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Alexandre Vampilov

Extraits

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Récits de voyage

Méditerranée

Cet ouvrage réunit pour la première fois les récits des voyages dédiés par Jacques Lacarrière à la Méditerranée – dont il aimait à dire que nous sommes tous issus, enfants bâtards ou légitimes – et à ses pays : En cheminant avec Hérodote, Promenades dans la Grèce antique et L’Été grec, ainsi qu’une foule d’articles peu connus sur des îles grandes ou petites comme la Crète, Patmos, Hydra et tant d’autres. Non seulement la Grèce est revisitée d’une manière unique, mais aussi l’Égypte, l’Asie Mineure et l’Inde, jusqu’aux limites des chemins d’Alexandre le Grand. Cette Méditerranée vivante est l’objet à la fois d’une passion et d’un vaste savoir enrichis par les longues marches de l’auteur sur les routes de Grèce et d’Orient. Lacarrière, écrivain-voyageur, a inventé un genre nouveau qui mêle tous les autres : essai, récit, carnet de route, poème en prose et anthologie d’auteurs d’hier et d’aujourd’hui, traduits avec le plus grand bonheur. Il met ses pas dans ceux d’Hérodote pour nous faire découvrir l’Égypte, chemine avec Pausanias, l’auteur, au IIe siècle après J.-C., d’une sorte de guide de voyage, pour nous faire appréhender la mémoire des lieux et des paysages méditerranéens. Tissant des liens étroits entre l’expérience des auteurs anciens et la nôtre, il abolit ainsi la frontière entre le monde antique et le monde contemporain. Conteur inimitable et plein d’humour mais aussi poète épris de sacré, il fait revivre pour nous les grands mythes antiques de la Méditerranée, retrace son histoire spirituelle, celle du mont Athos comme celle des ermites du désert d’Égypte, et nous révèle aussi sa richesse actuelle au travers de figures majeures de sa culture comme, entre autres, les poètes Séféris, RItsos ou Elytis, dont il fut l’ami et qu’il traduisit. Cet ouvrage contient : En cheminant avec Hérodote, Les Plus anciens voyages du Monde, Promenades dans la Grèce antique, l'Été grec, Le Buveur d'horizon.

01/2013

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Romans historiques

L'Empire Tome 3 : Le Désamour

Écrivain, journaliste, Alexandre Kerner a la cinquantaine dans les années 30. La France célèbre alors la puissance de son empire colonial qu'il connaît bien. Des bords du Congo au Sahara, de Saigon à Alger, il l'a parcouru, a éprouvé comme tant d'autres cet " envoûtement " que provoque la découverte de l'Afrique et de l'Asie. Depuis, il ne cesse de dénoncer dans ses écrits les brutalités de la " possession " coloniale. Il est loin d'imaginer que la partie la plus dense et la plus douloureuse de sa vie ne fait que commencer. Épris d'une jeune Algérienne, il adopte un enfant africain Anta Zerbo. Par le biais d'une ancienne maîtresse, Élisabeth Stein, il côtoie le milieu anticolonialiste et fait la connaissance de Malraux, Césaire, Senghor, ces jeunes intellectuels qui veulent secouer la tutelle coloniale, mettre " la négraille debout ". Emporté par les événements et la guerre - il a rejoint de Gaulle -, il assiste aux premiers troubles qui secouent le Constantinois en 1945, puis au chaos de Diên Biên Phu en mai 1954, et, en novembre de la même année, au début de la guerre d'Algérie. Kerner est tour à tour témoin et acteur, jusqu'à ces jours sombres de juillet 1962 où il va retrouver Yasmina Khedda. Le couple qu'il forme avec elle va se déchirer au fil de ces années qui bouleverseront inéluctablement le destin de tous les personnages de ce grand roman du " désamour ", - lequel se termine aujourd'hui car, entre la France et les peuples qu'elle a colonisés, c'est l'impossible oubli. Les passions ont été trop fortes. Et Max Gallo ne cache rien de leur violence, mais aussi des élans et de l'espoir qui les portent. Voici la première saga romanesque qui raconte l'envoûtement, la possession, la désaffection qui ont fait naître et mourir l'Empire français. Dans cette tourmente héroïque et cruelle, L'Empire retrace les vies écartelées, mais si souvent généreuses, de ceux qui s'aimaient en s'opposant.

09/2004

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Philosophie

Un peuple de philosophes. Aux origines de la condition juive

Ce livre est l'oeuvre d'un immense érudit et d'un découvreur. Il nous parle de l'identité juive en parcourant le dédale des formes institutionnelles sur près d'un millénaire : entre le IVe siècle avant notre ère, époque de l'expansion grecque par les conquêtes d'Alexandre, et le VIe siècle de notre ère, marqué par la grande codification juridique de l'empereur romain chrétien Justinien, à Byzance. Cet ouvrage offert à un large public éclaire d'un jour nouveau la formation d'antijudaïsmes successifs depuis l'Antiquité gréco-latine et par-delà l'avènement politique du christianisme. Il ne s'agit pas seulement d'un retour aux sources d'un destin, mais aussi d'une réflexion sur une altercation touchant au fonds civilisationnel gréco-romano-chrétien de l'Occident et structurant le cadre à l'intérieur duquel s'est déployé l'ordre normatif européen.Historien des écritures juives et du droit romain, instruit des courants philosophiques et théologiques, entraîné à l'exégèse des papyrus comme des textes juridiques savants, Joseph Mélèze Modrzejewski s'adresse aux milieux non spécialisés et tout autant aux chercheurs. Des casuistiques et des controverses antiques fort délicates sont ici rendues vivantes et captivantes par un juriste qui est aussi un narrateur. Ainsi prend forme la remontée aux origines de la condition juive à travers un faisceau de questions constitutives : le statut politique, la circoncision (traitée par la tradition romaine comme une mutilation), le passage de la patrilinéarité à la matrilinéarité dans la filiation, etc. Dans un champ d'études - l'histoire du droit - longtemps entouré de murailles, le livre de Joseph Mélèze Modrzejewski est la démonstration de ce que l'érudition de pointe associée à la liberté d'esprit peut apporter de plus précieux à la culture contemporaine : conquérir sa propre vérité. Sur cette base seulement peuvent se nouer des dialogues qui ne soient pas de façade.

09/2011

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 37 Mars 2004 : Dix ans d'atelier. Jean Giono

" L'œuvre d'Andrié nous ramène à la vérité, à nous-mêmes. Cette vérité est moins glorieuse que celle que nous servent les mégalomanes nationaux patentés avec leurs histoires sur la noblesse, la splendeur et la gloire de la cour serbe médiévale où, disait-on, on mangeaient avec des cuillères et des fourchettes en or. " Miroslav Karaulac " Ce sont les romanciers qui ont le mieux compris Giono. Je ne parle pas de quelques égarés qui imaginent imiter le maître en plantant des paysans dans la montagne de Lure, en cachant un cadavre et en distribuant larga manu les prénoms sacrés d'Angelo et de Pauline. " Paule Constant " Depuis 1958, j'ai lu ou relu tout Giono avec en arrière-plan, l'envie non de bâtir une théorie, mais de mettre en balance le positif et le négatif des êtres devant l'ennui, de comprendre aussi pourquoi les bouteilles, pour certains, seront toujours à moitié vides quoi qu'ils tentent ! " Christiane Baroche " Aussitôt, un par un, parfois à deux ou trois et se querellant entre eux et même avec lui, les personnages de sa vie imaginaire passent à travers les murs, traversent son bureau et se fondent dans la masse des livres qui composent la bibliothèque de Giono. " Michel Déon " Le panthéisme, si souvent reproché à Giono, j'affirme sans rougir qu'il m'a alors profondément remué. " Jean-Max Tixier " C'est notre cécité, cécité existentielle, qui rend le monde autour de nous si mystérieux. À sa façon discrète, Petr Kral écarte le voile. " Milan Kundera " Grégoire Samsa est un voyageur de commerce. Il n'est rien d'autre. Il ne vit dans aucun autre domaine en dehors du commerce. Kafka décrit l'univers de ce que les sociologues appellent depuis trois siècles " la société économique ". Stanko Cerovic " Le critique ne saurait trop se taire - affirme Alexandre Vialatte. Je suis comblé. " Michel Host

03/2004

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Histoire de France

Prier et combattre. Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age

C'est dès 2002 que s'est ouvert le grand chantier du Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age. Coordonné par Nicole Bériou (université Lyon-II et Institut universitaire de France) et par Philippe Josserand (université de Nantes), cet ouvrage se fait l'écho du dynamisme d'un champ historiographique en plein renouveau, en intégrant mieux qu'ils ne le sont les frères de ces institutions - Templiers, Teutoniques, Hospitaliers et autres Calatravans : ils furent plusieurs dizaines -, aux préoccupations des connaisseurs et des amateurs du Moyen Age. Cette mine de documentation, à l'intersection de l'histoire militaire, spirituelle, politique (sans oublier l'architecture et l'urbanisme) s'étend dans l'espace du Proche-Orient des croisades aux pays Baltes des Teutoniques, des commanderies templières d'Angleterre jusqu'à l'Espagne et au Portugal de la Reconquista, et couvre quatre ou cinq des siècles les plus fascinants du Moyen Age. Autour d'historiens français reconnus, une équipe a travaillé pendant plusieurs années, rassemblant plus de 200 collaborateurs issus de quelque 25 pays dont huit de l'Union Européenne (Allemagne, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Royaume-Uni). Des nombreux échanges qui ont permis de confronter des traditions historiques s'ignorant souvent, un ouvrage exceptionnel est né qui compte 1 120 entrées traitant d'un lieu, d'un personnage ou d'une institution, ou portant au contraire sur l'ensemble des ordres dans une perspective thématique. Précédé d'une ample introduction historique d'Alain Demurger, spécialiste des Templiers, pourvu de renvois, de bibliographies et d'index, le Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age donne aussi, loin des stéréotypes du Templier avaricieux ou du Teutonique cruel, au public le plus large - ceux que font trembler le supplice et la spoliation des Templiers, rêver le film d'Eisenstein sur Alexandre Newski, les ruines du krak des chevaliers - l'occasion de mieux comprendre des institutions qui comptent au nombre des créations les plus originales du Moyen Age. Sans oublier ici ou là, de prodigieux destins.

11/2009

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Littérature française

Le boîte de Pandore

Nous sommes à Paris aux premiers jours du mois de mai 1984, en pleine explosion d'un printemps déjà bien installé. Trilingue, maîtrisant parfaitement le français, l'anglais et le russe, Alexandre Svenderov, la trentaine, poursuit la tradition de ses parents et grands-parents qui depuis l'immigration à Paris de la famille d'Ivan Svenderov, diplomate réputé, très proche du tsar Nicolas II et du cercle de son élite diplomatique, fréquentent les milieux russes de la capitale et éduquent chaque nouvelle génération avec une double culture : russe et française. Passionné d'informatique, ayant mené de brillantes études dans ce domaine, il est sélectionné après avoir réussi une série de tests de confiance, pour faire partie d'un projet d'Etat classé secret. Il est parmi les rares personnes à savoir que d'ici dix à quinze ans au plus tard, le Web jettera ses filets et entourera la Terre toute entière, marquant ainsi l'entrée au IIIème millénaire par une révolution inouïe, d'une envergure mondiale et planétaire, comme jamais l'humanité ne l'a expérimenté auparavant. Sachant que sa tâche dans le cadre de ce grand projet informatique est avancé, il décide de faire une pause, et de profiter du soleil printanier afin de réaliser un rêve qui depuis plusieurs années tourne dans sa tête sans qu'il n'ait pu jusqu'à présent le concrétiser : la Grèce ! Une fois à Athènes, les circonstances l'amènent à rencontrer Christophoros Fotinos, excellent pianiste grec avec lequel il se lie d'amitié. Rapidement ils entament des conversations inspirées des grandes questions existentielles qui depuis l'aube des Temps et jusqu'à nos jours, préoccupent l'esprit des philosophes idéalistes. Il s'agit d'une prise de conscience qui, appuyée sur le regard infaillible de l'âme éveillée, distingue d'une façon claire ce qui est réellement vrai de ce qui se présente comme tel, alors que ce n'est que sa frauduleuse imitation. Un chemin qui conduit au centre de soi-même, fondé sur ce que Platon qualifie du terme de "réminiscence".

04/2022

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Histoire ancienne

Visions de l'Occident romain. Hommages à Yann Le Bohec, 2 volumes

Ces deux volumes sont composés de communications dues à des collègues et amis, spécialistes de divers aspects de l'histoire antique, en France et à l'étranger. La préface a été rédigée par le Professeur André Laronde, spécialiste de la Libye et disparu en février 2011. Les contributions concernent essentiellement l'Afrique et l'armée romaine, deux thèmes centraux dans les recherches et l'oeuvre du Professeur Yann Le Bohec, auxquels il faut ajouter la Gaule. Plusieurs articles ont pour thème la religion en Afrique, l'onomastique, les toponymes, mais aussi l'économie ou la numismatique. A propos de l'armée romaine, les auteurs se sont penchés sur les grandes figures historiques que sont César et Alexandre, mais aussi sur les routes, l'armement, les soldats et leur religion, Flavius Josèphe ou la Notitia Dignitatum, sources fondamentales pour notre connaissance de l'armée impériale. La Gaule et la Germanie ne sont pas oubliées non plus. Né à Carthage, Yann Le Bohec a été Assistant puis Maître-assistant à l'Université Paris X-Nanterre (19721985), Docteur ès-lettres (1982), Professeur à l'Université de Grenoble II (1985-1989), Professeur à l'Université Jean Moulin Lyon III (1989-2001). Il a été élu Professeur à l'Université Paris IV-Sorbonne le 1er septembre 2001 et il est professeur émérite. Specialiste reconnu de tous,Yann Le Bohec a publié une vingtaine de livres et plus de cent cinquante articles sur l'Afrique, sur l'armée romaine. mais aussi sur la Gaule. Il a participé à des chantiers de fouilles à Alba, Arlaines, Jublains et Mirebeau. Il a revu et publié les inscriptions des Lingons, vient de terminer le corpus des inscriptions des Eduens. Epigraphiste, il a étudié de nombreux textes et il s'est longtemps occupé de la bibliographie analytique de l'Afrique du Nord. Il a aussi organisé et édité de nombreux colloques et il est à l'origine du Congrès international de Lyon sur l'armée romaine qui a lieu tous les 4 ans.

01/2012

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Football

Chaque jour se réinventer

Jean-Michel Aulas est un parfait produit de l'Ecole de la République. Figure essentielle du monde des affaires et du monde du sport en France et internationalement, il a acquis son statut au gré d'une ascension accélérée. Né à L'Arbresle (Rhône), fils d'un prof de français et d'une prof de maths, il a anticipé la révolution informatique avec à-propos. Titulaire d'un simple BTS à l'âge de 19 ans, cet esprit sans cesse en ébullition a demandé à ses parents son émancipation (la majorité légale était alors fixée à 21 ans) afin de cofonder sa toute première entreprise. C'est dans le secteur de l'informatique qu'il s'est épanoui plus avant jusqu'à diriger la CEGID (Compagnie européenne de gestion de l'informatique décentralisée), une société spécialisée dans la conception de logiciel de gestion de compte. Le football, il le découvre un peu par hasard. Ancien délégué syndical de l'UNEF, marqué par les événements de mai 68, ex-joueur de handball, il se contente, dans un premier temps, de répondre à une bravade de Bernard Tapie pressé de le voir prendre la direction de l'Olympique lyonnais. Pari tenu. A tel point que Jean-Michel Aulas est considéré comme l'un des présidents les plus efficaces de l'histoire du "foot" français. Chemin faisant, JMA - tel que tous ses proches le surnomment - a remporté avec l'OL sept titres de champion de France d'affilée et huit titres de championne d'Europe. Il est l'un des rares présidents en France à avoir fait construire un stade dédié (le Groupama Stadium). Secondé par son fils Alexandre, toujours ardant et inventif, exigeant et intransigeant, il a finalement attendu l'âge de 73 ans pour vendre son oeuvre à John Textor un richissime homme d'affaires américain. Le coeur léger et des idées plein la tête. Sans doute parce que, plus que la moyenne des entrepreneurs qui l'entourent, il est sans cesse prêt à se remettre en cause et se réinventer.

03/2023

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Empire

Joséphine, l'impératrice infidèle. Intrigues et secrets d'alcôve de l'impératrice des Français

S'il est connu que Napoléon Ier était un coureur de jupons (on lui connaît pas moins de cinquante maîtresses et deux enfants illégitimes, le comte Léon et Alexandre Walewski), durant longtemps on a tout ignoré du jeune officier qui fut le grand amour de son épouse Joséphine de Beauharnais, l'impératrice des Français. Les chercheurs ont, des heures durant, feuilleté les registres et fouillé les liasses de documents conservés aux Archives du ministère de la Guerre, sans parvenir à dénicher le nom d'Hippolyte Charles ! Vraisemblablement, le dossier individuel de cet officier a été subtilisé au ministère, sans doute sous le Second Empire. L'ouvrage d'Hector Fleischmann, historien et spécialiste des secrets d'alcôve de l'ère napoléonienne, nous permet dès 1908 d'en appendre davantage sur Joséphine et cet officier. Pourtant, l'enquête ne fait que commencer lorsque Fleischmann publie les résultats de ses travaux. Il faudra attendre 1955 pour qu'un autre passionné, Louis Hastier, parvienne à découvrir la trace de Charles dans le Registre des congés et des démissions des officiers de cavalerie, ce qui le mettra sur la piste d'autres documents corroborant la nature de cette liaison longue et passionnée qui fera l'objet d'un ouvrage (Le grand amour de Joséphine, Buchet-Chastel/Correa, 1955). Grâce à ces deux ouvrages, non seulement, aujourd'hui, on n'ignore plus rien du personnage, mais on sait avec certitude la nature des relations qui ont existé entre Charles et Joséphine. Ainsi, plus d'un siècle aura dû s'écouler, avant que l'on soit renseigné sur l'identité et sur le rôle d'Hippolyte Charles. Le livre de Fleischmann et sa suite par Hatier nous donnent à voir une autre facette de Joséphine de Beauharnais, et permettent de mieux contextualiser les éléments du divorce - officiellement pour raison d'Etat - en 1809, de Joséphine et de Napoléon Ier.

03/2022

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Policiers

Play Boy

Play Boy, c'est un titre qui se veut aventureux. Une référence au célèbre magazine un temps si sulfureux ? Oui et non. La vie elle-même n'est-elle pas une aventure, un long combat pour une existence dont le but est plutôt incertain ? Mais si la vie est difficile, elle est surtout courte, et donc précieuse, et donc belle. Et c'est justement pour laisser une trace de leur passage que certains ne veulent périr sans avoir crié témoignage. Il y a des guerres, des enfers, des famines, des violences. Le monde est triste, négatif. L'homme est dualité : bon et mauvais. La nature est brute, et s'exécute. Mais il y a aussi de la lumière sur les ombres du temps. Une lumière qui éclaire notre passage, et qui parfois l'éclabousse. Les hommes sont des messagers intemporels. Parce qu'il faut bien croire en quelque chose, parce qu'il faut bien rêver que tout cela ne soit pas vain... L'Art, donc, nous y voilà. L'art comme un goût tout à chacun : moderne, ancien, old school, futuriste. Oui, c'est bien pour laisser une empreinte que nous peignons, écrivons, photographions, bref, que nous illustrons les détails de l'illusion finale : la vie. Pascal Pacaly Livre illustré par la fine fleur de la création contemporaine de France, des USA, du Mexique, du Japon... des artistes du monde entier dans un livre unique ! Charlélie Couture, Robert Waldo Brunelle Jr, Jérémy Magnin, Abraham Orozco, Mike Rimbaud, Carlos Olmo, Éric Fleury, François Maigret, Virginie Bathory, Niko Kko, Toto Pissaco, Stéphane Zoz, Laurent Fièvre, Wendy Develotte, Mikaël Petit, Elliot Feldman, Alexandre Miralles, Éric Viou, Jean-Louis Orozco Medina, Fofy, Ludovic Fevin, Jym Factory, Toshiya Trash Tsudura, Senyphine, Bianca Olson, Emmanuel Grange, Bulbe Bulbe, Romain Lubière, Robert David Elwood, Peter Skull, Richard J Frost, Lou Rusconi, JR Williams, Dadu Phoenix, Patrice Woolley, Sylvain Tentaculesque, Ludovic Sallé, Régis Gonzalez, Alexis Chomel

10/2015

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Revues

L'atelier du roman N° 104, mars 2021 : Désir d'ailleurs : désir de liberté ? VIIe Rencontre de Thélème

PAS de liberté, me semble-t-il, sans une part de clandestinité. Il y a un bonheur à se trouver où personne ne sait que l'on est, où l'on n'est connu de personne. C'est pourquoi est si décevant et pénible le tourisme industrialisé qui nous vend des "destinations". François Taillandier. Jean-Jacques Rousseau nous engageait déjà, de son temps, à nous méfier de ces "grands" explorateurs qui prétendent aller étudier les moeurs d'habitants de contrées lointaines à défaut d'éprouver la moindre empathie pour leurs voisins immédiats. Denis Grozdanovitch. STEVENSON et Conrad, Pierre Benoit et Schoendoerffer, venez à notre secours ! Arrosez-nous d'un grand seau de réalité glacée et vivifiante ! Vive l'ailleurs ! Slobodan Despot. DANS Le Roman de Londres de Milos Tsernianski il y a une implacable description de ce que l'existence individuelle a dû abandonner parmi les ruines de la guerre. Massimo Rizzante. DANS Alger, rue des Bananiers, Béatrice Commengé a échappé aux deux défauts, celui d'une poésie affectée et celui d'une narration conventionnelle. Elle a choisi assurément une voie plus difficile, mais littérairement plus sûre, si paradoxale que paraisse cette double qualification. René de Ceccatty. SI Dieu ne nous aide pas, Alexandre Steiger non plus. Car il sait "garder ses distances" vis-à-vis de la réalité sans tomber dans les travers d'une consensuelle et positive apologie, pas même d'une simple acceptation. Patrick Carneau. DANS sa tentative de résurrection des antiquités polynésiennes, Segalen reprend le langage soutenu que Flaubert avait déjà utilisé dans Salammbô, paru en 1862. Les Immémoriaux tropicalisent Salammbô, le déplaçant de Carthage àTahiti. Riccardo Pineri. GUIDES par le sourire narquois et l'humour praguois de Danny, Les Lâches de Josef Skvoreckÿ explorent l'infime frontière entre sens et futilité, entre être et paraître, entre sérieux et comique. Florian Beauvallet. BRASSERIES, je vous aime et vous me manquez. Tenez bon, car la vie, pour moi, ne recommencera vraiment qu'au moment de franchir à nouveau votre porte à tambour. Benoît Duteurtre.

03/2021

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Littérature française

Revue singulière

Cette revue, dont c'est le premier numéro, se veut singulière à plus d'un titre : par son rythme de parution (elle est annuelle) et son format (13x18 cm, poche). Par son contenu, aussi, qui n'a d'autre unité que les admirations, goûts et trouvailles de son éditeur. Pas de thématique donc... Au sommaire de ce premier numéro : - Un texte hommage de Jean Touitou (créateur de la marque A. P. C.) sur son cousin William Baranès, alias Guillaume Dustan. - Une série de sept photographies d'Eva Truffaut extraites de sa série Fiction (roman familial). - Un extrait des Chérubins électriques, roman publié en 1983, unique livre de son auteur, Guillaume Serp (de son vrai nom Guillaume Israël), qui fut leader du groupe Modern Guy, un groupe post-punk-new wave de la fin des années 1970. L'ouvrage sera réédité en octobre 2013 par L'éditeur singulier, avec une importante préface d'Alexandre Fillon. - un Portrait de l'ennuyé, chapitre extrait d'un étonnant essai d'Emile Tardieu (un médecin) publié en 1913 et consacré à l'ennui. - Un florilège commenté de citations misogynes d'auteurs de la fin du XIXe collectées et commentées par Louise Ebel, dont le blog Pandora est lu par des milliers d'internautes du monde entier. - Un texte de François Appas, auteur singulier qui a autoédité trois romans dont Considérations, non dénuées d'intérêt, selon moi, concernant, spécifiquement, le mouton tarbais. Ce texte brosse le portrait d'une espèce de Des Esseintes d'aujourd'hui. - Un article de Joseph Ghosn, rédacteur en chef d'Obsession et animateur d'un blog musical très suivi. Son article sera consacré à groupe de rock libanais imaginaire des années 1970. - Une étonnante réflexion d'Olivier Benyahya sur les possibles raisons de l'échec commercial et critique de son deuxième roman, Dexies & Dolly. - Des dessins (publiés à l'origine dans Gringoire) de Pierre de Régnier, fils de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs.

06/2013

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Histoire contemporaine

Madame de Krüdener. Mystique et femme de lettres

La baronne Juliane von Krüdener (1764-1824) est une femme de lettres, sujette de l'Empire russe et d'expression française, connue en France sous le nom de Madame de Krüdener. Selon Sainte-Beuve, elle est en 1801 assez jeune et belle toujours, délicieuse de grâce, petite, blanche, blonde, avec des yeux d'un bleu sombre, un parler plein de douceur et de chant... Mémoires et pensées parait en 1802 avec une préface de Chateaubriand et Valérie, roman épistolaire autobiographique (son oeuvre la plus connue) en 1804 : il lui vaut un succès immédiat dans les milieux littéraires parisiens. Elle se vante d'avoir été l'inspiratrice de la Sainte-Alliance contre l'Empire français et tout juste après la défaite de Napoléon Ier, tient des salons célèbres au Faubourg Saint-Honoré à Paris, puis en Suisse. C'est un défilé des célébrités du temps dont René de Chateaubriand, Mme de Staël, Juliette Récamier, Pierre Jean Garat, Antonin Balthazar Dandré, intendant des Douanes sous Louis XVIII, Benjamin Constant, Claire Kersaint, duchesse de Duras, Alexandre III, Tsar de toutes les Russies dont elle fut l'égérie très visible, L. P. Bérenger, l'auteur aujourd'hui oublié de La Morale en Action, etc. De retour à Riga, en 1804, Juliane von Krüdener, jusqu'ici très orgueilleuse, est sujette à une crise mystique qui la rapproche du piétisme. A cela s'ajoute encore sa découverte du martinisme et de toute une littérature ésotérique et souvent contre-révolutionnaire. Elle mène après sa "conversion" une vie de visionnaire mystique et dispense son enseignement en Allemagne et en Suisse de 1808 à 1815. Après sa mort, Certains en feront une sainte, d'autres une folle. La duchesse d'Abrantès ne s'intéressera pas qu'à son côté mystique et écrira : "Madame de Krüdener est une des femmes les plus remarquables, comme talent". En tous les cas, à une époque où la plupart des femmes sont soumises à leurs maris, Mme de Krudener eut, elle, une grande influence sur les hommes.

06/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

Le canton de Bourbon-Lancy dans la guerre de 1870-1871

Le 19 juillet 1870, le premier secrétaire d'ambassade de France à Berlin remet au ministère des Affaires étrangères de Prusse, la déclaration de guerre de son pays. Le 1er septembre, l'armée impériale est vaincue à Sedan. Napoléon III est prisonnier. Le 4 septembre, la République est proclamée à Paris. Elle poursuit la guerre, mais n'a quasiment plus d'armée. Par deux fois, elle mobilise les hommes qui ont échappé à la conscription. Cette nouvelle armée se nomme la Garde nationale mobilisée. Paris est assiégée. Le gouvernement envisage une manoeuvre par l'est pour dégager Paris. Rien ne va se passer comme prévu. Les Prussiens contrôlent l'est et assiègent Belfort. La guerre se déplace en Bourgogne à la fin de l'année 1870. L'hiver est froid, la variole et le typhus sévissent, les hommes souffrent. L'armée des Vosges de Garibaldi qui y est rassemblée, doit épauler celle de Bourbaki qui traverse la région pour marcher vers l'est. Dans le canton de Bourbon-Lancy, les nouveaux conscrits peu formés et mal équipés, sont envoyés au feu. Ils doivent renforcer les Garibaldiens et soutenir la manoeuvre de Bourbaki. L'armée des Vosges reste sur la défensive. Elle est bloquée dans Dijon par l'ennemi. Du 21 au 23 janvier elle livre une bataille farouche, avec l'aide des Mobilisés de Saône et Loire. Les Prussiens n'arrivent pas à prendre la ville. Les Garibaldiens s'attribuent la victoire. Les Mobilisés sont spoliés de leur conduite héroïque, une trentaine d'hommes sont morts ou disparus. Leurs chefs survivants feront érigés à Bourbon-Lancy, un monument aux morts pour leur rendre hommage. L'ouvrage retrace les grandes phases de la guerre de 1870-1871, qui a fait irruption en Bourgogne. Le canton de Bourbon-Lancy est replacé dans la marche de ces événements. Les hommes qui sont morts durant le conflit, sont tirés de l'oubli. Justice est rendue aux Mobilisés de Saône et Loire et à leur chef, Eugène Alexandre Fornel.

02/2022

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Littérature française

Soljenitsyne en Vendée. 30 ans après...

Le 25 septembre 1993, il y a trente ans ! Deux siècles après la Révolution et la Terreur, l'ancienne province du Bas-Poitou commémorait le bicentenaire du soulèvement de 1793 pour défendre ses libertés. Une blessure mal refermée confessera Aragon. Une histoire, qu'enfant, Alexandre Soljenitsyne avait lue au point de vouloir traverser un jour la Vendée pour mieux la comprendre... Il a réalisé ce vou en inaugurant le Mémorial des Lucs-sur-Boulogne où l'un des pires massacres des guerres de Vendée a été perpétré. C'est ce voyage que nous évoquons dans ce livre, pour en comprendre le sens et en tirer les leçons. Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou, revient sur cet événement exceptionnel en compagnie de son ami diplomate, Dominique Souchet. Deux témoignages très émouvants. Hervé Louboutin, journaliste à l'époque et Benoît Castillon du Perron, grand lecteur de Soljenitsyne, complètent et ponctuent l'explication. Les vitraux de l'église des Lucs-sur-Boulogne appor- tent enfin une note criante de vérité à cette évocation poignante, porteuse d'espérance. AUTEUR Benoît Castillon du Perron, fils de la grande historienne Marguerite Castillon du Perron et familier de l'oeuvre de Soljenitsyne revient sur l'oeuvre et la vie de l'auteur de L'archipel du goulag. Philippe de Villiers, créateur du Puy du Fou et Président du Conseil général de la Vendée à l'époque nous explique ensuite comment il a accueilli durant quatre jours Soljenitsyne et son épouse dans sa maison familiale proches des Herbiers. Dominique Souchet, diplomate, à l'origine de la venue de l'écrivain russe, raconte les rouages de l'invitation envoyée aux Etats-Unis au dissident soviétique et les pourparlers qui suivirent pour le convaincre de venir en Vendée. Hervé Louboutin, journaliste devenu éditeur, qui couvrit l'événement in situ revient sur ces journées exceptionnelles qui marquèrent pour toujours l'histoire de la Vendée.

10/2023

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 164, novembre 2023 : Le pouvoir financier public : lieux de décision, lieux d'influence, lieux de rencontre

SOMMAIRE - RFFP N° 164 - Novembre 2023 - Editorial : Gestion financière publique / gouvernance financière publique : sortir d'un quiproquo fatal à la soutenabilité des finances publiques, par Michel BouvieLIC : Le pouvoir financier public : Lieux de décision, lieux d'influence, lieux de rencontre Le pouvoir financier public : un système hypercomplexe dans un monde hyperfragile, par Michel Bouvier La complexité du cheminement du processus de décision : contraintes et aléas, par Guillaume Robert Le rôle de l'expertise sur la prise de décision en finances publiques, à la lumière des transformations numériques contemporaines, par Marine Michineau Les questions soulevées par la simulation comme instrument d'aide à la décision budgétaire, par Jean-Marie Monnier Le rôle de la Direction générale des finances publiques dans l'élaboration de la loi fiscale, par Antoine Magnant Le facteur temps dans le processus de décision législatif en finances publiques, par Michel Bouvard Le poids des lobbies en finances publiques, par Jean-Pierre Camby L'influence des avis du Conseil d'Etat dans le domaine des finances publiques, par Philippe Josse Quel rôle du Conseil constitutionnel ? , par Gérald Sutter Les sources d'informations dont disposent les Assemblées parlementaires et leur influence, par Charles Guené Le coin de table et le couloir, véritables lieux de pouvoir ? , par Fabien Bottini L'influence de la doctrine universitaire en finances publiques, par Jean-Raphël Pellas L'influence des groupes de pression en finances publiques, par Noureddine Bensouda La Cour des comptes, un lieu d'accompagnement de la décision ? , par Gilles Miller Lieux de rencontre entre secteur privé et services de l'Etat en matière de fiscalité, par Philippe Thiria Concertation, confrontation, négociation : les clairs-obscurs de la relation entre le pouvoir central et les pouvoirs locaux, par Philippe Laurent Le pouvoir financier public au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue - CHRONIQUE FISCALE La fiscalité directe des personnels diplomatiques, consulaires et des organisations internationales, par Julien Sordet - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE FINANCIERE PUBLIQUE COMPAREE La doctrine ouest-africaine francophone en finances publiques, par Abdoulaye Hamadou - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE Vient de paraître

11/2023

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Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

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Ouvrages généraux

Les vikings. Une histoire mondiale

LES VIKINGS. UNE HISTOIRE MONDIALE LA SYNTHESE INDISPENSABLE SUR LE MONDE DES VIKINGS, DEPUIS LES CÔTES SCANDINAVES JUSQU'A YORK ET PARIS Le point sur les travaux les plus récents en France, en Angleterre et en Scandinavie, et l'apport de l'archéologie. Des thématiques renouvelées comme le rôle du changement climatique pour expliquer les raids vikings. Le point sur la fondation par les Scandinaves de la Rus de Kiev, grand carrefour culturel et économique. Du nouveau sur les sagas après les travaux fondateurs de Régis Boyer. Un sujet d'actualité puisque de nombreuses expositions sont prévues en 2023, notamment à Caen et à Rouen et qu'il s'agit du programme spécialité à l'ENS en 2023 Le Mook Tout le monde pense savoir à quoi ressemblaient les vikings, devenus une vraie machine à fantasmes qui peuple les séries ou les jeux vidéo. Les historiens et les archéologues nous les font découvrir sous un nouveau jour : ces hommes du nord, s'ils n'ont pas usurpé leur image de guerriers brutaux, étaient aussi marchands, diplomates, mercenaires ou explorateurs partis s'enrichir. Durant trois cent ans, entre le viiie et le xie siècle, ils ont changé le visage de l'Europe. Avec notamment Pierre Bauduin, université de Caen-Normandie Stéphane Coviaux, professeur en classes préparatoires littéraires Laurent de Filippo, université de Lorraine Alban Gautier, université de Caen-Normandie Simon Lebouteiller, Sorbonne université Lucie Malbos, université de Poitiers Alexandr Musin, Académie des sciences de Russie Anne Nissen, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Neil Price, université d'Uppsala (Suède) Torfi Tulinius, université d'Islande

01/2023

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Histoire de France

Croisades et pèlerinages. Récits, chroniques et voyages en Terre Sainte, XIIème-XVIème siècle

Au Moyen Age, l'Orient fascine : il est le lieu d'insatiables désirs, il représente l'utopie du raffinement et des richesses, l'espoir du butin, la convoitise d'un luxe inconnu. Sacralisé, il s'offre à la prouesse et à la piété fervente. Dès la fin du XIe siècle, les croisés partent pour arracher aux infidèles les Lieux saints. Les pèlerins s'engagent à leur suite et relatent patiemment le parcours de leur rédemption : la mer Rouge, le Sinaï, Le Caire et Alexandrie, le chemin du Golgotha, sur les traces de la Passion du Christ et des précieuses reliques. A l'horizon se profilent les murs de la Ville sainte, prise puis perdue, qui fait rêver à la Jérusalem céleste. D'autres lieux brillent encore - Constantinople, Antioche, Edesse, Acre, Tripoli -, auxquels sont attachés les grands lignages, Bouillon et Lusignan, Richard Cœur de Lion et le roi Saint Louis. La chevalerie occidentale y arbore ses emblèmes et fait claquer ses oriflammes. Mais l'enthousiasme de la cause sainte ne fait pas oublier les larmes des adieux : les femmes d'Occident s'inquiètent du départ, tandis qu'apparaissent, furtives et inquiétantes, les Sarrasines bientôt converties. Echo des grandes entreprises qui mirent en branle la chrétienté, les chansons de geste de la croisade mêlent l'Histoire au merveilleux, l'imaginaire aux personnages fondateurs des Etats latins. Quant aux voyageurs juifs, ils cherchent la terre de leurs pères, et leurs récits de voyage parlent des retrouvailles attendues et d'une curiosité intense. Portée par les chansons et récits des croisades, par les relations de voyages réels ou fabulés, la mémoire culturelle illustre les réalités et les rêves de l'homme médiéval.

07/1998

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Littérature étrangère

Hanns et Rudolf

Ils sont deux. Deux Allemands nés à l'aube du XXe siècle, que rien ne rapproche et que tout, opposera, à mort. Deux hommes ordinaires que l'Histoire transformera en personnages d'une épopée noire. Rudolf Höss n'est pas né monstre, il l'est devenu : enfance austère aux confins de la Forêt-Noire, Grande Guerre, retour dans une Allemagne chaotique ; le parti nazi et l'armée seront son unique famille. A chaque étape, il franchit un nouveau degré de violence et sa conscience morale se brise. Il a beau douter, c'est à lui que sera confiée la création du camp d'Auschwitz. Il ne le sait pas, mais il a signé un pacte avec le diable. Hanns Alexander est un juif allemand de la grande bourgeoisie, dont l'enfance à Berlin est heureuse, entourée de grands esprits : une Allemagne brillante, cultivée, humaniste, mais condamnée. Hanns est bien informé, il s'exile à Londres juste à temps, mais n'abandonne pas : non seulement il s'engage sous le drapeau britannique, mais il dirige une unité de recherche des criminels de guerre nazis. C'est lui qui retrouvera Rudolf Höss. Face à face terrifiant et mise en scène bouleversante d'un monde qui a perdu ses repères, Hanns et Rudolf raconte une double histoire d'homme "normal". L'un devient grand dans l'horreur, l'autre dans la dignité. Comment le premier a-t-il basculé du côté de l'enfer ? Pourquoi le second a-t-il choisi de faire justice ? Il fallait un récit sans faille et sans jugement pour que le lecteur d'aujourd'hui l'éprouve et le comprenne.

04/2014

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Littérature étrangère

Le "dossier Amérique"

Le roman-reportage L'Amérique sans étages, paru en URSS en 1937, est l'exemple unique d'un livre apparemment objectif, avec quelques opinions de ses coauteurs, paru à une époque d'oppression maximale dans tous les domaines : politique (procès dits de Moscou), littéraire (emprisonnement ou exécution d'écrivains) et, en général, humain (millions de victimes). Entre l'assassinat de Kirov le 1er décembre 1934 et le retour à Moscou de nos écrivains, en février 1936, l'atmosphère s'était considérablement durcie : ils ne furent ni fêtés ni même accueillis à la gare. Pour quelles raisons ce livre si divertissant a-t-il quand même été publié (et dans six maisons d'édition différentes) ? Quel but Staline poursuivait-il en envoyant en Amérique Ilf et Petrov ? Quelles pressions ces derniers durent-ils exercer sur eux-mêmes afin de contenter leur maître par des passages hypocritement orthodoxes, tout en nous donnant une impression de totale liberté, donc de critique de leur propre pays ? Et comme il était exclu qu'ils ne fussent pas surveillés même à l'étranger, par qui le furent-ils ? Toutes les réponses à ces questions sont données dans ce deuxième volume, Le "dossier Amérique". On y trouvera un décryptage de l'oeuvre, des lettres des auteurs à leurs femmes, une correspondance avec leur espion officiel Solomon Trone, ainsi qu'une interview tardive de la femme de ce dernier, tous documents inédits communiqués par Alexandra Ilf, fille de l'auteur, et aussi une lettre à Staline et deux petites oeuvres officielles sur l'Amérique, exemple parfait du "réalisme socialiste" et de la désinformation.

12/2019

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Littérature française

Bar des Flots Noirs

Dans les souvenirs d'un homme qui ne se lasse pas de porter aux barmaids un amour vif et futile tournent des silhouettes de villes au loin, des portraits de femmes qu'un trait brillant sauve de l'ombre, des évocations d'écrivains qu'il a connus - en chair et en os, ou en mots ? Buenos Aires, Lisbonne, Trieste, Prague ou Alexandrie, ce lent vertige fait s'échanger les lieux, glisser les images jusqu'à esquisser la chimère d'une ville unique, d'une femme qui les rappelle toutes, Amalia, Adriana, Aurelia de l'Ideal, d'un écrivain-Protée dont Pessoa, le poète aux multiples masques, pourrait être la figure centrale. Autant dire, simplement, que ce livre tente de transcrire les obsessions d'une mémoire, les échanges d'émotions qui nouent parfois, assez mystérieusement, les charmes des villes, des pages, des visages. Au demeurant, il s'agit tout de même, mine de rien, d'une histoire, que j'aimerais avoir racontée en empruntant quelque chose à l'art lancinant de la rengaine, à la sentimentalité ironique d'un tango. Si le narrrateur n'est pas exempt, souvent, d'une légère ivresse, c'est qu'elle lui permet, à la façon d'une initiation, de participer au grand tournoiement du ciel, des songes, de l'eau, des langues qui disent tout cela, agrippées en hélice. A ceux qui préfèrent décidément la ligne droite à la spirale, je puis tout de même assurer que tous les bars, bistrots, confiterias, casinos, caffe, kavarnas des villes du monde ici évoquées existent à l'adresse indiquée, et qu'ainsi ce livre pourra au moins leur être de quelque utilité en voyage. O. R.

01/1987

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Religion

COMMENTAIRE SUR SAINT JEAN. Tome 1, Livres 1 à 5, Edition bilingue français-grec, 2ème édition revue et corrigée

Origène est pour nous le premier des Pères à avoir donné de l'évangile de Jean un commentaire continu. De cet énorme travail (32 Livres), commencé à Alexandrie et achevé à Césarée de Palestine, une partie seulement a été conservée. Ainsi en va-t-il des Livres I et II du Commentaire, que l'on trouvera dans ce premier tome, tandis que le livre III a totalement disparu et qu'il ne reste des Livres IV et V que les fragments donnés ici. Entrepris à la requête d'Ambroise, un riche personnage qu'Origène avait converti, en le ramenant de la gnose valentinienne à la foi de l'Eglise, le commentaire de l'évangile de Jean fournit à son auteur de multiples occasions de réfuter les thèses gnostiques, notamment celles du valentinien Héracléon. Le Livre I, qui sert d'introduction générale, propose d'abord une longue réflexion sur le sens du mot " évangile ", puis après avoir montré la place éminente de l'évangile de Jean dans les Ecritures, et à l'intérieur même du Nouveau Testament, est tout entier consacré à l'explication des cinq premiers mots du texte johannique : " Au commencement était le Verbe. " L'étude minutieuse des différents sens du mot archè est prolongée par l'explication du mot Logos, Origène s'attachant à préciser la signification de ce nom par rapport aux autres titres du Fils de Dieu. Le Livre II commente, avec la même attention portée au texte, les sept premiers versets du Prologue. Cécile BLANC, qui a publié dans la collection " Sources Chrétiennes " l'ensemble du Commentaire sur S. Jean, donne ici une édition remaniée de son premier tome.

10/1996

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Critique

D'où vient la critique littéraire ?

Pourquoi ne pas se contenter de lire des livres ? Pourquoi dans les lycées ou les universités, dans les journaux ou sur Internet, commente-t-on ce qu'on lit, sous forme de devoirs laborieux ou d'articles érudits, de rubriques polémiques ou de vidéos survoltées ? C'est à cette question que tente de répondre ce livre, en traçant la longue histoire de la critique littéraire. Autour de la littérature ont pris place des activités d'enseignement, de recherche et de critique qu'on pourrait croire accessoires, mais qui se manifestent dès qu'elle paraît. Ce livre nous propose de découvrir l'histoire de ces pratiques, comment elles sont apparues et comment elles se sont développées. Dès l'Antiquité, les kritikoi sont ceux qui jugent, au sein de la bibliothèque d'Alexandrie, les ouvrages à conserver ou pas. La Critique apparaît donc, accompagnée d'autres disciplines comme la Grammaire, le Commentaire ou la Rhétorique. Puis le Moyen Age et la Renaissance voient émerger le conflit entre Anciens (qui estiment les oeuvres antiques indépassables) et Modernes. Au XVIIIe siècle se déploie l'âge des critiques, à travers essais, revues et salons. Au XIXe siècle se met en place un véritable champ littéraire avec ses auteurs, ses théories et ses critiques assassines. Depuis le XXe siècle enfin, on assiste à une démocratisation de la critique, au prix, selon certains, d'un désenchantement de la littérature elle-même. Il n'en demeure pas moins, comme le démontre ce livre, que la critique littéraire, y compris dans ses formes les plus novatrices, reste l'héritière de cette histoire longue.

06/2023

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Arts divinatoires

L'oracle des porte-bonheur

Invoquez le pouvoir des porte-bonheur et invitez la chance dans votre vie ! Qui n'a jamais croisé les doigts en espérant qu'un de ses voeux se réalise dans un avenir proche, ou déclaré " je touche du bois " pour favoriser la chance ? Notre âme, dans sa quête éternelle de bonheur, est à la recherche de signes de l'Univers. C'est pourquoi les hommes ont cherché, et cherchent encore, des repères qui représentent pour eux l'espoir de trouver la chance sur leur chemin pour être heureux. C'est ici que les porte-bonheur trouvent leurs " raisons d'être ". Tous ont pour point commun d'être des symboles, représentant le fait d'arriver pour notre bien au moment précis où nous en avons besoin. Talismans, grigris, symboles, objets magiques ou sacrés, tous envoient un message personnel à qui désire l'entendre et nous invitent à croire en notre intuition. L'Oracle propose plusieurs types de tirage. Chaque porte-bonheur trouve son histoire dans le livre. Les cartes proposent également des phrases clés comme pistes de méditation ou pistes de pensées pour travailler sur notre attitude dans la vie. Des porte-bonheur peuvent aussi survenir dans nos rêves. Notre inconscient prend différents chemins pour nous parler. Ses symboles oniriques possèdent souvent les mêmes significations que les croyances populaires sur les porte-bonheur, c'est pourquoi chaque carte de notre oracle donne des informations à ce sujet. La chance, dit-on, aime être provoquée. Cet oracle vous invite à la rencontrer. Sylvie Lavoie, auteure, et Gabriel Alexander, artiste médium, associent de nouveau leurs talents pour partager les messages des porte-bonheur.

10/2021

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Dictionnaires et ouvrages géné

Elisée Reclus, l'homme qui aimait la Terre

La biographie d'un penseur essentiel pour notre époque, humaniste et climatologue avant l'heure ! Il aurait dû être pasteur, il deviendra le " pape " des anarchistes et le prince de la géographie. De 1830 à 1905, la vie d'Elisée Reclus se déroule comme un jeu de piste aux dimensions du globe : le géographe traverse son temps en se fixant pour ambition d'unir les hommes à leur planète qu'il parcourt en observateur éclairé. Reclus ne craint pas les paradoxes. Anti-esclavagiste, il travaille chez un planteur. Pacifiste, il est arrêté les armes à la main pendant la Commune. Lorsque l'Histoire exige qu'il se taise, il s'exile et écrit sa prestigieuse Géographie universelle tout en organisant des conférences contre la peine de mort et le travail des enfants. Il défend l'égalité des sexes, l'union libre, le partage des richesses, les banques pour les pauvres, l'hygiène pour tous, l'éducation laïque, la libre expression, l'écologie... et s'élève contre le capitalisme ou le socialisme sans âme, la colonisation et le racisme. Ses adversaire sont Thiers et Marx. Ses amis se nomment Nadar, Bakounine, Kropotkine et, le plus cher de tous, Elie Reclus, son frère, alors que la jeune Alexandra David-Neel est sa fervente admiratrice et amie de coeur. Son odyssée, son courage et ses exils sont aujourd'hui encore trop méconnus. Sa vie et son oeuvre sont portées par une profonde réflexion sur la Terre et son devenir autant que par une vision émerveillée de la nature. Il est urgent de redécouvrir ce pionnier séducteur et iconoclaste au travers de cette biographie inspirée.

05/2023

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Autriche

Les grands ministres des Habsbourg. Du XVIIe siècle à la chute de l'Empire

L'histoire de l'empire des Habsbourg à travers les portraits de ses plus grands serviteurs. La grandeur de l'Autriche est d'abord l'oeuvre de ses souverains, les empereurs qui se succédèrent de 1450 à 1918. Mais ceux-ci n'auraient pu accomplir leur mission sans le concours des ministres qui les assistèrent. C'est toute l'originalité de ce livre qui propose neuf portraits de grands serviteurs de l'Etat habsbourgeois. Il commence à la fin du XVIIe siècle quand l'Autriche accède au statut de grande puissance européenne après les victoires sur les Turcs et la reconquête de la Hongrie qui forme dorénavant un ensemble compacte avec le noyau austro-bohême. Il s'ouvre avec la brillante figure du prince Eugène de Savoie. Puis viennent le prince Wenzel Anton von Kaunitz, le principal collaborateur de Marie-Thérèse et le père de l'alliance avec la France de Louis XV ; le prince Klemens Wenzel von Metternich, le vainqueur de Napoléon ; le prince Félix zu Schwarzenberg, le restaurateur du pouvoir monarchique après la révolution de 1848 ; Alexander von Bach, la figure emblématique de l'ère néoabsolutiste ; le comte Friedrich Ferdinand von Beust, l'artisan du compromis austro-hongrois de 1867 ; le comte Eduard von Taaffe qui pratiqua une politique des compromis permanents, la mieux adaptée à la nature pluraliste de l'Autriche-Hongrie ; le baron Max Wladimir von Beck, le dernier grand ministre de François-Joseph, qui fit voter l'adoption du suffrage universel. Cette galerie s'achève avec le Premier ministre hongrois, le comte Istvan Tisza, partisan résolu du dualisme dont la mort en octobre 1918 coïncide avec l'effondrement de la double monarchie.

03/2023

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Beaux arts

La grande verrière de la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne

Dol peut s'enorgueillir de posséder la plus ancienne verrière de Bretagne, du 13e siècle. Y sont racontées les vies de saintes Marguerite d'Antioche et Catherine d'Alexandrie, celles d'Abraham et de saint Samson, fondateur de l'évêché. La grande verrière clame haut et fort que Dol fut métropolitat de Bretagne pendant plus de trois siècles. Enfin, trois lancettes sont consacrées à la vie du Christ. Le tympan décrit de manière singulière le jugement dernier, le bonheur des élus et la punition divine, le Christ montrant ses plaies et la Vierge intercédant pour les pécheurs. Chacun des panneaux fait référence à un évènement tiré de textes bibliques, apocryphes ou hagiographiques que nous rappelle l'auteur. Chaque détail a une raison d'être, fait partie intégrante de l'épisode raconté... Depuis sept siècles que la grande verrière existe, de nombreux auteurs ont écrit à son sujet, essayant d'en déchiffrer la signification. Ils éprouvèrent bien des difficultés à l'interpréter... avec d'autant plus d'excuses que leurs moyens techniques étaient limités. Trois grands maitres-verriers - Eugène Oudinot de la Faverie, Jean-Jacques Gruber et Hubert de Sainte-Marie - se sont succédé à son chevet entre les guerres et évènements successifs des 19 et 20e siècles. l'auteur a fouillé les archives à la recherche des vicissitudes de ce passé. Il fallait la détermination de Christiane Paurd pour confronter les écrits et les interprétations des professionnels et des religieux. Elle ose proposer une lecture nouvelle à la lumière de sources authentiques. Elle remonte, preuves à l'appui, l'incroyable aventure de cette verrière, trésor inestimable des Dolois et de la Bretagne toute entière. Hervé Boucher.

07/2019

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Résistance

Honoré d'Estienne d'Orves. Un héros français [EDITION EN GROS CARACTERES

Quand on a le panache d'un chevalier, comment accepte-t-on le risque d'un destin obscur et sans gloire, d'une vie errante, entre faux papiers, espionnage et clandestinité ? Quand on éprouve l'occupation nazie comme une oppression, comme un scandale pour lequel on est prêt à affronter la prison, la torture et la mort, par quel mystère surmonte-t-on son ardeur patriotique jusqu'à choisir pour ultime confident un aumônier allemand ? Eclaircir ces paradoxes qui ont nourri la légende d'Honoré d'Estienne d'Orves, telle est la belle ambition d'Etienne de Montety. Grâce à de nombreuses sources familiales, il dresse le portrait d'un enfant, né avec le siècle, doué pour les études scientifiques, curieux de découvrir le monde mais hanté par le traumatisme de la guerre 14-18. Ce mélange détonnant permet de comprendre, grâce également à des archives militaires inédites, l'attitude du marin pris dans la nasse d'Alexandrie à l'été 1940 par l'amirauté britannique. Le lieutenant de vaisseau d'Estienne d'Orves gagne Londres en septembre et se rallie au Général De Gaulle. S'ouvrent alors trois mois d'une carrière météorique où il devient chef du deuxième bureau de la France Libre, puis responsable d'un réseau d'espionnage avant son arrestation en janvier 1941, sur dénonciation. Et tandis que Vichy s'agite pour le faire libérer, que les Allemands hésitent avant de l'exécuter le 29 août 1941, c'est en prison qu'Honoré d'Estienne d'Orves révèle, dans la foi et la méditation, l'ultime facette de sa personnalité et qu'il devient, pour la mémoire nationale, le héros qui "croyait au ciel".

12/2011