Recherche

Catherine Cornou-Gillard

Extraits

ActuaLitté

Esotérisme

Décodage de la 1ère des dix centuries de Nostradamus. Tome 3, Quatrains N° 42 à 59

Après les Tomes 1 et 2 et leurs 41 premiers quatrains décodés de la Centurie I de Nostradamus, voici le Tome 3 avec les 18 quatrains suivants, numéro 42 à 59. Nostradamus y a prédit les dates, le plus souvent au jour près, de 101 nouveaux faits historiques, dont 91 déjà réalisés qui valident et prouvent son extraordinaire pouvoir de voyance, qui reste encore un mystère ! Avec les deux tomes qui suivront, les 100 quatrains de la première des dix Centuries seront ainsi dévoilés. Voici quelques-uns des faits historiques prédits et décodés en ce Tome "Nostradamus annonçant son décès pour le 1er juillet 1566. Pour la France, massacre de la Saint Barthélemy le 24 août 1572, meurtre de Henri III le 2 août 1588, sacre de Louis XVI le 11 juin 1775 et sa décapitation le 21 janvier 1793, culte de l'être Suprême le 7 mai 1794, coups d'état du 18 brumaire 1799 et du second Empire le 2 décembre 1852 avec sa chute le 4 septembre 1870, fin du gaullisme avec Sarkozy président le 6 mai 2007. Pour les USA, Indépendance Day du jeudi 4 juillet 1776, puis guerres du Vietnam et d'Irak. Pour la Russie, en 1762, assassinat de Pierre II le 17 juillet et couronnement de Catherine II le 12 septembre ; puis le 27 septembre 1947 Staline crée le Kominform. Et un cataclysme apocalyptique, prédit pour 2218 !" En introduction, l'auteur explique pourquoi Nostradamus a cru bon de prédire autant de faits historiques maintenant réalisés en occultant leurs dates, et quel était son objectif vis-à-vis de l'humanité, objectif aujourd'hui devenu d'actualité pour notre futur. Ce décodage daté est aujourd'hui rendu possible grâce à la récente reconstitution du Système de Cryptage Temporel imaginé rationnellement par Nostradamus et qu'il utilisa afin d'occulter les dates des faits qu'il prédisait.

04/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Le rapport Brazza. Mission d'enquête du Congo : rapport et documents (1905-1907). Mission Pierre Savorgnan de Brazza, commission Lanessan

En 1903-1905, le scandale du " caoutchouc rouge " révèle les pratiques sanglantes des compagnies concessionnaires du Congo belge et menace les intérêts du royaume de Belgique sur le " continent noir ". En février 1905, l'affaire Gaud et Toqué, deux fonctionnaires français coupables d'exactions sur des prisonniers " indigènes ", éclate, obligeant les autorités françaises à mandater une mission d'inspection dans la colonie. Ainsi commence la dernière mission menée par Pierre Savorgnan de Brazza du 25 avril au 14 septembre 1905 et qui s'achève par la mort de l'explorateur et fondateur de l'Afrique équatoriale française. A la tête d'une équipe d'une dizaine d'inspecteurs, Brazza a recueilli auprès des populations locales, de fonctionnaires coloniaux et d'agents des sociétés concessionnaires une masse considérable de renseignements qui fournit les bases d'un procès en règle du régime concessionnaire d'exploitation des ressources (caoutchouc et ivoire, surtout) de la colonie. Régime de travail forcé, de répression généralisée, de prise en otage des populations qui reçoit l'appui de l'administration coloniale et engage la responsabilité du commissaire générale de l'époque Emile Gentil. Après la mort de Brazza, les documents de la mission sont confiés à une commission composée de hauts fonctionnaires coloniaux. Le rapport qu'ils établissent, pourtant indulgent sur bien des points, demeure si accablant que, malgré les demandes répétées de parlementaires et d'une partie de la presse, le ministre des Colonies décide, en 1907, d'en interdire la publication. Imprimé en dix exemplaires classés " confidentiels " et enfoui dans les archives gouvernementales avec des centaines de pièces annexes, méconnu des historiens, le rapport Brazza n'a jamais été rendu public. En mars 2014, Le passager clandestin le publiera pour la première fois, dans une présentation détaillée de Catherine Coquery-Vidrovitch, accompagné de nombreux documents inédits. Une publication-événement qui éclaire tout un pan de l'histoire coloniale française et nous renseigne sur les mécanismes collectifs de son oubli.

03/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Mémoires d'un général d'infanterie au service de la Prusse et de la Russie (1792-1836)

Avec cet ouvrage commence une série de mémoires d'officiers et de soldats ayant combattu contre la France durant les guerres napoléoniennes. C'est la vie d'un homme hors du commun qui nous est présentée : soldat au service du Wurtemberg, il passe au service de la Prusse et devient précepteur du prince Eugène de Wurtemberg, rencontre Napoléon lors des négociations pour le mariage de Jérome Bonaparte avec Catherine de Wurtemberg ; en 1807, il intègre l'armée russe et accède bientôt au grade de lieutenant-colonel puis devient aide de camp de l'empereur Alexandre. Il doit reconnaître et cartographier la frontière Ouest de la Russie et une partie de la Pologne en prévision d'une offensive de Napoléon. Il rendra des mémoires très précis, qui ont été conservés et rassemblés dans cet ouvrage, jusqu'à l'entrée de la Grande Armée en Russie en 1812. Il est alors colonel ; il reste dans l'entourage d'Alexandre et assiste à l'incendie de Moscou. En 1813, après la bataille de Leipzig, où ses observations évitèrent à Schwartzenberg la perte de ses réserves, il quitte la Russie pour le duché de Weimar. Lors de la campagne de 1814, il est chef d'état-major du duc Carl August von Weimar, et relate un aspect peu connu de cette campagne dans le Nord de l'Europe, notamment en Belgique et Hollande. A l'issue de cette campagne, il est envoyé au Congrès de Vienne pour représenter le duc de Weimar. De 1815 à 1817, il est chargé de l'instruction militaire des princes royaux Frédéric et Guillaume de Prusse, futurs roi et empereur. Il a été enterré à la cour des Invalides de Berlin. Sur les milliers de mémoires publiés, les traductions de mémoires d'officiers étrangers sont des raretés. François Gendreau, amateur éclairé, s'est attelé à ce travail colossal, digne des érudits du XIXe siècle, en l'enrichissant d'un appareil critique remarquable. Enfin une vision qui n'est pas franco-française !

01/2002

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

La première fois c'était quand même plus marrant

" Une histoire d'amour drôle et émouvante. " The Sun " Un chef-d'oeuvre entre larmes, rire et compassion ! " US Weekly Alors qu'elle s'apprêtait à profiter d'un week-end romantique pour célébrer le troisième anniversaire de sa guérison, Daisy reçoit une terrible nouvelle : elle est atteinte d'un nouveau cancer en phase terminale. La mort est une perspective effrayante ; abandonner Jack, son mari brillant mais adorablement démuni face à la vie, l'est encore plus. Daisy se lance donc avec acharnement dans la quête de la femme idéale pour qu'après son départ, Jack ne se retrouve pas seul. Mais lorsque l'image de son mari avec une autre ne devient que trop réelle, Daisy devra choisir ce qui compte le plus pour elle dans les quelques mois qu'il lui reste : son propre bonheur ou celui de Jack... " Colleen Oakley fait vibrer la corde sensible grâce à des personnages bien plantés et un humour piquant ! " Publishers Weekly " Un tour de force ! Colleen Oakley livre un roman divertissant, poignant et convaincant. " The Atlanta Journal-Constitution " Parfait pour les fans de Jojo Moyes ! " Catherine McKenzie " Un roman bourré d'humour et authentique qui vous brisera le coeur. " Sunday Age " Colleen Oakley mêle avec brio sensibilité comique et profondeur poignante. " People Magazine " Que feriez-vous s'il ne vous restait que quelques mois à vivre ? Le récit émouvant de Daisy, cette héroïne qui a du cran, vous fera passer du rire aux larmes. Un roman qu'on dévore jusqu'à la dernière page ! " Jennie Shortridge " Un livre qui brille d'humour, d'esprit et de compassion. " Lynn Cullen " Un conte généreux aux personnages sympathiques, pleins d'esprit, et surtout empreints d'une honnêteté touchante. " Suzanne Ridell " Brillant par sa simplicité, magnifique de par les sentiments qu'il explore, et déchirant d'honnêteté, le roman de Colleen Oakley délivre un message plein d'espoir. " Susan Crandall

06/2019

ActuaLitté

Beaux arts

L'hôtel de Beauvais

Niché au coeur du Marais, l'hôtel de Beauvais suscite une curiosité extrême tant par l'originalité de son architecture que par son histoire mouvementée au fil des siècles. Les récits ne manquent pas, depuis le portrait haut en couleur de Mme de Beauvais et la célèbre venue de la reine Anne d'Autriche à son balcon pour accueillir Louis XIV au retour de son mariage, le séjour de plusieurs mois de Mozart, alors âgé de 7 ans, jusqu'à l'inspiration qu'il suscite en littérature ou en tant que décor de théâtre ou de cinéma. L'architecte en charge de sa restauration témoigne ici du caractère exceptionnel de cet hôtel particulier imaginé par Le Pautre et de toutes les transformations subies au fil des siècles pour s'adapter aux usages successifs. L'hôtel de Beauvais, à l'instar de nombreux hôtels particuliers avoisinants, a en effet connu le faste du Grand Siècle, l'évolution en immeuble de rapport après la Révolution, pour devenir propriété de la Ville de Paris dans la seconde moitié du XXe siècle. Les atermoiements qui ont suivi concernant sa possible nouvelle vocation en avaient retardé les nécessaires travaux de restauration. Superbe écrin de la Cour administrative d'appel de Paris, l'hôtel nous livre ici ses secrets et ses aspects les plus remarquables. D'une simple maison de ville médiévale, l'Hôtel de Beauvais est devenu un chef d'oeuvre architectural. Confié en 1656 au 1er architecte du roi, Antoine Le Pautre, l'hôtel particulier de Pierre et Catherine de Beauvais, situé rue François Miron est insolite. Le terrain exigu et irrégulier oblige une architecture asymétrique et splendide : l'ornementation sculptée dans la pierre et la forme semi-ovale de la cour offrent un spectacle impressionnant. Cet ouvrage inédit présente l'histoire et l'architecture exceptionelles du lieu, mis en valeur par une série de photographies prises pour l'occasion.

09/2019

ActuaLitté

Essais

Photographie contemporaine & anthropocène

L'" anthropocène " signe une crise civilisationnelle profonde. Les assises, sur lesquelles les sociétés occidentales se sont senties pendant longtemps solidement établies, paraissent désormais précaires. La confiance accordée au progrès technique et aux acquisitions scientifiques est ébranlée. Nombreuses sont les oeuvres photographiques contemporaines qui s'attellent à problématiser et à penser les évolutions de nos modes de vie, de nos valeurs, de nos relations au vivant, au temps ou au progrès. Il s'agit dans cet ouvrage d'analyser la façon dont ces travaux donnent à réfléchir, s'inscrivant de façon féconde dans le débat public. Liste des photographes présentsA : Peter Fischli & David Weiss, Mishka Henner, SMITH, Ignacio Acosta, Mathieu Asselin, Richard Misrach, Yves Marchand & Romain Meffre, Carlos Ayesta & Guillaume Bression, Guillaume Herbaut, Robert Polidori, Céline Clanet, Françoais Delderrière, Petra Stavast, Jan Stradtmann, Marina Caneve, Céline Duval, Batia Suter, Arno Gisinger, Catherine Poncin, Agnès Geoffray, Jan Fontcuberta, Mathieu Pernot, Jean-Marie Donat, Bernard Plossu, Jean-Luc Mylayne, Michel Séméniako, Thomas Struth, Jürgen Nefzger, Bertrand Stofleth, Julien Guinand, Joel Sternfeld, Eric Dessert, Thierry Girard, Beatrix von Conta, Brigitte Bauer, Guillaume Bonnel, Marc Deneyer, Anne-Marie Filaire, Olivier de Sépibus, Geoffroy Mathieu, Ianna Andréadis, Bruno Goosse. "Les termes d'écologie, d'environnement, d'anthropocène ou de réchauffement climatique se trouvent aujourd'hui repris à satiété au sein des médias et convoqués dans les travaux des chercheurs de nombreuses disciplines de sorte que, pour dissiper tout sentiment de dispersion, voire de confusion, il paraît nécessaire de commencer par préciser ce dont le présent livre ne parlera pas. Il ne s'agira pas ici d'étudier des oeuvres photographiques qui, se concentrant sur des substances organiques ou des matériaux bruts, envisagent les éléments naturels comme un médium et relèvent d'une forme d' "âécopoïétiqueâ" . Les travaux proches du Land Art ou de l'Arte Povera mobilisant la prise de vue ne seront pas pris en considération". [... ] Danièle Méaux

11/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Icônes et saints d'Orient

L' icône (du grec eikon, « image ») n'est pas seulement le fruit de la créativité de l'artiste byzantin: les manuels et codes utilisés par les peintres d'icônes indiquent, au moyen de dessin précis, quels sont les traits véritables du visage du Christ, de la Vierge Marie et des saints à partir d'oeuvres anciennes souvent réputées remonter à une image réelle de la divinité (en premier lieu celle du Saint Suaire). Selon cette conception de la « copie» qui caractérise l'art chrétien ancien et médiéval, l'authenticité de toute image résulte de sa ressemblance avec l'original. Le peintre d'icônes, généralement un moine, est tenu de copier fidèlement ces modèles. Chaque attitude du corps, chaque geste de la main, chaque vêtement. chaque couleur, chaque drapé, chaque édifice ans les icônes une signification précise. Les icônes ne se bornent pas à représenter un personnage ou un événement sacré, mais elles en donnent une interprétation symbolique conforme à la pensée des Pères de l'Eglise. Les matières mêmes dont est-constituée l'icône sont importantes: un panneau ou une tablette de bois creusé en son centre d'une cavité (dite berceau), enduit de plâtre et de colle puis recouvert d'une fine toile, des couleurs faites de pigments végétaux et minéraux, de l'eau et du jaune d'oeuf, des feuilles d'or, tous éléments qui semblent participer à l'accomplissement d'un rite. Ce guide présente ce vaste patrimoine d'images de manière ordonnée par types iconographiques et par sujets : des plus anciennes icônes conservées dans le monastère Sainte-Catherine du mont Sinaï aux icônes du mont Athos, de Constantinople, de Crète et des Balkans ; des écoles de Pskov, Novgorod et Moscou à celles des monastères du Nord de la Russie; des premières communautés du désert égyptien autour de Thèbes aux monastères des Solovki, sur la mer Blanche. Histoires fascinantes d'apôtres, de martyrs ascètes et de « fois en Christ ». Regards de saints qui nous traversent. fixés sur l'au-delà.

09/2009

ActuaLitté

Actualité médiatique France

Un trésor français

La France possède un trésor inestimable : cinéma, musique, livres, jeux vidéo. Cependant, ceux-ci sont encore souvent considérés au pire comme des passetemps non essentiels, au mieux comme d'anecdotiques contributions à la balance commerciale. C'est oublier que les industries culturelles et créatives contribuent largement à notre économie et pèsent de tout leur poids dans notre capacité d'influence à travers le monde. Ce soft power, dont est capable l'économie créative, beaucoup de pays nous l'envient, voire le copient. Doit-on préférer les chicaneries franco-françaises ou nous lancer dans une bataille culturelle mondiale qui est aussi celle de la défense de nos valeurs ? Pendant six ans à la tête d'UniFrance, l'organisme d'exportation du cinéma français, j'ai eu la chance de voir que, partout dans le monde, la culture française est admirée et respectée, que Catherine Deneuve est attendue au Japon comme une idole que l'on vénère, qu'Agnès Varda inspire encore les jeunes féministes américaines et que la nouvelle génération d'acteurs et réalisateurs français force l'admiration des plus grands festivals internationaux. Sous forme de carnet de bord et d'annotations impressionnistes, avec des artistes et des cinéastes comme guides de voyage, j'ai voulu raconter des rencontres extraordinaires, mais aussi les failles d'un système et son manque d'efficacité. N'ayons pas peur d'être fier de notre trésor national ! Isabelle Giordano Isabelle Giordano a été pendant plus de dix ans "Madame Cinéma" sur Canal Plus, productrice et rédactrice en chef pour la télévision et la radio (France TV, Arte, France Inter). Elle fut la directrice générale d'UniFrance Films de 2013 à 2019, en charge de promouvoir le cinéma français sur la scène internationale, et de juillet 2019 à décembre 2020, présidente du Comité stratégique du Pass Culture. Elle est aujourd'hui déléguée générale de la Fondation BNP Paribas.

06/2021

ActuaLitté

Biographies

Amadis Jamyn. Un poète et savant champenois au temps des guerres de Religion. Suivi de 8 poèmes inédits de Ronsard

Amadis Jamyn a longtemps vécu aux côtés de Ronsard. Secrétaire de Charles IX puis d'Henri III, il fut une figure éminente de la littérature du XVIe siècle. De son vivant. Amadis Jamyn a connu la gloire. Ses poèmes d'amour distillent le carpe diem en "vers doux-coulants" à l'atmosphère très ronsardienne. Il a été le premier à donner une traduction de l'Iliade et du début de l'Odyssée en alexandrins, à partir du texte grec, un travail titanesque qui lui a valu l'admiration de ses contemporains. Il était écouté pour sa culture littéraire et scientifique, sollicité pour ses connaissances philosophiques qu'il exposait à l'Académie royale d'Henri III. Ecrivain officiel de la cour lettrée et raffinée des derniers Valois et de Catherine de Médicis, il a produit de nombreux poèmes de circonstance pour les fêtes et les réceptions royales, pour les mariages et les décès. Ses écrits contiennent de précieux témoignages sur la vie de la cour pendant les guerres de Religion avec son mélange dramatique d'inquiétude et de recherche du plaisir. Jamyn fait partie de cette génération qui n'a jamais connu de paix durable. Il clame sa souffrance des enfants massacrés, de son roi contesté et calomnié, de sa religion écartelée. Cette présentation d'Amadis Jamyn est émaillée de nombreux poèmes et textes qui illustrent ses qualités littéraires et qui révèlent un homme profondément humaniste, "considérant que nous ne sommes pas nés pour nous seulement mais aussi pour la patrye parents et amys". Amadis Jamyn a été l'objet de recherches, au XXe siècle, d'érudits étrangers. Le présent ouvrage se veut un jalon pour une re- connaissance prochaine d'Amadis Jamyn dans son pays. Pour l'entrée de Charles IX à Troyes en 1564, Ronsard aide son ami Passerat à rédiger des textes de bienvenue. Ces textes, restés anonymes, doivent être redonnés à leur auteur. Ils sont reproduits dans cet ouvrage.

06/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondances. 1899-1950

Entre 1899 et 1950, La " Petite Dame " et celui qu'elle surnomme affectueusement Bypeed (ou " Bipède ") s'échangent plus de 800 lettres. Cette correspondance au long cours permet de suivre pas à pas l'amitié profonde et constante entre la femme du peintre Théo Van Rysselberghe et l'écrivain, qui reposera sur l'admiration, l'enthousiasme et la confiance. Ils partageront de nombreux secrets : la relation intime entre Maria et Aline Mayrisch, celle entre Gide et Marc Allégret, la relation entre Gide, Allégret et la fille de Maria, Elisabeth qui donnera naissance à Catherine, la fille d'André Gide, la publication discrète de Corydon où Gide révèle son homosexualité... Leurs lettres reflètent un demi-siècle de bouleversements : les deux guerres mondiales, la montée du nazisme et du communisme, la question coloniale, religieuse, et l'évolution morale et sociale. Dans ces lettres où la littérature est le ferment de l'amitié, André Gide se montre à la fois joueur et sincère, parfois audacieux dans le style et la narration. A l'ombre de son grand homme, dont elle est souvent la première lectrice et critique, la Petite Dame fait preuve d'admirables dons de description et de psychologie. Sa personnalité enthousiaste dresse un tableau vivant du Gide écrivain et du Gide intime, de leur petit groupe d'amis comme des affaires familiales ou domestiques et l'organisation de leurs rencontres ou voyages. Cette correspondance, l'une des plus importantes de Gide, vient avantageusement compléter pour l'histoire littéraire les Cahiers de la Petite Dame (qui commencent en 1918) et le Journal d'André Gide. Elle nous permet d'aborder, dans un univers lettré et cultivé, la " fabrique " de l'écrivain. Elle s'ajoute également à la correspondance entre Gide et Aline Mayrisch (1903-1946) parue dans " Les Cahiers de la NRF " (2003). On trouvera aussi dans ce 23e volume des " Cahiers André Gide " une chronologie, un index et en annexe des lettres inédites de l'entourage des deux épistoliers. Préface, établissement du texte et annotations par Peter Schnyder et Juliette Solvès

04/2016

ActuaLitté

Romans historiques

Les gens de Wassy. Histoire romancée du massacre des protestants

Le dimanche 1e mars 1562, le Duc François de Guise venant de son fief de Joinville, frontière de la Lorraine et de la Champagne, et se rendant à la Cour sur l'ordre de la Régente Catherine de Médicis, passe par Wassy. Ses hommes vident à coups d'épée et d'arquebuses " la Grange " où viennent de se rassembler, pour l'office, les fidèles de l'Eglise protestante nouvellement établie sous le parrainage de celle de Troyes. L'après-midi, la nuit, le lendemain et les jours suivants, la chasse à l'homme se poursuit dans toute la ville, faisant bon nombre de victimes, morts, blessés et mutilés à vie. C'est ce massacre, perpétré dans la petite ville de Wassy, qui constitue officiellement l'événement historique appelé " début des Guerres de Religion ", dont les conséquences furent si désastreuses pour toute la France. Que s'est-il passé ? Pourquoi à Wassy ? Pourquoi ce jour-là ? Qui fut le cerveau, qui le bras ? Quels étaient les noms des victimes ? Quel décret rendit la justice royale ? Qu'est-il advenu des " Gens de Wassy " ? Cet ouvrage, étayé sur les archives locales et les documents historiques, s'efforce de répondre à ces questions sous une forme moins ardue, une chronique romancée qui débute un an avant le massacre : à Joinville, les Guise font leurs adieux à leur nièce Marie Stuart, veuve de François II et " Dame de Wassy ", qui s'en retourne régner en Ecosse ; à Wassy, les protestants, confiants dans la politique de tolérance de Michel de L'Hôpital, installent leur église et son ministre. Reconstitués mois après mois, jour après jour, se relient et s'imbriquent le calendrier des fêtes et des foires champenoises, jusqu'au fameux Carnaval de Wassy ; les tribulations de l'Evêque de Châlons, la tragi-comédie du Colloque de Poissy, les déplacements des Guise et les mouvements de leurs soldats. Jusqu'à la chute du premier corps devant la porte de la Grange. Et tout ne faisait que commencer...

12/1993

ActuaLitté

Littérature française

Nancy-Kabylie

" T'es en quête ! " . Voilà ce qu'un jour, sa meilleure amie lance à Dorothée Myriam Kellou. De quoi, elle l'ignore. Pourtant tous les indices sont là. Son apprentissage de la langue arabe, son parcours intellectuel, ses voyages, et le besoin de rappeler les origines algériennes de son père. Que sait-elle de sa jeunesse ? Peu de choses. Il l'invite donc à relire un projet de film qu'il lui avait adressé quelques années auparavant. Dorothée y découvre qu'en 1960, son père et sa famille ont été contraints de quitter leur village de Mansourah, où des populations avaient été déplacées sous le contrôle de l'armée française. Chapitre mal connu d'une guerre sur laquelle beaucoup d'ombres demeurent. Dorothée Myriam Kellou tente d'y apporter sa part de lumière. De Nancy où elle a grandi, en passant par l'Egypte, la Palestine et les Etats-Unis, la jeune femme vogue pour mieux s'ancrer. Dans ce livre très personnel, Dorothée remonte le temps, celui où ses parents - Catherine, jeune française en voyage solidaire en Algérie, et Malek, jeune réalisateur algérien aux sympathies communistes -, se sont connus et aimés. L'autrice évoque aussi son enfance, sa double culture, la force et les tiraillements qu'elle engendre. Le poids du silence en héritage : la guerre, les déplacements de population, les camps. Toutes ces vérités qu'on tait, la violence éprouvée quand enfin elles éclatent. Avec son père, Dorothée retournera sur les lieux de cette histoire traumatique : une maison, un arbre, des témoins d'alors la feront resurgir. Père et fille en feront un film, et ainsi, répareront l'oubli. Enquête, récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission, voyage initiatique, hommage au père et à son pays : ce premier texte de Dorothée Myriam Kellou est inclassable et remarquable pour cette raison même. Il tâtonne, interroge, raconte une Algérie tantôt douloureuse, tantôt rêvée, ouvrant la voie de l'apaisement et de la réconciliation.

10/2023

ActuaLitté

Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

ActuaLitté

Histoire de France

Marie Stuart. "En ma fin est mon commencement"

Marie Stuart est une incontournable et fascinante figure de la Renaissance. Fille de Jacques V roi d'Écosse et de Marie de Guise, une grande princesse française, Marie naquit en Écosse le 8 décembre 1542. Son père mourut aussitôt. Elle fut sacrée reine d'Écosse à l'âge de neuf mois et reçut trop jeune les plus glorieux hommages. Sa singulière beauté et son orgueil tracèrent les fatales arabesques de cette existence hors du commun. Mariée à François II, fils du roi de France Henri II et de Catherine de Médicis, Marie connaît la gloire et l'enchantement de vivre à la somptueuse cour des Valois. Veuve à dix-huit ans, elle veut à toute force régner sur son lointain royaume: l'Écosse. Seule en une cour de lords calvinistes, avides, hostiles, convoitant sa beauté et surtout sa couronne, Marie va rencontrer la trahison. Elle se mariera deux fois, mal. Elle épouse, au mécontentement de sa cousine, pire ennemie Elizabeth 1ère, le décevant lord Darnley dont elle aura un fils, le futur Jacques I roi d'Angleterre. Subjuguée par le séduisant comte de Bothwell, Marie bascule dans la passion. Bothwell assassine Darnley et épouse Marie Stuart au mécontentement des lords et de la cour. Des péripéties sanglantes suivent ce mariage qui déclenche la révolte des lords. Marie Stuart commet alors la folle imprudence de croire à l'hospitalité de sa cousine Elizabeth 1ère, l'implacable reine-vierge. Elle ignore que vingt années de dures prisons anglaises l'attendent. Elles aboutiront à son procès et à son exécution à Fotheringhay, le 10 février 1587. Son héroïsme devant la mort, la décapitation non sans cruauté, a impressionné même ses ennemis. Elle allait avoir quarante-cinq ans, reine déchue qui avait brodé sa devise en ses années de captivité : En ma fin est mon commencement. Pour ses fervents alliés, elle demeure fidèle à son sacre et fut la martyre de sa foi catholique. Elle est entrée pour toujours dans le mythe.

03/2007

ActuaLitté

Histoire internationale

Une histoire de l'Europe - Hommes, cultures et sociétés de la Renaissance à nos jours. Tome 1, De la Renaissance au XVIIIe siècle

Grande synthèse de l'affirmation de l'Europe comme personnalité historique, économique et culturelle de la fin du Moyen Age à la création du Marché commun, cette histoire, remise à jour pour l'édition française, se réclame de la libre subjectivité de l'historien (c'est bien une histoire, et non l'histoire de l'Europe). Si les faits et les dates sont évidemment scrupuleusement respectés, c'est leur choix qui fait tout le prix de cette histoire. Celle-ci préfère souvent à l'écume des batailles, le récit minutieux des plaisirs de l'esprit et des jours des Européens. Car l'Europe est ici d'abord conçue comme un héritage séculaire légué au monde : les grandes figures militaires devront donc partager le devant de la scène avec les gens de lettres, les rois avec les marchands, les papes avec les gens du commun, bâtisseurs anonymes des puissances économiques européennes. Une histoire de l'Europe est l'étonnant théâtre tant de Cervantès que de Pierre le Grand, de Goya que d'Hitler, de Galilée que de la Grande Catherine, de Luther que de Tolstoï. Mais surtout l'attention prêtée par Eugen Weber aux conditions sociales, intellectuelles, voire géographiques, de l'évolution de l'Europe se traduit par un goût du détail, un usage de la description et une prédilection pour l'anecdote exemplaire qui ne manquent pas de charmer le lecteur. Cette vaste fresque ne recourt pas seulement aux recherches fécondes des grandes disciplines - démographie, économie, histoire de l'art, histoire des techniques -, elle puise aussi son inspiration dans les écrits du temps, chartes comme journaux intimes, mémoires comme récits de voyage. L'Europe est bien ici l'ceuvre de tous, à commencer par les Européens sans qualités. Le tome premier traite de l'émergence de l'Europe, du XIVe siècle à 1715. Le tome second dressera l'histoire de notre Europe des Lumières à nos jours.

12/1986

ActuaLitté

Histoire internationale

Frédéric le Grand

Dans l'esprit d'un Français, Frédéric II est associé à la figure de Voltaire. Si tumultueuse que leur relation ait été, il lui apparaît d'abord sous les traits du roi-philosophe ami des Lumières. Probablement lui évoque-t-il encore le nom de Rossbach et le lamentable désastre du maréchal de Soubise, que l'on vit longtemps comme le signe du déclin de la monarchie française. Roi-philosophe, roi-capitaine, ces deux titres suffisent à lui valoir le qualificatif de " grand ". De fait, Frédéric II domine de sa stature le XVIIIe siècle allemand. Kant ne l'appelle-t-il pas déjà " le siècle de Frédéric " ? Mais la gloire de Frédéric II ne s'arrête pas aux limites de l'Allemagne. Dans la hiérarchie des souverains du temps, il prend place aux côtés de Marie-Thérèse, sa grande rivale, et de Catherine II de Russie. La tradition reconnaît Frédéric II comme le modèle du " despote éclairé ". S'identifiant à l'État, il s'en regarde comme le premier serviteur. Mais la réalité s'accorde-t-elle avec l'image ? Prétendant décider de tout, Frédéric pousse l'absolutisme jusqu'à sa pointe extrême et reste dans la mémoire collective comme un roi réformateur. Quand il met le principe de tolérance en pratique, son action se porte sur des domaines privilégiés par les Lumières. L'autre grande affaire du règne, le rang de la Prusse en Allemagne, pose le problème du rapport des forces au sein du corps germanique. Avec la conséquence que l'affaire prend aussitôt une dimension européenne. Elle ne peut laisser indifférente aucune des grandes puissances, la France garante des traités de Westphalie, l'Angleterre sa rivale et jusqu'à la Russie qui apparaît alors sur la scène européenne. Même si d'autres facteurs interférent, le conflit austro-prussien enfante deux grandes guerres en Europe. Mais s'il s'agissait d'un faux procès, tant en canonisation qu'en diabolisation ? Et si l'histoire était, une fois de plus, rattrapée par le mythe ?

09/2004

ActuaLitté

Poésie

Anthologie de la poésie amoureuse française. De Trouvères à Apollinaire

L'amour peut mener à l'extase, à la jouissance, au bonheur, mais parfois se heurter aussi à l'absence, devenir cauchemar, susciter la jalousie, ou sombrer dans les reproches et les malédictions. Déclinant l'amour sous toutes ses formes au moyen de rubriques thématiques - où les poèmes sont classés par ordre chronologique -, Jean-Paul Goujon, dans cette anthologie non classique, nous propose un merveilleux voyage, empreint d'embrasement des sens, de rêveries extatiques, d'irrésistibles apparitions brunes, blondes ou rousses, de drôlerie, et parfois de cynisme ou d'acrimonie. Il porte un regard neuf sur la poésie amoureuse française, avec près de 700 poèmes s'échelonnant du XII siècle à 1914, révélant notamment toute la richesse des XVIe et XVIIe siècles. Son choix se révèle très vaste, et fort varié. Outre les écrivains proprement dits (Villon, Louise Labé, Ronsard, La Fontaine, Baudelaire, Nerval, Hugo, Mallarmé, Verlaine, Louys, Apollinaire, etc...), une place non négligeable a été réservée à une certaine " paralittérature chansons populaires, romances, couplets, poètes dits " fantaisistes ", poésies poissardes et autres. La poésie féminine, trop souvent oubliée ou bien limitée à de rares grandes figures, y retrouve également toutes ses lettres de noblesse : Marguerite de Navarre, la Reine Margot, Catherine des Roches, Anne de La Vigne, Renée Vivien... N'ont pas été oubliés non plus les poètes francophones de Belgique et du Canada. Enfin, on trouvera ici, à côté des grands, quantité de poètes moins célèbres ou peu connus, tels Maclou de La Haye, Christofle de Beaujeu, François de Louvencourt, Isaac de Benserade, Jean-Joseph Vadé, Albert Glatigny, Jean Goudezki, etc., ainsi qu'un grand nombre d'anonymes, qui, tous, ont su trouver des accents souvent très prenants et originaux. Si, dans sa copieuse préface, Jean-Paul Goujon dresse un panorama à la fois fouillé et ample de la poésie française, il rappelle avant tout le plaisir qu'il a eu à lire et à découvrir tant de poètes si divers. Un plaisir à partager.

11/2010

ActuaLitté

Littérature française

Il a neigé sur le mont Aigoual

Catherine Larivière enseigne l'allemand dans le Nord de la France. Au sein d'une association, elle entreprend un voyage culturel à Munich. Elle y rencontre un jeune ingénieur avec qui elle sympathise, peut-être un peu trop, car à son retour elle constate qu'elle attend un enfant. Elle n'entend pas épouser le père, mais par honnêteté, considère qu'il doit savoir. Elle met au monde un fils qu'elle prénomme Antoine. Dès son plus jeune âge, elle lui enseigne la langue de son père. A douze ans, il entreprend son premier voyage en Allemagne, où il est accueilli avec enthousiasme par son père et Ruth son épouse qui ne peut pas avoir d'enfant. Dès lors, chaque année, il passera ses grandes vacances en Allemagne. Il s'y fait de nombreux amis. Il assiste à la montée du nazisme, aux défilés militaires, aux excès des chemises brunes dans la chasse aux juifs. Quand la guerre éclate, Antoine est incorporé dans l'armée française et ses amis dans celle de leur pays. Après la débâcle française, les Allemands rouvrent le dossier d'Antoine supposé avoir été détruit. Ils manifestent l'intention de lui imposer la nationalité allemande. Il s'enfuit en zone libre. Il est engagé comme chef de service dans une entreprise d'Alès. Il découvre les Cévennes et l'altruisme de ses habitants. Il a pour voisine une jeune femme dont le mari est retenu en Allemagne. Il ressent pour elle des sentiments qu'elle ne semble pas partager. Il noue avec elle une relation amicale curieuse, assez comparable au va-et-vient de la vague. A chaque fois qu'un évènement les rapproche, un incident survient et les éloigne à nouveau. Après de multiples péripéties, parfois douloureuses, la guerre se termine enfin. Il envisage de quitter les Cévennes pour fuir cet amour obsessionnel qui intérieurement le déstabilise et met en péril son développement personnel et professionnel.

01/2018

ActuaLitté

Religion

Le temps des cornettes. Histoire des Filles de la Charité. XIXe-XXe siècle

Qui ne connaît, au moins par leur riche iconographie, les célèbres cornettes des Filles de la Charité ? Fondée par saint Vincent de Paul et Louise de Marillac au xviie siècle, la petite communauté parisienne a rapidement gagné la France des villes et des villages pour devenir la principale congrégation de soeurs actives à la fin de l'Ancien Régime. " La rue pour cloître " : telle était la règle de vie originale de ces femmes, ni cloîtrées ni mariées mais célibataires vouées au service des pauvres. Après un premier tome consacré à la période moderne, Matthieu Brejon de Lavergnée aborde ici les deux siècles suivants, entre Révolution française et Deuxième Guerre mondiale. " Le temps des cornettes " : c'est celui d'un nouveau contrat social entre Etats et Eglises pour répondre aux pauvretés de l'âge industriel comme à la forte demande d'éducation, de santé et de loisirs des sociétés urbanisées. Sensibles à la conjoncture politique, les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul connaissent aussi exil et martyre en France, au Mexique ou en Chine. L'échelle des cornettes est désormais globale, de l'Europe à ses espaces coloniaux comme aux nouveaux mondes américains. Missionnaires, elles exportent un culte marial si français depuis les apparitions de Catherine Labouré en 1830. Mais encore institutrices, infirmières, éducatrices ou syndicalistes, elles accompagnent les nouveaux fronts de la professionnalisation féminine au xxe siècle. Elles contribuent ainsi à redessiner les rapports de genre au sein de sociétés dures aux femmes. Féministes, les bonnes soeurs ? La question mérite d'être posée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage, appuyé sur de riches archives, que d'évoquer avec rigueur le rôle capital joué par des générations de femmes qui ont lié horizon spirituel et travail social. Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire, maître de conférences habilité à la Sorbonne. Il est spécialiste d'histoire sociale et religieuse, et s'attache en particulier à une histoire de la charité, de la philanthropie et de l'assistance.

05/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Disgrâce couronnée d'épines, journal d'un homme qui meurt. Suivi d'un choix de lettres, de "Dans la contagion de Méclisas Golberg" d'André Rouveyre (1922), et d'un Envoi (Aux "littérateurs" parisiens) "je voudrais..."

Le téléphone sera-t-il installé à temps pour que Golberg puisse, depuis son lit de malade, appeler lui-même Paris ? Le "gros" Guillaume (Apollinaire, l'ami) fera-il le voyage de Fontainebleau pour saluer une dernière fois le camarade alité et mourant ? Au moins passera-t-il, comme celui-ci le lui demande, chez Matisse quai Saint-Michel — y prendre les photos requises pour l'article ? Pourra-t-on solliciter à nouveau pour les Cahiers Derain, Picasso, Puy ? Obtenir un article de Max Jacob ? Bourdelle achèvera-t-il à temps le buste de Golberg pour que celui-ci puisse le voir — en photographie au moins ? Et Rouveyre, comme il le craint, va-t-il voir apparaitre la silhouette branlante du malade ("abject, fétide" mais remuant encore "ses mâts" et "sa voilure décâblée") à la grille de sa si belle maison de Fontainebleau ? En 1922, faisant par écrit (après l'avoir fait à la plume plusieurs fois) le portrait de Golberg, que cherche-t-il encore ? Quelle dette à effacer, à dire, sur ces années de sa jeunesse ? Au moyen d'un montage de textes, de lettres, de notes, absolument passionnant (par où circulent les désirs, les rancoeurs, les déceptions, les exhortations, les dettes...), Catherine Coquio propose une reconstitution des derniers mois et années de la vie de Mécislas Golberg, alors réfugié à Fontainebleau en sana. Elle nous installe par ce livre dans l'activité bouillonnante de la bohème littéraire et artistique du Paris de 1905, 1906, 1907... Elle nous installe au plus près de l'écrivain mourant, qui jour après jour écrit ce texte extraordinaire — qui deviendra Disgrâce. A vrai dire, elle nous installe jusque dans son lit — depuis lequel Golberg infatigable continue, non seulement d'écrire, mais de commander, d'adresser, d'exhorter par lettres, avec une énergie bouleversante... C'est depuis ce lit de sana que dès lors tout ce montage nous parvient. De Fontainebleau vers Paris. D'alors vers maintenant. De là-bas vers ici... Pontcerq

12/2018

ActuaLitté

Chanson française

William

Tout le monde connaît ses succès : Dans un vieux rock'n roll, Le Carnet à spirales, J'me gênerais pas pour te dire que je t'aime encore, Oh je cours tout seul, Fier et fou de vous. Les Filles de l'aurore. Un homme heureux. Des disques d'or de platine : ça, c'est l'écume Car avant tout, William Sheller est un musicien classique. un homme de l'orchestration. Et William est une symphonie écrite par Sheller. Une enfance marquée par un secret. l'identité de son père, et un double enracinement : le Paris des années 50, des 4 CV et l'Amérique des Cadillac. En effet, sa mère, Paulette, tombe amoureuse d'un Américain qui travaille dans des boîtes de jazz : long séjour dans l'Ohio à deux heures de route du Michigan où vit le père naturel de William, sans qu'il le sache alors. Une prédisposition évidente pour la musique, le piano. Un éducation musicale prodiguée par Yves Margat, un maître de l'harmonie, élève de Gabriel Fauré. Et puis l'influence de la musique pop anglaise. Les premières auditions, le succès planétaire de My year is a Day dont il compose la musique, la rencontre avec Barbara pour qui il travaille et chez qui il vit, et puis une femme, deux enfants. Une vie de père de famille et de vedette du showbiz qui sait choisir ses amis : folles expéditions avec Nicoletta et Patrick Juvet à Trouville, relations intenses avec Catherine Lara et Joe Dassin. plus légère avec Carlos. Une géographie zigzaguant entre Paris, la province, l'étranger. Les nuits de folie, la cocaïne, l'ambiguïté sexuelle. C'est une vie qui va vite, constellée d'étoiles et d'astres déchus. Et une oeuvre admirée par toutes les générations de Véronique Sanson à Jeanne Cherhal. William par Sheller est une autobiographie qu'on ne lâche plus dès la première ligne. elle révèle un écrivain véloce, d'une rare sensibilité, qui ne craint pas l'aveu sans jamais se départir de la pudeur des grands artistes.

03/2021

ActuaLitté

Géographie

Demande(s) territoriale(s)

Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les Etats. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes. Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales. Ont également contribué à cet ouvrage : Aude Arrighi, Fabienne Barataud, Jacques Baudry, Marie-Aimée Berthelot, Céline Bourbousson, Sébastien Bourdin, Arnaud Brennetot, Julie Chaurand, Johan Desbannet, Pierre Gautreau, Claude Grasland, Marianne Guérois, Eric Kergosien, Déborah Kessler-Bilthauer, Renaud Le Goix, Rachel Levy-Cohen, Malika Madelin, Elsa Martin, Myriam Matray, Florence Nussbaum, Sylvie Occelli, Christophe Parnet, Hugues Pécout, Geisa Z. Rorato, Aldomar A. Rückert, Marta Severo, Catherine Soldano, Jean-Philippe Tonneau, Jean-François Valette, Olivier Vergne.

07/2019

ActuaLitté

Méthodologie

L'évaluation psychologique en contexte multilingue et multiculturel. Questions et enjeux

Le domaine de l'évaluation psychologique a connu un essor important dès le début du XXe siècle avec le développement de différents tests qui permettaient d'établir un diagnostic. Le principe de ces tests est de soumettre des individus à des conditions standardisées pour pouvoir évaluer leurs performances ou leurs réponses au regard d'une norme représentée par la distribution des performances et des réponses de la population à laquelle appartiennent ces individus. Ces tests ont donc été conçus pour des groupes homogènes et issus d'une majorité culturelle. Mais à l'heure où les flux de population s'intensifient à cause de la crise des réfugiés, des déplacés environnementaux et des demandeurs d'asile, ces tests ne paraissent plus adéquats. Ils échouent à prendre en compte les particularités culturelles et linguistiques des individus alors même que celles-ci façonnent leur vision du monde et leur état mental. Alors, en tant que praticien, comment accompagner ces populations de manière optimale ?? C'est la question à laquelle répondent les différents contributeurs au fil de cet ouvrage. La première partie est consacrée à l'évolution du phénomène migratoire et à ses implications. La seconde montre les implications techniques de l'usage des instruments psychométriques, en termes de biais, de niveau d'équivalence, de développement ou de leur usage. Enfin, la troisième partie traite de l'évaluation de différents aspects de la personne en utilisant des instruments qualitatifs ou narratifs. Ont également participé à cet ouvrage Camilla Alberti et Christin Achermann, Catherine Wihtol de Wenden, Antoine Roblain, Karel Héritier, Eva G. T. Green, Jean Guichard, Shagini Udayar, Jean-Philippe Antonietti, Emilie Joly-Burra, Fabio Mason, Emmanuelle Grob, Paolo Ghisletta, Laurent Sovet, Kokou A. Atitsogbe, Fons J. R. van de Vijver, Koorosh Massoudi, Cecilia Toscanelli, Thierry Lecerf, Salomé Döll, Sophie Geistlich, Laurent Sovet, Kokou A. Atitsogbe, Jean-Luc Bernaud, Kokou Amenyona Atitsogbe, Amber Gayle Thalmayer, Noureddine Kheloufi, Fabrice Brodard, Kossi B. Kouno, Federico Durante, Jonas Masdonati et Koorosh Massoudi.

02/2021

ActuaLitté

Design

L'Arc en Seine

Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. " Le projet de ce livre racontant notre parcours et nos choix artistiques s'est imposé à nous lorsque la galerie a fêté ses trente ans en 2014. Cependant, le désir de partager notre histoire - commencé par un trio, la bienveillante Catherine Boutonnet - a été mis de côté face au tourbillon de la vie, des salons et de la rénovation de la galerie réinstallée sur cour. Quand enfin le temps s'est présenté, hélas, Christian nous avait quitté, privant l'Arc en Seine de son inestimable présence. Ce livre est avant tout un hommage au partenaire, à l'ami et au compagnon de toute une vie. Hommage aussi aux trente-sept années de notre galerie et à tous les merveilleux créateurs des années 1920-1930, dont nous avons eu la chance de croiser les oeuvres. Pierre Chareau et la Maison de verre, pur joyaux d'architecture, Robert Malle-Stevens et la villa Cavrois, René Lalique et sa somptueuse table aux oranges, Jean-Michel Frank, décorateur mythique, Alberto Giacometti créant des objets uniques en plâtre, bronze ou terre cuite, Diego Giacometti, poète du mobilier, Christian Bérard, l'ami des amis, le respectable Paul Dupré-Lafon, Jean Dunand laqueur d'exception, Eugène Printz, amateur de bois rares, Maurice Marinot, l'homme du verre, Georges Jouve et Lucie Rie, céramistes délicats, Eileen Gray la magicienne, sans oublier la Biennale de Paris, Tefaf Maastricht, Tefaf New-York et The salon New-York. " Ce livre retrace l'histoire d'une si belle passion française, celle vécue par Rafael Ortiz et Christian Boutonnet dans la galerie L'Arc en Seine, durant près de 40 années

10/2023

ActuaLitté

Imagerie médicale

Actualités en échographie de l'appareil locomoteur n°18

On sait que l'échographie MSK est bien adaptée à l'étude des nerfs. On va en avoir la preuve car 8 chapitres leur sont consacrés. Afarine Madani nous apprend l'intérêt de l'échographie pour l'étude des nerfs périphériques en cas de Polyradiculoneuropathie Inflammatoire Démyélinisante Chronique (PIDC), Guillaume Lefebvre pour celle des petits nerfs de la main et du poignet et Guillaume Etievent pour l'étude des branches du nerf sural et du nerf cutané dorsal du pied. David Petrover nous montre comment l'échographie contribue au diagnostic différentiel en cas de suspicion de syndrome du canal carpien. Thomas Le Coroller nous détaille l'écho-anatomie du nerf calcanéen médial et Julien Borne nous apprend à ne pas méconnaitre les torsions nerveuses. Enfin, Paul Michelin analyse le nerf ulnaire du haut en bas et Raphaël Campagna avec l'équipe de Cochin vous montre quel est l'aspect d'une lésion nerveuse traitée par neurotube. Pour le membre supérieur, Raphaël Guillin nous détaille l'échographie de la maladie de Dupuytren et Wassef Khaled celle des ruptures partielles du triceps au coude. Ensuite, Marie Faruch et l'équipe toulousaine nous apprend l'intérêt de l'échographie en cas de traumatisme du coude, Maxime Lacroix nous fait découvrir les kystes intratendineux du poignet et Sylvain Viltart nous montre que le diagnostic de capsulite doit être échographique avant d'être clinique contrairement à ce que pense bon nombre de personnes !! Le membre inférieur n'est pas en reste avec pour commencer Gérard Morvan qui vous fera comprendre beaucoup de choses en vous expliquant la torsion de nos membres inférieurs. Lionel Pesquer vous rappelle l'intérêt de notre technique pour le dépistage des languettes méniscales et Antoine Moraux nous démembre les étiologies du ressaut du tendon distal du semimembraneux. Deux chapitres sont consacrés à un problème d'actualité : Quentin Monzani et Bertrand Dallaudière vous montrent l'aspect post-opératoire de l'entorse de la cheville car de nouvelles techniques chirurgicales ont transformé la prise en charge de ces lésions. Antoine Ponsot nous explique les mécanismes de l'hallux saltans et comment le repérer Avec Amina Fihri, l'équipe de la Pitié vous montre l'importance de l'étude de la bandelette iliotibiale, avec Anne-Sophie Billard, les différents diagnostics à évoquer en cas de douleur de la face plantaire de l'hallux et avec Jean-Louis Brasseur, les nouveaux éléments concernant l'échographie du tendon d'Achille. Il reste un chapitre, et non des moindres, puisqu'il nous servira tous les jours, celui d'Agnes Lhoste qui fait le point sur les anesthésiques locaux en écho-interventionnel. 23 beaux chapitres qui vous montrent l'intérêt de l'échographie MSK !!

01/2023

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

ActuaLitté

Imagerie médicale

Actualités en échographie de l'appareil locomoteur. Tome 17

Ce livre regroupe-les exposés des "Actualités en échographie de l'appareil locomoteur" organisées par le service de Radiologie SISU (Service des Imageries Spécialisées et des Urgences) du GH Pitié-Salpêtrière. C'est le membre supérieur qui, pour une fois, regroupe la majorité des chapitres. Au niveau du coude, le biceps distal est étudié d'une part par l'équipe de Cochin, mais aussi par une association radiochirurgicale normande qui nous détaille l'anatomie et le raie du Lacertus Fibrosus. L'équipe de la Pitié nous apprend comment individualiser les tendons épicondyliens latéraux et médiaux et Franck Lapègue nous fait découvrir la ténosynovite sténosante de l'extenseur ulnaire du carpe. Michel Crema et l'équipe de l'Insep fait le bilan des entorses de cette articulation du coude dans un autre chapitre. Pour les muscles de voisinage, le grand rond et le grand dorsal sont analysés par Denis Jacob et les lésions du grand pectoral sont détaillées par Wassef Khaled. L'équipe de Bruxelles nous fait découvrir les interconnexions nerveuses du membre supérieur qui nous perturbent souvent. Plus distalement, Lionel Pesquer et l'équipe de Mérignac nous explique comment s'y retrouver dans les muscles de l'avant-bras. Cela aidera bon nombre d'entre nous ! Encore plus distalement, Antoine Moraux nous fait découvrir la pathologie sténosante de l'extenseur commun des doigts. Au niveau du membre inférieur, Anne-Sophie Billard analyse le biceps fémoral de haut en bas. L'équipe d'Amiens nous montre l'intérêt des coupes postérieures après arthroplastie et Sylvain Viltart fait le point sur le conflit entre le tendon du plantaire et le corps du tendon d'Achille. Jeremy Lellouche détaille les différents faisceaux du ligament collatéral médial de la cheville. Fabrice Thévenin montre l'importance du diagnostic du syndrome du deuxième rayon chez le sportif et l'équipe de Besançon celui de l'élastographie en cas d'entorse du plan ligamentaire collatéral latéral. Je pense ne pas être le seul à enfin apprendre l'intérêt du démembrement anatomique des muscles paravertébraux fait par l'équipe de Lille. Sur le plan tumoral, on progressera tous grâce aux chapitres de Raphaël Guillain sur les petites lésions et celui de Thomas Le Coroller sur le pilomatrixome. Et ce n'est pas tout car Gérard Morvan débute ce livre en faisant le point sur les bourses en échographie ; Frédérique Lecouvet nous explique l'intérêt de la technique ultrasonore en cas de corps étranger et Jean-Baptiste Pialat pour l'étude des petits nerfs. Cela nous fait 22 chapitres qui nous montrent que notre échographie de l'appareil locomoteur est en pleine expansion. C'est pour cela qu'elle est passionnante ! Bonne lecture.

01/2022

ActuaLitté

Pédagogie

Enseignants et élèves en souffrance. Guide pratique pour des partenariats entre école et pédopsychiatrie

Qu'ils soient malades dans l'école ou malades de l'école, les enseignants et les élèves en souffrance sont trop souvent ignorés. Quand ils ne le sont pas, ils sont généralement "externalisés" pour être pris en charge par une médecine individuelle et spécialisée... Nicole Catheline et son équipe proposent ici une autre voie. C'est la voie de la prévention et de l'accompagnement bienveillant dès l'apparition des premiers signes préoccupants. C'est, surtout, la voie de la collaboration et du partenariat au service des acteurs de l'institution scolaire. Pas question de se renvoyer les responsabilités, en une partie de ping-pong infernale, entre partenaires rivaux. Pas question, non plus, de "découper la personne en tranches" en ignorant que les dimensions affectives et cognitives, personnelles et professionnelles, sont étroitement liées et en interaction permanente. Pas question, enfin, de jouer aux "apprentis sorciers" en s'improvisant psychologue ou pédagogue sans en avoir la formation et les compétences. Forts d'une expérience de trente années, les auteurs de ce livre nous proposent une méthodologie rigoureuse pour un vrai travail partenariat entre professionnels de santé et professionnels de l'éducation. Ils nous présentent des exemples particulièrement convaincants de dispositifs structurés de collaboration. Ils nous montrent comment la souffrance au travail ou le décrochage scolaire peuvent être pris en charge par des équipes ou des binômes pluridisciplinaires afin d'éviter une externalisation systématique et une médicalisation excessive. Ce livre s'adresse aussi bien aux enseignants et cadres éducatifs, qu'aux infirmiers, éducateurs spécialisés, psychologues et médecins. Tous y trouveront des analyses et des outils grâce auxquels ils pourront mieux prendre soin ensemble de toutes les personnes qui fréquentent l'Ecole. Philippe Meirieu

09/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

1917. L'année qui a changé le monde

1917 est une année décisive dans le déroulement de la Première Guerre mondiale mais aussi dans l'histoire du monde, et pas seulement d'un point de vue géopolitique ou militaire avec ses grandes batailles (Chemin des Dames, Caporetto) ou ses grands événements (échecs des pourparlers de paix lancés par l'Autriche-Hongrie et le pape, effondrement de la Russie, basculement de la Grèce dans le camp allié, premières mutineries et grèves des tranchées…). Dans tous les domaines, y compris scientifiques, culturels, intellectuels ou sociaux, cette année, comparable à 1789 ou 1815 par son ampleur, marque un bouleversement durable dont les conséquences se font encore ressentir de nos jours. 1917, c'est d'abord l'année des deux révolutions en Russie, donnant naissance au premier Etat communiste et à un mouvement politique mondial qui hantera tout le XXe siècle, drainant dans son sillage des dizaines de millions de victimes. C'est aussi l'année où, pour la première fois, les Américains interviennent militairement en Europe, loin de leur territoire. Ce ne sera pas la dernière… Leur motivation morale (Wilson) deviendra un leitmotiv jusqu'à nos jours pour justifier leurs interventions sur toute la planète. 1917, c'est encore l'année de la déclaration Balfour, qui promet aux Juifs la création d'un Etat sur les décombres de l'empire ottoman avec des conséquences sur l'équilibre de la région qui se poursuivent toujours ; la déclaration de Corfou, prévoyant la création (artificielle) d'une Yougoslavie, future épine sanglante dans l'histoire de l'Europe jusqu'à une date récente ; l'apparition de la notion de « guerre totale » dont les régimes fasciste, nazi et communiste développeront le concept jusque dans l'industrialisation des massacres ; le vote de l'Espionnage Act aux Etats-Unis, toujours en vigueur en 2016 ; la naissance du mouvement artistique dada et l'apparition pour la première fois du terme de surréalisme, qui bouleversera l'histoire des arts au XXe siècle. Mais aussi : la découverte des films de Charlie Chaplin, l'exposition où Duchamp présente son urinoir (« Fountain »), acte de naissance de l'art conceptuel, les premiers Ballets russes qui révolutionnent l'histoire de la danse, la création de la Coupe de France de football, l'invention de l'heure d'été pour réaliser des économies d'énergie en France, le premier décollage d'un avion sur un navire en marche, la formation du ministère charnière de Clemenceau, l'épopée de Lawrence d'Arabie, les morts de Buffalo Bill, Léon Bloy, Edgar Degas ou Durkheim, la naissance de Danielle Darrieux (toujours vivante), les apparitions de la Vierge à Fatima, les exploits aériens de Guynemer et Richthofen, la création du service de cinéma aux armées, les premier films de vampires et de super héros au cinéma, Marcel Proust qui termine le premier volume d'A la recherche du temps perdu, etc. L'ambition de cet ouvrage est de montrer 1917 sous tous ses aspects à l'aide d'une chronologie sélective, très écrite, commentée et richement illustrée. En ressort la conviction que cette année a bouleversé l'histoire du monde en creusant la tombe de l'Europe et partant de l'occident. Des focus seront également proposés pour raconter le 1917 de personnalités politiques et culturelles de premier plan (Hitler, Mussolini, Staline, De Gaulle, Churchill, Roosevelt, Ho Chi Minh, mais aussi Hemingway, Céline, Jünger, Drieu La Rochelle, Aragon, Picasso …).  Un livre absolument novateur et fera date.

11/2016

ActuaLitté

Littérature scandinave

Une famille moderne

Une famille norvégienne part célébrer les soixante-dix ans de son patriarche en Italie. Sur le papier, tout cela semble idyllique. Sauf que c'est ce séjour que choisissent les parents/grands-parents pour annoncer leur divorce ! Le ciel tombe sur la tête de leurs trois enfants, adultes plus ou moins établis dans leurs vies personnelles et professionnelles, qui se retrouvent tout à fait démunis en voyant se défaire le couple parental. Helga Flatland choisit astucieusement ce point de départ pour dresser un portrait de famille incroyablement attachant, drôle et réaliste. Au passage, elle nous questionne sur ces familles transgénérationnelles, l'évolution des valeurs éducatives... et, pour le lecteur francophone, elle offre une immersion réjouissante dans une famille osloïte. Le roman que l'on attendait sur la famille du xxie siècle ! "Bravo Flatland ! Ce livre frappe dans le mille". Cathrine Kroger, Dagbladet HELGA FLATLAND est née en 1984 à Oslo (Norvège). Auteure de six ouvrages, Une famille moderne est son premier roman traduit en français. Il a reçu le Bokhandlerprisen (Prix de l'Association des libraires norvégiens). Déjà traduit en anglais, en allemand et en polonais, les droits ont été vendus en neuf langues. "L'aspect dramatique de nos vies, la dynamique des relations, comment un divorce peut nous arracher à nos certitudes : la description est tendre, pleine de couleurs et de fraîcheur". Torborg Igland, Faedrelandsvennen "Il y a un air d'Ingmar Bergman dans ce portrait d'une famille tout à fait ordinaire, il sonde en profondeur et il déchire les coeurs". Maria Årolilja Ro, Adressavisen "Une observatrice des êtres humains d'une acuité et d'une intelligence rares". Gerd Elin Stava Sandve, Dagsavisen