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Vivre en couple

Pourquoi les hommes préfèrent-ils ta meilleure amie ?

Voilà quelques semaines que tu flânes sur les applications de rencontres. Tu y vas pendant quelques minutes le soir juste avant de te coucher. Mais, globalement, le constat est toujours à peu près le même : que des kékés. Que des mecs qui te semblent loin de toi, de ta modernité, de tes ambitions. Que des hommes qui te rappellent que, oui, tu es sur une appli parce que tous les " bons " mecs sont déjà casés et qu'il ne reste que ceux qui font des selfies salle de bain... Ou ceux avec qui il y a un coup de coeur le premier soir, mais qui ne veulent finalement pas s'engager. Et toi. D'un constat est ne? cet ouvrage : trop de femmes se retrouvent bloquées dans une situation amoureuse qui ne leur convient pas. Intelligente, brillante, sociable, confiante... Sur le papier, tu as TOUT pour trouver l'amour ! Tout le monde pense (à commencer par ta mère) que " ça doit e?tre tellement facile pour toi " ! Mais tu as beau faire des rencontres, tu t'enferres dans un cercle vicieux où les hommes ne veulent pas s'engager avec toi malgré ton profil de " copine idéale ". Alors que se passe-t-il ? Pourquoi tout le monde sauf toi trouve-t-il l'amour petit à petit ? Ce livre est là pour te dévoiler ce que ta famille et tes amis ne peuvent pas te dire : pour trouver l'amour, être une femme confiante ne suffit pas. Ici, plus de tabou, seulement une méthode responsable, tout en humour et sympathie, qui aide les femmes à être en couple aujourd'hui.

10/2023

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Théologie

Jésus Sauveur, Christologie

Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui veulent étudier la christologie à l'école de saint Thomas et de la tradition thomiste. Il ne prétend pas à l'exhaustivité et il a cherché à éviter de perdre le lecteur dans le labyrinthe des positions anciennes et modernes, sauf là où des questions disputées l'imposent. Il suit l'ordre des questions (ou presque) de la troisième partie de la Somme de théologie. Toutefois, pour des intelligences étrangères à la métaphysique thomiste, le théologien doit prêter attention aux conditions actuelles de réception de son discours. L'enseignement christologique scripturaire et patristique, dont saint Thomas est l'héritier, constitue un patrimoine de premier ordre. La réappropriation des principes de la théologie ancienne (patristique et scolastique) conduit à une visée de sagesse. Les éléments nouveaux que le temps dépose sont reçus de manière critique sans céder aux injonctions idéologiques du moment. Cet ouvrage fait l'inventaire des sources de la foi ecclésiale dans le Christ Sauveur, il expose la manière dont l'Eglise, à travers le temps, a déchiffré et transmis le mystère de sa personnalité, à savoir la personne du Verbe subsistant en la nature divine et en la nature humaine. Il aborde les raisons de convenance et le motif de l'Incarnation, la pertinence du concept d'union hypostatique ; ainsi que l'articulation des notions de personne et de nature dans l'être du Christ. Enfin, il analyse l'agir rédempteur de celui-ci, oeuvre de salut et de grâce, jusqu'à son exaltation par sa Résurrection et son Ascension. Didactique sans être scolaire, cette synthèse suggère au lecteur, dans les notes et une bibliographie choisie, prolongements et approfondissements.

09/2023

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Mondes futuristes

Oxygénius Tome 1 : Au coeur du volcan

Un volcan. Deux peuples. Une guerre. Les Oxygéniens vivent au coeur d'un volcan, grâce à leurs bulles d'oxygène. Après une immense tornade de sable, leurs ancêtres, qui habitaient sur la terre, avaient tout perdu. Leur peuple a appris à se réinventer, à se reconstruire à l'intérieur même de la montagne de feu. Ensemble, ils ont créé une communauté hiérarchisée, organisée, intelligente : avec les Elus, les Sages les Maîtres, les Veilleurs, les Soignants et les Constructeurs, leur peuple est fort. Mais les temps changent : le volcan montre des signes d'activité. L'environnement se fait plus brutal et se fragilise par endroit. L'oxygène, qui est leur trésor le plus précieux, va venir à manquer. Les Oxygéniens sont en danger. Les jeunes Epsilyn, Sternon, Hekôn et Naasidé ne se doutent pas que leur vie riche et bien réglée va bientôt être exposée à de terribles menaces, à des serments ancestraux qui les feront vaciller ? Quelle sera leur liberté ? Quels seront leurs choix ? Quelle sera leur quête ? Les Sylviniens, qui vivent à l'air libre dans la forêt, avec de l'oxygène à profusion, deviennent les ennemis ? Le conflit se dresse entre les peuples, et au sein même de certaines familles. Les traditions sont bousculées, les traîtres font basculer l'équilibre et le chaos s'installe. Les liens du c ? ur seront-ils plus forts que les liens du sang ? La soif de pouvoir sera-t-elle la plus forte ? Au prix de l'amitié ? Zlêten, jeune héros de la Forêt Noirée, va-t-il devenir un transfuge ? D'autres peuples sont-ils survivants ?

10/2021

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Critique littéraire

La Chambre aux secrets

Stefan Zweig possédait une connaissance intime de l'esprit français, de la culture et de l'histoire de notre pays. Dans la lignée de ses grandes biographies, cet ouvrage nous invite à découvrir son panthéon littéraire personnel où se côtoient Verlaine, Stendhal et Proust, Flaubert, Claudel et Rimbaud, Balzac et Romain Rolland. Il permet aussi de mieux saisir l'évolution intellectuelle de l'auteur, le développement de son goût, ses passions constantes, de connaître ses coups de coeur plus éphémères et ses rencontres parfois déterminantes. Lorsqu'il parle d'un autre écrivain, Zweig fait toujours montre de ses dons de passeur : ces textes sont avant tout des exercices d'admiration de "maîtres" ou de proches. Il sait comme personne créer un long dialogue, par-delà la vie et la mort, avec des présences fraternelles. Zweig aime aimer et faire aimer ; l'enthousiasme est sa première vertu. C'est par le biais d'une démarche de sympathie, émotive et subjective, qu'il perce le mystère des créateurs en entrant dans leur "chambre aux secrets", selon sa propre formule. Zweig nous rappelle ainsi que l'art n'a pas d'autre fin que celle d'unir les hommes : toute littérature digne de ce nom - de même toute musique - est réconciliatrice. Elle est faite pour ouvrir les coeurs, éclairer les intelligences, rassembler et pacifier. Inspiré par cette idée de partage et de transmission, Zweig propose à l'admiration de ses lecteurs des "bâtisseurs" exemplaires. Des artistes qui oeuvrent, à leur manière, pour un absolu. C'est ainsi que curiosité, profondeur et élégance règnent constamment dans ces pages puisées aux sources mêmes de l'humanisme européen.

10/2020

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Mondes fantastiques

L'Ordre du cygne Tome 3 : Les Ames fraternelles

Une immersion au coeur d'un univers médiéval subtil, où l'issue des conflits dépend de l'esprit de fraternité et de la capacité à écouter de jeunes héros aussi fougueux qu'attachants. La sombre clôture d'une trilogie intelligente où la rigueur guerrière se confronte sans cesse à l'explosion des émotions les plus intimes. Il y a sept ans, le royaume des Lacs d'Argent remportait la guerre contre celui de Malebrume. Il a payé cette victoire d'un lourd prix de sang : les cinquante valeureux chevaliers composant l'Ordre du Cygne y ont laissé leur vie. Depuis, une paix endeuillée et instable s'est établie sur le territoire. La reine Myriel sait les Lacs d'Argent en mauvaise posture : le sorcier Mnéfeth, de retour aux côtés du roi Drugon, a conclu une alliance avec le royaume des Cimes, réputé pour son ost impitoyable et ses gerfauts géants aux serres d'acier. L'Ordre du Cygne, ébranlé par la mort violente d'un écuyer, est prêt à tout pour vaincre Malebrume. Myriel, en stratège avisée, envoie l'Ordre convaincre la reine des Mille-Forêts de s'allier aux Lacs d'Argent : ses cerfs merveilleux ainsi que la puissance de l'enchanteresse Eloïne en feraient une complice de taille... Mais cette dernière s'y oppose, faisant allusion à un obscur différend avec Walgrïn. Pendant ce temps, Malebrume prend un à un les fortins des Lacs d'Argent... La victoire repose sur le pouvoir de persuasion d'Oswald de Hohen et l'expertise militaire de sa troupe. Se montreront-ils enfin à la hauteur de leurs aînés afin de rétablir la paix dans les cinq royaumes ?

11/2021

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Sociologie

Découvrez et libérez vos « Talents Universels© ». Dans la vie personnelle et professionnelle

Ce livre s'adresse aux personnes qui souhaitent gagner en efficacité et en cohérence dans leur métier actuel ou dans la direction de leurs projets personnels et professionnels. Il est tout particulièrement dédié à ceux qui désirent s'orienter, changer d'emploi, se reconvertir ou créer une activité indépendante et cherchent à valider une vision précise de ce à quoi ils aspirent profondément. Les bilans de compétences n'ont jamais été aussi populaires. Il serait pourtant plus judicieux et productif d'établir des bilans de talents et d'intelligences multiples. Qu'est-ce qu'un talent ? C'est une capacité innée stable que tout le monde possède. On ne les a pas appris, ils sont un don. Le constat est que, bien souvent, nous ne savons pas reconnaître nos talents. Nous restons ainsi à un statut d'incohérence avec nous-même ou à un niveau bien inférieur à celui que nous pourrions atteindre. Le processus d'auto-coaching des Talents Universels© - TU© facilite l'identification de ce qui est unique en vous et votre réelle contribution au monde, tout en vous apprenant à vous construire sur vos points forts. En vous appuyant sur ces derniers, vous pourrez avancer, avec plus de confiance, et réaliser vos projets. Que cela soit dans l'élaboration d'un CV, d'une lettre de motivation, d'un pitch, d'un entretien d'embauche ou du marketing, savoir valoriser ce qui vous distingue est une opportunité stratégique appréciée. Les TU© sont, qui plus est, un véritable levier de performance pour les hommes et les femmes d'entreprise, mobilisant le noyau de la puissance qui réside déjà en eux.

09/2020

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Philosophie

La société des inconnus. Histoire naturelle de la collectivité humaine

La théorie de l'évolution suggère que nous ne sommes pas naturellement disposés à faire confiance à des inconnus, c'est-à-dire à des gens en dehors de notre famille ou de notre clan. Pourtant, aujourd'hui, nous confions notre vie aux pilotes d'avion, notre argent est géré par des personnes que nous ne connaissons pas, nous mangeons au restaurant sans craindre une intoxication et nous côtoyons une foule d'inconnus potentiellement dangereux dans le métro. Comment en sommes-nous arrivés là ? Paul Seabright décrit les mécanismes psychologiques, sociaux et économiques qui ont transformé, au fil des derniers dix mille ans, nos ancêtres suspicieux, xénophobes et belliqueux en individus qui dépendent d'un filet institutionnel complexe constitué de personnes inconnues les unes aux autres. Or, ces mêmes mécanismes entraînent aussi des fléaux comme les crises financières, l'exclusion des faibles, la dégradation de l'environnement naturel, ou la prolifération des armes de guerre. Pour parer à ces conséquences fâcheuses de façon intelligente et efficace, il est essentiel de comprendre la fragilité des institutions qui font de nous des hommes modernes. Sans jargon et à l'aide de beaucoup d'exemples, La société des inconnus intègre la pensée économique au contexte plus large de nos connaissances en biologie, anthropologie, psychologie et histoire, et propose une explication lucide du fonctionnement de la société. Érudit et pertinent, cet ouvrage nous fournit des clés pour une meilleure compréhension des défis sociaux majeurs auxquels nous devrons faire face dans les années à venir. Personne ne peut tourner les pages de ce livre sans découvrir à plusieurs reprises des idées à la fois inattendues et saisissantes que l'on voudrait poursuivre.

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Psychologie, psychanalyse

Propos psychologiques sur la société. De l'évolution à l'humanisme

A travers une série de thèmes qui reflètent les problèmes de notre vie en société (éducation, politique, compétition, inégalités, guerre...), l'auteur s'interroge sur la forme que les sociétés ont prise. Ces sociétés ne semblent pas apporter, à la plupart de leurs membres, l'épanouissement que l'on pourrait espérer d'une espèce intelligente et qui a une longue habitude de la vie, une centaine de millénaires. Dans cet ouvrage, le lecteur est invité à parcourir l'itinéraire psychologique de notre espèce qui, lentement, tend à développer des attitudes que l'on pourrait qualifier d'humanescentes, c'est-à-dire qui rendent plus humain. Ce qui constitue la spécificité de notre espèce, c'est le rapport entre le développement accru de son psychisme et les limites de ce développement. L'accroissement des capacités de son psychisme lui a permis de s'extraire des lois en vigueur dans la nature, sans, pour autant, lui permettre de s'en arracher totalement. Si nous ne vivons plus dans une mentalité humainement primitive, nous sommes encore loin d'une société épanouissante (métanature). Ce que nous connaissons, c'est une sorte de "paranature". Il n'est pas étonnant alors que l'univers de l'Homme ne soit toujours pas très humanisé. De ce fait, notre psychisme est puissant et fragile, comme un colosse aux pieds d'argile, son fonctionnement est complexe et délicat et il lui faut absolument des conditions favorables pour ne pas adopter des comportements déviants. Le psychisme humain ne changera pas, mais nous sommes loin d'avoir utilisé toutes ses ressources pour rendre notre cadre de vie toujours un peu plus humain.

01/2011

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Arbres

A la recherche de l'arbre-mère. Découvrir la sagesse de la forêt

L'arbre-mère est l'arbre le plus puissant et le plus vieux de la forêt, il est au centre d'un vaste réseau sous-terrain mêlant racines et champignons. Nourris et protégés par ce vaste réseau, de jeunes arbres vont se développer. Ils communiquent à l'aide de molécules similaires à des neurotransmetteurs et cet échange est le langage des arbres. Suzanne Simard a été une pionnière dans la compréhension de cette communication invisible et à offrir au monde une nouvelle vision de la nature. Une nature interconnectée, intelligente, sensible. La chercheuse nous raconte son cheminement jusqu'à cette incroyable découverte et comment le contact avec la nature lui a permis de surmonter les épreuves de la vie. "Chercher à résoudre les mystères de ce qui contribue à faire avancer les forêts, et comment elles sont liées à la terre, au feu et à l'eau, a fait de moi une scientifique. J'ai observé la forêt et j'ai écouté. J'ai suivi ma curiosité là où elle m'a menée, je me suis intéressée aux histoires de ma famille et des gens, et j'ai appris des érudits. Etape par étape, énigme par énigme, j'ai investi tout ce que j'avais pour devenir détective, et découvrir ce qui est nécessaire à la réparation du monde naturel. Il ne s'agit pas d'unlivre pour nousapprendrecomment sauver les arbres. Il s'agit d'unlivre pour nous apprendrecomment les arbres pourraient nous sauver". Suzanne Simard Il ne s'agit pas d'unlivre pour nousapprendrecomment sauver les arbres. Il s'agit d'unlivre pour nous apprendrecomment les arbres pourraient nous sauver.

03/2022

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Sociologie

Smart cities & santé

La Ville Intelligente est un état technologique de la ville. Des infrastructures complexes sont développées et interconnectées au moyen de techniques nouvelles permises par le numérique. Grâce à des capteurs en nombre considérable disséminés dans l'espace urbain, des informations sont recueillies, stockées, puis utilisées pour produire des services, dans le champ de la santé en particulier. Ces transformations font couple avec la diffusion rapide du numérique au sein du système de plus que les normes de bien-être tendent à se fondre d'une manière ou d'une autre dans les données de santé. Les objets connectés de santé et de bien-être permettent une autoévaluation, une mise en lumière d'indications sur soi et invitent ou ordonnent des comportements dont on aime à penser qu'ils favoriseront la prévention des risques, sanitaires par exemple. Les convergences de ces transformations devraient donner naissance à de formidables mutations de nos systèmes de soins, mutations pour lesquelles les smart cities joueront un rôle qui reste à imaginer en particulier en matière d'épidémiologie, de politiques prenant en considération le vieillissement de la population et les questions liées à la dépendance, en matière de politique sanitaire et dans la répartition des rôles dans l'offre de soins. Les études contenues dans cette recherche collective et pluridisciplinaire sont les prolongements scientifiques d'un colloque qui s'est tenu à la " Cité de l'objet connecté " à Angers organisé par la Faculté de droit, d'économie et de gestion de l'Université d'Angers et par la Chaire " Mutations de l'action publique et du droit public " (MADP) de Science o Paris le 17 juin 2016.

03/2019

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Diététiques

La méthode. Bain dérivatif, alimentation, soleil, argile

Cette Méthode est un instrument de liberté et d'autonomie, qui a largement fait ses preuves. Elle s'est enrichie d'approfondissements, de récits de réussites, de nouveautés. Elle s'inscrit dans un tournant de nos vies, dont nous devenons acteurs. Nombreux sont ceux qui disent : "Elle a changé ma vie ! Je n'ai jamais été aussi bien depuis longtemps ! " La nature nous protège, car il n'est pas nécessaire d'être riches pour nous maintenir en bonne forme, ou retrouver la joie de vivre. Il suffit de mettre dans notre assiette, agencés avec discernement, des aliments naturels, pour que notre corps fabrique les fameuses graisses brunes aux 18 fonctions régénératrices. Elles régulent notre silhouette, notre système hormonal, le cholestérol, le sucre, font monter la sérotonine et réparent en permanence nos organes et notre ADN. Ces graisses brunes sont notre carburant, le moteur qui les active est l'utilisation intelligente de la fraîcheur, qui élimine l'état inflammatoire chronique, en remontant notre immunité. L'utilisation de l'argile et du soleil doux viennent en complément. Parmi les nouveautés, nous connaîtrons mieux les télomères, nos 5 systèmes de défense et nous découvrirons les microzymas. Depuis plus de 40 ans, pour cette Méthode qui ne coûte rien, les témoignages abondent. Plus nous serons nombreux à la pratiquer, plus nous serons heureux ! France Guillain, auteur de best-sellers et de long-sellers, étudie la santé naturelle depuis plusieurs dizaines d'années. Ancienne navigatrice au long cours autour du monde, elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le Bain Dérivatif, Miam-Ô-5, Miam-Ô-Fruit, et Nos chers pieds aux Editions du Rocher.

07/2024

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Littérature française

Comme si tu étais toujours là

Une histoire de chansons, de littérature et surtout d'amour. "Je m'appelle Marie-Paule Belle. Je suis chanteuse. L'un de mes plus grands succès a été "La Parisienne". Une chanson écrite par Michel Grisolia et Françoise Mallet-Joris. Françoise Mallet-Joris, poète, penseuse, philosophe, romancière était un formidable écrivain. Elle était aussi - et elle était surtout - mon amie. Dans les années 70, nous formions un couple de femmes, sans souci, sans honte, sans pudeur. Nous étions ensemble naturellement, sans rechercher le scandale que nous créions pourtant dans une société figée qui ne reconnaissait pas que deux femmes puissent s'aimer ouvertement et sans réserve. Nous nous sommes tant aimées d'ailleurs. C'est après la disparition de Françoise, en 2016, que je me suis aperçue de la grandeur et de la profondeur de son amour. Elle m'avait écrit des lettres. En les lisant une première fois, je n'avais reconnu que la manifestation de cet amour. En les relisant, longtemps après son décès, j'y ai vu l'amour absolu que Françoise me portait, s'oubliant pour me sublimer, me propulser vers des niveaux qu'elle seule jugeait acceptables pour moi. " On n'a rien donné, tant qu'on n'a pas tout donné " - écrit quelque part Sainte Thérèse De Lisieux. Françoise Mallet-Joris m'a tout donné avec une générosité sans mesure. Et je ne me suis aperçue de rien, prenant pour gentillesse et dévouement ce qui n'était qu'oubli de soi et pur amour. Aujourd'hui qu'elle n'est plus, j'ai un peu honte d'un tel aveuglement. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité écrire ce livre. Pour rendre à Françoise Mallet-Joris un peu de ce qu'elle m'avait donné, pour dire publiquement combien son intelligence irradiante, sa personnalité modeste et attachante, avaient contribué à établir, enfin, ce que je suis devenue."

02/2020

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Religion

Inculturation et problématique de l'unité de l'Eglise

Dans la liturgie alexandrine de saint Basile, les orthodoxes adressent au Seigneur un triptyque plusieurs fois repris pour lui demander de se souvenir, d'édifier et de donner la paix à "l'Eglise Une-Unique, Sainte, Catholique et Apostolique". Ce sont là des thèmes que d'aucuns théologiens appellent "les notes de l'Eglise", c'est-à-dire les critères qui déterminent et caractérisent les communautés chrétiennes, introduites dans la confession de foi depuis le Concile de Constantinople en 381. Si, de façon globale, on estime savoir en gros, bien que cela ne soit pas toujours évident et facile, ce que sont les trois dernières notes (Sainte, Catholique et Apostolique), la première note (l'Unité de l'Eglise) elle, peut poser problème en ce qu'elle veut profondément dire et en sa constitution dans la réalité. Et de fait, d'une part, il n'est pas exclu que l'on confonde unité et union et, d'autre part, il est à craindre que la notion d'unité (et de catholicité) soit étriquée, voire hypothéquée par une certaine vision sectariste (au sens de secteur) ou marquée soit par une recherche ou une volonté de repli continental, régional, voire national, etc. L'unité de l'Eglise n'implique-t-elle pas une recherche authentique de Dieu ? Du Dieu de Jésus-Christ ? N'implique-t-elle pas et ne découle-t-elle pas d'une maturité de la foi et d'une spiritualité profonde qui débordent et franchissent les barrières des différences (légitimes) des divergences de pensées et d'expressions, des artifices de l'intelligence et des artifices des volontés humaines ? Et de fait, l'unité (de l'Eglise) ne trouve-t-elle pas sa source dans l'unité des personnes de la divine Trinité et dans celle des noces du Christ et de son Eglise, de la pleine communion du chrétien avec l'Esprit Saint ? L'inculturation implique, pour être authentique, l'unité dans la diversité.

08/2019

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Cinéma

Cahiers du cinéma N° 756, juin 2019 : Cinéma indépendant américain

La rectitude de ce prince, accoudé au bar, en a rappelé une autre pourtant apparemment à mille lieues. Celle du commissaire Daoud dans Roubaix, une lumière d'Arnaud Desplechin. On sait l'influence de Kechiche sur Desplechin depuis La Vie d'Adèle, avec lequel rivalisait Trois souvenirs de ma jeunesse ? : ici il tourne avec deux anciennes actrices de Kechiche, Léa Seydoux et Sara Forestier, et entend s'enraciner dans un réalisme prolétaire. Or, malgré la performance des actrices, les deux personnages sont réduits à de pauvres filles, incapables de s'entendre, se contredisant, mentant, aveugles à elles-mêmes, tandis qu'en face, un homme voit ? : il le dit à chacune dans deux séquences édifiantes ? : je sais qui tu es. Avec son sourire de sagesse, le maestro comprend tout, plane au-dessus du commissariat et au-dessus des lois, alors même que sa rectitude semble a priori figurer la Loi. Ce héros de série TV, prêt à élucider n'importe quelle enquête, dit la vérité sur son compte lorsqu'il évoque un ancien ami ? : "? C'était un prince. ? " Lui aussi est un prince ? : intelligence, élégance, grandeur d'âme irrésistibles. D'un film à l'autre, tandis que les filles sont cantonnées au sexe ou à la misère, les princes se dressent pour donner la lumière. Desplechin a déclaré que pour la première fois il mettait les femmes au centre, alors qu'elles sont maintenues fermement sous le regard paternaliste de l'homme. Ce sont dans les structures mêmes des récits et des mises en scène qu'il faut aller chercher la permanence des postures symboliques archaïques. Et à la rectitude souveraine de Daoud s'opposait l'angle mort du récit, celle dont il n'est pas question une seconde, cette vieille femme assassinée dans son lit, qui n'intéresse à aucun instant le scénario, à la place de laquelle personne ne se met.

06/2019

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Sociologie

Que savent les adolescents des religions ? Une enquête sociologique en France et en Allemagne

Les adolescents sont-ils capables de reconnaître la Cène de Léonard de Vlnci ? Comprennent-ils le sens du Ramadan pour leurs camarades musulmans ? Sont-ils en mesure de mettre en lien le lapin de Pâques et la résurrection de Jésus ? Connaissent-ils la différence entre les chiites et les sunnites, entre l'islam et l'islamisme ? L'école remplit-elle sa mission de former à "l'intelligence du fait religieux" ? Les médias concurrencent-ils cette mission ? Ces questions sort au coeur des interrogations des professeurs de l'Education nationale, des pédagogues, des sociologues et des catéchètes depuis de nombreuses années. Paradoxe majeur d'une France sécularisée qui n'a jamais autant parlé de religion, le constat de l'inculture religieuse des jeunes ne cesse d'être posé sans qu'aucune preuve ne vienne l'étayer. Cet ouvrage vient enfin répondre à la question : de quoi est faite la culture religieuse des adolescents ? Le résultats de l'enquête sont surprenants. Loin d'être des "analphabètes" en matière de religion, les jeune possèdent une culture religieuse riche et large. Mais celle-ci ne répond ni aux critères scolaires, ni aux critères confessionnels traditionnels. C'est en effet dans les médias et dans la pluralité religieuse de la société que se situe aujourd'hui la culture religieuse des jeunes générations. Vivre auprès de musulmans, de juifs, de bouddhistes, manger dans des restaurants chinois, regarder des séries américaines sont autant d'éléments qui viennent s'intégrer dans un "stock de connaissances" décidément plus complexe que ce que laisse croire la conception catastrophiste de l'inculture religieuse. Grâce à une enquête originale comparant les connaissances sur les religions acquises par des adolescents français et allemands, cet ouvrage propose au lecteur d'approche pas à pas les transformations de leur rapport au religieux. A l'heure du "retour de Dieu", de la crainte de la radicalisation, l'enquête de Bruno Michon apporte des éléments d'analyse essentiels pour toute personne soucieuse de comprendre et d'adapter son enseignement à la réalité de la culture religieuse des jeunes.

04/2019

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Sciences historiques

Le savoir du Prince. Du Moyen Age aux Lumières

De quoi doit être faite l'éducation d'un enfant appelé à régner ? Quelles qualités, vertus, connaissances faut-il imprimer dans son esprit pour le préparer à exercer le métier de roi ? Existe-t-il un savoir de la politique qui soit propre au prince ? Du Moyen Âge aux Lumières, nombre de juristes, de prélats, de lettrés, de philosophes, d'apologistes de la monarchie absolue, mais aussi de ses censeurs, se sont efforcés d'éclairer ces questions. C'est cette littérature exceptionnellement riche qu'interrogent les essais qui composent cet ouvrage. À défaut d'en offrir un tableau exhaustif, ils tentent d'apporter autant d'éclairages sur l'" institution " des futurs monarques, objet d'une attention méticuleuse, et, au-delà, sur l'intelligence politique de la royauté. Au fil des pages, et d'un chapitre à l'autre, ce livre met ainsi en lumière le legs ambigu de la Bible au savoir de la royauté, les tensions propres à la notion de sagesse royale dans la France médiévale, le statut particulier que réclament juristes et magistrats à la connaissance du droit. Il étudie les " miroirs du prince " de la Renaissance, le redoutable enseignement de Machiavel et l'éducation des enfants du roi sous la monarchie absolue. Il interprète les arts martiaux comme mode d'apprentissage de la souveraineté, sonde les vertus du prince de la raison d'État, restitue la vision janséniste du roi légitime et fait parler la pédagogie politique de Fénelon. Avant de découvrir ce qu'est devenu le savoir du prince au temps de l'Esprit des lois et de l'Encyclopédie, et enfin sous le dernier règne de l'Ancien Régime. Ce qu'il donne à voir, c'est la lente érosion de l'idée, autrefois inhérente à la majesté du trône, d'une compétence politique qui serait l'apanage du seul monarque : au siècle de la raison, le savoir du prince est tombé pour ainsi dire dans le domaine public.

04/2002

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Romans historiques

Joujou

Vous êtes en Russie polonaise, à l’hiver 1741. Tombée dans la misère à la suite du suicide de son mari, une mère de famille vend son fils à une amie fortunée. Comme jouet vivant. A neuf ans, Joseph mesure cinquante centimètres, mais il ne ressemble en rien aux nains difformes connus jusqu’alors. Il est parfaitement proportionné, blond, les yeux bleus, les traits fins. Ravissant. C’est une "réduction humaine", un lilliputien. Doué d’une intelligence exceptionnelle. Un prodigieux caprice de la nature. Un monstre parfait. A l’époque où il naît, son espérance de vie est de vingt ans, et le sort qui l’attend au mieux celui d’un animal de compagnie, au pire celui d’une bête de foire. "Joujou" va vivre centenaire, être reçu dans toutes les cours d’Europe, jouer du violon pour des rois et pour des putains, séduire des femmes, rouler dans la boue, exciter la convoitise des savants, devenir une légende. A cheval entre les fastes, l’Ancien Régime et les débuts de la révolution industrielle, il sillonne l’Europe en fête, en deuil, à feu et à sang. Il perd son pucelage entre les cuisses d’une actrice qui fait de lui la risée de Varsovie. Il épouse malgré elle une Française ravissante qui le comble et le crucifie. Il se console dans les bras d’une courtisane qu’il quitte sans avoir compris qu’elle l’aimait. Le hasard et la passion lui donnent trois filles. Toutes trois de taille normale. Il est contraint de vendre la première comme lui-même a été vendu. La deuxième n’est pas de lui, mais il donnerait sa vie pour elle. Il n’apprend l’existence de la troisième qu’à quatre-vingt dix-huit ans. Ces trois femmes se retrouvent à Durham, près de Londres, pour un enterrement. La première est allemande, la seconde française, la troisième anglaise. Aucune ne sait ce qui la lie au défunt qu’on vient d’inhumer dans un cercueil d’enfant à l’entrée de la cathédrale.

10/2014

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Beaux arts

Les stucs. Chefs-d'oeuvre méconnus de l'histoire de l'art

Ce livre est le premier à présenter une histoire quasi exhaustive du stuc en Europe. Comme art appliqué, le stuc a été peu étudié par l’historiographie et n’a pas bénéficié de toute l’attention prodiguée à la peinture, à la sculpture et à l’architecture. Pourtant, le stuc - enduit teinté dans la masse, à base de chaux, utilisé en recouvrement des plafonds et des murs, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur - et dont la technique voit le jour dans l'Égypte ancienne, jouit dans l’histoire de l’art d’un passé intrigant, connaissant une période de grande floraison à l’époque classique, puis de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. Considéré à tort par le sens commun comme un art simplement blanc, monochrome et donc un peu ennuyeux, il a pourtant été l'objet de phases importantes d’expression polychrome, et ce, dès l'Antiquité. Si son usage fut limité au Moyen Âge, la découverte de la Domus aurea à Rome au XVIe siècle initia sa consécration à la Renaissance, en particulier dans les Loges du Vatican de Raphaël ou avec son introduction en France par François Ier au château de Fontainebleau. Née de ces prémisses, la décoration en stuc va ensuite connaître une immense fortune dans l’Europe entière à la période baroque, puis pendant le Rococo où il suit une déclinaison plus gracieuse et polychrome, pour se développer, au XIXe siècle, selon les styles et les formes propres à l’éclectisme. Le stuc n’est donc jamais resté en marge. Constamment associé aux autres techniques, sa présence anime des murs et des plafonds, ses couleurs transmettent la luminosité et le clair-obscur, dans un kaléidoscope de formes et de vibrations qui expriment encore aujourd’hui l’intelligence des cultures qui ont su valoriser ses incroyables potentialités. C'est ce que s'attache à mettre en lumière cet ouvrage de référence, relevant ce pari artistiquement essentiel de remettre au premier plan ces chefs-d'oeuvre méconnus de l'histoire de l'art.

10/2012

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Beaux arts

La sexualité du Christ dans l'art de la Renaissance et son refoulement moderne

"Du XIVe au XVIe siècle, la Renaissance européenne affirme de plus en plus nettement la dimension sexuelle reconnue au Christ dans les représentations (peinture et sculpture) qui lui sont alors consacrées. Quel sens donner à ce phénomène que les siècles postérieurs se sont employés à oublier, refouler systématiquement - alors que ces représentations comptent parmi les chefs-d'oeuvre de l'art européen ? La force de la démonstration de Leo Steinberg tient particulièrement à sa capacité à intégrer la multiplicité des thématiques religieuses et artistiques dans une interprétation d'ensemble qui fait apparaître leur profonde cohérence. S'inscrivant en faux contre la tendance typique de notre époque, qui consiste à privilégier outrancièrement dans l'art de la Renaissance le retour aux modèles de l'Antiquité et à faire des oeuvres religieuses autant de "scènes de genre" soumises au code d'un naturalisme triomphant, l'auteur montre au contraire combien ces images "impudiques" puisent aux sources les plus sublimes du christianisme, à sa symbolicité la plus audacieuse. Il montre en particulier comment toutes ces oeuvres peuvent se rattacher à la prévalence, dans le christianisme de la Renaissance, du thème de l'Incarnation et, par là même, à la célébration de l'"humanation" de Dieu. La mise en évidence de la "sexualité" dans ces représentations christiques devient alors la révélation, la preuve visuelle que Dieu s'est bien fait homme, que le Verbe s'est fait intégralement chair : totalement Dieu, totalement homme. Il s'agit là d'un ouvrage qui contribue à proposer de la Renaissance une vision nouvelle, en même temps qu'il donne à voir (ou revoir) et à mieux comprendre une production artistique d'une exceptionnelle beauté. L'immense érudition de l'auteur n'a d'égale que l'intelligence et la subtilité de son interprétation, exposée dans un style brillant, dont l'humour et l'intention polémique ne sont nullement absents". Jean-Louis Houdebine.

10/1987

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Littérature étrangère

La dernière conquête du major Pettigrew

À Edgecombe St. Mary, en plein coeur de la campagne anglaise, une tasse de thé délicatement infusé est un rituel auquel, à l’heure dite, le major Ernest Pettigrew ne saurait déroger pas plus qu’à son sens du devoir et à son extrême courtoisie, aussi désuète que touchante, qui font de lui l’archétype même du gentleman anglais : raffiné, sarcastique et irréprochable. Dans ce petit village pittoresque où les cottages le disputent aux clématites, le major a depuis trop longtemps délaissé son jardin. Désormais veuf, il a pour seule compagnie ses livres, ses chers Kipling, et quelques amis du club de golf fuyant leurs dames patronnesses. Ce n’est guère son fils, Roger, un jeune londonien ambitieux, qui pourrait le combler de tendresse. Mais, le jour où le major apprend le décès de son frère Bertie, la présence douce et gracieuse de Mme Ali, veuve elle aussi, va réveiller son coeur engourdi. Tout devrait les séparer, elle, la petite commerçante d’origine pakistanaise, et lui, le major anglais élevé dans le plus pur esprit britannique. Pourtant leur passion pour la littérature et la douleur partagée du deuil sauront les réunir. Ils vont, dès lors, être confrontés aux préjugés mesquins des villageois, où le racisme ordinaire sévit tout autant dans les soirées privées, sur le parcours de golf, à la chasse, sur les bancs de messe que dans les douillets intérieurs. Et les obstacles seront pour eux d’autant plus nombreux que leurs familles s’en mêlent : Roger s’installe dans un cottage voisin avec Sandy, sa petite amie américaine, et le neveu de Mme Ali, musulman très strict rentré du Pakistan, se découvre un enfant caché… C’est avec beaucoup de charme et d’intelligence que Helen Simonson s’empare du thème des traditions pour montrer combien elles peuvent être à la fois une valeur refuge et un danger. Il se dégage de son roman une atmosphère so british qui enchante. Reste une question : votre tasse de thé, vous le prendrez avec un nuage de lait ou une tranche de citron ?

03/2012

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Psychologie, psychanalyse

Julian de Ajuriaguerra et la naissance de la psychomotricité. Volume 3, Entre inné et acquis - Le bébé et le développement précoce

Ce troisième recueil d'une partie des textes essentiels de Julian de Ajuriaguerra et de ses collaborateurs, porte tout particulièrement sur l'ontogenèse et le développement précoce du bébé ; et ce d'une manière très particulière, où Ajuriaguerra éclaire tous ces travaux d'une vision psychomotrice du développement où la complexité de l'inné et de l'acquis viennent s'imbriquer, se nouer, s'accorder, et interférer, avec les facteurs moteurs, pulsionnels, affectifs et relationnels. Le choix des textes de cet ouvrage tente donc de traduire les enjeux de ce carrefour psychomoteur complexe, et porte très spécifiquement sur les aspects du fonctionnement psychomoteur précoce ; les mouvements dits spontanés ; la posture du planeur ; certaines modalités du dialogue tonico-postural et des mouvements expressifs ; les réactions d'évitementapproche, de plaisir-déplaisir lors de stimulations cutanées sur le corps du nourrisson ; l'évolution des comportements d'embrassement-étreinte étudiés dans la perspective de l'ontogenèse des manifestations de tendresse. Cet ouvrage ainsi consacré aux gestes, aux postures et à l'émotion dans le développement précoce, concerne plus directement l'évolution du bébé dans ses expériences et son développement psychomoteur, le corps-en-relation en résonance aux affects et aux pulsions, dans un mouvement d'échanges précoces avec le monde extérieur qui entoure l'infans, le porte et le nourrit. Ajuriaguerra avec le dialogue tonico-postural et le langage tonico-émotionnel a ouvert de nouvelles voies de compréhension où le corps et la psyché sont pris en permanence dans une interaction dynamique, processuelle et subjectivante. Depuis l'apport original et révolutionnaire de la neurologie fondamentale, jusqu'à l'intelligence psychanalytique, en passant par la psychologie développementale la plus novatrice, Julian de Ajuriaguerra présente ici les principes fondamentaux de la psychomotricité. Dans une approche éminemment novatrice et multidimentionnelle, entre l'inné et l'acquis, et dans un profond respect de la complexité du petit d'homme en développement, Julien de Ajuriaguerra apparait bien comme rt père originaire s à la naissance de la psychomotricité, objet du choix éditorial de ces trois recueils de texte.

06/2019

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Critique littéraire

Le traitement automatique des langues en question. Des machines qui comprennent le français ?

Jusqu'à quel point l'ordinateur peut-il rivaliser avec le cerveau humain ? C'est sans doute à propos de la compréhension des langues que cette question se pose de la façon la plus évidente. Les progrès du traitement automatique des langues ont permis la diffusion dans le grand public d'outils de plus en plus performants : traduction automatique, correction orthographique, commande vocale... La mise au point de logiciels réellement satisfaisants se heurte cependant à des difficultés non résolues. L'une d'elles est l'ambiguïté syntaxique, plus fréquente qu'on ne le croit, et que l'être humain résout sans y penser, en s'appuyant sur sa connaissance du contexte. Comparez "Enlève la couche de Léa et mets-la à la poubelle" et "Enlève la couche de Léa et mets-la sur le pot". Comment réaliser un logiciel capable de savoir à quoi se réfère le pronom "la" dans chacune de ces deux phrases, et surtout de traiter correctement les très nombreuses difficultés analogues que l'on rencontre ? Dans ce livre, Marcel Cori, spécialiste reconnu du traitement automatique des langues, décrit les méthodes qui sont à l'origine des réalisations concrètes : celles fondées sur l'analyse linguistique des textes et celles, plus pragmatiques, où les statistiques occupent une place prépondérante. Après s'être penché sur l'histoire de la discipline, née au moment de l'apparition des ordinateurs, l'auteur s'intéresse à l'influence qu'a pu avoir l'informatisation sur les évolutions de la linguistique contemporaine. Si l'usage des ordinateurs et des statistiques a permis aux linguistes d'effectuer des recherches sur des corpus de tailles considérables, les méthodes théoriques ont conduit, dans la voie ouverte par Chomsky,à l'élaboration de modèles sophistiqués de description des langues. La connaissance des problèmes posés par le traitement automatique des langues permet d'avoir une meilleure compréhension de la capacité de langage des êtres humains et, par là même, de l'intelligence humaine.

01/2021

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Histoire de France

De Gerbert à Silvestre sur les chemins de Catalogne au passage à l'an Mil

Dans son dixième ouvrage, Jean-Paul Martin nous raconte le destin exceptionnel au Xe siècle de Gerbert D’Aurillac enfant abandonné à la suite d’une razzia de soldats dans cette région pauvre d’Auvergne. Il fut élevé par des moines. Reconnu très tôt pour son intelligence et pour son étonnante mémoire, les moines lui donnent une solide culture sous la férule de l’écolâtre Raymond de Lavaur. Gerbert apprend plusieurs langues, s’imprègne de culture grecque et latine et s’initie au métier des armes. Il voyage et arrive dans diverses abbayes Catalanes : St-Michel-de-Cuxa, Vic, Ripoll et s’intéresse aux connaissances scientifiques nouvelles, véhiculées par Al-Andaluz, le monde musulman si proche. On comprend difficilement dans son entourage comment il a pu assimiler si rapidement autant de connaissances et de compétences. N’oublions pas que nous sommes aux portes de l’an "Mil" et que tout ce que les esprits incultes ne peuvent expliquer est généralement attribué au surnaturel et pourquoi pas au Diable ! Très proche des Empereurs romains germaniques, Gerbert devient l’écolâtre d’Otton II. Fin politique, il conseille Adalbéron pour faire élire Hugues Capet sur le trône de France puis, à la mort du prélat, contre la volonté du Pape Jean XV, il est nommé archevêque de Reims ; "celui qui a le pouvoir de sacrer les Rois de France". En 999 il accède au trône de St Pierre, devient le Pape de l’an Mil sous le nom de Silvestre II. Certes, cette histoire exceptionnelle basée sur une réalité historique est romancée, car une question se pose : Quel historien est capable de nos jours de réécrire fidèlement et sans paraître présomptueux ou amphigourique, l’histoire au Xe siècle, après tant de désastres, de guerres, d’évolutions sociales en tous genres ! Notre devoir est pourtant de rappeler nos racines et le parcours de Gerbert fait rêver, un rêve merveilleux qui a plus de 1000 ans !

07/2014

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Religion

MONSEIGNEUR D'HULST. Fondateur de l'Institut catholique de Paris

Né à Paris le 10 octobre 1841, Monseigneur Maurice Le Sage d'Hauteroche d'Hulst fut, comme Vicaire général de Paris, chargé par le Cardinal Guibert de fonder en 1875 l'Institut catholique de Paris, dont il fut le Recteur de 1881 jusqu'à sa mort. Décédé à 55 ans, le 6 novembre 1896, il achevait, épuisé, vingt années durant lesquelles il avait investi « autant d'intelligence que d'énergie » dans la création puis l'organisation progressive de ce « foyer de haut savoir chrétien » qu'avait pour mission de devenir l'Université catholique de Paris. Faculté de Droit, de Lettres et de Sciences dès les débuts, Facultés de Droit Canonique et de Philosophie en 1895 - entre temps il avait fallu onze ans pour obtenir l'institution canonique en Faculté de Théologie de ce qui n'avait pu commencer dès 1878 que comme une « École de Théologie » à cause de l'existence d'une Faculté de théologie d'État en Sorbonne. (Rappelons ici que les Actes du Centenaire de cette Faculté de 1889 contiennent le premier volume de la présente collection !). L'apostolat intellectuel de Mgr d'Hulst ne se limita cependant pas à l'établissement d'enseignement supérieur libre ainsi constitué en vingt ans (et auquel une loi du 18 mars 1880 interdisait le titre d'Université, d'abord accordé le 15 mars 1876). Organisateur des « Congrès scientifiques internationaux des catholiques », prédicateur de six carêmes à Notre-Dame de Paris (1891-1896), député de Brest (1892), il déploya encore une grande activité dans plusieurs domaines décisifs pour la vie et l'avenir de la foi : l'apologétique philosophique, la « question biblique », la responsabilité politique, le ministère spirituel. L'Institut catholique de Paris se devait de célébrer la mémoire de son fondateur à l'occasion du centenaire de sa mort. C'est ce qu'il fait excellemment dans cet ouvrage et toutes les personnes qui, de près ou de loin, s'intéressent à l'Institut catholique seront désireuses de connaître les arcanes de sa création.

11/1998

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Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 1

" Je serai journaliste ", se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre. Après une enfance heureuse au sein d'une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L'Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d'observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère. Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d'indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l'un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie. Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour, d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées. Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu'il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de coeur ni ses partis pris. Librement !

11/2019

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Droit

Evaluations des politiques publiques. Guide pratique et citoyen

Ce guide méthodologique propose d'initier les lecteurs et lectrices à toutes les méthodes d'amélioration de l'intelligence des affaires publiques. Après une introduction centrée sur les principes fondamentaux et les concepts-clés de l'évaluation suit une description des métiers de l'évaluation en France avec les acteurs qui y sont associés. Vient ensuite une description des méthodes et techniques mobilisables pour évaluer les politiques publiques, notamment ceux qui font l'objet de la plus grande attention aujourd'hui : théorie du programme avec arbre des objectifs, diagramme logique d'impact, sociogramme des acteurs ; évaluation expérimentale et quasi expérimentale ; évaluation d'efficience avec analyse coût-bénéfice, coût-efficacité ou multicritère. La présentation de ces méthodes et techniques est accompagnée d'arbres de décision et de tableaux comparatifs permettant de choisir, selon les besoins et les contraintes, la technique la plus appropriée. L'ouvrage comprend également sept études de cas illustrant les pratiques évaluatives en France. S'ajoute enfin une annexe introductive aux outils statistiques les plus fréquemment utilisés dans les évaluations publiques. Ce guide s'inscrit dans la continuité d'une étude qui a été réalisée par les trois auteurs en mars 2018 à la demande du Comité d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée nationale en France qui a rendu et fait voter son rapport en séance le 15 mars 2018. Il s'adresse aux étudiants en économie et gestion, administration économique et sociale, droit public et administratif, science politique, et aménagement. Il est également destiné aux cadres de la fonction publique et aux élus souhaitant mieux comprendre les méthodes et résultats des évaluations qu'ils commanditent ou contribuent à réaliser. Il intéressera aussi tout citoyen souhaitant savoir comment on fabrique les évaluations publiques en pratique et quels sont les enjeux de cette activité de connaissance sur l'action publique, la qualité des services évalués, la satisfaction des usagers, etc.

01/2019

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Histoire internationale

Didier Mumengi. La vie comme une guerre

Le parcours de Didier Mumengi depuis la mosquée de la rue Usoke jusqu'à l'Ecole de Journalisme de Paris, en passant par le collège jésuite de Kimwenza, l'Athenée de Mbanza-Ngungu et l'Université de Nanterre, ressort d'une épopée qui ne peut laisser indifférent tout Congolais de bonne foi. Cette instruction, prolongée par une formation auprès de Mabika Kalanda et une autodidaxie librement consentie, fondèrent sa vie sur une catharsis visant à exorciser la société congolaise du fatalisme qu'il décriait dans ces lignes : "Le Congolais adopte une image négative de lui-même. La compétence devient subversion. L'intelligence est vanité. L'assiduité au travail ou à l'école est perçue comme bouffonnerie. Toute réussite est miracle. Oser faire des projets est aberration. Croire aux vertus devient absurdité. L'échec ou la maladie résulte d'une malédiction ou d'un envoûtement, mais jamais la conséquence de la paresse ou de l'inaction, de l'inattention ou de la passivité. La jeunesse ne rêve que de l'oisiveté gratifiante rubis sur ongle en lieu et place du travail, de l'effort ou du mérite" (Extrait du Livre Bleu, 2015, p.119). Ainsi préparé, Didier Mumengi devint, après Lumumba, Mulele et Mzee Laurent Désiré Kabila, un des météores politiques les plus engagés de la RDC. Avec ses éloquents discours et son action lors de l'invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes étrangères en 1998, Mumengi en était arrivé à incarner pour les Congolais désemparés, l'espoir du mieux-vivre et d'indépendance. Dans cette biographie, Sindani Kiangu donne de lui un portrait qui plonge le lecteur dans la source de son inspiration, à savoir ses mentors "révolutionnaires" et sa propre expérience faite, à parts quasi égales, de la célébrité et de la traversée du désert, de l'adversité et de la résilience, de la reconnaissance et de l'ingratitude, comme ne peut l'imaginer le public.

04/2018

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Critique littéraire

Extraterritorialité

Pour la première fois, George Steiner aborde ce que la pensée moderne doit à la "révolution du langage" amorcée au début du XXè siècle. Il montre comment les recherches linguistiques et biologiques modernes donnent de nouveaux éléments pour penser ce qu'il appellera bien plus tard les "grammaires de la création". Se dessine aussi un Steiner plus personnel, apatride issu d'une famille de Juifs allemands réfugiés en France, puis à New York et en Angleterre. Plus frontalement encore que dans son autobiographie, il s'interroge sur son statut extraterritorial en évoquant quelques figures de proue de la littérature moderne : Beckett, Nabokov, Borges, qui tous trois ont écrit dans une "langue qui n'était pas la leur". Dans un autre volet, il livre une méditation sur les rapports du mal et de la littérature, ferraille avec Sartre, affirmant qu'on ne saurait écrire un bon roman à la gloire de l'antisémitisme. C'est aussi pour lui l'occasion de s'interroger sur l'art de lire, sur sur la postculture et l'avenir du livre. Traduit en français trente ans après sa publication en langue anglaise. Extraterritorialité marque un tournant essentiel dans l'oeuvre de Steiner. Philosophe du langage, critique littéraire et romancier, né en 1929 à Paris, George Steiner a enseigné à Princeton et a été professeur de littérature anglaise et de littérature comparée à Genève. Invité dans les universités du monde entier (même en Chine populaire ! ), il est professeur honoraire à Cambridge. Errata, son autobiographie récemment rééditée en Folio, a reçu en 1998 le prix Aujourd'hui. Traduit en France trente ans après sa publication en langue anglaise, un tournant dans l'oeuvre de Steiner. Tous ses livres ultérieurs y sont en germe. Un plaisir évident de lecture, agrémenté par une richesse de références à la littérature classique et universelle, qui fait de chaque livre de Steiner une fête de l'intelligence.

02/2002

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Histoire internationale

Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort... Edition revue et augmentée

Vingt ans après son assassinat, Thomas Sankara continue d'être la référence de l'engagement, de l'intégrité, de la lutte contre la corruption et de la révolution africaine, particulièrement pour la jeunesse du continent africain à tel point qu'on en vient à le surnommer le " Che africain ". Grâce à son charisme, son intelligence politique et sa créativité, il est en partie à l'origine du rayonnement de l'expérience révolutionnaire du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, date à laquelle il a été assassiné. Le Burkina Faso, tout entier mobilisé, s'était lancé alors dans de profondes transformations suscitant un formidable espoir dans le pays mais aussi au-delà de ses frontières sur l'ensemble du continent africain. Cette nouvelle version revue et corrigée de sa biographie vient compléter la première édition en remontant jusqu'à son enfance, en nous transportant du Burkina à Madagascar. Bruno Jaffré reconstitue son itinéraire personnel, les événements qui ont pu le marquer et les influences qu'il a subies tout en accordant une large place à l'histoire de ces cieux pays. Cet ouvrage aborde cette fois de façon inédite le rôle personnel qu'a joué Thomas Sankara dans la gestion des affaires de l'Etat, comme dirigeant révolutionnaire et comme leader des pays pauvres au niveau international. L'auteur nous livre ici de nouvelles informations, concernant aussi bien la vie des protagonistes que les événements historiques. Il analyse, à travers de nombreux extraits de ses discours ou interviews, la cohérence globale de sa pensée et pose les premiers jalons de ce que pourrait être la conceptualisation du " sankarisme ". Il apporte de nombreux éléments nouveaux pour étayer l'hypothèse d'un complot extérieur sans omettre les difficultés et contradictions de cette expérience révolutionnaire, et l'opposition qu'elle a suscitée à l'intérieur du pays. Un ouvrage qui deviendra une référence pour tous ceux qui s'intéressent à Thomas Sankara et à la révolution burkinabé.

06/2008

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Critique littéraire

LETHE. Art et critique de l'oubli

Nul n'est à l'abri de l'oubli. Mais quelles sont ses incidences sur notre vie, sur nos sentiments, sur nos connaissances ? Jusqu'où les exigences de la morale et du droit nous permettent-elles d'oublier ? Dans notre société d'information où la mémoire électronique soutient et menace à la fois la mémoire humaine, où le rêve d'un savoir universel est en train de tourner au cauchemar, la sagesse ne consiste-t-elle pas précisément à savoir abandonner ce qui est superflu ? Les Grecs se représentaient l'oubli sous la forme d'un fleuve, le Léthé, qui était aussi une divinité puissante. C'est eux qui inventèrent un " art de l'oubli " tout en élaborant un art de la mémoire. Depuis Homère, le thème de l'oubli a nourri la culture de l'Occident, inspirant poètes, romanciers, philosophes. A travers leurs écrits se dessinent, plus ou moins explicitement, différentes conceptions de l'oubli : source de péché pour saint Augustin qui se reprochait son criminel " oubli de Dieu ", règle d'hygiène mentale pour Rabelais comme pour Montaigne, règle de vie amoureuse selon Casanova, condition de l'intelligence pour les hommes des Lumières... " Laissons le passé être passé ", implore le Faust de Goethe, tandis que Nietzsche s'écrie " bienheureux les oublieux ". Et les psychanalystes se sont à leur tour intéressés aux " dispositions secrètes de celui qui oublie ". Toute théorie de l'oubli implique sa critique. Car l'oubli, à côté de sa dimension privée, comporte une dimension publique et politique. L'amnistie et l'oubli miséricordieux que les chrétiens associent au pardon peuvent apporter la paix. Mais l'homme doit se battre contre le danger d'amnésie des génocides, et en premier lieu celui de l'Holocauste. Nos ordinateurs comportent une touche " efface ". Mais que faut-il " effacer " ? Ce livre, qui parcourt les méandres du Léthé à travers les siècles, nous propose une profonde réflexion à ce sujet.

09/1999