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Simon Spruyt

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Architecture

Ferrari. Architectes

14 projets au service d'une architecture collective et créative. Fondé en 196 par Jean-Baptiste Ferrari, le bureau éponyme compte 60 collaborateurs au service d'une architecture collective. Ces 14 projets le démontrent, en plus d'une créativité cimentée par le génie propre et l'esprit d'équipe. 1. La Vaudoise, Lausanne : extension du siège social 2. Parc du Simplon, Renens : bâtiment de bureaux, centre de formation, centre de conférences, restaurant d'entreprise + quartier mixte, 202 logements, surfaces d'activités, commerces, salle communautaire, 2 parkings souterrains 3. Maison de l'Environnement, Lausanne : nouveau bâtiment administratif de la DGE 4. Les Fiches Nord, Lausanne : construction de 185 logements, d'une crèche et de bureaux 5. Ecole de Vernier : nouvelle école primaire (16 classes, 8 classes parascolaires, salle de gym) 6. Hôtel de police et centre d'intervention, Nyon : nouveau bâtiment 7. Garage MBC, Denges : construction d'un nouveau garage-dépôt 8. AXA Bergières : transformation / rénovation d'un immeuble administratif 9. Fondation de Nant : nouveau centre ambulatoire de psychiatrie 10. Hôpital des enfants, Lausanne : construction d'un nouvel hôpital Hôpital d'Yverdon : extension et transformation Hôpital du Valais, Sion : extension et transformation 11. Le Foyer, Lausanne : extension et transformation en site occupé du centre éducatif pour personnes handicapées 12. Eglantine, Morges : nouveau bâtiment de 6 niveaux 13. Petit bâtiment technique, Payerne 14. Logements protégés, Epalinges : logements protégés pour personnes âgées

07/2023

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Corse

Histoires Corses. Destins croisés

Quand le quotidien d'un homme tutoie la Grande Histoire, ces e?ve?nements entrai?nent souvent de curieuses conse?quences... Franc?ois Finelli livre ici en creux le portrait sans retouche de son oncle Francis (1910-1998), un personnage hors du commun, haut fonctionnaire au ministe?re de l'Inte?rieur, qui aura traverse? le XXe sie?cle en enchai?nant expe?riences et rencontres passionnantes. Il a choisi de lui donner ici la parole pour e?voquer les souvenirs de sa trajectoire. Cet insulaire au fort tempe?rament offre une parfaite synthe?se du tempe?rament du peuple corse, savant me?lange de labeur, de panache, de gloire, de fierte? et d'une part d'ombre insoupc?onne?e. La vie de Francis Finelli est aussi un roman a? travers les anecdotes ine?dites des personnalite?s ce?le?bres qui ont croise? son destin et celui de sa famille. Ces tranches de vie tour a? tour glorieuses, amusantes, croustillantes ou tragiques impliquent Sampiero Corso, Napole?on 1er, Marie Curie, Guy de Maupassant, Gandhi, Tino Rossi, Pablo Picasso, Christian Masuy, Charles Sadron, le ge?ne?ral De Gaulle, Alcide de Gasperi, Simone Veil, Virgile Barel, Matisse, Jean Colonna, Jean-Dominique Fratoni, Jean-Cyril Spinetta, Achille Peretti, Michel Poniatowski, Franc?ois Le?otard, Charles Pasqua, Le Professeur Jean Bernard, Franc?ois Vale?ry, Lova Moor, Marcel Lorenzoni, Le Corbusier, Jean- Marie Le Cle?zio, Yannick Noah, Gilles Moretton, Andre? Compan, Jean-Franc?ois Bernardini, Jean-Pierre Cheve?nement, Christophe Dominici, Jean-Claude Guibal et d'autres moins connus mais tout aussi passionnants... Bref, l'histoire d'une humanite? e?ternelle.Quand le quotidien d'un homme tutoie la Grande Histoire, ces e?ve?nements entrai?nent souvent de curieuses conse?quences... Franc?ois Finelli livre ici en creux le portrait sans retouche de son oncle Francis (1910-1998), un personnage hors du commun, haut fonctionnaire au ministe?re de l'Inte?rieur, qui aura traverse? le XXe sie?cle en enchai?nant expe?riences et rencontres passionnantes. Il a choisi de lui donner ici la parole pour e?voquer les souvenirs de sa trajectoire. Cet insulaire au fort tempe?rament offre une parfaite synthe?se du tempe?rament du peuple corse, savant me?lange de labeur, de panache, de gloire, de fierte? et d'une part d'ombre insoupc?onne?e. La vie de Francis Finelli est aussi un roman a? travers les anecdotes ine?dites des personnalite?s ce?le?bres qui ont croise? son destin et celui de sa famille. Ces tranches de vie tour a? tour glorieuses, amusantes, croustillantes ou tragiques impliquent Sampiero Corso, Napole?on 1er, Marie Curie, Guy de Maupassant, Gandhi, Tino Rossi, Pablo Picasso, Christian Masuy, Charles Sadron, le ge?ne?ral De Gaulle, Alcide de Gasperi, Simone Veil, Virgile Barel, Matisse, Jean Colonna, Jean-Dominique Fratoni, Jean-Cyril Spinetta, Achille Peretti, Michel Poniatowski, Franc?ois Le?otard, Charles Pasqua, Le Professeur Jean Bernard, Franc?ois Vale?ry, Lova Moor, Marcel Lorenzoni, Le Corbusier, Jean- Marie Le Cle?zio, Yannick Noah, Gilles Moretton, Andre? Compan, Jean-Franc?ois Bernardini, Jean-Pierre Cheve?nement, Christophe Dominici, Jean-Claude Guibal et d'autres moins connus mais tout aussi passionnants... Bref, l'histoire d'une humanite? e?ternelle.

11/2023

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Littérature française

Le chant du rossignol et autres contes et nouvelles du Sornud et de l'Orident

"Un ensemble de contes et récits fantastiques sinon fantasques, éclectiques à souhait, qui nous promènent du Levant au Ponant et du Midi au Septentrion, et nous plongent dans un monde à la fois familier et virtuel, concret ou onirique, selon l'inspiration féconde et les états d'âme de l'excellent conteur qu'estK. Terving". Xavier de Xonrupt "Une succession de voyages à travers le temps et l'espace, qui surprennent, étonnent, poussent quelquefois le lecteur à la réflexion, sans jamais provoquer chez lui une désagréable sensation d'ennui". Marcel Detiège "K. Terving élabore sa prose avec le même soin qu'il prend pour rédiger un sonnet, chaque mot se trouve à la place qui lui revient, avec précision, justesse et sans le moindre contresens. Un orfèvre de la littérature en langue française... " Dorothée de Mérode "Un ensemble éclectique de récits, contes et nouvelles qui, nonobstant le caractère fictif de certains d'entre eux, nous offre une version réaliste de ce qu'est l'être humain à travers son existence mouvementée et bien souvent désordonnée". Ch. De Gonzac "Une succession de petits chefs-d'oeuvre littéraires, variés à souhait, truculents parfois et humoristiques, pour le plus grand plaisir du lecteur un tant soit peu curieux et cultivé. K. Terving est surtout connu en Belgique pour sa poésie, de haut niveau". Thierry Léonard K. Terving est né à Bouillon, au sud de la Belgique, en 1937. Retraité de l'enseignement (langues modernes ; français, allemand, anglais, néerlandais), il est aujourd'hui romancier, poète et traducteur.

01/2020

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Histoire de France

Le Soleil voilé. Auschwitz 1942-1945

Pour Paul Schaffer, c'est surtout le sentiment d'un devoir à accomplir qui l'a conduit à écrire le présent ouvrage, quelles que soient les difficultés et la douleur que ce travail d'écriture et de mémoire lui a imposées. Il ne s'agissait pas seulement de parler de la période particulièrement cruelle de sa vie, les persécutions en Autriche, la fuite en Belgique, l'exode vers la France, des années de vie clandestine, l'arrestation, la déportation avec sa mère et sa soeur, qui ont été gazées dès leur arrivée à Auschwitz. Il tenait aussi à évoquer la vie de famille avec sa soeur, ses parents et ses grands-parents ainsi que tous ceux qui avaient fait partie de son existence d'enfant, lorsqu'ils habitaient à Vienne avant l'Anschluss. A tous, à travers son récit, il exprime sa reconnaissance pour le bonheur qu'ils lui ont donné et dont il a toujours conservé le souvenir au fond de son coeur, certes avec tristesse, mais aussi une très grande tendresse. C'était le bonheur simple d'un petit garçon au sein d'une famille unie, celui des vacances, des longues promenades et des goûters chez le meilleur pâtissier, c'était aussi la classe et les jeux avec ses camarades ou encore son attachement à sa collection de timbres à laquelle il tenait tant qu'il l'avait emportée avec lui, en cachette, lorsque la famille a été contrainte de fuir l'Autriche. Mme Simone Veil (extrait de la préface)

05/2020

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Non classé

Trop de Salive...

Voici une vie, une vie d'homme, une vie d'un être vivant, mieux d'une petite fille appelée Azome âgée d'à peine 10 ans qui commençait à regarder le monde avec curiosité afin d'y trouver une place honorable, mais une vie qui va être malheureusement salée par celle qu'on lui présenta comme étant sa tante : tante Ndadi c'est bien elle. Ses grands parents avaient ouvert leurs jambes et leurs bras pour laisser partir Azome à cause d'une petite portion victuailles auprès de cette prétendue tante pour la scolariser. Arrivée en ville avec elle, il y a eu "Trop de salive" . Azome se mit à balbutier sur cette existence cherchant son âme égarée. La candeur de son visage, gage de bonté pour les uns, s'effaçait dans le coeur de Mme Ndadi, à l'appel de l'amour, s'abattait les cordons tendus du désamour laissant des traits indélébiles dans le coeur puéril et serein d'Azome. La lumière du jour, symbole de vitalité constante se muait en fatalité pour elle. Oh tante Ndadi ! Sinon Madame Ndadi est une vraie femme quoi, une vraie tante quoi. Elle dessinait une autre lumière, une autre couleur de journées, couleurs suffoquentes et affales pour Azome. La nuit tombée, ses yeux ne voyaient que des zombies ! Azome vivait une autre enfance malgré les interventions de Wapi et de Mr Ndadi. Ses yeux, chaque soir, ne faisaient que dessiner des fantômes apocalyptiques obscurcissant de plus belle ses nuits et les vidant de sens. "Trop de salive" tue la vie...

10/2019

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Littérature française

Mon cheval pour un royaume

Ce quatrième tome de Qualix Artifex relève à la fois du Mémoire et du Journal. Nous y retrouvons, à l'automne de leur vie, sous forme de dialogues ou de monologues, l'expérience du maître et du disciple, tout en nous demandant lequel gouverne l'autre : dans le cocon (dans la cacahuète) où tous deux sont nés, quoique en des lieux et siècles différents, les remous de l'Apocalypse parent le ciel et l'avenir de nuages dont seul l'humour et parfois l'ironie leur permettent de poursuivre leur chemin. Mais laissons-les donc parler face à l'avenir-celui-même du lecteur, face aux perspectives du naufrage et peut-être du salut qui guettent le sort de la planète Terre et même d'Andromède, la galaxie voisine... Que nous reste-t-il, privilégiés par notre naissance au sein du cocon universel-sinon gesticuler, tendre la main aux naufragés de cet actuel Radeau de la Méduse ? Il ne demeure, proche d'un naufrage quasi immédiat, que me cramponner à l'image décomposée du vieux Jardin de l'Eden, jeter une bouteille à la mer pour signaler que, parmi les mâts brisés, les voilures en lambeaux du rafiot jadis sacré, surnagent les chevelures, les bras d'enragés qui luttent contre le tonnerre des abysses et le tourbillon du Feu Central. Nous sommes ce qui reste de la vie, de l'illumination première. La Terre, si elle se souvient, peut encore ramer, au rebours de la spirale, selon les tout premiers efforts de l'humaine condition...

10/2020

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Histoire de France

J'accuse... !

A l'occasion des 120 ans de la parution de la tribune d'Emile Zola dans L'Aurore, les Editions des Saints Pères présentent le manuscrit de J'accuse...! , symbole de l'engagement pour la vérité et contre l'injustice. 1898. L'affaire Dreyfus fait rage et divise la France. Apre?s l'acquittement du commandant Esterhazy devant un conseil de guerre, Emile Zola jette sa plume indigne?e sur le papier afin d'e?crire, d'une traite, un article vibrant. Sous forme de lettre ouverte au pre?sident de la Re?publique, le texte est publie? en Une de L'Aurore le 13 janvier. Il crie a? l'erreur et me?me a? la machination judiciaire. Trois cent mille exemplaires du journal s'arrachent en quelques heures. En 1987, les trente-neuf pages sont mis en vente aux enche?res. Franc?ois Le?otard alors ministre de la Culture et de la Communication, se positionne : " J'ai pris la de?cision, comme pour un monument historique, de faire en sorte qu'il ne puisse pas sortir du territoire national. " Pre?facé par Jean-Marie Rouart, de l'Acade?mie franc?aise L'Acade?micien, engage? au service de causes diverses – re?vision des affaires Raddad ou encore Joushomme, lutte contre la prostitution – propose dans cette e?dition une pre?face inspire?e sur le ro?le public de l'e?crivain au service de la justice. "Rien sinon l'amour de la ve?rite? ne pre?disposait Zola a? e?changer sa position confortable d'e?crivain a? succe?s... "

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Religion

Hymnes, psaumes, louanges et prières au créateur de l'univers

Une invitation à la prière quotidienne, fervente, paisible, à la faveur de textes choisis, rassemblés... Tel est le fil conducteur de ce recueil conçu avec soin, avec le souci de dire ou de redire la Bonne Parole à ceux et celles qui sont ou demeurent en recherche d'un sens à leur vie, sur la Terre du Créateur de l'Univers. Des prières de : Saint Thomas d'Aquin, Saint-Jean de la Croix, Sainte Mère Térésa, Cardinal John Henry Newman, de l'Abbaye de Keur Moussa, des Papes Jean XXIII, Paul VI, Pie XII, Jean-Paul II, François, des Cardinaux André Vingt-Trois, Jean-Marie Lustiger, Soeur Emmanuelle, Fra Angelico, Mgr Jacques-Bénigne Bossuet, Charles Péguy, Paul Claudel, Saint Vincent de Paul, Padre Pio, Curé d'Ars, Saint Augustin, Clément de Rome, Jean- Pierre Dubois Dumée, Saint François d'Assise, Saint Ignace de Loyola, Sainte Thérèse de Lisieux, Soeur Myriam, Jean Debruynne, Charles de Foucauld, Cardinal Roger Etchegaray, Christian Roger, Patriarche Athénagoras, Mgr Joseph Rozier, Saint Clément d'Alexandrie, Mgr Desmond Tutu, Mgr Jacques Behnan Hindo, Cardinal Renato Rafaelle Martino, Pape Gélase, Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique, Saint Alphonse-Marie de Liguori, Mgr Henry L'Heureux, Cardinal Verdier, Frère Roger de Taizé, Saint Jean de Damas, Jean Guitton, Saint Siméon le Nouveau Théologien, Mgr Jacques Benoit-Gonin, Père Marie-Eugène, Soeur Elisabeth de la Trinité, Jean Vanier, Saint Bonaventure, Saint-Augustin d'Hippone, Saint Jean Eudes, Saint Cyrille d'Alexandrie, Saint Ephrem, Saint Bernard, Sainte Catherine de Sienne, Pierre le Vénérable.

05/2017

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Histoire de France

L'Affaire

" L'affaire ne cesse pas de nous parler. Le sentiment national, le culte des hiérarchies, la peur des étrangers, la soif de sécurité, ce sont des permanences de la mentalité française que le XXème siècle n'a pas effacées. Il n'est pas exagéré de dire que le sentiment national a même gagné sinon en force, du moins en légitimité : deux guerres, la Résistance, la trahison d'une partie de la droite qui sacrifia son idéologie à ses intérêts de classe ont fait que la gauche, la gauche socialiste même la gauche communiste, a pris la relève. La ferveur patriotique, l'exaltation de la défense nationale sont devenues ainsi le fonds commun, réalisant, dans la paix comme dans la guerre, l'union sacrée, constituant l'indivis héritage. Le vieux discours barrésien sur la terre et les morts, sur l'antique cimetière, sur le culte de la France berce l'unanimité nationale, peut-être parce qu'il satisfait la mentalité ancestrale d'un peuple de paysans et de guerriers. Boulanger, Déroulède, Cavaignac, Barrès n'ont pas fini de nous tenir leur fier langage. La défense de la Nation, la grandeur de la France, le salut au drapeau, le respect de la raison d'Etat, les exigences de l'ordre, de la sécurité, et même l'envol de la Marseillaise, le pas fascinant de l'armée au 14 juillet : vieille idéologie rassemblant Jeanne d'Arc et Gambetta, caricaturée par Cavaignac, sublimée par Barrès, mise en œuvre par Clémenceau, renouvelée par de Gaulle, aujourd'hui célébrée par tous les partis et tous les hommes d'Etat ".

12/1995

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Sociologie

Industries culturelles et entrepreneuriat au Maghreb

Les industries de la culture au Maghreb constituent jusqu'à présent un terrain d'étude peu défriché, sans doute parce qu'elles sont encore trop peu développées et contraintes par le contrôle sourcilleux des Etats, malgré des tendances récentes à une timide libéralisation économique. La place et le rôle de l'initiative privée en ce domaine restent par conséquent largement à interroger dans leur interaction avec les politiques étatiques. Les contributions que propose cet ouvrage, rédigées par des spécialistes des deux rives de la Méditerranée, ne prétendent pas donner des réponses exhaustives et définitives. Elles entendent plutôt proposer des éclairages sur les principaux secteurs des industries culturelles (audiovisuel, cinéma, presse, édition de livres et édition phonographique) en Algérie, en Tunisie et au Maroc, dans une dimension programmatique. C'est dire qu'elles en appellent à bien d'autres travaux, avec l'ambition, sinon d'ouvrir le débat, du moins de l'élargir en une recherche fructueuse qui rassemble des spécialistes des différentes disciplines concernées : sciences de la communication, histoire, sociologie ou encore économie. Cc premier travail de recherche est issu d'un colloque qui s'est tenu à l'Institut des hautes études commerciales (IHEC) de Carthage et qui a été organisé par le Labex "Industries culturelles et création artistique" (Labex ICCA, université Sorbonne Paris Cité), le Laboratoire des sciences de la communication (Labsic) de l'université Paris 13 et l'institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC) de Tunis, en partenariat avec l'IHEC et les Instituts français de Tunisie, d'Algérie et du Maroc.

02/2016

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Histoire internationale

Le voyage à Constantine. Lettres ouvertes à quelques amis algériens sur la vie quotidienne dans leur pays

2003, l'année de l'Algérie. Aura-t-elle une suite ? Des relations nouvelles se noueront-elles avec un peuple algérien courageux et ami ? Au-delà de toute politique, de toute crainte irraisonnée, de tout préjugé ? Voici le témoignage de la dignité et du courage d'un peuple chaleureux que l'auteur n'a jamais cessé d'aimer et de fréquenter. Il essaie de donner son visage humain d'actualité à un décor, l'un des plus magnifiques de l'Afrique, tout en le décrivant; un visage, c'est-à-dire des hommes et des femmes existants, avec leurs problèmes et leurs luttes quotidiennes, mais aussi une culture. Ces pages ne seront donc pas une fiction ; le moindre fait, la moindre attitude ou parole sont authentiques. Seuls les noms et les relations familiales sont méconnaissables. Lettres ouvertes... Pourquoi ce style épistolaire plus que narratif ? Parce que faire un vrai voyage, c'est d'abord entrer en relation. Voilà donc le style de relations qui attend le voyageur en Algérie, s'il prend le même chemin. Le lecteur est témoin d'un dialogue, et invité à le renouveler. Une invitation au voyage vers un pays aimé et attachant. Constantine est une ville immense, bâtie dans un cadre naturel d'une beauté unique au monde ; l'une des trois "" capitales " de l'Algérie moderne. L'auteur a eu la chance rare, sinon unique, d'avoir pu vivre et dialoguer pendant quarante ans au même endroit, l'Est algérien, montagneux et maritime, isolé mais chargé d'histoire romaine, depuis toujours déserté et incompris par les Européens.

09/2003

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Poésie

Il n'y a pas de paradis. Poèmes (1943-1960)

"Je suis en route : l'image du poète que nous propose l'ouvre d'André Frénaud est celle d'un voyageur. D'où vient la route ? Où conduit-elle ? Le poète l'ignore. Il sait seulement que, marchant depuis toujours, sa tâche est de poursuivre. Tout repos sur ce chemin ne peut être que précaire, toute étape annonce un nouveau départ : l'événement ne prévaudra pas sur le parcours. Partirait-on, pourtant, si l'on n'avait reçu un appel ? si l'on n'avait l'assurance d'être attendu ? Une lampe doit bien briller dans quelque auberge où le voyageur connaîtra la gloire d'un sommeil ardent. Le poème, où s'inscrit le voyage, va refléter ce double mouvement. Exigence ou pressentiment, il annoncera la vraie contrée, la vraie patrie qui se dérobe dans les lointains parages. Il sera l'expression d'une espérance obstinée : celle du Roi Mage guidé par son étoile. Mais, en même temps, le poème affirmera la vanité d'une entreprise qu'aucune promesse ne garantit. Il revendiquera même, comme le signe d'une authentique vocation, sinon comme la seule récompense possible, une insatisfaction fondamentale. Poésie du sarcasme et de la dérision, mais aussi de la fierté. Le poète est cet homme contradictoire, ce visiteur inacceptable et inaccepté, dont le sort consiste à appeler sans attendre de réponse, à marcher sans apercevoir de but. Il n'y a pas de paradis : le terme du chemin, c'est le chemin lui-même." Bernard Pingaud.

03/2006

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Histoire internationale

Margarete Buber-Neumann. Du Goulag à Ravensbrück

Allemande en lutte contre Hitler, Margarete Buber-Neumann échappe aux nazis en se réfugiant à Moscou, en 1935. Communiste rebelle, insoumise à Staline, elle comprend et dit, 20 ans avant les autres militants, que ce régime-là est un communisme dévoyé, falsifié par la propagande du Parti. Elle en paie chèrement le prix par une déportation en Sibérie. Quand elle se croit libérée après deux ans de Goulag, elle est livrée aux Allemands par les soviétiques. D'une police à une autre, la Gestapo s'abat sur elle, lui infligeant une détention à Ravensbrück cinq ans durant. Elle devient ainsi la seule – sinon l'une des rares – à connaître les affres concentrationnaires sous les deux totalitarismes. Elle en dressera le parallèle dans son oeuvre. En 1949 elle apporte son témoignage incontestable sur l'existence des camps en URSS. Par la véracité de ses propos elle vient récuser ceux des intellectuels de la gauche française qui appliquent la règle non écrite : on ne critique pas l'Union soviétique ; on n'affaiblit pas le Parti censé défendre les ouvriers en France. Rescapée non broyée, survivante parmi les monceaux de cadavres, elle conserve l'idéal de changer le monde pour un autre, meilleur. Même si ce n'est qu'un rêve stupide. Elle est de cette nature exceptionnelle qui fait face aux périls, aux revers, aux déceptions. Tantôt encouragée par l'espoir ou accablée dans l'affliction, quelquefois exaltée par la joie, souvent tourmentée dans l'angoisse, ainsi parvient-elle à l'inatteignable : vivre dans la vérité.

06/2015

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Philosophie

Kant et la révolution. Légalité et droit de révolution dans la philosophie de Kant

Kant a montré plusieurs fois dans son oeuvre sa position vis-à-vis des révolutions de son temps et de toute révolution en général. En quoi sa réflexion peut-elle nous éclairer au mie siècle, au sujet des mouvements révolutionnaires qui se produisent à travers le monde ? Ce livre propose une réponse simple à cette question. Elle en surprendra plus d'un, d'autant que Kant apparaît d'ordinaire aux yeux de ses lecteurs, comme un réformateur, au mieux, comme un progressiste. Sous quelles conditions un droit de révolution est-il pensable ? L'est-il dans son rapport à la légalité, sous ses trois aspects historiques fondamentaux, légalité de la nature, légalité naturelle (de la raison dans l'histoire), légalité juridique ? Sinon, est-il envisageable en dehors de ce rapport ? Mais alors sur quelle instance rationnelle faut-il le fonder ? La méthode utilisée pour conduire cette recherche et parvenir à ce résultat étonnant est inédite, quoique dans l'esprit de la pensée de Kant. Elle consiste à subsumer les neuf propositions de cet autre ouvrage de l'auteur : Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique sous les neuf premières grandes catégories kantiennes. Les trois dernières catégories que nous déduisons se rangent dans la 4eet dernière catégorie de la Modalité. Celle-ci nous indique que la finalité de l'histoire universelle repose sur un jugement certain, une histoire qui utilise tous les moyens dont elle dispose pour parvenir à une meilleure fin possible, quoique non définitive. Parmi ces moyens, peut-être la révolution !

05/2019

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Littérature française

Nos étoiles ont filé

Ça ne devrait pas être de la littérature, ça ne devrait même pas être un livre. Mais comme tout cela n’aurait pas dû arriver, un texte a été écrit, des lettres adressées à deux petites filles, deux étoiles filantes, aujourd’hui et depuis bientôt deux ans disparues.Fait divers atroce, disent les médias. Il n’y a pas de hiérarchie dans le malheur et, pourtant, en ce matin d’août 2008, la France entière se réveille sous le choc de la mort par incendie de deux enfants, moins de quatre ans à elles deux. On ne fait pas de livre avec ça, répétons-le, sauf si peu à peu le seul moyen de continuer à vivre consiste, grâce à des lettres d’une mère destinées à ses deux merveilles, à les réincarner jour après jour, à les faire précisément revivre. Ce livre hors norme et hors catégorie est avant tout un livre d’amour pour ces deux princesses envolées, et pour leur père aimant, présent, auquel on va s’attacher page après page afin de comprendre l’incompréhensible : comment la force de ce couple aussi pur permet de se sauver. Nos étoiles ont filé est un livre qui évite pathos et complaisance, qui hésite parfois entre rires et larmes, qui se distingue par son aspect unique, sinon ludique, et sa très saine incorrection. Pendant son écriture, un petit garçon est né du même amour. Le texte, cela n’étonnera personne, lui est dédié. Si la littérature ne sert à rien, elle aura au moins servi à cela.

09/2010

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Littérature étrangère

La noix d'or

Cristina Campo est l'auteur d'une œuvre concise et secrète, mais d'une rare incandescence. Pietro Citati nous en a donné un fidèle et saisissant portrait : " Cette anachorète possédait la courtoisie mondaine, la grâce exquise et insaisissable d'une dame italienne de la Renaissance ou d'une aristocrate de la Fronde. C'était aussi une créature enflammée, violente, pleine d'une ardeur chevaleresque, une Clorinde qui ignorait la prudence et les demi-mesures. Sa sensibilité subtile et ombrageuse - tressaillements de l'âme, vibrations de l'univers - atteint à l'extrême de la tension, se muant en une sensualité surnaturelle. Elle n'écrivit jamais de romans ni de nouvelles, de traités ou de longs essais - mais seulement de brèves proses. Elle aimait ce qui est petit. "Infiniment plus délicate et terrible est la présence de l'immense dans le petit, que la dilatation du petit dans l'immense." Elle avait un sens souverain des limites, de la frontière - elle, si démesurée dans son âme ". La noix d'or est un livre composé de textes arrachés à l'oubli. Comme dans Les impardonnables, Cristina Campo y manifeste son amour de la perfection et son sens suraigu de la forme. " Il y a quelque chose de royal dans le style mental de cet écrivain ", remarquait Giorgio Manganelli. On le vérifie ici dans des textes consacrés à Shakespeare, Virginia Woolf, Jorge Luis Borges, Katherine Mansfield, Djuna Barnes, Simone Weil, Truman Capote, entre autres écrivains, mais aussi aux arts, aux villas florentines, aux contes, aux rites et à la liturgie.

02/2006

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Théâtre

Registres. Tome 6, L'école du Vieux-Colombier

Inspirées par une haute pensée, les expériences de l'École du Vieux-Colombier procèdent d'un désir de retrouver la vertu fondamentale du Théâtre, qui n'est pas de divertissement mais de formation, morale autant qu'esthétique. Copeau tend à l'harmonie, à la communion dans la beauté. L'authentique n'est pas une valeur que l'on décroche, mais un idéal dont on tente de s'approcher. Le Patron ne nous a pas laissé une doctrine, une méthode que ses successeurs pourraient tenter d'appliquer ou d'adapter, mais l'exemple d'un combat qui, arraché an temps sans qu'il l'ait expressément voulu ni même pressenti, prend valeur pérenne. Les tâtonnements de ce microcosme symbolique nous racontent au quotidien l'histoire exaltante d'un rêve : comédiens, écrivains, poètes, retrouveront un jour, pense Copeau, " le vrai sens dramatique ". Qu'est-ce à dire, sinon que, débarrassés des artifices et des recettes, libérés de l'ankylose confortable des habitudes, ils s'approcheront enfin de l'émotion pure, celle qui nous laboure au tréfonds comme un frisson sacré ? Toute l'ambition de Copeau a tendu à " dépouiller le vieil homme ", à faire du comédien ce truchement éternellement fraternel que notre solitude appelle, capable, par la fulgurance d'un regard, d'une inflexion, d'un geste, de nous arracher à la meurtrissure de l'instant et, partant, d'alléger nos angoisses. Paradoxe des gens de théâtre véritables : ils travaillent dans l'éphémère à traquer la permanence. C'est leur misère et leur grandeur. C. S.

01/2000

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Littérature française

Le jour et la nuit. Cahiers 1917-1952

Le jour et la nuit sont les réflexions et les propos d'un peintre... Quiconque a tenté, ne fût-ce qu'une fois dans sa vie, d'écrire ou de peindre, a passé par ce chemin : c'est que l'on peut rêver cent nuits de suite à la plus belle oeuvre du monde, en fixer par avance le plan et les grandes lignes, en former et en polir l'idée, s'en trouver obsédé, ravi, effaré - on n'a rien fait tant que les premières pages ne sont pas écrites, ni les premiers coups de pinceau donnés. On n'a rien fait, sinon peut-être se donner une hantise - quelque système d'idées fixes - auxquelles ce ne sera pas trop pour échapper, de l'oeuvre tout entière. Et précisément de la "matière" de cette oeuvre : des voyelles et des consonnes, des mots bruts ; des couleurs et de l'huile, de l'essence et de la toile même ; et de cet étrange système de rapports, où chaque phrase, chaque touche, engage un peu plus loin l'auteur, invite à de nouvelles tâches et de nouvelles lignes et de nouveaux mots que la réflexion pure n'eût pas imaginés. Matisse disait en ce sens : le principal élément du tableau, c'est les quatre côtés du cadre. (Et Braque : on ne sait jamais d'où viendra l'appel...) Ainsi fait-il partie du génie qu'il ne cesse de s'étonner soi-même. L'on a vu quelques-uns de ses étonnements. Il en est d'autres. On les trouvera dans ce petit livre.

10/1952

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Beaux arts

L'horizon a pour elle dénoué sa ceinture. Chana Orloff (1888-1968)

"Je suis née dans un petit village de la Russie des tsars. Il a fallu me battre à mort pour me faire revivre. Ces coups ne furent que les premiers de ceux que je dus endurer tout au long de ma vie". Lorsque Chana Orloff arrive à Paris à l'été 1910, elle n'a qu'une idée en tête : être libre. Mais qu'est-ce qu'une femme libre, à l'aube du XXe siècle, sinon une femme seule ? Pour réaliser ses rêves, elle a fui les pogroms de Russie, et les champs de Palestine, où sa famille la conjure de revenir. Agée de vingt-deux ans, elle est loin d'imaginer que le Tout-Montparnasse va faire d'elle une reine, une sculptrice reconnue dans le monde entier. Amie fidèle de Soutine et de Modigliani, elle va épouser un proche d'Apollinaire et fréquenter l'avant-garde du carrefour Vavin, à l'heure où l'amour se conjugue au pluriel. Mais quand la guerre éclate, l'ivresse des années folles n'est plus qu'un lointain souvenir. Commence alors une extravagante épopée pour sauver sa vie - s'accrochant à cette liberté à laquelle elle n'a jamais renoncée, et à son art qui lui a donné des ailes. Un récit biographique littéraire consacré à Chana Orloff, étoile oubliée de l'art moderne. De Paris à Tel Aviv en passant par Odessa, l'auteur marche dans ses pas et raconte la femme plus encore que l'artiste.

03/2019

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Sociologie

Incroyables... mais faux ! Histoires de complots de JFK au Covid-19

Hitler retrouvé bronzant sur une plage du Brésil, la planète Mars envahie d'esclaves sexuels, Daniel Balavoine assassiné par les services secrets, Notre-Dame de Paris victime d'une vengeance religieuse, des individus contrôlés par la CIA via leurs testicules et les Twin Towers détruites à l'explosif... Catalogue d'idées loufoques pour les uns, "théories alternative" pour les autres, ces affirmations ont un point commun : elles vont à l'encontre des vérités établies. Censées dévoiler la part d'ombre de nos sociétés, elles seraient délibérément ignorées par les médias "grand public" et combattues par les pouvoirs en place. Ce livre propose une sorte de best of, déroutant et souvent hilarant, de ce fatras de croyances et d'ignorances que rien, sinon la conviction, ne vient étayer. De l'assassinat de Kennedy, en 1963, à l'épidémie du coronavirus. en 2020, il parcourt plus de cinquante ans de thèses et d'enquêtes. Comme pour un livre de cuisine, il offre un large menu de théories avec recettes et ingrédients. Car à bien y regarder, le monde des complots apparaît comme un fast-food de la pensée où chacun se nourrit de certitudes vite fabriquées et avale avec gourmandise les incongruités les plus épicées. L'auteur les rapporte d'une manière rigoureuse et documentée, tout en les saupoudrant de sauce piquante et d'une pincée d'ironie. Elles sont garanties sans édulcorant mais pas sans danger. Car si l'abus d'alcool nuit à la santé, l'abus de complots nuit à la démocratie.

10/2020

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Littérature étrangère

Le roman égyptien

Autoportrait avec famille, Le Roman égyptien rejoue comme aux dés les pérégrinations des Castil, originaires d'Egypte et auparavant d'Espagne, et encore avant, de la sortie biblique d'Egypte. Sauf que les ancêtres bibliques d'Orly Castel-Bloom ne sortent pas d'Egypte : ils y restent et forment une tribu sauvage, autochtone, qui oublie son judaïsme. Quant aux Castil d'Espagne, ils restent eux aussi sur place et se convertissent pour échapper à l'Inquisition, leur fille devenant même porchère pour donner le change. Plus tard, la famille quitte l'Egypte avec un mouvement de jeunesse sioniste ouvrier et rejoint un kib-boutz en Israël, dont elle sera expulsée aussi pour excès de jusqu'au-boutisme stalinien... 'issue de ces trois expulsions historiques dont elle est le fruit, la narratrice n'a pas de nom, pas d'identité, elle est l'aînée, "la grande fille", "la grande", en quête permanente d'une place dans le monde. La romancière explose ici la narration classique façon puzzle, pour mieux dire les éparpillements de l'âme et le poids de l'hérédité. Entre montagnes russes et kaléidoscope d'images et d'émotions, le roman - comme la famille - fait rhizome : les souvenirs qu'on se transmet sous forme d'histoires confinant au légendaire deviennent le limon d'un roman familial aussi constitutif que destructeur et c'est dans ce corps à corps acharné avec un passé lourd de blessures mais traversé d'éclats de rire qu'Orly Castel-Bloom déchaîne une singularité radicale aux résonances universelles.

09/2016

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Littérature française

Les rapaces

1971. Marie Vieux-Chauvet est exilée à New York, menacée de mort dans son pays après la parution de son chef-d'oeuvre, Amour, Colère et Folie, publié chez Gallimard à l'instigation de Simone de Beauvoir et qui a provoqué la fureur du tyrannique Duvalier. Peu avant de mourir, elle trouvera la force d'écrire Les Rapaces, impitoyable réquisitoire contre le régime qui fait régner la terreur en Haïti. Dans ce roman, le dictateur, entouré de ministres à sa botte, incite la population à donner son sang pour quelques sous avant de le revendre bien plus cher aux Américains. Il n'hésite pas non plus à vendre des cadavres pour leurs expériences. Et plus il y a de cadavres, plus l'argent rentre. La police a donc carte blanche... Quelques-uns tentent de résister, tel Michel, qui écrit un livre devant servir de base à l'action révolutionnaire. Las, il est dénoncé. Sa maison abandonnée devient le refuge d'Alcindor et de sa pauvre famille. Pour leur malheur, Michel y a caché son manuscrit, que la police veut récupérer. Alcindor croit alors naïvement pouvoir sauver les siens grâce à Poleus, son frère perdu de vue, devenu l'un des chefs de la gendarmerie. En même temps, l'un des ministres en cour se tord d'inquiétude. Sa fille, Anne, a disparu. Son enquête le ramènera fortuitement au manuscrit tant recherché. Le lien se fera entre Michel l'écrivain, Alcindor et Anne. La découverte de la vérité lui ouvrira les yeux. Il sait alors ce qu'il lui reste à faire...

11/2017

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Littérature française

La belle amour humaine

A bord de la voiture de Thomas, son guide, une jeune occidentale, Anaïse, se dirige vers un petit village côtier d'Haïti où elle espère retrouver les traces d'un père qu'elle a à peine connu et éclaircir l'énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Le caractère particulier de ce voyage encourage bientôt Thomas à prévenir la jeune femme qu'il lui faudra très probablement renoncer à une telle enquête pour faire l'expérience, dans ce village de pêcheurs dont il est lui-même issu, d'un véritable territoire de l'altérité où les lois sont amicales et flexibles, les morts joyeux, et où l'humaine condition se réinvente sans cesse face aux appétits féroces de ceux qui, à la manière du grand-père d'Anaïse et de son complice en exactions, le "colonel" - tous deux jadis mystérieusement disparus dans un incendie -, cherchent à s'octroyer un monde qui appartient à tous. Dans ce roman qui prône un exercice inédit de la justice et une fraternité sensible entre les hommes sous l'égide de la question : "Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?", Lyonel Trouillot, au sommet de son art, interroge le hasard des destinées qui vous font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs - au Nord ou au Sud. S'il est vrai qu'on est toujours "l'autre de quelqu'un", comment et avec qui se lier, comment construire son vivre-ensemble sinon par le geste - plus que jamais indispensable en des temps égarés - d'accueillir, de comprendre ?

08/2011

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Littérature française (poches)

Basketville. Tu peux toujours courir

Basketville, c’est la ville où on circule à pieds parce que les voitures reposent sur des parpaings : périmètre périurbain où tout est périssable, sinon périmé. Tu peux toujours courir, parce que les objets artificiels du désir seront toujours là-bas, plus loin, et que la main qui tient la carotte ne te laissera jamais l’attraper.

À Basketville, les baskets sont artefacts de séduction ou monnaies d’échange, de manière générale elles servent à poursuivre les rêves mis à disposition ou en compétition par l’ordre consumériste. Un moyen pour la périphérie de rejoindre le centre ? Probablement pas, car finalement c’est le centre, dans la personne d’un reporter dépêché sur place, qui vient ramener des témoignages exotiques de cette périphérie qui fait rêver et trembler. Difficile de figer dans une définition ce texte qui sollicite, dans une langue rythmée et terriblement expressive, tous les outils de l’auteur et tous les sens du lecteur.

Fiction, document, poésie et chanson sont des éléments d’un tout qui n’est pas réductible à la somme de ses parties mais qui se caractérise par un sens aigu du verbe et de l’image, la création d’une zone poétique quelque part entre la littérature sociale, le hip hop et les journaux télévisés. Texte troublant et envoûtant, Basketville est remarquable par son économie, son efficacité et sa puissance d’évocation. Une langue mutante, gravée dans le béton, qui envahit le monde comme les villes gagnent sur la campagne et l’homme sur la nature.

03/2009

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Philosophie

Surveillance globale. Enquête sur les nouvelles formes de contrôle

Nous vivons dans un monde sous surveillance : plus personne n'oserait en douter. Mais quelle forme prennent aujourd'hui les nouveaux dispositifs de contrôle et en quoi sont-ils différents des pratiques du siècle dernier ? Comment modifient-ils notre rapport au monde et aux autres ? Vont-ils jusqu'à menacer le droit à la vie privée ? Telles sont les questions abordées dans ce livre, qui reprend ainsi un débat ancien sous un jour totalement nouveau. Car il ne s'agit plus seulement d'assurer une surveillance ciblée pour déceler les comportements déviants et les punir, mais de prévenir toute dérive en instaurant un traçage permanent et généralisé. Il ne s'agit plus d'observer l'espace public, mais de pénétrer les espaces privés pour accumuler des données sur chaque individu, considéré sinon comme un terroriste en puissance, du moins comme une cible marketing, ou un voisin à espionner. S'organise ainsi un scannage ininterrompu des actes et des désirs, abolissant la frontière entre surveillant et surveillé, entre monde physique et monde virtuel. Au moyen de procédés que nous relayons ou alimentons à notre insu - vidéosurveillance, géolocalisation, bases de données, biométrie, puces RFID, logiciels d'analyse comportementale un Big Brother désincarné, dont nous sommes à la fois victimes et complices, opère désormais en chacun de nous. Mêlant l'enquête à la réflexion, cet essai explore avec une acuité remarquable les multiples enjeux de la surveillance contemporaine, et incite chacun à réagir face au danger d'une nouvelle servitude volontaire.

02/2009

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Histoire de France

La vie après

Le retour sur le sol français d'un peu moins de 2 500 juifs survivants des camps de concentration - sur presque 76 000 déportés de France - n'a pas encore fait l'objet d'un travail spécifique. La question du retour à la vie " normale " a été laissée de côté. Après le long et douloureux récit de la déportation, ils n'ont plus la force d'aborder le chapitre crucial du retour souvent expédié en quelques formules : " personne ne voulait nous écouter ", " de toute façon il fallait bien continuer de vivre ".Virginie Linhart a repris le récit des survivants là où la plupart l'ont achevé, à leur arrivée en France. Auprès de rescapés juifs d'origines géographiques et sociales diverses, elle a cherché à savoir comment ils ont tenté de retrouver - trop souvent en cachant leur histoire, en la gardant entre eux - une place dans un monde qui voulait ignorer la réalité de la Shoah. Ecouter ce qu'ont été les vies de ces femmes et de ces hommes revenus de l'enfer, comprendre ce qui les a guidés ensuite, constitue l'essentiel de ce livre. Parce que c'est dans les conditions de ce retour qu'est né le tourment de Virginie Linhart, dans le silence qui a accompagné leur trajectoire et bercé son enfance, celui des descendants de ce drame-là.Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Addy Fuchs, entre bien autres, ont accepté de témoigner pour faire connaître l'épreuve toute particulière et largement méconnue de la vie après.

01/2012

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Développement durable-Ecologie

Les risques de notre planète

Aucun décret ni texte administratif n'empêchera jamais la Terre de trembler, les volcans d'entrer en éruption, les raz de marée de déferler ni les trains de dérailler. Tempêtes de 1999, usine AZF à Toulouse, canicules, inondations à répétition... Non seulement on ne sait pas prévenir, mais le système de la technostructure est tellement sclérosé qu'il n'a même pas compétence pour, sinon guérir, au moins atténuer les effets. Et pourtant, on continue à nous entretenir dans l'illusion que " gouverner, c'est prévoir ", et que l'apanage d'une civilisation consiste notamment à être capable de maîtriser les risques grâce à la prolifération d'organismes de contrôle. Il doit y avoir une métastase quelque part... L'une d'entre elles, c'est qu'il faut un aveuglement réellement coupable pour ne pas se rendre compte que le monde a fondamentalement changé. La " curiosité " des chercheurs et des ingénieurs, légitime ou pas, ne prend jamais en compte les risques qui y sont inhérents, soit qu'on ne les a pas anticipés, soit qu'on les a tout simplement dissimulés. Le vrai problème de fond est peut-être de ne pas arriver à admettre que la notion de " risque zéro " est définitivement un rêve de société idéale, et nous n'y vivons pas. Pendant près de six ans, l'équipe de Science Frontières a enquêté pour son magazine mensuel et a réalisé en janvier 2003 son 19e Festival consacré à la " Planète tous risques ", disponible en cassettes vidéo et sur le site www.sciencefrontieres.com.

02/2004

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 641, mars 2020

Editorial : La N. R. F. , Condition poésieLes auteurs et la poésie : François Sureau, Rester assis, sans rien faire. Réponses écrites à quatre questions écritesMaria Pourchet, RomanFrédéric Verger, Magie noire, magie blancheClémentine Beauvais, Poésie pour bambinsPierre Assouline, Si tu peux traduire sans trop trahirSimon Johannin, Notes sur la villeThomas Clerc, Poeasy is not easyJoseph Ponthus, "Un livre de poésie est plus utile qu'un chemin de fer" Poèmes contemporains : Stéphane Bouquet, Preuves du mondeValérie Rouzeau, Moineau toi ouiLoïc Demey, La preuve par l'écritLouise Dupré, Jusqu'à la finOlivier Barbarant, Les fils du feuEmmanuelle Pagano, ChutierMélanie Leblanc, Nous relierLa poésie et les arts : Bartabas, A la pointe du sabotMarie Modiano, Ecrire un poèmeFrançois Piron - Tarek Lakhrissi, Estrangement (entretien)Pauline Perrignon, Corps et âme. Sur Crystal PiteDominique Ané, Tendre au poèmeWajdi Mouawad, AnesthésieInédits : Georges Séféris, Journal (extraits)Fouad El-Etre, En mémoire d'une saison de pluie (extraits)Sur la poésie : Violaine Huisman, Pour Ben LernerJean-Pierre Siméon, Retour du refoulé poétiqueGuy Goffette, Poésie, un art de vivre ? Jacques Réda, Pour une chanson de LorandMichel Onfray, Mort et vie de la poésieNotes de lecture : Renaud Pasquier, Alexandre Postel, Un automne de Flaubert (Ed. Gallimard)Stéphanie Cochet, Jan Clausen & collectif, Je transporte des explosifs, on les appelle des mots. Poésie & féminismes aux Etats-Unis (Ed. Cambourakis)Gaëlle Flament, Pauline Klein, La figurante (Ed. Flammarion)Michel Crépu, Flannery O'Connor, Journal de prière (Ed. Actes Sud)Gaëlle Flament, Elena Costa, La vie audacieuse (Ed. Gallimard)Chronique de l'amateur : Michel Crépu, Banane à la Joconde

03/2020

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Littérature française

Se souvenir de la lune d'automne

L'existence de chacun de nous tient d'un équilibre fragile prêt à vaciller à tout moment. Que vaut alors la possibilité du pardon face au poids écrasant de la culpabilité ? Rongé par cette solitude intérieure, la rédemption est-elle seulement envisageable ? Un homme dont la vie est à la croisée des chemins, se réveille amnésique. Un couple étrange, une infirmière désabusée et son élève idéaliste, gravitent autour de lui en essayant de lui porter secours. Mais y parviendront-ils seulement ? Que faire de cette aide, lorsque la mémoire ne révèle de nous qu'une part d'ombre inattendue et monstrueuse ? Notre sens moral se limite-t-il à un combat naïf entre le bien et le mal ? De nos actes ou de nos lâchetés, lesquels en disent le plus sur nos âmes ? En tissant des réponses à ces questions, l'auteur brouille les cartes du burlesque, du roman noir et du conte. Plus que tout, il bouscule les genres pour nous livrer un récit sombre et optimiste comme la nature humaine qu'il explore, écorche, raccommode et dissèque, nous amenant vers une fin surprenante et pleine d'espoir. Si vous pensez qu'on ne peut rien écrire à la fois de simple, de subtil, de décapant, de noir et de drôle, ne lisez surtout pas ce livre ! Sinon, osez vous plonger dans ce roman original, que vous soyez obsédé ou simplement curieux de la question du temps qui passe, du destin, de la responsabilité, ou du sens profond de nos choix.

04/2016

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Critique littéraire

Ecrivains marocains du monde. Volume 4, Egypte, Jordanie et Israël

Ecrivains marocains du Monde comporte un grand nombre d'écrivains dans les pays suivants : Angleterre, Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Egypte, Espagne, Etats-Unis, Guinée, Israël, Italie, Jordanie, océan Indien, Norvège, Pays-Bas, Philippines, Sénégal, Suède, Suisse et Tchécoslovaquie. C'est dire que des Marocains écrivent partout dans des pays où ils résident et qu'ils contribuent par la variété de leurs écrits à redéfinir dans la pensée marocaine l'entité ou la caractéristique nationale qui passe par un élargissement de l'espace géolinguistique. Ce quatrième volume est réservé aux vingt écrivains suivants vivant dans ces pays : Egypte : Mohamed Leftah ; Jordanie : Sanaa El Hafi ; Israël : Dan Albo, Avi Assouline, Joël Baron, Mois Benarroch, Miri Ben-Simhon, Gabriel Bensimhon, Erez Biton, Ami Bouganim, Joseph Chetrit, Meir Nahorai Chetrit, Robert Elbaz, Shlomo Elbaz, Pnina Eliany Shuruk, Moshé ElKayam, David El Moznino, Uziel Hazan, Shoshana Karbasi et Asher Knafo. Ces écrivains et écrivaines, juifs et musulmans, femmes et hommes, toutes générations confondues, qui écrivent en arabe, en français, en hébreu et même en espagnol, réalisent une variété d'écrits dans différents genres : poésie, récits, romans, nouvelles, dramaturgie et essais. Leur production apparaît comme une manifestation exemplaire et singulière sans cesse renouvelée qui vise à mettre en lumière les enjeux intertextuels qui se tissent entre la littérature et l'histoire de l'immigration, à vivifier le dialogue entre cultures et civilisations dans ces différents pays en vue de concilier les réalités, de souder les continents et d'enrichir la condition humaine en pratiquant à la fois le partage, la connaissance, la reconnaissance et la fraternité universelle.

03/2020