités, quelle que soit l'origine, le plus souvent des noirs, issus des anciens ghettos et des quartiers pauvres de Chicago. Le public français connaît la peinture de Guinan depuis le printemps 1973, date de sa première exposition à la galerie Albert Loeb à Paris. Il reste cependant isolé dans son propre pays. Profondément attaché à Henri Toulouse-Lautrec et à Edgar Degas, il s'inscrit dans la lignée d'Edward Hopper. Mais alors que ce dernier met en scène des personnages anonymes, Guinan peint des portraits, s'intéressant à la vie de ses modèles et se liant d'amitié avec eux. L'ouvrage présente une cinquantaine de peintures, scènes de bars, paysages urbains, portraits et scènes de rue et de métro, auxquelles s'ajoutent une quinzaine de dessins et deux séries de lithographies, l'une sur le thème de l'esclavage, l'autre inspirée par des poèmes de guerre du grand poète anglais Wilfred Owen, pacifiste, mort sur le front quelques jours avant l'armistice de la guerre de 1914-18.

06/2023

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Grandes réalisations

L'hôtel de la marine

Le guide indispensable de l'Hôtel de la Marine, écrit par l'éminente spécialiste qui a dirigé sa restauration et un grand historien de l'architecture. Après cinq ans de chantier, l'Hôtel de la Marine a ouvert ses portes au public juin 2021. Ce palais exceptionnel est un " balcon " sur la place de la Concorde, élément touristique majeur de la capitale et témoin des fastes et déboires la nation. Dans ce haut lieu de l'aventure maritime de la France moderne, occupé par le ministère de la Marine depuis la Révolution, fut signée l'abolition de l'esclavage en 1848. Il fut conçu par Gabriel, architecte du Louis XV et de la place royale pour y loger le Garde-Meuble de la Couronne : derrière la colonnade s'ouvrait la galerie considérée aujourd'hui comme le premier " musée " parisien d'arts décoratifs, où étaient exposés mobilier, objets d'art, armures et bijoux, dont le fameux Régent, jusqu'au " casse du millénaire " en 1792. L'ancien Garde-Meuble, à nouveau paré d'ensembles majeurs de l'art français du XVIIIe siècle notamment grâce au Mobilier national, a retrouvé ses dispositions et son éblouissant décor d'origine, miraculeusement préservés, grâce à la restauration méticuleuse conduite par le Centre des monuments nationaux à qui sa destinée est confiée. Cet ouvrage guide le visiteur, pas à pas, au fil des salons et des appartements à la découverte d'un patrimoine insigne, dans l'atmosphère d'une maison royale, sorte de Versailles à Paris. Lui sont aussi révélés les précieux chefs d'oeuvres de la Collection Al Thani, ainsi que la spectaculaire verrière de l'architecte Hugh Dutton au-dessus de la cour de l'Intendant.

07/2022

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Littérature étrangère

L'oeuvre sans auteur. Le destin tragique d'une famille allemande

Gerhard Richter, né en 1932, est aujourd'hui considéré comme " une des figures majeures de la peinture contemporaine ", comme l'appela le Centre Pompidou lors de l'une des grandes rétrospectives qui lui ont été consacrées ces dernières années. C'est aussi un artiste au destin exceptionnel, qui a réussi à imposer son style personnel après avoir traversé la dictature nazie et avoir échappé au régime d'Allemagne de l'Est. C'est cette vie que raconte ce livre, adaptation du scénario d'un film qui sortira au mois d'octobre réalisé par l'auteur de La Vie des autres, Oscar 2007 du meilleur film étranger. Dans ce récit librement inspiré de la vie de Gerhard Richter - dans une interview récente, l'auteur et réalisateur explique qu'il laissera au lecteur le soin de faire la part du réel et du fictif -, Florian Henckel von Donnersmarck suit le fil de l'existence de l'artiste (ici sous le prénom de Kurt) depuis l'arrivée du nazisme, avec la visite de l'exposition L'Art dégénéré à Dresde, jusqu'au début de sa carrière de peintre. La mort de sa tante Elisabeth, une femme superbe, dotée d'un profond sens artistique, mais éliminée par les nazis pour " schizophrénie ", le suicide de son père, la rencontre avec sa future épouse, Ellie, ses débuts à l'académie des beaux-arts de Dresde, son passage à l'Est et son entrée à l'académie de Düsseldorf, un creuset de l'art contemporain, alors dirigé par Joseph Beuys, où Richter trouvera son style et fera ses premiers pas d'artiste. A ce récit biographique se mêle l'histoire d'un gynécologue, Carl Seeband, ancien SS membre de " Aktion T4 " au cours de laquelle furent éliminés plusieurs dizaines de milliers de handicapés et de malades mentaux – dont la tante de Richter. Emprisonné par les Russes à la Libération, Seeband se " rachètera " en sauvant la femme et l'enfant à naître du commandant russe du camp de prisonniers. L'ancien nazi fera une brillante carrière en RDA avant de passer à l'Ouest et de redevenir directeur de clinique. Homme de pouvoir, manipulateur, brutal, Seeband est aussi le père d'Ellie, la compagne de Kurt. A travers son histoire, Florian Henckel von Donnersmarck nous fait revivre l'histoire agitée et ambiguë de ces scientifiques du XXe siècle qui ont servi tous les régimes sans aucun cas de conscience. C'est pourtant un artiste, ici, qui aura raison du criminel. Oeuvre sans auteur est un film et un récit palpitant, où la violence se mêle constamment à la tendresse, l'épaisse brutalité à la plus grande subtilité esthétique, pour produire un récit aussi émouvant et intelligent que les tableaux de l'artiste dont il dépeint la vie.

06/2019

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Actualité et médias

Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à penser dans un monde fragmenté

C'est bien sûr à une révolution technique et informationnelle que nous assistons avec Internet. Mais c'est surtout à une révolution dans notre cerveau ! Vous aviez l'habitude de lire tranquillement et de façon linéaire un livre sur lequel vous portiez toute votre attention. Cela pouvait durer des heures pendant lesquelles vous, lecteurs, vous immergiez dans le monde singulier d'un auteur, en y mettant toute la concentration que vous désiriez. Regardez maintenant ce qui se passe quand vous vous connectez à Internet. Vous zappez de page en page par des liens qui vous promènent ici et là, et pendant ce temps vous êtes aussi bombardés de messages, parfois d'alertes vous informant qu'un mail vient de vous arriver ou qu'une nouvelle récente vient de mettre un blog ou un site Web (sur un flux RSS) à jour. Que se passe-t-il alors dans notre esprit ? En quoi cet environnement électronique change-t-il notre état mental, voire notre comportement social ? Ne serons-nous bientôt plus capables de nous concentrer plus de quelques minutes sur un texte ? N'allons-nous pas nous contenter de picorer ici et là quelques bribes (de textes, de vidéos, de messages audio) ? Notre cerveau, incroyablement plastique, s'adapte très vite aux nouvelles technologies et à leurs nouvelles tentations... Quels sont les avantages et les inconvénients de ces changements pour notre esprit ? Nicholas Carr pose ici une question fondamentale : quel monde nouveau l'Homo sapiens vient-il de se forger et y résistera-t-il ? Dans un détour historique passionnant, il nous rappelle que l'homme s'est constamment créé de nouvelles façons de penser. D'abord en inventant l'écriture (Sumer, les hiéroglyphes égyptiens, et le passage de la culture orale à l'écrit) puis en faisant évoluer la lecture (devenue silencieuse après des siècles où elle se fit à voix haute). L'imprimerie lui a fait accomplir un saut nouveau dans l'accès à la connaissance. Et jusqu'à très récemment, la capacité à se concentrer dans la lecture, pour tout apprentissage, a été au cœur de notre mode d'éducation. Que va-t-il se passer maintenant que des professeurs d'université - même en littérature - ne parviennent plus à faire lire leurs étudiants (Guerre et Paix, A la recherche du temps perdu, c'est bien trop long). Internet va-t-il nous rendre stupides, comme le laissent entendre certaines études scientifiques ? Elles montrent en effet que notre compréhension d'un texte est meilleure quand nous pouvons le lire posément, sans être incité par des liens divers (liens hypertexte) à l'" approfondir " d'une manière ou d'une autre (par telle ou telle vidéo ou interview complémentaire, tel autre texte explicatif, etc.) ! Comment les générations futures vont-elles penser ?

10/2011

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Lecture, écriture

Français CE/CM Quartier libre. Pack en 3 volumes : Lisa disparait dans son écran ; Nathan a des super pouvoirs ; Guide pédagogique

Découvrez les packs découverte Quartier Libre avec 2 albums et un guide pédagogique ! Aborder certains sujets de société avec des élèves de CE/CM n'est pas toujours simple. Comment rendre concrètes des notions d'EMC qui leur semblent généralement abstraites ? Boualem Aznag et Stéphane Grulet ont conçu Quartier libre pour donner du sens à des problématiques sérieuses, susciter une prise de conscience individuelle et collective et permettre aux élèves de transformer des notions d'EMC en actions, en prenant du recul sur les idées reçues et en devenant acteurs de leur propre vie. Quartier libre propose des romans courts qui abordent des sujets d'EMC avec humour, ainsi qu'un guidage pédagogique. Dans ce pack découverte Quartier libre, vous trouverez 1 exemplaire du roman Nathan a des super pouvoirs et 1 exemplaire de Lisa disparait dans son écran (tous deux 32 pages, format 13 x 19 cm), ainsi qu'un guide pédagogique commun de 32 pages. Les histoires proposées dans cette collection, à lire en autonomie ou en collectif, sont proches du quotidien des élèves. Elles mettent en scène une bande de copains attachants, auxquels ils s'identifient facilement, ce qui leur permet de les lire avec plaisir, de comprendre et d'intégrer les notions sous-jacentes plus efficacement. Le guide pédagogique Quartier libre Il vous donne des pistes claires pour : travailler la compréhension générale de chaque roman (qui, quoi, lexique, inférences, traits d'humour) ; étayer et partager sur les problématiques lors de débats collectifs ; aborder des notions d'EMC, s'interroger ; trouver des solutions ensemble et mener des activités concrètes ; réaliser des projets de classe. Une courte interview d'un. e spécialiste permet de cerner les enjeux de chaque sujet abordé. Le roman Nathan a des super pouvoirs Tout le monde met du coeur à préparer le spectacle de fin d'année. Mais, lors des répétitions, Marcel ne peut retenir son rire face à Nathan, malentendant, qui " chante drôle "... Pour que Nathan participe avec plaisir au spectacle, la classe décide de " chanter " en langue des signes. Un récit qui montre comment la classe fait évoluer son projet de ? n d'année pour inclure un enfant handicapé. Le roman Lisa disparait dans son écran Ces derniers temps, Lisa n'est pas comme d'habitude, elle est distante et " étrange ". Ses amis veulent en savoir plus : ils mènent l'enquête et comprennent qu'elle est totalement absorbée par son jeu vidéo. Pas question de rester les bras croisés ! Ils vont tout faire pour la ramener à la réalité. Les jeux vidéo, c'est sympa... Les copains, c'est essentiel ! Un roman qui questionne le repli sur soi et le comportement face aux écrans.

04/2022

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Gestion

Le guide de la transformation digitale. 2e édition

Comment le numérique va disrupter votre industrie et votre entreprise ? Comment les grandes entreprises conduisent leur transformation ? Comment organiser et piloter la transformation digitale de votre organisation ? Comment limiter les risques et adopter les bonnes pratiques pour réussir ? Face à la disruption causée par le numérique, la transformation digitale est devenue un sujet majeur de préoccupation et un enjeu stratégique pour toutes les organisations quelle que soit leur taille : business, marketing, ressources humaines, processus de production, système d'informations, datas... C'est pour répondre à ce défi que Vincent Ducrey et Emmanuel Vivier ont écrit Le Guide de la transformation digitale. Après plus de dix-huit ans à accompagner les grandes entreprises et organisations dans le numérique, ils présentent une méthode pédagogique et solide en six chantiers et cinq étapes pour penser et réussir la transformation digitale de votre organisation. Que vous soyez un dirigeant, un directeur marketing, un DRH, un DSI, un directeur digital, un manager ou un collaborateur qui veut comprendre et maîtriser les enjeux stratégiques à venir, cet ouvrage a été pensé pour vous. L'ouvrage de référence pour : 1. Comprendre les causes de la disruption liée au digital (techno, start-ups, GAFA...) ; 2. Découvrir les 14 tendances technologiques qui changent le monde ; 3. Maîtriser les 6 chantiers clés de la transformation digitale : management, RH, technologie, data, marketing, mesure de la performance ; 4. Définir et établir une feuille de route en 5 étapes pour votre transformation ; 5. Identifier les grandes erreurs à éviter ; 6. Découvrir les questions clés à vous poser à chaque étape de votre transformation ; 7. Comprendre les recettes du succès d'une vingtaine de grands décideurs ; 8. Apprendre concrètement ce qui se cache derrière le jargon du digital ; 9. Rendre votre structure et vos équipes plus agiles ; 10. Savoir mesurer la performance de vos actions et campagnes. Inclus : 11. 4 grandes ruptures et 14 tendances technologiques qui changent le monde ; 12. 100 start-ups qui vont disrupter les industries traditionnelles ; 13. 6 chantiers clés pour réussir votre transformation digitale ; 14. 5 étapes pour définir votre feuille de route ; 15. 30 questions à vous poser pour appliquer ces conseils à votre organisation ; 16. 20 témoignages de décideurs du digital et avis d'experts ; 17. 101 mots pour tout comprendre ; 18. 1 accès aux bonus (interviews, schémas, bonnes pratiques) sur le site du livre.

01/2019

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Beaux arts

André Malraux et la tentation de l'Inde

On se prend encore à rêver du grand roman indien qu'aurait pu écrire André Malraux, du temps où il écrivait des romans. Ou de l'essai artistique, spirituel et prophétique qu'il eût pu consacrer ensuite à l'Inde, lorsqu'il eut cessé d'écrire des romans pour se livrer à ses réflexions sur l'art, l'histoire ou la littérature... Mais ces ouvrages n'existent pas, alors que l'Inde est le pays lointain où Malraux s'est rendu le plus souvent, en voyages privés ou en missions officielles, de 1930 à 1974, année de son ultime voyage. Et que l'Inde est sans doute le pays qui l'a le plus fasciné, l'accompagnant durant toute sa vie et irriguant sa pensée et son œuvre. Agnostique aimanté par un pays si profondément mystique, esthète séduit par un art millénaire, il a été aussi un homme politique fasciné par une immense nation secouant - sans violence - le joug colonial anglais, gagnant son indépendance, puis sa place parmi les grands pays du tiers-monde émergent. Malraux, dans ses dernières années, insistait sur le rôle majeur que l'Inde serait appelée à jouer sur la scène mondiale. Ce début du troisième millénaire est en train de lui donner raison. Nous avons voulu, humblement, combler ce manque en imaginant un livre fondé sur le dialogue entre deux civilisations, représentées par des intellectuels, des diplomates, des journalistes, des analystes ou témoins privilégiés de la longue aventure indienne de Malraux. Un livre-puzzle qui s'appuie sur tout ce que Malraux a écrit ou dit sur l'Inde, œuvres, préfaces, discours ou interviews, dont nombre d'inédits ; et qui rassemble des études d'universitaires indiens ou français, mettant en lumière tel ou tel aspect de cette relation unique entre un écrivain planétaire et un pays hors-normes. Le livre s'ouvre sur une chronologie détaillée et illustrée, de 1930 à 1974. Viennent ensuite trois grandes parties. La première, consacrée aux écrits " indiens " de Malraux, d'Écrit pour une idole à trompe aux Antimémoires. La deuxième, centrée autour de ses recherches sur l'art. La troisième enfin, retraçant ses voyages en Inde, privés ou officiels, ses rencontres, ses prises de position politiques et son engagement retentissant lors du conflit du Bangladesh.

10/2004

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Faits de société

Euthanasie. Le débat tronqué

Depuis quelques années en France, le débat sur l’euthanasie resurgit de façon récurrente et passionnée. Certaines affaires médiatiques ont marqué l’imaginaire collectif : celles du jeune Vincent Humbert, qui demandait à mourir, poly-handicapé après un accident de la route ou encore, celle de Chantal Sébire, atteinte d’une tumeur au visage devenue incurable. Tout récemment, la mise en examen d’un médecin urgentiste de l’hôpital de Bayonne, soupçonné d’avoir abrégé la vie de patients âgés sans consulter personne (pas même les malades eux-mêmes), a provoqué dans le pays des réactions brûlantes, dont les soubresauts n’ont pas fini de se faire sentir.   À chaque fois qu’une « affaire » émerge, c’est la même fièvre. Mais hélas, surtout la même confusion. En France, le débat sur l’euthanasie est tronqué. Il le reste, drame après drame, donnant le sentiment amer que la plupart des citoyens n’ont pas les clés pour l’aborder avec justesse. On confond ainsi le suicide assisté, c’est-à-dire la revendication de mourir quand on le décide, malade ou pas malade, avec le fait d’abréger les souffrances d’un patient en phase terminale d’une maladie. Ce qui –mais combien de personnes le savent aujourd’hui ? – est largement autorisé par la loi française, sans qu’il soit besoin de légaliser l’injection létale.   Ce livre a pour objectif d’éviter les écueils et de proposer une réflexion approfondie, fondée sur une expertise médicale, susceptible de mettre au jour les subtilités d’une question touchant à l’intimité de chacun. Un récit accessible, mêlant interviews et témoignages et dont l’ambition est de remettre le débat à l’endroit. Car les conditions de la fin de vie en France font débat : Paradoxalement, les progrès de la médecine ont créé des situations inextricables ; l’acharnement thérapeutique existe ; la démarche palliative, censée offrir une prise en charge adéquate, est loin d’être accessible à tous. Elle n’est parfois même pas envisagée, tant est prégnante la volonté toute-puissante de guérir mais aussi la pression économique à l’hôpital.   L’euthanasie est-elle une réponse ? Au regard des conséquences qu’elle pourrait engendrer notamment vis-à-vis des plus vulnérables, les auteurs l’envisagent plutôt comme une mauvaise réponse à une bonne question. Dès lors, le livre, soucieux de répondre au « mal-mourir » persistant, offre plusieurs propositions concrètes.        

02/2012

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Variété internationale

Beyond the Story, 10 ans de souvenirs de BTS

LE TOUT PREMIER LIVRE OFFICIEL ! Publié à l'occasion du 10e anniversaire de BTS, ce livre dévoile des anecdotes qui vont au-delà de ce qui a déjà été dit sur BTS et comprend des photos inédites, des QR codes vers des vidéos, et toutes les informations sur la discographie complète du groupe. Après avoir fait leurs premiers pas dans le monde le 13 juin 2013, BTS célèbrera le dixième anniversaire de leurs débuts en juin 2023. Le groupe de K-Pop emblématique, qui a su se hisser au sommet, est devenu une icône mondiale. Dans ce tout premier livre officiel, ils reviennent sur leur parcours. Ce faisant, BTS choisit de faire un pas de plus sur une voie que personne n'avait empruntée avant, et espère ainsi apporter sa contribution pour un avenir plus lumineux. BTS y partage des histoires personnelles, les coulisses de leur parcours, à travers des interviews étalés sur plus de trois ans de travail en immersion complète par Myeongseok Kang, qui a déjà écrit sur la K-pop et sur d'autres pop-culture coréennes dans divers médias. Présentées par ordre chronologique en sept chapitres, des débuts de BTS jusqu'à aujourd'hui, leurs voix saisissantes et leurs opinions s'harmonisent pour raconter leur histoire sincère, vivante et profonde. Au cours d'entretiens individuels réalisés sans fard et sans caméra, les BTS abordent leur parcours musical sous de multiples angles et discutent de ce que cela signifie pour eux. Le livre s'ouvre sur des portraits montrant les garçons de BTS en tant qu'individus et artistes, mais il présente également des photos conceptuelles, ainsi que la tracklist de tous les albums et plus de 330 QR codes. En tant qu'artistes connectés, les membres du groupe BTS ont communiqué avec le monde entier sur Internet et ce livre permet aux lecteurs d'accéder immédiatement aux trailers, aux vidéos de leurs chansons, et plus de contenu encore, pour mieux comprendre tous les moments clés de l'histoire du groupe. Complet, avec la chronologie de toutes les grandes étapes de leur parcours, BEYOND THE STORY constitue une remarquable archive - tout ce qu'il faut savoir à propos de BTS réuni dans un seul livre. Traduit du coréen par Kyungran Choi, Yumi Han, Yeong-Hee Lim, Mihae Son

07/2023

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Sociologie

Universalisme

Repenser l'universalisme classique, ce n'est pas réveiller le démon du particularisme, de la pureté biologique et des passions fascistes. Ce n'est pas non plus tomber dans le piège de l'identité comme fondement de toute légitimité, ni couper la République en deux. C'est, tout au contraire, chercher le chemin d'un humanisme à la mesure du monde. Partout, des plateaux de chaînes info aux tribunes des grands hebdomadaires, des interviews présidentielles aux phénomènes de librairies, on dresse le même constat : l'universalisme, indissociable de l'esprit français, pilier de la République, ferait face à un péril mortel. Dans le storytelling qui structure le discours politico-médiatique en France, l'antiracisme présentable d'antan, validé par les partis de gauche pour son ambition universaliste - lutter en même temps contre toutes les haines collectives en intégrant tout le monde - se verrait supplanter par un antiracisme " décolonial ", " indigéniste " et " catégoriel ", dont la grille de lecture serait " racialisante ". Si ce nouvel antiracisme est perçu comme une menace pour l'universalisme, c'est parce que ses promoteurs joueraient avec le feu communautariste. L'antiracisme 2. 0 serait ainsi un racisme déguisé, utilisant des concepts essentialisants qui ne valent guère mieux que les théories de la suprématie blanche. Idiots utiles du soft power américain ou apprentis-sorciers de la gauche radicale, ses idéologues formeraient avec l'extrême droite une " tenaille identitaire " visant à renverser l'ordre républicain, en déclenchant rien moins qu'une guerre des races. Mais de quel universalisme parle-t-on ? Dans quelle mesure le concept fait-il l'objet d'un monopole intellectuel ? Pourquoi ceux qui se pensent et se disent universalistes sont-ils convaincus qu'il n'en existe qu'une seule forme - celle qu'ils professent ? Et comment expliquer l'équivalence morale entre racisme et antiracisme qui sous-tend leur axiomatique ? Telles sont les questions qui sous-tendent cet essai qui se veut à la fois une critique de la raison pseudo-universaliste et une approche de l'universalisme postcolonial, ou créolisé. Repenser l'universalisme classique, ce n'est pas réveiller le démon du particularisme, de la pureté biologique et des passions fascistes. Ce n'est pas non plus tomber dans le piège de l'identité comme fondement de toute légitimité, ni couper la République en deux. C'est, tout au contraire, chercher le chemin d'un humanisme à la mesure du monde.

02/2022

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Histoire d'entreprises

Elon Musk

Dans ce livre captivant, l'auteur de la biographie de Steve Jobs, Isaacson, nous plonge dans l'univers complexe d'Elon Musk, l'entrepreneur qui a révolutionné plusieurs industries, de l'automobile électrique à l'exploration spatiale, en passant par l'intelligence artificielle. Et comme si cela ne suffisait pas, il a également acquis Twitter. Le livre explore non seulement les réalisations professionnelles de Musk, mais aussi ses origines et les défis personnels qu'il a dû surmonter.

Né en Afrique du Sud, Musk a été victime de violences physiques et émotionnelles dès son plus jeune âge. Une expérience marquante a été celle où il a été poussé dans un escalier et battu par ses camarades, ce qui l'a conduit à l'hôpital. Mais les cicatrices émotionnelles laissées par son père, un ingénieur à la fois charismatique et manipulateur, ont eu un impact encore plus profond sur lui. Ces expériences ont façonné Musk en un individu à la fois résilient et vulnérable, avec une tolérance élevée au risque et un penchant pour le scandale.

L'année 2022 a été particulièrement significative pour Musk. SpaceX a lancé 31 satellites, Tesla a vendu un million de véhicules et il a été couronné l'homme le plus riche du monde. Cependant, il a également exprimé des regrets quant à sa propension à créer des controverses. Dans le même temps, il a discrètement acquis des parts de Twitter, devenant ainsi le propriétaire de l'une des plateformes les plus influentes du monde, une sorte de revanche personnelle pour les violences qu'il a subies dans son enfance.

Isaacson a suivi Musk pendant deux ans, assisté à ses réunions, visité ses installations et l'a interviewé pendant des heures, ainsi que ses proches et ses rivaux. Le résultat est un livre riche en détails, alternant entre les échecs et les succès de Musk, et posant une question cruciale : les mêmes forces qui poussent Musk à l'extrême sont-elles également les moteurs du progrès ?

Ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire d'un homme, mais explore les nuances d'une personnalité complexe dans un monde en constante évolution. Il offre une perspective unique sur les motivations, les ambitions et les contradictions de l'un des entrepreneurs les plus influents de notre époque.

09/2023

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Art contemporain

Palais de Tokyo Magazine N° 33 : Réclamer la Terre. Edition bilingue français-anglais

Les relations des êtres humains à leurs environnements sont au coeur des préoccupations intellectuelles contemporaines parmi les plus stimulantes, en ce qu'elles remettent en cause le socle idéologique qui a fondé nos manières de faire et de penser. C'est à une fusion d'enjeux essentiels que nous engage l'actualité écologique : politiques, économiques, scientifiques, moraux, sociétaux ; et bien sûr, esthétiques. Cette saison d'expositions au Palais de Tokyo, "Réclamer la terre" (du 15 avril au 4 septembre 2022), se fait l'écho de toutes ces questions et convoque les liens entre le corps et la terre, la disparition de certaines espèces animales et végétales, la transmission de récits et de savoirs minorisés, mais aussi les esprits, les énergies biologiques, l'agriculture, le jardinage. Renouant volontiers avec le spirituel, l'émotionnel et les affects, les propositions des artistes présentées à cette occasion et dans ce numéro du magazine PALAIS poétisent des enjeux parfois graves et résonnent d'une énergie positive, vivante. Au sommaire de ce numéro : un ensemble consacré aux artistes de l'exposition "Réclamer la terre" avec un texte introductif de Daria de Beauvais et les contributions spéciales de Abbas Akhavan (avec un texte de Marina Roy), Huma Bhabha, D Harding, Kate Newby, Daniela Ortiz, Yhonnie Scarce, des entretiens avec asinnajaq (par Candice Hopkins), Sebastián Calfuqueo (par Léuli Eshraghi), Solange Pessoa (par Liz Munsell), Tabita Rezaire et Yussef Agbo-Ola (par Daria de Beauvais), Thu-Van Tran (par Daria de Beauvais) et Judy Watson (par Hetti Perkins) ainsi que les textes de Mylène Ferrand sur Megan Cope et de Katrina Lewis, Natasha Lewis et Elizabeth A. Povinelli à propos du Karrabing Film Collective ; des essais d'Emanuele Coccia, Arturo Escobar, Léuli Eshraghi, Béatrice Josse, Ariel Salleh, ainsi qu'une conversation entre Barbara Glowczewski et Elizabeth A. Povinelli. Et aussi : une contribution textuelle et visuelle d'Hélène Bertin et César Chevalier, des essais de Pip Wallis sur l'oeuvre de Mimosa Echard, de Patrick Chamoiseau sur le travail de Laura Henno, d'Adélaïde Blanc sur le Jardin aux habitant·e·s de Robert Milin, des poèmes de Jeanine Leane en lien avec l'exposition de Jonathan Jones, ainsi que des interviews d'Aïcha Snoussi (par Cédric Fauq) et d'Etel Adnan et Hala Wardé (par Yves Michaud) à propos du projet A Roof for Silence.

04/2022

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Art contemporain

Felix Gonzalez-Torres Roni Horn

En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique ? : un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui "? un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue. ? " A son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que "? l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité? " (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère "? intermédiaire ? " de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, "? entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus... ? " (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A. R. T. Press, 1993).

05/2022

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Sociologie

Communications N° 92 : Performance. Le corps exposé

NUMERO DIRIGE PAR CHRISTIAN BIET ET SYLVIE ROQUES La " forme performance ", dans sa définition initiale, peut être conçue comme " art action " qui se joue des frontières et des normes. Sa singularité tient tant à sa " non-répétitivité " qu'à la mise en avant du corps comme élément spectaculaire et déterminant. Cette forme artistique dont l'origine est l'objet de discussions contradictoires naît dans un contexte particulier : celui de la contestation globale de la société occidentale dans l'après Seconde Guerre mondiale. Initialement c'est l'éphémère qui la caractérise au même titre que tous les arts vivants. De nos jours les repères ont bougé. Le contenu d'une telle manifestation s'est diversifié et Il s'impose toujours davantage dans l'univers culturel. Sa pratique est conçue tout spécialement aux Etats-Unis comme étant en rupture avec la tradition du texte. Elle s'est aussi imposée en art autonome. Elle a permis aux artistes comme aux critiques d'art de considérer le spectacle comme un jeu éphémère des espaces, du temps et des corps dans un lieu partagé avec des spectateurs. Le geste y prime sur le mot, l'acte sur le commentaire. Cette manifestation artistique déborde alors son acception d'origine pour exprimer un acte réalisé dans toute son acception physique, effectué dans le cadre d'un lieu spécifiquement conçu pour être observé. C'est une acception large du phénomène qui est prise en considération dans ce numéro. Il y est " montré " dans ses manifestations les plus concrètes. Il y est aussi analysé selon les ressources des sciences humaines. A l'instar de Richard Schechner, qui distingue being (l'existence d'un corps et d'une chose en elle-même) et doing (l'activité de cette chose et de ce corps qui existent), la performance est conçue alors comme " showing doing " révélant son processus interne se déroulant sous nos yeux. Sont prises en compte non seulement les oeuvres artistiques ou les rituels mais aussi toutes les actions quotidiennes comme les actions sportives ou religieuses ainsi que des contextes ou situations particulières. Cet élargissement extrême et actuel du phénomène " performance " ou du performatif est largement décrit dans ces textes, autant qu'il est soumis à échanges et débats. La parole des performers, dont les plus reconnus, vient par ailleurs ajouter les éclairages complémentaires et concrets, indispensables à la compréhension du phénomène. L'ensemble comporte ainsi nombre de réflexions permettant de comprendre l'évolution de ces pratiques, leurs enjeux, leur situation actuelle. Les exemples s'y multiplient autant que les critiques, les évaluations, les débats. Ce qui fait de ce numéro un bilan sur la performance dans notre culture, dont n'existe pas d'équivalent. Présentation Bruno Péquignot De la performance dans les arts 9 Christian Biet Pour une extension du domaine de la performance (XVIIe-XXIe siècle) 21 Sophie Houdard La possession de Loudun (1632-1637) 37 Rafael Mandressi Le corps des savants 51 Itzhak Goldberg Installations-Happenings, liaisons dangereuses ? 67 Bernard Müller Le terrain : un théâtre anthropologique 75 Sylvie Roques, Georges Vigarello La fascination de la peau 85 David Le Breton Body Art : la blessure comme oeuvre chez Gina Pane 99 Antonio A. Casilli Le Web des troubles alimentaires. Un nouvel art de jeûner ? 111 Richard Schechner Les " points de contact " entre anthropologie et performance 125 Richard Sherwin Présences et simulacres sur scène et au tribunal 147 Isabelle Barbéris Jerk, de Gisèle Vienne et Jonathan Capdevielle 159 Julie Perrin Le nu féminin en mouvement 173 Joseph Danan Ecriture dramatique et performance 183 Guy Spielmann L'" événement-spectacle " 193 Josette Féral De la performance à la performativité 205 ORLAN Les préjugés ébranlés par l'Art-Action 219 Eric Duyckaerts Les " conférences-performances " 231 Yann Marussich Voyage(s) dans l'immobilité 239 Vincent Barras Parole performée 253 Jan Fabre S'entraîner à disparaître 263 Jean-Marie Pradier La performance ou la renaissance de l'action 277

05/2013

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Beaux arts

Arts Asiatiques N° 70 (2015)

Arts Asiatiques a repris la tâche qu'avait assurée la Revue des Arts Asiatiques, fondée en 1924 et placée à partir de 1933 sous la direction de Georges Salles. Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, cette revue reprend, sous l'égide des musées Guimet et Cernuschi, son rôle d'information. En 1959, c'est Jean Filliozat qui, après Georges Salles, prend la direction des Arts Asiatiques. Depuis 1962, l'Ecole française d'Extrême-Orient en assure l'édition, avec le concours du CNRS et de la Direction générale des patrimoines, service des musées de France. En 2010, la revue se dote d'un comité scientifique assurant une importante ouverture internationale. Arts Asiatiques est la revue des principaux centres français d'études et de présentation des arts orientaux et se veut un trait d'union entre le monde de la recherche et celui des musées, en France et à l'étranger. Ses aspects sont multiples : publier les résultats de l'archéologie de terrain, éditer des documents iconographiques ou des textes explicatifs des arts plastiques, restituer le contexte culturel d'une oeuvre d'art ou en décrire la technique ou la matérialité, attirer l'attention sur une trouvaille heureuse, une exposition-phare ou sur les nouvelles acquisitions d'un musée, est toujours, pour Arts Asiatiques, l'occasion d'offrir à tous, spécialistes ou amateurs d'art, l'accès aux sources orientales les plus authentiques. Sommaire / Contents Articles NATALIA POLOS'MAK Nouvelles découvertes de tentures polychromes brodées du début de notre ère dans les tumuli no 20 et no 31 de Noin-Ula (République de Mongolie) FIONA KIDD & ELIZABETH BAKER BRITE Colour in Context : Status Indicators and Elite Dress in Pre-Islamic Central Asia LUKAS NICKEL Bricks in Ancient China and the Question of Early Cross-Asian Interaction ARNAUD BERTRAND La formation de la commanderie impériale de Dunhuang (Gansu) des Han antérieurs : l'apport des sources archéologiques ELLEN JOHNSTON LAING Chinese Pictorial Board Game Prints Activités des musées Musée national des arts asiatiques - Guimet Musée Cernuschi British Museum In Memoriam Jean-François Jarrige (1940-2014) (Henri-Paul Francfort) Notes VALERIE ZALESKI A propos d'un mandala de Dunhuang conservé au musée national des arts asiatiques - Guimet MICHEL PICARD I Gusti Nyoman Lempad : première exposition rétrospective Comptes rendus

11/2015

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Poésie

Le Printemps et le reste

Au début des années 1920, le monde se remet d'une guerre mondiale sanglante et d'une pandémie grippale encore plus meurtrière. Les milieux artistiques d'Europe et d'Amérique bouillonnent de créativité, explorent de nouvelles voies, discutent, échangent : les idées et les formes traversent régulièrement l'Atlantique. En 1922, Yeats obtient le Prix Nobel et Rilke publie les Elegies de Duino : la vieille poésie se porte bien. Mais c'est aussi l'année où Eliot fait paraître La Terre Vaine, ce sera une déflagration pour un médecin américain au mitan de sa vie, auteur de livres de poésie, il est aussi pédiatre et met les enfants au monde ; il s'appelle William Carlos Williams. Il répond à la charge poétique d'Eliot avec un livre fou, libre, inclassable : Le Printemps et le reste. Petit livre à la couverture bleue, imprimé à 300 exemplaires Dijon par l'imprimerie Darantière qui avait imprimé le Ulysse de Joyce quelques mois plus tôt. Aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands poèmes du XXe siècle, Le Printemps et le reste est un véritable manifeste pour l'imagination - un livre hybride où alternent des sections de prose et de vers libres, qui apostrophe le futur, mais avec les pieds campés dans le ici et maintenant. Il cristallise en déclarations dramatiques, énergiques et magnifiquement cryptiques la façon dont le langage recrée le monde. La poésie est faite de mouvement pour Williams, il désarçonne le lecteur - le terrifie dira Robert Creeley -, déjoue ses attentes, multiplies les chausse-trappes, plante mille questions et s'esquive sans apporter de réponses. Cela ressemble à de l'improvisation, c'est débridé, fou, solaire. Multiple et furieux. Amusé et insensé. Naufrages, meurtres mondiaux, déferlements de couleurs, la voix s'arrête et repart, navigue entre les blancs et les lacunes, commence à l'impromptu comme au milieu d'une conversation et se tait brusquement. Williams croit en l'imagination, mais l'imagination chez lui ne tourne pas le dos à la vie. Il propulse la poésie américaine dans une tension vivante du présent, et la conduit à un carrefour. Le carrefour de la modernité dont Le Printemps est le reste est la boussole espiègle et détraquée. La nouvelle traduction de Valérie Rouzeau rend toute la vivacité de ce livre majeur de la poésie américaine.

06/2021

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Actualité médiatique internati

Arménie. Les enfants de la guerre

Pour répondre à la douleur des enfants d'Arménie, voici un beau livre mêlant leurs dessins et des lettres d'artistes et d'écrivains engagés pour que le bruit des bombes et les horreurs de la guerre cessent enfin. Marie-Claire Margossian est, après avoir été directrice des programmes de la chaîne Ciné+ Classic de Canal+ pendant quinze ans. Française jusqu'au bout des ongles, elle n'a pas oublié qu'elle est aussi arménienne. Une identité qu'elle a toujours portée en elle avec fierté, sans jamais l'interroger... jusqu'au jour où le conflit dans le Haut-Karabakh a éclaté. "Alors, on s'est souvenu de ce que voulait dire être arméniens, tel un second réveil. L'histoire semble se répéter et c'est le martyre de nos grands-parents, leurs récits de souffrance qui, cruellement, se rappellent à nous. Et on a crié notre douleur face à cette guerre sanglante. Chacun d'entre nous a retrouvé son âme d'enfant". C'est justement aux enfants d'Arménie que M. -C. Margossian a voulu donner la parole. Ceux qui ont vécu cette guerre dans leur chair. Qui ont perdu des proches, ont vu leur village attaqué ou bombardé. Elle a appelé les écoles une à une pour faire dessiner les élèves, afin qu'ils donnent vie à leur Arménie. Le dessin est là-bas une véritable institution. Les oeuvres de ces jeunes artistes âgés de 4 à 15 ans sont inoubliables. Elles mêlent les couleurs chatoyantes de l'Arménie à l'acier de la guerre et au rouge du sang. Arménie, les enfants de la guerre est ainsi la voix de ces enfants innocents touchés par la violence, dans une quasi-indifférence internationale. Peu de plumes vaillantes sont allées sur le terrain. Jean-Christophe Buisson a été l'une d'entre elles, aussi sa préface était-elle une évidence. A ses côtés, des artistes et intellectuels disent leur soutien à ces enfants du courage, dans des lettres poignantes et authentiques. Avec des contributions d'Antoine Agoudjian, Essaï Altounian, Ariane Ascaride, Serge Avédikian, Nicolas Aznavour, Youri Djorkaeff, Sophie Fontanel, Macha Gharibian, David Haroutunian, Pascal Légitimus, Andreï Makine, André Manoukian, Jacky Nercessian, Michel Onfray, Astrig Siranossian et Valérie Toranian. Trois euros par ouvrage vendu seront reversés et partagés entre l'Association Aznavour et Santé Arménie, qui soutiennent les victimes du conflit en Arménie.

09/2021

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Couple, famille

C'est moi qui décide ! Ou comment sortir des rapports de force avec les enfants de 2 à 10 ans

Désamorcer les conflits d'autorité avec des enfants de 2 à 10 ans.Elle refuse de manger ses petits pois. Sa chambre est un capharnaüm. Il vous regarde en souriant quand vous lui demandez de s'habiller rapidement. Vous vous fâchez, il ou elle se cabre. La vie avec les enfants est ponctuée de conflits plus ou moins récurrents. Quand votre enfant se montre rétif à toute discipline, quand les mêmes disputes reviennent sans cesse, quand votre relation se détériore, quand ni vous, ni l'enfant, n'êtes prêts à plier, vous êtes impliqué dans un conflit d'autorité ! Dominer ses enfants, chercher à les contrôler en permanence ne respecte pas leurs besoins légitimes de prise de pouvoir progressive sur leur propre vie. De plus, en utilisant un pouvoir coercitif, loin de gagner en autorité, les parents perdent peu à peu l'oreille de leurs enfants. Certains enfants sont certes plus composants que d'autres et les parents n'ont pas de difficultés avec tous. Mais quand vous êtes en conflit d'autorité avec un ou plusieurs de vos enfants, la vie quotidienne peut devenir très éprouvante ! Tenir bon, offrir des choix, négocier, donner des permissions, lâcher prise, sont les techniques proposées par Jan Faull. Elle donne des informations, des repères et surtout des options qui aideront les parents à comprendre les sources de bagarre et à désamorcer les conflits. Grâce à ce livre, les parents pourront identifier les combats dans lesquels il vaut mieux qu'ils ne s'engagent pas parce qu'ils seront perdus d'avance. Ils apprendrons quand et comment garder le pouvoir, tout en préservant la relation parent enfant, et quand et comment le lâcher pour permettre à leurs enfants de construire leur automomie sans danger. Le livre évoque des situations de la vie quotidienne : aller se coucher, emporter une poupée à l'école, faire du vélo dans la rue, ranger la chambre. Ces exemples très concrets permettent de comprendre ce qui se joue tant pour le parent que pour l'enfant. Les parents y trouveront de quoi ne plus se sentir impuissants face aux demandes, crises et hurlements de leurs enfants. Du coup ils seront eux-mêmes moins tentés de crier. Moins de cris de part et d'autre ! Une vie familiale plus harmonieuse dans le quotidien. Traduit de l'anglais par Valérie Rosier.

09/2012

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Littérature française

21 nuances de voisinage

Les voisins... On les déteste, parfois, ou alors on prend l'apéro chez eux ! Mais on peut aussi, au choix : en tomber amoureux, devenir leur bouc émissaire, découvrir sur eux d'incroyables secrets, les tuer, les dénoncer... ou les supporter ! Et il y a aussi d'autres genres de "voisins" , pas seulement ceux que l'on croise sur son palier avant d'aller au travail. Le type assis sur le même banc public, ceux que l'on est obligé de côtoyer durant un voyage, le fâcheux qui partage la même chambre d'hôpital, et même celui qui cohabite dans notre propre cerveau... Voici une vingtaine de nouvelles sur le thème du voisinage, chacune dans des univers, des approches et des styles très différents. Les voisins qu'on y croise amorcent de belles histoires d'amour ou se transforment en zombies, font un bout du chemin ensemble ou en perdent leur latin : polar, fantastique, SF, tous les genres se côtoient dans ce recueil concocté par les auteurs des Editions Hélène Jacob, avec humour ou gravité, drôlerie ou férocité, tendresse ou ironie. Car si l'on choisit ses amis, seul le hasard décide pour nous ceux qui s'immiscent, souvent bien contre notre gré et contre le leur, dans notre existence quotidienne... Participent à ce recueil : Kathy Dorl ("Ce que femme veut... " et "Fifty-fifty") Valérie Hervy ("Esquisses d'elles") Charles Demassieux ("Une légende chrétienne" et "Les vraies fables du conteur Lepeintre") Jean-Claude Thibault ("Dix jours pour mourir" , "Mortifère, l'actionnaire ! " et "Micmacs Horribilis") Madeline Desmurs ("Liés par le sang") Mélanie Wency (Trilogie "L'envers du paradis") Ariane Fusain (Trilogie "Plus rien ne sera comme avant") Hervé Heurtebise ("Journal d'un proctologue") Audrey & Natacha Ajasse ("Croc-Odile") Marie-Pierre Bardou ("L'heure du tigre" , "Antarès" et la saga "Dia Linn") Emmanuelle Soulard (Trilogie "Les invocateurs") RoseLys DesDunes ("Tu es Pierre") Yannick Billaut ("L'émoi d'août") Manou Fuentes ("L'homme qui voulait rester dans son coin" , "Habemus Praesidem" et "Miss Smart") Mélissa Restous ("Dix avril") Nathalie Desormeaux ("Une saison japonaise") Olivier Lerouge ("Le secret de l'épine") Dominique Lebel ("Elle s'appelait Sonia Verjik" et "Monstres") Marjorie Loup ("Ensorcelé - Pour l'amour d'une reine") Marie-Noëlle Garric ("Giroflée - Vie et mort d'une sorcière") M. I. A ("Rémoras" , "La Trappe" et la trilogie "La Faille")

11/2014

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Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 18 : Représenter la musique dans l'Antiquité. Textes en français et anglais

MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS est une revue scientifique annuelle consacrée à l'organologie et à l'iconographie musicale en Occident. Elle aborde l'étude des instruments et la représentation de la musique dans les arts visuels. Elle se propose de regrouper les différents champs disciplinaires (facture instrumentale ; acoustique instru-mentale ; histoire des collections ; restau-ration ; collecte et analyse des sujets musicaux figurés dans les arts plastiques) et invite à la confrontation des approches les plus diverses. Les textes sont publiés en français ou en anglais avec un résumé dans les deux langues. MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS is a scientific journal of Western organology and musical iconography. It deals with studies of instruments and the representation of music in the visual arts. It regroups various disciplinary fields of research such as instruments making ; instrumental acoustics ; the history of collections ; restoration ; the collection and analysis of musical subjects taken from visual arts. The journal is issued once a year and the texts are published in French or English and include an abstract in both languages. Christophe Vendries et Florence Gétreau, Editorial REPRESENTER LA MUSIQUE DANS L'ANTIQUITE Christophe Vendries, Un instrument de musique peut en cacher un autre. Réflexions sur l'iconographie musicale dans la Rome antique. François Lissarrague, Des lyres dans l'imagerie grecque : pour une iconologie musicale tempérée. Daniela Castaldo, The kithara in the Hellenistic Age between Greece and Magna Graecia. Fábio Vergara Cerqueira et Claude Pouzadoux, La cithare rectangulaire dans la céramique apulienne : aspects morphologiques, symboliques et sociaux. Valérie Huet, Images sacrificielles et sonores : sur les pas du tibicen auprès de l'autel. Katherine M. D. Dunbabin, The Masked Pipe-Player and the choraules in the Roman World. Françoise Gury, Les Amours musiciens. Anne-Françoise Jaccottet, Qui mène la danse dionysiaque ? Analyse d'un concept entre scène de genre, imaginaire culturel et reflet d'une pratique rituelle. Susanna Sarti, Musical Themes on the Baratti Amphora. Sibylle Emerit, Musiciens et processions dans le temple d'Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel. NOTES ET DOCUMENTS Vanja Hug, Le prétendu portrait de Wolfgang Mozart et Thomas Linley chez les Gavard des Pivets à Florence. Thilo Hirsch, L'énigme de la Chanson trompette de Nicolas de Larmessin. Denise Yim, The Portrait of Giovanni Battista Viotti by Elisabeth Vigée Le Brun. Zdravko Blazekovic, The Symbolism and Decorative Transformation of the Gusle among the Croats and Serbs. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

12/2021

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Actualité médiatique France

Femmes dirigeantes. Comment elles ont osé

La place des femmes progresse dans la société, mais la plupart reste cantonnée à un rôle de second plan. Pourquoi ? Quels sont les " secrets de fabrique " de celles qui, en politique, dans les affaires ou les médias, ont réussi à se hisser sur la 1e marche ? En s'appuyant sur leurs témoignages, ce livre explore les aspirations des femmes, au lendemain de la crise et de #MeeToo Elles sont ministres, directrices générales, membres de conseils d'administration ou associées. Mais présidentes ? Jamais, ou si rarement. Elles demeurent des exécutantes, qui travaillent dans l'ombre d'un numéro 1. Leur énergie, elles la mettent au service de la vision... d'un autre. L'accès aux fonctions suprêmes demeure la chasse gardée de quelques hommes. S'il veille aujourd'hui à la parité, le président, le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur, celui de l'économie sont-ils des femmes ? Dans les entreprises, le déséquilibre est plus marqué encore. En France, parmi les patrons du CAC40, on ne compte qu'une seule femme ! Et les startups fondées par des femmes représentent moins de 10 % de l'écosystème français. Heureusement, nous avons entamé le virage vers une ère nouvelle. Et la crise, malgré les apparences, accélère considérablement cette transition. Les fers-de-lance de cette nouvelle ère - Anne Hidalgo, Valérie Pécresse, Ilam Khadri, Christine Lagarde et même Marine Le Pen - ne sont que la partie émergée d'un mouvement de fond. Nombreuses sont celles qui, chacune à son échelle, participent à cette transformation radicale des mentalités. Ce livre met en lumière la rapidité des mutations à l'oeuvre. Sur la base d'entretiens avec des personnalités de la politique, de l'économie ou des médias, il retrace le chemin parcouru par celles qui ont réussi, envers et contre tout, à se hisser jusqu'à la première marche. Qui sont-elles ? Comment y sont-elles arrivées ? Quels obstacles ont-elles dû lever ? A quels ressorts et qualités ont-elles dû faire appel ? Quels sont leurs espoirs, leurs regrets, leurs difficultés quotidiennes ? Et en quoi leur façon de présider diffère-t-elle de celle de leurs homologues masculins ? A travers tous ces exemples, Présidentes offre les clés qui permettent à chacune de prendre ou de reprendre son destin en main.

01/2022

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Littérature étrangère

La prose russe contemporaine

" Dans ce livre résonnent les "voix du chœur" de la littérature russe à la lisière de deux siècles, période critique de la nouvelle histoire de la Russie. Divers écrivains s'y côtoient. Idoles des années soixante et soixante-dix ou révélés depuis, Vassili Axionov, Mark Kharitonov, Vladimir Makanine, Iouri Mamleïev, Evguéni Popov sont reconnus à notre époque comme des écrivains de grande classe. Le destin littéraire de Iouri Bouïda, Mikhaïl Chichkine, Andreï Dmitriev, Assar Eppel, Nikolaï Kononov, Ludmila Oulitskaïa, Oleg Pavlov, Irina Polianskaïa, Marina Vichnévetskaïa, s'est amorcé dans les années quatre-vingt-dix : on a pu dire d'eux qu'ils étaient la génération "la plus chanceuse et la plus solitaire". Chanceuse, car ils n'ont pas fait l'expérience de la censure ; solitaire, car ils ont débuté au moment où la vie en Russie a résolument pris sa revanche sur la littérature et où trouver son lecteur n'était pas chose simple. Enfin apparaissent également dans ce recueil des écrivains qui viennent d'entamer leur chemin dans la littérature et s'y sont manifestés brillamment - sans eux, un panorama de la prose russe ne serait pas complet : Éléna Dolgopiat, Andreï Guélassimov, Valéri Iskhakov, Alexandre Khourguine, Sergueï Nossov, Igor Sakhnovski, Daria Simonova. " Ainsi ces nouvelles reflètent une époque tout en illustrant la diversité de la recherche esthétique en Russie c'est précisément le "genre court", par la compacité du sujet, la dynamique du style, la capacité à saisir un détail et à le figer par un seul mot, qui peut être le plus à même d'en témoigner. Espérons que le lecteur français trouvera dans ces pages des noms qui lui sont connus et en découvrira d'autres. Tel est le but que nous nous sommes fixé. " (Éléna Choubina)

03/2005

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Afrique

De Gléxwé à Ouidah. Histoire d'une ville multi-séculaire (XIVe-XXIe siècle)

Cet ouvrage composé de six chapitres, propose une vue holistique de l'histoire de la ville de Ouidah, des mouvements migratoires qui ont abouti à la fondation du royaume de Saxè au XVI siècle, à nos jours. De ce royaume, Gléxwé (Ouidah) fut d'abord la ferme royale avant de revêtir les attributs de capitale commerciale, avec l'arrivée, à partir du XVII siècle, des Européens qui l'ont préférée à d'autres localités. Ce nouveau statut suscita la convoitise du royaume du Danxomè qui finit par conquérir Saxè en 1727 pour y installer une administration pendant plus de 160 ans, avant que la France ne prenne possession du pays, en 1894. Au total, l'histoire pluriséculaire de Ouidah a fait de la ville une cité cosmopolite qui peut se targuer de la richesse de sa culture, une terre de religions où se côtoient harmonieusement religions révélées et religions endogènes, avec parfois de fortes imbrications dont le catho-vodoun est une parfaite illustration. Toutes choses pouvant permettre de faire de la ville une véritable attraction touristique. Professeur de Sciences économiques et politiques à l'Université de Princeton (Etats-Unis), membre de l'Académie Américaine des Arts et Sciences, Léonard WANTCHEKON est auteur de plusieurs publications en Histoire économique et en Economie politique dans les revues internationales les plus prestigieuses. Il est aussi Fondateur de l'Ecole Africaine d'Economie (African School of Economics) au Bénin et en Côte d'Ivoire. Titulaire d'un doctorat en Histoire économique et sociale, H. W. Serge OUITONA s'investit principalement dans l'histoire des transports dont il fait son domaine de prédilection, sans perdre du regard les autres champs de l'historien. Valère SOGBOSSI prépare une thèse de doctorat en Histoire urbaine à l'Université de Toulouse 2 Jean Jaurès.

09/2021

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Optimisation des processus administratifs BTS SAM 2e année. Livre du professeur, Edition 2019

CORRIGE DE LA REF SAM12.

11/2019