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Informatique

Angular et Node.js. Optimisez le développement de vos applications web avec une architecture MEAN, 2e édition

Ce livre s'adresse à tout informaticien qui souhaite optimiser le développement industriel de ses applications web avec la mise en place d'une architecture MEAN (basée sur MongoDB, le framework Express, le framework Angular et un serveur Node.js). L'auteur lui donne les clés pour répondre aux nouvelles exigences de plus en plus fortes de ce type de développement, à savoir le besoin de réutiliser des briques logicielles pour augmenter la productivité du développement et l'optimisation de la charge des serveurs qui ne cesse d'augmenter. Le développement d'une application Angular au sein d'une architecture MEAN bénéficie de la cohérence de l'utilisation de JavaScript, et de son extension TypeScript, au niveau du client et du serveur. Dans les deux premiers chapitres, le lecteur trouvera ainsi les informations nécessaires pour comprendre ce langage permettant une programmation objet avec classes. Sont ensuite détaillés, d'une part la mise en oeuvre d'un serveur Node.js extrêmement réactif, et d'autre part le framework applicatif Angular (en version 8 au moment de l'écriture). Celui-ci permet de créer des applications monopages (interagissant avec le serveur uniquement pour échanger des données) et fait preuve d'une modularité exemplaire organisée en deux niveaux : les modules et les composants. Le livre présente également le système de gestion de bases de données NoSQL MongoDB qui, associé aux deux autres piliers de l'architecture, permettra un accès performant à une très forte volumétrie de données. La visualisation d'informations étant par ailleurs un domaine phare d'Angular, l'affichage de graphiques ainsi que l'annotation graphique de Google Maps sont également étudiés. Enfin, l'utilisation de trois bibliothèques très populaires de composants graphiques (PrimeNG, Material et ngx-bootstrap) est également introduite en fin d'ouvrage. Tout au long du livre, un fil rouge avec de très nombreux exemples de code guide le lecteur vers la création d'une application de e-commerce, exemple idéal pour illustrer la mise en oeuvre d'une architecture MEAN.

07/2019

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Histoire internationale

Journal du ghetto de Lodz (1939-1943)

A la libération du ghetto de Lodz, cinq cahiers manuscrits furent découverts sur un poêle, prêts à alimenter le feu. C'était le journal d'un adolescent, Dawid Sierakowiak, l'un des 60 000 juifs qui périrent dans le deuxième plus grand ghetto établi par les nazis en Pologne. Le jeune homme y relate l'invasion allemande, la persécution des juifs de Lodz puis, une fois le ghetto instauré, sa rapide transformation en centre industriel pourvoyant aux besoins de l'armée allemande, véritable camp d'esclaves administré d'une main de fer par le très controversé Doyen des juifs Chaïm Rumkowski, sous la férule nazie. Passionné de politique et de philosophie, Dawid porte un regard engagé sur les nouvelles internationales que certains parviennent à capter clandestinement et sur l'organisation du ghetto, dénonçant la dégradation délibérée des conditions de vie, les déportations et la mise en place d'un effrayant système de classes. L'abîme entre les différentes classes du ghetto se creuse de plus en plus. Certains volent pour s'empiffrer, d'autres s'empiffrent officiellement, et le reste gonfle et meurt de faim, écrit-il le 27 mai 1942. Avec délicatesse, Dawid confie aussi à son Journal ses angoisses, ses espoirs, les souffrances de ses proches, ainsi que ses démarches incessantes pour tenter d'améliorer le quotidien de sa famille. Et affirme, jusqu'aux dernières pages retrouvées, sa volonté de continuer à grandir intellectuellement, lire, traduire, à lutter contre la mélancolie et tenir, tenir jusqu'à la fin de la guerre. Dawid Sierakowiak perdit la bataille en aout 1943, à l'âge de 19 ans, victime de la "maladie du ghetto" : tuberculose, faim et épuisement. Victime, surtout, de l'antisémitisme. Courageux et souvent ironique, son témoignage offre le portrait d'un brillant jeune homme, représentatif de la jeunesse intellectuelle juive polonaise de son époque, et constitue un document rare et précieux sur l'une des facettes les plus atroces de l'Holocauste. Le texte, augmenté d'un appareil critique, est accompagné de soixante-cinq photos du ghetto de Lodz.

09/2016

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Esotérisme

Esquisse hermétique du tout universel. 4e édition

Voici un ouvrage peu commun, aujourd'hui épuisé, intitulé Esquisse Hermétique du Tout Universel d'après la théosophie chrétienne et dont Papus (1865-1916), qui fera la préface de la deuxième édition, dira qu'il explicite « la synthèse absolue de la conception [hindoue] du Parabrahm. » Qu'est-ce que le Parabrahm ? La Réalité Ultime ! Mais depuis que l'esprit s'est incarné dans la matière… jusqu'à l'apparition de l'Homme, la réalité absolue s'est scindée en myriades de parcelles de vie subjective, dont l'Ego humain sera l'un des principaux avatars. Il s'agit d'une notion dont la Théosophie occidentale va s'emparer. L'auteur signe cet ouvrage d'un pseudonyme : Jacob. Mais le catalogue Caillet nous dira en 1913 qu'il s'agit d'un certain Jean Jacques Bourcart (1833-1913). Il est connu comme le principal mécène du groupe des martinistes, les disciples de Louis Claude de Saint Martin (1743-1803). Bourcart, industriel philanthrope, a financé la revue L'Initiation, première série (1888-1912). George Ducormier, alias Phaneg (1867-1945), dira de « Jacob » au début du XXe siècle : « qu'il fut un très grand initié du siècle dernier … et notamment le conseiller et le soutient du Dr. Encause (alias Papus) ». Obligeamment communiquée par Roger Durand, nous joignons entre autre à cette troisième édition de l'Esquisse hermétique du Tout Universel, la préface de la première édition de 1892, d'une insigne rareté, signée anonymement J.H.D. Il ne fait plus de doute désormais qu'il s'agisse du fondateur de la Croix Rouge. On y découvre un aspect méconnu d'Henry Dunant (1828-1910), ami de Bourcart, lecteur inattendu de Fabre d'Olivet ! Un esprit ouvert aux rayonnements secrets de l'ésotérisme et aux mystères du perfectionnement humain. Bourcart a pris le fondateur de la Croix-Rouge sous sa protection et a œuvré à la réhabilitation du futur premier prix Nobel de la Paix (1901).

12/2016

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Sciences de la terre et de la

Main basse sur les fromages AOP. Comment les multinationales contrôlent nos appellations

Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. D'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là. La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours. La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! D'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Epoisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière. Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), Véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

02/2017

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Histoire internationale

Histoire de Chicago

Depuis un siècle et demi, la ville de Chicago attire et fascine les observateurs de l'Amérique tant elle incarne une modernité urbaine spectaculaire et triomphante. Barack Obama, qui s'y installa et y entama sa carrière politique, la qualifie de "ville éminemment américaine". D'autres avant lui l'ont surnommée la "ville aux larges épaules", en référence à ses foules laborieuses. Car, pendant des décennies, c'est par centaines de milliers que des ouvriers d'Europe, mais aussi des Noirs du sud des Etats-Unis et des Hispaniques sont venus travailler dans ses abattoirs, ses aciéries et ses usines rugissantes, faisant de Chicago la capitale manufacturière du pays. Ils ont construit les gratte-ciel orgueilleux du centre-ville - le fameux Loop -, posé des kilomètres de rails, creusé des canaux et empli les bateaux de grain. A l'image de la violence des abattoirs, l'histoire politique et syndicale de Chicago est d'une grande brutalité, en partie parce que des richesses considérables y sont concentrées entre les mains de quelques-uns. La municipalité a ainsi longtemps été tenue par des "machines" politiques corrompues liées aux milieux d'affaires, et parfois à la mafia - celle d'Al Capone ou de ses successeurs. Au-delà de son statut de symbole industriel, la ville fut également un haut lieu du jazz et du blues, en même temps que "la ville la plus ségréguée du pays". A ce titre, elle devint la capitale incontestée de l'Amérique noire au milieu du XXe siècle, jouant un rôle déterminant dans la lutte pour les droits civiques. Richement documenté et illustré, ce livre n'est pas seulement une histoire "populaire" de Chicago, des gens ordinaires qui y ont vécu, travaillé, consommé, prié ou joué de la musique. Il propose l'histoire sociale et politique, jusqu'à nos jours, d'une ville américaine à la fois archétypale et exceptionnelle.

09/2013

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Actualité et médias

Le piège. Enquête sur la chute de Carlos Ghosn

19 novembre 2018, 15 h 30. Un jet privé se pose sur le tarmac de Tokyo. Son unique passager est arrêté par la police japonaise. Et la nouvelle fait immédiatement le tour du monde. Il s'agit de Carlos Ghosn, le PDG de Nissan et de Renault, l'un des industriels les plus puissants de la planète. Près de vingt ans plus tôt, le Japon en avait fait un héros. Ghosn est celui qui a ressuscité Nissan. Un fait d'armes qui a créé une forme de culte de la personnalité, et autorisé trop de largesses. Un salaire mirobolant, des résidences, du mobilier luxueux, des festivités et des réceptions au château de Versailles, le groupe japonais a tout payé pour son patron. Ghosn possède trois passeports - brésilien, libanais, et français. Il dirige deux entreprises multinationales à la fois et a un domicile connu - son avion. Il incarne comme nul autre la mondialisation. Il symbolise l'Alliance Renault-Nissan, dont il veut faire le numéro un mondial, sans prendre la mesure des tensions qui la minent. Ghosn paie au prix fort sa démesure. Nissan a méthodiquement organisé son expulsion. L'ex-PDG, trahi par certains de ses plus fidèles, est aux prises avec une justice japonaise extraordinairement rigoureuse. Sa chute a plongé Renault dans le chaos et placé l'Etat français, actionnaire du groupe, face à ses propres contradictions. L'Alliance est en grand danger. Entre Paris et Tokyo, un nouveau bras de fer a commencé... Dans cette enquête sous forme de thriller politique et industriel, les journalistes Bertille Bayart et Emmanuel Egloff proposent une analyse captivante de l'affaire Ghosn. " Un livre formidable. " Emmanuel Duteil, Europe 1 " Un récit qui vous amène, comme dans un polar truffé d'espions et de délateurs, de Yokohama à Oman, de Beyrouth à Boulogne-Billancourt, de Rio à Amsterdam. " Le Monde " Un polar ? Non, une enquête haletante sur la chute de Carlos Ghosn. " Challenges " Un ouvrage passionnant. " Le Figaro Magazine

09/2019

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Romans historiques

Louis de Frontenac, comte de Palluau Tome 1 : "Au bout... la Nouvelle-France"

Au bout... la Nouvelle-France Dernier descendant d'une vieille famille de l'aristocratie française, Louis de Frontenac est né au château royal de Saint-Germain-en-Laye et son parrain n'est autre que le roi Louis XIII lui-même. Il vécut une partie de sa vie au château de Palluau, demeure des Frontenac au XVIIe siècle dont il devint le comte à l'âge de 12 ans. Entré très tôt dans l'armée, il participe aux guerres de la fin du règne de Louis XIII (puis à celles du début de règne de Louis XIV). Son courage sans limite et son sens aigu de l'art militaire lui valent de gravir rapidement la hiérarchie. Il se distingue au- près des personnages historiques de son époque, et côtoie entre autres d'Artagnan, Cyrano de Bergerac et le comte de Tréville. Insatiable coureur de jupons, il fait cependant un mariage d'amour avec Anne de la Grange Trianon, fréquente les salons parisiens à la mode ; grand érudit, il s'intègre dans le milieu savant de l'académie des Sciences. Plus ou moins écarté de la cour, Louis XIV le nomme gouverneur général de la Nouvelle-France (vice-roi du Canada) à cinquante ans. Ainsi débute l'histoire véridique et haletante de Louis de Frontenac, comte de Palluau, dans ce premier tome dont on attend avec impatience la suite dans le second à paraître, intitulé "Vice-roi en Nouvelle-France" qui présage déjà d'autres aventures tout aussi passionnantes pour cet homme hors du commun. Ce livre s'inscrit dans le Cycle de Palluau, collection écrite par Jean-Roger Morvan, actuel propriétaire du château, qui a pour ambition d'en retracer l'histoire de 1073 jusqu'au XIXe siècle, au travers des personnalités fortes qui l'ont construit et successive- ment habité. Passionné d'histoire et de littérature, Jean-Roger Morvan a troqué son costume d'industriel de l'oléochimie pour celui de romancier à la plume aiguisée comme une rapière de mousquetaire dont il use avec une dextérité avérée.

10/2020

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Sociologie

Bêtes de ville. Petit traité d'histoires naturelles au coeur des villes du monde

"Vive les animaux ! D'accord. Mais vont-ils sauver nos villes ? " Erik Orsenna, de l'Académie française La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de São Paulo ? Les kangourous s'ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ? En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopards des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive. Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. La souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l'escargot d'Amsterdam combat l'îlot de chaleur urbain, l'hirondelle de la Côte est réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel. Au travers de 1 001 histoires de bêtes de villes, l'architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l'art de concevoir la ville avec le génie animal. A l'évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent. Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres, Nicolas Gilsoul est architecte, paysagiste et docteur en sciences à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement à Paris. Professeur à l'Ecole nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais, il enseigne de Vancouver à Bruxelles. Lauréat de l'Académie de France à Rome, pensionnaire de la villa Médicis, il a remporté de nombreux prix d'architecture. Il publie avec Erik Orsenna en 2018 Désir de villes chez Robert Laffont, dans lequel il explore entre autres les tréfonds de la ville Terrier et les cimes de la ville Canopée.

11/2019

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Littérature française

Une rentrée littéraire

Le personnage principal de ce roman violent, tendu, énigmatique, plein d'un humour cruel, est un éditeur parisien. Un homme apparemment paisible. Il ne l'est pas. A la toute jeune femme qui lui apporte le manuscrit de son premier roman, l'éditeur au bord de la faillite, prêt à tout pour sauver sa maison, répond que les lecteurs préfèrent les enquêtes sur des faits divers bien sordides et surtout les confessions de vedettes, évoquant de préférence des drames de viol et d'inceste. Elle voudrait lui laisser son manuscrit, il le refuse. " Je le lirai peut-être un jour, dit-il, si vous me faites un livre bref, avec repérage sur le terrain, sur un meurtre célèbre en Haute-Savoie. " Géraldine le hait, mais si elle ne feint pas de s'accommoder au goût de ce petit industriel du papier, elle n'aura guère d'autre ouverture vers une publication. Géraldine construit un piège. Oui, elle va faire une enquête, mais sur l'éditeur. Le centre de cette action clandestine sera Senlis où celui-ci possède une vieille ferme transformée en forteresse. La jeune femme fait parler les voisins. Elle utilise la méthode conseillée par l'éditeur pour entrer dans un univers secret. Elle fait alors irruption dans un monde de ténèbres. Comprendra-t-elle à temps qu'il vaut mieux avoir la vie sauve qu'être publiée ? On peut évoquer une atmosphère à la Hitchcock, sinon à la Brian de Palma. Peut-être. Mais le monde noir et inquiétant de Christine Arnothy est éclairé par des éclats de rire. Ce roman passionnant s'adresse à un public avide d'évasion qui peut aussi se faire, grâce à ce miroir grossissant, une idée d'un certain milieu littéraire parisien. Sûre de son destin d'écrivain, Géraldine traverse la jungle de l'édition. L'époque décrite n'est pas glorieuse, mais peut être ici et là étonnamment pure, ne fût-ce que pour quelques secondes. Le temps de reprendre son souffle, pour continuer à lire.

09/2004

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Développement durable-Ecologie

La faim, la bagnole, le blé et nous. Une dénonciation des biocarburants

Les biocarburants sont une formidable trouvaille, mais pour qui? Dans le monde entier, usines et raffineries poussent comme des champignons après la pluie. Le blé, le colza, le tournesol chez nous, le palmier à huile, la canne à sucre, le soja ou le maïs dans les pays du Sud servent désormais à remplacer le pétrole. De fabuleux végétaux, utilisés depuis les débuts de l'agriculture pour nourrir les hommes, remplissent aujourd'hui les réservoirs des bagnoles et des camions. Fabrice Nicolino a décidé d'écrire sur le sujet un pamphlet, d'envoyer un coup de poing à ceux qui prétendent que ce bouleversement est une bonne nouvelle, mais aussi aux naïfs qui croient le discours officiel sur ces nouveaux carburants présentés comme " écologiques ". Car la réalité est aux antipodes. En France, le lobby de l'agriculture industrielle, activement soutenu par l'État, cherche depuis la réforme européenne de 1992 de nouveaux débouchés pour ses productions de masse. Le boom des biocarburants relance aussi la machine à engrais et à pesticides, et il détruira bientôt ces réservoirs de biodiversité imposés que sont les " jachères ". Ailleurs dans le monde, c'est bien pire. De l'Indonésie au Brésil, en passant par le Cameroun, les rares forêts tropicales intactes sont dévastées pour laisser la place à ces nouvelles cultures. La demande indécente du Nord, qui veut continuer à rouler en bagnole quoi qu'il en coûte, fait exploser le prix de certains produits de base: dans un monde qui compte près d'un milliard d'affamés permanents, le système industriel préfère donc l'automobile au droit pourtant imprescriptible de manger à sa faim. Et le comble, c'est que les biocarburants ne sont nullement écologiques. Ils contribuent et contribueront toujours plus au dérèglement climatique, comme le montrent de très nombreuses études. Ce petit livre dévoile une mystification totale. Et dénonce ses profiteurs, plus nombreux qu'on croit. Car derrière l'automobile individuelle, il y a nous.

10/2007

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Sports

Marcel Dassault ou les ailes du pouvoir

Marcel Dassault est mort il y a dix-sept ans. Les langues se délient, les archives s'ouvrent sur cette véritable légende du XXe siècle. Guy Vadepied, ancien député de l'Oise, a toujours été fasciné, intrigué par son ancien collègue et adversaire. Il n'a pas oublié la " générosité " de ce vieux monsieur frileux qui distribuait des billets de 500 francs à ses électeurs, et a souhaité retrouver les traces d'un ingénieur et homme d'affaires qui a marqué son temps par son génie industriel. Derrière l'inventeur de l'hélice Eclair, des Mystère, des Mirage et du Rafale, derrière celui qui fut déporté à Buchenwald et refusa toujours de travailler pour les Allemands, il a découvert un homme paradoxal, proche avant guerre de Pierre Cot, le ministre de l'Air du Front populaire ; qui exporte clandestinement des avions vers l'Espagne républicaine ; qui noue des liens avec le grand argentier du Parti communiste ; et devient aussi l'ami du communiste Marcel Paul, puis le mentor du fils unique du patron de la banque du groupe Dassault, François Chirac... Un homme qui, sans renier ses origines juives, se convertit au catholicisme et créa, à la fin de sa vie, un parti démocrate-chrétien. On y apprend aussi de quelle façon le propriétaire de Jours de France, finançait la démocratie " et comment de nombreux politiciens se rendaient au rond-point des Champs-Elysées pour s'emparer du petit paquet de " Pascal " enveloppés dans du papier. Dassault, grâce à son fidèle collaborateur le général de Bénouville, devint le premier grand fournisseur d'armes du nouvel Etat d'Israël. Le lecteur découvrira aussi comment et pourquoi l'ami d'Israël approvisionna massivement la Libye et l'Irak... Fastueux et pittoresque, retors et naïf, Marcel Dassault (1892-1986) est à n'en pas douter un personnage de roman que Balzac lui-même n'aurait pas osé imaginer.

10/2003

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Musées français

Le musée Guimet et ses Amis. Cent ans d'histoire partagée

Fondé en 1889 par l'industriel et collectionneur Emile Guimet (1836-1918), le musée Guimet était à l'origine pensé pour être un musée de l'histoire des religions. En 1923, sous l'impulsion de son nouveau conservateur Joseph Hackin (1886-1941), l'institution entamait une ère nouvelle en se tournant désormais vers l'étude et la connaissance des arts et civilisations de l'Asie. La Société des Amis du musée Guimet (SAMG) était créée la même année, dans le but de regrouper autour de l'institution donateurs, collectionneurs privés, collaborateurs, scientifiques et mécènes désireux de participer activement à l'enrichissement des collections, grâce au financement d'acquisitions ou de restaurations d'oeuvres. L'exposition-anniversaire du centenaire qui ouvre en juin 2023 retrace les grandes lignes des rapports qui ont uni le musée Guimet à la Société des Amis, évoquant certaines de ses figures majeures : le sanskritiste Emile Senart (1847-1928), le financier David David-Weill (1871-1952), l'explorateur et tibétologue Jacques Bacot (1877-1965) ou l'archéologue et sinologue Paul Pelliot (1878-1945). Elle souligne également les temps forts qui ont marqué son rôle de soutien à l'égard de l'institution : durant la seconde guerre mondiale ou encore lors des troubles qui ont fait basculer le Cambodge dans le chaos (1970-1975). Depuis, la SAMG a également essaimé, notamment aux Etats-Unis, avec les American Friends of Guimet Museum, et jusqu'à Hong Kong. Ce siècle d'histoire partagée est présenté dans le narthex du 2e étage du musée, avec des documents d'archive inédits ainsi qu'une sélection d'une trentaine d'oeuvres entrées dans les collections du musée Guimet grâce à la générosité de la SAMG de 1933 à nos jours. Certaines font aujourd'hui partie des chefs-d'oeuvre incontournables du musée Guimet, couvrant l'ensemble des aires géographiques, des périodes chronologiques et des techniques d'art : statuaire chinoise, indienne et tibétaine, peintures, estampes et objets d'art du Japon, figures de théâtre d'ombre du Cambodge, céramique ancienne et contemporaine.

06/2023

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Thèmes photo

Renverser ses yeux. Autour de l'arte Povera, photographie, film, video

Fruit de longues recherches dans les archives des artistes, l'ouvrage sera doté d'une riche documentation et offrira une relecture inédite de la production artistique italienne entre 1960 et 1975. Apparu dans les années 1960 en Italie, l'Arte Povera est une démarche artistique ; davantage une attitude qu'un mouvement. Théorisé par Germano Celant en 1966, l'Arte Povera s'inscrit dans une volonté de défiance à l'égard des industries culturelles, portée par une nouvelle génération d'artistes incarnant des manières inédites d'appréhender l'art et la création. S'opposant à la consommation de masse et réhabilitant la place de l'homme et de la nature dans l'art, l'Arte Povera en renouvelle les thématiques (l'homme, la nature, le corps, le temps), les matériaux (naturels, de récupération, périssables), les techniques (artisanales), les gestes et l'intention. Il s'agit de repenser les critères d'esthétisme, de se défaire des artifices, de revenir à l'immédiateté des émotions et des sensations. A travers la production de livres, d'affiches, de projections et d'impressions sur toile, les artistes italiens de cette époque se sont appropriés le pouvoir narratif de l'image photographique et filmique afin d'explorer de nouveaux possibles de l'art. Transdisciplinaires, mêlant photographies, films, vidéos, affiches, livres, objets, sculptures et peintures, l'ouvrage, qui l'accompagnera l'exposition, présentera plus de 300 oeuvres de figures majeures de l'Arte Povera, parmi lesquelles Giovanni Anselmo, Alighiero Boetti, Luigi Ghirri, Jannis Kounellis, Piero Manzoni, Mario Merz, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto... Conçu comme un livre d'art et non comme un catalogue d'exposition, il donnera à voir l'extraordinaire richesse d'une période où les artistes italiens ont compté parmi les plus importants interprètes de la transformation des langages visuels. Ce nouveau regard sur une démarche artistique majeure des avant-gardes du XXe siècle proposera également une immersion visuelle dans le contexte politique et culturel de l'époque avec des portfolios dédiés au cinéma, théâtre, soirées littéraires, extraits de presse présentant les grands enjeux socioculturels d'alors.

10/2022

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Actualité médiatique France

Un trésor français

La France possède un trésor inestimable : cinéma, musique, livres, jeux vidéo. Cependant, ceux-ci sont encore souvent considérés au pire comme des passetemps non essentiels, au mieux comme d'anecdotiques contributions à la balance commerciale. C'est oublier que les industries culturelles et créatives contribuent largement à notre économie et pèsent de tout leur poids dans notre capacité d'influence à travers le monde. Ce soft power, dont est capable l'économie créative, beaucoup de pays nous l'envient, voire le copient. Doit-on préférer les chicaneries franco-françaises ou nous lancer dans une bataille culturelle mondiale qui est aussi celle de la défense de nos valeurs ? Pendant six ans à la tête d'UniFrance, l'organisme d'exportation du cinéma français, j'ai eu la chance de voir que, partout dans le monde, la culture française est admirée et respectée, que Catherine Deneuve est attendue au Japon comme une idole que l'on vénère, qu'Agnès Varda inspire encore les jeunes féministes américaines et que la nouvelle génération d'acteurs et réalisateurs français force l'admiration des plus grands festivals internationaux. Sous forme de carnet de bord et d'annotations impressionnistes, avec des artistes et des cinéastes comme guides de voyage, j'ai voulu raconter des rencontres extraordinaires, mais aussi les failles d'un système et son manque d'efficacité. N'ayons pas peur d'être fier de notre trésor national ! Isabelle Giordano Isabelle Giordano a été pendant plus de dix ans "Madame Cinéma" sur Canal Plus, productrice et rédactrice en chef pour la télévision et la radio (France TV, Arte, France Inter). Elle fut la directrice générale d'UniFrance Films de 2013 à 2019, en charge de promouvoir le cinéma français sur la scène internationale, et de juillet 2019 à décembre 2020, présidente du Comité stratégique du Pass Culture. Elle est aujourd'hui déléguée générale de la Fondation BNP Paribas.

06/2021

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Ouvrages généraux

Guerville, histoire de la verrerie de Grande Vallée

Depuis 1430, année de création de la verrerie à Saint-Martin-au-Bosc, la forêt d'Eu puis la vallée de la Bresle constituent un site national de la verrerie ordinaire puis, actuellement, de luxe. A Guerville, village situé au nord de la Seine-Maritime, entre ? 1769 et ? 1933, la verrerie de Grande Vallée contribue à cette épopée. Manufacture prospère pendant plus d'un siècle, elle connaît un irréversible déclin à la fin de la Première Guerre mondiale. Grâce à un travail de recherches fouillées, l'auteur revisite l'histoire de ce site où des générations de Guervillois travaillèrent. Evoquant successivement l'histoire de sa création, la législation, le droit d'affouage, Jean-Pierre Adam nous entraîne au plus près de la vie des résidents de Grande Vallée ? : au sein des familles dirigeantes, dans le travail des verriers, de leurs familles et dans la vie des "? gamins de verrerie ? ". Il démontre que l'histoire du château et de l'outil industriel sont imbriqués à jamais. Donnant virtuellement la parole à Georges Maquet, l'auteur retrace la vie de son arrière-grand-père, qui pendant environ quarante années coula et façonna le verre à Grande Vallée. En narrant les vies atypiques de deux verriers Guervillois ? : l'un mort au bagne et l'autre enfant de l'Assistance publique devenu généreux donateur, il complète le portrait de ces hommes. Pour replonger le lecteur dans l'atmosphère du verrier Guervillois et au titre du devoir de mémoire, l'auteur partage deux documents typiques ? : le lexique du patois verrier Guervillois et la chanson ? : "? Sur l'rout dé l'verr'rie ? " afin que la verrerie de Grande Vallée, les verriers et toutes celles et tous ceux qui y travaillèrent, ne tombent pas dans l'oubli. Un ouvrage richement documenté et illustré que Jean-Pierre Adam consacre à une page d'histoire du village de Guerville où, enfant, il séjournait.

05/2023

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Monographies

Travaux

Le livre résulte d'un ensemble de manifestations organisées en hommage à Denis Briand : un colloque ("Intéressé par la peinture sans jamais m'y résoudre tout à fait" , les 29 et 30 janvier 2020, Maison des Sciences de l'Homme de Bretagne) et deux expositions (""Ne pas attendre à ne rien faire", Denis Briand" , galerie Art & Essai et "Denis Briand : travaux imprimés" , Cabinet du livre d'artiste, du 31 janvier au 5 mars 2020, Université Rennes 2). Dans la proximité de ses oeuvres sont réunis les textes de celles et de ceux qui, en différentes circonstances, ont eu l'occasion de connaître son travail et parfois d'y prendre part. Il est important que ce livre soit fait de cette pluralité d'approches, de voix : c'est ainsi que se manifeste la diversité des contextes dans lesquels les activités de Denis se sont inscrites - la recherche universitaire, la pratique de l'art, le commissariat d'exposition - ainsi que les registres et les références dont procède son oeuvre. Après s'être formé au métier de photographe des industries graphiques, Denis Briand a étudié à l'école des Beaux-Arts de Brest puis a réalisé une thèse de doctorat en Sciences du langage. Cette circulation patiente, studieuse d'un registre à un autre témoigne de la manière dont Denis Briand a choisi de conduire ses activités de chercheur, d'enseignant et d'artiste : ce travail a été, en permanence, pensé et pratiqué comme un espace de ramifications, comme un processus expansif, comme une entreprise qui, pour reprendre ses mots, a consisté en une "mise à l'épreuve des frontières" . Ce qui constitue notamment une des constantes du travail est l'emprunt à des modes de représentation ou à des pratiques relevant de registres les plus variés : la cartographie, Tintin, les anagrammes, la géopolitique, la littérature, les évaluations économiques, le design, le graffiti, l'histoire de la peinture, les conflits...

03/2023

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Agriculture

Dictionnaire de l'enseignement agricole

Avec ses 210 000 étudiants, élèves, apprentis, l'enseignement agricole constitue une partie atypique du système éducatif français en tant que dispositif d'enseignement et de formation relevant des attributions du ministère de l'Agriculture. Loin de se circonscrire à l'agriculture, son spectre d'intervention comprend l'environnement, les industries alimentaires, le machinisme agricole, la forêt, le cheval, les services en milieu rural. Et pourtant, qui connaît vraiment l'enseignement agricole ? L'ambition de ce Dictionnaire de l'enseignement agricole est double : sortir l'enseignement agricole des images d'Epinal qui sont encore largement diffusées ; proposer une vision pluraliste et nuancée d'un dispositif d'enseignement qui a fortement contribué aux transformations du monde rural. Il s'adresse d'abord aux acteurs présents aujourd'hui dans l'enseignement agricole qui y trouveront à la fois la présentation de faits et l'analyse de situations. Et plus largement à ceux qui s'intéressent à l'éducation, à la formation professionnelle et au monde rural qui y retrouveront les cadres institutionnels situés dans leurs contextes, quelques acteurs qui ont marqué cette histoire, des présentations d'établissements, des études régionales, des analyses de questions politiquement et socialement sensibles. Pour rassembler cette somme de connaissances sur l'enseignement agricole, sur les établissements publics comme privés, sur leur histoire et leur organisation, le Comité d'histoire de l'enseignement agricole a réuni une cinquantaine de contributeurs, pour la plupart anciens acteurs de l'enseignement agricole ayant joué un rôle modeste ou plus en vue au cours des années 1960-2010, ainsi que des intervenants d'aujourd'hui, fins connaisseurs de tel ou tel aspect. Le coeur de l'ouvrage est constitué de 186 notices, classées par ordre alphabétique des mots-clés du titre, plus ou moins développées selon les sujets abordés. Les notices traitant de questions vives ou mobilisatrices, par exemple, demandent des développements plus amples que celles présentant la biographie des acteurs ou l'évocation de l'histoire de certains établissements.

11/2022

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Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

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Histoire internationale

Ingénieurs en Algérie dans les années 1960. Une génération de la coopération

Dès les premiers jours de l'indépendance de l'Algérie, un groupe d'ingénieurs : de jeunes Algériens qui se comptaient sur les doigts d'une main, des Pieds-Noirs qui avaient choisi de rester dans le pays qui les a vus naître, les uns et les autres, sortis meurtris "d'une guerre sans nom", des Français métropolitains indépendantistes ou de jeunes volontaires mobilisés pour la construction du jeune Etat-nation, vont faire démarrer les centrales électriques, gérer et maintenir les aéroports, les routes, les barrages et les quelques entreprises stratégiques. Nécessaires hier au développement du capitalisme colonial, elles devaient désormais fonctionner pour le bien du plus grand nombre. Solidaires et engagés, ils participèrent à l'aventure de la construction de l'économie d'un pays exsangue où tout était à faire. Ils ont donné, mais aussi beaucoup appris, innové et réussi. Parfois découragés, ils ont remis l'ouvrage sur le métier. Les témoignages de leurs expériences livrés ici, sur un moment qui fut une vraie "école de vie et de formation humaine" et marqua le destin de chacun, apparaissent comme autant de leçons d'une autre manière de concevoir les relations entre la France et l'Algérie, de concevoir "la coopération", de penser le "transfert de technologie" et de les refonder aujourd'hui. L'échec ultérieur du "modèle industrialiste algérien", dont rendent compte ici quelques points de vue distanciés, relativise sans doute ces expériences, mais ne peut-on pas penser a contrario que cet échec est né justement de l'absence d'accompagnement et d'approfondissement d'une telle expérience dans un contexte qui s'est considérablement transformé entre-temps. Sans vouloir apporter une réponse à ce questionnement, en mettant au jour une mémoire jusque-là occultée, le présent ouvrage éclaire et remet au centre d'un débat toujours actuel, les conditions qui pourraient prévaloir dans le développement industriel et technologique dont l'Algérie a plus que jamais besoin.

09/2014

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Ethnologie

Du médicament informel au médicament libéralisé. Une anthropologie du médicament pharmaceutique au Bénin

Cet ouvrage porte sur le rapport que la société béninoise entretient avec le médicament pharmaceutique industriel et sur la manière dont ce dernier contribue à définir le social (les relations sociales et de pouvoir, les comportements des individus, les logiques institutionnelles...). Partant du phénomène du marché informel du médicament, particulièrement dynamique dans les pays francophones d'Afrique, il s'attache à décrire les modes de distribution pharmaceutique en cours au Bénin et les usages que les habitants de Cotonou font des médicaments. Utilisant des méthodes de recherche qualitatives ainsi que d'inspiration quantitative, il souligne la prégnance actuelle de la valeur marchande du médicament parmi les acteurs de la distribution pharmaceutique à Cotonou et la forte consommation de médicaments qui en découle. Celle-ci se pratique bien souvent sur le mode de l'automédication, dans des objectifs de santé spécifiques (curatifs, préventifs, de maintien de la santé) mais dont les modalités sont loin d'être toujours conformes aux recommandations biomédicales. Finalement, procédant à une comparaison des modes de distribution en vigueur au Bénin et dans les pays anglophones voisins (le Nigeria et le Ghana), l'étude fait apparaître que les réalités observées à Cotonou sont opérantes à une échelle plus globale. Elles soulignent, en décalage ou non avec la législation pharmaceutique des pays, la libéralisation de la distribution du médicament. La question qui se pose en fin de compte est la suivante : Cette libéralisation, permet-elle l'émergence d'un acteur plus responsable de sa santé, ou au contraire, génère-t-elle la vulnérabilité sociale et sanitaire des individus face aux stratégies commerciales des firmes pharmaceutiques et des distributeurs de médicaments ? Ce livre présente de façon claire et facile d'accès une étude de terrain ethnographique s'adressant à la fois à des chercheurs et étudiants en sciences sociales, à des spécialistes du médicament et, plus globalement, à des lecteurs profanes férus de problématiques sociales actuelles.

03/2014

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Développement durable-Ecologie

Ils ont perdu la raison. Diesel, nucléaire, pesticides, santé, OGM, énergie, science

Une confusion de la pensée s'est installée en France qui fait que nous ne croyons plus au progrès. Pourtant si nous sommes vivants et jouissons de quelques facilités, c'est parce qu'il y a cinq siècles des hommes ont inventé la méthode scientifique, d'où est sortie la technique. La gauche française a longtemps cru au progrès. Sans en ignorer les dangers, elle savait que la recherche scientifique et technique était la dernière frontière de l'aventure humaine. Cette foi disparaît. Pour la droite, c'était déjà fait. La production des centrales nucléaires est limitée et les objectifs annoncés en matière d'énergie semblent contraires aux intérêts économiques et écologiques du pays. On s'acharne sur les pesticides - médicaments des plantes - en ignorant leurs considérables bienfaits. La culture des OGM est interdite par des gens inconscients d'être manipulés. On refuse d'aller voir si notre sous-sol recèlerait du gaz de schiste. Le moteur Diesel est considéré comme plus dangereux que le tabac pour la santé... Et le ministère de la Santé proscrit des médicaments à l'utilité incontestable. On sait qu'il est difficile de fonder des décisions politiques sur le savoir et l'expertise. Mais il semble bien que le pouvoir politique ne se sent plus légitime pour faire reconnaître la raison. C'est la pression de l'opinion et des modes qui l'emporte ; le pouvoir ne résiste pas à la démagogie et aux sophismes. Nos gouvernants ne disent que ce que l'opinion est prête à entendre plutôt que de défendre l'intérêt général. Et l'opinion est manipulée par des faiseurs de peur. Pendant ce temps le progrès scientifique galope, l'irrésistible curiosité des hommes avance et des chercheurs partent travailler sous d'autre cieux. Fermer la voie à des industries du futur ne sont que pauvres manières d'éviter de traiter les questions posées par la science et la technique aux sociétés contemporaines.

01/2014

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Histoire internationale

Une autre Allemagne

Longtemps les dirigeants français ont envié ceux de la République fédérale : le voisin allemand résistait mieux à la crise mondiale déclenchée par les chocs pétroliers des années 1970. En fait l'Allemagne occidentale avait effectué, après 1945, une reconstruction sans pareille, puis s'était affirmée comme l'un des grands pays exportateurs parce que, disait-on, l'esprit d'entreprise y était plus valorisé, l'État moins dépensier et les syndicats plus raisonnables qu'en France. On vantait le " modèle " allemand, symbolisé par la force du Deutsche Mark, devenu une monnaie de réserve officieuse pour les investisseurs du monde entier. S'ils jalousaient et craignaient le puissant voisin, les dirigeants français se répétaient aussi que le " géant économique " restait un " nain politique ", la catastrophe du nazisme avant rendu les Allemands modestes dans leurs exigences, et soucieux de ne rien entreprendre sans consulter le partenaire français et le protecteur américain. Et puis vinrent la fin de la guerre froide et l'effondrement de l'Union soviétique. L'Allemagne de l'Ouest intégra la RDA. Désormais le moteur économique du continent en était aussi la première puissance politique. L'Allemagne, pourtant, n'a pas abusé, sauf dans l'ancienne Yougoslavie, de cette puissance retrouvée : sa population est majoritairement pacifiste ; surtout, depuis le milieu des années 1990, la République fédérale est entrée dans une crise économique profonde qui remet en cause le " modèle allemand ". Loin de lui avoir procuré un surcroît de puissance, la réunification, inachevée, pèse lourdement sur ses finances. Souffrant du poids excessif des dépenses publiques et des charges sociales, l'Allemagne ressemble de plus en plus à la France. C'est donc à une nouvelle perception de notre voisin que nous invite Edouard Husson : un pays dont on doit moins redouter la puissance que l'affaiblissement ; une nation menacée par son déclin démographique ; le cœur industriel fragile d'un continent européen qui risque d'être un grand perdant de la mondialisation.

03/2005

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Actualité et médias

Serge Dassault

Dassault : un nom mythique évoquant l'aviation, les armes, la politique. Mais le plus souvent, on songe à Marcel, le grand avionneur, et non à son fils Serge. II incarne pourtant aux yeux de nombreux observateurs le nouveau Citizen Kane français. Le constructeur des Mirage et du Rafale ne cesse en effet de faire parler de lui. En prenant le contrôle du Figaro en 2004, en se faisant élire sénateur UMP de l'Essonne après avoir remporté la mairie de Corbeil, et en multipliant les déclarations fracassantes. Une façon de se faire enfin un prénom, lui qui a été écrasé par la personnalité d'un père qui ne voulait pas qu'il lui succède ? Longtemps considéré comme un personnage de second ordre, Serge Dassault a montré à 61 ans des capacités qu'au sein de sa famille, on lui avait toujours déniées. En remportant en 1986 sa plus grande bataille, celle de son accession à la tête de l'empire industriel. Vingt ans plus tard, cette biographie impartiale atteste que celui qui passe pour l'homme le plus riche de France n'est toujours pas rassasié de pouvoir. Riche d'anecdotes, nourrie d'entretiens avec lui, son entourage, sa famille, ses adversaires, cette enquête brosse le portrait d'un chef d'entreprise ayant pris sa revanche sur le tard. Elle livre de nombreuses révélations sur les réussites et les faiblesses de l'empire aéronautique, les liens de son président avec l'Elysée et le pouvoir, ainsi que sur sa conception de la presse - comment s'y prend-il avec les journalistes, lui qui veut des " informations positives " et souhaite utiliser ses titres pour faire passer ses idées ? Lui qui cherche aussi à accroître son influence au Medef ne songe pas un instant à passer la main, donne son avis sur tout et veut peser sur la présidentielle de 2007. A plus de 80 ans, Serge Dassault a trouvé une seconde jeunesse et souhaite en profiter le plus longtemps possible. Au grand dam de beaucoup !

04/2006

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Histoire internationale

Le réseau Carlyle. Banquier des guerres américaines

L'auteur d'abord : François Missen, le seul journaliste à la fois détenteur du prix Pulitzer et du prix Albert Londres. Ces récompenses, la première délivrée par les professionnels de la presse américaine et la seconde par ceux de la presse française, ont salué ses talents d'enquêteur, voué à explorer depuis plus d'un demi-siècle les recoins les moins reluisants, mais souvent les plus instructifs, de notre monde. A 68 ans, après avoir sillonné la planète pour mettre à jour les grandes affaires de cotre époque, il a croisé et rencontré, sans le vouloir vraiment, les principales éminences grises de Washington et de Dallas qui, autour de la famille Bush, préservent depuis près de trente ans le pouvoir du Parti républicain. Le réseau Carlyle n'occupe rien de moins que le centre de cette puissance de la politique, du pétrole et de l'armement. A la fois système d'influence et machine de spéculation financière, le fonds l'investissement Carlyle a installé le complexe militaro-industriel à la tête des Etats-Unis depuis l'accession de George Bush junior à la Maison-Blanche. Ainsi, au-delà des discours officiels et des campagnes de communication, cet établissement financier très particulier développé par Frank Carlucci, ex-fonctionnaire de la CIA et ex-secrétaire à la Défense néo-conservateur, incarne pour une large part le nerf de la politique étrangère des républicains. Si cette domination s'exerçait jusqu'à présent avec un goût consommé du secret, encore fallait-il être suffisamment en veine pour dépister les alliances des hommes de Carlyle, suivre pas à pas leur fonctionnement et avoir la chance de découvrir les véritables objectifs, concrets, qu'ils poursuivent aux quatre coins du globe. Un tel concours de circonstances transformerait cette investigation en un thriller haletant. Or, même une vie professionnelle déjà bien remplie réserve de belles surprises. L'une d'elles s'est présentée à François Missen à l'intérieur d'une usine de fabrication de cartons d'emballage, quelque part dans le nord de la France, un jour d'hiver 2002...

09/2004

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Cinéma

Le cinéma au défi des arts

Cet ouvrage rassemble des études s'efforçant de repenser à nouveaux frais la question des relations entre le cinéma et les arts plastiques. Cette question, vieille comme le cinéma, comporte une multitude d'"entrées", de facettes qui sont dans un premier temps synthétisées, puis explorées à partir de cas particuliers qui permettent de dépasser les généralités d'usage. Entre l'appel d'Aragon de 1918 à voir les avant-gardes s'emparer du cinéma et l'appropriation de plus en plus courante dans les arts actuels des techniques filmiques et du cinéma comme machine, spectacle, modalité temporalisée de la représentation, que s'est-il passé ? Pour qui se trouve, comme Charlot, à claudiquer de part et d'autre d'une frontière d'ailleurs incertaine entre ces deux "champs", la recherche des proximités et des différences s'impose sans cesse à l'esprit, mettant à jour l'inégalité de statut entre les oeuvres et leurs signataires de part et d'autre, mais aussi les continuels transferts, échanges, greffes et rapports de domination réciproque. Presque tous les grands artistes du XXe siècle ont été tentés (Picabia, Klein), ont pratiqué (Léger, Hains, Warhol, Serra, Nauman) ou ont côtoyé le cinéma (Picasso), y compris pour le refuser (Malevitch, Delaunay). Et bon nombre de cinéastes ont cultivé une affinité pictorialiste (Feuillade, Kubrick, Godard). Un curieux chassé-croisé règle bien souvent les rapports des cinéastes et des artistes : les premiers ont voulu très tôt légitimer leur "art" en reprenant à leur compte les valeurs esthétiques dont les artistes entendaient s'affranchir en recourant au contre-exemple du cinéma. De nos jours, les cinéastes indépendants et expérimentaux participent pleinement aux problématiques de l'art contemporain au point d'envisager leur "entrée au musée", et certains artistes opèrent un mouvement inverse en valorisant les attributs du cinéma industriel, son imagerie et es procédés narratifs. Les échanges et les contaminations n'ont donc pas cessé entre deux champs que l'économie continue cependant de séparer : les textes qu'on trouvera ici réunis abordent l'un "au risque" de l'autre.

03/2019

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Religion

Le temps des cornettes. Histoire des Filles de la Charité. XIXe-XXe siècle

Qui ne connaît, au moins par leur riche iconographie, les célèbres cornettes des Filles de la Charité ? Fondée par saint Vincent de Paul et Louise de Marillac au xviie siècle, la petite communauté parisienne a rapidement gagné la France des villes et des villages pour devenir la principale congrégation de soeurs actives à la fin de l'Ancien Régime. " La rue pour cloître " : telle était la règle de vie originale de ces femmes, ni cloîtrées ni mariées mais célibataires vouées au service des pauvres. Après un premier tome consacré à la période moderne, Matthieu Brejon de Lavergnée aborde ici les deux siècles suivants, entre Révolution française et Deuxième Guerre mondiale. " Le temps des cornettes " : c'est celui d'un nouveau contrat social entre Etats et Eglises pour répondre aux pauvretés de l'âge industriel comme à la forte demande d'éducation, de santé et de loisirs des sociétés urbanisées. Sensibles à la conjoncture politique, les Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul connaissent aussi exil et martyre en France, au Mexique ou en Chine. L'échelle des cornettes est désormais globale, de l'Europe à ses espaces coloniaux comme aux nouveaux mondes américains. Missionnaires, elles exportent un culte marial si français depuis les apparitions de Catherine Labouré en 1830. Mais encore institutrices, infirmières, éducatrices ou syndicalistes, elles accompagnent les nouveaux fronts de la professionnalisation féminine au xxe siècle. Elles contribuent ainsi à redessiner les rapports de genre au sein de sociétés dures aux femmes. Féministes, les bonnes soeurs ? La question mérite d'être posée. C'est tout l'intérêt de cet ouvrage, appuyé sur de riches archives, que d'évoquer avec rigueur le rôle capital joué par des générations de femmes qui ont lié horizon spirituel et travail social. Matthieu Brejon de Lavergnée est agrégé et docteur en histoire, maître de conférences habilité à la Sorbonne. Il est spécialiste d'histoire sociale et religieuse, et s'attache en particulier à une histoire de la charité, de la philanthropie et de l'assistance.

05/2018

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Beaux arts

Mons. Ouvrir les murs (1865-2015)

A travers des documents inédits et des témoignages d'époque, cet ouvrage richement illustré met en lumière les processus qui ont permis à Mons de devenir la ville ouverte sur l'avenir qu'elle est aujourd'hui. La ville de Mons, chef-lieu du Hainaut (Belgique), est située sur une colline au confluent de deux petites rivières et de leurs vallées facilement inondables. Exploitant les caractéristiques du site, elle se dota au cours des siècles d'imposantes fortifications, régulièrement adaptées à l'évolution des techniques de guerre. Mais la ville était étouffée par cette enceinte. En 1861, la Ville obtint enfin le démantèlement de ses murs. Mons put alors développer un nouveau projet pour exploiter les vastes espaces rendus disponibles autour de l'ancien centre. Ce livre montre combien ces transformation propulsèrent dans la modernité une ville jusqu'alors enfermée dans ses remparts. De nombreux aspects du développement de la ville de Mons sont évoqués, basés sur des études récentes et la découverte de documents inédits : création de voies nouvelles (boulevards et avenues) ; choix posés en matière d'hygiène avec le détournement de la rivière Trouille (qui traversait la ville) et développement d'un système de distribution d'eau ; permanence de la présence militaire ; tentatives de développement industriel ; contraintes imposées par la nature du sol ; démographie et réflexions sur le logement... La transformation de la ville se poursuit encore aujourd'hui. L'ouvrage propose d'ailleurs des pistes en matière de patrimoine, notamment la réaffectation d'anciens bâtiments dans l'intra-muros et l'extension de la zone ouest de la ville, avec le quartier de la gare et l'espace des Grands Prés. «Mons est une citadelle ; et une citadelle plus fort, qu'aucune des nôtres. Il y a huit ou dix enceintes avec autant de fossés autour de Mons. En sortant de la ville on est rejeté pendant plus d'un quart d'heure de passerelles en pont-levis a travers les demi-lunes, les bastions et les contrescarpes.» Victor Hugo

06/2015

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Bijouterie, horlogerie

Paul Brandt. Artiste joaillier et décorateur moderne

Pilier de la joaillerie moderne dans les années 20, Paul Brandt a exercé aux côtés des plus grands noms tels que Fouquet, Templier ou encore Sandoz. Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse, il s'installe très jeune à Paris où il poursuit une formation éclectique (joaillier, peintre, sculpteur, graveur en médailles et sur pierres fines, émailleur...). Séduit par les arts appliqués, il se spécialise dans la création de médailles, puis de bijoux. D'abord dans un style Art nouveau, puis Art déco, il participe aux différents événements artistiques qui animent la capitale. Membre du jury, mais aussi participant de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925, il est présenté comme un des acteurs de la "transformation complète" et acquiert une renommée internationale. Paul Brandt pense ses bijoux comme des oeuvres d'art et théorise leur présentation à l'occasion de scénographies avant-gardistes pour lesquelles il collabore avec les plus grands architectes modernes de l'époque tels qu'Eric Bagge et Djo-Bourgeois. A partir des années 1930, il revient à un art plus "industriel" et étend son activité à la décoration intérieure. Cette première monographie illustre le talent de cet artiste majeur, tant dans la joaillerie que dans le domaine des arts décoratifs français et international. Retraçant l'ensemble de son parcours, elle montre l'étendue des compétences de Paul Brandt, dans le domaine du bijou, mais aussi dans les domaines de la médaille, de la décoration et de l'aménagement intérieur. Elle s'appuie sur un travail de recherche inédit et illustré par un important corpus de 350 documents iconographiques tiré de sources journalistiques, muséales ou issues d'archives publiques ou privées. Si son nom se fait discret dans l'actualité, il est aujourd'hui l'un des plus respectés et recherchés parmi les marchands et les spécialistes de la joaillerie moderne, comme en témoigne l'engouement pour ses créations sur le marché de l'art.

12/2022

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Sociologie

Robot révolution. Les robots vont-ils détruire nos emplois et notre économie ?

La révolution des robots est en marche. Hier cantonnés aux secteurs agricole et industriel et aux métiers les moins qualifiés, les robots investissent maintenant tous les secteurs (finance, ressources humaines, management, commerce etc.). Avec le développement de l'intelligence artificielle, ils sont présents á tous les niveaux de responsabilité, jusque dans les conseils d'administration. Les robots se multiplient. Chaque jour, ils voient leurs compétences augmenter. Ce faisant, ils détruisent et créent des emplois d une vitesse vertigineuse. Ils changent l'économie et les rapports sociaux. Ils questionnent l'éthique, la morale et le droit. Ils sont d la fois un risque majeur et une opportunité formidable. Un salarié peut perdre son emploi ou acquérir une compétence inaccessible aux robots et se rendre ainsi indispensable. Un dirigeant peut voir son entreprise balayée par un concurrent plus innovant ou utiliser les robots pour la rendre plus productive, améliorer ses marges, investir, innover et se développer. L'Etat peut rester sur ses acquis ou moderniser ses administrations pour fournir des services publics de qualité tout en réduisant les coûts et ainsi favoriser le retour a une fiscalité plus douce. Ce livre s'adresse aux salariés qui veulent anticiper leur avenir professionnel et faire des choix d'orientation éclairés, aux décideurs et notamment aux dirigeants d'entreprise et à leurs services de ressources humaines qui veulent saisir l'opportunité de l'automation pour accélérer la croissance de leur entreprise, mais aussi aux hommes et aux femmes politiques qui veulent accompagner intelligemment les transformations technologiques et leurs impacts socio-économiques. La révolution des robots est un défi de plus dans la longue histoire de l'humanité. Ce livre est fait pour vous aider à comprendre ce qui va se passer, pour agir et faire de la révolution des robots une chance. Salariés, décideurs, hommes ou femmes politiques, ce livre est fait pour entrer dans le XXIème siècle.

03/2019