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Littérature francophone

Sauvage est celui qui se sauve

Comme point de départ au texte, il y a un point de bascule, situé en 1997, lorsque Shin Do Mabardi meurt brutalement, dans un accident de voiture. Il laissait son travail de céramiste, ses dessins, une pile de carnets et, dans la mémoire de ceux qui l'ont connu, une impressionnante douceur et beaucoup de silence. Veronika Mabardi se place à l'endroit de ce silence pour suivre les traces qu'il a laissées, comme on suit une piste. Elle délie les souvenirs d'enfance, dans le tourbillon des années 70, les éblouissements de l'adolescence au creux des années Tatcher, la connivence et le lien entre une soeur et un frère désorientés. Elle dresse la cartographie de cette rencontre improbable, au sein d'une famille métisse. Elle remonte le chemin vers la fratrie, les jeux, les solidarités de l'enfance. Les liens indéfectibles avec les amis. Les premiers choix et les premiers doutes. Les parents, leurs valeurs, leurs combats, leur amour maladroit. Les assignations d'identité, les dénis, les injonctions à saisir sa chance, à se comporter normalement. Et le mal-être qui s'installe dans la vie de ce frère qui a ébranlé ses certitudes. Qu'est ce qui n'a pas été dit, pas même pensé ? Au moment de la mort, le frère et la soeur avaient pour projet un livre : un conte qui montrait un enfant tapi dans l'ombre d'un monde secret. Les prémisses d'une histoire qui pourrait jeter les bases de celle-ci, l'histoire d'un enfant qui grandit dans un monde qui lui échappe. Sauvage est celui qui se sauve est le livre qui n'aurait jamais dû être écrit. Il rend hommage à cet homme, ce frère, artiste en devenir, champion de la disparition, qui dansait sur les limites. Sauvage est celui qui se sauve est certainement le livre le plus intime de Veronika Mabardi. Après Les Cerfs et Peau de louve, elle nous offre une plongée dans son histoire familiale, dans l'intimité d'une fratrie plurielle.

01/2022

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Criminalité

L'éducation d'un voyou

Dans Dealer du tout-Paris, Gérard Fauré évoquait très peu sa jeunesse marocaine. Il revient ici sur cette période cruciale qui l'a initié à la drogue, aux complots politiques et aux vices cachés des élites. Ce récit étonnant permet de mieux comprendre comment il est devenu le " dealer du Tout-Paris " et jette une lumière crue sur le rapport des dirigeants français avec le Maroc depuis 50 ans. Fils du médecin de la famille royale marocaine, Gérard Fauré découvre à travers son père les circonstances troubles de la mort de Mohammed V, qui a permis à son fils Hassan de lui succéder ; les manoeuvres des services secrets français pour s'assurer l'obéissance du nouveau roi ; et enfin le complot ourdi par le général Oufkir, chef des services secrets marocains accusé d'avoir fait assassiner l'opposant Ben Barka, pour s'emparer du trône. A peine sorti de l'adolescence, Gérard devient l'amant d'une femme de pouvoir charismatique qui reçoit chez elle toute la haute société marocaine : Hadja, épouse du général Oufkir. Malgré lui, il est alors mêlé à des affaires d'Etat qui le dépassent. Amoureux comme on peut l'être à 25 ans, Gérard devient un simple pion du " Grand Jeu " des puissances occidentales au Maghreb. Manipulé par sa maîtresse, menacé de mort, il va vivre un véritable thriller, bientôt pourchassé par les polices de plusieurs pays. Récit d'une éducation sexuelle, politique et criminelle, cet épisode inédit livre quelques clés de l'histoire contemporaine, et dévoile les blessures secrètes d'un jeune homme appelé à devenir l'un des grands voyous de son époque. Gérard Fauré a été trafiquant de drogue, membre du SAC, bras droit du parrain Gaëtan Zampa, braqueur de banques... jusqu'à son arrestation en 1986. Ses Mémoires, Dealer du Tout-Paris et Le Prince de la coke, ont connu un très grand succès.

05/2021

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Littérature française

Séquestration

Avez-vous, à un moment de votre vie, revécu dans votre sommeil une période de votre vie ? Ou bien vous êtes-vous remémoré des souvenirs de votre enfance/adolescence ? Même si parfois ces événements ne sont pas forcément agréables à revivre, ils n'ont en aucun cas fondamentalement changé votre existence. Dans ce roman, tout va basculer. Une rencontre improbable et rien ne sera plus comme avant. A vouloir rattraper le temps perdu, plus exactement les fantasmes qui resurgissent dans ses nuits, le protagoniste va s'enfoncer un peu plus chaque jour dans l'horreur. Progressivement, de vieux démons refont surface alors qu'il les pensait enfouis à jamais. Ces différentes évocations de son enfance jusqu'à nos jours vont se mélanger au présent. Elles ne lui permettront plus de discerner le réel de l'imaginaire, ce qu'il peut faire ou ne pas faire. Il va se persuader que ce qu'il revit dans ses nuits est réalisable. Dans cette quête de vouloir accomplir ce qu'il perçoit dans son sommeil, son imaginaire va l'amener à commettre l'irréparable. Rien ne pourra l'arrêter dans cette course folle, à la recherche de son absolu. Au-delà de ses actes, il va bien involontairement plonger toute une ville dans la peur, la suspicion voire la délation. Agé de 65 ans et ayant pris sa retraite de la Santé, Didier RIGNAUT a ressenti le besoin d'écrire les moments importants de sa vie dans Toute une vie. Puis l'écriture ne l'a plus jamais quitté. Dans la mesure du possible, il essaie de transcrire dans ses romans une partie de son vécu. C'est ainsi que sont nés Haïr d'amour, Quatre jours pas un de plus qui se passe au Pays basque où il réside aujourd'hui et La Jouissance. Ce dernier manuscrit Séquestration fait appel aux souvenirs de son enfance passée dans la Nièvre.

05/2021

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Auvergne

La maison aux chiens

Une maison perdue dans la campagne, une meute de chiens au fond d'un jardin, une famille d'accueil fruste qui ne sait pas comment aimer les gosses qui lui sont confiés. Et pourtant... Au contact de la nature et d'une certaine forme de tendresse, les enfants vont apprendre à vivre. Années 90, une maison perdue dans la campagne auvergnate, entourée de chenils. Ici, la vie s'organise autour des chiens plus que des habitants. Atalante, âgée de neuf ans, doit y être gardée après l'école par Geneviève et Francis. Ce couple rustre, un homme taiseux et une femme trop nerveuse, élève les enfants comme ses chiens. Leur éducation est empreinte de rudesse. Cette maison accueille des enfants de passage ou placés par les services sociaux. Il y a Roman, que l'on a dû éloigner d'une famille violente, Nelson et Grégory, deux frères aux problèmes de comportement. Ces enfants arrivent avec leur passé, souvent traumatique, et vont devoir apprendre à vivre ensemble. Ils devront également cohabiter avec la fille de leurs parents d'accueil, Angélique, qui peine à trouver sa place dans la meute. Peu à peu, les enfants prennent part à la vie de cette famille hors norme, entre parties de chasse et de pêche, au contact de la nature. Contraints à la cohabitation, ils vont trouver des repères et de l'amour dans ce foyer rural. Cette maison va devenir leur abri, seul élément stable de leur vie. Mais ce refuge est menacé par le regard des autres : les services sociaux, les familles, les voisins, l'école... et au fil des années, les enfants vont rejeter leurs parents d'accueil, et se confronter aux difficultés de l'adolescence jusqu'au drame qui va les séparer. Des années plus tard, la vie les conduit à nouveau sur les lieux de leur enfance. Les liens qu'ils ont tissés les ramèneront auprès de cette maison...

09/2023

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Compositeurs

Claudio Monteverdi

Fils d'un docteur de Crémone, l'italien Monteverdi (1567-1643) étudie la musique à la cathédrale. Il maîtrise rapidement le chant, joue de la viole et du luth dès son adolescence. Il se tourne alors vers la composition, que ce soit l'écriture vocale ou instrumentale et devient l'un des compositeurs les plus douées (et aussi les plus protéiformes) de son temps. Il sert d'abord le duc Vincent de Gonzague à Mantoue avant de le suivre en Hongrie lors de la guerre contre les Turcs, puis en Flandres en 1599. A cette période, il compose de nombreux madrigaux caractérisés par l'écriture d'une voix soliste expressive. Il devient citoyen de Mantoue et Maître de chapelle du Duc en 1602. C'est là qu'il compose l'Orféo, considéré comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, en tant que tragédie musicale. Cette Åuvre, qui lui a demandé sept ans de travail, sera jouée dans toute l'Italie du Nord et le fera accéder au statut de plus grand musicien de son temps. A la mort du duc Vincent, Monteverdi quitte Mantoue pour le poste de Maître de chapelle à St-Marc de Venise. Bien que nommé prêtre en 1632, il ne cessera de composer pour le théâtre - Venise se dote alors de sa première salle d'opéra, le Teatro San Cassiano, et deviendra rapidement la capitale de ce genre musical particulier. Un an avant son décès dans la cité des Doges en novembre 1643, Monteverdi écrira son ultime opéra, L'incoronazione di Poppea. Bien qu'ayant surtout écrit de la musique sacrée à Venise, dont ses remarquables Litanies de la Sainte Vierge, son dernier livre de madrigaux est publié à titre posthume en 1651, portant ainsi le nombre de ses pièces vocales profanes à 208 ! Monterverdi est considéré comme le compositeur majeur ayant assuré la transition entre la Renaissance et le Baroque.

02/2024

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Poésie

Tout un Peuple

" Tout un Peuple " c'est une classe de 3e d'un collège de banlieue quelque part en France et la trentaine d'adolescentes et d'adolescents qui la composent. Ils s'appellent Aymen, Rebecca, Hristo, Laurane, Théo, Fatima, Ousmane, Lucie, Shaun, Vasil... et sont les personnages d'une série rythmée par les mois de l'année : 12 épisodes pour une année de leur vie. La 3e est une année charnière, l'âge des métamorphoses : les adolescents acquièrent de l'indépendance, de la maturité, et s'émancipent du monde des adultes. C'est aussi le temps d'une socialisation intense. Les relations d'amitiés qu'ils ont tissées, certains depuis la petite enfance, leur conscience d'être les " grands " du collège et la pression d'avoir à choisir une orientation les amènent à s'ouvrir au monde et aux questions sociales et politiques. Les événements collectifs qui jalonnent l'année de 3e - du stage en entreprise au brevet - comme d'autres plus intimes, propres à l'histoire de chacun et chacune, sont autant d'occasions de se construire, d'exprimer leurs rêves, leurs questionnements, dans la sincérité de leur rapport au monde. Au fil des épisodes, Patrice Luchet aborde avec pudeur et acuité les sujets les plus légers (les jeux du quotidien, les complicités, les premières amours) comme les plus graves (le rapport au corps, à la mort, l'inceste). Ses adolescents sont à l'opposé des versions héroïsées de la littérature classique et des caricatures (violence, drogue, etc.) rebattues par les médias. Ils sont lucides, pleinement conscients des inégalités sociales et savent à quel point celles-ci déterminent leur avenir. La puissance rythmée du poème, ses répétitions, révèlent les hésitations et les envolées de cette jeunesse. Dans une langue simple et orale qui restitue en un flot mouvant la vitalité de l'adolescence, il interroge le regard que les adolescents d'aujourd'hui portent sur une société qui les construit autant qu'ils la construisent.

04/2024

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Roman d'amour, roman sentiment

Hate to love

Ils étaient faits l'un pour l'autre... jusqu'au jour où ils se sont rencontrés Depuis plus de sept ans, Misha et Ryen échangent des lettres. Des lettres dans lesquelles ils se racontent, se livrent, se soutiennent. Une seule règle : ne jamais chercher à se rencontrer. Un interdit qui a convenu à Misha pendant toutes ces années. Il n'a pas besoin de connaître le visage de Ryen pour qu'elle soit sa muse, son inspiration, celle pour qui il écrit ses chansons et, quelque part, son âme soeur. Mais, un soir, il croise une jeune fille dont les goûts excentriques se rapprochent un peu trop de ceux que Ryen lui a décrits dans ses lettres pour que ce soit une coïncidence... Et alors, face à cette jeune fille d'une beauté solaire, renversante, Misha n'a aucun doute : il sait que c'est elle. Maintenant, impossible de résister, il doit s'approcher. Quitte à ne jamais révéler à Ryen qui il est vraiment. Et quitte à découvrir une Ryen bien différente de l'idéal qu'il s'était imaginé... " Je n'ai pas dormi de la nuit pour terminer Hate to love ! J'ai adoré. Les romances sexy de Penelope Douglas sont ma drogue préférée... addictive et un véritable shot d'émotion ! " - Jay Crownover A propos de l'autrice Après avoir passé son adolescence à essayer de faire plaisir à tout le monde, Penelope Douglas a un jour décidé de faire ce qu'elle voulait, elle. Elle a traversé le Japon en train, sauté du haut d'une cascade et commencé à écrire des romances intenses et passionnées, à son image. Comme elle, ses héros brisent les règles, affrontent leurs peurs et leur part d'ombre. Et c'est sous le soleil de Las Vegas, entourée de son mari et de sa fille, qu'elle travaille tous les jours à trouver l'équilibre parfait entre émotion et drame, sexe et danger, amour et haine.

05/2023

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Littérature française

Les enfants de la nuit

Après Innocence, le roman de l'enfance, voici celui de l'adolescence et de toutes les premières fois. De manière rêvée, parfois crue, Eva Ionesco retrace une existence violente dans le monde de la nuit, à la fin des années 1970. Vendue par sa mère en Lolita dénudée sur des couvertures de magazine, l'enfant trop en avance erre seule et sans but, jusqu'au collège et à la découverte de l'amitié avec Christian Louboutin. Elle l'aime ; lui, homosexuel, va désormais la protéger et faire avec elle les 400 coups. Puis viendront Vincent Darré, la belle Edwige, Alain Pacadis et enfin, au bout de la nuit et des rencontres parfois limite, frôlant le danger et la mort, ce sera la découverte de l'amour fou, Charles Serruya. Il a 29 ans et elle 13. Christian, Eva, Vincent, la bande traverse le Paris mondain, celui de la mode et des grandes fêtes mythiques du Palace, mais aussi, plus populaire et secret, celui de Pigalle, de Montparnasse ou de la Main bleue à Montreuil. Travailleurs immigrés, militants homosexuels, sapeurs africains, travestis, journalistes à Libération, c'est un Paris divers, mêlé, sans tabous qui se côtoie. Avec les copains, on michetonne, on vole, on se drogue, on fait des strip-teases forains, en groupe c'est si amusant. Paris est une fête, on y danse, la foule est joyeuse, c'est l'aventure, la vie devant soi... Mais en arrière-fond trône la mère d'Eva, l'inquiétante Irène, accusée par le juge pour enfant d'avoir fait mener une existence contre nature à sa fille et de la vendre. Une assistante sociale mène l'enquête et Eva se mure dans le silence, terrifiée à l'idée de voir la petite bande menacée par la police. Poétique, rocambolesque, le récit restitue l'âme d'un Paris disparu. Quête éperdue de l'amour, il est aussi une adresse à l'amitié, à la tendresse, à ceux qu'on a chéris depuis l'enfance et qu'il est impossible d'oublier.

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Récits de voyage

Terrain de Je

Avril 2002, entre les attentats du 11 septembre et le deuxième tour de l'élection présidentielle, six bacheliers partent en mission huma-nitaire au Burkina Faso pour repeindre une école de la brousse. Jean-Baptiste, personnage principal, partage son expérience, de la prépa-ration jusqu'au retour, ses jugements et ses réflexions personnelles dans cette aventure. Sans savoir ce qu'il vit et pourquoi il le vit, le jeune homme décrit la découverte de cette terre inconnue et peut-être, la conquête de son pays intérieur. Terrain de Je est à la fois un récit de voyage romancé et un conte philosophique moderne. Ce récit, qui refuse de mêler un regard distancié et temporel, fait vivre au lecteur chaque étape, chaque émotion et chaque rencontre comme un quotidien réel et introspectif. Terrain de Je est l'histoire d'un parcours initiatique drôle, maladroit, déstabilisant, physique et vertueux ; une immersion au coeur de l'Afrique qui promène le lecteur dans l'analyse psychologique d'un adolescent des années 2000 subissant le deuil de son état pour devenir enfin un adulte. Un témoignage biographique sur la transformation et l'évolution de jeune con à homme intègre. L'auteur : Jean-Baptiste Roussouly est un jeune auteur, natif de Béziers et vivant à Montpellier. Passionné d'écriture depuis son adolescence (scénario de courts-métrages, pièces de théâtre, chansons et poésies). Il s'est lancé le défi en 2020 de retracer son arbre généalogique ce qui a donné naissance à son premier livre : "Fruits de la chance" , un roman généalogique et territorial inspirant. Sorti en autoédition en 2022. D'un tempérament entreprenant et créatif, cet autodidacte poursuit son chemin d'auteur avec aujourd'hui un deuxième roman OVNI baptisé "Terrain de Je" . Cette fois, Jean-Baptiste Roussouly utilise un récit de voyage au Burkina Faso pour critiquer son époque, pour refléter ce qu'il a éprouvé du pays et au final, pour poser des questions ontologiques sur la métamorphose du moi.

06/2023

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Policiers

De bons voisins

New York, années soixante. A la fin d’une froide nuit de mars, la jeune Katrina Marino rentre chez elle après avoir fermé le bar où elle travaille. Garant sa voiture sur le parking en face de sa résidence, elle traverse la rue et s’approche de la porte de son appartement au rez-de-chaussée… quand un homme surgit de l’ombre et la poignarde. L’homme s’enfuit, mais il reviendra une heure plus tard, pour la violer et l’achever de plusieurs coups de couteaux. Mais que s’est-il passé pendant les soixante minutes où Kat est restée seule à agoniser dans la cour de sa résidence ? Malgré l’heure tardive, de nombreux témoins se sont penchés depuis leur fenêtre et ont vu la jeune femme et son agresseur. Pourquoi personne n’a appelé la police ? Quelles pensées occupaient ces hommes et ces femmes pour qu’aucun d’entre eux ne porte secours à leur voisine ? C’est à cette question que tente de répondre le roman de Ryan David Jahn, inspiré d’un fait divers réel, le meurtre de Kitty Genovese dans le Queens, en 1964, qui a lui-même servi de base au développement de la théorie du “bystander effect” en criminologie, en faisant alterner les témoins et le récit de leur nuit : Frank, un mécanicien, part à la recherche de la poussette que sa femme Erin croit avoir renversée plus tôt dans la soirée. Fausse alerte, il n’y avait qu’une poupée dans le landau… mais entre-temps Frank a croisé la route d’Alan, un flic corrompu qui compte profiter du fait que Frank soit noir pour lui faire porter la responsabilité d’un crime violent qu’il vient de commettre. Le jeune Patrick n’arrive pas à dormir, car au lever du jour il doit se présenter à un examen médical des forces armées. S’il est sélectionné, il partira se battre au Vietnam, abandonnant sa mère malade sur laquelle il veille depuis que son père les a quittés. Diane et Larry se déchirent pour la dernière fois. Leur amour a fait long feu, et au cours de la nuit Larry finit par avouer qu’il a une maîtresse. Diane décide de faire ses valises. Thomas a sorti le revolver de son grand-père et il s’apprête à se suicider… c’est alors qu’on frappe à sa porte : Christopher, un partenaire de bowling, aide Thomas à vaincre son isolement et à accepter son homosexualité. Peter, cadre médiocre, cherche à pimenter sa vie en se lançant dans l’échangisme. Il a convaincu sa femme Anne de tenter l’expérience avec un collègue de bureau et son épouse, mais l’aventure tourne à l’humiliation pour Peter, qui risque même de perdre Anne. Enfin, cette nuit-là, le hasard va mettre David, un jeune infirmier, en position de sauver la vie de Nathan Vacanti, l’enseignant qui a jadis abusé sexuellement de lui. Pour faire ce que le devoir exige, David devra surmonter son désir de vengeance….

01/2012

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Littérature étrangère

Le bosquet

En trois tableaux et trois voyages, ce roman dessine des itinéraires italiens, loin des sentiers battus. Le premier trajet qu'emprunte la narratrice, seule, avait été planifié à deux. Mais M. , l'être aimé, est décédé deux mois plus tôt. Nous sommes en janvier, et les brumes enveloppent les collines autour d'Olevano, près de Rome, où une maison avait été louée par le couple. La narratrice a emporté quelques vêtements du défunt, mais on lui dérobe la valise juste avant son arrivée. Elle essaie de prendre ses marques malgré tout, se promène dans les oliveraies, va jusqu'au cimetière de la petite commune, se renseigne sur les gens enterrés sur place. Un autre souvenir d'Italie lui revient. Elle est adolescente, son père est amoureux de la langue italienne et du pays. Une effrayante dispute entre ses parents précède alors un incident sur la plage, quand le père nage si longtemps et si loin de la côte que tout le monde le croit noyé. La petite fille pense qu'elle devra rester en Italie et se débrouiller avec les quelques mots que le père lui a appris... Puis la narratrice adulte entreprend un autre voyage en explorant la région du delta du Pô. Elle cherche le jardin des Finzi-Contini à Ferrare, longe des canaux déserts et découvre des stations balnéaires abandonnées. Elle visite une nécropole étrusque, et devant les mosaïques de Ravenne, repense à son père et à ses explications. Les choses rapportées, les anecdotes et péripéties se déploient sous nos yeux dans des nuances infinies pour dire les couleurs, les odeurs d'un bosquet, d'une colline, d'une plage, d'un canal, d'un olivier, du ciel. En creux, ce texte d'une infinie richesse, sublimant les paysages et les lieux traversés par une langue inouïe de précision, raconte le deuil, l'absence et l'amour.

02/2020

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Littérature étrangère

Rosie. Une enfance anglaise

Dans ce récit charmant, intime, souvent émouvant, l'auteur retrace ses plus jeunes années jusqu'à ce qu'à l'âge de dix-sept ans elle s'émancipe de sa famille et vienne vivre à Paris. Son enfance n'a pas toujours été heureuse. La petite Rosie et sa soeur Jo, ont été éduquées par leur Nanny adorée, Véra, seule adulte à leur avoir réellement donné l'affection et l'amour que leurs parents n'ont pas su leur offrir. Le père est absent, la mère, Jamie, au tempérament autoritaire, est distante, elle ne veut pas être dérangée. Pendant les longs séjours à la campagne, les adultes fument, boivent, jouent aux cartes, lisent le Times, font des mots croisés, en attendant les repas servis par les domestiques. Heureusement, les vacances chez les grands-parents, dans la demeure du Hampshire, se déroulent dans la joie. Le lieu est un véritable paradis, les deux petites filles jouissent d'une grande libert. Il y a les cousins Jonathan et Rober et le jardinier, qui leur fait découvrir les beautés et les secrets du jardin. Mais à l'âge de dix ans, tout change pour la petite Rosie. Elle perd son père, il faut quitter l'appartement de Londres, l'école, les amies, et le plus douloureux, sa chère Véra, qui lui a tenu lieu de mère. Adolescente, elle part en pension en Suisse, apprend le français, fait les vendanges, apprend la sténo et la dactylo, fait du ski. Son éducation si parfaite la prépare à épouser un homme riche... elle ne songe pas encore à l'écriture, mais plutôt au dessin. Son voeu le plus cher : " Aller quelque part et trouver sa place dans le monde". En 1961, elle vient à Paris et s'inscrit à la Sorbonne. Son destin est tracé. Traduit de l'anglais par Françoise du Sorbier

05/2019

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Littérature française

Eclats de vie. Histoires persanes

"Eclats de vie", comme ces nombreuses vies disséminées aux quatre coins du monde dont la genèse est l'"Exil" Exil des uns, qui ne nous touche plus, tellement c'est devenu courant. Exil des autres que nous ne connaîtrons sûrement jamais. Exil, qui arrache à la vie, aux repères, aux racines, à la famille et aux amis, des milliers de personnes chaque année, ne laissant à celui qui le vit que le souvenir d'une image, le regret d'une période, le soupir d'un songe encore bien réel. Des trajectoires si intensément remplies de bribes de mémoire, de morceaux incertains qui envahissent par instants les individus, pour les laisser là, las de ne pouvoir reconstruire le puzzle (parfois tragique) de leurs vies. Pourtant, Emma, Najmeh, Homa, le fait avec tendresse, simplicité et douceur. Son ton n'est ni triste, ni grave. Il est. Possédée par un passé onirique mais palpable, elle s'empare d'une anecdote, d'une image sortie de nulle part, pour dessiner les contours d'une réalité, la sienne. A travers la voix d'une fillette, d'une adolescente puis d'une jeune femme, ce sont des histoires ordinaires qu'elle partage. C'est aussi l'histoire de bien d'autres personnes : celle d'une génération, celle d'Iraniennes, celle d'exilées, celle d'individus oubliés, celle d'une altérité si familière c'est peut-être aussi la vôtre. Mais avant tout, ces histoires plurielles font partie d'un ensemble plus large et plus global. Chaque récit de vie, témoignage, lettre ou souvenir, contribue à écrire, et récrire l'Histoire... Dans ces lieux de silence et d'images inventées, ces nouvelles participent à la mémoire et nous donnent à entendre un air d'ailleurs.

02/2014

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Policiers

Vérité

Vérité a reçu le Miles Franklin Award,la plus importante distinction littéraire australienne.Pour la 1ère fois, cet équivalent de notre prix Goncourt est remis à un roman noir.Vu l’ampleur de la fresque brossée ici par Temple qui capte superbement le désarroi de nos sociétés en crise, ce livre pourrait s’appeler « la vérité sur notre époque ».Alors que Melbourne vit un été caniculaire, que des incendies se sont déclarés et que le feu est aux portes de la ville, le commissaire Stephen Villani est appelé sur une scène de crime dans les beaux quartiers ; une jeune femme a été retrouvée sans vie dans un appartement de grand luxe. La morte le trouble profondément, lui faisant penser à sa fille Lizzie, adolescente en rébellion qui a fugué en compagnie d’un dealer. Villani se sent coupable de l’avoir négligée.Aux antipodes de ce crime, son équipe se rend dans une banlieue sordide après la découverte macabre dans un hangar de trois cadavres d’hommes atrocement torturés. Deux enquêtes qui s’entrecroisent et se mêlent au souvenir d’autres affaires.Melbourne devient ici un patchwork d’extrêmes : soirées chics pour privilégiés, planques sinistres de la pègre, bureaux de la police, collines où progresse le feu. Villani passe d’un monde à l’autre avec la tentation de vouloir tout maîtriser, mais se rend compte que les enjeux le dépassent.Une écriture typiquement hard-boiled, précise, laconique et même souvent elliptique qui donne son rythme particulier à ce roman tendu à l’extrême. La brutalité du réel, une profonde réflexion sur le mal, l’échec et la corruption. Mais c’est aussi un roman dans lequel le protagoniste se demande avec angoisse qui est sa vraie famille : son père, ancien mercenaire au Vietnam, son épouse absente, sa fille fugueuse, ou bien ses collègues, voire les criminels qu’il côtoie ?

05/2012

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Littérature étrangère

Ton sang ne saurait mentir

Un coup de fil passé d'une cabine téléphonique sur le bord d'une route désertique de l'Ouest américain : comme chaque année depuis douze ans, Lester appelle la mère de Cate pour lui dire qu'elle est vivante, qu'elle va bien, qu'elle est toujours avec lui. Douze ans - toute une vie pour Cate, quinze ans - en marge de la société, de maisons abandonnées en chaussées glissantes, à former ce couple père-fille bricolé, à grandir en dehors de tout ce qui fait la vie normale d'une adolescente. Cate, que Lester a enlevée dans un camping, un petit matin d'été, alors que ses parents donnaient à poings fermés. Une impulsion, un coup de folie qui a fait éclater une poignée de destins. Mais aujourd'hui les choses sont allées trop loin, Cate a fait une grosse bêtise, et Lester, vagabond taiseux débordé par les dérapages de la jeune fille, veut la "rendre" à sa mère. Sauf que cette dernière, en deuil de son enfant depuis douze ans, n'est pas prête à croire si facilement au miracle. Des hautes plaines du Nouveau-Mexique aux forêts profondes de Virginie, Ton sang ne saurait mentir raconte, par la voix inoubliable de Cate, l'orchestration maladroite de ces retrouvailles récalcitrantes. Car comment se reconnaître quand il aura fallu des preuves ? Comment s'accepter au-delà des instincts morts ? Comment se (faire) pardonner les doutes mutuels qui régissent les rapports entre ces deux étrangères liées par le sang et l'absence ? Entre road movie et huis-clos, Ton sang ne saurait mentir est la mise à nu d'un bouleversant noeud de relations à réinventer, un roman haletant qui met les sentiments à l'épreuve et transforme l'apprentissage de l'amour en véritable suspense psychologique.

02/2010

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Policiers

De chair et de sang

"Les rêves avaient commencé six mois après son installation, de façon sporadique d'abord, une ou deux fois par semaine, pas plus ; c'étaient toujours des variations sur le même thème, les chats, l'escalier. En général, il se réveillait avant la dernière étape, la dernière scène, la forme humaine sur le lit. " Après trente ans de bons et loyaux services dans la police de Nottingham, l'inspecteur principal Frank Elder a donné sa démission. Il a également quitté son épouse qui a une liaison avec un autre homme. Il s'est réfugié dans un cottage en Cornouailles, mais le passé continue de le hanter. Il est assailli par un cauchemar récurrent dans lequel apparaissent des dizaines de chats féroces et un cadavre en décomposition. En fait il ne s'est jamais remis d'une affaire non élucidée : la disparition, en 1988, d'une adolescente nommée Susan Blacklock. Deux psychopathes condamnés à cette époque pour avoir violé et assassiné une autre jeune fille restent pour Elder des suspects idéaux. Apprenant que l'un d'eux va bénéficier d'une libération conditionnelle, l'inspecteur quitte son havre de paix et s'intéresse de nouveau à l'affaire Blacklock. D'autant plus que le criminel libéré en a profité pour prendre le large. Nargué par l'assassin, Frank Elder est pris dans un étau qui se resserre au fur et à mesure que sa propre famille se retrouve mêlée au drame qui se joue. Premier d'une nouvelle série, ce roman - s'il ne fait pas oublier Charlie Resnick - confirme l'étendue du talent de John Harvey. Tension dramatique, finesse psychologique, réflexion sur l'ambiguïté du bien et du mal, tout concourt à faire de ce livre une œuvre de premier plan.

09/2005

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Littérature française

A son image

Par une soirée d'août, Antonia, flânant sur le port de Calvi après un samedi passé à immortaliser les festivités d'un mariage sous l'objectif de son appareil photo, croise un groupe de légionnaires parmi lesquels elle reconnaît Dragan, jadis rencontré pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Après des heures d'ardente conversation, la jeune femme, bien qu'épuisée, décide de rejoindre le sud de Pile, où elle réside. Une embardée précipice sa voiture dans un ravin : elle est tuée sur le coup. L'office funèbre de la défunte sera célébré par un prêtre qui n'est autre que son onde et parrain, lequel, pour faire rempart à son infinie tristesse, s'est promis de s'en tenir strictement aux règles édictées par la liturgie. Mais, dans la fournaise de la petite église, les images déferlent de toutes les mémoires, reconstituant la trajectoire de l'adolescente qui s'est rêvée en photographe, de la jeune fille qui, au milieu des années 1980, s'est jetée dans les bras d'un trop séduisant militant nationaliste avant de se résoudre à travailler pour un quotidien local où le "reportage photographique" ne semblait obéir à d'autres fins que celles de perpétuer une collectivité insulaire mise à mal par les luttes sanglantes entre dans nationalistes. C'est lasse de cette vie qui Antonia, succombant à la tentation de s'inventer une vocation, décide, en 1991, de partir pour l'ex-Yougoslavie, attirée, comme tant d'autres avant elle, dans le champ magnétique de la guerre, cet irreprésentable. De l'échec de l'individu à l'examen douloureux des apories de toute représentation, Jérôme Ferrari explore, avec ce roman bouleversant d'humanité, les liens ambigus qu'entretiennent l'image, la photographie, le réel et la mort.

08/2018

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Littérature étrangère

Inside

Psychothérapeute de talent à Montréal, Grace tombe par hasard, alors qu'elle skie pour se changer les idées, sur le corps inanimé d'un homme qui vient de faire une tentative de suicide. Elle n'hésite pas à secourir ce mystérieux inconnu mais réalise très vite que ses sentiments pour lui ne sont pas aussi simples qu'elle veut bien l'admettre. Se remettant tant bien que mal d'un divorce douloureux, Grace se sent irrésistiblement attirée par cet homme qui semble cacher tant de choses. Entre-temps, une de ses patientes, Anne, une adolescente troublée qui vient d'avorter, s'enfuit à New York pour faire du théâtre. Quand elle trouve, quelques années plus tard, une jeune fugueuse enceinte réfugiée dans le hall de son immeuble, Anne ne peut s'empêcher de la recueillir chez elle. Pour le meilleur et pour le pire. Mitch, thérapeute à la dérive et ex-mari de Grace, fuit le bonheur de peur qu'il ne se sauve. Il quitte la femme dont il est amoureux et part en mission dans une communauté en difficulté de la région arctique. A son retour, une vieille amie lui apprend que Grace a été victime d'un accident de voiture. Immobilisée, cette dernière a besoin d'aide, notamment pour s'occuper de sa petite fille. Peut-on renouer des liens après dix ans d'absence ? A l'intérieur se déroule sur une décennie, nous promenant de Montréal à New York en passant par Hollywood et le Rwanda. Ce roman nous offre une fresque intimiste qui touche par sa justesse et sa sensibilité. A travers ces différentes destinées cahotées, Alix Ohlin s'interroge sur notre identité, sur ces failles sur lesquelles chacun de nous se construit malgré tout, jour après jour, envers et contre tout. Répétitions, échos, variations : qui sommes-nous réellement à l'intérieur ?

08/2013

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Littérature française

La moto d'Eros

"Eros sort. Après cinq jours sous la couette, le voilà dehors, arpentant le quartier de l'hôpital Saint-Louis comme à l'ordinaire..." Comme si l'ordinaire était notre folie partagée à lire cette suite inimitable, à pénétrer ce montage en éclat où La Moto d'Eros trouve sa voie entre les pans de mémoire en désordre de l'Odyssée républicaine et cette mort sans sépulture qui engendre une ronde d'âmes errantes, une colline, un olivier, jusqu'à la rive d'une autre mer, cet océan où l'on s'exile. A suivre cette fuite au grand galop, fuite grecque à Moto, désir-fuite, désir de lumière contre la mort absurde de Niels, jeunesse fauchée, interrompue, empêchée, anéantie. Dans cette romance, où la fin n'est plus nichée dans une sépulture mais dans un écrin de filiation et d'utopie à faire vie, une photographie retrouvée éclairera la genèse de cette quête adolescente. Graal insaisissable, des quais de la Seine aux planches d'un théâtre, du chant populaire des mineurs asturiens aux yeux écarquillés d'un grand-père aphasique, jusqu'à ce rêve étrange où un chat nommé Gat délivre le secret du nombre. Le lecteur de retour dans la douceur de son antre, suite à une promenade, à une course, à une quelconque farce fugitive s'engagera sur les sentiers de cette histoire délaissée et qui nous blesse pourtant à la seule évocation du mot Retirada. Céline Alcazar redonne, quand nous lisons la parole des Oubliés, le fil à l'essentiel et un puits inépuisable à la connaissance. A lire La Moto d'Eros sans plus tarder pour apaiser notre attente en cette écriture promise qui naît pour aiguiser avec elle notre désir d'imaginaire.Vassilis Alexakis dira à l'auteure "Eros c'est énorme".

10/2017

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Littérature française

Les heures miroirs

Paris 1960, Adrienne libre et passionnée a  épousé  Pierre un député arriviste qui roule en DS. Exigeante, et impatiente leur vie bourgeoise près du parc Monceau  ne lui ressemble pas. A tout point de vue, le couple est stérile.  Adrienne se trouve enceinte, "comme par magie" dit-elle. C'est Gabriel – le jeune médecin de ses parents (dont elle rêvait en secret lorsqu'elle était adolescente) qui lui annonce sa grossesse. Alors que Lucie grandit dans le ventre de sa mère une  histoire d'amour nait entre Gabriel  et Adrienne. "L'unique" homme  qu'elle avoua plus tard avoir admiré.    Enfin divorcée de Pierre,  Adrienne quitte la rive droite pour la rive gauche troc ses ras du cou pour des chemises indiennes, élève sa fille dans l'esprit libre d'après 68 où "il est interdit d'interdire".  Pour  Lucie, Adrienne  est plus qu'une mère, un personnage qui vit et lui fait vivre sa vie comme un roman. Elles voyagent,  se nourrissent de leur complicité viscérale, fonctionnent en vase communicants. Un amour inconditionnel  mais Adrienne ne lui  dit rien, conserve le secret. Lucie est une enfant rêveuse, Adrienne la croit fragile.  A l'âge de  35 ans  Lucie découvre  "par hasard" que Pierre n'est pas son père. Libérée d'un poids insoupçonné  et bien que violemment repoussée par Arnaud le géniteur de passage qui est arrivé comme un cheveu sur la soupe, Lucie pardonne à tous car  elle a l'impression d'enfin naître.  Lucie plaque sensible se révèle, incarne ses rêves, scrute la magie du hasard, comprends mieux le mystère de toutes ces morts que depuis son enfance l'accompagne.  Les heures miroirs parle de magie,  de l'illusion de ce que l'on croit vivre et de ce que l'on rêve,  de l'ombre du secret et de la lumière du pardon.

02/2017

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12 ans et +

The Effigies Tome 2 : L'assaut des ombres

L'adolescente timide et ordinaire qu'était auparavant Maia Finley appartient désormais au passé. La nouvelle Effigie du feu ne peut plus reculer devant son destin : elle a été choisie pour protéger l'humanité des spectres, ces créatures des ténèbres qui terrorisent les hommes depuis près d'un siècle, et elle entend bien accomplir son devoir, quitte à affronter pour cela ses peurs les plus tenaces ! Cela fait près de deux mois que Saul a disparu sans laisser de traces. Deux mois que les quatres Effigies s'entraînent sans relâche dans l'espoir de pouvoir bientôt vaincre cet homme aux pouvoirs surnaturels capable de contrôler les spectres. D'autant que le temps presse : à l'affût du moindre faux-pas, les médias du monde entier ont les yeux braqués sur elles et sur la Secte. Après tout, l'organisation mondiale, de même que les jeunes femmes, n'auraient-elles pas dû pouvoir empêcher les catastrophes qui ont récemment touché la France et les Etats-Unis ? Pourtant, quand l'ennemi public numéro un réapparaît enfin, rien ne se déroule comme prévu. Car Saul n'est pas seul. Des soldats aux multiples pouvoirs travaillent à ses côtés. Des hommes et des femmes revenus d'entre les morts qui pourraient bien avoir un lien avec la Secte... L'ennemi a désormais plus d'un visage ! Cernées de toutes parts, les quatres Effigies ne peuvent alors compter que sur elles-même. Mais parviendront-elles à rester unies face aux fantômes de leur passé ? Avec ce deuxième tome, Sarah Raughley ne laisse pas une minute de répit à ses héroïnes et nous entraîne encore davantage dans son univers peuplé de personnages et de créatures aussi mystérieux qu'effrayants.

11/2017

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Sciences historiques

Entre révolution industrielle et République au XIXe et XXe siècles en Haute-Loire. A travers les correspondances des patrons de l'usine de faulx de Pont-Salomon, les Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin

Préface de Vincent Peillon Une "saga" patronale et républicaine qui commence avec Frédéric Dorian et la République adolescente. L'exemple de ces industriels de la faux, de l'usine de Pont-Salomon, en Haute-Loire, liés avec ceux de l'acier de la vallée de l'Ondaine est, sans doute, une exception dans cette fin du XIXe siècle, sous le second Empire, jusqu'au début du XXe siècle, avec la République. Ces grands bourgeois sont protestants et républicains, et pour certaines, comme Caroline Dorian, des républicaines et humanistes farouches. Nicole Saint-Sernin et Jacky Darne ont utilisé des documents d'archives, notamment la correspondance adressée à Fleury Binachon, directeur d'usine. Ils ont décortiqué les relations entre ces patrons : Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin, et le monde ouvrier, celui qui sue dans les usines. Ils ont cerné les utopies de l'époque entre fouriérisme et interventionnisme social. Vincent Peillon, philosophe, historien des idées et ancien ministre de l'Education nationale, écrit, en préface de l'ouvrage : "Voilà donc, un beau livre... qui ressuscite une époque passionnante où la République était combattante. L'affection, le respect, l'humour, la préoccupation des choses graves y sont présents au milieu de mille autres considérations. Certaines touchent à la grande politique, d'autres à la petite, celle des médailles qu'il faut distribuer... , des services qu'il faut rendre. D'autres encore sont des réflexions d'industriels, d'hommes d'argent attentifs à la concurrence locale et internationale, à l'environnement politique, aux nouveaux procédés industriels, aux prix de revient et aux investissements. D'autres enfin touchent, tout simplement, à la vie affective, celle des parents, d'enfants, de familles apparentées ou proches qui constituent en tout état de cause un réseau et qui cherchent à se comprendre et à s'épauler autant par affection que par intérêt bien compris".

04/2020

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Littérature étrangère

J'ai vécu si peu. Journal du ghetto d'Oradea

" Je ne veux pas mourir, mon petit Journal ! Je veux vivre, même si je dois être la seule à rester ici ! Je me cacherai dans une cave, un grenier ou n'importe quel trou jusqu'à la fin de la guerre. " C'est la dernière note du Journal. Quelques jours plus tard, Eva Heyman est envoyée avec ses grands-parents vers Auschwitz, où elle est morte dans une chambre à gaz le 17 octobre 1944. Elle avait treize ans. Commencé le 13 février 1944 et interrompu le 30 mai 1944, ce bref Journal a été écrit en partie entre les murs du ghetto d'Oradea, le plus grand du nord-ouest de la Transylvanie, considéré comme un modèle par les autorités fascistes de Budapest. La jeune adolescente y consigne avec une lucidité troublante son inquiétude qui, au fil des jours, devient panique devant l'évolution des événements : " Je pense toujours que nous avons vécu le pire et après je me rends compte que tout peut toujours être pire et même pire que pire... " À treize ans, Eva connaît et comprend des faits que d'autres, bien plus âgés, ignorent. Ses parents sont des intellectuels progressistes et donnent une appréciation lucide de l'évolution de la guerre, ressentent le danger de mort qui les guette. Ce texte, d'une grande sensibilité, montre une fillette intelligente, pleine de vie, qui veut se réjouir de la beauté des choses, qui aime les gens et a confiance en eux. Ainsi, sans le vouloir, et dans un récit d'une sincérité et d'une pureté impressionnantes, Eva Heyman a légué à la postérité l'une des plus importantes sources documentaires sur le sort des Juifs de cette région.

05/2013

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Littérature française

La fille du 4e

Paris, XIXe arr. Un modeste studio sous les toits. Une jeune femme seule avec son chat. Au quotidien, dans un atelier d'architecture, ses talents professionnels sont reconnus. Par contre, elle qui reste discrète sur elle-même n'apprécie guère les avances insistantes de son patron Miguel. Elles s'ajoutent à l'insistance d'une ancienne relation qui, l'ayant retrouvée après plusieurs années, vient la harceler jusqu'à la porte de son studio. Son passé à Lille, elle l'a fui et, pour le mettre définitivement hors d'état de lui nuire, elle a même troqué son prénom ambigu, Dominique, contre un autre qu'elle s'est choisi : Muriel. Seule une collègue, Bénédicte, avec laquelle va se nouer un lien privilégié, décèlera la blessure qu'elle endure depuis longtemps . Les évènements vont se bousculer et les relations se compliquer pour une fille en laquelle s'entremêlent l'adolescente attardée, la femme décidée, la professionnelle rigoureuse, l'amoureuse malgré elle, l'amie sincère... Un récit sans temps mort, ancré dans une multitude de petits faits et de dialogues vivants, qu' on a du mal à le quitter avant de l'avoir refermé sur la dernière page. La particularité de ce roman réside aussi dans le fait que l'auteur a choisi d'accompagner le lecteur et ses personnages, tout au long du récit. Il se permet de reconsidérer avec quelque distance, voire au second degré, toute cette histoire... Ce point de vue décalé, tour à tour bienveillant, amusé, autocritique, philosophe, ironique ou intrusif, s'insinue dans les bas de page. Le roman se suffit à lui-même. Cependant, le découvrir avec l'auteur penché au-dessus de votre épaule pour vous faire partager ses réflexions incongrues peut y ajouter du piment et une complicité amusante.

09/2019

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Science-fiction

Sourire d'acier Tome 1

Quand on a une idée en tête, difficile de passer à autre chose ... Louna, 14 ans, est au collège et dans quelques heures, c'est la libération. Elle va se faire enlever cet horrible appareil dentaire. Enfin c'est ce qu'elle croit, car le jour du rendez-vous, l'Humanité disparaît ! Livrée à elle-même, Louna va d'abord se réfugier à la maison avant que l'envie irrésistible d'enlever cet appareil métallique ne la reprenne ! C'est son obsession... Bientôt, elle va se rendre compte que comme elle, les rares rescapés ont tous hérité d'une marotte : une obsession qui correspond à la dernière pensée qu'ils ont eue avant le cataclysme ! Ainsi l'employé de la centrale nucléaire préfère mourir d'épuisement que d'arrêter le travail ! A chacun son obsession... Mais impossible de savoir ce qu'ils ont dans la tête, et Louna va vite découvrir qu'elle ne peut pas se fier aux apparences. Qui, parmi ses nouveaux compagnons, possède une marotte, qui pourrait le faire vriller sans avertissement ? En attendant de trouver une solution, Louna va devoir se débrouiller dans ce monde post-apocalyptique où on ne sait jamais sur qui on va tomber. Sa nouvelle vie d'ado qui ressemble plus à une lutte pour la survie, pourrait la faire grandir plus vite que prévu. Pour l'heure ce qui compte c'est de se ravitailler et de reprendre la route... Fabien Dalmasso endosse la double casquette dans le premier tome déjanté de cette série d'aventures adolescente qui sonne juste et se démarque avec son héroïne charismatique tout en reprenant habilement les codes dynamiques du manga. Un album drôle et rafraîchissant à lire, sans en faire une obsession !

01/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Où tu iras j'irai

" Avec le recul qui vient de l'expérience, il aurait pu se dire que la passion qui l'animait était caractéristique d'un premier amour, et que ses sentiments finiraient par s'atténuer avec le temps. Mais tout ce qu'il savait à l'époque, c'est qu'à partir du moment où ses yeux s'étaient posés sur elle, il avait été incapable de penser à autre chose. " Passionnée par les chevaux, Sarah espère intégrer la prestigieuse école d'équitation du Cadre Noir. Elle s'entraîne sans relâche avec l'étalon que son grand-père lui a offert. Lorsque le vieil homme tombe malade, Sarah doit jongler entre sa famille d'accueil, le collège, l'équitation et les visites à l'hôpital. Natasha, brillante avocate, a connu des jours meilleurs : son mariage s'est soldé par un désastre, son nouveau compagnon ne se montre pas à la hauteur, et elle est contrainte de vivre sous le même toit que son ex-mari, le temps de revendre leur maison. Pourtant, quand elle croise le chemin de Sarah, elle décide de la prendre sous son aile. Mais l'adolescente cache un secret qui risque de bouleverser plus d'une vie. " Une histoire d'amour inspirante... Billy Elliot en tenue d'équitation. " Daily Mail " Un livre débordant de tendresse et d'émotion. " Marie Claire " Que d'émotions ! Les fans de Moyes ne seront pas déçus. " Kirkus " Un roman poignant et plein d'espoir. Dans son style unique et avec des personnages inoubliables, Moyes raconte une histoire sur plusieurs générations. Ce livre vous fera chavirer le coeur, et vous aurez besoin d'un câlin et d'un paquet de Kleenex pour vous en remettre, mais vous voudrez le partager avec tous ceux que vous aimez. " Bustle " Un roman remarquable qui captive le lecteur dès la première page. " Daily Express

09/2021

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Littérature africaine

Les indociles

Yasmin, une jeune adolescente indienne de Zanzibar, est mariée par ses parents à un commerçant indien beaucoup plus âgé qu'elle. Malheureuse elle s'enfuit et va trouver refuge chez une Swahilie du quartier populaire de Ngamb'u, qui l'initie à la vie swahilie et ses plaisirs. Yasmin découvre alors l'amitié et l'amour quand elle rencontre Denge, un jeune intellectuel rentré de Russie et engagé dans la lutte anticoloniale. Avec ses compagnons de lutte, il fait entrer dans le pays tracts et journaux censurés et participe à des opérations destinées à renverser le pouvoir britannique. Parallèlement, Bukheti, un jeune homme qui s'est épris de Yasmin à Mombasa, décide de tout quitter pour la retrouver et la convaincre de l'épouser. Quand un policier zélé à la solde du gouvernement colonial découvre le passé de Yasmin et ses liens à Denge, il la pousse à trahir son amant. Face à ces choix difficiles, quel chemin Yasmin choisira-t-elle d'emprunter ? "Ils discutèrent jusque tard dans la nuit et quand Mwajuma prit congé pour s'en aller, Denge accepta à contrecoeur, tout en insistant pour qu'elle reste encore un peu. Quand elle s'en alla, Denge fut assailli par la solitude et c'est alors qu'il pensa à Yasmin : si seulement elle avait été près de lui, elle aurait apaisé son coeur qui bouillait de ressentiment des souffrances qu'il avait endurées. Il aurait voulu qu'elle soit là, qu'elle soit à lui la nuit entière, qu'elle se donne à lui et qu'il étanche la soif d'amour qui le taraudait, cette soif qu'il avait été contraint d'accumuler pendant qu'il était en prison"

10/2023

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Littérature française

Les brasseurs de la ville

Port-au-Prince. Une famille négocie sa survie au jour le jour. Il est maîtrepelle sur un chantier, portefaix au dos labouré par des sacs de farine ; elle est marchande ambulante de serviettes, repasseuse chez les messieurs célibataires du quartier, n'hésitant à se donner à eux car sinon " la chaudière ne monterait pas le feu ". Cinq enfants. Leur fille aînée, Babette, adolescente, est leur seul espoir : elle a son brevet, leur offrira un gendre riche car elle est belle, " longues jambes, un large bassin qui donne de l'ampleur à ses fesses rondes et hautes ". Sa mère la rêve en Shakira. Un certain M. Erickson se présente un jour, bien plus âgé qu'elle, très riche. Et surtout généreux pour la famille qu'il installe dans une confortable maison. Cet homme mystérieux pourvoit à tout. Mais pourquoi métamorphoset-il Babette en blonde dont " les cheveux se secouent et ne perdent pas leur pli ", au point que le quartier la nomme dorénavant la Barbie d'Erickson ? Sa mère constate, désolée : " ma fille n'est plus ma fille ". Qui est-il réellement, ce personnage louche aux trois maîtresses, vivant dans une luxueuse maison barricadée, entouré de gardes du corps ? En " putanisant " Babette, ses parents semblent s'être engagés sur une voie aux multiples périls, dont ils pressentent avec effroi qu'elle est sans retour. Dans Les brasseurs de la ville, épopée à travers les quartiers pauvres de Port-au-Prince, du matin au soir, chacun des multiples personnages invente ses propres pas pour danser avec sa croix. Evains Wêche signe un talentueux premier roman qui met en lumière la lutte du peuple contre la déchéance et la mort, un peuple qui brasse la ville entre les bruits et les fureurs où s'entremêlent des histoires de courage, d'amour et de folie.

01/2016

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Fantastique

Au printemps de la Renaissance

Kacya, jeune adolescente de 17 ans, ne se démarque en rien de ses camarades de classe. Rien ne semble non plus la destiner à être l'unique espoir d'un monde en ruine, au bord d'une mort certaine, rien si ce n'est une marque de naissance en forme de plume, symbole d'espoir et de renouveau. Cette tache de naissance, insignifiante au premier abord, se trouve être la marque d'une longue lignée de ce qu'on appelle les Gardiens. Elle découvrira l'existence de créatures méconnues ou jusque là considérées comme légendaires et mythiques, provenant toutes d'un monde, Istenor, parallèle au sien. Elle fera alors connaissance de la légendaire Allyse, reine des Hommes-Poussières et de son bras droit, Nosia, d'Edhel, la reine des elfes, et de bien d'autres peuples tels que les vampires, les sorciers noirs, des loups-garous ou encore les nains. Au péril de sa vie, elle se devra, avant l'heure de ses 18 ans et des trois mille ans d'une étrange ville vivante, Eresia, de non seulement sauver ces êtres aux pouvoirs extraordinaires, mais également le reste de l'humanité, malgré la menace des Ryës qui pèse sur eux, des humains qui désirent à tout prix voir les derniers Istenoriens disparaître à jamais. C'est donc avec de précieux alliés, tel qu'Arni, Jahë, Marie ou encore M. Wyrm son professeur d'histoire, qu'elle arrivera de justesse à préserver le monde d'une destruction jusqu'alors inévitable. Elle deviendra alors Gardienne, un rôle certes difficile à assumer et à endosser, mais qu'elle elle arrivera à assurer avec courage, notamment grâce au lien qui, par l'intermédiaire d'une fleur éternelle, l'unira intimement à Jahë, un Homme-Poussière dont elle tombera éperdument amoureuse.

10/2022