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Frédérique Huot-Jeanmaire

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Critique littéraire

FIGURES I

Figures I rassemble dix-huit études et notes critiques écrites entre 1959 et 1965. A travers des sujets aussi divers que Proust et Robbe-Grillet, Borges et L'Astrée, Flaubert et Valéry, le structuralisme moderne et la poétique baroque, mais liées ici par un réseau continu d'implications réciproques, une question, constamment, reste posée : elle porte sur la nature et l'usage de cette étrange parole réservée (tout à la fois offerte et retenue, donnée et refusée) qu'est la littérature. La rhétorique classique, dont l'interrogation n'est pas encore refermée, voyait dans l'emploi des figures, c'est-à-dire d'un langage qui se dédouble pour cerner un espace et marquer sa distance, un des traits spécifiques de la fonction que nous appelons aujourd'hui littéraire. La littérarité de la littérature serait ainsi obscurément liée à cet espace intérieur où se trouble, et par là même se révèle, la littéralité du langage, à ce mince intervalle variable, parfois imperceptible, mais toujours actif, qui se creuse entre une forme et un sens, ouvert à un autre sens qu'il appelle sans le nommer. Mais la littérature tout entière - lettres, lignes, pages, volumes - ne dessine-t-elle pas comme une immense figure, toujours parfaite, jamais achevée, dont le texte immédiat parlerait, interrogativement, pour une signification plus distance - plus que distante - et n'offrant à déchiffrer, comme une trace sur le sol, que l'évidence de son retrait ?

05/1966

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Religion

Philippiens : 8 études à suivre seul ou en groupe. Les guides bibliques pour tous

Les guides bibliques pour tous peuvent être utilisés seul ou en groupe. Ils sont conçus pour vous aider à comprendre la Bible d'une manière renouvelée, sous la conduite de l'un des plus grands spécialistes actuels du Nouveau Testament. Grâce aux questions de réflexion, aux suggestions de prière et aux informations sur le contexte historique et culturel des textes qu'ils proposent, ces guides vous aideront à progresser vers une compréhension plus riche du message biblique et de la vie chrétienne. Dans la vie, tout ne se passe pas toujours comme prévu. On se laisse facilement décourager devant l'échec et la déception, on baisse vite les bras lorsque quelqu'un nous met des bâtons dans les roues. Au moment où il écrit sa lettre aux Philippiens, Paul est en prison. Il sait très bien ce qu'on ressent quand un événement vient contrecarrer tous nos projets. Pourtant, cette lettre remplie de joie montre qu'il a su garder une confiance absolue en Dieu, en sa puissance et son amour. Les circonstances dans lesquelles il écrit cette épître la rendent d'autant plus poignante, car elles dressent le portrait d'un chrétien confronté à de grandes difficultés et de terribles épreuves. Ces huit études sur la lettre aux Philippiens vous encourageront à faire face à vos problèmes avec la même confiance, la même espérance et la même force morale que l'apôtre Paul.

10/2020

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Droit

Victimes, défendez-vous. Le Guide des accidentés

En France, on déplore chaque année huit millions d'accidents. Accidents de voiture, erreurs médicales, infections nosocomiales, accidents de sport, scolaires, de voyage, chocs, chutes, brûlures, empoisonnements, intoxications, asphyxies... tuent ainsi 25 000 personnes, souvent des enfants. Plus de 500 000 autres subissent de graves blessures et en gardent des séquelles. Pour ces victimes, leurs familles, la vie bascule. Commence le temps des épreuves, des angoisses... et des questions. Qui est responsable ? Comment le faire sanctionner ? Serai-je indemnisé ? Dans quels délais ? Pourrai-je reprendre mon travail, m'occuper de ma famille ? Comment vivre après cette mort d'une partie de moi-même, d'une partie de ma vie ? Faute d'informations fiables et précises, les accidentés sont souvent à ta merci de la mauvaise foi des assureurs, des lenteurs judiciaires, de ta confiance trop vite accordée à un expert ou à une société de recours, de ta méconnaissance du droit, de l'incompétence de certains professionnels. Autant de pièges qu'on pourra éviter grâce à ce Livre novateur. C'est en effet la raison d'être de cet ouvrage pratique et utile. A partir d'histoires vraies, ce guide accessible et humain couvre l'ensemble des accidents de la vie. Et explique, très concrètement, comment surmonter les embûches les plus fréquentes. Parce qu'il est enfin temps que tes victimes, apprenant à se défendre, ne soient plus une deuxième fois victimes.

01/2007

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Littérature française

Noces vénitiennes

Pour un événement au sein d'une entreprise vénitienne renommée, le tableau de Véronèse, Les Noces de Cana, reviendra à Venise et reprendra sa place d'origine au réfectoire du monastère bénédictin de l'Ile de San Giorgio Maggiore. Fascinés par la symbolique de l'oeuvre, les organisateurs de la fête s'en laissent pénétrer. Une coupe de mariage identique à celle figurant sur le tableau a été découverte chez un antiquaire ; elle sera copiée pour être remise à chaque invité. Mais quel miracle Flore Bazincourt, décoratrice événementielle, et Charles Senart Tancy, oenologue de renom, son ex-mari, déchiré entre son fils de huit ans et son épouse s'attardant au coeur de la forêt amazonienne, attendent-ils de ces "Noces vénitiennes" ? Trouvera-t-il le vin de l'époque du tableau, le vin des Noces de Cana ou le vin de l'amour éternel ? Un beau roman sur le mariage, l'engagement et la fidélité, qui nous emmène flâner à Venise au rythme des vaporetti et des motoscafi. A propos de l'auteur : Noëlle Dedeyan est historienne. Après une thèse consacrée aux chanoinesses de Lorraine au XVIIIe siècle, suivie de quelques romans pour adultes et jeunesse faisant revivre leur vie étonnante, elle se penche sur l'histoire de Venise où elle puise aussi ses racines en incitant le lecteur à y cheminer aux côtés de Marie qui reste la principale protectrice de la ville.

11/2020

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Poésie

Enfer et Nirvana

L'amour, tel un vent coulis, s'est insinué en moi dès ma plus tendre enfance. Je n'ai rien demandé. Quoique ? Il a déposé le grand mystère de la vie sur les premiers copeaux d'une âme naissante, les plus sensibles et secrets. Ce mystère demeure intact. J'espère qu'il ne sera jamais résolu. La femme est tôt venue, magie insaisissable. Attirance craintive. Timidité : l'éloquente capacité à ne rien oser. Troubles rêveurs et insomnies voluptueuses. Ma première "?femme?" avait huit ans. Moi, six mois de plus. Ne jamais désapprendre nos premiers doigts croisés lorsque deux frêles mains s'intriquent chastement : NIRVANA sans catéchèse. Sur l'autre plateau de la pesette enfantine, L'ENFER, lui, nous est promis par tous les catéchismes, en guise de monnaie d'échange, afin d'inhiber les atomes de ce qu'ils nomment nos "?émotions impures?". Ô la Vie ! Aide-nous à nous libérer de cet étau maléfique. Conduis-nous à la sérénité d'un équilibre paisible entre esprit et corps. La foi. Comme pour la foi en un Dieu, l'amour n'existe que si l'on veut y croire. Ce recueil évoque la femme, l'amour, la foi et, cependant, ne traduit que ma savante incompétence pour atteindre une quelconque vérité. Car toute vérité poursuivie nous nargue, tel l'horizon s'éloignant aussi vite que nous avançons vers lui. La terre est ronde, l'amour aussi. Cela ne nous empêche pas de lui courir après !

10/2020

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Littérature érotique et sentim

Mystérieux Tome 4 : Insurréction

Le couloir de la mort. Quand la létale devient un meurtre légal. C'est le torse gonflé à bloc et les épaules redressées par la fierté que j'y suis allée de mon plein gré. Un. Deux. Trois. Il fait noire, ça pue, ça gueule, le vacarme dans ma tête en est assourdissant. Quatre. Cinq. Six. Quand compter les pas qui me séparent de la mort devient synonyme de destin brisé et de vies gâchées. La rédemption, je l'ai cherchée mais j'ignorais tout du goût âcre qu'elle allait me faire recracher. Sept. Huit. Neuf. Je l'attends la faucheuse, je la nargue ; je la redoute, je la crains et pourtant cette garce traîne des pieds. Alors... j'attends. Je me mets à espérer dans cet univers cloisonné de désespoirs, dans cet univers où être faible ne se pardonne pas, et j'attends. Je compte, je chiale, je me fais des promesses que jamais je ne tiendrai, je pense, je réfléchis, j'imagine. Parce qu'imaginer ma femme se battre contre le monde entier pour me sortir de là me tort les tripes, parce que la savoir en train de monter une insurrection pour que je sois avec les miens et une réalité que je préfère réfuter. Et je ne sais pas, je ne sais plus... Combien de temps dois-je encore patienter avant que la mort ne vienne me faucher ?

09/2019

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Littérature française

L'assommoir. Texte intégral

" Les lendemains de culotte, le zingueur avait mal aux cheveux, un mal aux cheveux terrible qui le tenait tout le jour les crins défrisés. Le bec empesté, la margoulette enflée et de travers. Il se levait tard, secouait ses puces sur les huit heures seulement : et il crachait, traînaillait dans la boutique, ne se décidait pas à partir pour le chantier. La journée était encore perdue. Le matin, il se plaignait d'avoir des guibolles de coton, il s'appelait trop bête de gueuletonner comme ça, puisque ça vous démantibulait le tempérament. Aussi, on rencontrait un tas de gouapes, qui ne voulaient pas vous lâcher le coude : on gobelottait malgré soi, on se trouvait dans toutes sortes de fourbis, on finissait par se laisser pincer, et raide ! Ah ! fichtre non ! ça ne lui arriverait plus ; il n'entendait pas laisser ses bottes chez le mastroquet, à la fleur de l'âge. Mais, après le déjeuner, il se requinquait, poussant des hum ! hum ! pour se prouver qu'il avait encore un creux. Il commençait à nier la noce de la veille, un peu d'allumage peut-être. On n'en faisait plus des comme lui, solide au poste, une poigne du diable, buvant tout ce qu'il voulait sans cligner un œil. Alors, l'après-midi entière, il flânochait dans le quartier. Quand il avait bien embêté les ouvrières, sa femme lui donnait vingt sous pour qu'il débarrassât le plancher. "

03/1993

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Histoire internationale

Princesse persane

L'image enchanteresse de la princesse des contes de fées n'est certainement pas celle de la princesse Mofakham, fille de l'ambassadeur de Perse à la cour du tsar Nicolas II. Déjà, à l'âge de huit ans, il lui faut fuir la Russie avec toute sa famille, car la révolution de 1917 fait rage. C'est en France, finalement à Nice, que tout ce monde va s'installer, en compagnie de tous les déchus des cours d'Europe en attente de revanche. Dès lors, l'éducation de la princesse devient austère, étouffante, résolument xénophobe et raciste. Le prince Mofakham ne reçoit plus que des émissaires de Mussolini, Franco, Hitler... Le mariage de sa fille avec un jeune diplomate iranien ne recueille pas davantage son agrément. Car le jeune marié est au service du nouveau régime de Téhéran. Il est aussi malade du cœur, et laisse la princesse veuve à 27 ans, avec un enfant à élever au milieu de l'hostilité et des humiliations infligées par ses proches. Ce n'est qu'au décès du prince, en 1938, qu'elle retrouvera un peu de dignité, apprendra la musique et la danse classique, obtiendra même une licence de droit. Cette histoire étonnante, représentative de la fin d'une époque et annonciatrice d'une des plus grandes tragédies de l'histoire, est tout simplement celle de la mère de l'auteur de ce document.

03/2005

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Sciences politiques

Non-violence : combats d'hier et de demain. Non-violence et traits culturels et identitaires dans le monde globalisé du XXIe siècle

La frêle silhouette de Gandhi, "le fakir" nu, selon Churchill ; la haute stature du pasteur Martin Luther King, sur fond d'une foule immense, prononçant devant le Lincoln Memorial son fameux discours, I have a dream, lors d'une manifestation des droits des Noirs, ou les bras ouverts de Nelson Mandela, rendu à la liberté après vingt-sept ans de prison, dans une Afrique du Sud à la veille d'abandonner l'Apartheid, font partie de la grande geste de l'humanité, gravée dans tous les esprits à travers le monde. Trois géants, trois hommes, qui ont pour point commun d'avoir entraîné le peuple dans une lutte victorieuse, sans armes et sans violence. En ce début de XXIème siècle, ensanglanté par le terrorisme et des guerres atroces où même les populations civiles ne sont plus épargnées, la "non-violence" n'est-elle plus qu'une image d'épinal ? Un moment glorieux dans la sombre et fangeuse histoire de l'humanité ? Huit auteurs explorent ici l'histoire contemporaine à travers les luttes non-violentes en cours, reviennent aux sources et se tournent vers l'avenir. Partout dans le monde aujourd'hui se livrent des luttes non-violentes, parfois localisées ou de portée internationale par le canal d'Internet. Porteuses d'espoir et fondées sur la tolérance et le respect d'autrui, elles ouvrent peut-être le seul avenir possible pour une humanité qui joue dangereusement avec le feu.

06/2017

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Littérature française

Manon la souricière

Ces dix-huit textes inédits jalonnent la carrière de Mac Orlan, de 1921 à 1968. Leurs personnages constituent, selon le mot de l'auteur, "un congrès de compagnons de la mauvaise chance venus sur les chemins du hasard". On y retrouve des visages familiers. Bob le meurtrier, Nelly de Tampico, Ann de Saint-Jean, Jean François de la Providence de Dieu, tante Sarah ressemblent comme des frères (et des soeurs) d'infortune à la petite aveugle Tess et Stephen le pickpocket entrevus dans Sous la lumière froide, à Nelly et Jean Rabe qui croisèrent leurs destins, sans les réunir, dans l'étrange estaminet du Quai des brumes. Manon, alias la Souricière, est à la fois une descendante de la Catherine de Vauselles que Mac Orlan rend responsable de l'escamotage de François Villon (Une fin comme une autre). C'est aussi une réplique plus sanguinaire de la Manon amante du pirate de L'Ancre de Miséricorde. Et c'est encore une projection de la mythique espionne allemande de la guerre de 1914-1918 : Mademoiselle Docteur ou Fräulein Doktor... On reconnaîtra peut-être aussi, dans Images dans les docks, l'ombre de ce personnage qui hantera toute l'oeuvre de Mac Orlan avant de s'incarner définitivement dans le Père Barbançon. Autant de visages familiers pour ceux qui cèdent aux charmes secrets d'un auteur dont les héros sont voués aux destinées brutales.

02/1986

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Critique littéraire

Cahiers Saint-John Perse. Tome 2

"Poésie de Saint-John Perse : sur cette fête inépuisable, hors d'une époque ou d'un pays, des chercheurs, écrivains, venus de tous pays, aujourd'hui se penchent. L'éblouissement demeure. Si ces poèmes ont paru distants de nous, c'est depuis cette distance que le poète nous interroge. "Impénétrable par pudeur, nullement enclin aux abdications de la limpidité, aux compromissions de la transparence, il a multiplié ses masques, et, s'il s'est dilaté hors de l'immédiat et du fini, hors de cette intelligibilité qui est limite et acquiescement à la limite, ce n'est point pour épouser la vague, prélude poétique à la vacuité, mais pour 'hanter l'Etre', unique moyen pour lui d'échapper à l'effroi de la carence, à la perception fulgurante de ce qui, en toute chose, 'fait défaut' " (Cioran). Quel est notre rapport avec l'inconnu du poème ? Et comment, sans le dévoiler, procéder à son éclairement ? Au sommaire de ce deuxième Cahier : une Introduction à la notion et à l'expérience de Sécheresse, par Serge Canadas ; Une lecture d'Anabase, par Albert Henry, Thorston Greiner analyse La Mantique du Poème et Sebastian Neumeister étudie le lien de Perse au mythe de Robinson. Huit lettres inédites du poète à Yvan Goll, présentées par Roger Little, complètent ce volume qui comporte aussi, dans sa Chronique, une bibliographie sélective des études persiennes en cours à travers le monde". Bulletin Gallimard, mars 1979.

03/1979

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Généralités médicales

Santé. Pour une révolution sans réforme

Quatre grandes réformes de la Sécurité sociale depuis 1945, un plan d'"équilibre" de l'assurance maladie tous les dix-huit mois depuis 1970, un nouveau ministre de la Santé tous les vingt mois, des médecins mécontents, des infirmières en grève, des hôpitaux qui ferment, des cotisations sociales qui explosent, des Français qui limitent, faute de ressources, leur accès aux soins : sous des aspects toujours nouveaux les problèmes de la santé occupent de manière lancinante le devant de la scène politique. Si les Français ne sont pas les seuls bénéficiaires fascinés et inquiets des très profondes transformations de la médecine contemporaine, ils sont les seuls à imaginer avec cette fréquence des réformes qui ont pour caractéristiques d'être toujours onéreuses et le plus souvent inefficaces au sens où, sauf exception, elles ne traitent d'aucun aspect structurel et débattent, pour mieux les éviter, des mêmes sujets depuis... 1925 ! La France réforme pour ne rien changer. Ce livre ne se contente pas de passer en revue les composantes du système et d'en inventorier les contradictions, les blocages et les absurdités. Il démonte les origines de la situation inextricable où nous sommes enferrés. Il éclaire, à l'aide de comparaisons internationales, les voies possibles du changement et les fausses solutions, comme la privatisation. La conclusion de Jean de Kervasdoué est sans ambiguïté. Il n'existe d'autre issue qu'une " révolution sans réforme ". Il en définit la méthode.

03/1999

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Littérature étrangère

Kalldewey, farce

L'action de Kalldewey, farce se déroule à Berlin-Ouest, ville désintégrée dans laquelle, en ces années post-soixante-huitardes, on s'intègre d'abord par groupes de reconnaissance. M et K se sont trouvées. Elles ont la couleur de la grande ville, le son de la grande ville, presque caricatural comme le veut le genre, happé ici et là dans la fumée et la lumière jaune des bistrots de Charlottenburg et de Schöneberg. Ces deux femmes sont en quête d'intégrité. Elles intègrent à leurs jeux, leur passe-temps, la femme qu'elles rencontrent, comme elles vont ensuite désintégrer son homme pourtant intègre, dans le tambour de la grande machine à laver les esprits de l'après-soixante-huit. L'homme, la femme, K et M se retrouvent dans un loft, soft comme il se doit, des années plus tard. Tout a passé sur eux comme une tornade rouge, l'heure est au blanchissage. Sale est Kalldewey, avec ses maximes incongrues, ses phrases qui tachent. Mais Kalldewey, le porc, l'immonde, s'est envolé à peine apparu, imprimant sur les âmes des nostalgies de temps plus gais, des désirs longtemps refoulés de conducteur, de guide. Regretté Kalldewey en son fatras, qui laisse des orphelins en quête de père : le psy de groupe fera l'affaire un temps, mais le nettoyage est long à venir, présageant les neiges d'aujourd'hui sur la scène de Berlin devenu monde.

10/1988

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Littérature française

Correspondance / Cicéron Tome 10 : Correspondance

Ce volume contient soixante-trois lettres écrites ou reçues par Cicéron durant les huit mois (août 44 - avril 43) au cours desquels il a lancé contre Antoine ses virulentes Philippiques ; à la fois complément et contrepoint des discours publiés, la Correspondance nous montre sur le vif le sexagénaire réussissant par son acharnement à galvaniser l'énergie vacillante des sénateurs - comme il l'avait fait vingt ans plus tôt contre Catilina -jusqu'à la victoire sanglante des forces sénatoriales devant Modène, mais au prix d'une alliance scabreuse avec l'autre héritier de César, l'ambitieux Octave, qui parvient à endormir sa méfiance en exploitant habilement sa haine contre leur adversaire commun. Le texte, établi après relecture des principaux manuscrits, présente des divergences assez nombreuses avec les éditions récentes de Shackleton Bailey et de Watt, soit par élimination de corrections jugées inutiles, soit par des choix différents entre les variantes, soit même par des conjectures originales. Cinq notices détaillées, situant les messages à leur moment historique, précisent leur sens et dégagent leur portée ; des notes complémentaires éclairent et, le cas échéant, justifient la traduction, entièrement neuve. Jean Beaujeu, ancien professeur à la Sorbonne, a déjà publié aux Belles Lettres dans la collection des Universités de France la traduction de la correspondance de Cicéron des années 46, 45 et 44 (Tomes VII, VIII et IX) la traduction de l'Octavius de Minucius Felix et le livre Il (Cosmogonie) de l'Histoire Naturelle de Pline l'Ancien.

01/1991

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Guides étrangers

Espagne sud

Histoire et culture : en Espagne du Sud se sont mêlés Ibères, Grecs, Romains et Goths. Les puissants Maures y ont régné huit siècles avant la Reconquête ; les arts et les sciences y ont prospéré dans un brassage de culture. La Catalogne, forte de sa puissance mercantile, rendit célèbre l'architecture gothique, tandis qu'une culture baroque pétillante naissait en Andalousie occidentale. Lieux d'intérêt : le guide Nelles de l'Espagne Sud vous amène sur les plages de la Méditerranée, explore les huertas fertiles de Valence et de Murcie, les palais, les forteresses de Cordoue et de Grenade. Il vous conduit de l'Atlantique aux villages de la Sierra, en passant par La Manche de Don Quichotte, avant d'arriver aux grandes cités : Barcelone, Valence Séville et Madrid. Les plus du guide Nelles : pour savoir plus sur les fiestas, la corrida, le flamenco ou le xérès, consultez les chapitres spécifiques en fin de volume. Vous y trouverez également des informations, par exemple sur le problème nationaliste, le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame du Rocío, la culture catalane et les forteresses qui sont l'âme de bien des villes du Sud. Informations touristiques : pour préparer votre voyage en toute sérénité, des fiches pratiques vous proposent, à la fin de chaque chapitre, informations et adresses utiles, sans oublier les heures d'ouverture réglées en fonction de la fameuse siesta. Le guide pratique de la fin de l'ouvrage vous familiarise avec les particularités de la vie quotidienne en Espagne.

01/1993

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Littérature française

Légendes et récits vendéens. Le surnaturel

" Comme il serait dommage pour nous d'ignorer Mélusine, l'infortunée femme-serpente, protectrice des Lusignans et bâtisseuse des forteresses vendéennes ! Que ceux qui lisent encore les contes de Perrault et se passionnent pour Barbe-Bleue ne liront-ils pas avec intérêt l'histoire vraie de Gilles de Retz, compagnon de la Pucelle, maréchal de France à 25 ans, tombé dans l'alchimie, la sorcellerie et des crimes plus abominables encore, et mort sur le bûcher à 36 ans ! Comment ce héros tombé si bas est-il — ou n'est-il pas — devenu l'homme aux huit femmes ! Et vos Légendes de la Nuit ! Quelle ronde fantastique quelle " chasse-gallery " font toutes vos fées, vos lutins, vos garous, vos " galipotes ", voire même votre " cheval-Mallet ". Quelle place ils gardent encore dans la vie vendéenne ! à combien de villages, de hameaux, de rochers ont-ils donné leurs noms ces êtres facétieux, parfois même amoureux, qui jouent des tours pendables aux pauvres humains ! et l'on sent si bien, à vous lire, le plaisir que vous avez goûté à entendre leurs fredaines de la bouche des Vieux de chez vous et à nous les redire à votre tour. Vous n'oubliez pas enfin les “saints” de la Vendée : Saint-Martin, Sainte-Radegonde, et même ce Saint-Pient, évêque de Poitiers, qui n'a pu trouver que dans votre Maillé un sanctuaire pour lui rendre hommage... " (extrait de la Préface de l'édition originale de 1944)

01/2017

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Philosophie

La métaphore vive

Pour comprendre toutes les implications de la métaphore -en fait de la rhétorique et des " figures " dans le langage -, ces huit études suivent une progression qui va du mot à la phrase, puis au discours. Des origines à nos jours, la rhétorique a pris le mot pour unité de référence. En ce sens, la métaphore n'est que déplacement et extension du sens des mots ; dès lors que la métaphore est replacée dans le cadre de la phrase, elle n'est plus une dénomination déviante mais un énoncé impertinent. Emile Benveniste est ici l'auteur qui permet à l'analyse de franchir un pas décisif, avec l'opposition entre une sémiotique, pour laquelle le mot n'est qu'un signe dans le code lexical, et une sémantique, où la phrase porte la signification complète minimale. En passant de la phrase au discours proprement dit (poème, récit, discours philosophique), on quitte le niveau sémantique pour le niveau herméneutique. Ici, ce qui est en question n'est plus la forme de la métaphore (comme pour la rhétorique), ni son sens (comme pour la sémantique), mais sa référence, c'est-à-dire la " réalité " en dehors du langage. La métaphore, en dernier ressort, est pouvoir de redécrire la réalité, mais selon une pluralité de modes de discours qui vont de la poésie à la philosophie. Dans tous les cas, nous sommes fondés à parler de " vérité métaphorique ".

04/1997

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Littérature étrangère

Le pays de l'alcool

Un héros négatif, Ding Gou'er, inspecteur auprès du parquet suprême, est envoyé enquêter sur une rumeur de trafic de chair d'enfants dans la ville minière de Jiuguo, haut lieu de la recherche scientifique en vins et spiritueux. Très vite, sans que le récit déroge aux canons littéraires du régime, le réalisme survolté s'imprègne de fantastique ; le rêve fait irruption dans la réalité, et le héros intrépide, qui ne dessaoule jamais, entre de plain-pied dans l'imaginaire immémorial de ce trou provincial d'une inquiétante banalité. En contrepoint, le narrateur livre sa correspondance avec un certain Li Yidou, apprenti romancier qui réside à Jiuguo. La fascination le dispute au grotesque. Huit nouvelles attisent le fantasme des festins d'enfants ou exaltent les vertus de l'alcool, viatique des Immortels. Ce roman ambitieux est aussi un art du roman, une œuvre ouverte. Fils du peuple, écrivain aux armées, Mo Yan envoûte et dérange. Ce polar déjanté confine au sublime, instrumentalise le kitsch et bascule en plein légendaire taoïste. L'auteur conjugue en virtuose une double hantise chthonienne et ouranienne, les meurtres rituels d'enfants et l'immortalité dans une terre pure. Mo Yan réveille les démons et merveilles de l'inconscient collectif. Jouant et se jouant d'un dispositif narratif complexe et maîtrisé, jubilatoire, il déchaîne sa verve satirique puis laisse percer un lyrisme visionnaire : les enfants de Mao, initiés aux arcanes de l'éternité, retrouveront-ils le secret de l'âge d'or ?

03/2000

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Littérature française

Le livre de Yanis. Livre rencontres dans les écritures avec Patrick Laupin

Yanis créa toutes ses écritures et ses pastels à l'hôpital de jour Jean Dechaume de septembre 2012 à juin 2013. Il avait alors huit ans. Ses carnets écrits, son livre, méritent l'attention de tous. Il y a une telle beauté, et une force, un héroïsme naturel, dans ses créatures d'art qui surgissent tout droit au contact, qu'elles touchent plein centre le miracle d'invention de l'enfant qui explore le mystère du monde. Ses mots sont des natures vivantes de rêve, de chair et de couleur, qui animent en profondeur les appuis et les pesanteurs de sa vie terrestre. Il a une telle faculté de joie, une aptitude au bonheur, il parle un coeur, le sien. Il va droit au but et s'émerveille avec la volubilité de l'enfant qui parle tout haut et tourne ses mots dans sa bouche pour se rassurer et s'étourdir. Avec la vitesse de pierre lisse des galets d'un torrent. Je remercie Séverine, la maman de Yanis. Autorisant la publication de ce livre elle témoigne d'un grand geste d'amour et de confiance pour le talent de son petit garçon et pour tous les lecteurs qui viendront. Elle permet que chacun puisse ressentir pour lui-même en laissant venir ces mots, ces phrases, ces noms, ces gestes, toute cette musique et son audition colorée, toute cette tendresse magique de touche du seul et unique acte magnifique de vivre. Patrick Laupin (extrait de la préface).

07/2017

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Géographie

La terre et l'homme. Espaces et ressources convoités, entre le local et le global

Face à la ruée vers les terres (Land grab) et à la pression continue sur les ressources naturelles à l’échelle mondiale, comment réagissent les populations locales, en particulier les plus vulnérables d’entre elles comme les Aborigènes australiens ou les populations autochtones du Canada, du Mexique ou du Pérou ? Un congrès international auquel ont contribué des chercheurs partageant les paradigmes de l’anthropologie juridique a été organisé à l’initiative d’ISAIDAT à Turin (Italie), en avril 2011. Le tour de la planète auquel est convié le lecteur part des lagons polynésiens pour arriver aux Oasis algériennes. Outre une plateforme théorique, l’ouvrage propose en effet huit éclairages de situations en Océanie, dans l’Océan Indien, aux Amériques et en Afrique. Elles illustrent tant la contradiction des enjeux et la brutalité de certains modes d’exploitation de l’environnement que l’inventivité des femmes et des hommes qui relèvent le défi d’en maîtriser les ajustements contemporains. Au terme de cette publication, de nouveaux chantiers s’offrent à la recherche sur le foncier : redécouvrir l’essence du juridique dans les sociétés précapitalistes, aborder la sécurisation foncière comme un processus complexe de formalisation des droits sur le sol et en valider les solutions dans des forums locaux, ne reconnaître la propriété privée que là où elle s’impose comme la règle de jeu du marché. Nous sommes donc appelés à réviser nos paradigmes pour sauver nos biens communs les plus précieux, « la terre et l’homme ».

05/2013

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Montagne

Eiger extrême. Compétition et drame en face nord

L'un des grands récits de l'alpinisme L'Eiger et les récits de ses premières ascensions font partis du patrimoine de l'alpinisme. La face nord de l'Eiger, longtemps considérée comme la paroi la plus dangereuse des Alpes, a coûté la vie à de nombreux alpinistes. De nombreux récits ont été publiés pour raconter ces dramatiques épopées mais jamais l'histoire de la Directissime n'avait été contée... jusqu'à aujourd'hui. En février 1966, deux équipes, l'une allemande, l'autre britannique et américaine, ont pour objectif d'y ouvrir une voie directissime. Etonnamment, les deux équipes ne savent presque rien des tentatives de l'une et de l'autre jusqu'à ce qu'elles arrivent au pied de la face. La course est lancée. John Harlin a mené l'équipe britannique/américaine composée de quatre hommes avec l'intention de parvenir rapidement au sommet. Les Allemands, avec une équipe de huit hommes et une masse d'équipement, ont planifié une ascension lente et implacable. Peter Gillman, l'auteur de cet ouvrage, était un jeune journaliste qui devait relater l'ascension pour le Daily Telegraph. Presque 50 ans plus tard, il se souvient des événements dramatiques sur la face nord de l'Eiger et évalue leurs effets sur ceux qui y ont participé. Ce fut une ascension épique aux conséquences profondes, évoquant un âge d'or de l'aventure et de l'alpinisme.

04/2019

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Récits de voyage

Rêves de trappeur

"Je m'en fiche de gagner de l'argent, de faire carrière... Je veux connaître le grand frisson dans l'immensité des glaces, je veux vivre comme un trappeur, de chasse et de pêche, courir sur les pistes, naviguer sur les rivières et me sentir en accord avec la nature. Et ce que je recherche avant tout, c'est la vérité des gens. Dans le grand froid, par moins quarante, qu'on soit riche, pauvre, indien, noir ou vert, on est tous sur un pied d'égalité." Ce jeune homme assoiffé d'aventure, c'est Rock, un Québécois fort en gueule et grand admirateur de Davy Crockett. A dix-huit ans, il lâche tout, ses études, son confort, et part dans le Yukon, sur les traces des pionniers et des chercheurs d'or si chers à Jack London. Au début des années quatre-vingt, sa route croise celle de Kathryn, une Calamity Jane qui tient tête à tous les machos qui l'entourent. Elle a quitté la Colombie-Britannique pour venir travailler sur des engins gigantesques dans une mine d'or. La rencontre de deux personnalités hors du commun. Follement amoureux et portés par les mêmes rêves, la même quête d'absolu et de liberté, Kathryn et Rock répondent à l'appel de la forêt et décident de vivre au coeur du "bush", dans le Grand Nord canadien, selon la tradition des "coureurs des bois".

03/2018

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Littérature française

La nuit introuvable

Nathan Weiss vient d'avoir quarante ans lorsqu'il reçoit un appel d'une inconnue : sa mère Marthe souhaite le revoir en urgence. Cette mère, voilà quatre ans, depuis le décès de son père, qu'il s'efforce de l'oublier. Ce n'est pas un hasard s'il s'est expatrié jusqu'en Slovénie. Il va pourtant obéir et revenir à Paris. Sa mère a changé : elle est atteinte d'Alzheimer et ne le reconnaît presque plus. Nathan apprend alors que Marthe a confié huit lettres à sa voisine, avec pour instruction de les lui remettre selon un calendrier précis. Il se sent manipulé par ce jeu qui va toutefois l'intriguer dès l'ouverture de la première enveloppe. Ces textes d'une mère à son fils, d'une poignante sincérité, vont éclairer Nathan sur la jeunesse de Marthe, le couple qu'elle formait avec son mari Jacques, la difficulté qu'elle avait à aimer ce fils envers qui elle était si froide. Tandis qu'il découvre ce testament familial, Nathan se débat avec ses amours impossibles, sa solitude, ses fuites. Et si la résolution de ses propres empêchements de vivre se trouvait dans les lettres que Marthe a semées pour tenter de réparer le passé? Dans ce premier roman, d'une écriture sensible et poétique, Gabrielle Tuloup décrit l'émouvant chassé-croisé de deux êtres qui tentent de se retrouver avant que la nuit recouvre leur mémoire.

02/2018

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Généralités médicales

Considérations historiques et médicinales sur l'état de l'esclavage à l'île Bourbon (Afrique). Suivies d'un coup-d'oeil sur quelques-unes des maladies les plus communes chez les noirs de cette colonie

"Total de l'estimation des noirs attachés à la propriété de Saint-Gilles, au nombre de deux cent quatre-vingt-quinze, la somme de quatre cent vingt-huit mille cent cinquante francs." "Total de l'estimation des noirs de Bernica, au nombre de cent onze, la somme de cent cinquante et un mille sept cent cinquante francs." Madame DESBASSAYNS cède à ses enfants un patrimoine où sont tragiquement confondus le matériel et l'immatériel, les hommes et les animaux, le quantifiable et ce qui n'a pas de prix : la vie humaine. Vénus, Pompée, Pacape, Généreuse, Adonis, Fidèle, Janvier, Hercule, Léveillé, Parfait, Mercredi, Sénateur, Mardi, Lafortune, Modeste, Caprice, Charlemagne, Fanchin-boiteux, Malo-sourd... elle transmet à ses héritiers une marchandise rationnellement étiquetée. L'inventaire de ses 406 esclaves est-il autre chose qu'une liste de "sans nom" si l'on considère que la lignée a été brisée, le nom des ancêtres effacé ? Joseph MORIZOT ne donne pas de nom mais il donne corps, un corps meurtri, aux esclaves qu'il aura sans doute visités dans "l'hôpital" attaché à l'Habitation des DESBASSAYNS, des hommes et des femmes victimes de la violence ordinaire des colons. L'un et l'autre lèguent à la postérité une immense photographie, en Noir et Blanc, du système esclavagiste. Un système, c'est-à-dire une organisation, des pratiques, un discours. A travers ces deux textes, l'esclavage dépasse l'imagerie pour devenir une réalité concrète et douloureusement sensible.

12/2017

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Littérature française

Ta vie ou la mienne

Hamed Boutaleb naît à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Orphelin à l'âge de huit ans, il part vivre chez son oncle et sa tante à Saint-Cloud, commune huppée de l'Ouest parisien. Pour la première fois, une existence sans adversité s'offre à lui. Hamed saisit sa chance et s'épanouit avec une passion : le football. Il brille dans le club de la ville, où il se lie d'amitié avec l'un de ses coéquipiers, François. A seize ans, le jeune homme tombe amoureux de Léa, qui appartient à un autre monde, la haute bourgeoisie. L'amour passionné qui les lie défie leurs différences et la mystérieuse tristesse qui ronge l'adolescente. Hamed touche du doigt le bonheur, mais celui-ci vole en éclats lorsque la jeune fille lui avoue que son père la viole depuis ses douze ans. Une nuit, le père de Léa est blessé au cours d'une agression. Il en restera paralysé. Hamed est rapidement mis en cause avant d'être incarcéré. En prison, où il passera quatre ans, la violence devient sa seule alliée. Par instinct de survie, il refuse de revoir Léa. Lorsqu'elle accouche d'un petit Louis, c'est François qui offre son réconfort à la mère et l'enfant, tandis qu'en détention Hamed sombre dans la haine et la colère. Hamed et Léa se retrouveront, quelques années après. Mais leur amour, toujours présent, suffira-t-il à les réunir ?

02/2018

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Littérature française

Pour moi, ils existent

Emma, Eloïse, Léocadie. Toutes trois ont vécu des situations qui ont modifié durablement leur conception de l'existence. " Ils " existent. Chacun d'entre nous, un jour ou l'autre, peut être amené à les rencontrer. Milkham, Etats-Unis, 1999 : Emma a vingt ans. A la fin du mois de juin, après avoir été repérée par une réalisatrice reconnue pour la qualité de ses oeuvres fantastiques, elle est engagée pour tenir le rôle principal dans un long métrage inspiré d'une saga à succès. Incroyable ! Peut-on rêver mieux comme job de vacances ? Pendant les deux mois que dure le tournage, elle note dans un cahier ses impressions, lesquelles, au fil des jours, deviennent de moins en moins racontables du fait que certains acteurs de l'équipe, et notamment son partenaire, ne tardent pas à se montrer bien plus étranges que les personnages qu'ils incarnent dans le film. Tarnville, France, 27 février 2078. Pour son anniversaire, Eloïse réceptionne un colis inattendu, dans lequel elle découvre une lettre, un film, ainsi qu'un tapuscrit relatant l'histoire de son arrière-grand-mère. Emma, avant de mourir, avait fait le nécessaire pour que son secret parvienne à son arrière-petite-fille précisément le jour où celle-ci fêterait ses dix-huit ans. Trois semaines après, Eloïse disparaît. Le 16 mai, Léocadie commence son enquête. Tous les indices qu'elle recueille en mettant à mal sa perception du réel concourent à faire vaciller ses certitudes.

06/2018

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Histoire internationale

Sen njaxas (cocktail citoyen)

L'Afrique peut être une source de solutions et de réponses à la quête civilisationnelle du monde ; mais seulement si elle fait parler son riche patrimoine enseveli et si elle entend les nouvelles de sa jeunesse ambitieuse et hagarde. Conscients des tares qui entravent l'évolution de leur continent et particulièrement celle de leur pays, huit jeunes intellectuels sénégalais (G8), libèrent leur parole et prennent leurs responsabilités en touchant là où ça fait vraiment mal dans une société protéiforme et indécise. Y allant de leur propre feeling iconoclaste et innovant, leur capacité d'indignation donne ceci : un patchwork fait d'étoffes colorées et de gammes différentes. Des textes hétéroclites rivalisant de rigueur et de frivolité. Certains prenant leur mal en ironie d'autres menant leur misère à la dérision ; mais, tous conscients de la nécessité d'avoir un Sénégal différent qui divorcerait d'avec ses vieilles habitudes exécrables et qui déciderait de se couvrir du pagne du véritable changement. En définitive, ce mélange de textes est une vraie mosaïque d'inspirations. Un cocktail Molotov ou succulent, selon la lecture que vous en ferez. A vous de décider entre l'amertume des explosifs qui annoncent le chaos de la renaissance et les plaisirs des fruits de la passion qui mènent aux abîmes : telle est la condition de l'humanité fébrile de ses permanentes contradictions qui traversent les générations. La nôtre peut garder espoir quand la jeunesse prend la parole et exprime son optimiste désarroi.

07/2018

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 8, novembre 2018 : Café-bar l'infini

Qu'est-ce que l'infini ? Comment le définir, le décrire, le dessiner ? Comment en donner une idée ? Voilà une bonne question. Ou pas. Le numéro 8 de Mon Lapin Quotidien sera cette fois (ou pas) sous le thème de l'infini. Car, comme chacun sait, le signe de l'infini n'est jamais qu'un huit tombé par terre (la faute à Killoffer), le nez dans le ruisseau (c'est la faute à Duhoo).Avec, comme à son habitude, le gratin des plumes de la littérature et de la bande dessinée (ici, pas plus de "ou pas" que de beurre en branche). Dans le désordre et sans exhaustivité : Laurent André, François Ayroles, David B., Alex Baladi, Edmond Baudoin, Thomas Baumgartner, Charles Berberian, Laetitia Bianchi, Denis Bourdaud, Agnès de Cayeux, Eric Chevillard, Jean-Luc Coudray, Fanny Dalle-Rive, Guy Delisle, Julie Doucet, Jean-Yves Duhoo, Florence Dupré la Tour, Sophie Dutertre, Jean Echenoz, Quentin Faucompré, Carole Fives, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Killoffer, Joko, Andreas Kündig, Joëlle Jolivet, Etienne Lécroart, Dominique Lestel, Hervé Le Tellier, Chistophe Levaux, Thierry Longé, Mape 813,Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Morvandiau, Jérôme Mulot, Muzo, Laure Noualhat, Pablux, José Parrondo, Kai Pfeiffer, Vincent Pianina, Placid, Phileas Pym, Denis Robert, Rocco, Christian Rosset, Erik Satie, Lars Sjunnesson, Rudy Spiessert, Stanislas, Corinne Taunay, Pacôme Thiellement, Jean-Michel Thiriet, Delfeil de Ton, Lewis Trondheim, Vincent Vanoli, Fabio Viscogliosi, Aurélie William Levaux...

11/2018

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Histoire de France

Journal d'une jeune Alsacienne en 1914-1918. Les cahiers d'Alice Schickler (1896-1950)

La jeune Alsacienne Alice Schickler n'a pas dix-huit ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Elle décide le 31 juillet 1914 de tenir un journal pendant toute la durée du conflit, qu'elle espère court. Neuf cahiers racontent ainsi les événements liés aux faits de guerre, mais aussi la vie privée, voire intime, d'Alice, ses états d'âme, sa famille, son travail, la vie de la paroisse protestante de Dornach, ses relations avec ses ami(e)s et avec les soldats, ses loisirs, le tout bien entendu dans le contexte très particulier de la guerre. Avec le conflit, l'entreprise qui l'emploie passe de 2 000 salariés en 1914 à 47 (dont Alice) en 1918. La production est quasiment à l'arrêt, les locaux étant progressivement vidés de leurs machines par les réquisitions, et contraints, tout au long du conflit, d'héberger des troupes combattantes de retour ou en partance vers les lignes du front qui ne se trouvent qu'à quelques kilomètres de là. Des illustrations et des plans ont été ajoutés aux textes d'Alice pour que le lecteur puisse comprendre la géographie de la région et de la ville avec les noms de l'époque. Des notes de bas de page apportent des compléments historiques. Enfin, tous les noms de lieux et de personnes cités font l'objet d'un index en fin d'ouvrage.

07/2017

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Littérature étrangère

Nous, les déviants

Quand Ella Newhall avait seize ans, elle appartenait à une bande qui s'était donné le nom des " Cinq sans peur ". Max, Corey, Fallon, Zane et elle passaient leurs vacances à faire du vélo, explorer l'île de la baie et frissonner en écoutant les histoires terrifiantes que leur racontait Jessica, la soeur aînée de Max. Ils ne le savaient pas, mais c'était la plus belle époque de leur vie. Et puis Jessica est morte, renversée par un bus qui roulait trop vite. Quatre ans plus tard, Max est devenu un fils à papa fainéant et camé. Corey déprime dans son coin, prisonnier de ses pensées morbides. Fallon est enceinte de huit mois, à la suite d'une aventure d'un soir. Et Zane est devenu le voyou du coin. Ella, à présent plus connue sous le surnom " le Volcan ", poursuit sous les encouragements de la presse locale le rêve d'une médaille olympique sur les pistes de course. Il est bien loin, le temps où ils étaient " sans peur ". La seule chose qu'ils partagent encore est une envie dévorante de revanche. Inspirée par les histoires d'horreur que leur racontait Jessica, la bande se reforme, et ses membres décident de se venger de tous ceux qu'ils estiment coupables d'avoir gâché leur adolescence. Ils vont découvrir que le vieux proverbe dit vrai : " Quand tu décides de te venger, creuse deux tombes, une pour ton ennemi et une pour toi. "

05/2017