Recherche

Robert Locqueneux

Extraits

ActuaLitté

Poésie anthologies

Format Américain. L'intégrale (1993-2006)

De 1993 à 2006, la collection FORMAT AMERICAIN, dirigée par Juliette Valéry, a été diffusée auprès des adhérents de l'association Un Bureau sur l'Atlantique, fondée par Emmanuel Hocquard, sous forme de livrets imprimés en photocopie. 44 livrets de 20 pages en moyenne sont parus, présentant des textes de poètes contemporains américains traduits par des poètes français, parfois traduits collectivement lors d'ateliers ou de séminaires avec des étudiants en écoles d'art. Un seul volume de plus de mille pages rassemble la totalité de la collection augmentée de quatre inédits, trois hors-série, une préface et un index exhaustif des auteurs et des traducteurs. Les compositions photographiques des couvertures des livrets réalisées par Juliette Valéry ont été remasterisées et ponctuent l'ouvrage. Textes de : John Ashbery, Helena Bennett, Charles Bernstein, Joe Brainard, Lee Ann Brown, Abigail Child, Norma Cole, William Corbett, Robert Creeley, Ray DiPalma, Stacy Doris, Larry Eigner, Barbara Einzig, Jerry Estrin, Kathleen Fraser, Peter Gizzi, Lyn Hejinian, Benjamin Hollander, Susan Howe, Lisa Jarnot, Julie Kalendek, Lisa Lubasch, Bill Luoma, Bernadette Mayer, George Oppen, Jena Osman, Michael Palmer, Bob Perelman, Kristin Prevallet, Joan Retallack, Rod Smith, Juliana Spahr, Jack Spicer, Cole Swensen, John Taggart, Keith Waldrop, Rosmarie Waldrop, Elizabeth Willis. Traductions de : Pierre Alferi, Jean-Paul Auxeméry, Marie Borel, Oscarine Bosquet, Alain Cressan, Françoise de Laroque, Jacques Demarcq, Caroline Dubois, Holly Dye, Eric Giraud, Joseph Guglielmi, Emmanuel Hocquard, Paol Keineg, Abigail Lang, Sydney Levy, Virginie Poitrasson, Pascal Poyet, Jacques Roubaud, Anne Talvaz, Gilles A. Tiberghien, Juliette Valéry, Jean-Jacques Viton.

10/2021

ActuaLitté

Fantasy

Conan le Cimmérien : L'heure du dragon

Un monde à parcourir. Un trône à reconquérir. Sous les voûtes funèbres du mausolée de l'antique et cruel Empereur Xaltotun de Python, trois hommes dévorés par l'ambition viennent offrir au corps inerte du défunt souverain le coeur d'Ahriman, source d'immortalité qui lui appartenait jadis et ne lui fut retiré qu'au prix de sa vie. En échange de cette offrande, les trois hommes ne réclament qu'une chose : le monde. Or, il n'existe qu'un seul être capable de leur barrer la route, un cimmérien s'étant emparé du trône d'Aquilonie : Conan. C'est au creux de la plaine de Valkia que les armées de Conan et de Xaltotun vont s'affronter. Menés par leur chef, les soldats du Cimmérien croient jusqu'au bout à leur victoire avant de faillir devant la puissance des incantations de Xaltotun. Dans sa chute, Conan entend les cris de ses frères d'armes et reprend ses esprits dans les geôles de l'ennemi... Mais même tombé aussi bas, même témoin de l'incommensurable force de l'ennemi, Conan se relèvera. Unique roman dédié au personnage deConande la bibliographie de Robert E. Howard, L'Heure du dragon est aujourd'hui adapté en BD par deux pontes de l'heroicfantasyet de l'imaginaire : Julien Blondel, scénariste d'Elricet Valentin Sécher, dessinateur de Méta-Baron. Au fil des planches virtuoses d'un album chargé du souffle de la légende, les deux auteurs imposent une aventure grandiose, épique et sanguinaire appelée à devenir une référence incontestable du genre.

12/2021

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Julien et Georges Kowal. Destins croisés

Georges Kowal fut le premier grand reporter cinéaste du cinéma d'actualités de l'armée française. Connu et reconnu comme un soldat de l'image qui n'hésitait pas à défier la mort en allant en premières lignes au plus près de l'ennemi pour ramener des images authentiques sur le conflit durant la guerre d'Indochine, il devient un personnage emblématique pour la qualité de son travail et la beauté de ce qu'il a mis sur pellicule. Montant au front avec pour seule arme sa caméra à la main afin d'immortaliser le combat de ses compagnons, Georges Kowal va y laisser sa vie. C'était le 20 février 1952. 70 ans après sa disparition, son plus jeune neveu propose de découvrir son histoire et son parcours à travers un récit retraçant sa biographie et sa filmographie. Mais si Georges était dans la lumière, son destin est aussi lié à celui de son frère aîné Julien qui était légionnaire et qui va effectuer un itinéraire tout aussi dramatique qui se terminera également en Indochine Après plusieurs mois de recherches et avec l'aide de lettres retrouvées, de documents originaux d'archives, d'extraits de livres, de témoignages et de souvenirs, Manu Kowal retrace l'histoire de quatre enfants placés tout jeune à l'Assistance Publique suite au décès de leur mère et de l'incapacité de leur père de s'occuper d'eux. Pupilles de la Nation, Georges, Julien, Véra et Robert connaîtront chacun une destinée différente. Dont Georges Kowal sera le leader.

09/2023

ActuaLitté

Romans historiques

Le corsaire noir et autres romans exotiques

" Ce sont Le Corsaire Noir et Les Mystères de la jungle noire qui, dès la fin du XIXe siècle, ont bâti la célébrité d'Emilio Salgari (1862-1911). Le succès de ces romans fut immédiat, engendrant de nombreuses traductions et adaptations. Récemment encore, la télévision et la bande dessinée se sont emparées des aventures de Sandokan. Mais le texte était devenu introuvable en français. Le voici à nouveau, accompagné d'autres aventures qui lui font suite, car Salgari avait l'habitude de construire des cycles romanesques, tout comme Alexandre Dumas, Fenimore Cooper, Eugène Sue et Jules Verne ou Karl May, dont il est le digne émule. En effet, Salgari est sans doute le romancier italien le plus productif et le plus populaire. Avant de se consacrer à l'écriture, il avait beaucoup voyagé, au point de se construire une véritable légende de loup de mer. Toutefois, s'il a sans doute parcouru nombre de pays lointains qu'il a décrit, il a probablement vagabondé davantage encore dans son imagination. Et celle- ci est sans limite. Salgari n'a pas son pareil pour camper un décor exotique dans lequel évoluent ses personnages, aventuriers hors du commun, plus critiques à l'égard de la civilisation de leur temps que la moyenne des héros de récits d'aventures. Ainsi, Salgari n'hésite pas, à travers ses romans, à dénoncer les méfaits du colonialisme. Mais il reste avant tout le grand maître de l'exotisme et du suspens, celui qui ne cesse de captiver l'enfant qui sommeille en chacun de nous. " Robert Kopp.

03/2002

ActuaLitté

Questions du quotidien

Le monde merveilleux du gras. Tout sur ces rondeurs qui nous habitent

Kilos, bourrelets, hanches généreuses... Et s'il fallait avant tout bien connaître le gras qui nous habite pour mieux le gérer ? Lucie entre dans la cabine d'essayage, un joli maillot de bain à la main. Quelques minutes plus tard, elle sort de la cabine, le même maillot à la main, qu'elle rendra d'un air désolé. "Il ne m'allait pas, merci". Au même moment, Jean-Paul consulte son médecin parce que, depuis quelque temps, il se trouve trop vite essoufflé. Il faut dire, qu'en dix ans, il a pris 20 kilos... N'oublions pas non plus Eve, qui a passé sa vie à faire des régimes et qui, de yoyo en yoyo, a désormais plus de 30 kilos en trop, qui lui pèsent terriblement, au ventre, aux fesses et au moral... Tous ces personnages ont un point commun : le gras. Trop de gras. Mais quel est ce gras ? Comment apparaît-il ? A quoi sert-il ? Quels rôles entretient-il avec les autres organes ? A quel moment en a-t-on trop ? Et pourquoi est-ce si difficile de le perdre ? Des questions que nous nous posons tous et auxquelles personne ne nous a jamais vraiment répondu jusqu'à présent. Dans ce livre unique et terriblement efficace, à la fois plein d'humour et s'appuyant sur les dernières données scientifiques, le Dr Laurence Plumey nous fait découvrir les secrets de notre adiposité en présence d'un irrésistible personnage, Robert, une cellule graisseuse au tempérament bien trempé et plein de bon sens. Attention, ça va secouer !

01/2023

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Pascal, Frida Kahlo et les autres... Ou quand la vulnérabilité devient force

A travers l'oeuvre-vie de Robert Schumann, Frida Kahlo, Blaise Pascal, Jean-Jacques Rousseau, Fedor Dostoïevski, Joë Bousquet, Helen Keller, Démosthène et de bien d'autres figures souvent mythifiées, Charles Gardou donne à voir la place de la vulnérabilité dans toute vie et les ressorts nécessaires pour la surmonter. Comme tant d'anonymes, ces femmes et ces hommes font subir un renversement, un retournement au handicap. Ils composent, peignent, écrivent, créent, certes pour s'exprimer, mais avant tout pour s'emparer de leur vie et lui rendre sa hauteur. Leurs itinéraires singuliers témoignent d'une réalité paradoxale : le handicap impose de multiples limitations et impuissances, d'indicibles détresses, des sentiments d'infériorité. Il contraint à renoncer à des aspirations, il réduit parfois en poussière des désirs et des projets, il restreint certaines capacités, mais en aucun cas, il n'obère l'ensemble des possibilités d'un être. Certaines peuvent même s'accroître. A l'heure où l'on exalte la facticité, où s'affiche la loi de la force, parfois avec indécence, l'auteur rappelle combien l'oubli des valeurs de la fragilité génère mépris et exclusion. A l'instar de Fragments sur le handicap et la vulnérabilité. Pour une révolution de la pensée et de l'action (éd. 2013) et de La société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule (2013), il montre que l'homme est d'autant plus fort qu'il se connaît et s'assume vulnérable. Il ouvre ainsi à une intelligence de la fragilité.

01/2014

ActuaLitté

Philosophie

Le nouveau monde amoureux

Charles Fourier, avec Le Nouveau Monde amoureux (inédit sulfureux, cent cinquante ans sous le boisseau jusqu'à son édition critique par Simone Debout, en 1967) invente une classification systématique des passions, couronnement de son premier ouvrage Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, digne du système botanique de Linné et d'une richesse "surprenante". L'individu est envisagé dans ses multiples relations aux autres et à lui-même, comme le lieu et l'enjeu d'une multitude de passions contradictoires. Jamais un tel tableau n'avait été proposé. Il renouvelle la Carte du tendre, dessinée par Honoré d'Urfé dans l'Astrée et dépasse, outrepasse Sade et Restif de la Bretonne. Visionnaire et utopien, Fourier imagine une société "ouverte", festive et ludique, fondée sur des échanges réciproques et l'émulation, où les nouvelles règles ne sont plus des interdits mais des protocoles de jeux sociaux, érotiques, esthétiques, les règles de jeux sont nécessaires et désirées mais jamais obligatoires. Il bouleverse l'économie de la domination et du profit et propose une économie de l'imagination fondée sur une autre éducation orientée par le désir et la motivation. Cette nouvelle société n'adviendra qu'avec l'émancipation de la femme et de l'enfant, délivrés du joug patriarcal et de la domination masculine. André Breton célèbre ce "rêveur absolu" dans son Ode à Fourier. Ce nouveau monde est une rêverie potentielle de l'EDEN terrestre, dont rêva Robert Filliou avec son "économie poétique" de la fiesta (dans 100 000 ans peut-être ? )

10/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Voyage en couleurs. Mac Orlan et les peintres

Ce livre évoque les rapports que l'écrivain Pierre Mac Orlan (1882-1970) entretenait avec la peinture, les peintres qu'il a rencontrés et sur lesquels il a écrit et/ou avec lesquels il s'est lié d'amitié. Jeune homme, Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan, voulait être peintre. Sa carrière débute modestement par un travail de commande ? : peindre au pochoir les murs blancs de la prochaine Exposition internationale. Pour être délivré des soucis matériels et pouvoir s'adonner à la peinture, il travaille comme correcteur d'imprimerie, notamment pour L'Intransigeant ou La Dépêche de Rouen. C'est dans les bars à matelots, mais aussi à Bruges et Zeebrugge, que son inspiration se nourrit. En 1905, il réalise les illustrations de Monsieur Homais voyage de Robert Duquesne, qu'il signe pour la première fois du nom de Mac Orlan. Mais la peinture se vend mal. Il se fait alors engager par une dame-écrivain à la recherche d'un nègre pour écrire des romans inspirés de ses voyages. Avec elle, il se rend à Naples et Palerme. De retour à Montmartre en 1907, il gagne sa vie en écrivant des ouvrages érotiques, des romans et contes humoristiques, illustrés par lui-même, ou des romans d'aventures. Si après 1920, l'écrivain à succès a définitivement chassé le fantôme du peintre famélique, tout au long de sa carrière d'écrivain Mac Orlan n'aura de cesse de s'intéresser à la peinture des autres, célèbres ou non ? : Courbet, Grosz, Pascin, Sevellec, Toulouse-Lautrec, Vlaminck... Il leur consacre pas moins de 180 textes.

09/2020

ActuaLitté

Policiers

Le sable était brûlant

Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d'une vérité insoutenable.   Déjà traumatisé d'apprendre que son épouse était la maîtresse de Ben Barker, un entrepreneur corrompu qui vient d'être liquidé par des malfrats à la solde du pouvoir, Robert Dell se voit accusé d'avoir volontairement causé la mort de sa femme et de ses enfants lors de l'attentat déguisé en accident de voiture auquel il vient d'échapper. Comprenant qu'il s'agit d'un coup monté, il tente de se défendre, mais sent que c'est à sa vie même qu'en veulent le flic afrikaner Hans Theron et son collègue Zoulou Inja Mazibuko, qui viennent de l'arrêter. Désespéré, il s'attend au pire lorsqu'il est brutalement kidnappé par l'être qu'il déteste le plus au monde, à savoir son propre père, un ancien mercenaire de la CIA qui a décidé de le sauver. Commence alors un voyage infernal dans une Afrique du Sud où, preuve même de l'arriération tribale qui y règne dans certains endroits, la jeune Sunday essaie d'échapper au mariage forcé auquel elle est destinée.

03/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Autour de Jean Moulin. Témoignages et documents inédits

Voici bientôt 70 ans, le 21 juin 1943, Jean Moulin, après avoir fondé le Conseil National de la Résistance, tombait aux mains de la Gestapo. A l'occasion de cet anniversaire, ont été réunis dans ce livre les témoignages inédits d'une cinquantaine de femmes et d'hommes qui ont connu Jean Moulin dans sa vie privée (sa cousine Suzanne Escoffier, sa soeur Laure Moulin, son amie Antoinette Sachs), dans sa carrière administrative (ses collaborateurs et amis du ministère de l'Air en 1936 Louis Danielou et Robert Chambeiron, ou Soeur Aimée Gesbert qui soigna ses blessures à la préfecture de Chartres après les tragiques journées de juin 1940), et surtout dans son action d'unificateur de la Résistance intérieure, depuis le Général de Gaulle jusqu'à ceux qui furent ses compagnons dans la clandestinité à Lyon ou à Paris, notamment Jean Ayral, le responsable des Opérations aériennes, Jean-Louis Théobald, son agent de liaison auprès du Général Delestraint, patron de l'Armée Secrète, et le chef de son Secrétariat à la Délégation Générale, Daniel Cordier. Le lecteur trouvera hélas également ici la "déposition" de deux fonctionnaires de la Gestapo de Paris qui assistèrent à ses dernières journées dans la sinistre "Villa Bömelburg" de Neuilly avant son transfert vers l'Allemagne... Ce recueil se conclut par les lettres de Jean Moulin à ses proches, par quelques allocutions prononcées lors de sa carrière préfectorale, par plusieurs de ses "câbles" adressés aux services de la France Libre de Londres, et même des billets "codés" rédigés peu avant sa disparition.

02/2013

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Lord Lyllian. Messes noires. Suivi de Jacques d'Adelswärd-Fersen et la figure d'Héliogabale

"Le succès de Jacques d'Adelswärd-Fersen (1880-1923) ne se dément pas. Les éditions originales ou anciennes de ses livres se vendent aujourd'hui à des prix remarquables. Je lui ai consacré en 1991 un dossier, enrichi en 1993, qui permet de comprendre dans quel contexte polémique son oeuvre s'est développée. On doit à Mirande Lucien d'avoir donné une image assez exacte d'Akademos, revue que Fersen a fondée en 1909 et soutenue toute l'année et qui peut à juste titre être considérée comme la première revue homosexuelle. Jean-Claude Féray a attiré notre attention sur son oeuvre littéraire aux éditions Quintes-feuilles. Alors qu'il vient de publier Jeunesse (1907), je suis heureux d'avoir enfin pu mettre la dernière main à cette réédition de Lord Lyllian (1905). Lord Lyllian est un roman à clefs où se rencontrent les sommités homosexuelles de la fin du XIXe : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp - et Fersen lui-même - ainsi que leurs égéries les actrices Ellen Terry et Sarah Bernhard. Les amateurs de ces personnages devenus de véritables icônes se réjouiront de la manière dont Adelswärd-Fersen les met en scène avec des dialogues très camp que Wilde n'aurait pas reniés et dans des poses mélodramatiques à souhait. J'espère que, comme moi, vous tomberez amoureux de Lord Lyllian, dans une nouvelle édition portée par d'éminents spécialistes respectivement de la littérature homosexuelle et de la littérature décadente, Jean-Claude Féray et Jean de Palacio", Patrick Cardon.

01/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Les Gazettes parisiennes d'Abraham de Wicquefort pendant la Fronde (1648-1652). Cinq années d'information sur la vie politique, les relations internationales et la société nobiliaire française

Représentant à Paris du duc August de Wolfenbüttel, prince d’Empire érudit et passionné de culture française, Abraham de Wicquefort «l’ancien», membre d’une famille d’importants négociants hollandais, bien intégré dans la société parisienne intellectuelle du moment, adressait chaque semaine à son mentor une longue dépêche lui relatant les faits marquants de l’actualité politique, militaire et religieuse, ainsi que les événements qui agitaient l’existence de l’aristocratie française qu’il côtoyait. Toutes ses missives n’ont pas été conservées, mais il subsiste à la Bibliothèque de Wolfenbüttel un corpus de lettres couvrant les années 1648 à 1652, témoin de la Fronde des gens de robe contre les mesures fiscales prises par le gouvenernent de la régente Anne d’Autriche et du cardinal Mazarin, puis de la guerre civile qui suivit la rébellion du Grand Condé. Ces gazettes d’une période dramatique de l’histoire du royaume, qui furent redécouvertes à la seule fin des années 1970 par l’historien français Robert Mandrou, restent encore inédites dans leur grande majorité. Leur transcription est ici proposée, accompagnée d’une étude comparative portant sur les textes contemporains pour les deux années de la Fronde parlementaire (1648-1649) ; ce document, riche de nouvelles de toutes origines transmises par un observateur remarquablement informé et instruit en de multiples domaines, impartial le plus souvent mais capable de critiques incisives et d’ironie, offrira aux chercheurs des pistes renouvelées d’investigation sur l’histoire des Frondes et sur le comportement de l’élite de la société française de ce milieu du XVIIe siècle.

01/2010

ActuaLitté

Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 5

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu du XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabes. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre I), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, parangon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

03/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 3

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabiques. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre 1), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, parangon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

02/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

LE CHAMPION DES DAMES. Tome 2

Le Champion des Dames est un des grands textes du milieu du XVe siècle. Son auteur, Martin Le Franc, prévôt de Lausanne et chanoine de Genève, a vigoureusement pris parti dans la Querelle des femmes qui agita le monde intellectuel à la suite des flèches antiféministes du Roman de la Rose de Jean de Meun. Martin est intervenu en faveur du beau sexe dans cet ample poème allégorique de 24 384 octosyllabes. Robert Deschaux présente ici la première édition savante et intégrale de l'œuvre. Elle est publiée en cinq volumes. Cette œuvre qui s'inspire des allégories du Roman de la Rose, donne la parole aux adversaires et aux défenseurs des femmes. On débat tour à tour de la nature et des effets complexes de l'amour (livre I), de la dignité du mariage et des femmes (livre II), des exigences d'un véritable amour (livre III), des femmes célèbres à travers l'histoire (livre IV), enfin de la Vierge Marie, paragon de toutes les femmes (livre V). Ce brillant poème témoigne de la vaste culture de l'auteur (il est un bon connaisseur de la littérature antique), de son habileté dialectique, de son talent pour mettre en scène des personnages plaisants, de son écriture à la fois ramassée et enjouée. Les anecdotes ou allusions piquantes ne sont pas rares, les images pittoresques non plus. L'auteur sait manier l'ironie. Il porte des regards lucides sur la condition humaine. Il est aussi un remarquable rhétoricien. C'est dire le grand intérêt d'une œuvre jusqu'alors injustement méconnue.

02/1999

ActuaLitté

Histoire internationale

Elisabeth 1ère d'Angleterre. Le pouvoir et la séduction

Elisabeth d'Angleterre partage avec Charlemagne, Louis XIV et quelques autres le rare privilège d'avoir donné son nom à son siècle. Elle est à peu près la seule femme, avec Catherine de Russie, à prendre place dans le cercle restreint des grandes figures emblématiques de l'Histoire. Les livres qui lui ont été consacrés outre-Manche sont innombrables, et peu de personnages ont laissé une image plus contrastée, plus complexe, plus énigmatique. Fut-elle vraiment la " reine vierge " qu'elle aimait à se dire, la " femme sans homme ", ou une débauchée hypocrite comme l'affirmaient ses ennemis ? Quel être humain se cachait derrière l'icône fardée et couverte de bijoux que nous montrent ses portraits officiels ? Dans l'Europe de son temps, fut-elle un boutefeu, un pêcheur en eau trouble ou un élément pacificateur ? La championne d'un protestantisme conquérant ou la victime désignée d'un catholicisme agressif ? Le symbole d'une Angleterre expansionniste à l'aube de sa vocation impériale ou l'artisan timoré d'un repli insulaire ? Toutes ces opinions ont été défendues et le sont encore, avec des arguments à l'appui. L'éclat de l" ère élisabéthaine ", illustrée par les Shakespeare, les Marlowe, les Francis Drake, les Walter Raleigh, la captivité et l'exécution de Marie Stuart, l'épopée de l'Invincible Armada, la tragédie de Robert d'Essex, tout cela crée autour de la " Grande Elisabeth " une aura de légende telle qu'il n'est pas aisé de l'oublier lorsqu'on se penche, pour tenter une approche impartiale, sur les témoignages contemporains.

04/1996

ActuaLitté

Beaux arts

Daniel Cordier. Le regard d'un amateur : Donations Daniel Cordier dans les collections du Centre Pompidou Musée national d'art moderne

Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de " l'amour de l'art " d'un " amateur " qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du XXe siècle s'est nourrie de la fréquentation des œuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des œuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans Les galeries parisiennes, il acheta les œuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée- plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'Etat par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les œuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.

06/2005

ActuaLitté

Histoire de France

Napoléon et Sarzane. Les origines italiennes des Bonaparte

Les premiers ancêtres de Napoléon Ier ? Des Italiens. Émigrés de Florence, suite aux guerres entre Guelfes et Gibelins, les Bonaparte ou Buonaparte (littéralement, " ceux qui sont du bon parti, du bon côté ") s'installent à Sarzane, à l'extrême nord de la Toscane. Nous sommes à la fin du XIIe siècle. À Sarzane, fortifiée par Laurent le Magnifique, les Bonaparte vont vite occuper d'importantes charges, au point de se lier familialement avec le pape Nicolas V, le fondateur de la Bibliothèque Vaticane, lui aussi originaire de la ville. Joseph Bonaparte, l'aîné - ou le " généalogiste " comme l'appellera son frère Napoléon -, mènera plus tard l'enquête, trouvera des preuves : ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que les ancêtres de l'Empereur se sont implantés en Corse. Sarzanais de souche, Federico Galantini ne se borne pas ici à raconter cette aventure généalogique, presque inconnue du public. Preuves à l'appui (elles sont toutes réunies dans l'ouvrage), il nous explique les dessous du Concordat de 1801, dont le premier artisan est encore un Sarzanais, le cardinal Spina. Sarzane, où se dresse encore aujourd'hui la maison-tour des Bonaparte, est aussi le théâtre de la mort romantique de Charlotte, nièce de Napoléon, confidente de Leopardi mais impossible amour du peintre Léopold Robert qui s'égorgea pour elle, à Venise... Napoléon et Sarzane met pour la première fois en lumière la " sarzanité " de ces Bonaparte qui ont changé l'Europe. La préface de l'italianiste Bertrand Levergeois en souligne toute l'importance.

09/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Dictionnaire de Don Juan

Que serait la vie sans séduction ? Aussi la figure de Don juan n'a-t-elle cessé d'inspirer écrivains, artistes et musiciens. Depuis El Burlador de Sevilla (L'Abuseur de Séville), publié en 1630 dans une collection de comédies attribuées à Tirso de Molina, quelque trois mille œuvres mettent en scène le séducteur par excellence. Jeune ou vieux, beau ou seulement intéressant de visage, marié ou non, père de nombreux enfants ou désespérément stérile, cynique ou hypocrite, gentilhomme ou moderne PDG, rebelle à l'amour ou sentimental - Don juan peut prendre tous les visages, y compris celui d'une femme. Ce Dictionnaire dresse le catalogue de toutes ces réincarnations. On y trouve bien entendu les Don Juan canoniques de Molière, Mozart, Byron, Pouchkine, Shaw, Kierkegaard, Max Frisch, Strauss ou Montherlant. Mais les auteurs moins connus ne sont pas négligés pour autant. Anna de Noailles s'est intéressée à Don Juan, tout comme Suarès ou Roger Vailland. Des articles de synthèse retracent la carrière de Don juan dans tel ou tel pays, la Bohême ou la Scandinavie, par exemple. Font également l'objet d'articles les compagnons de Don Juan, ses comparses, ses victimes : Anna, Elvire, Ottavio. Le mythe de Don Juan enfin est associé à certains thèmes : l'amour, l'argent, l'inconstance, la trahison, le destin, la mort, la paternité, la vieillesse. Plus de 100 collaborateurs ont ainsi rédigé 300 notices consacrées à des écrivains, des musiciens, des peintres, des personnages, des lieux, des thèmes. Les renvois permettent de suivre toutes les métamorphoses de Don juan. ROBERT KOPP

05/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Demeures de l'esprit. Grande-Bretagne Tome 2, Angleterre nord et Ecosse, Irlande

Ce volume est le troisième des Demeures de l'esprit, le deuxième (et le dernier) de ceux qui sont consacrés aux Iles britanniques : après le Sud et le Centre de l'Angleterre ; plus le Pays de Galles, c'est cette fois le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande que nous parcourons en compagnie de Renaud Camus, auteur et photographe. Le dramatis personae n'a rien à envier à celui du livre frère puisqu'il va des sœurs Brontë à Joyce, de Laurence Sterne à Yeats, de Sir Walter Scott à George Bernard Shaw en passant par Synge, Carlyle ou Barrie, le père assez ambigu de Peter Pan. William Wordsworth n'a pas moins de trois maisons aujourd'hui ouvertes au public tandis que Robert Burns, le poète national de l'Ecosse, en a quatre ! Mais les écrivains ne sont pas seuls représentés, non plus que les figures illustres : occasions de savoureuses découvertes, peut-être, voici en leurs demeures le gentleman architect Sir Thomas Robinson ou le photographe Edward Chambré Hardman, le peintre écossais Edward Atkinson Hornel ou son confrère anglais d'Irlande Derek Hill, les inventeurs Samuel Crompton ou George Stephenson, le publiciste Hugh Miller ou bien le voyageur John Muir, précurseur de l'écologie. Du jardin de Beatrix Potter on passe en quelques pages à la chambre natale de David Livingstone. Le pari est que les portes ouvrent sur les œuvres, les fenêtres sur les destins, les paysages sur les phrases, sur les images, les convictions, les idées.

06/2009

ActuaLitté

Sciences politiques

Les nettoyeurs. Truands et espions au service de la France, des années 1930 à nos jours

Ils ont été tueurs à gages parcourant les ruelles de Tanger, trafiquants de drogues et de diamants, résistants, tortionnaires, héros, patriotes et écorchés vifs d'un pays qui n'en finit plus de perdre ses repères depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale. Voici l'histoire de France vue par ses agents secrets : militaires et voyous, aventuriers et policiers naviguant dans un monde au bord du chaos. Pas des hommes, mais des légendes au-delà du bien et du mal : d'Hans-Thilo Schmidt à Robert Blémant, de Jo Attia à Bob Maloubier, Marcel Le Roy-Finville, Gaston Boué-Lahorgue et tous les autres. Suivons-les, des rues de Londres à celles de Marseille, des mers du Sud au Golfe du Tonkin, des fumeries d'opium de Saigon aux confins du désert algérien. Oublions le politiquement correct, laissons les beaux livres d'histoire aux naïfs, aux enfants trop purs pour comprendre ce qu'il faut de cruauté pour tenir un pays. Ces êtres sombres ont tenté de protéger la France de l'ennemi : nazis, communistes et islamistes, l'hydre démoniaque à trois têtes enfantée par le XXe siècle. Ce combat de l'ombre ne connaît aucune autre loi que celle de la victoire contre la tyrannie, usant des méthodes les plus abjectes pour vaincre Hitler, Staline, Mao, Hô Chi Min, Abou Nidal, Carlos et Kadhafi. En lisant ce livre, soyez prêts à fouiller le vice et le cynisme, à côtoyer le mensonge et la trahison, le chantage et le crime. Pour la puissance de la France, à défaut de son honneur.

08/2013

ActuaLitté

Musique, danse

Correspondance. Suivie de Letrres à Madame H.

Echelonnées tout au long de la vie de Gabriel lauré, les quelque huit cents lettres ici rassemblées retracent le parcours d’une des figures les plus illustres de la musique française à une époque de grand rayonnement. La variété de ses correspondants rend compte de tous les aspects de son activité : avec ses collègues compositeurs (Saint-Saëns au premier chef, Vincent d’Indy ou ses élèves au Conservatoire : Ravel, Roger-Ducasse, Koechlin), ses interprètes (Alfred Cortot, Edouard Risler, Eugène Ysaÿe, Robert Lortat), ses éditeurs ou des écrivains (Flaubert, Verlaine, Proust, Colette, Montesquieu) et ses amies-mécènes (Mme de Saint-Marceaux, la comtesse Greffulhe, la princesse de Polignac), il évoque son métier de musicien : les inspections de conservatoires, les innombrables concerts où il interprète ses oeuvres, la rédaction de critiques pour Le Figaro. On voit ainsi se construire au jour le jour une carrière, avec toutes ses difficultés : les aléas du théâtre, en particulier autour des représentations de Pénélope, occupent une grande place, de même que les fatigues liées à la direction du Conservatoire. Le portrait du compositeur, exprimant des jugements tranchés sur nombre de ses contemporains, souvent loin du «doux Fauré», se peint à travers ces échanges ; il est complété par ses lettres adressées, parlais quotidiennement, à Marguerite Hasselmans, qui fut sa compagne, de 1901 à sa mort, en 1924. Au-delà de l’effusion amoureuse qui révèle l’homme privé, leur intimité et leur confiance donnent à ces lettres un ton extrêmement libre, où le musicien se découvre comme jamais.

10/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Une vie de rencontres

Une vie peut être ordonnée par le don fait aux autres découverte, soins, inventions, leçons... Elle peut aussi prendre son sens dans le ou les cadeaux reçus d'autrui : amitié, art, exemples ou même greffe. Ainsi celle de Jean Lacouture, reporter, analyste, biographe, spectateur du monde, qui, d'innombrables rencontres, aura tiré le suc qui a donné plusieurs sens à son parcours d'homme. Du journalisme, découvert à 33 ans dans les rizières d'Indochine et appris ensuite de quelques maîtres, à l'édition où il fut guidé par un éminent chef de file, du portrait de presse l'évocation globale de quelques-uns des personnages de notre temps ou de plusieurs grands écrivains, cette longue carrière fut d'abord celle d'un " honune-reflet ". Du général Leclerc à Chou En-lai, de François Mauriac et Jean Cocteau à Robert Kennedy et de Pierre Mendès France à Simone Signoret, de Germaine Tillion à Alain Cuny, de François Mitterrand à Jeanne Blum et Yehudi Menuhin, notre homme aura fait des dizaines de rencontres, de hasard parfois, de profession souvent, de désir aussi. Il évoque ici ces personnages hors du commun en montrant de quelle manière il a été façonné par eux. S'il est très beau de donner, il n'est pas médiocre de recevoir et, de ce don, faire un autre don. Telle est l'ambition de ce livre. De cette riche galerie de portraits tirés d'une vie mouvementée, Jean Lacouture a su faire une évocation vivante du XXe siècle, de ses fièvres, de ses tragédies et de ses grâces.

05/2005

ActuaLitté

Critique littéraire

Colonisation, globalisation et vitalité du français

Qu'en est-il de la vitalité du français face aux pressions de la globalisation ? Des linguistes tentent de répondre à cette question. Salikoko S. Mufwene et Cécile B. Vigouroux commencent par expliquer comment la colonisation est à interpréter par rapport à la globalisation, dont le sens ne doit pas être confondu avec celui de mondialisation. Ils situent la question de la vitalité du français dans ce contexte, qui est à penser en fonction de chaque écologie dans laquelle le français s'est inséré. Claude Hagège souligne que la compétition entre l'anglais et le français a commencé dès l'engagement de l'Angleterre et de la France dans l'expansion coloniale. Il attire aussi l'attention sur le comportement linguistique des Français eux-mêmes qui, selon lui, menacerait la vitalité de notre langue, au sein même de l'Hexagone. Robert Chaudenson indique quant à lui que la vitalité du français comme lingua franca internationale repose sur l'Afrique. Cécile B. Vigouroux se focalise sur sa présence en Afrique du Sud, dans la région du Cap, depuis le XVIIe siècle. Sylvie Dubois se penche sur les évolutions en Louisiane ; Julie Auger s'intéresse au Québec à notre époque et Raymond Mougeon, à l'Ontario, trois cas bien différents. Douglas Kibbee propose enfin une synthèse sur l'évolution de la langue française considérée comme une norme dans notre pays lui-même. A travers des exemples variés, dans l'espace et le temps, les auteurs de cet ouvrage offrent un panorama des différents facteurs qui influencent le destin de notre langue.

01/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Anne Sexton. Poète de la vie

Cette étude invite à une traversée de l'oeuvre d'une figure majeure parmi les poètes dits " confessionnels " de Boston, courant formé à la fin des années cinquante autour de Robert Lowell et de Sylvia Plath. Elle se concentre sur les recueils publiés par Anne Sexton dans les années soixante, les plus marqués par les partis pris esthétiques du confessionnalisme, mais elle est nourrie aussi par les entretiens, la correspondance et la biographie de la poète. La vie, à la lisière si ténue de la mort, sera la substance dans laquelle va puiser l'écriture qui rompt avec la croyance moderniste dans la supériorité de l'art impersonnel et qui élabore une poétique de la " sincérité ". Influencée par la psychanalyse et par le processus de la psychothérapie, l'oeuvre prend pour thème la chute dans la dépression et la folie, l'expérience de la perte, des souffrances de l'âme et du corps, tout en se situant entre la confession et la manipulation des faits, au coeur de l'art poétique lui-même. Elle se lit comme une radiographie de la difficulté de vivre et d'être femme dans la société patriarcale conservatrice de l'après-Seconde Guerre mondiale, mais elle invite aussi à parcourir les chemins de la renaissance et de la survie. Contemporaine de l'émergence du féminisme de la deuxième vague, la poésie d'Anne Sexton revisite les territoires de l'expérience féminine dont elle fournit un état des lieux en renouvelant ses représentations avec audace et un art du verbe flamboyant.

05/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Oeuvres. Tome 6, 1re partie : Du régime, Edition bilingue français-grec ancien

La diététique avait, dans la médecine grecque, un rôle de première importance. En effet, en l'absence de certaines connaissances, comme celle des microbes, les aliments étaient, avec l'air, et les climats, la principale cause des maladies. De là toute une série de régimes, adaptés aux divers maux, que l'on trouve tant dans les traités cnidiens que dans les autres traités de la Collection hippocratique, et même chez Platon : l'auteur de nos traités, dont l'on ignore s'ils sont d'Hippocrate même ou d'un de ses élèves, s'élève contre les croyances et les remèdes obscurantistes et propose une théorie du régime fondé sur l'équilibre et la reconnaissance des facteurs extérieurs, tels que l'âge, le sexe, le lieu, les vents et les saisons. La présente édition regroupe en deux volumes Du Régime, Du Régime des Maladies aiguës, l'Appendice, De l'Aliment ainsi que De L'Usage des liquides. La notice introductive fournit un panorama de la diététique dans la médecine grecque classique depuis les Pythagoriciens, adeptes du végétarianisme, jusqu'à Platon qui fait de Hérodicos de Sélymbrie le fondateur de la diététique. Vient ensuite un plan détaillé du traité le plus important, Du Régime, assorti d'un bref commentaire. L'Histoire de la tradition manuscrite et des différentes éditions est relatée en détail. Chaque traité est précédé d'une notice explicative et possède son propre Index Verborum. Des notes accompagnent la lecture et sont complétées par des notes additionnelles destinées au lecteur soucieux d'approfondir. Texte établi et traduit par Robert Joly.

01/1967

ActuaLitté

Sciences politiques

Edmond Michelet, un chrétien en politique

L'action politique et la foi religieuse sont-elles compatibles ? La réponse de nos contemporains est a priori négative tant l'action politique suppose de compromissions voire de corruption. Pourtant au XXe siècle, Edmond Michelet affichait sa foi sans ambiguïté ; les fondateurs de l'Europe (Robert Schuman, Alcide de Gasperi). les promoteurs de l'amitié franco-allemande (Konrad Adenauer, Charles de Gaulle) étaient des catholiques convaincus. Avec des protestants, des juifs, puis des orthodoxes et des musulmans issus de l'immigration, ils ont construit la paix et bataillé pour la justice sociale et la défense de la démocratie. Cet ouvrage étudie l'action et les convictions d'un catholique qui a concrétisé les rêves d'une génération née dans l'idéal péguyste, des hommes formés dans les mêmes moules de l'Eglise romaine et de l'Etat républicain et qui se sont trouvés confrontés brutalement aux idéologies fascistes, aux guerres et à leur violence déshumanisante ; des hommes qui, revenus de l'enfer de la guerre, se sont voués à la reconstruction et à la décolonisation. Comment Edmond Michelet a-t-il pu agir en politique sans renier ses convictions religieuses ? Comment a-t-il pu agir en chrétien dans un Etat laïc face aux drames de l'après-guerre ? Ce dossier historique replace son action dans des contextes parfois oubliés ou interprétés de façon téléologique. Il permet de comprendre les ressorts de l'action de l'un des hommes qui ont voulu la réconciliation, la décolonisation et l'Europe.

03/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Ulysses S. Grant. L'étoile du Nord

Si Ulysses S. Grant est demeuré profondément ancré dans la mémoire collective, c'est bien plus au titre de général en chef de l'Union victorieuse en 1865 qu'à celui de président américain de 1869 à 1877. Et pourtant, à l'inverse d'un Robert E. Lee, vaincu magnifique devenu l'icône du Sud, Ulysses S. Grant n'a joui, ni alors ni aujourd'hui, de l'aura inaltérée du héros national qu'aurait pu et sans doute dû mériter son rôle. L'homme né, à l'instar de Lincoln, dans une modeste masure de bois, ballotté par la vie comme peu d'autres, à la personnalité à la fois ordinaire et extraordinaire, ne se livre que par ses actes et échappe à tout archétype creux. Il faut suivre "ses" vies, celles de l'enfant timide et effacé de l'Ohio, du fermier malhabile du Missouri, de l'employé obscur de l'Illinois. Mais aussi celles du cavalier émérite de West Point, du soldat courageux du Mexique, du reconstructeur de l'Union, étoile du Nord et Némésis du Sud. Et que dire du fiancé transi, du mari fidèle et père aimant, de l'ami indéfectible quand s'oppose à lui le Grant indolent, dépressif et alcoolique ? Naviguant entre les plus sombres doutes de l'échec et les plus glorieux sommets du succès, entre la notoriété héroïque et les tréfonds de l'opprobre, le destin d'exception du général Grant constitue une trace profonde et unique dans l'histoire des Etats-Unis, dont il incarne la destinée singulière.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Au grand comptoir des Halles. Chronique (en noir et blanc)

"Ce livre évoque les anciennes halles au centre de Paris et leurs foisonnants équipages, leur luxuriante énergie populaire et baroque. Puis brusquement leur fin. Chaque chapitre est un sous-titre au doigt mouillé, comme dans un bon vieux "Club des Cinq". Car ils sont cinq, ces vieux amis des années d'après-guerre. On les poursuit dans ces drôles de quartiers, près des comptoirs de bistrot que la ville leur offre. Cendrars, Seignolle, Yonnet, Clébert et Giraud sont sur le pont. On s'autorise à les accompagner au long de leur belle vie d'auteurs trop discrets. Un photographe est de la partie, c'est Robert Doisneau, notre plus célèbre mémorialiste. Il est tard. On a fait un vin chaud. Prévert a mal aux pieds. La faim et la misère rançonnent de tous les côtés, comme elle le fait encore à sa manière aujourd'hui. Une foule d'inconnus rapplique, ce sont d'autres témoins de ces trente années pas si glorieuses que ça : des photographes. Des seconds couteaux. Des naïfs. Des paumés. Des voyous. Tous amateurs du temps perdu." P. C. Au milieu des étals, des bons mots et des souvenirs en rubans de fumée, Patrick Cloux ravive d'une main amie le devenir palpitant d'un quartier magistralement installé sur les banquettes des troquets et, ce faisant, la mémoire collective de Paris. Un Paris illégitime et troublant, vivant et canaille, à boire et à lire. Une autre histoire de la ville, moins éclatante, moins riche, mais tout aussi vraie.

10/2018

ActuaLitté

BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 9, février 2019

Mon Lapin Quotidien numéro 9 se consacrera exclusivement à : LA COMMODE. C'est à dire à LA COMMODE sur laquelle on trouve mon cul... . Ou pas. MLQ n'oublie JAMAIS de se dire "ou pas" dès qu'il a une idée. MLQ n'est pas le journal des lecteurs qui savent à quoi s'attendre. MLQ est le journal qui n'attend pas de savoir. MLQ est le journal d'une expérience en cours. MLQ est une entreprise qui vise à rendre visible l'imprévisible. MLQ ne tient que les promesses (mais alors : toutes les promesses) qu'il ne fait pas. MLQ réalise soudain que toute tentative de définition est vaine, incomplète, insatisfaisante. MLQ promet désormais de ne plus parler de lui-même qu'au, et seulement au : temps passé... . Ou pas. Ceux que l'on peut quand même espérer trouver dans ce miracle d'équilibre, mille fois tenté et enfin réalisé, entre le monde des mots et celui des images : David B. , Pacôme Thiellement, Denis Robert, Dominique Lestel, Lewis Trondheim, Joko, Corinne Taunay, Phileas Pym, Jean-Yves Duhoo, Vincent Pianina, Rocco, Florence Dupré la Tour, Hervé Le Tellier, Etienne Lécroart, Rudy Spiessert, Charles Berberian, Thomas Baumgartner, François Ayroles, Agnès de Cayeux, Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Killoffer, Vincent Vanoli, Denis Bourdaud, Edmond Baudoin, Eric Chevillard, Jochen Gerner, Fabio Viscogliosi, Morvandiau, Alex Baladi, Aurélie William Levaux, Christophe Levaux, Thierry Longé... et puis, et puis... 90 auteurs dans notre numéro 7. Peut-on en faire le tour ? Le doit-on ? Quelqu'un dit-il mieux ? A ces questions, une seule réponse : "NON ! "

02/2019