Recherche

Thierry Rogel

Extraits

ActuaLitté

Sciences historiques

En témoignage

Victoria Ocampo (1890-1979) est née dans une illustre famille argentine; écrivaine et intellectuelle, elle est une figure majeure de la vie des lettres du XXe siècle. Elle a "quarante ans quand elle fonde la revue Sur, en 1931 et, peu après, les éditions du même nom. Pendant un demi siècle, elle y publie les plus grands écrivains de la planète en les mettant à la portée de tous en Amérique du Sud, ouvrant ainsi son pays à la littérature mondiale de la plus haute qualité", (lit d'elle Silvia Baron Supervielle dans la préface du livre. De cette incessante activité, elle a porté "témoignage" durant cinquante ans sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres "exercices d'admiration" où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel: Anna de Noailles, José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T. E. Lawrence, Albert Camus, George Bernard Shaw, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... Mais En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille, sa maison, ou encore la nature qu'elle aimait tant... Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'un "écrivain citoyen de la planète", comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique. Victoria Ocampo fut aussi une femme engagée pour les droits des femmes: elle a fondé en 1936 avec Susana Larguia et Maria Rosa Oliver la Union de mujeres argentinas. Elle fut la première femme à entrer à l'Académie argentine des Lettres, en 1977.

03/2012

ActuaLitté

Beaux arts

Joseph Sima. Visions du monde retrouvé

Cet ouvrage est édité à l'occasion de l'exposition organisée durant l'été au musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun, qui rassemble un ensemble exceptionnel d'oeuvres de Sima : des oeuvres sur papier des années 50 provenant d'une collection privée et un ensemble de peintures provenant de collections publiques. Joseph Sima (1891-1971) est un peintre d'origine tchèque dont l'oeuvre onirique et poétique occupe une place déterminante dans la peinture du xxe siècle. Arrivé à Paris en 1921 après des études à Prague, il se rapproche du purisme d'Amédée Ozenfant et Le Corbusier, et entretient des échanges fructueux avec Piet Mondrian. Il côtoie les poètes, René Daumal et Roger Gilbert- Lecomte avec lesquels il fonde, dans une même recherche spirituelle, le mouvement et la revue Grand Jeu dont il assure la direction artistique. Il collabore à de nombreuses reprises avec le poète Pierre Jean Jouve, dont il illustre les recueils, et sera toujours proche des poètes surréalistes. Bien qu'ayant acquis la nationalité française, il conserve des liens étroits avec les avant-gardes tchèques. Son oeuvre est onirique. Fasciné par les paysages et la mythologie, la question de la lumière tient un rôle essentiel dans son oeuvre. Il a été marqué, vers 1925, par une expérience sensorielle vécue comme un événement déterminant dans sa peinture : la vision de la foudre par une nuit d'orage. Hormis quelques portraits de proches, c'est dans le motif du paysage - celui de sa Bohème natale - que Sima trouve l'essentiel de son inspiration. Elle se caractérise par la simplicité et parfois l'étrangeté de ses oeuvres lumineuses. D'une peinture symbolique bâtie sur le rêve et l'imaginaire, il glisse peu à peu, après la guerre, vers une "matérialisation du temps et de l'espace à travers la lumière".

06/2015

ActuaLitté

Cyclisme, VTT

Les monuments du cyclisme

L'épopée des cinq plus grandes classiques du cyclisme : Milan-San Rémo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie. Il y a la Doyenne (Liège-Bastogne-Liège, créée en 1982), il y a la Primavera (Milan-San Remo), il y a la flandrienne (le Tour des Flandres), l'Enfer du Nord (Paris-Roubaix) et Les Feuilles mortes (Tour de Lombardie). Au début XXIe siècle, ces cinq grandes classiques cyclistes, ces courses d'un jour, ont été regroupées sous l'appellation de Monuments, un peu à la façon de ce qui se fait en tennis pour les Tournois du Grand Chelem. Elles qui rythmaient déjà le calendrier vélo de manière spectaculaire sont devenues encore plus incontournables pour le peloton. Et en remporter au moins une dans la saison est devenu un objectif prioritaire pour des champions comme Julian Alaphilippe, Tadej Pogacar ou Wout van Aert. A elles seules, ces cinq classiques reprénsentent autant si ce n'est plus que la victoire finale dans un Grand Tour, comme le Tour de France, le Giro ou la Vuelta. Car elles requièrent des qualités différentes de celles qui permettent de remporter les courses par étape et sacrent presque à chaque fois un combattant plein de panache. Témoin de la difficulté de l'affaire, à ce jour, seuls trois coureurs, tous belges, ont remporté les cinq Monuments : Roger De Vlaeminck, Rik Van Looy et Eddy Merckx. Dans ce très beau livre, illustré par l'immense fonds photo de L'Equipe, les cinq Monuments sont racontés par les journalistes qui les ont couverts durant des années. Ils mettent en scène ces héros d'un jour qui ont marqué les mémoires pour toujours.

11/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Décapage N° 45, Automne-hiver 2012

#45 CHRONIQUES Le Journal littéraire avec Serge Joncour qui voyage et termine un livre -ce qui n'est pas incompatible. Regards Olivier Adam évoque sa découverte de Bourdieu et s'attaque à la question sociale en littérature. Romain Monnery, victime de la page blanche, teste deux ateliers d'écriture. Alexis Jenni revient en dessins sur les grands moments de sa publication. A vos idoles Arnaud Cathrine écrit une lettre à Roland Barthes -et n'attend pas nécessairement de réponse.
La Vie secrète des philosophes Vincent Delecroix, qui connaît personnellement quelques philosophes, nous présente Aristote sous un angle nouveau. Les Objets trouvés Alexis Barthet se plonge dans les romans de Roger Nimier afin d'y piocher quelques lettres pas piquées des hannetons. L'Interview imaginaire Alexandre Gouzou converse avec Gombrowicz -qui prend toujours le temps de répondre. La Pause Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme donnent envie de lire, dans un même élan, David B.
et J. -B. Pontalis. Et moi, je vous en pose des questions ? Benoît Duteurtre répond à quelques questions sans importance mais qu'on espère instructives. LA PANOPLIE LITTERAIRE Véronique Ovaldé se prête au grand jeu de la compilation et de l'introspection pour évoquer en toute liberté ses influences, son écriture, ses lectures. THEMATIQUE Mes souvenirs de promo. Alors qu'un livre chasse l'autre sur les tables des libraires, quelques écrivains racontent un souvenir lié à la promotion de leurs romans.
Avec Edouard Launet, Emmanuel Adely, Patrick Goujon, Philippe Jaenada, Iegor Gran, Jean-Philippe Blondel, Laurent Sagalovitsch, Lydie Salvayre, Yannick Haenel. CREATIONS Cent pour cent inédits Nouvelles et poèmes illustrés de Grégoire Polet, Will Cuppy, Christian Garcin, Didier Retail, Vincent Wackenheim, Thomas Vinau, Clément Bénech.

09/2012

ActuaLitté

Philosophie

Pourquoi le monde existe-il ? Un polar existentiel

Partant de la question la plus fascinante de tous les temps, " Pourquoi y a-t-il un monde plutôt que rien ? " Jim Holt embarque le lecteur dans une incroyable enquête existentielle. De la philosophie à la physique quantique, nombre d'intellectuels et de chercheurs tels que Leibniz, Hawking, Kant, Hegel ou Sartre, ont cherché à expliquer l'origine du monde. Jim Holt revient sur les théories qui ont émergé au cours des siècles et partage les échanges qu'il a eus avec de nombreux scientifiques et penseurs auxquels il a posé la question qui l'obsède ; Parmi les personnes interviewées, on trouve John Updike, David Deutsch, Adolf Grünbaum, John Leslie, Derek Parfit, Roger Penrose, Richard Swinburne, Steven Weinberg, Andrei Linde et Martin Amis. Avec humour et intelligence, Jim Holt nous invite à une réflexion profonde sur le plus grand mystère de l'univers. Critiques : " Il aurait pu n'y avoir rien. Cela aurait pu être plus facile. Au lieu de cela, il y a quelque chose. L'univers existe et nous sommes ici pour nous interroger à ce sujet. [... ]. Dans Pourquoi le monde existe-t-il ? , Jim Holt, écrivain élégant et plein d'esprit, se lance à la recherche de réponses... Holt retrace le raisonnement derrière chacune d'elles avec soin et clarté ; une clarté telle que chaque idée semble parfaitement sensée, même si elle fait tourner la tête d'incrédulité. " - Sarah Bakewell, New York Times, auteure de Comment Vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponses. " Jim Holt nous repose la question que Stephen Hawking a posée il y a longtemps sans pouvoir y répondre : pourquoi l'univers subit-il toute cette peine d'exister ? " - Ron Rosenbaum, Washington Post " J'ai lu Pourquoi le monde existe-t-il ? par Jim Holt et j'ai eu buzz existentiel. " - Bruce Springsteen

09/2020

ActuaLitté

Linguistique

Autobiographies de chercheur.se.s, lecteur.ice.s, scripteur.ice.s

Dès la fin des années 1990, une génération de didacticiens de la littérature, soucieux de la subjectivité des élèves entreprend d'interroger l'expérience vécue des lecteurs, experts ou apprentis. Depuis l'intérêt porté aux auto-biographies de lecteurs de Pierre Dumayet, Annie François, Agnès Desarthe... , l'objectif est de dépasser les postures prescriptives afin de cerner les processus en jeu dans le rapport du lecteur aux textes littéraires. Cette ambition portée en premier lieu par Gérard Langlade, Annie Rouxel, Marie-José Fourtanier, Jean-François Massol, ne cède rien aux exigences de la recherche en littérature. On note d'ailleurs qu'au gré des décennies d'engagement en didactique, chacun de ces chercheurs s'est fortement impliqué en littérature : Jean-François Massol est reconnu en tant que spécialiste de Roger Martin du Gard, Annie Rouxel a notam-ment travaillé sur Gide, sur l'Oulipo, Marie-José Fourtanier sur les littératures francophones... Mais ces pionniers en didactique de la littérature n'oublient jamais leur but : contribuer au renouvellement de l'enseignement du français, déverrouiller les prati-ques sclérosantes, interpeller la créativité des élèves et des enseignants, défendre les Lettres et les arts partout où leur transmission passerait pour secondaire ou désuète. Aussi, le volume que nous entreprenons dans une tonalité ouvertement amicale, ne se cantonne pas à sa fonction d'hommage : il tente de contribuer à une connais-sance toujours accrue des rouages de la lecture, de l'écriture et de la didactique de la littérature dans une démarche empirique et l'expérience du faire. Nous proposons aux contributeurs qui se reconnaissent dans les travaux menés depuis Grenoble, Toulouse, Rennes, ou qui ont partagé une partie du chemin, de s'emparer à leur manière, non sans plaisir, du protocole des autobiographies de lecteur, de scripteur auquel nous ajoutons celui de chercheur.

02/2022

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Ecrits de la bête noire

Ces trois textes inédits de René Daumal ont paru respectivement dans les troisième, quatrième, puis huitième (et ultime) livraisons d'un éphémère mensuel de 8 pages nommé La Bête noire (1935-1936), imaginé par Marcel Moré, Roger Vitrac, Michel Leiris, Raymond Queneau et Jacques Baron, et qui a compté Antonin Artaud ou encore Le Corbusier parmi ses contributeurs. La revue, à peine née, est l'objet de vives tensions entre plusieurs grandes figures du milieu littéraire, et cristallise les divisions de l'avant-garde, notamment entre les surréalistes et leurs dissidents. Georges Bataille refuse avec véhémence d'y participer, sans parler de l'ombre menaçante d'un André Breton soucieux de préserver son territoire. Dès le deuxième numéro, Leiris et Queneau eux-mêmes souhaitent la disparition de La Bête Noire qu'ils ont conçue comme une forme d'union sacrée ! Daumal rentre pour sa part d'un séjour aux Etats-Unis, Le Grand Jeu est derrière lui, il retrouve brièvement Paris et ses amis avec ennui, voire une forme de dégoût. Il s'installe à Genève et ces querelles de chapelles sont loin de ses préoccupations. Mais il ressent la décrépitude du milieu poétique et il se fait l'écho rageur, désenchanté de cette fin de cycle à laquelle il semble adresse un "au-revoir ! " cinglant dans ces textes corrosifs et lucides, qui évoquent une société triste, vide, qui a sombré dans le bavardage et qu'il serait urgent de désinfecter. L'esprit moderne, déchu, consume en 1935 ses restes de truquages et de combines, les déceptions vis-à-vis des promesses qu'il n'a pas su tenir finissent de l'anéantir, et l'époque, de passion et d'action, politiquement tendue vers le pire - dans laquelle les intellectuels se démènent, "contre-attaquent" ou pataugent - accélère cette faillite, la leur.

09/2021

ActuaLitté

Biographies

Jacques Schiffrin, un éditeur en exil. La vie du fondateur de la "Pléiade"

Né dans une famille juive aisée de la Russie impériale, Jacques Schiffrin (1892-1950), éditeur de renom, connut à deux reprises l'exil. D'abord à Paris, où il fut en 1931 le fondateur de la " Bibliothèque de la Pléiade ", puis, dans les années 1940, à New York, où il participa à la création de Pantheon Books. Si la " Bibliothèque de la Pléiade " contribua grandement au prestige de la culture française dans les années 1930, la Seconde Guerre mondiale mit fin à l'idylle française du fondateur de la " Pléiade ". Après la guerre, à New York, Schiffrin voulut revenir à Paris. Il aurait en effet semblé évident qu'il reprenne la direction de la " Bibliothèque de la Pléiade ". Devenue, avec son accord, la propriété de Gallimard dès 1933, il en était resté l'unique directeur. Mais les conséquences de la politique d'" aryanisation " avaient incité Gaston Gallimard à congédier, en novembre 1940, Schiffrin de la direction de cette collection qu'il avait lui-même créée. Amos Reichman évoque avec une grande sensibilité la tristesse de l'exil tout en nous offrant, grâce à ses recherches minutieuses dans les archives des deux côtés de l'Atlantique, la correspondance de Schiffrin avec ses amis, notamment Roger Martin du Gard. En cet âge d'or de l'édition, Schiffrin imprima sa marque durable. L'héritage qu'il nous laisse est immense. Ses deux créations perdurent jusqu'à aujourd'hui. En France, la " Bibliothèque de la Pléiade " est devenue l'arbitre du classicisme et Pantheon Books a beaucoup enrichi l'édition en langue anglaise. Avec son lot de malheurs personnels et de succès magnifiques, la vie de Jacques Schiffrin offre un parfait reflet du XXe siècle. Robert O. Paxton

10/2021

ActuaLitté

Dictionnaire du cinéma

James Bond, le dico. D'ABC à Zographos

A l'occasion de la sortie au cinéma du dernier James Bond "Mourir peut attendre", un dictionnaire illustré pour tout savoir sur le plus célèbre des agents secrets. Cet abécédaire réunit anecdotes, secrets de tournages des 25 films, objets cultes... , pour tout savoir sur le plus célèbre des agents secrets. Le saviez-vous ? - Maurice Binder a signé la plupart des génériques des James Bond, offrant aux films une touche particulière et inimitable. Il est appelé dès Dr No. Les producteurs lui proposent soit de toucher un fixe, assez faible, soit d'être payé sur les éventuels bénéfices à venir. Comme beaucoup, Binder ne croit pas en trop en l'avenir de 007. Il préfère le fixe. Et le regrettera longtemps... - Au moment où il est pressenti pour devenir James Bond, Sean Connery est censé faire un bout d'essai (screen test en anglais) : "Désolé mais je ne fais pas de bout d'essai, répond-il aux producteurs. Prenez-moi ou virez-moi mais il n'y aura pas de test ! " On connaît la suite... - Les contrats de Roger Moore stipulent que tous les cigares qu'il consommera pendant le tournage (hors caméra) sont à la charge de la production. Pas n'importe quelle marque : des Monte-Cristo fabriqués à Cuba. Sur le tournage de L'Homme au pistolet d'or la facture grimpe à 3 718 livres sterling. Soit l'équivalent de 40 000 euros actuels... - Brigitte Bardot était pressentie pour incarner la femme de James Bond dans Au service secret de sa majesté, elle refusa pour aller tourner Shalako avec Sean Connery qui venait de mettre un point final à sa carrière d'agent secret. C'est Diana Rigg (Madame Peel) qui interprétera le rôle.

10/2021

ActuaLitté

Costume

Molière en costumes

Ce livre accompagne la grande exposition "Molière en costumes" organisée par le Centre national du costume de scène qui aura lieu au printemps 2022 à Moulins (France) à l'occasion du 400e anniversaire de la naissance du célèbre auteur, acteur et dramaturge. Plusieurs décennies de création théâtrale défileront sous les yeux des visiteurs dans une exposition originale présentant 150 costumes de scène et une collection de maquettes, de photographies et d'enregistrements audiovisuels. Sélectionnés parce qu'ils sont des objets singuliers et emblématiques d'un metteur en scène - Dom Juan de Louis Jouvet, Dandin de Roger Planchon ou Le Malade imaginaire de Jean-Marie Villégier - ou d'un costumier - Suzanne Lalique, Christian Bérard ou Patrice Cauchetier -, les costumes sont aussi le reflet des tendances, qu'ils soient des reconstitutions historiques, des modes de l'époque ou simplement le fruit de l'imagination d'un créateur. Le public pourra découvrir le caftan majestueux de Louis Seigner dans le rôle de Monsieur Jourdain dans la production du Bourgeois Gentilhomme mise en scène par Jean Meyer en 1951, l'élégante robe de Célimène (Madeleine Renaud) conçue par Marcel Escoffier pour Le Misanthrope mis en scène par Jean-Louis Barrault, ou encore le costume du précieux Philaminte interprété par Georges Wilson pour Les Précieuses ridicules en 1956. Un espace important sera consacré à la Comédie-Française, encore connue aujourd'hui comme la "Maison de Molière" , fondée en 1680, sept ans après la mort de l'auteur. Les oeuvres et costumes présentés proviendront principalement des collections du CNCS, de la Comédie-Française et du département des arts du spectacle (BnF), mais aussi de prêts de théâtres, de compagnies ou d'institutions culturelles, comme le Théâtre national populaire (Villeurbanne), la Maison Jean Vilar, etc.

06/2022

ActuaLitté

Biographies

D'un Céline l'autre. Edition revue et augmentée

Journaux intimes, Mémoires, correspondances... Ces témoignages sur Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), issus des sources les plus diverses, sont pour un tiers totalement inédits. Ils composent, en filigrane, une biographie kaléidoscopique de l'écrivain depuis son enfance jusqu'à sa mort, en passant par la révélation, dans les années 1930, du génial Voyage au bout de la nuit, sans occulter la période de l'Occupation et de l'exil au Danemark. Intellectuels, artistes, résistants ou collabos, patients et maîtresses, tous ont leur opinion à son sujet. L'historien Jacques Benoist-Méchin est fasciné par la "force éruptive" qui se dégage de Céline. Gen Paul, le peintre de Montmartre, excédé par ses "vacheries", voit en lui un "monstre". Elizabeth Craig, une de ses muses emblématiques, proteste, au contraire, de son "immense tendresse". Le lieutenant allemand Gerhard Heller, qui le rencontre pendant l'Occupation, est subjugué par sa puissance visionnaire, qui capte l'"envers démoniaque" du monde. Et il n'est pas le seul. Mais l'antisémitisme fanatique de Céline indigne aussi beaucoup de ses admirateurs. Ernst Jünger dénonce chez lui "la monstrueuse puissance du nihilisme". L'écrivain et résistant Roger Vailland voudrait littéralement en finir avec lui. Mais comment abattre l'auteur de Voyage au bout de la nuit ? L'actrice Françoise Fabian, qui le rencontre à Meudon, sa dernière retraite, témoigne d'un homme vivant dans le plus grand dénuement, enfin "sans masque". Aux lecteurs de juger sur pièces celui qui est, avec Marcel Proust, l'écrivain français le plus important du XXe siècle. Soixante ans après sa mort, la fascination à son égard reste intacte et les controverses qu'il continue de susciter font toujours de Céline un "impardonnable", selon la formule admirative de Dominique de Roux.

05/2021

ActuaLitté

Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

ActuaLitté

Histoire de France

In tenebris lux

"Ce fort de Beauséjour restera l'épisode le plus glorieux mais le plus terrible de la plus terrible des guerres. Que de morts dans ce qui fut un magnifique bois ! C'est une immense nécropole où rien ne manque ; ici et là gisent des cadavres plus ou moins mutilés, d'autres semblent dormir ; des débris de toutes sortes, képis, sacs, fusils, gamelles gisent dans les boyaux, sur les parapets ; partout, on enjambe un cadavre, on se blottit dans un trou d'obus où pend un pied... . Que les glorificateurs de la guerre comme école du courage, du virtus romain, viennent passer une heure ici, une heure au moment de l'arrosage habituel ! ils en rabattront de leurs belles théories ! . ". . Visions d'horreur, théâtre de la cruauté... Sur la triste scène de la Grande Guerre, entre février et septembre 1915, Roger Delteil - jeune étudiant enrôlé au 122e Régiment d'Infanterie - est à la fois acteur, spectateur et auteur : huit mois passés au front, lors de l'offensive de Champagne, à vivre de l'intérieur la violence des combats et le face-à-face avec la mort, à décrire pour ses proches ses émotions, ses peines et ses espoirs pour conjurer la douleur de la séparation et du déracinement, à espérer la fin de la guerre et à penser les prémices d'une reconstruction pour demain. Le témoignage est bouleversant, soutenu par une plume alerte et avertie. Car sur les ruines de la guerre se cueillent aussi de délicates pensées, pleines de sensibilité et d'humanité ; au fond du gouffre germent aussi de doux moments de contemplation inspirés par le spectacle de la nature, furtivement arrachés à la violence de la mort. Une vie brisée, une vocation anéantie, mais une foi vive et une espérance tout auréolée de lumière.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Mes vieux papiers

"La lecture des gazettes est la prière du matin des réalistes", disait Hegel, le philosophe à cause duquel mon fils aîné (26 ans) renonça à la philosophie pour vendre des cigarettes électroniques. Il y a eu beaucoup de jours dans ma vie où je me suis levé exprès à l'aube pour acheter les journaux, même quand il n'y avait aucun texte sur moi ou de moi dedans. J'ai publié mon premier article (dans Le Quotidien de Paris) l'année où j'ai publié mon premier roman (au Seuil) : 1974. J'ai toujours fait attention à ce que j'écrivais dans la presse, parce que je lisais la presse avec attention. J'ai écrit dans presque tous les journaux que je lisais, donc dans presque tous les journaux. Cela a formé, avec le temps, une sorte de journal extime dans lequel le plus clair et le plus sombre de ma vie sont conservés. Peut-être me suis-je davantage confessé, au sens chrétien comme au sens sadien du terme, dans les quotidiens et les hebdos de mon pays que je ne l'ai fait dans mes romans de mours exotiques et aventureuses. Mes vieux papiers couvre les années 1980 et 1990 que j'ai traversées, pour mes patrons de l'époque - Roger Thérond de Paris-Match, Bernard Chapuis de Vogue Hommes, François Cérésa de Télé Obs, Jean-Edern Hallier de L'Idiot international, etc. -, avec la curiosité ardente et parfois avinée et la méchante désinvolture propres à beaucoup de jeunes écrivains de l'époque, quand la morale était encore dans les chaussures et que seules deux choses nous indignaient : le manque d'esprit et l'absence de cour". PB.

02/2014

ActuaLitté

Littérature française

Corse blanche. Sans bandit ni vendetta

La Corse a vu passer de nombreuses gloires littéraires. Parmi elles, Prosper Mérimée, grâce à un indéniable talent, a su fixer deux figures littéraires majeures qui firent florès ensuite, jusqu’à nos jours, le bandit, avec Mateo Falcone, et la vendetta, avec son Colomba. Le siècle du romantisme aidant, les histoires de bandits et les récits de vendette occupèrent les premières places des journaux, des revues... des esprits. On faisait le voyage en Corse pour rencontrer les barbes hirsutes, les fusils et carchere aux détours du maquis. Les éditions Albiana ont édité une anthologie de ces textes, présentée par Roger Martin en 2010. Or, il apparaît que si les bandits et les vendette ont été passablement mis en valeur, les auteurs, parfois les mêmes, ont aussi écrit des textes moins connus où la Corse, les Corses, les épisodes historiques, les événements et les historiettes proprement insulaires ont servi de motifs à leurs récits, nouvelles et autres romans. Certains ont su s’émouvoir dans leurs récits de voyages d’une Corse, certes farouche, mais qui dévoilait son coeur pour peu que l’on s’y intéresse vraiment. Cette nouvelle anthologie présente ainsi des textes d’auteurs touchés par les muses corses. Français ou italiens de grande renommée (G. de Maupassant, A. Daudet, N. Tommaseo, F. D. Guerrazzi, A. Glatigny, P. Loti, etc.) y côtoient certains injustement moins connus (Pastoret, Dinocourt, F. Romani, R. Saint-Hilaire, É. Bergerat, J. A. Nau, etc.). D’autres sont simplement corses au talent littéraire certain, pas moins inspirés par l’île aux mille parfums (G. della Grossa, N. Bonaparte, F. O. Renucci, G. V. Grimaldi, E. Arène, P. Dominique, etc.). Gageons que l’ouvrage sera une vraie découverte pour les lecteurs, celle d’une Corse inattendue, mise en valeur par une qualité littéraire relevée. Pour tous publics.

02/2012

ActuaLitté

Sports

2 CV Un fabuleux destin

Bleu, blanc, rouge, béret basque, baguette de pain et 2 CV ! Objet-culte et symbole de la France : les virées entre copains, la liberté, les petits chemins de campagne et la deuche jaune de la Poste qui apporte les bonnes nouvelles, celle du pâtissier qui livre la pièce montée pour le mariage ou la 2 CV verte dont on sort la banquette pour un dimanche au bord de l’eau... Cet ouvrage n’a pas la prétention de disséquer ce phénomène sociologique d’aujourd’hui : nous avons choisi de montrer, par des documents inédits ou rarement reproduits, cette drôle de petite Citroën. Par des cartes postales, souvenirs du passage du Gois ou de la frontière espagnole au Perthus, des randonnées et des aventures aux quatre coins du monde, des courses de pop-cross démentielles, des jouets et modèles réduits par centaine, elle est partout la deuche. Dans les BD, les Dupond la conduisent, et puis au cinéma, avec au volant Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo, Bourvil, Alain Delon, De Funès, et même Roger Moore, agent 007 ! Fernand Raynaud raconte la 2 CV de sa sœur et ce n’est pas triste ! Un illustrateur breton fait voyager en Armorique dans une 2 CV rouge sa créature, Mam’Goudig. Des peintres et des sculpteurs l'ont également représentée et nous l’avons même introduite dans les tableaux la Maison Jaune de Van Gogh, le dimanche à l’Ile de la Grande-Jatte de Seurat ou même dans une fresque égyptienne. Et puis, dans un joyeux bazar, des 2 CV porte-clés, cendriers, tirelire en porcelaine, des fèves, des images et une deuche en chocolat ... Dans ce livre, illustré de plus de 650 images, l’auteur raconte l’épopée, qui n’est toujours pas achevée, de cette auto increvable et si sympathique !

02/2012

ActuaLitté

Pléiades

Pedigree et autres romans

Roman exceptionnellement long et ambitieux, Pedigree (1948) est avant tout une autobiographie romancée, la réécriture de ce Je me souviens... que l'écrivain publia en 1945 et où il évoquait son enfance. Bien sûr, dans Pedigree, le héros porte un nom d'emprunt et le récit s'écrit à la troisième personne ; mais Roger Mamelin est très largement Georges enfant. Le livre retrace l'histoire d'une famille de condition modeste et, au-delà, celle de la ville - Liège - qui a vu naître l'auteur. Surtout, il donne à voir combien les images et les fantasmes que Simenon relance sans fin, de roman en roman, puisent à la même source : les expériences d'une enfance et d'une adolescence vécues dans un cadre étroitement familial et local. Avec Pedrigree, c'est en somme le lieu de prime élaboration de son imaginaire que l'écrivain met en scène. A la vérité, une large partie de l'oeuvre de Simenon croise vécu et fiction. Tous les romans rassemblés dans ce volume participent, à des degrés divers, de la quête du passé qui traverse l'oeuvre. L'abandon à la confession intime n'en demeure pas moins contrôlé : le jeu du réel et de la fiction passe par quantité d'écrans plus ou moins opaques. Certains textes (comme Les Trois Crimes de mes amis) sont clairement autobiographiques ; d'autres transforment en fiction des événements vécus ; dans d'autres encore (Malempin par exemple), ce n'est pas l'auteur, mais un personnage qui se souvient ; certains, enfin, paraissent rigoureusement fictionnels, et ce n'est que latéralement qu'on peut y découvrir le travail de la mémoire. Au reste, les diverses "formules", les différences de "dosage" ne remettent nullement en cause l'unité de l'oeuvre. Elles permettent au contraire de l'approfondir en rendant manifestes les fondements intimes de la création.

05/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

Oeuvres romanesques choisies. Dans un état libre, Guérilleros, A la courbe du fleuve, L'Enigme de l'arrivée

V.S. Naipaul est né en 1932 au sud de la capitale de Trinidad, Port of Spain, sur une terre uniquement peuplée d'immigrants. Africains descendant des esclaves des plantations de sucre, Vénézuéliens venus du continent latino-américain tout proche, Indiens de l'Uttar Pradesh attirés par des contrats de fermage dans les dernières années du XIXe siècle. Au total, une poignée de communautés déracinées. Minoritaires, les immigrants indiens sont eux-mêmes divisés : musulmans, hindous, chrétiens. Les chrétiens sont presbytériens, anglicans, catholiques. Les hindous, auxquels appartient Naipaul, ont importé le système des castes qui les morcelle. Ce chaos original, un territoire sans Histoire, une minorité émiettée sur une terre que la colonisation a dévalisée, c'est le seul encouragement reçu par l'artiste. A plusieurs reprises, il a expliqué, peu ou prou, cette idée dans ses livres comme dans ses déclarations : „ Plus que tout autre, un habitant des Caraïbes a besoin d'écrivains pour lui dire qui il est et où il se trouve. Encore faut-il faire son chemin vers le métier d'écrire. Comment le cadet d'une famille de sept enfants, perdu entre les cousins d'une tribu qui partage une maison sur une île des Caraïbes, devient-il le maître des écrivains de langue anglaise ? Le début de ce miracle - puisque ç'en est un - s'explique simplement. Son père, un temps journaliste dans un quotidien de langue anglaise, auteur de nouvelles, adulateur de la littérature, lui transmet l'ambition. Une bourse d'études, l'une des quatre attribuées chaque année sur une île d'un demi-million d'habitants, lui ouvre à dix-huit ans l'université d'Oxford. Ensuite, tout serait impossible sans la ténacité mise au service d'un talent. Jean-François Fogel.

03/2009

ActuaLitté

Religion

La vérité vous rendra libres. Hommage au Cardinal Georges Cottier, o.p. Théologien de la Maison Pontificale

" Je vous adresse mes plus vives félicitations à l'occasion de l'hommage qui vous est rendu et je m'y associe avec une particulière reconnaissance pour le travail que vous accomplissez avec dévouement depuis de longues années au service du Saint-Siège. Rendant grâce au Seigneur pour la mission particulièrement délicate que vous réalisez, je tiens à vous redire combien j'apprécie votre collaboration, marquée notamment par votre sens de l'Eglise et par votre souci d'approfondir inlassablement les mystères de la foi, selon les enseignements de saint Thomas d'Aquin et en prêtant une grande attention aux situations contemporaines ". Jean-Paul II. " Un trait original de ce livre d'hommage au cardinal G.-M. Cottier est qu'il rassemble des écrits qui ne portent pas seulement la lumière de la raison mais tout autant la chaleur du cœur. Ces noms, au renom souvent prestigieux, ont en effet répondu d'abord à l'appel d'une sorte de conspiration de l'amitié : on les sent heureux de se donner la main dans une grande chaîne d'affinités de l'esprit. " L'art - ou le devoir ingrat - du Père Cottier est de s'effacer le plus possible derrière la pensée des autres qu'il a souvent aidé à se préciser ou à s'habiller. Sa tâche de théologien de la Maison pontificale ne laisse pas deviner l'ampleur et la gravité des questions abordées au jour le jour. Prêtre disponible pour toutes les rencontres, attentif aux silences ou aux cris des malheureux et des pauvres, théologien en coulisse mais non en chambre, le Père Cottier garde la vigueur et la verdeur d'un regard circulaire qui embrasse les moindres recoins d'un monde en détresse ". Cardinal Roger Etchegaray.

09/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Antonin Artaud, ce désespéré qui vous parle. Essais

En 1946, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez. Des amis, Arthur Adamov et Marthe Robert entre autres, s'entremettent pour lui trouver un hébergement en milieu médical, proche de Paris. Une jeune interne en psychiatrie, Paule Thévenin, âgée de vingt-trois ans, rend visite au docteur Delmas qui a une maison de santé à lvry et avait soigné Roger Gilbert-Lecomte et la fille de Joyce. Il accepte de loger Artaud dans un bâtiment à l'écart où il pourra écrire en toute liberté. Artaud, qui a l'habitude de dicter ses textes une fois rédigés, demande à Paule Thévenin de les taper à la machine. Il lui dicte différents textes, dont le célèbre Van Gogh le suicidé de la société. Artaud meurt en 1948. Après diverses difficultés de mise en route les éditions Gallimard confient l'édition des Ouvres complètes à Paule Thévenin, seule capable de déchiffrer l'énorme somme des manuscrits et d'en établir une copie conforme à la lettre et à l'esprit de l'auteur du Pèse-nerfs. C'est le début de l'une des plus étonnantes aventures de l'édition contemporaine : Paule Thévenin y consacrera sa vie, son énergie, son talent de scribe et d'exégète en publiant, à ce jour, une trentaine de volumes, des premiers poèmes aux Cahiers de Rodez et aux Cahiers du retour à Paris. A l'édifice, énorme et flamboyant, des textes, s'ajoutera, en 1986, l'ensemble des Dessins et Portraits, qu'elle présentera en collaboration avec Jacques Derrida. Le présent livre rassemble les écrits de Paule Thévenin consacrés à Artaud, préfaces, commentaires de textes, élucidations, recherches généalogiques, entretiens, récits anecdotiques. Travaux incessants, exercices de fidélité esthétique autant que de l'admiration familière, ces essais ont accompagné le travail de l'édition des Ouvres complètes comme témoin, comme une lumière.

02/1993

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

L'hyperactivité infantile. Débats et enjeux

L'hyperactivité infantile est aujourd'hui le trouble le plus débattu sur le plan scientifique en psychopathologie de l'enfant. Il est également l'un des plus médiatisés, du fait, notamment, des alternatives thérapeutiques disponibles : la Ritaline(r) pose en effet une interrogation légitime à des cliniciens peu enclins à rompre une tradition d'exception quant à la prescription de psychotropes aux enfants. Et il semble bien que cette forme pathologique souligne des divergences, voire de véritables clivages au sein de la communauté scientifique, entre d'un part les tenants d'une approche " classique ", marquée par les apports de la psychanalyse et la place qu'elle accorde à l'environnement de l'enfant dans son développement, et d'autre part les tenants d'une approche plus expérimentale et " réaliste ", avant tout soucieuse de réduire les symptômes qui handicapent l'enfant dans ses rapports sociaux. En fait, cette dichotomie entre approche " française " et approche " anglo-saxonne " est, à bien des égards, abusive : comme cela a été le cas pour l'autisme infantile au cours des deux dernières décennies, les praticiens conviennent à présent de l'intérêt d'une confrontation des approches face à un trouble dont la compréhension résiste à des analyses trop univoques. Tel est l'objectif de cet ouvrage qui fait dialoguer plusieurs courants contemporains de la psychopathologie de l'enfant à propos de ce trouble, en écartant tout à la fois un illusoire consensus et un tiède éclectisme intégratif. Quatre grandes parties structurent ce livre : " Du diagnostic aux représentations ", " Repères psychopathologiques ", " Alternatives thérapeutiques ", et enfin " Mesures, méthodes et perspectives ". La préface rédigée par le Professeur Roger Misès resitue avec force le cadre général dans lequel s'organise ce débat.

05/2004

ActuaLitté

Critique littéraire

Critique N° 617, Octobre 1998

L'art est un objet critique de la sociologie : parce qu'il est investi des valeurs mêmes - singularité et universalité - contre lesquelles s'est construite la tradition sociologique, il incite, plus que tout autre domaine, à opérer des déplacements qui affectent non seulement la sociologie de l'art, mais l'exercice de la sociologie en général. Il est donc temps d'observer non plus ce que la sociologie fait à l'art, mais ce que l'art peut faire à la sociologie dès lors qu'on prend au sérieux la façon dont il est perçu par les acteurs. Ainsi se redistribuent les approches méthodologiques et théoriques, permettant de revenir sur des habitudes mentales ancrées dans une tradition sociologiques qui n'est encore le plus souvent qu'une idéologie du social - une socio-idéologie. Même s'ils n'ont pas lu le chef d'oeuvre d'Agatha Christie, Le Meurtre de Roger Ackroyd, de nombreux lecteurs, surtout parmi les amateurs de romans policiers, connaissent le procédé qui l'a rendu célèbre et croient pouvoir affirmer : l'assassin est le narrateur. Mais est-ce si sûr ? Comment se fier à un texte où les contradictions abondent et qui s'organise autour d'un récit unique, celui du prétendu criminel ? Et qui peut dire qu'Hercule Poirot, dans son euphorie interprétative, ne s'est pas lourdement trompé, -laissant le coupable impuni ? Roman policier sur un roman policier, cet essai, tout en reprenant minutieusement l'enquête et en démasquant le véritable assassin, s'inspire de l'oeuvre d'Agatha Christie pour réfléchir, avec l'aide de la psychanalyse, sur ce qui constitue la limite et le risque de toute lecture : le délire d'interprétation.

09/1998

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Autour du cairn

Dans Autour du cairn, Alexandre Chollier multiplie les points de vue. Il mêle analyse et références anthropologiques, philosophiques et sociologiques et propose un large éventail de références issues de ses recherches. Rythmé par les dessins de Marc De Bernardis - un ami peintre amoureux de montagne à l'origine de son intérêt pour le cairn, Autour du cairn convoque des lieux, des récits et des voix de poètes, d'anthropologues, de philosophes - pour faire entendre la "parole des pierres". Edouard Glissant, Jean Giono, Maurice Chappaz ou Roger Caillois sont invités à nourrir cette réflexion. Mais aussi Nicolas Bouvier, qui écrivait : "Je ne pars jamais des mots pour aller aux choses, toujours l'inverse". Si la figure du cairn se fait à l'occasion silhouette, ses noms ne manquent pas d'indiquer l'essentiel et de dessiner un monde où l'humain et le non-humain deviennent solidaires l'un de l'autre. Des noms dès lors à la présence vive : galgal, clapier, montjoie, monticule, murger, tumulus, castelet, champignon, garof, segnavia, ometto, uomo di sasso, mound, Steinmann, Steinberg, Steinpyramide, Wegweiser, radjma, kerkour, kalacha, nishan, chaps, chorten, stûpa, laptse, obo, apacheta, innunguaq, inuksuk... Dans le cairn rien n'est isolé, ni mot, ni chose, ni être, ni lieu. Indicateur d'une géographie concrète, le cairn dit le monde tel qu'il est. Dans l'Himalaya, les Alpes et en Laponie, sur les sentiers des anciens pays celtes et chez les Indiens d'Amérique, il indique une frontière, borne le chemin, marque le passage d'un col, une tombe ou un lieu de chasse. Les passants - bergers, nomades, randonneurs ou voyageurs - y ajoutent une pierre, prenant le risque de l'écroulement ; oeuvre collective en constante transformation, le cairn résiste au passage du temps justement parce qu'il est fragile, toujours changeant et reconstruit.

04/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Pierre Boutang

En 1998, toute la presse française se fait l'écho de la disparition de Pierre Boutang et le monde intellectuel, longtemps divisé à son sujet, rend un hommage unanime à ce maître – à la fois méta- écrivain, critique, poète et traducteur. Aujourd'hui, en dépit du centenaire de sa naissance (1916-2016), la postérité semble oublier injustement celui qui fut aussi le fondateur du journal La Nation française (1933-1961). A ceux qui en ont une image toute faite – celle d'un personnage colérique, d'un penseur sulfureux ou même "facho" –, cette biographie fournira bien des démentis et des nuances : en politique, fut-il maurrassien ou gaulliste ? pétainiste ou giraudiste ? traditionaliste, anarchiste ou antimoderne ? Fut-il un homme de droite, ce pourfendeur de l'Argent qui appelle à voter Mitterrand en 1981 ? Un homme de gauche, cet adversaire du marxisme et du Progrès ? Et comment situer un catholique en proie aux formidables débordements d'Eros ? Ceux qui ne le connaissent pas encore découvriront ici quelle immense figure de la vie intellectuelle française fut Pierre Boutang – lecteur phénoménal, professeur adulé après avoir été longtemps exclu de l'université, mais aussi pamphlétaire à la plume acérée, et surtout philosophe de la transcendance de l'être et du désir. Traversant un demi-siècle de pensée et de débats, où se croisent les voix des maîtres et amis de Boutang – de Gabriel Marcel à Jean Wahl, de Philippe Ariès à Roger Nimier, de Maurice (javel et Raymond Aron à George Steiner –, nourri de témoignages et de documents inédits, Stéphane Giocanti révèle la genèse d'une oeuvre en forme d'"odyssée du secret" et, sans éluder sa part d'ombre, brosse le portrait d'un inclassable géant du XXe siècle.

03/2016

ActuaLitté

Criminalité

Histoire des barbouzes. Au coeur de la lutte contre l'OAS

El Biar, janvier 1962. Quelques semaines avant la signature des Accords d'Evian, sur les hauteurs d'Alger, la villa Andréa, connue pour être le poste de commandement du groupe para-policier des " barbouzes " , est la cible d'un attentat particulièrement meurtrier : le bilan est de 19 morts. Derrière cette irruption de violence, les hommes du commando Delta de l'OAS, dirigé par Roger Degueldre. Dans les mois qui suivent, c'est une guerre à mort qui oppose l'OAS et les barbouzes. Leur fondateur et commandant raconte dans ce témoignage unique l'engagement de ses hommes pour défendre la position gaulliste en Algérie. Il relate les étapes successives qui ont mené à la formation du groupe, explique comment il a été amené à constituer un service de renseignements parallèle, à organiser des " contre-plastiquages " , à tenter de démanteler les réseaux de l'OAS par son propre Service Action. Lui-même a survécu par miracle à des mitraillages et plastiquages, et vu nombre de ses hommes éliminés. L'Histoire des barbouzes est le récit de deux années de guerre civile entre Français sur le territoire algérien, dont le bilan a été très lourd. Il montre bien l'hostilité d'une partie de l'administration et de la police française envers les barbouzes, qui les a obligés à entrer en clandestinité. C'est une histoire de violence extrême, et le rappel d'une vérité difficile sur une des périodes les plus sanglantes de la décolonisation. Ancien chef du Mouvement pour la Communauté (MPC) en Algérie, Lucien Bitterlin (1932-2017) a, dès 1959, milité puis combattu pour l'autodétermination des Algériens. Il est resté jusqu'à sa mort en 2017 un fervent défenseur de la relation franco-arabe.

02/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

Les utopiques N° 16, Printemps 2021 : La Commune de Paris. Mémoires, horizons, avec 1 CD audio

Ce numéro des Utopiques se propose de découvrir la Commune de Paris à travers plusieurs sujets variés et inattendus. Tout d'abord une place importante est réservée aux invisibles de la Commune ? : les femmes. Ainsi, le travail des femmes durant la Commune et les femmes de la Commune font l'objet de deux contributions majeures. La Commune et les services publics et les cheminots dans la Commune de Paris l'abordent sous son aspect social. Souvent oubliée, la question de la culture n'est pas absente avec "La Commune et la chanson" accompagnée d'une interview de la chanteuse Francesca Solleville ou encore avec le thème de la Commune et les artistes. A l'école de la Commune de Paris ou bien encore la question de l'ouverture, ou non, des boulangeries la nuit viennent enrichir l'ouvrage qui traite également de la Commune hors de Paris notamment à Marseille, Nîmes, Limoges, Toulouse, et Lyon. Mais aussi hors de France, en Uruguay, en Espagne et de son actualité au Kurdistan ou au Chiapas (Mexique). Enfin, la Commune et le colonialisme et la question de l'organisation démocratique de la Garde nationale complètent utilement cette livraison. En ouverture, la contribution "Regards sur la Commune" de Roger Martelli (coprésident des Amies et amis de la Commune) éclaire les différentes perceptions qui se sont greffées sur ces quelques semaines d'effervescence révolutionnaire. "Communs, Commune, se fédérer, autogestion, révolution", titre de l'introduction signée Ludivine ­Bantigny (1968, de grands soirs en petits matins, Le Seuil), Pierre Zarka et Christian Mahieux souligne le fil historique qui nous relie à ce moment historique. En fin d'ouvrage, une autre Commune est évoquée, celle de Cronstadt qui, plus jeune, date de cent ans.

03/2021

ActuaLitté

Comics

Décennies : Marvel dans les années 80. L'univers Marvel évolue

Célébrons les 80 ans des comics Marvel décennie par décennie. Découvrez les grandes révolutions des années 80. Une nouvelle génération de créateurs apporte des intrigues novatrices. Un nouveau visage se cache sous le masque d'Iron Man et le bouclier de Captain America change de propriétaire. Les lecteurs font alors bien des découvertes : le costume noir de Spider-Man, la crête de Tornade, l'armure de guerre de Thor, la couleur grise de Hulk et la conversion d'Angel qui devient le cavalier d'Apocalypse aux ailes d'acier. Miss Hulk rejoint également les Quatre Fantastiques et Peter Parker et Mary Jane Watson surmontent ensemble la plus grande épreuve de leur vie : le mariage. Ce tome fonctionne comme une anthologie montrant les évolutions que connaissent les icônes Marvel durant une décennie. Dix ans durant lesquels émergent aussi de nouveaux auteurs talentueux, qui vont façonner chacun à sa manière, l'univers Marvel. Cinquième tome (sur huit) de la collection commémorative des 80 ans de Marvel. Pour les années 80, l'album se focalise sur les changements des principaux héros de la Maison des Idées. Spider-Man endosse son costume noir, Iron Man l'armure Silver Centurion, Hulk redevient gris, Steve Rogers devient le Captain, tandis que Thor arbore un look plus viking que jamais. Ce volume contient Iron Man (1968) 170, Uncanny X-Men (1981) 173, Fantastic Four (1961) 265, Amazing Spider-Man (1963) 252 et Annual 21, Incredible Hulk (1968) 324, Thor (1966) 378, Captain America (1968) 333 et X-Factor (1986) 24 - écrits par Denny O'Neil, Chris Claremont, John Bryne, Roger Stern, Tom DeFalco, Al Milgrom, Walter Simonson, Mark Gruenwald, Jim Shooter, David Michelinie et Louise Simonson, et illustrés par Luke McDonnel, Paul Smith, John Byrne, Ron Frenz, Al Milgrom, Sal Buscema, Tom Morgan, Paul Ryan et Walter Simonson.

08/2019

ActuaLitté

Poésie

Roland furieux - Tome II. Poésies et poèmes d'Arioste

Orlando furioso (ou Roland furieux) est un poème épique en italien composé par Ludovico Ariosto, dit "l'Arioste" , au début du xvie siècle. Il comporte 46 chants en ottava rima, comptant 38 736 vers. L'oeuvre et son contexte : Le poème, dont la rédaction a commencé en 1505, a connu une première publication en 1516, puis a été repris et développé en 1521 et achevé en 1532. D'abord rédigé dans le dialecte italien utilisé à Ferrare, il a été adapté par l'auteur en toscan littéraire. L'Arioste a conçu son chef-d'oeuvre comme une suite du Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo. Il prend comme trame de fond la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, lesquels sont sur le point d'envahir l'Europe. Parmi les héros, on retrouve ceux des chansons de geste du Moyen Age, tels Renaud de Montauban, Merlin et Roland dont la fureur est causée par la fuite d'Angélique, une princesse païenne qu'il aime et cherche à délivrer. L'ouvrage traite aussi des aventures du Sarrasin Roger (Ruggero) (it), ensorcelé par la magicienne Alcina et de son amante chrétienne, la guerrière Bradamante, un couple que l'auteur présente comme les ancêtres de ses protecteurs, le duc de Ferrare et son frère le cardinal Hippolyte Ier d'Este. Lorsque le poète remit à ce dernier la première version de son poème, le cardinal lui aurait dit : "Messire Louis, où diable avez-vous pris toutes ces sottises ? " Cet ouvrage est considéré "comme le résumé de toute une littérature, le dernier roman de chevalerie, celui où se condensent toutes les qualités du genre, qui n'en a aucun des défauts et qui, enfin, est écrit par un grand poète" . Il a connu un succès constant durant plus de trois siècles et a inspiré de nombreuses adaptations au théâtre, à l'opéra et dans la peinture.

01/2023

ActuaLitté

Sciences cognitives

Rêve et cognition. Explorations cognitives des processus de conception

Cet ouvrage rassemble des travaux qui illustrent les voies que prend aujourd'hui l'émergence des sciences de la cognition dans le domaine de l'art. On y trouvera un ensemble de recherches où sont abordées des questions comme l'analyse et la description des processus de conception, par exemple dans le cas de l'architecture, mais aussi de la musique et de la danse. Sur ce socle empirique sont abordés les problèmes que soulève la représentation formelle de ces structures et de ces processus, formalisation qui n'est parfois qu'une étape indispensable à la mise en oeuvre de systèmes informatiques pour participer au processus de création. Une "coopération" homme-machine qui est elle-même l'un des défis que lancent aujourd'hui les technologies cognitives. Ont collaboré à la réalisation de cet ouvrage : Philippe Boudon, Florence Buratto, Jean-Pierre Chupin, Nigel Cross, Philippe Deshayes, Pierre Fernandez, Philippe Joly, Jean-Charles Lebahar, Michel Léglise, Sabine Porada, Roger Pouivet, Jean-Luc Soubie, Gérard Sabah, Guy Théraulaz, Willemien Visser, John A. Waterworth. Mario Borillo est Directeur de Recherche Emérite au CNRS. Il poursuit à l'Institut de Recherches en Informatique de Toulouse (Université Paul Sabatier) des travaux sur la sémantique de l'espace et du temps, avec une attention particulière pour le rôle du langage comme fil conducteur dans une approche cognitive du processus de création de formes. Il a publié Informatique pour les sciences de l'homme (Mardaga, 1986). Jean-Pierre Goulette, architecte et informaticien, enseigne les nouvelles technologies à l'Ecole d'Architecture de Toulouse où il dirige le Laboratoire d'Informatique Appliquée à l'Architecture (Li2a). Ses travaux portent sur la sémantique formelle du vocabulaire de l'architecture et sur l'architecture virtuelle.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Gobineau et le gobinisme

A la rencontre de Gobineau : Robert Dreyfus, "Gobineau, qui est-ce ?. " . Bernard Faÿ, Les légendes du comte de Gobineau Abel Bonnard, Gobineau Daniel Halévy, Jacques de Boisjoslin Le romancier : Jean Cocteau, Eloge des Pléiades Alain, Gobineau romanesque Jean Prévost, Le comte de Gobineau et l'amour Le politique et le philosophe : Albert Thibaudet, Tocqueville et Gobineau Ernest-Antoine Seillière, La philosophie religieuse de Gobineau Paul Masson-Oursel, La logique de l'Asie et l'harmonie inter-humaine selon Gobineau Jean Louverné, Gobineau sinologue Gobineau et le gobinisme : Hermann Keyserling, Réflexions sur Gobineau Elie Faure, Destin de Gobineau Clément Serpeille de Gobineau, Le gobinisme et la politique moderne Warren C. Kincaid, L'influence de l'oeuvre scientifique du comte de Gobineau en Amérique et en Scandinavie Textes : Arthur de Gobineau, Notes inédites - Le Village de Saint-Georges - Lettres à Marie Dragoumis - Lettre à dom Pedro II, empereur du Brésil Clément Serpeille de Gobineau, Gobineau et le mouvement gobiniste (Bibliographie) Léon Trotsky, Qu'est-ce que le national-socialisme ? Jean Giraudoux, Combat avec l'Ange (II) L'air du mois : Pierre Drieu la Rochelle, Une semaine à Berlin Jean Guérin, Stavisky Pierre Abraham, Dures extrémités Denis Saurat, Le monstre du Loch Ness et Hitler Georges Rotvand, Fait divers espagnol Jean Vaudal, Lectures René Daumal, Les Ballets Joos Boris de Schloezer, Prodiges musicaux Georgette Camille, Marianne Oswald Denis Marion, Une femme qu'a le coeur trop petit Antonin Artaud, Métro au Studio des Champs-Elysées Eugène Dabit, La loi de lynch aux Agriculteurs - Madame Bovary au Ciné-Opéra Denis Marion, Les Aventures du Roi Pausole, de Granowsky André Lhote, Amédée de La Patelière au Salon d'Automne Roger Brielle, Dessins de Pascin à la Galerie Krogh Pierre Abraham, J'efface tout et je recommence Charles-Albert Cingria, Navigation fluviale L. Rivier, Dictature Henri Pourrat, Janvier

04/1991