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Environnement

Réensauvager la nature pour sauver la planète

" A la portée de tous et pertinent. " Publishers Weekly " Convaincant, succinct et objectif. " Financial Times " Jepson et Blythe ont réalisé un travail magistral en éclairant les concepts scientifiques à la base du réensauvagement de façon vulgarisée, honnête et convaincante. Ce livre mérite d'être lu par le plus grand nombre. " Isabella Tree, autrice de Wilding : The Return of Nature to a British Farm Sous la pression de l'urbanisation, de la déforestation, de l'exploitation agricole et du réchauffement climatique, la faune et la flore disparaissent en nombre. Les scientifiques estiment même qu'une sixième extinction est à l'oeuvre et qu'elle menace à terme la survie de notre espèce. Pour répondre à ce péril, une solution révolutionnaire est envisagée : le réensauvagement. Imaginez des troupeaux de bisons, de chevaux sauvages et d'aurochs au coeur de l'Europe. Des lynx, des castors, des loups et des ours cohabitant dans une nature résiliente et à la biodiversité restaurée. Telle est la promesse du réensauvagement. Ce concept vise à protéger ou reconstituer les écosystèmes en laissant la nature évoluer spontanément et sans entrave, hors de toute influence humaine. Quitte, au départ, à initier la dynamique en réintroduisant les espèces, végétales ou animales, disparues ou menacées qui y vivaient autrefois. Le rôle des grands herbivores, grâce auxquels les clairières et les prairies subsistent, est particulièrement central ; de leur présence dépend celle de nombreuses espèces d'oiseaux, d'insectes, de petits mammifères, de grands carnivores et même de plusieurs essences d'arbres. Le réensauvagement permet non seulement de lutter contre le déclin de la biodiversité, mais également contre le réchauffement climatique, grâce à la captation supérieure de carbone à laquelle il est associé. Rédigée par deux experts du domaine, cette référence accessible à tous et abondamment illustrée constitue une introduction passionnante et sans équivalent à la science du réensauvagement.

09/2022

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Verger

Un jardin fruitier pour demain. Adapter son verger au changement climatique

Un verger qui s'adapte au dérèglement climatique ! Plus de 42 fruitiers méconnus à adopter au jardin bio ! Dans la veine d'un travail entrepris de longue date par les professionnels et les passionnés de fruitiers, de plus en plus d'amateurs se mettent à cultiver des fruitiers encore méconnus du grand public. Robert Kran a commencé cette démarche il y a 25 ans. Manger des fruits sains, diversifier et acclimater des espèces fruitières, cultiver de façon à avoir des arbres résistants, avec en toile de fond l'idée de s'adapter au changement climatique en cours, voilà qui peut résumer sa démarche. La transmission d'une philosophie, d'une démarche et d'un savoir-faire, et la présentation sous forme de fiches pratiques de 41 fruitiers à "adopter" au verger. Depuis vingt-cinq ans, Robert Kran expérimente de nombreux fruitiers dans son verger corse : amélanchier, asiminier, feijoa, jujubier, poivrier du Sichuan, pistachier, yuzu, kapokier... plus de 40 espèces sont présentées et classées selon leurs facultés d'adaptation : rustiques, plus délicates ou à réserver à un climat doux. Les très belles photos et les noms exotiques sont, en soi, une invitation au voyage, mais les aspects techniques pour réussir la culture de ces fruitiers méconnus sont bien entendu le coeur du livre. En suivant les conseils prodigués dans ce livre, vous pourrez, à votre tour, tenter d'acclimater les espèces les plus adaptées au sol et au climat de votre région. "Vivre et laisser vivre" , telle est la devise de Robert Kran qui, avec l'aide de Perrine Dupont, journaliste et jardinière, transmet ici toutes ses connaissances, accumulées depuis de nombreuses années. Ne pas baisser les bras face au dérèglement climatique mais profiter des formidables capacités d'adaptation et de résilience des plantes, c'est la leçon de vie de cet humble explorateur du futur, joyeux et gourmand de la vie.

03/2022

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Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

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Civilisations pré-colombiennes

Cités mayas, miroirs d'étoiles

Avant d'être retraitée, Marie-Françoise Delavillat était psychologue et psychanalyste à l'hôpital. Elle avait l'habitude d'interroger les opinions préconçues et les énigmes des symptômes névrotiques, pour en découvrir la signification cachée. Un déclic, un questionnement semblable se sont produits devant les ruines perdues des Mayas. La monumentalité des édifices et la complexité de leur urbanisme étaient frappantes. Quelques photographies de ces merveilleuses cités mayas enfouies dans la jungle, quelques plans d'archéologues, ont fait apparaître la ressemblance, ou la similarité parfaite entre le plan et la constellation étoilée. Dans ce livre, quinze plans d'agglomérations mayas ont été présentés en détail, ainsi que la constellation reproduite. Supposant que les étoiles copiées fussent celles de la fondation de la cité, ces dernières ont été considérées comme des marqueurs de la date de précession des équinoxes. Les chronologies, ainsi calculées, ont enregistré des dates extrêmement reculées, très loin de celles des universitaires, qui continuent à se fier aux écrits postcoloniaux. Un regard critique sur l'Histoire générale montre que Sahagùn a été leurré et abusé, pour les datations, par ses informateurs colonisés. Pourtant, la trace précessionnelle du chemin du soleil, dans les plans, comme dans les Groupes E, indique toujours une durée invariable et absolue. Les Mayas connaissaient les étoiles par coeur. Ils vivaient avec elles. Les illustrations du Codex Vaticanus B 3773 ont révélé également de nombreux dessins de constellations. Les étoiles étaient pour eux des dieux, les chiffres aussi étaient des dieux, ainsi que les codex, les jours, les arbres, certains animaux, la pluie, la foudre, étaient déifiés, sacralisés. La religion imprégnait le quotidien des Mayas, ce qui entraîna la chute de cette civilisation, lors de la colonisation.

03/2022

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Imagiers, premiers dictionnair

Le ciel au-dessus de moi

Les nuages, le soleil, les oiseaux : une invitation à lever les yeux vers le ciel et à regarder toujours plus haut ! Une collection d'imagiers où documentaire et photographie s'allient à merveille Mettre en lumière les éléments du quotidien de l'enfant, le faire voyager dans des univers qui lui sont familiers et créer un récit au fil des images, c'est le pari de cette collection. L'imagerie photographique est le moyen idéal pour les petits de 2 à 4 ans d'observer ce qui les entoure, d'apprendre et de trouver leur place dans le monde. Lever les yeux vers le ciel, une incitation aussi poétique qu'instructive Au fil des 24 pages du livre, l'enfant est amené à regarder ce qui l'entoure et surtout ce qui se trouve au-dessus de sa tête. Il découvre les branches des arbres en fleurs, les nuages de toutes les couleurs, le soleil, l'éolienne, les oiseaux qui s'envolent... Dans chaque image, il retrouve les éléments qu'il connaît bien : l'avion, la grue du chantier, le panneau de circulation... et en découvre d'autres qu'il apprend à nommer. Une collaboration avec une artiste photographe dédiée au monde de l'enfance Caroline Fabre, diplômée de l'Ecole supérieure nationale de la photographie d'Arles, se spécialise dans l'univers des tout-petits. Avec spontanéité et tendresse, elle capture leurs premières découvertes, leurs instants de joie, leurs humeurs... en mettant la rencontre et l'échange avec ses sujets au coeur de son approche. Une fabrication simple, épurée, adaptée à son public 24 pages pelliculées et résistantes, un format pratique à transporter et facile à manipuler par les petites mains ; un contenu aéré avec des photographies lisibles à la portée des tout-petits.

03/2023

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Carrière et réussite

Se lancer dans les métiers des jardins et du paysage. Horticulture, entretien, conception, aménagement d'espaces verts

Jardiniers, paysagistes, reboiseurs, engazonneurs, élagueurs, horticulteurs... Au fil des pages de ce guide, découvrez les réalités du marché de l'horticulture et du paysage, ses tendances, ses innovations ; informez-vous sur les nouveaux modes de vente (internet, abonnements...) ; et plongez-vous dans le détail de chacun des "métiers des jardins" : formations, spécialisations, avantages et inconvénients de la profession, réglementation, qualités requises, rémunération, investissements nécessaires pour exercer en indépendant, choix du statut... Que vous ayez envie de devenir jardinier, paysagiste, horticulteur : vous saurez tout ! Au sommaire : Introduction. Un peu d'histoire... Partie 1. Le marché - Le marché mondial - Le marché français - Les chiffres : horticulture - Les chiffres : paysage - Tendances (les Français et leur jardin) - Attentes et innovations - Portraits de consommateurs - Labels et engagements sociétaux Partie 2 - Les métiers Les métiers de l'entretien du paysage - Elagueur - Jardinier - Jardinier de terrains de sport, green keeper - Ouvrier paysagiste en milieux naturels Les métiers de la conception et de l'aménagement du paysage - Chef de travaux paysagers - Conducteur de travaux paysagers - Maçon du paysage - Paysagiste-concepteur - Technicien en systèmes d'arrosage - Technicien en systèmes d'éclairage - Technicien installateur de piscines, bassins Les métiers de la production végétale - Arboriculteur - Chef de culture - Horticulteur - Ouvrier de production sous serre - Pépiniériste Partie 3 - La réglementation - Indépendant : quel statut choisir - Passeport phytosanitaire - La "loi santé" sur la vente de végétaux susceptibles de porter atteinte à la santé humaine - L'interdiction de commercialisation et de détention de produits sanitaires - Les risques professionnels - Sécurité et prévention des risques sur les chantiers d'élagage Annexes - Organisations professionnelles et adresses utiles - Convention collective nationale des entreprises du paysage - Comment obtenir le titre de paysagiste concepteur - Le langage des fleurs, des plantes, des arbres - Certiphyto, mode d'emploi - La faute de gestion en EURL et SARL - Demande d'immatriculation des établissements soumis au contrôle phytosanitaire

04/2023

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Littérature française

Akiloë ou le souffle de la forêt

Pour Akiloe, le jeune indien Wayana qui se baigne dans le fleuve, au coeur d'une réserve dans la forêt amazonienne, l'univers des blancs ne s'exprime qu'à travers la voix du transistor de radio Paramaribo ou dans les reflets d'aluminium des ustensiles de cuisine qui s'empilent comme des totems divins sous les "carbets", ces fragiles habitations des Indiens de Guyane. Son avenir semble dicté par l'esprit des arbres et du fleuve, par le "souffle de la forêt". Passer de l'âge de pierre à celui d'Ariane en assimilant la culture républicaine devient alors un parcours initiatique d'une singulière complexité dont le jeune Indien triomphe peu à peu. Le parcours original d'un enfant qui sera formé par une jeune institutrice à l'âme de missionnaire, adopté par un réfugié polonais restaurateur et physicien, avant de s'élever vers le ciel : Akiloë sera sauteur à la perche avant de passer toutes les épreuves pour devenir astronaute. Jusqu'au jour où il s'envolera enfin pour l'espace, porté par le souffle de la forêt. Quels effets "l'éducation occidentale" peuvent produire sur un enfant surdoué, fort imaginatif, dont la culture originelle n'a pas été définitivement fixée par l'expérience ? Tel est le thème de ce roman nourri d'émotion où les éléments du savoir sont soumis au filtre d'une sensualité native, celle d'un habitant de la forêt. Philippe Curval a su trouver la fraîcheur inventive de l'imagination indienne pour écrire une fable cruelle et magique, celle des tribus amazoniennes face à l'invasion de la civilisation blanche, dans le décor déconcertant d'une Guyane confrontée à l'oubli d'un passé peu glorieux, à ses contradictions économiques, sociales, raciales, juste au moment où l'avenir spatial s'affirme sur son territoire.

03/2015

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Littérature française

Mauvaises herbes

Dehors, le bruit des tirs s'intensifie. Rassemblés dans la cour de l'école, les élèves attendent en larmes l'arrivée de leurs parents. La jeune narratrice de ce saisissant premier chapitre ne pleure pas, elle se réjouit de retrouver avant l'heure "son géant". La main accrochée à l'un de ses grands doigts, elle est certaine de traverser sans crainte le chaos. Ne pas se plaindre, cacher sa peur, se taire, quitter à la hâte un appartement pour un autre tout aussi provisoire, l'enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile s'y est tôt habituée. Son père, dont la voix alterne avec la sienne, sait combien, dans cette ville détruite, son pouvoir n'a rien de démesuré. Même s'il essaie de donner le change avec ses blagues et des paradis de verdure tant bien que mal réinventés à chaque déménagement, cet intellectuel — qui a le tort de n'être d'aucune faction ni d'aucun parti — n'a à offrir que son angoisse, sa lucidité et son silence. L'année des douze ans de sa fille, la famille s'exile sans lui à Paris. Collégienne brillante, jeune femme en rupture de ban, mère à son tour, elle non plus ne se sentira jamais d'aucun groupe, et continuera de se réfugier auprès des arbres, des fleurs et de ses chères adventices, ces mauvaises herbes qu'elle se garde bien d'arracher. De sa bataille permanente avec la mémoire d'une enfance en ruine, l'auteure de ce beau premier roman rend un compte précis et bouleversant. Ici, la tendresse dit son nom dans une main que l'on serre ou dans un effluve de jasmin, comme autant de petites victoires quotidiennes sur un corps colonisé par le passé.

08/2020

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Milieux naturels

Le chant des haies

Jean de Bosschère, dont l'oeuvre atteste à la fois la connaissance profonde et l'amour de la Nature, est un des maîtres dans l'art de découvrir et de décrire le mystère des choses animales et végétales. Voici la haie vive : monde secret, fourmillant d'êtres dont elle est le refuge, l'abri, le garde-manger. Le naturaliste l'observe, il l'espionne, pourrait-on dire, dès l'aurore, guettant les premiers bruits du réveil, cris, chants qui se mêlent dans un tout harmonieux. Voici le pic, chasseur de vers et de larves, voici les derniers attardés, la chouette et l'effraie... Les saisons passent sur la haie. La Voie Lactée printanière est une longue et lumineuse traînée de fleurs. Les insectes peu à peu fourmillent : hanneton, cantharide, grillon. Voici les parfums : églantine, muguet, sureau, tilleul ; les parures : liseron, chèvrefeuille, clématite. Les chenilles apparaissent, mais aussi les papillons. Comme il a amoureusement décrit la fleur, l'oiseau, le scarabée et l'escargot, Jean de Bosschère s'attarde aux merveilles du vanesse, du paon de jour, du machaon. La haie offre ses bouquets : violette, campanule, digitale ; elle est faite d'arbres aussi : charme, érable, cornouillet. La nuit, c'est le règne de la belette et de la chauve-souris. L'automne transforme la haie en buisson ardent. Les fruits de l'églantier, de l'alisier, du fusain bonnet-de-prêtre revêtent les branches d'écarlate. Une à une, toutes les plantes sont décrites avec leurs habitats, leurs moeurs, leurs vices et leurs vertus. Tous les oiseaux, tous les insectes et le comportement particulier de chaque espèce ; aucun être végétal ou animal n'est oublié, et des dessins aussi gracieux qu'exacts illustrent ces pages où la poésie ne le cède qu'à la science.

04/2023

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Jardinage

Un jardin nourricier

Du potager à la basse-cour, un guide pour cheminer vers l'autonomie alimentaire et créer son jardin nourricier. Cachés derrière leurs haies taillées, nos jardins, qu'ils soient ruraux ou urbains, sont dotés d'un potentiel insoupçonné. Nos pelouses régulièrement tondues dissimulent des espaces fertiles et nourriciers où pourrait être produite une part importante de notre alimentation familiale grâce à un potager, quelques arbres fruitiers, une petite basse-cour et, pourquoi pas, des ruches... Avec des méthodes simples, inspirées de la permaculture, de l'agroécologie, de l'agroforesterie et du maraîchage sur sol vivant, Maud Roulot nous accompagne sur le chemin des jardins nourriciers et partage ses précieux conseils pour manger toute l'année des produits frais, sains, locaux et de saison, dans le respect de l'environnement et de la biodiversité. Créer un écosystème de production familiale dans son jardin en tenant compte des plantes déjà en place, en identifiant les auxiliaires du jardinier, les ravageurs et les maladies, et en améliorant la fertilité de son sol de façon naturelle. Cultiver ses fruits et ses légumes de la graine à l'assiette, avec un calendrier des semis, des fiches descriptives des différentes espèces et variétés, et de multiples techniques de culture. Produire ses oeufs, son miel... grâce aux petits élevages accessibles à l'échelle d'un jardin familial, avec des conseils précis pour chaque espèce, de l'habitat à l'alimentation en passant par l'incubation des oeufs, les soins à donner aux animaux ou le traitement des maladies. Un suivi de l'année mois par mois pour le potager, les fruitiers, la basse-cour et les ruches. Transformer et conserver les surplus de sa production grâce à des recettes et à des astuces de fabrication : bocaux de légumes, confitures, pain, produits d'entretien... Un jardin nourricier pour cheminer vers l'autonomie alimentaire

03/2022

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Poésie

Le langage et le puits. Poèmes courts complets 1983-1989

Cette édition rassemblé l'intégralité des 250 poèmes courts écrits par Hai Zi entre 1983 et 1989, du mythique "Cuivre asiatique" qui lui offre une première reconnaissance, jusqu'à "Au printemps, dix Haizi" , composé 12 jours avant sa mort, dans lequel il se voit comme un "enfant de la nuit, baigné dans l'hiver, épris de la mort" . Enfant des campagnes qu'il connaît intimement, la ruralité est un cadre récurrent de ses poèmes. Partout, les champs de blés, les images de la terre, des sols humides, et l'amour comparé aux arbres en fleurs, s'infiltrent dans ses vers. Parfois joueurs, parfois mélancoliques, ses poèmes touchent une veine sensible pour la population chinoise qui a si longtemps dépendu de l'agriculture pour assurer sa survie. Mais il est aussi influencé par la littérature contemporaine, et son oeuvre est hantée par les figures de Van Gogh, Rimbaud, Baudelaire, Kafka... Les poèmes de Hai Zi sont écrits dans un langage direct, immédiat, débarrassé des ornementations, tout en saisissant la résonnance profonde entre l'homme et la nature. A la suite d'une déception sentimentale, Haizi réalise qu'il existe un fossé infranchissable entre les mondes ruraux et urbains, qui va au-delà des considérations géographiques. Sa poésie se fait plus poignante et désolée, plus intime, plus sombre. A la fois enfant rentrant chez lui après avoir égaré sa joie dans la montagne et homme exilé dans la ville, loin de son village, il ressent la perte d'identité, la perte du foyer, la perte de l'amour, et semble ne plus appartenir à aucun des deux mondes. Malgré son suicide, lire les poèmes de Haizi nous rappelle paradoxalement les merveilles de l'existence, notre lien à la terre, au sol, au pays et nous emporte dans des paysages lointains et insoupçonnés, au fond de nous-mêmes, entre douceur et clarté.

04/2022

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Critique

Proust, ou le présent perdu

"Que le réel puisse manquer, cette leçon tout en paradoxe au coeur pourtant de la Recherche ne laisse d'étonner, d'un étonnement négatif qui ne relève pas d'un surcroît d'expérience mais de son défaut. Comment imaginer un tel manque puisque le réel n'a de cesse de s'imposer à l'expérience comme ce qu'il y a et qui sans cesse et de manière obvie nous est donné : par exemple ce jardin en fleurs, ces arbres, ces promeneurs, etc. , ou puisque notre existence ne se sépare pas de cette profusion de présences, ce cortège des choses au milieu desquelles nous sommes littéralement plongés. Le réel, l'inlassable plutôt, que l'expérience fournit sans relâche, jour et nuit. Et comment cette leçon pourrait-elle nous venir de Proust, c'est-à-dire d'un ouvrage voué précisément à d'infinies descriptions, avec un tel luxe de détails, une telle attention à l'infiniment petit, que notre sensibilité s'en trouve multipliée - mais sensibilité à quoi, sinon au réel forcément ? Qu'attendre de la littérature sinon qu'elle nous apprenne à voir davantage - mais seulement alors pour mieux distinguer tout ce qui s'offre déjà à nous dans l'expérience de ce jardin en fleurs. Quand le narrateur, dans les dernières pages de la Recherche, compare son livre encore à venir à des verres grossissants, il n'entend aucunement substituer une expérience fictive à celle que nous menons communément, il ne veut pas dire que nous n'avons rien vu, mais il invite son lecteur à lire en lui-même et mesurer la justesse de ce qui est écrit à l'expérience qui est bien la sienne. " Jérôme de Gramont

10/2022

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Thèmes picturaux

Paysage. Fenêtre sur la nature

Depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par la peinture, les artistes rejouent à leur manière les mythes de la Création, en représentant ciel, terre, mer, lumière et ténèbres. Les instantanés chatoyants des impressionnistes, les brumes fugitives des peintures de montagne et d'eau chinoises (shanshui), les mille et une vues des estampes japonaises, toutes ces oeuvres murmurent des messages faits de clarté et d'ombres. Ce langage codé trouve son origine dans ce que le XVIIe siècle a nommé les "ornements de la nature" : arbres, végétaux, rochers et ruisseaux. L'ouvrage plonge le lecteur aux sources des représentations artistiques et suit les artistes dans les étapes de leur travail, de l'esquisse préparatoire jusqu'à l'oeuvre achevée. Il explore ainsi différents types de paysages et de points de vue sur la nature, du petit dessin jusqu'au gigantesque panorama, de la plaine paisible jusqu'aux volcans menaçants, de l'instant éphémère jusqu'à la vision d'éternité, de la figuration jusqu'à l'abstraction. Les énigmes sont nombreuses : de quels lieux s'agit-il ? Quels outils utilisent les artistes ? Quel est leur rapport aux sciences de leur temps ? Que ressentent-ils face aux sites naturels ? Outre les oeuvres en elles-mêmes - célèbres ou plus inattendues ? -, l'ouvrage présente des objets permettant de répondre à ces questions, par exemple des manuels pédagogiques écrits par les artistes ou des ustensiles employés en atelier ou en plein air. Tous permettent de suivre les amateurs dans leurs intérieurs où le paysage se fait décor, mais aussi les artistes durant leurs expéditions, dans leurs jardins ou plus loin. Dans notre monde, aujourd'hui totalement métamorphosé par l'activité humaine, les thèmes du paysage et de la nature sont d'une actualité brûlante ; les oeuvres les questionnent à leur manière et démontrent, s'il le fallait, à quel point sont liés art et paysage.

04/2023

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Littérature française

La comédie humaine. Ursule Mirouët

" En entrant à Nemours du côté de Paris, on passe sur le canal du Loing, dont les berges forment à la fois de champêtres remparts et de pittoresques promenades à cette jolie petite ville. Depuis 1830, on a malheureusement bâti plusieurs maisons en deçà du pont. Si cette espèce de faubourg s'augmente, la physionomie de la ville y perdra sa gracieuse originalité. Mais, en 1829, les côtés de la route étant libres, le maître de poste, grand et gros homme d'environ soixante ans, assis au point culminant de ce pont, pouvait, par une belle matinée, parfaitement embrasser ce qu'en termes de son art on nomme un ruban de queue. Le mois de septembre déployait ses trésors, l'atmosphère flambait au-dessus des herbes et des cailloux, aucun nuage n'altérait le bleu de l'éther dont la pureté partout vive, et même à l'horizon, indiquait l'excessive raréfaction de l'air. Aussi, Minoret-Le- vrault, ainsi se nommait le maître de poste, était-il obligé de se faire un garde-vue avec une de ses mains pour ne pas être ébloui. En homme impatienté d'attendre, il regardait tan- tôt les charmantes prairies qui s'étalent à droite de la route et où ses regains poussaient, tantôt la colline chargée de bois qui, sur la gauche, s'étend de Nemours à Bouron. Il en- tendait dans la vallée du Loing, où retentissaient les bruits du chemin repoussés par la colline, le galop de ses propres chevaux et les claquements de fouet de ses postillons. Ne faut-il pas être bien maître de poste pour s'impatienter devant une prairie où se trouvaient des bestiaux comme en fait Paul Potter, sous un ciel de Raphaël, sur un canal ombragé d'arbres dans la manière d'Hobbéma ? . . ".

02/2023

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Histoire antique

Antiquités africaines N° 57/2021

L'Afrique du Nord de la protohistoire à la conquête arabe In memoriam Jehan DESANGES (1929-2021) par Azedine BESCHAOUCH... ... ... ... ... . 5 Jaâfar BEN NASR, Les peintures rupestres de l'abri de Zamla (Jebel Ousselat - Tunisie centrale) : la représentation d'une planimétrie agraire ? ... ... ... ... 19 Sami BEN TAHAR, Philipp VON RUMMEL, Tomoo MUKAÏ, Karin MANSEL, Heike MÖLLER, Le site rural de Mezraya (Jerba) de la Protohistoire à l'époque romaine impériale : résultats de la première campagne de fouilles préventives de 2018 ... ... ... ... 33 Jennifer P. MOORE, Lea M. STIRLING, Practicalities of Grief and Commemoration : Accounting for Variation in Cremation Practices in Africa Proconsularis ... ... ... . 93 Ridha GHADDAB, De Tamazeni/Tamazeri à Tamajer/Tamager : une cité libre ou pérégrine méconnue ? ... ... . 117 Francesco MARTORELLA, Installazioni militari a nord del fiume Loukkos nella provincia romana della Mauretania Tingitana (Marocco). Il campo militare di el Mers alla luce delle nuove indagini magnetiche ... . . 129 Federica GATTO, Gian Luca GREGORI, Some Remarks on the Entry of Bona Dea into the African Provinces, with a Glance at the Italic Documentation ... ... ... ... . 139 Michel CHRISTOL, La carrière de C. Attius Alcimus Felicianus : remarques sur le fastigium equestre sous Gordien III ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 149 Yvan MALIGORNE, Arnaud VAILLANT, Chloé DAMAY, Note sur cinq éléments de marbre provenant de Carthage conservés au Musée d'art et d'histoire de Langres (Haute-Marne) ... ... ... . . 155 Elizabeth FENTRESS, Berbers, Barley and Bsisa ... ... . 163 Mongi NASR, L'atelier de Vicus Gemellae : motifs, styles décoratifs et guillochis ... ... ... 169 Rémi REVE, Jean-Paul AMBROSI, Claudio CAPELLI, Approches archéométriques non destructives sur les engobes des sigillées africaines. Mesures colorimétriques et géochimiques (pXRF) préliminaires ... ... . 193 Carina HASENZAGL, Claudio CAPELLI, Petrographic Characterization of Late Roman African Pottery from J. W. Salomonson's Surveys : 3. The Workshops of Henchir el Biar and Bordj el Djerbi ... ... . 209

12/2021

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Littérature française

Les deux poetes

" A l'époque où commence cette histoire, la presse de Stanhope et les rouleaux à distribuer l'encre ne fonctionnaient pas encore dans les petites imprimeries de province. Mal- gré la spécialité qui la met en rapport avec la typographie parisienne, Angoulême se servait toujours des presses en bois, auxquelles la langue est redevable du mot faire gémir la presse, maintenant sans application. L'imprimerie arriérée y employait encore les balles en cuir frottées d'encre, avec lesquelles l'un des pressiers tamponnait les caractères. Le plateau mobile où se place la forme pleine de lettres sur laquelle s'applique la feuille de papier était encore en pierre et justifiait son nom de marbre. Les dévorantes presses mécaniques ont aujourd'hui si bien fait oublier ce mécanisme, auquel nous devons, malgré ses imperfections, les beaux livres des Elzevier, des Plantin, des Alde et des Didot, qu'il est nécessaire de mentionner les vieux outils auxquels Jérôme-Nicolas Séchard portait une superstitieuse affection ; car ils jouent leur rôle dans cette grande petite histoire. Ce Séchard était un ancien compagnon pressier, que dans leur argot typographique les ouvriers chargés d'assembler les lettres appellent un Ours. Le mouvement de va-et-vient, qui ressemble assez à celui d'un ours en cage, par lequel les pressiers se portent de l'encrier à la presse et de la presse à l'encrier, leur a sans doute valu ce sobriquet. En revanche, les Ours ont nommé les compositeurs des Singes, à cause du continuel exercice qu'ils font pour attraper les lettres dans les cent cinquante-deux-petites cases où elles sont contenues. A la désastreuse époque de 1793, Séchard, âgé d'environ cinquante ans, se trouva marié. Son âge et son mariage le firent échapper à la grande réquisition qui emmena presque tous les ouvriers aux armées...

02/2023

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Littérature française

La comedie humaine une tenebreuse affaire. Une tenebreuse affaire

" L'automne de l'année 1803 fut un des plus beaux de la première période de ce siècle que nous nommons l'Empire. En octobre, quelques pluies avaient rafraîchi les prés, les arbres étaient encore verts et feuillés au milieu du mois de novembre. Aussi le peuple commençait-il à établir entre le ciel et Bonaparte, alors déclaré consul à vie, une entente à laquelle cet homme a dû l'un de ses prestiges ; et, chose étrange ! le jour où, en 1812, le soleil lui manqua, ses prospérités cessèrent. Le quinze novembre de cette année, vers quatre heures du soir, le soleil jetait comme une poussière rouge sur les cimes centenaires de quatre rangées d'ormes d'une longue avenue seigneuriale ; il faisait briller le sable et les touffes d'herbes d'un de ces immenses ronds-points qui se trouvent dans les campagnes où la terre fut jadis assez peu coûteuse pour être sacrifiée à l'ornement. L'air était si pur, l'atmosphère était si douce, qu'une famille prenait alors le frais comme en été Un homme vêtu d'une veste de chasse en coutil vert, à boutons verts et d'une culotte de même étoffe, chaussé de souliers à semelles minces, et qui avait des guêtres de coutil moulant jusqu'au genou, nettoyait une carabine avec le soin que mettent à cette occupation les chasseurs adroits, dans leurs moments de loisir. Cet homme n'avait ni carnier, ni gibier, enfin aucun des agrès qui annoncent ou le départ ou le retour de la chasse, et deux femmes, assises auprès de lui, le regardaient et paraissaient en proie à une terreur mal déguisée. Quiconque eût pu contempler cette scène, caché dans un buisson, au- rait sans doute frémi comme frémissaient la vieille belle- mère et la femme de cet homme. . ".

02/2023

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Science-fiction

Pellucidar Tome 6 : Terre d'épouvante

Paru initialement en 1944, Terre d'épouvante est le sixième tome d'un autre Cycle, celui de Pellucidar qui comprend six volumes. Sa première publication en français date de la fin des années 1960. Dans ce cycle, la Terre est une sphère creuse dans laquelle se trouve le continent de Pellucidar. Ce sont le prospecteur David Innes et son compagnon, l'inventeur Abner Perry, qui découvre par hasard ce continent intérieur. Après avoir retrouvé von Horst, David Innes retourne à Sari avec son armée. En chemin, ils sont attaqués par des femmes-barbus de la tribu de Oog et David Innes est fait prisonnier et réduit en esclave. En compagnie de Zor de Zoram, il s'évade mais, en traversant le pays des Jukans, il est à nouveau fait prisonnier. En tentant à nouveau de s'évader, il tombe sur Moko, fils du roi des Jukans, le tue et délivre Diane la Magnifique, son épouse, qui avait décidé de partir à sa recherche, et elle aussi esclave des Jukans. David et Diane et leurs compagnons échappent aux Jukans pour ensuite tomber entre les mains de géants cannibales, les Azariens, puis des fourmis géantes ayant la taille d'un boeuf qui l'emmènent dans leur fourmilière. Il y fait la connaissance de U-val, originaire de Ruva, île flottante faite d'arbres dont le sol est fait du réseau des racines imbriquées. David décide d'y accompagner U-val, mais, pour prix définitif de sa liberté, David Innes doit enseigner au peuple de Ruva la pêche au filet et comment construire des pirogues à voile. Il est finalement recueilli sur mer par son ami, Ja le Mézop, parti à sa recherche et qui a déjà recueilli Diane la Magnifique.

10/2017

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Poésie

Les lettres du fer. Edition bilingue français-arabe

Troisième titre de la nouvelle collection Racines autour d'un autre champ lexical et sonore : ici, nous avons choisi la racine H-D-D, qui nourrit les mots Houdoud (frontières), Haddad (forgeron), Hadîd (fer), Hidda (amertume), Hidâd (deuil). Où l'on entend que le champ des racines est plus ou moins léger et joyeux... Nous avons confié la liste de cette racine difficile et sombre à Golan Haji, poète syrien kurde en exil depuis 2012 à Saint-Denis, en France. Il a travaillé sur la résonance entre ces mots, dans leur sonorité et dans leur sens profond, pour écrire deux poèmes dans une langue arabe contemporaine et magnifique. Pour l'illustration, nous avons choisi une peinture de Mohamad Omran, peintre syrien venu en France pour y poursuivre ses études d'art en 2007. L'illustration des "Lettres du fer" est cadrée dans cette peinture de grande taille, réalisée à la plume et encre par l'artiste en 2013 (deuxième année de la guerre en Syrie). Des hommes machines font face à des hommes plantes : les hommes machines-hélicoptères charrient des têtes coupées et manipulent une marionnette de cheval mutilé à tête d'homme portant des attributs islamistes (métaphore du cheval Buraq, coursier fantastique venu du paradis selon la tradition islamique, et dont la fonction est d'être la monture des prophètes). Ces hommes machines, peints à la verticale, portent des lunettes noires et exhibent de gros sexes. Face à eux, les hommes plantes et arbres, peints à l'horizontale, se défendent avec leurs branches et leur masse protège un corps allongé, le corps d'un homme mort. Cette peinture traverse remarquablement tous les champs de la racine du fer ! D'une page à l'autre, on découvre cette peinture par morceaux, on la reconstitue mentalement, grâce aux fils de la racine !

10/2023

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Animaux sauvages

Animaux superbavards

Sais-tu que les abeilles montrent le chemin d'un point d'eau en dansant dans la ruche ? Que les lycaons votent en éternuant, avant de chasser dans la savane ? Tout comme les humains, les autres animaux communiquent. Ce livre truffé d'exemples scrute la communication d'animaux issus de milieux naturels variés. Le texte est très accessible et richement documenté, écrit par un duo d'éthologues (spécialistes du comportement animal), Agatha Liévin-Bazin et Charlotte Duranton, et sublimé par les somptueuses illustrations réalistes de Nicolas Galkowski. Message reçu 5 sur 5 ! Une communication sensorielle riche Cet ouvrage explique aux enfants comment les animaux communiquent grâce à leurs sens, comment ils s'adaptent à leur milieu (dans le noir, sous l'eau, à distance, dans un environnement perturbé par l'humain, par exemple), quels types d'information ils échangent... Selon les espèces, la communication passe aussi par des moyens que les humains ne peuvent pas percevoir : infrasons et ultrasons, rayons ultraviolets et même par de l'électricité ! Des espèces différentes communiquent même entre elles pour s'entraider ! En Inde, des cerfs, au sol, et des singes dans les arbres, s'alertent mutuellement de la présence de prédateurs. D'autres animaux peuvent aussi "tromper" des congénères en propageant de fausses informations pour obtenir de la nourriture... Une invitation à l'observation Au début de l'ouvrage, deux personnages enfants présentent au jeune lecteur comme les humains communiquent. Ils guident ensuite le lecteur dans sa balade à travers les différents milieux naturels traversés dans l'ouvrage. De nombreux exemples portent sur des animaux que l'enfant croise au quotidien : de compagnie, insectes du jardin, pigeons urbains... et peut observer autour de lui !

06/2024

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Insectes et oiseaux

Petites bêtes des jardins

Limace grise, lithobie, cicadelle, xylocope... ils habitent le potager ou les parterres de fleurs ? Grâce à ce carnet d'identification, le lecteur apprend à reconnaître les petites bêtes des jardins. Plus de 83 espèces y sont décrites. Une maquette modernisée Avec 1 400 000 exemplaires vendus, la collection "Carnets de nature" fait partie des livres nature incontournables des éditions Milan. Les contenus n'ont pas pris une ride, et leur nouvelle maquette les remet au goût du jour. Moins statique, plus colorée et plus gaie, cette nouvelle mise en pages rend les livres plus attractifs. Et c'est l'illustratrice Lucie Brunellière qui est en charge des couvertures de la collection. Son style graphique simple, épuré aux couleurs élégantes dynamise l'effet de collection. Au coeur de la biodiversité Le jardin est le royaume des petites bêtes. Avec un peu de patience, les enfants pourront les observer de près. Sans doute connaissent-ils déjà la sauterelle, la fourmi rouge ou le gendarme, mais il en existe beaucoup d'autres. Ce carnet en présente 83 qui vivent dans les potagers et les jardins de fleurs. De quoi affûter sa patience et son sens de l'observation. Chercher, observer, reconnaître et identifier Pour identifier les différentes espèces et apprendre à en prendre soin, il faut d'abord les chercher... Et en effet, pour trouver toutes ces petites bêtes, une véritable enquête s'impose : l'examen minutieux des fleurs ouvertes, des tiges, du dessous des feuilles des plantes ou des branches basses des arbres, mais aussi celui des objets laissés au sol (briques, planches, vieux sacs de toile) à bien replacer ensuite au même endroit. On pourra aussi explorer le jardin la nuit, muni d'une lampe de poche... Emotions garanties !

04/2024

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Histoire ancienne

SPQR. Histoire de l'ancienne Rome

L'ancienne Rome était une métropole tentaculaire de plus d'un million d'habitants, un «mélange de luxe et de saleté, de liberté et d'exploitation, de fierté civique et de guerre civile meurtrière ». Mais comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la méditerranée ? Mary Beard, historienne de renommée mondiale, raconte ici l'émergence puis la chute d'une culture sans précédent, qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l'empire, le luxe ou la beauté. Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe av. J.-C.), à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle), Mary Beard retrace toute l'histoire de l'Urbs. Se faisant, elle conteste les perspectives historiques confortables en voguent depuis des siècles. Refusant l'admiration simpliste ou la condamnation systématique, elle montre que l'histoire romaine, loin d'être figée dans le marbre, est constamment révisée et réécrite, en fonction des nouvelles connaissances. Ainsi des célèbres personnages - Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron, entre autres – prennent une toute autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles – les femmes, les esclaves et ex-esclaves, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs – retrouvent leur place dans l'éblouissante aventure romaine. Notre perception de la Rome antique a considérablement changé au cours des cinquante dernières années. SPQR en fait la synthèse et façonnera probablement à son tour notre regard sur l'histoire de Rome pendant les décennies à venir.

10/2016

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Récits de montagne

Mont-Blanc. La véritable histoire de la première ascension

Mais que s'est-il passé au mont Blanc le 8 août 1786 ? Mais que s'est-il passé au mont Blanc le 8 août 1786 ? La première ascension, pardi ! Des témoins ont bien vu le docteur Paccard et son compagnon Jacques Balmat au sommet à 18h23 exactement. Le chantre genevois Marc-Théodore Bourrit, " historiographe " des Alpes, s'est empressé d'écrire aux gazettes pour annoncer la nouvelle d'autant plus sensationnelle qu'elle mettait un terme à des décennies de doutes, de tentatives, de renoncements... Le savant Horace-Bénédict de Saussure qui répétera l'ascension l'année suivante en a également témoigné dans son ouvrage " Voyage dans les Alpes ", et bien d'autres jusqu'au célèbre romancier Alexandre Dumas qui a eu la bonne fortune de rencontrer le vieux guide Balmat quelques mois avant sa mort et de lui faire raconter son odyssée : sa découverte d'un itinéraire possible, sa proposition d'emmener avec lui le docteur Paccard, sa conduite héroïque tout au long de l'ascension, sa fierté lorsque, le premier il a posé le pied sur le sommet, réalisant que ses " sujets de la vallée " l'applaudissaient, avant de redescendre chercher le pauvre docteur Paccard épuisé, de le traîner au sommet et d'entamer la descente avec son malheureux compagnon. Cette histoire-là est celle qui nous a été enseignée : une histoire où Jacques Balmat tient le premier rôle. Il a fallu plus d'un siècle pour que des historiens revisitent cette épopée qui semblait gravée dans le marbre. Progressivement, la véritable histoire s'est dessinée. Moins héroïque, moins évidente, moins simple... Mais tellement plus humaine. Que s'est-il réellement passé avant, pendant et après la première ascension du mont Blanc ?

11/2023

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Revues

Dix-huitième siècle N° 54/2022 : Climat et environnement

A l'heure où les questions du changement climatique et de l'empreinte carbone sont au premier plan de l'actualité, un volume sur les perceptions et interactions environnementales au 18e siècle nous a paru bienvenu. Un dossier pluridisciplinaire, croisant les perspectives des historiens (historiens des sciences, du climat, de l'environnement, et de l'art), des philosophes, et des littéraires s'est imposé. Climat et environnement est l'occasion de resituer l'homme dans son milieu au temps des Lumières, et d'examiner les modalités de son "acclimatement" , sa place certes laïcisée mais non dénuée de fantasmes et de superstitions. Depuis l'histoire du climat fondée par Emmanuel Le Roy Ladurie, le prisme environnemental, éclairant le 18e siècle, a permis à de nombreux champs d'études historiques et littéraires de se transformer. L'accent porté sur les entrelacs entre nature et culture renouvelle l'étude de la littérature, de la peinture de paysage, des transformations agricoles, des catastrophes naturelles, des plantes et des arbres mais aussi l'histoire des jardins, l'histoire politique et celle de la construction des savoirs. GRAND ENTRETIEN Leonardo García Alarcón, la clef de l'émotion. VARIA Dans les Varia, Sophie et ses égarements viennent révéler la philosophie romanesque de Rousseau ; les Belles-Lettres nourrissent Smith ; on débat de l'oisiveté des riches et de celle des pauvres ; mais aussi, âprement, du newtionianisme de Delisle. On pourra également suivre les danseurs italiens en France ; le parcours de Joséphine de Lorraine ; les chemins de pèlerinage gascons. Les Varia vous découvent la clef des Moeurs ; la floraison des genres les plus inattendus dans la querelle des Bouffons ; les effets peut-être invraisemblables de la musique grecque ancienne... Enfin, cette année inaugure une série d'articles de fonds consacrée aux publications scientifiques d'oeuvres complètes. On commence avec Montesquieu, Voltaire, Helvétius, Diderot et l'Encyclopédie, en toute modestie !

06/2022

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Histoire internationale

Le Sahara marocain. L'espace et le temps

Lorsque j'avais quatre ou cinq ans, un rêve un peu inquiétant m'entrainait vers le sommeil. Une peinture accrochée en face de mon lit, représentait un homme et un chameau, au repos, à l'ombre d'un arbre éthique, sur fond de l'immensité désertique. Je savais qu'il s'agissait du Sahara. Le nom avait quelque chose d'un peu effrayant. Cette assonance du a résonnait en moi comme un cri étrange. J'éprouvais en même temps une impression de force. Un peu plus tard, je lus Saint-Ex dans Courrier Sud, trop tôt sans doute pour en saisir l'essentiel, mais j'en ai gardé l'idée d'un infini de l'espace et du temps ouvert aux hommes libres. De l'océan Indien à l'océan Atlantique, ce grand désert sépare au Nord le pays des blancs et au Sud le pays des noirs. Dans les temps anciens, il était Océan. Sur les mers il y a des marins, sur le sable, des nomades, et pour tous la quête de l'eau nécessaire à la vie. Le mot frontière y a été inconnu jusqu'à l'arrivée de la " civilisation ". Le Sahara est donc tchadien, nigérien, malien, mauritanien, marocain, algérien, tunisien, libyen etc. C'est le " marocain " qui est raconté ici, par la géographie, l'histoire, l'économie et le droit. Cette langue de plus de 1000 km qui sort du Maroc pour aller lécher la Mauritanie, est humectée par l'humidité océane. Ce Sahara atlantique est donc placé sous des auspices bienfaisants. Ses pâturages à chameaux en ont fait un espace envié. Envié il l'a été plus encore à la fin de la période coloniale, quand l'Algérie et l'Espagne ont tenté de l'établir dans la forme d'un Etat, qui, ne pouvant être qu'artificiel, leur aurait permis de poursuivre la domination coloniale, mais la tentative a échoué. Il faut savoir que, depuis 1400 ans, le Maroc a été perçu dans le grand Ouest africain, comme une autorité spirituelle et politique. Les liens coutumiers entre les hommes du Sud et du Nord sont si nombreux qu'ils rendent absurde l'idée même d'une identité saharienne distincte. Le Sahara marocain ne peut donc être compris en dehors du Maroc. 2300 km entre Tanger et la Mauritanie, réservent évidemment des particularismes locaux. Ceux du Sud sont proches de ce qu'était il y a peu encore la Californie. Un observateur attentif y trouvera les germes d'une aussi belle aventure. Ce livre doit l'y aider.

11/2019

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Littérature française (poches)

François

François est le prénom d'un frère imaginaire. Un frère aîné, dont la présence tutélaire aurait permis à Pierre Bergounioux de recoudre les lambeaux épars d'une insondable origine. François est celui qui aurait su. Qui aurait été le témoin des derniers feux d'une histoire familiale déchiquetée par les deux guerres qui se sont succédées dans la première moitié du vingtième siècle. Si les accidents géologiques, et géographiques, disposent sans ménagements de l'âme des êtres auxquels ils ont échu, ces opérations ne s'accomplissent que dans le temps, celui de l'histoire collective. Pour comprendre l'absence au monde d'un père, prendre la mesure de sa mélancolie, il a manqué à Pierre Bergounioux les quelques repères qui lui auraient permis de retisser les liens, de saisir le double enfermement où il a, dès l'abord, résidé : celui d'une province enclavée, sans réel contact avec les confins radieux des plateaux calcaires et ensoleillés du Quercy, entraperçus au sud du Limousin, d'une part, celui du mutisme radical d'un paternel que la présence d'un fils n'a jamais pu ranimer, d'autre part. C'est donc dans les limbes que ce livre profond et émouvant se faufile, à travers les linéaments d'une ascendance tenue comme au secret et qu'il lui a fallu reconstituer à partir de quelques fragments minuscules pour continuer à vivre, à penser, à s'émouvoir, à la suite d'un homme qui y avait renoncé. Pour la première fois sans doute, dans toute son oeuvre, Pierre Bergounioux établit le détail de la conjonction funeste qui lui a fait prendre pied au bord occidental ingrat du vieux massif central, en 1949. Quantité de membres de la parentèle, jusqu'alors méconnus, invisibles, y apparaissent, comme enfin sortis de l'ombre : quatre générations qui lui ont donné le jour. Le lecteur ne sera pas fâché de voir figurer en annexe un arbre généalogique. "C'est tard qu'on tire parti des expériences liminaires. Elles dépassent tellement notre discernement, nos courtes personnes, qu'elles restent prises dans un repli de la mémoire jusqu'à ce qu'il s'avère, un jour, qu'elles expliquent presque tout. On se demande comment on a bien pu ne pas voir ce qui crève les yeux alors qu'il faut l'avoir perdu pour s'en aviser. La conscience, qui est notre contribution amère, douteuse, fugace et lacunaire, à la réalité, nous la tirons de la perte et de la destruction". P. B.

11/2019

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Histoire internationale

Le fil de nos vies brisées

Ce livre dresse le portrait d'une ville ce qu'elle fut, ce qu'elle ne sera plus jamais à travers les récits entremêlés de ses habitants, contraints à l'exil par les violences et la guerre. La ville, c'est Alep. La grande cité marchande, riche, cosmopolite. Alep la pieuse et la conservatrice. Plus précisément, c'est son coeur historique que l'on entend battre dans ces pages : les vieux quartiers du centre et de l'est qui, au terme d'un soulèvement populaire, eurent cette terrible arrogance d'imaginer qu'ils allaient pouvoir contrôler leur destinée. C'était le lieu de vie de milliers de familles. Une ville détruite, cassée, réduite à l'inexistence, sauf à la chercher dans la mémoire des vivants. Ce sont leurs voix que ce livre recueille, leurs souvenirs de ce monde disparu, de ses traditions perdues. Les récits d'enfance, des projets d'adolescents, du quotidien s'égrènent dans les ruelles du vieil Alep, se répondent parfois, sans jamais être à l'unisson. Cet effet kaléidoscope s'amplifie au moment d'évoquer la révolution, la guerre et la survie selon les moyens propres à chacun. Les mots de ceux qui ont embrassé la voie du changement, qui se sont engagés pour elle à n'importe quel prix, n'occultent pas les mots de ceux qui n'eurent d'autre choix que de subir. Joie, solidarité, amour, illusions, peur, confusion... L'arrivée des "soldats de la liberté" entraîna la division de la ville en Est et Ouest, telle une fracture irréparable, séparant amis, familles et amoureux. Désillusions, colère, dégoût. Dieu fit une entrée fracassante avec ses cavaliers noirs. Foi, enfermement, incompréhension. Puis le pilonnage au hasard des explosions de bombes barils faucha les vies, les foyers. Deuil, douleurs, abandon. La plupart du temps : se relever. Dans une trame d'événements surréalistes à force d'être monstrueux percent partout les élans vitaux d'une communauté. Dans ce livre, cette communauté se penche sur la terre où s'arrimait l'arbre de ses ancêtres et, par les paroles qu'elle choisit, le relève fragilement au-dessus des décombres tout en interrogeant le ciel et les hommes. Cécile Hennion est reporter au journal Le Monde. Spécialiste du Proche-Orient depuis 1996, elle a longtemps vécu au Caire, et à Beyrouth où elle fut correspondante de 2009 à 2013. Elle a notamment couvert la guerre en Irak, au Liban et plus récemment les révoltes arabes de 2011 et la guerre de Libye. Elle est l'auteur de l'essai Ya benti ! (Editions Anne Carrière, 2005)

02/2019

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BD tout public

Le retour à la terre Tome 1 : La vraie vie. Edition spéciale

Ah, la campagne, les petites fleurs, les bébêtes qui montent qui montent, et tout et tout... Quel citadin n'a rêvé d'aller s'y ressourcer ? Manu Larcenet a chopé le virus l'an dernier. A lui et à Mariette, sa compagne, le gazouillis des oiseaux, le doux bruit des ruisseaux et tout et tout ! Quand, comme Manu, on a passé sa vie en banlieue parisienne, ça change. Toujours timide, Manu était à cent années-lumière d'imaginer que le récit de sa nouvelle vie pouvait intéresser le moindre lecteur. Et puis, il est difficile de s'occuper d'un châtaignier de 45 mètres déposé dans son jardin par des voisins sympas tout en s'observant par la fenêtre ! Heureusement, parmi les amis venus découvrir le nouveau monde de l'auteur des Cosmonautes du Futur, se trouvait Ferri, l'homme qui raconte les folles aventures d'Aimé Lacapelle, le détective paysan qui trace son sillon dans Fluide Glacial. C'est Ferri qui s'est collé au récit des avatars de nos deux citadins depuis leur arrivée aux Ravenelles, 89 habitants (dont une jolie boulangère). Mais tout n'est pas rose quand on se met au vert ! Quel citadin exilé, n'a pas ressenti sur le coup de 18h le manque lancinant du bruit du Périf ? L'eau-de-vie de M. Henri le proprio peut consoler, mais on sent parfois le besoin d'un réconfort moral. Problème, allez dénicher un psy aux Ravenelles (89 hab.) ! Il serait plus facile d'y trouver un ancien maire ruiné par le fisc et installé, à poil et barbu, dans un arbre centenaire. C'est dire ! D'autant que certains effets secondaires sont redoutables. Manu, guitariste et chanteur punk plutôt urbain (avec des accents hardcore assez prononcés), concocte désormais des ritournelles que ne renieraient pas Francis Cabrel. C'est ça aussi, vivre aux Ravenelles (89 h.) ! Tête des Groggies, l'ancien groupe rock du Manu de Juvisy, lorsqu'ils déboulent en visite ! Ca sera l'occasion de découvrir que M. Henri se débrouille comme un chef à l'accordéon. Dès qu'il comprendra qu'il doit jouer en mi majeur et non en sol, ça promet des boeufs campagnards du feu de Dieu ! Pas chiens, Larcenet et Ferri traitent ce retour à la terre par histoires courtes d'une demi-page. 90 (bonnes) idées en 45 planches ! Ca rend généreux la vie au grand air ! Sitôt l'album refermé, on rêve d'une suite. Peut-être Manu nous présentera-t-il alors la boulangère des Ravenelles (89 h.) !

03/2010

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Jardinage

Terrasses. Un art de vivre en plein ciel

Cultiver son jardin dans le ciel de Paris ? Se baigner dans sa piscine en terrasse au cœur de la ville ? Dîner dans l'ombre des camélias à un battement d'ailes de Saint-Germain-des-Prés ? Ce rêve est pour certains une réalité quotidienne. Ces jardins cachés, ces salons de verdure, on les devine de la rue en apercevant sur le toit d'un immeuble le feuillage d'un érable ou l'éclatante floraison d'un rosier soustrait à sa campagne. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous offrent le privilège d'entrer à leur suite dans ces appartements que prolongent de surprenantes coursives fleuries de glycines ou qui s'ouvrent par un escalier dérobé sur le vaste espace d'un toit transformé en potager. Souvent confiées à des paysagistes de renom, ces terrasses parmi les plus belles témoignent aussi d'une vraie capacité de métamorphose, qu'elles soient conçues selon l'esprit d'une déambulation à l'italienne ou offertes au génie d'un grand créateur. Sur de superbes photographies de Deidi von Schaewen, c'est un visage inconnu de la capitale qu'il nous est donné d'admirer. Les unes ressemblent à des ateliers d'artistes à ciel ouvert, les autres réservent de vastes espaces propices à la méditation, toutes offrent des points de vue étonnants sur la capitale. Chacun a pu découvrir un Paris différent lors des spectaculaires visites e la Tour Eiffel, de l'Arche de la Défense du Centre Pompidou, rien qui puisse cependant se comparer aux escales poétiques qu'offrent ces secrètes terrasses où la ville se met autrement en scène. Elles appartiennent à des personnalités connues telles que Christian Duc, Andrée Putman, Jean-Pierre Raynaud, Yves de la Tour d'Auvergne ou Maurice Rheims, elles sont confiées à des paysagistes renommés : Alain-Charles, Robert Bazelaire, Louis Benech, Pascal Cribier, Camille Muller, Russel Page, Olivia Putman, Alain Richert, Christiane Rivault, elles illustrent chacune à sa manière la fantaisie et l'ingéniosité qui permettent de hisser au sommet d'un toit l'arbre dont on disputera les fruits aux oiseaux, ou d'installer dans un coin d'ombre une jungle paisible où rien ne trouble le repos. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous avaient ouvert dans un précédent livre les jardins secrets de Paris. Avec Deidi von Schaewen, ils nous convient ici à un véritable voyage dans l'étonnant monde suspendu des terrasses, les unes jouant les ponts de navires, les autres abritant une cabane dans leur nacelle, toutes protégeant jalousement leurs charmes.

05/2005

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Sculpture

Sculpture. Des oeuvres anciennes aux créations contemporaines

Repérer l'arbre ou le roc, le tailler, le sculpter pour obtenir la forme parfaite ; l'orner de délicats motifs pour le relier au divin... Ils étaient sculpteurs, tahu'a ou tuhuna, artisans spécialistes dans l'art de créer en conciliant les dieux, les objets liés au prestige, au sacré, à la guerre, aux fêtes ou au quotidien. Tous ces artéfacts étant nécessaires au bon fonctionnement de la société. Objets trophées, ici échangés ou vendus, là pillés, ils gagnèrent bientôt les collections des cabinets de curiosités. Très recherchées, ces oeuvres majeures dont la valeur artistique est reconnue, sont aujourd'hui exposées dans les plus grands musées du monde. Elles fascinent par l'élégance de leurs formes, la noblesse de leur matière, le mystère de leurs motifs. Cet ouvrage offre une vision globale de la création sculptée des Polynésiens, depuis les plus beaux objets utilisés au XVIIIe siècle jusqu'aux productions du début du XXIème siècle. Jamais autant d'objets de tous les archipels de la Polynésie française, de la Société aux Marquises en passant par les Tuamotu, les Gambier et les Australes, n'avaient été présentés ensemble dans une publication. Découvrir ces chefs-d'oeuvre anciens, permet d'appréhender le monde des sculpteurs experts, leurs outils, de détailler les matériaux, les formes et les motifs. Ces objets phares de la culture matérielle traditionnelle polynésienne sont visités par thème, mettant en évidence différences et ressemblances entre les archipels : la guerre et le jeu avec les armes, les tambours et les échasses ; le prestige des bâtons de commandement, des éventails, des chasse-mouches ou des pagaies cérémonielles ; le sacré et le divin célébrés par des sculptures taboues, anthropomorphes ou animalières et, le quotidien, par les plats, pilons, tabourets et appuie-nuques. Référence originelle, cette sculpture n'a jamais cessé d'évoluer, s'enrichissant au fil des décennies des multiples contacts, des nouveaux matériaux et outils, des goûts et de l'intérêt des commanditaires et des utilisateurs. Le lien est ici enfin établi entre les productions des créateurs du XVIIIe siècle et celles des artisans du XXIe siècle, leurs héritiers. Car, à l'aide de leur gouge ou de leur fraiseuse, les sculpteurs polynésiens, fiers de leur culture singulière, participent aujourd'hui à tracer les contours d'une nouvelle identité qui tente de concilier héritage culturel et modernité. Un ouvrage de repères - et de référence - pour les artisans contemporains et les amateurs des sculptures polynésiennes d'hier et d'aujourd'hui.

09/2023