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Frédéric Boyer

Extraits

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Essais

Ma vie et le cinéma. Mémoires intempestifs Tome 2 (1981-2021)

En matière de cinéma, de génériques de films certes, mais bien au-delà, dans ce qui fait la matière même d'une vie : choses vues, choses lues, rencontres, dialogues ou conversations, il semble tout emmagasiner, de par sa volonté ou en dépit de celle-ci. Et parce qu'il est un homme de haute culture, son capital de données, comme on le dit en informatique, s'enrichit des leçons, des appréciations et des jugements qu'il en tire. On peut appeler ça une forme de sagesse. Mieux, ce qu'il a ainsi retenu, voilà qu'il s'en délivre soudain, au soir de sa vie, pour nous offrir ce livre de souvenirs qui ressemble à un torrent où tournoient des centaines, des milliers de silhouettes, célèbres ou pas, des anecdotes en pagaille, plus savoureuses les unes que les autres, des portraits vitriolesques ou tendres, des jugements péremptoires, des émotions contradictoires parfois. Epoustouflant ! A ses Mémoires, Philippe d'Hugues a associé l'épithète d'intempestif. Retenons-la ! Selon son étymologie, est intempestif ce qui est hors de saison, ne prend pas sa place au moment qu'il convient. Parfait ! Tout pour combler notre auteur durablement fâché avec son époque, ses lâchetés, ses conformismes et qui, aux idées reçues, a toujours préféré l'inconfort des convictions qui l'éloignent de ses contemporains. Pourtant, sa carrière professionnelle nous paraît assez sage. Après avoir travaillé à l'Institut national d'études démographiques, il eut la bonne idée d'attraper la varicelle en mai 68 et d'en suivre les turbulences du fond de son lit. Où pouvait-on être mieux, en ces semaines-là, pour se garder de la tentation de trop d'espoirs fous, de slogans catégoriques et de sottises sans appel ? Par la suite, il sera engagé comme chargé de mission au Centre national de la cinématographie. Le cocon rêvé, pour ce cinéphile impénitent, placé soudain au cÅur du réacteur qui accompagnait et encourageait le 7e art. Mieux, il rejoindra aussi, un peu plus tard, le Conseil d'administration de la Cinémathèque. Et le temps lui sera laissé pour écrire, collaborer à diverses revues et signer des ouvrages de référence sur l'histoire du cinéma français qu'il connaît mieux que personne... Mais basta ! Ce livre de mémoires, intempestif et torrentiel à la fois, est le joyau d'un misanthrope qui aima sans doute le cinéma plus encore que la vie et qui n'a pu s'empêcher de tout retenir et de tout nous livrer - jetant sur notre époque un regard singulier mais nous livrant surtout un témoignage fraternel. Frédéric Vitoux

12/2021

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Edition

Histoire et Civilisation du Livre N° 19 : Les livres ont-ils un genre ? (XVIe-XXe siècles)

Sommaire/Contents - Editorial - Y. SORDET, "Frédéric Barbier (27 août 1952-28 mai 2023), une vie pour l'histoire du livre" - Les livres ont-ils un genre ? - E. CHAPRON et S. JURATIC, "Introduction" - Lire au féminin - F. Lavie, ""Séparer le bon grain de l'ivraie" Le contrôle des lectures féminines en France et dans les Pays-Bas espagnols au temps de la Réforme catholique (XVIe-XVIIe siècles) ; E. GERVAIS-LEDOUX, "La charge de lectrice à la cour de France au XVIIIe siècle. Un exemple de structuration des réseaux féminins au sein de la commensalité" ; I. MATAMOROS, "Savantes ou dilettantes ? Les lectrices de la Bibliothèque nationale dans la première moitié du XIXe siècle" - Entrer dans la chaîne du livre - M. G. DALAI, "Come valutare il ruolo delle donne nelle tipografie lionesi nel XVI secolo : l'esempio di Denise Barbou vedova di Balthazar Arnoullet" ; K. BENAZECH WENDLING, "Ecrire dans les missions protestantes en Irlande, une histoire de genre(s) ? Les autrices de la Dingle and Ventry Mission, 1800-1855" ; J. ESTRAN. "A la conquête de leur indépendance : éditrices de revues en Chine, de Chen Xiefen ??? (1883-1923) et Qiu Jin ?? (1875-1907) à Shi Pingmei ??? (1902-1928)" ; E. COCAIGN, "Trajectoire et représentations de Christina Foyle, femme et libraire britannique du XXe siècle" - Le genre des genres éditoriaux - A. Guillot, "Un devenir féminin de la poésie ? Economie du livre, renouveau lyrique et crise de l'ordre genré de la production poétique (France, v. 1800 - v. 1840)" ; L. ROUX, "Des livres jaunes aux livres en rose et bleu ? Editions imprimées de contes populaires et distinction de genre dans le Proche-Orient arabophone (milieu du XIXe siècle - années 1980)" ; C. BARJOU et J. -M. GALLAND, "La féminisation de l'édition littéraire illustrée pendant l'entre-deux-guerres : une approche socio-esthétique" ; F. MAZZONE, "Une édition féministe transnationale ? Eléments pour l'analyse de la circulation internationale du livre féministe. Le cas des échanges franco-italiens" - Etudes d'histoire du livre - A. RIFFAUD, "Topographie éditoriale du Cid, Paris, 1637" ; S. SCHMITT, "Les éditions françaises de l'Histoire naturelle de Buffon au dix-huitième siècle" ; N. B. MARTÍ, "The circulation of books and ideas between Spain and England at the end of the 18th century : the correspondence of Cavanilles with Joseph Banks and James Edward Smith" ; O. KRAKOVITCH, "Les éditeurs parisiens de chansons à la fin du Second Empire, censurés mais tolérés" . - Livres, travaux et rencontres - Livres reçus 2022-2023. - Thèses intéressant l'histoire du livre (soutenues en France, 2021-2022).

09/2023

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Actualité et médias

Douce France, où est (passé) ton bon sens ? Lettre ouverte à un pays déboussolé

Réveillons-nous ! Il y a urgence. Urgence de partir à la (re)conquête du bon sens oublié. Dans différents domaines, la voie de la sagesse populaire a été délaissée. Tout se passe comme si nous avions collectivement égaré notre faculté de discernement. Il ne s'agit pas ici de faire l'éloge de l'immobilisme ou de tomber dans une quelconque nostalgie, mais, au contraire, d'avancer sur le chemin du bon sens. Un chemin qui passe par le savoir de nos aînés, celui des campagnes et surtout, par une connaissance qui ne se trouve pas dans les livres, mais dans l'observation du monde tel qu'il est. Dans notre société, on confond simplicité et simplisme. Le bon sens, synonyme de ringardise et de désuétude, a mauvaise réputation. Mais qu'a-t-il pu se passer pour que nous en arrivions là ? Comment avons-nous fait pour le reléguer au rang de valeur désuète et dépourvue de légitimité ? Ou pire encore, puisque selon certains esprits "éclairés" et élites auto-proclamées, réfléchir avec bon sens reviendrait à verser dans le populisme ? Il est ainsi devenu dangereux d'être proche du peuple, de penser comme le peuple. En vérité, avec ce genre de raisonnement, on marche vraiment sur la tête. Ou, comme dirait ma grand-mère, qui n'est pas dénuée de sens commun : "le monde ne tourne pas rond ma petite-fille". "Tous les gens très intelligents qui gouvernement nos vies apportent plus de problèmes que de solutions, je les appelle les fournisseurs de crises !" a-t-elle l'habitude de me dire. Voilà qui me rappelle une maxime de Frédéric Dard : "Le bon sens, c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent". Avec une ironie cinglante, l'auteur de San-Antonio a résumé la soi-disant opposition entre intelligence et bon sens, une dichotomie qui nous aveugle et nous éloigne du bon chemin. C'est la raison pour laquelle il est urgent d'ôter nos oeillères. C'est la raison d'être de ce livre qui, exemples à l'appui, invite à quitter la doxa dominante pour adopter de nouveau l'une de nos valeurs cardinales, ce sens commun ou, comme disait George Orwell, cette "common decency", la "décence ordinaire". C'est en croyant de nouveau au bon sens, à ce génie populaire, que la France renouera avec le destin qu'elle mérite, celui d'une grande nation. C'est à cette condition que nos vies seront plus riches de l'essentiel. Redonner du (bon) sens à nos vies, c'est retrouver le chemin de l'authenticité.

09/2019

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Sports

Coups de poing et points à la ligne

Ce livre aurait pu s'intituler la boxe dans la ville. Il est une chronique de la vie perpignanaise dans ses rapports avec le noble art de 1885, date à laquelle la boxe anglaise fait son apparition, à la fin du XXe où elle peut fêter plus d'un siècle d'existence. Cet ouvrage est tout à la fois une histoire des boxeurs, des clubs et des prévôts, des dirigeants mais aussi des quartiers, des rues, des cafés... car cette vie sportive s'est inscrite dans des lieux familiers encore visibles qui ne sont plus que hantés par les gants de cuir rouge, les coups de gong et des hommes sur des rings parfois improvisés. L'ancien Alcazar, devenu cinéma Familia et son parc ont disparu, mais l'ancien hôpital militaire avec ce qui fut le siège du Foyer Léo-Lagrange est toujours là, gardien des souvenirs, des sons, des odeurs... aujourd'hui encore en longeant ses hauts murs on voit passer les ombres des cogneurs, des stylistes, des encaisseurs tragiques de coups fabuleux, des k.o. techniques. Dans une soirée, le drame pouvait côtoyer la comédie et le tragique avoir sa part de ridicule devant un public le plus souvent féroce. Le Casal Catala et le Théâtre de Verdure aux Platanes, le Nouveau Théâtre, le Vélodrome ont aussi rejoint le Paradis des constructions festives perdues mais le Centro Espagnol est encore là même si depuis bien longtemps, il n'accueille plus les puncheurs venus de Barcelone et il n'y a plus de combat au Théâtre Municipal.... Il reste les bars, les cafés et il existe le Palais des Congrès. Ce livre fait revivre dans le contexte urbain des figures tutélaires presque mythiques du sport roussillonnais, de la boxe catalane, les héros oubliés : ils sont tous dans ce livre... petits ou grands, amateurs ou professionels... Admirable carrière de Biosca, des salles parisiennes à celles de Madrid, Barcelone, Milan, Alger... Nos boxeurs voyageaient et l'Indépendant donnait parfois de leurs nouvelles. Ils sont tous ou presque dans ce livre avec leurs clubs, leurs dirigeants emblématiques et souvent pittoresques, toujours passionnés : " Napoleon Orliac ", Gaetano, on ne peut les citer... Les petits clubs, les groupements éphémères, ont eux aussi droit au chapitre au même titre que les grands, les omni-sports : l'U.S.A.P. et le Foyer Léo-Lagrange qui eurent encore, vers les années 1960 de formidables équipes de boxeurs. Cette chronique n'oublie pas combien la boxe et le rugby furent proches. Les villes et villages du département, où il y eut des clubs (Rivesaltes, Port-Vendres, Ille sur Têt, Bages...) qui défendaient les couleurs de leur coin de Roussillon. Les jours heureux et les jours noirs, dans la ville qui bouge avant guerre, après guerre qui s'agrandit... L'histoire de la boxe se mélange avec une chronique des grands jours de joies, de fêtes. Chronique contemporaine de ceux qui montent sur un ring pour échanger des coups avec un inconnu et n'ont que quelques minutes pour montrer leur courage et souvent leur limites tant physiques que morales, ceux qui le lendemain reprenaient leur travail à l'usine, aux abattoirs, au nettoiement des rues, aux écuries du faubourg, à la gare, employés, ouvriers, ceux qui après défaite ou victoire, reprenaient l'entraînement amenaient femmes et enfants le dimanche, voir Lord Jim au cinéma ; leurs pères étaient allés voir le cirque Pinder où Carpentier rejouait avec application son match contre Dempsey... ceux là aussi méritaient quelques pages. Perpignan a ses " rugby ", son Castillet, la Sardane, et, grâce à Dalí, le centre du monde.... avec ce livre les Perpignanais n'oublieront pas que des coups de gong ont accompagné son histoire.

04/2012

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Formation

Formation et socialisation organisationnelle. 63

Ce nouveau numéro de la revue Savoirs comprend une note de synthèse portant sur la formation et la socialisation organisationnelle. Les autrices, Nathalie Delobbe et Charlotte de Boer, présentent une rétrospective historique de cette thématique, en distinguant quatre étapes : les travaux ethnographiques pionniers, la phase confirmatoire analysant les pratiques organisationnelles et les contenus de la socialisation, le tournant interactionniste insistant sur les comportements proactifs individuels et les travaux récents mettant l'accent sur l'expression de soi. Trois approches théoriques éclairant le processus de socialisation organisationnelle sont ensuite développées : la théorie sociale cognitive de l'apprentissage, l'approche identitaire de la socialisation et la théorie de l'échange social et du contrat psychologique. Le numéro se poursuit avec trois articles de recherche. Le premier, d'Albert Temkeng, pose la question de "l'éducation des adultes et les enjeux des sciences et technologies pour tous face aux défis de la catégorisation scolaire au Cameroun" . Il est amené à s'interroger sur les modalités de transgression de cette classification. A l'inverse, Nicolas Divert et Sophie Augagneur, en étudiant la "difficile reconnaissance des faisant-fonctions aides-soignantes par les jurys de VAE" , constatent les limites des pratiques d'apprentissage par l'expérience "brute" du travail de ces salariées. Enfin, Emmanuelle Jouet, posant le récit de vie en santé mentale comme "une enquête sur soi et de soi" , analyse en quoi cette pratique développée dans une communauté d'apprentissage de formateurs consacre "une ère nouvelle de reconnaissance de sens donné à leur expérience et de légitimité de leurs activités par les cadres institutionnels" .

12/2023

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Policiers

Une mort sans importance

1912, New York. Alors que la ville se remet du choc du naufrage du Titanic et que la mafia envahit les rues, une jeune nurse d'origine italienne est retrouvée assassinée dans une riche demeure. La femme de chambre Jane Prescott se retrouve en première ligne pour enquêter... En 1912, alors que New York est sous le choc du naufrage du Titanic, la dame de compagnie Jane Prescott se rend à Long Island avec la famille Benchley. Leur fille, Louise, va épouser William Tyler et la cérémonie se tiendra chez son oncle et sa tante. Les Tyler sont un couple célèbre et glamour, au passé fait de voyages et d'aventures. Aujourd'hui, Charles Tyler est connu pour traquer la mafia italienne, La Main noire, et sa femme Alva est devenue femme au foyer. Là-bas, Jane se rapproche rapidement de la nourrice des enfants du couple, Sofia, une jeune italo-américaine. Mais, au cours d'une nuit chaude et étouffante, elle est réveillée par un cri dans la nursery, et s'y précipite pour découvrir Sofia assassinée, et la fenêtre, toujours soigneusement verrouillée sur ordre des Tyler, qui craignent les représailles de la mafia, grande ouverte. Les Tyler sont rapidement convaincus qu'il s'agit d'une tentative d'enlèvement de leur bébé qui aurait mal tourné. Mais Jane commence à investiguer de son côté pour rendre service à son ami, le journaliste Michael Behan, qui sait qu'elle a une position privilégiée pour observer les conflits et découvrir les secrets qui peuvent se cacher sous la surface de cette riche et secrète maisonnées. Le meurtre de Sofia était-il un dommage collatéral des tensions sociales de New York ? Ou ce crime était-il beaucoup plus personnel ?

02/2020

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Romans de terroir

D'Ambre et de lumière

Très jeune, Ambre découvre que la vie n'est pas un conte de fées : après quelques années d'insouciance sur les hauteurs du plateau cévenol, sa mère et elle échappent de peu à une mort atroce lors de l'incendie de leur ferme provoqué par son père, un peintre alcoolique sans le moindre talent. Sans ressources, elles décident d'aller tenter leur chance dans la vallée, au village des Estables, où l'aubergiste Bérard va leur ouvrir son coeur et sa maison. Mais ce nouveau bonheur est de courte durée. Ambre se retrouve bientôt orpheline et de plus en plus en but à la jalousie maladive d'Alice, sa soeur adoptive, qui n'a jamais accepté le remariage de son père. Mais elle s'en accommode : l'auberge est devenue son foyer et elle se sent comblée entre son beau-père et son demi-frère pour qui elle se dévoue totalement... Jusqu'au jour où un étranger de passage va remarquer cette jeune fille à la chevelure rousse et lui faire une proposition inattendue qu'avec réticence elle finit par accepter... Et la voilà partie pour Saint-Etienne où elle devient dame de compagnie pour le compte d'une riche famille de rubaniers... Mais derrière le luxe et le raffinement se cachent des personnalités complexes, des êtres en apparence parés de toutes les vertus mais capables de dissimulation et de mensonges... Un lourd secret semble peser sur le clan Marcelier et va tourner au drame... Malgré elle Ambre va en faire les frais et n'aura d'autre choix que de s'enfuir loin, très loin... A nouveau seule mais résolue à se reconstruire, elle se réfugie dans le Paris de la Belle Epoque qui s'enivre de plaisirs pour oublier les rumeurs d'une guerre imminente.

03/2020

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Littérature étrangère

Adultes ou presque

" Adultes ou presque est un véritable tonic pour quiconque soupçonne ne pas avoir réellement capté ce que "devenir adulte" signifie. La plume d'Ali Pantony est bourrée d'humour et d'une honnêteté incisive. Un régal ! " Evening Standard " On pleure et on rit à la lecture de ce roman agréable et profondément divertissant qui explore les joies comme les peines de l'amour et de l'amitié. " Red Magazine La vie n'est pas un long fleuve tranquille, mais elle est moins pénible quand on est toutes dans le même bateau ! Avez-vous déjà tué une plante grasse en quelques jours à peine ? reçu sept lettres d'avertissement pour impôts non payés ? été à la ramasse à cause d'une mauvaise rupture ? Bienvenue dans la vie d'adulte (ou presque) ! Mackie, Edele, Alex et Nat ont une vingtaine d'années et naviguent tant bien que mal les tumultes de leur quotidien de jeunes adultes. Elles travaillent, paient (quasi toutes) leur loyer, mais ne savent pas dégivrer un congélateur ou trier leurs déchets. Entre les peines de coeur, les déménagements et autres événements en tout genre, ces quatre meilleures amies étaient loin de se douter que leur vie serait si compliquée... Au moins, elles peuvent compter les unes sur les autres. Un roman qui célèbre l'amitié féminine avec tendresse et humour ! " Touchant, drôle et empli de sagesse. " Alice Peterson " Un récit très réaliste, pertinent et sans complaisance sur la beauté de l'amitié féminine. Ali Pantony écrit avec beaucoup d'humour et une belle verve critique sur ce qui compte dans la vie. Ce livre est un vrai délice. " Kate Leaver " Un récit plein d'entrain et de charme qui porte un regard authentique et intime sur les hauts et les bas de l'amitié entre filles. J'ai profondément aimé Adultes ou presque. " Daisy Buchanan

10/2019

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Sciences historiques

L'usine, l'empire et l'amour. "Travailleurs indochinois" en France et en Lorraine (1939-2019)

L'histoire de l'immigration en France reste un sujet d'étude relativement récent. En Lorraine, les recherches menées sur le monde ouvrier ont montré l'importance des Italiens, des Polonais, des Espagnols, des Portugais et des Maghrébins dans l'histoire économique, sociale et culturelle de ce territoire. L'immigration indochinoise n, elle, est restée inconnue. C'est cette lacune que cet ouvrage vient combler. L'histoire de ces "travailleurs indochinois" commence en 1939 avec l'arrivée à Marseille de 20 000 d'entre eux, leur placement dans des camps à travers la France, et leur travail forcé dans des entreprises relevant d'abord de la Défense nationale, puis dans divers secteurs de l'économie : agriculture, forestage, routes, assèchement de marais, industrie chimique, etc. A la Libération, plus d'un millier d'entre eux fut envoyé en Lorraine (sidérurgie, bâtiment, textile). Dans le même temps, une guerre de libération du joug colonial était menée en Indochine à laquelle ces hommes prirent part en métropole - organisations de manifestations, meetings, distribution de tracts, accueil de Ho Chi Minh à l'été 1946. De 1948 à 1953, la plupart sont rapatriés au Vietnam mais quelque 3 000 décident de rester en France, dont une partie en Lorraine, et fondent un foyer. Ce livre suit le destin de ces familles jusqu'à nos jours à travers témoignages et archives, publiques et privées. L'ouvrage conçu par le journaliste Pierre Daum et la cinéaste Ysé Tran, avec les contributions de l'historien Gilles Manceron et de l'ethnologue Dominique Rolland, repose sur une enquête menée depuis plusieurs années autour de trois aspects rappelés dans le titre : empire colonial, monde de l'usine et découverte de l'amour avec une femme française. Une riche iconographie de photos et documents, pour la plupart inédite, permet enfin de voir cette page d'histoire coloniale longtemps occultée.

10/2019

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Poésie

Archaïques les animaux

C'est un poème en forme de long voyage. C'est un poème des origines, de la sortie de la nuit et de la naissance des langages et des idées : entre culpabilité et maternité, comment a-t-on appris à être humains, et que faire de ceux que l'on met au monde ? L'écriture de Hester Knibbe est d'une sècheresse qui prend feu, brûle par les deux bouts, infiltre sa violence froide dans les tissus de l'homme, dans son histoire. Elle vient couper la parole. C'est un panorama de l'espèce, de notre sédentarité. Plus qu'un panorama, un témoignage du long voyage des hommes - ils ne sont pas tous revenus, beaucoup se sont dissous dans la violence. Nous cherchons à comprendre "les lois de l'animal qui habite en nous" : férocité, voracité, et notre honte de vivre, dans l'appréhension du monde, des mythes et des meurtres. Nous qui errons dans les murs effrités de la cité, cherchant à échapper à notre précarité, nous passons par les détails, ce qu'il nous reste à bâtir pour ne pas oublier. Nous continuons à chercher "une maison où accoucher en paix d'une vie qui chante et qui rugit" , dans la pesanteur de nos gestes, qui assure notre continuité, le rite et le foyer. Et le silence et le secret. Nous habitons ici, rejetés, nous avons atterri ici, avec nos corps jetés dans ce monde qui a trop grandi. Notre archaïsme, c'est notre permanence, notre incapacité de dépasser la mort. C'est notre solitude familière à laquelle on ne s'habitude jamais complètement. Hester Knibbe cherche notre assise humaine, notre trace, notre amour en forme de lumière sur la terre et notre possibilité à renouveler notre avenir : "qu'est-ce qui nous rêve jusqu'au bout ? ".

06/2019

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Littérature érotique et sentim

A la dérive

Comment ne pas se noyer quand on a un boulet accroché au pied ? Le monde de Jake Moore est trop étroit et l'étouffe. Le moindre centime qu'il gagne en tant que soudeur lui sert à soigner son père mourant, un homme abusif et manipulateur, mais aussi la seule famille qui lui reste. Sur le plan amoureux, il n'est pas plus heureux : en raison d'une promesse faite à sa mère décédée, Jake résiste à son désir envers les hommes, alors même que cela le ronge de l'intérieur. Dallas Yates doit faire appel à des montagnes d'imagination pour percevoir les possibilités qu'offre le bâtiment Art déco délabré en périphérie de WeHo, mais ce qui le convainc de l'acquérir, c'est le sourire timide du beau soudeur qui travaille de l'autre côté de la rue. Avec douceur, Dallas décape les couches durcies qui étouffent l'âme de Jake, permettant à leur amitié de fleurir. Il est facile de craquer pour l'homme tendre et artistique qui se cache derrière la carapace fissurée de Jake, mais Dallas sait que rien entre eux ne sera envisageable tant que Jake n'apprendra pas à s'aimer lui-même. Quand le monde de Jake s'effondre et qu'il sombre au creux de la vague, il se sent partir à la dérive dans une vie qu'il n'a jamais voulu mener et c'est auprès de Dallas qu'il cherche du réconfort. Alors qu'il souhaiterait tant lui ouvrir son coeur, son passé le hante et Jake est certain de ne pas mériter l'amour que Dallas désespère de lui offrir. #Secondechance #Famille #MM #Comingout --- "J'ai vraiment apprécié ce livre, même s'il y avait des moments d'angoisse et d'émotion, il y avait assez de lumière pour équilibrer l'histoire". - Chris

01/2021

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BD jeunesse

Waldor Tome 1 : Le Dragon multiple

Quand le royaume est en danger, c'est lui qu'on vient chercher. Alors qu'il s'est depuis longtemps écarté des troubles d'une vie d'aventures, Waldor, renard intrépide et astucieux, est dérangé de sa calme retraite sous les bosquets par Bromir, un vieil ami. Un coffre royal d'une importance inestimable a été dérobé dans la citadelle de Bagnum et le mage Stupendor a chargé Waldor de résoudre cette épineuse affaire. Non sans regret, ce dernier quitte son paisible foyer armé d'un pessimisme auquel il préfère donner le nom de lucidité. Tombé rapidement entre les griffes de l'orgueilleux Duc Avengine, Waldor découvre son intention de reconstituer OBOR, une bête infernale et légendaire vaincue par de puissants mages en des temps immémoriaux. Cet être monstrueux et immortel, pour être défait, a été découpé en morceaux éparpillés dans le royaume et un de ces morceaux loge dorénavant dans le coffre royal volé. Au coeur d'une épopée faite de légendes et provoquée par la sempiternelle quête de pouvoir Waldor peut compter sur son courage et sa détermination pour empêcher le pire de survenir. Marquée par l'empreinte de La planète des chats, 4e album du Docteur Poche de Wasterlain et influencée par le travail de Macherot, l'apparence joviale et naïve de Waldor est renforcée par des personnages incarnés associés à des thématiques profondes et une intrigue pleine de rebondissements. Empruntant, par de nombreux aspects, aux classiques du récit d'aventure jeunesse, cette nouvelle bande dessinée de David De Thuin se démarque par la modernité de son ton, son rythme soutenu, et la fraîcheur de son univers médiéval fantastique anthropomorphe. On y perçoit la force d'un auteur capable de jongler entre récits adultes et jeunesse.

01/2021

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Tourisme étranger

TANGER. Porte entre deux mondes

Tanger, telle Protée, se présente sous des formes diverses, comme pour défier ceux qui l'interrogent pour y découvrir le secret de son charme. Il tient aux villes différentes, séparées et unies, qu'elle contient. Elles nous parlent leurs langues propres et mystérieuses, constituées par le lieu et l'histoire, les traces des populations qui s'y succédèrent. Elles suscitent les pèlerinages. On y évoque hauts faits et figures du passé, nostalgies et espoirs, ce qui fond, dans une mystérieuse alchimie de l'imaginaire, hier et aujourd'hui. Aux mythes fondateurs se sont ajoutés ceux laissés par chaque grande période d'une histoire millénaire. Ils contribuent, ensemble ou séparément, dans des amalgames changeants, comme les couleurs du jour ou du temps modifient le décor, à faire naître de la ville des émotions multiples, toujours renaissantes dans leur infinie diversité. La ville internationale s'est muée en grosse cité marocaine. Pas tout à fait comme les autres. Les étrangers fidèles de Tanger y continuent d'entretenir un foyer de vie internationale et culturelle particulier. La marque générale espagnole n'est pas effacée. On retrouve dans l'espace urbain les différentes phases d'une longue histoire. Ainsi coexistent la vieille cité, la kasbah, le quartier de la montagne, ses palais et jardins, les quartiers populaires, la banlieue issue du négoce, les grands hôtels de la plage. Les liens spéciaux que la ville entretient depuis des siècles avec l'Europe si voisine sont maintenus. Ils prennent une forme et une force nouvelles. Entre le Maghreb qui tient à s'unir et l'Europe du marché commun, Tanger se retrouve ville-charnière. Tanger se retrouve ainsi entre les deux mondes qui nourrissent son passé, l'Europe et l'Afrique marocaine. Elle se reprend à rêver...

10/1997

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Sociologie

La condition foetale. Une sociologie de l'engendrement et de l'avortement

Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible.

09/2004

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Religion

Breizh, Brazil ! Epopée de deux coeurs ressuscités

L'histoire d'Yves et Ligia Guézou est un hymne à la vie et à l'amour quand tout semble désespéré. Vivant à des milliers de kilomètres, Yves entre la Bretagne et Paris, et Ligia entre le Brésil et les capitales européennes, ont traversé les épreuves de la vie en frôlant les portes de la mort. La rencontre au plus profond de leur coeur avec le Christ va les relever et les amener à se rencontrer eux-mêmes. Lui, dessinateur, a vécu la dépression, la perte totale de confiance en lui, dans les autres et dans la vie. Elle, sociologue, a vécu les désillusions politiques de son pays au temps du marxisme, les égarements du coeur d'une jeune femme dans les ruptures amoureuses et un mal-être profond. Sortis de leurs angoisses, leurs yeux se sont ouverts. Au détour d'un apéritif paroissial, ils se sont rencontrés pour ne plus se quitter. En voie de guérison, assoiffés de vivre pleinement cette vie qu'ils ont appris à goûter à nouveau, ils sont partis vivre un an au Brésil avec l'organisme Points Coeur pour écouter le cri des hommes, des femmes et des enfants démunis des Favelas. Ils ont réappris à s'aimer, à aimer, à faire confiance en Dieu et en la vie. Récit d'aventure autant que plongée au coeur de l'âme humaine nous confrontant à ce que chacun vit en soi : la lutte entre nos zones d'ombre et notre part de lumière, Yves et Ligia nous bousculent par leur témoignage solidement ancré dans la conviction que Dieu peut tout. Ce récit haut en couleurs est un chant d'espérance, une bouée pour tous ceux qui croient se noyer mais ont oublié que l'amour est plus fort que la mort.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Vivre avec un frère ou une soeur porteur d'un trouble du spectre autistique (TSA)

La présence au foyer d'un enfant porteur d'un trouble du spectre autistique (TSA) a des répercussions sur la dynamique de la famille et la vie personnelle de chacun de ses membres. Or, autant l'impact du TSA sur la qualité de vie des parents est aujourd'hui un élément bien connu et heureusement de plus en plus souvent pris en compte, autant le retentissement sur la fratrie est un problème beaucoup moins reconnu et encore trop souvent éludé. De plus, si les frères et soeurs ont des préoccupations qui pour partie peuvent rejoindre celles de leurs parents, ils en ont également par ailleurs d'autres qui leur sont propres, en lien avec leur place d'enfant et le fait qu'ils vivent avec le handicap depuis les premières années de leur vie. Cet ouvrage vise à donner quelques clés et outils à la fratrie et à la famille pour les aider à faire face aux différentes situations qui vont se présenter après l'annonce du diagnostic de TSA, à exprimer leurs émotions, à analyser concrètement les problèmes qui peuvent se poser à eux, à trouver les ressources pour affronter les moments difficiles, mais aussi à identifier et prendre conscience de tout ce que cette situation parfois douloureuse peut leur apporter de positif. Comprendre les comportements de son frère ou de sa soeur ; Aider chacun, aine ou cadet à trouver sa place dans la fratrie et dans la famille ; Partager des trucs et astuces pour gérer le quotidien, les préoccupations et les inquiétudes de tous, depuis l'enfance jusqu'à l'adolescence Savoir parler du handicap, apprendre à le nommer devant autrui et expliquer la différence, entretenir des relations harmonieuses avec les pairs, apprendre à mener une vie sociale équilibrée, à se projeter dans l'avenir, à ne pas rester seul, et identifier dans son entourage les personnes-ressources...

01/2020

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Ethnologie

Discrimination des Pygmées. Réfutation des Maîtres de la forêt

L'identité et la survie des Pygmées sont en péril. Ces derniers rencontrent aujourd'hui de nouveaux modes de vie qui se traduisent en termes de discrimination et de marginalisation, de citoyenneté et d'accès à la propriété, à la forêt, d'accès aux services de base comme l'école, la santé et la justice, de participation aux prises de décision, sujets de violations graves des droits de l'homme. Conscients de cette évolution, ils redoutent plus que toute chose la négation de leur citoyenneté et la tendance à vouloir les infantiliser et les diriger. Ils ont leur mot à dire et ont décidé de prendre la parole, de tirer eux-mêmes le signal d'alarme. La grande forêt d'Afrique centrale ne cesse de se réduire à vive allure. Moke, un sage, un ancien Mbuti qui voit ses congénères subir sévèrement les conséquences de la déforestation, la marginalisation, prononce à juste titre la phrase mémorable : "La forêt est notre foyer ; quand nous quitterons la forêt, ou quand elle mourra, nous mourrons aussi. Nous sommes les Gens de la forêt." Victor Bissengué, salue la prise de conscience des Etats de la sous-région Afrique Centrale sur le devenir des Gens de la forêt, écologistes avant l'heure. Il note que la circulation transfrontalière des Pygmées telle qu'elle avait été évoquée au Fipac 2 ressemblerait à un "Apartheid ". Les migrations transfrontalières des Pygmées ainsi que des Bantu est un enjeu majeur de développement dans le bassin du Congo. Elles doivent bénéficier d'un texte de loi sous-régional et global, bien élaboré, pour que l'identité culturelle transfrontalière et multiséculaire, ait un droit de préemption sur les récents tracés coloniaux de Berlin 1885, en vue d'amorcer une Union Africaine des Peuples.

05/2014

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Musique, danse

La véritable biographie de la Belle Otero et de la Belle Epoque. Ruine-moi mais ne me quitte pas

Rien n'est plus romanesque que la vie de la danseuse et interprète de pantomimes Caroline Otero. Cette Galicienne née de père inconnu (ou fille d'un curé ?), chassée par sa mère à l'âge de douze ans, quitta son foyer avec comme seul atout ses charmes. Après avoir débuté dans les cabarets de Barcelone, une prestation spectaculaire au Grand Vefour marqua le commencement d'une carrière fulgurante et internationale : d'abord au Cirque d'Été, puis aux États-Unis en 1890 où elle devint la Diva adulée. De retour à Paris, elle conquiert pendant presque vingt ans son public : des Folies-Bergères au Théâtre des Mathurins, elle interprète surtout des rôles de belle étrangère, (Une fête à Séville, La Chulapa, Rêves d'opium, La Dominicaine) sans oublier le rôle de Carmen. Amie de Colette, rivale de la Carmencita, autre Espagnole et plus tard de Liane de Pougy, de Cléo de Mérode ou d'Émilienne d'Alençon, la reine de l'élégance fréquente les hauts lieux parisiens, aux bras de riches banquiers ou de rois, et de celui qui fut longtemps son amant, le président du Conseil Aristide Briand. A quarante ans, en pleine gloire, la Belle Otero décide de se retirer et s'installe à Nice, jusqu'à la fin de sa vie. Son amour du jeu lui fait perdre presque toute sa fortune au casino de Monte Carlo. Elle meurt seule, dans la plus grande indigence, dans sa chambre meublée de l'hôtel Novelty, à l'âge de quatre-vingt-seize ans, en 1965. Cette biographie, enrichie de documents d'archives inédits et d'une centaine de photographies, retrace un destin incroyable qui fut intrinsèquement lié à celui de la Belle Époque parisienne. C'était aussi la naissance de la Côte d'Azur qui accueillit Otero parmi tant d'autres.

04/2003

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Littérature étrangère

Malva

Depuis son étrange paradis, Malva raconte sa courte vie et surtout celle de ses parents, Pablo Neruda et Maria Hagenaar. Voyageant au gré de ses réminiscences et de ses lubies à travers le monde et les époques, elle revient sur leur rencontre en Indonésie, leur mariage, leur installation à Buenos Aires puis à Madrid. Elle s'évertue à saisir ce qui les a liés puis séparés, à approcher le feu poétique et politique dont brillait Pablo. Profondément blessée par le choix de son père de quitter le foyer après sa naissance, Malva veut comprendre ce qui l'a poussé à la fuir, elle, sa fille atteinte d'hydrocéphalie, et à l'effacer de sa mémoire. Cherchant obstinément à circonscrire la douleur de l'abandon, ivre de la parole dont elle a été privée pendant ses huit années sur terre, Malva harangue, non sans malice, ceux qui partagent son sort d'enfant délaissé : Daniel Miller, Eduard Einstein, Lucia Joyce et d'autres. Jusqu'à l'auteur, Hagar Peeters, dont l'enfance a été marquée par l'absence paternelle. Son père, journaliste en Amérique latine, a notamment couvert l'enterrement de Pablo Neruda et rendu hommage au courage des Chiliens venus en masse accompagner le cercueil et crier, à la barbe de la junte, que le poète restait "présent, maintenant et toujours ! ". C'est aussi ce que proclame Malva, d'une petite voix aigre-douce, tout en revendiquant sa place dans l'histoire de son père. Hagar Peeters, déjà très remarquée pour son oeuvre poétique, révèle ici son talent de romancière en explorant avec une grâce piquante, émaillée de réalisme magique sud-américain, le mystère de l'amour et de l'abandon, la force du souvenir et de la poésie.

03/2019

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Ethnologie

Mutations alimentaires au Laos. Salade de papaye ou pizza ?

Salade de papaye ou pizza ? Les Laotiens peuvent désormais choisir parmi une offre variée de mets " traditionnels " ou internationaux, à condition toutefois d'habiter en ville et de disposer de revenus suffisants. Ils entrent de plain-pied dans une société de consommation globalisée. En plein essor économique, le Laos vit une période charnière, en ce début du XXe siècle. Les évolutions des modes de vie, de l'agriculture, du commerce et de la distribution, ou encore des médias et des réseaux sociaux, entraînent des changements alimentaires, tant sur le plan des pratiques que sur celui des représentations. L'analyse des modalités, des causes et des conséquences de ces transformations met en lumière l'importance de facteurs économiques, sociaux et culturels. Elle fait ressortir les spécificités du Laos, mais aussi ses points communs avec les autres pays qui connaissent ces mutations alimentaires. Pour cela, l'auteure mobilise la notion de " transition alimentaire ", comme cadre conceptuel pour analyser les changements alimentaires de la population laotienne, mais s'en affranchit aussi pour effectuer une observation plus fine de l'alimentation dans toutes ses dimensions, à l'échelle des familles comme des individus. Elle aborde les questions de la diversification alimentaire, de l'occidentalisation de l'alimentation, du lien entre le local et le global, de la résilience et de l'adaptation. L'ouvrage s'intéresse à tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la production agricole à la consommation, en passant par le commerce et la restauration hors foyer. Il explore les représentations de l'alimentation dans l'éducation, dans le système de santé, dans les projets de développement. Par une approche d'ensemble des évolutions de la vie quotidienne en milieu urbain, il appréhende les changements alimentaires dans leur interaction avec les autres mutations de la société.

05/2019

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Droit

L'acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Les juges de la CPI restituent la vérité historique - Une analyse thématique du verdict

Cet ouvrage est un résumé des motivations écrites des deux juges de la majorité de la Chambre de 1ère instance de la CPI qui ont prononcé l'acquittement des deux prévenus, et de l'opinion dissidente de la troisième juge qui s'est prononcée contre ce verdict. Le verdict d'acquittement du Président Laurent Gbagbo et de son Ministre Blé Goudé a une portée qui va bien au-delà de la perception juridique de cette affaire. Elle a aussi une portée politique et historique très forte. En lisant ce petit livre, l'on découvrira la vérité sur les événements qui ont endeuillé et défiguré la Côte d'Ivoire ; une vérité simple que l'on a tenté de noyer en désignant, dans une approche manichéenne, avec une mauvaise foi consommée, un bouc émissaire en la personne du Président Laurent Gbagbo. On ne reprochera pas à cette vérité d'être dite par des pro-Gbagbo. Ce sont les juges de la CPI qui restituent la vérité historique sur ce qui s'est réellement passé lors de la crise postélectorale 2010. Les auteurs et commanditaires du drame ivoirien cherchaient en effet à la CPI des exorcistes pour libérer leur conscience souillée par tant de mensonges et de crimes afin de sanctifier leur besogne honteuse en Côte d'Ivoire. Ils sont tombés, malheureusement pour eux, sur des Juges qui ont tout simplement dit le Droit. Ce n'est pas la notification de sa déclaration d'appel de l'acquittement de la Procureure, qui sonne comme un chant du hibou qui annonce le crépuscule des temps sombres qui enveloppent la Côte d'Ivoire depuis près de dix ans, qui empêchera la véritable histoire du pays de suivre son cours, contre vents et marées.

10/2019

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Histoire de France

Chanter la Grande Guerre. Les "poilus" et les femmes

Août 1914. La France s’engage dans un conflit d’une durée et d’une intensité jamais atteintes. Chanter paraît alors dérisoire, voire déplacé. Pourtant, cette guerre a inspiré des milliers de couplets et de refrains qui disent tout ce que les documents officiels taisent : les souffrances d’hommes et de femmes confrontés au défi de la séparation. Tour à tour grivoises, comiques ou graves, ces chansons évoquent les espoirs des fiancés, les souffrances des blessés, le manque sexuel et affectif des couples, le chagrin infini des mères. Dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes face à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leurs corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui, toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Les chansons montrent aussi de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus... Miroirs de l’intime et vecteurs de choix pour diffuser des injonctions de la propagande par tout un jeu de représentations, les chansons de la Grande Guerre s’inscrivent avec brio dans l’historiographie actuelle.

01/2014

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Littérature étrangère

Ce genre de petites choses

Ce genre de petites choses. En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Aujourd'hui à la tête de sa petite entreprise et père de famille, il a tracé seul sa route : élevé dans la maison où sa mère, enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d'autres enfants nés sans père. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les soeurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent beaucoup d'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. Même s'il n'est pas homme à accorder de l'importance à la rumeur, Furlong se souvient d'une rencontre fortuite lors d'un précédent passage : en poussant une porte, il avait découvert des pensionnaires vêtues d'horribles uniformes, qui ciraient pieds nus le plancher. Troublé, il avait raconté la scène à son épouse, Eileen, qui sèchement lui avait répondu que de telles choses ne les concernaient pas. Un avis qu'il a bien du mal à suivre parce froid matin de décembre, lorsqu'il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son coeur. Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d'un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu'ils ont reçus.

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

Enfants en souffrance... La honte. Le livre noir de la Protection de l'enfance

"Nous n'assurons plus la sécurité des enfants dont nous nous occupons... Ils sont en danger dans nos foyers !". Ces propos glaçants sortent de la bouche d'éducateurs de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), censée protéger les enfants lorsque leur famille n'est pas en mesure de s'occuper d'eux. Ainsi, en France, des enfants sont maltraités alors que l'institution est supposée les protéger ! Ici un pédophile, déjà condamné, engagé comme veilleur de nuit d'un foyer hébergeant des enfants. Là un travailleur social qui perd le contrôle de sa Ferrari avec 1,58 g d'alcool dans le sang, tuant ses deux passagères de 15 et 16 ans, dont l'une placée chez lui par les services sociaux. Là encore le directeur d'une association en charge de quelques foyers qui touche plus de 9 000 euros de salaire net par mois auxquels s'ajoutent des milliers d'euros de frais personnels payés par l'Aide sociale à l'enfance. Notre pays dépense plus de 7,5 milliards d'euros pour la Protection de l'enfance. Où va vraiment l'argent public ? On parle de 200 000 professionnels pour s'occuper de ces enfants, mais ceux qui sont sur le terrain se plaignent du manque de personnel et de moyens. Comment expliquer et tolérer que sur les 150 000 d'entre eux qui vivent dans des foyers ou des familles d'accueil beaucoup finiront à la rue ? Ce livre, résultat de plusieurs années d'enquête, est un SOS en faveur des enfants fragilisés, en détresse ou à l'abandon, plaie à vif de notre société dont trop d'indifférence et d'intérêts conjugués continuent de masquer l'existence. Alexandra Riguet est journaliste et réalisatrice de documentaires. Bernard Laine a produit ou réalisé quelques grandes enquêtes qui ont marqué le documentaire télévisé.

09/2014

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Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Santé, diététique, beauté

Celle que l'on doit appeler Maman

"... Je me demandais si mon frère allait bien de l'autre côté du mur. Je ne l'entendais plus, ni pleurer, ni respirer. Il faut dire que moi non plus je ne respirais plus. J'avais peur qu'elle m'entende et qu'elle se souvienne que j'étais toujours là". . Véritable exutoire, ce récit bouleverse et dérange. Il dévoile ce que le silence cache parfois de plus atroce, là où la figure maternelle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Il conte la manipulation, les vices et les sévices d'une mère sur ses enfants, entre violences physiques et psychologiques. Il évoque surtout le combat que vont devoir mener deux enfants contre celle que l'on doit appeler Maman, quand l'imagination d'une mère - que l'existence de ses enfants dérange - se développe hors de tout contrôle et de toutes limites. Cette oeuvre authentique nous invite à considérer autrement les relations filiales que la société impose comme une évidence, et qui pourtant peuvent se révéler bien plus complexes et ambivalentes. Ce livre est enfin un témoignage rare, écrit avec bienveillance et courage. Peut-être pourra-t-il toucher des personnes qui ont ou qui subissent ce genre de situation mais dont la honte et la culpabilité les empêchent encore de dévoiler la sombre vérité. Sans doute pourra-t-il leur prouver que la résilience est possible, et qu'en sortant du silence, tous les enfants peuvent s'en sortir. Lina Colombéro est née en Sardaigne, de parents forains. Placée en famille d'accueil dans le Gard jusqu'en 1993, puis chez sa mère biologique et en foyer d'accueil, elle a habité le département du Vaucluse jusqu'en 2001. Actuellement mariée à un artisan boulanger, elle travaille avec son mari à Manosque et s'éprend d'une passion pour l'écriture et la peinture.

12/2019

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Ecrits sur l'art

La Peur de peindre

Si une idée parcourt ce cahier de notes de Jacques Le Scanff, c'est que nous n'avons pas fini d'apprendre à voir : qu'il s'agisse du motif - faces d'hommes, montagnes, ciels -, ou des tableaux eux-mêmes, tout reste à inventer, à chaque instant. Et ce qui se joue dans l'ordre du regard ne se réduit que très lointainement, très approximativement, à la matière en apparence ordonnée du langage. Ecrire la peinture, cette aporie ne vaut que lorsque la langue touche à un autre domaine, à un autre état, celui du poème. Ces fragments, tout proches de l'atelier, de la main, de l'oeil, sont de cette nature. Ils sont une approche des images elles-mêmes à travers leur gésine, mais ils disent aussi l'effarant mystère de ce dont le peintre, tout autant que sa main et son pinceau, n'est qu'un medium éphémère et toujours menacé. "Peindre est une folie qui tache mais le blanc apaise le bleu, le voile. J'aime disposer des estuaires surplombés de monts fragiles, les noyer d'encre venue de Chine. J'aime disposer des villes. Je les cerne de pins gris. De nouveau, il charge son pinceau de rose. Mais craindre la couleur ne décroît pas le désir de la répandre pressé par la force du désir, forcé par le plaisir cocardier de l'étendre et d'étaler un jansénisme brunâtre qui par moments m'envahit. Comment combattre ? Je déverse des seaux d'un rouge éclatant sur la toile. Il n'y a que le jet de la main qui, tel une dague me vaut. Et cette saillie soudaine, qui forme des ciels. Le réel, blessé, s'efface". J. L. S.

11/2022

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Romance et érotique LGBT

Une vie à refaire

La vie d'Israel Ingham n'est pas facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Jamais à la hauteur des attentes de son père, son homosexualité n'a fait que s'ajouter à la longue liste de déceptions. Jusqu'au jour où une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne, une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés et sont repartis dans la mauvaise famille. Avec l'aide de son meilleur ami, Sam, Israel décide de rencontrer sa mère biologique et son fils, celui-là même qui a vécu la vie qu'Israel aurait dû avoir. Sam a toujours été son rempart dans la tempête, son seul soutien, son unique source d'amour. Avec lui à ses côtés, Israel sait qu'il pourra faire face à tous ces sentiments qui menacent de le submerger, mais aussi à cette attirance qui se fait de plus en plus forte entre eux. Au milieu de ces émotions tumultueuses, Israel est prêt à s'ouvrir à un monde de nouvelles perspectives, mais avant cela il a besoin de disséquer sa relation douloureuse avec ses parents s'il veut sauver ce qu'il en reste. Car parfois, la preuve qu'on n'est pas vraiment une famille suffit pour en devenir une. #Secondechance #Famille #MM #FriendstoLovers --- "C'était si incroyablement bon. J'ai acheté ce livre avec l'intention de lire quelques chapitres et j'ai fini par le terminer en une nuit. L'intrigue était si originale qu'elle m'a gardée éveillée tout le temps. Et surtout, il y avait ce que je préfère : friends-to-lovers" - Ashley

09/2022

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Musique, danse

Arnold Schoenberg. Suivi de Analyse de l'oeuvre

Plus encore qu'un compositeur majeur, Schoenberg représente une réalité capitale pour la musique du XXe siècle : par la révolution qu'il a apportée au langage musical en s'affranchissant de l'harmonie tonale, il consacre une fracture essentielle dans l'histoire de la musique. Schoenberg incarne parfaitement le mythe du génie solitaire, investi d'une mission historique et sacrée, assumée avec la plus extrême rigueur et dans la plus totale incompréhension, soutenu moralement et matériellement dans ses audaces par la seule dévotion d'un petit cercle de disciples parmi lesquels se détachent Alban Berg et Anton Webern, appelés à former avec lui la fameuse "trinité viennoise". La biographie de Stuckenschmidt, écrite à partir de multiples témoignages de contemporains, révèle un Schoenberg au jour le jour, dans l'intimité de son foyer, de ses relations et de son travail créateur. Loin du sévère doctrinaire et du révolutionnaire iconoclaste trop souvent présentés, apparaît ici un être nourri de la grande tradition classique et romantique, et s'en considérant comme l'héritier authentique, admiratif de Mahler, marqué par l'univers de l'opérette viennoise et du cabaret berlinois. Plus encore, ce qui frappe, c'est la multiplicité de ses activités, de ses centres d'intérêt, reflets de prodigieux dons artistiques et intellectuels ; le compositeur, le violoncelliste, le pédagogue, l'essayiste côtoient ici le peintre expressionniste, le bricoleur, l'inventeur, le visionnaire politique tout autant que le juif profondément religieux. Une vie traversée par les tourmentes du siècle, riche de rencontres et d'amitiés les plus diverses (de Franz Lehàr à Gershwin, de Kandinsky à Thomas Mann) qui s'accompagne d'une oeuvre musicale dont Alain Poirier analyse en détail l'évolution, le contenu et la portée.

02/1994