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Espagne - Catalogne

Barcelone et ses environs. Edition 2024-2025

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Admirer l'architecture du quartier de l'Eixample, du Barri Gòtic ou la flamboyance de Gaudí, prendre de la hauteur dans le park Güell, contempler les oeuvres dePicasso ou de Miró, se rafraîchir dans la Méditerranée, goûter tapas et embotits au marché de la Boquería... Dans Le Routard Barcelone, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (assister à une démonstration de sardane, la danse nationale catalane, se payer le luxe d'une petite brasse dans la Méditerranée sur la plage de la Barceloneta...), des visites (contempler la plus belle donation de Picasso, effectuée de son vivant, au musée... Picasso, tout simplement, explorer le musée national d'Art de Catalogne, soit le plus beau musée d'art roman au monde...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - des cartes et un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Barcelone hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Science-fiction

Un monde oublié Tome 2

Quand les dinosaures régnaient sur la Terre... Un monde oublié est le récit tiré du manuscrit, écrit et jeté dans l'océan antarctique par Bowen J. Tyler : en 1916, en pleine guerre mondiale, à la suite de deux naufrages consécutifs et par suite d'une navigation sous-marine aléatoire, Bowen Tyler, un ingénieur de marine, miss Lys La Rue et les membres anglais et allemands, forcément antagonistes, rescapés des équipages naufragés, pénètrent au coeur de l'île de Caspak, île que l'évolution des espèces n'a absolument pas touchée. Leurs rencontres avec d'étonnantes créatures antédiluviennes - dinosaures, ptérodactyles, etc. - seront aussi dangereuses qu'extraordinaires. L'étonnement, puis la peur et l'horreur ne tarderont pas à se faire jour... Paru initialement en 1918, Un monde oublié est le premier volet d'un cycle littéraire qui revisite les thèmes du monde perdu et de l'évolution. Ce cycle se compose de trois longues nouvelles, dont la première publication en français ne date que des années 1980. Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est plus connu aujourd'hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Pourtant les oeuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre Planet opéra (La Princesse de Mars, Au coeur de la Terre, Un monde oublié...) méritent amplement d'être redécouvertes. Contemporain du Monde perdu d'Arthur Conan Doyle à la thématique similaire, Un monde oublié partage avec ce dernier titre de n'être ni plus ni moins que la matrice évidente de Jurassic Park.

09/2024

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Les Roosevelt. Une dynastie américaine

L'histoire de la famille qui a forgé l'Amérique. Plus encore que les Kennedy, le clan Roosevelt est LA dynastie politique américaine par excellence. Sa longévité s'étend sur trois siècles, elle recense plusieurs héros patriotes lors de l'épopée de la fondation des Etats-Unis, et elle compte dans ses rangs de grands businessmen et philanthropes typiques de l'aristocratie new-yorkaise du XXe siècle naissant. Surtout, cette famille d'origine hollandaise - bien vite scindée entre deux branches distinctes, celle de Hyde Park et celle d'Oyster Bay - donne deux grands présidents. Theodore (au pouvoir entre 1901 et 1909) puis Franklin (à la tête du pays de 1933 à 1945) guident une Amérique agitée par deux guerres mondiales et la Grande Dépression. Le premier, républicain, est l'un des quatre présidents à avoir son visage gravé dans le rocher du mont Rushmore, tandis que le second, démocrate et élu à quatre reprises à la Maison Blanche, initie entre autres le fameux New Deal et rompt avec l'isolationnisme caractéristique des Etats-Unis. Mais le parcours de cette famille est loin d'être une simple histoire d'hommes : Eleanor Roosevelt, femme de Franklin mais aussi grande diplomate et militante, est aujourd'hui encore le modèle parfait de la First Lady ; tandis qu'Alice Roosevelt, fille de Theodore, rebelle et féministe avant l'heure, fut en son temps une superstar mondiale. Cet ouvrage, digne des meilleures sagas historiques, est le récit d'un pays, d'une famille, mais aussi de nombreux destins, certes liés mais tous uniques.

05/2023

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Histoire ancienne

L'ADN fossile, une machine à remonter le temps. Les tests ADN en archéologie

Cuvier reconstituait un squelette à partir d'une dent. Deux siècles plus tard, sur la base d'un minuscule fragment d'os, et grâce à des méthodes génétiques de pointe, la découverte de l'homme de Denisova bouleverse le lignage humain en lui ajoutant une espèce qui ne survit que par les traces laissées dans notre ADN. La paléontologie et l'archéologie sont devenues moléculaires. Plus fort que Jurassic Park, où le passé revit dans la fiction, avec le séquençage de l'ADN, la paléogénétique s'est inventé une vraie machine à remonter le temps, inaugurant un extraordinaire voyage scientifique.
Ludovic Orlando en est un pionnier. Son livre montre comment la génomique, grâce aux progrès fulgurants de la génétique, jette un éclairage inédit sur l'évolution de l'homme - ses migrations, ses sociétés et même ses langues -, mais aussi sur les grandes épidémies du passé, l'évolution du cheval et sa domestication, la naissance de l'agriculture, etc. C'est passionnant comme un roman policier : on résout des énigmes, de l'origine de la tortilla au mystère de l'extinction du mammouth et de l'ours des cavernes.
C'est politique, aussi : déconvenue des suprémacistes blancs apprenant que l'homme de Cheddar, ancêtre emblématique des Britanniques, avait la peau noire ; usage biaisé de données génétiques contre les Palestiniens ; révélations sur un guerrier viking qui se révèle avoir été... une femme. Avec la paléogénomique, science d'avenir révélant un passé qui a des enjeux pour le présent, Ludovic Orlando nous entraîne dans une aventure scientifique éblouissante, aux confins du monde et dans la profondeur des temps.

01/2021

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Economie

The Millionnaire Next Door. Les surprenants secrets des riches américains

"Pourquoi ne suis-je pas aussi riche que je devrais l'être ? " Beaucoup de personnes se posent cette question. Souvent, ils travaillent intensément, ils sont diplômés et ont un revenu au dessus de la moyenne ou élevé. Pourquoi, alors, certains deviennent si riches et pas eux ? Quelles méthodes ont-ils employées ? Depuis près de deux décennies, la réponse se trouve dans le best-seller, The Millionaire Next Door : Les Secrets surprenants des riches américains, réédité avec une nouvelle préface du XXIe siècle par le Dr Thomas J. Stanley et pour la première fois en version française. Selon les auteurs, la plupart des gens s'y prennent mal et ont des croyances erronées concernant l'argent en particulier et la finance en général. La richesse, ou plutôt l'accumulation de richesses, résulte plus souvent du travail acharné, de l'épargne et du fait de vivre au-dessous de vos moyens. The Millionaire Next Door identifie sept traits communs qui se manifestent encore et encore chez ceux qui ont accumulé des richesses et réussi à constituer un patrimoine. Vous apprendrez, par exemple, que les millionnaires achètent des voitures d'occasion, refusent l'ostentation, élèvent des enfants qui ignorent souvent la richesse de leur famille avant d'être adultes, et, surtout, rejettent la plupart d'entre ceux que nous associons aux gens riches, aux modes de vie les plus coûteux. Ils ne veulent pas paraître riches, mais l'être réellement. La plupart des véritables riches de ce pays ne vivent pas à Beverly Hills ni sur Park Avenue encore moins dans le 16e arrondissement ou à Neuilly. Non, ils habitent juste à côté de chez vous.

11/2019

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Irlande

Dublin. Edition 2022-2023

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Dublin fait partie des capitales européennes qu'il faut avoir vues : la richesse de ses musées et sa vie nocturne trépidante font d'elle un endroit où l'on ne s'ennuie jamais. Cette ville étudiante à dimension humaine est attachante, on s'y fait vite des amis. Dans Le Routard Dublin, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; des activités (Visiter la Guinness Storehouse pour découvrir les secrets de fabrication de ce breuvage, comme un vrai Dublinois, assister à des courses de lévriers, dans le Greyhound Stadium de Shelbourne Park...), des visites (ressentir les bonnes vibrations de l'Irish Rock'n Roll Museum ! , dans Trinity College, admirer le fameux Book of Kells, un superbe manuscrit enluminé du IXe siècle, plonger dans l'histoire médiéval de la ville), à partager en famille, entre amis ou en solo ; près de 10 cartes et un plan détachable avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Dublin hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

02/2022

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Biographies

Arthur Conan Doyle. Médecin, écrivain et spirite

Pour la majorité des lecteurs, Arthur Conan Doyle reste avant tout associé à Sherlock Holmes, le célèbre détective de l'époque victorienne. Mais ce personnage mythique, que son auteur finira par juger trop encombrant, ne représente qu'une infime partie de sa vie remplie d'aventures, de voyages et de combats. D'origine irlandaise, les parents d'Arthur habitent l'Ecosse. Mais, au fil des ans, le père est devenu alcoolique. Au sein de sa nombreuse fratrie et vivant avec très peu d'argent, le jeune Arthur a une enfance difficile. Malgré cela, encouragé par sa mère, il réussit sa scolarité et, à la faculté d'Edimbourg, il obtient un doctorat de médecine. Après avoir exercé quelque temps comme praticien, il décide de se consacrer à l'écriture, sa véritable passion. Extrêmement prolifique, il sera l'auteur de centaines d'histoires et de plusieurs chefs-d'oeuvre, avec ou sans Sherlock Holmes, comme, par exemple : Le Monde Perdu, un ouvrage fantastique qui inspirera King Kong et, surtout, Jurassic Park. A chaque fois qu'une cause lui semble juste, c'est avec enthousiasme et détermination qu'Arthur Conan Doyle s'engage pour la défendre, quel qu'en soit le prix à payer. A l'époque de grands bouleversements économiques et politiques, entre la fin du XIXe siècle, la Première Guerre mondiale et les Années Folles, les sujets ne manquent pas. Durant la dernière partie de sa vie, l'écrivain deviendra un fervent adepte du Spiritisme, en particulier pour rester en contact avec des proches disparus. Cela lui coûtera beaucoup d'argent et lui vaudra aussi de nombreuses critiques, y compris chez certains de ses amis les plus proches...

07/2021

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Histoire du cinéma

Cultes ! Cinéma. 100 lieux mythiques de cinéma

Découvrez les secrets des lieux cultes des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma ! Depuis les frémissements du cinéma, les films ont envahi le monde et mis en valeur des endroits parfois inattendus. Chaque lieu de tournage possède en cela des secrets. Ces derniers étant parfois même aussi passionnants que les longs métrage en eux-même. Le cimetière dans lequel se déroule le duel final du Bon, la Brute et le Truand par exemple. Saviez-vous qu'il avait été construit de toutes pièces et qu'aucun corps n'y repose ? Le bus d'Into The Wild, a quant à lui été déplacé afin de dissuader les fans de venir y passer la nuit. De l'histoire de la construction du pont de la rivière Kwaï pour les besoins du film culte du même nom à l'incroyable rencontre derrière le tournage de la dernière scène d'Indiana Jones et la dernière croisade, embarquez pour un tour du monde passionnant en compagnie des plus grandes stars du septième-art. Frissonnez dans la véritable maison hantée d'Amityville et découvrez les terrifiantes anecdotes derrière le tournage d'Apocalypse Now aux Philippines. Visitez l'immeuble de Blade Runner avant de faire étape à Poudlard pour finalement atterrir à Jurassic Park, au beau milieu de l'archipel d'Hawaï. Et si on vous emmenait également dans les coulisses de la construction du village des hobbits du Seigneur des Anneaux ? Réalisé par une équipe de spécialistes de la pop culture, parsemé de nombreuses anecdotes et de photographies, ce livre s'impose comme un périple au fil d'endroits désormais considérés comme d'authentiques marqueurs de l'histoire du cinéma.

10/2021

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Policiers

Sous l'oeil de Dieu

Les victoires importaient peu à Isaac Sidel. Il méprisait les campagnes électorales, leurs fastes et leurs pompes, leurs batailles acharnées. Il monta dans le Bronx sans son garde du corps des services secrets. Il adorait gravir la première colline venue et contempler à ses pieds les ruines calcinées des rues. Pareille désolation semblait lui rendre sa sérénité. Il fallait au Gros Type une grosse dose de chaos. Cette prairie d'immeubles dévastés par le feu était d'une beauté étrange; on aurait dit un diorama constitué de dents de briques. Il se trouvait seul dans Claremont Park et ce qu'il vit soudain piqua sa curiosité... Revoici donc le célèbre commissaire Sidel, héros de onze romans de Jerome Charyn, qui, après être devenu chef de la police de New York, puis maire de la ville, est sur le point d'accéder à la fonction de vice-président des Etats-Unis. Le problème, c'est qu'il est beaucoup plus populaire que le président élu, et la longue période qui s'étend entre l'élection elle-même et la prise de fonction va être celle de tous les dangers. Mais Isaac ne s'en préoccupe pas trop : il tombe amoureux d'une créature assez peu recommandable, adopte deux enfants, fait comme toujours un tabac dans les débats publics... Heureusement que l'oeil de Dieu du titre, surnom d'un tueur à gages, tire mal... Mais on ne résume pas un roman de Jerome Charyn. On se laisse entraîner dans une succession d'événements où le comique succède au tragique jusqu'au coup de théâtre final.

10/2012

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Littérature étrangère

Capitaine Kidd

J'avais vingt-neuf ans, j'étais ancien combattant, j'étais le jeune officier qui avait fait prisonniers cent commandos avec une poignée de soldats de couleur et le chien du général Patton. J'avais renoncé à la faculté de droit de Harvard. Je n'aurais pas pu bûcher des bouquins après avoir vécu en militaire sous la tente. Papa souhaitait que j'entre dans sa banque, mais je ne voulais pas m'occuper de l'argent des autres. J'étais un pirate, après tout. Je repris le grand magasin de maman. Ma vie semblait sur des rails. J'admirais mon épouse, riche, sexy, une bombe qui aurait rendu fous d'autres hommes. Lana Turner sans les cheveux blonds décolorés, avec une dot d'une ampleur presque obscène. J'aurais pu l'aimer toute ma vie si je n'avais pas rencontré Red. Je tenais mon rôle d'époux et de père, mon rôle de roi de la frusque, mais rien de tout cela n'avait de réalité à mes yeux. Je ne m'étais jamais senti vivant qu'aux côtés de Red. Ses taches de rousseur m'avaient toujours excité. Ce n'est pas de passion que je parle. Je ne parle pas de concubine qu'on va retrouver en haut de Park Avenue. Mais d'amour. " De la guerre vécue comme une chasse au trésor à la guerre des gangs, les gens dont nous parle Jérôme Charyn sont des " pirates ", en marge de la société américaine. Dans un climat de violence meurtrière, de tension raciale, de trahison, Capitaine Kidd retrouvera la paix dans l'obscurité d'une salle de bal.

05/1998

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Religion

Prier 15 jours avec Antoine Bloom

Le métropolite Antoine de Souroge (1914-2003, de son nom civil, Bloom) s'est taillé en Occident une ferme réputation de grand témoin de l'Esprit, dans toute la deuxième moitié du XXe siècle. A la tête du diocèse de l'Eglise orthodoxe russe en Grande-Bretagne, il s'est dépensé sans compter pour témoigner de la Bonne Nouvelle, pour enseigner les beautés de la vie en Dieu, pour affermir dans la foi et amener au Christ des foules entières. Par ses interventions à la télévision, à la radio, dans les chaires des lieux de culte les plus divers, sans parler des foules à Hyde Park et même des dockers du port de Londres, il avait fini par devenir une "star" des décennies d'après-guerre. Il a le don de s'adresser à l'homme d'aujourd'hui en un langage clair, compréhensible, et toujours d'une grande profondeur. Nous nous demandons souvent quel est le secret du monde, le sens de ce qui se passe. Quelles réponses y a-t-il à nos questions : l'homme d'aujourd'hui peut-il encore croire, ou prier ? Quelle image de Dieu repousse ce monde qui lui est indifférent ? Y a-t-il de la joie à sentir la présence de Dieu, à sentir qu'il croit en nous malgré nos découragements ? Ce grand témoin de Dieu que fut le métropolite Antoine nous entraîne à sa suite, avec simplicité, dans les profondeurs de Dieu pour notre bonheur. Les soucis nous pèsent ? Les tragédies du monde nous horrifient ? La laideur nous répugne ? Mais le Créateur de toutes choses est toujours là, source de toute beauté, à nous de nous émerveiller.

10/2012

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Espagne - Catalogne

Barcelone. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Admirer l'architecture du quartier de l'Eixample, du Barri Gòtic ou la flamboyance de Gaudí, prendre de la hauteur dans le park Güell, contempler les oeuvres dePicasso ou de Miró, se rafraîchir dans la Méditerranée, goûter tapas et embotits au marché de la Boquería... Dans Le Routard Barcelone, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir la ville à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; des activités (Assister à une démonstration de sardane, la danse nationale catalane, contempler la plus belle donation de Picasso, effectuée de son vivant, au musée... Picasso, tout simplement ! ), des visites (Découvrir le musée national d'Art de Catalogne, soit le plus beau musée d'art roman au monde, en explorant salle après salle les merveilles romanes, mais aussi gothiques, Renaissance, baroques ou modernistes, faire une retraite express au monastère de Pedralbes, à l'ouest de Barcelone...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 15 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir Barcelone hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Alpinisme, escalade

Avec Mollie

William Finnegan a passé sa vie à naviguer entre les théâtres d'opération et les vagues, une existence entre deux eaux qu'il a racontée dans un livre inoubliable et merveilleux : Jours Barbares. A la naissance de sa fille Mollie, il s'est rangé des planches. A ses douze ans, lorsqu'elle se révèle une grimpeuse-née, l'écrivain-reporter décide de la suivre dans son apprentissage. Tandis que Mollie endosse le rôle d'entraîneur et de mentor, voire de gourou, son père se doit de repousser sans cesse ses limites pour suivre son rythme, bousculant quelque peu la dynamique parent-enfant. Il raconte alors l'escalade comme l'envers de sa propre obsession pour l'eau, non plus la quête éperdue de ces "montagnes qui chancellent au milieu de l'océan', mais la recherche frénétique de vagues tortueuses en forme de pics à gravir. A travers ce récit d'initiation, William Finnegan nous guide dans le monde singulier de la grimpe - des salles d'escalade de New York ou des blocs de Central Park aux parois rocheuses du Vermont ou aux falaises du Mexique et du Canada. Mollie, adolescente douce et ironique, ouvre la voie, et ce qui commence comme un passe-temps pour le père et la fille devient vite une obsession où toute occasion est bonne pour enfiler les chaussons et attaquer les "problèmes'' sur le mur ou les "itinéraires'' sur la paroi. Ensemble, ils apprennent un nouveau langage et se forgent de nouveaux souvenirs. A mesure qu'ils se lancent dans des ascensions toujours plus hautes et toujours plus délicates, ils font aussi

05/2021

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Non classé

Aliday's

Coincés à Paname au-dessus d'une mer d'ardoises tremblotantes et flamboyantes jusque vers l'écluse Saint-Martin, perchés sur un plateau avec du vieux cordage, peinant et suant le "chien mouillé" pour disait Dédé, le rouleau gavé de peinture "faire péter la banque ! " . Coincés à la Résidence des Majorettes, plate-forme pétrolière gigantesque et orgueilleuse, symbole des années fastueuses d'un capitalisme triomphant, à admettre sous les balcons une police armée jusqu'aux dents pour faire la chasse aux petits faciès et dissoudre le chômage dans un verre de Ricard électoralise. Coincés au bar-tabac "le Jaurès" du centre-ville, vaste salon, bistrot ringard où l'on boit à la santé de "saint bière" et de l'hiver, attablés sous les palmes d'un ventilo ou debout face au zinc dans une inextricable confusion de marée humaine ; Ali, Dédé, Farid et Baptiste, musiciens d'un soir à faire danser les poivrots sur des notes de Folk-song-raÏ ; vivants d'espoirs éteints à manger des ice-creams sur Central Park, à se faire interwiever en exclusivité par des journalistes du Washington Post, qui d'actes manqués en fugues, font un pied de nez à l'outrageante réalité, rutilante, fardée de taux d'usure, de baux à céder, de clochards en guenilles en quête de leur misérable pitance autour des étales du marché de la place de Vintimille ; société bicéphale par le durcissement des privilèges et les rapacités de l'Etat libéral : Quatre petits dingos caustiques, nés aux antipodes de leurs personnalités vindicatives, s'insurgeant contre tout et son contraire, ballottés, mis en émois, anti-héros tendrement auréolés de bons mots, habillés d'un sourire fugace, ou se mentir devient... une seconde nature.

11/2019

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Récits de voyage

Le Voyage en Afrique. Anthologie 1790-1890

L'exploration de l'Afrique fut l'une des grandes aventures du XIXe siècle. Issue des interrogations qui hantent les cartographes depuis l'Antiquité sur les mystérieuses sources du Nil, ou qui intriguent les voyageurs depuis la Renaissance sur le sens du cours du Niger, son histoire moderne commence avec la création de l'Association africaine à Londres en 1788, et se poursuit jusqu'au partage du continent à la conférence de Berlin (1884). Une nouvelle géographie que le " conquistador " Stanley parachève : il traverse l'Afrique d'ouest en est en 1889 et publie son récit en 1890. Les explorations de Bruce vers le Nil et de Le Vaillant en Afrique australe suscitèrent un grand intérêt que l'expédition d'Egypte ne fit qu'aviver : une route vers le centre de l'Afrique était peut-être ouverte. Mungo Park le premier décrivit correctement le cours du Niger à la fin du XVIIIe siècle, Caillié alla à Tombouctou en 1828, mais il fallut attendre 1830 pour que le fleuve soit descendu par les frères Lander, dans une aventure fluviale toute picaresque. Des héros flamboyants comme Richard Burton, traducteur des Mille et Une Nuits, cherchèrent les monts de la Lune et les sources du Nil, sans les trouver, alors que des savants efficaces, courageux et modestes comme Heinrich Barth contribuèrent de façon durable à notre connaissance de l'Afrique. Livingstone, pénétré de sa passion anti-esclavagiste, passa plus de vingt ans en Afrique et s'y perdit. Le " scoop " magistral de l'ancien journaliste Stanley le retrouvant à Oujiji et le saluant gauchement d'un banal " Dr Livingstone, I presume... ? " fit la joie des chansonniers pendant des décennies. L'explorateur n'est pas un voyageur ; il est engagé dans un projet scientifique et politique, mais la passion qui l'anime nous entraîne toujours à sa suite.

11/2020

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Critique littéraire

Le Chant du Monstre N° 3

Affinités électives : Les éditions Cambourakis présentent... La maison d'édition, ses textes, ses auteurs. L'art et la manière de conjuguer exigence littéraire et audace graphique. Alchimie : L'écrivain Orion Scohy et l'artiste Laurie Bellanca construisent ensemble, pierre par pierre, couche par couche, couleur par couleur, un mur à multiples lectures. Puis, dans une déclinaison de Fragments de mathématiques existentielles, le chercheur Laurent Derobert explore la conscience et les rapports humains par le prisme mathématique. Il confronte ces formules à la lecture du psychiatre Adrien Altobelli qui les ancre dans la littérature. Seul contre tous : Depuis plusieurs années, Laure Limongi écrit, fait renaître et édite les écrivains indociles. Dans un monde littéraire peu enclin aux fantasmes, elle affirme ce que l'insoumission a d'essentiel. Ex qui ? : Jérôme est un chef d'oeuvre rescapé, réédité en 2008 après une disparition de trente ans. C'est une quête amoureuse, torturée, monstrueuse dans un Paris réinventé, transcrite dans une langue somptueuse dont la musicalité évoque celles de Joyce et Céline. Cabinet de curiosités : Découper des photos, encore et encore, les utiliser comme matière pour composer son oeuvre - entre sculpture et dessin. L'artiste coréenne Keun Young Park donne forme à des corps flottants, qui semblent à la fois se désintégrer et se former dans un même souffle. L'artiste japonaise Fukaya Etsuko, quant à elle, grave de petites pièces de métal avec précision et acharnement, où toute la vie - ainsi que la mort - s'expriment dans un cocon minuscule. Parce que ! : L'écrivain Andréas Becker détruit la langue et la vend aux enchères, malmène le lecteur et le place face à ses contradictions, en lui offrant ses Fleurs de fer - déclaration d'amour à une littérature en perpétuel mouvement.

02/2014

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Poches Littérature internation

Les mensonges du Sewol

Le roman vrai d'un plongeur à la recherche des corps dans l'épave du Sewol, dont le naufrage en 2014 a fait l'effet d'un éléctrochoc sur la société coréenne. Corée du Sud, 16 avril 2014, le Sewol sombre au large de la côte sud-ouest. 304 personnes trouvent la mort dans ce naufrage, pour la plupart des adolescents en excursion scolaire. Enorme scandale qui met en lumière des carences multiples aussi bien dans la gestion de la compagnie privée qui gère le navire que dans l'organisation des secours. Park Geun-hye, alors présidente, est violemment critiquée. Ce drame et ses suites compteront parmi les causes de sa destitution. Le narrateur est un plongeur professionnel qui a accepté d'aller rechercher les corps des victimes piégées dans leurs cabines. Le récit prend la forme d'une supplique adressée à un juge dans le but de disculper un de ses collègues, accusé d'homicide involontaire. Il évoque la difficile remontée des cadavres, les graves traumatismes dont souffrent les plongeurs et dénonce l'incurie avec laquelle ont été lancées et menées les opérations, ainsi que les injustices et les incompréhensions qui frappent ceux qui se sont dévoués corps et âme pour que les familles récupèrent les corps de leurs disparus. Avec le récit du plongeur, en plusieurs épisodes, alternent une vingtaine d'interviews ou de témoignages de parents en deuil, de rescapés ou de journalistes. L'auteur ne donne aucune indication sur le nom du bateau, ni sur le lieu exact du naufrage, ni sur les véritables noms des protagonistes, voulant donner à son récit une portée universelle. En postface, l'auteur indique que le plongeur qui lui a servi de modèle est décédé. L'enquête qui a suivi le décès a conclu à un suicide.

06/2020

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Littérature française

I love NY

"En fait, je me souviens, on n'a pas fait d'endroits ou de clubs branchés, on n'est pas sorti en boîte, on n'a pas mangé une fois des sushis, on n'a pas ouvert un guide, on n'a pas regardé de carte, on ne s'est pas fait les musées, on n'est rentré dans aucune galerie, on n'a pas fait de shopping, on n'a pas été voir un spectacle sur Broadway, on s'est simplement promené et on a regardé. On a mangé dans des restos inconnus. On s'est fait un pique-nique à Central Park. On n'a jamais allumé la télévision, on n'est pas allé au cinéma. On n'a pas branché une fois notre ordinateur, on n'a pas checké une seule fois nos mails. On n'a croisé aucun de mes potes. On n'a pas mis une fois les pieds dans East Village. On ne s'est pas rendu une fois au Wonderbar. On n'a jamais pris le métro, on était tout le temps dehors. Ça nous est arrivé de marcher toute la nuit. On se baladait à vélo ou en taxi. Lucas, il adore le taxi new-yorkais. Il était comme un gosse. On se faisait des tours, sans avoir de destination en tête. On s'est tiré à Coney Island, on a bu de la vodka, on a mangé du caviar sur la plage. C'était easy. On n'est pas rentré dans une boutique, tout ce qu'on s'est acheté, c'étaient deux sacs de voyage. On est parti avec rien, on n'avait pas de téléphone portable, pas d'ordinateur, pas de matos, le strict minimum."

01/2009

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Guides étrangers

Israël. Jérusalem-Cisjordanie

Ce guide répond à trois objectifs : informer, illustrer et guider. Plus de vingt auteurs, photographes, journalistes ou grands voyageurs ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. Histoire et société Terre peuplée par les toutes premières communautés de l'Histoire ; bâtie par les Cananéens, les Philistins et les Phéniciens ; affermie par les Hébreux ; convoitée par les Assyriens et les Perses ; envahie par les Grecs et les Romains ; contrôlée par les Croisés et les Britanniques ; et de tout temps écartelée entre la guerre et la paix... cette terre à la croisée des civilisations, berceau des trois religions monothéistes - judaïsme, christianisme et islam¿-, héberge aujourd'hui un peuple plein d'énergie, résolu à vous dévoiler les beautés de son pays. Itinéraires De la Vieille Ville de Jérusalem, nimbée d'une atmosphère sacrée, à Tel Aviv la "blanche" , résolument ancrée dans le présent ; de la citadelle Saint-Jean à Akko (Acre), important carrefour commercial sous les Croisés, aux bénéfiques bains de boue de la mer Morte, point le plus bas de la planète ; des ruines romaines de Beit She'an, ancienne cité de la Décapole antique, aux époustouflants panoramas du Mount Carmel National Park, la plus vaste réserve forestière du pays ; de l'impressionnante forteresse de Massada, vestige du glorieux passé d'Hérode le Grand, aux eaux cristallines d'Eilat, royaume d'une riche et chamarrée faune corallienne... les charmes colorés d'Israël ne pourront que vous émerveiller. Carnet pratique Trente-quatre pages pour tout savoir sur les formalités, les transports, le logement, la restauration, la culture, les sports et les loisirs...

10/2019

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Philosophie

Crise dans la représentation. Photographie, médias & capitalisme, 3

Le problème de la présence oblige à mettre en oeuvre la représentation, comme si, pour l'être humain, la présence ne pouvait se suffire à elle-même et devait s'accompagner de représentation et de langage. Mais la représentation fait elle-même problème au point qu'il y a, et aujourd'hui de façon spécifique, crise dans la représentation. En effet, les hommes hésitent entre croyance et doute face aux représentations : face aux médias— ceux qui en ont besoin pour croire ou ceux qui les utilisent pour douter et réfléchir —, face à la photographie— "ça a été" ou "ça a été joué" —, face au capitalisme — "il n'y a pas d'alternative" de Thatcher à Merkel ou "un autre monde est possible"—, face à l'économie — ceux qui croient que c'est une science ou ceux qui s'interrogent, sans oublier les nouveaux sophistes qui font croire que c'est une science —, face à la politique — "nos démocraties électives ne sont pas, ou de façon inaccomplie, des démocraties représentatives" disait Ricoeur. C'est une crise généralisée de et dans la représentation : en politique, en économie, en art, en information ; et donc dans les médias, dans la photographie, dans le capitalisme. Ce livre analyse, selon ces trois perspectives, cette crise. Et ce, grâce à deux artistes, Bernard Koest et Maria Piaz Maureira, et à huit théoriciens, principalement coréens et français, Ju Hyung-il, Lee Young- june, Park Sang-woo, Pierre Abramovici, Cécile Girousse, François Soulages, Julien Verhaeghe et Rodrigo Zúniga. Car ce livre est un moment d'un grand chantier de recherches théoriques et artistiques mis en place entre la Corée et la France depuis dix ans et aux nombreuses ramifications.

10/2019

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Histoire du cinéma

La fabuleuse histoire des effets spéciaux

Les effets spéciaux au cinéma racontés par Atom, le youtubeur aux 320 000 abonnés L'histoire des effets spéciaux est presque aussi vieille que celle du cinéma : dès que l'être humain a compris qu'une succession rapide d'images fixes permettait de donner l'illusion du mouvement, il a voulu contrôler, modifier, transformer ces images et y insuffler de la magie. Car le cinéma est le moyen idéal de s'évader et de rêver, et il est le lieu parfait pour voir des choses qui n'existent pas dans la réalité, ou qui sont impossibles. Voilà pourquoi depuis Méliès et Alice Guy, des génies ont créé puis peaufiné des techniques de plus en plus sophistiquées pour nous immerger dans des univers imaginés de toutes pièces. Atom est un passionné des effets depuis l'enfance. Après une courte carrière de prestidigitateur (il avait alors 10 ans), il a troqué sa canne et son chapeau pour un clavier et une souris. Sa passion s'est vite transformée en métier à plein temps : aujourd'hui, il dévoile sur sa chaîne YouTube comment ont été créées les images les plus stupéfiantes du 7e Art, qu'il s'agisse de grands classiques, comme Jurassic Park, Harry Potter, Star Wars ou Le Seigneur des anneaux, ou de films plus récents, comme Avatar. En sa compagnie, plongez dans les coulisses des VFX ! Pédagogique et très accessible, l'ouvrage revient sur l'histoire des effets spéciaux au cinéma, en détaille les grandes évolutions jusqu'aux techniques les plus récentes et passe en revue les différents outils et trucages à la disposition des équipes d'aujourd'hui (car non, il n'y a pas que le fond vert). Vous y trouverez également une description des logiciels à la disposition des apprentis artistes, du débutant à l'expert... et des tutoriels pour franchir le pas !

10/2023

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Sports

French Equitation. Un bauchériste en Amérique (1922)

French Equitation est la traduction française d'un traité d'équitation écrit en anglais à Boston dans les années 20 par un ancien officier de cavalerie, Henry L. de Bussigny, passé par Saint-Cyr et Saumur, qui se dit élève du comte d'Aure. de Raucher, de Raabe, et admirateur de Fillis. Le lieutenant de Bussigny est de toutes les campagnes mais il part pour les Etats-Unis après la guerre de 1870. A New York, il fonde la Central Park Riding School. Il s'installera en 1878 à Boston où, sa réputation l'ayant précédé, les familles les plus en vue de la ville lui fourniront plusieurs générations d'élèves jusqu'en 1918. Au nombre des élèves les plus prestigieux il faut compter Theodore Roosevelt lorsqu'il étudiait à Harvard. Dès 1884 Bussigny avait publié un manuel d'équitation à l'usage des cavalières. Le présent traité, publié après sa mort en 1922, est un peu le testament équestre d'un bauchériste qui n'a pas complètement accepté la "deuxième manière" du Maitre. Son auteur préconise une équitation savante toute de patience, de gentillesse, de modération, dont le principe est la force de l'effet et le refus de l'effet de la force. Au terme de dressage il préfère celui d'éducation, recommandant d'enseigner avec bienveillance. Pour lui, les airs de haute école sont une gymnastique propre à développer harmonieusement le cheval. Nous proposons ici une première édition critique en français abondamment illustrée. Elle est précédée d'une ample introduction de Frédéric Magnin sur l'influence bauchériste aux Etats-Unis à la charnière des XIXe et XXe siècles présentant, outre la biographie de Henry de Bussigny, celles d'autres écuyers de cette "French connexion" qui ont précédé là Jean-Claude Racinet : Joseph Merklen, Léon de Gisbert, Joseph Baretto de Soma...

10/2013

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Littérature étrangère

Sionoco

Boston. Dans l'avion qui le ramène vers New York et son luxueux appartement de Central Park, une jeune femme s'assied à côté de lui et renverse par inadvertance un jus de tomate sur son costume. Il n'aura de cesse de la retrouver. À leur deuxième rencontre, deux cents pages plus loin, le rabbin Mayer a perdu quelques certitudes, mis en danger sa vie de couple avec la richissime Naomi et engagé une polémique sans merci avec ses confrères ultra-orthodoxes de Brooklyn. Tous les ingrédients d'une bonne série télévisée sont réunis, y compris un scandale de mœurs avec vidéo compromettante... Mais Leon de Winter ne se contente jamais de raconter une histoire à la fois. Sol Mayer n'est pas seulement à la recherche du bonheur amoureux, mais aussi d'un message éthique applicable au monde contemporain dans les textes sacrés et leurs commentaires - dialogue entre le livre et la vie cher aux héros de De Winter. Il est surtout à la recherche d'un père à la fois vénéré et abhorré, à qui il doit sa vocation et ses pires égarements, et qui a soudain disparu de sa vie quelque quinze ans plus tôt. De péripéties lamentables en épisodes hilarants, Sol reproduit - à peine consciemment - l'itinéraire de son père et finit par marcher sur ses traces, accomplissant de Manhattan au Surinam un étrange voyage initiatique du tout au rien, jusqu'à l'improbable illumination finale... Doué d'une invention dramatique inépuisable et d'un sens aigu du tragi-comique, Leon de Winter crée ici une fois de plus, après La Faim de Hoffman et Kaplan, une fiction rebelle à tout classement, où la farce alterne avec la méditation, la pornographie avec l'émotion, et le réalisme le plus grinçant avec le surnaturel.

01/2003

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Littérature étrangère

Je veux aller dans cette île

"Tout le monde l'a oublié, et c'est pour cela que personne ne veut y croire, que personne ne veut plus s'en souvenir, mais cela reste la vérité. A une époque, nous avons tous été des étoiles". Ainsi commence Je veux aller dans cette île et l'on comprend très vite qu'avec cette oeuvre Lim Chulwoo franchit un cap dans sa carrière littéraire. Il s'attache désormais aux souvenirs de son enfance passée dans l'île de Wando. Ce livre possède un charme auquel on se laisse prendre immédiatement. Il est souvent très drôle, et constamment touchant. Tout est vu par les yeux d'un enfant, des petites joies de la vie sur l'île à la tristesse d'un être cher qui s'en va, en passant par les mésaventures conjugales et extra-conjugales et les scènes de chamanisme ou de fêtes de village. À travers une série de récits pittoresques et authentiques, l'auteur exprime de manière extrêmement attachante tout un monde de sensations (il y a de magnifiques descriptions de nature) et de sentiments. Si l'oeuvre de Lim Chul-woo a été saluée d'emblée par la critique et lui a valu de prestigieux prix littéraires (comme le prix Yi Sang pour "la Chambre rouge"), Je veux aller dans cette île lui a gagné les suffrages du public coréen (200 000 exemplaires vendus). Ce livre a été adapté au cinéma en 1994 par Park Kwang-su (figure marquante de la nouvelle vague coréenne) sous le titre Ku som'e kago sipta /To the Starry Island. Lim Chul-woo a été le coscénariste du film avec Lee Chang-dong (qui a également écrit la postface de Je veux aller dans cette île et fut ministre de la Culture au début des années 2000).

09/2013

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Sciences politiques

Ton père honoreras

Bel homme de cinquante-neuf ans aux cheveux gris, Bonanno ne répondit pas. Ce soir-là il était sorti sans garde du corps ni arme. Même s'il y avait eu foule sur l'avenue, il n'aurait pas appelé à l'aide, parce qu'il considérait déjà son enlèvement comme une affaire privée. Il s'efforça de recouvrer son calme pour mieux saisir la situation. Les deux truands continuaient à l'entraîner le long du trottoir en lui paralysant les bras. La pluie froide et le vent filtrant à travers son complet de soie gris le firent frissonner. Dans la brume de Park Avenue il ne vit rien que les feux rouges arrière de son taxi qui s'éloignait et n'entendit que la lourde respiration des deux forbans. Tout à coup un bruit de pas rapides retentit sur le trottoir derrière lui et Maloney cria : «Hé, que diable ! qu'est-ce qui se passe ?» Un mardi d'octobre 1964, un homme est enlevé. Il s'agit de joseph Bonanno, alias «joe Bananas», parrain d'une famille de la mafia new-yorkaise. Ainsi commence l'enquête de Gay Talese. Ainsi commence la «guerre des Bananes», conflit opposant les principales familles du crime organisé. Fascinante plongée dans l'univers de la Cosa Nostra, ce chef-d'oeuvre du journalisme n'est ni un roman ni un livre d'histoire. Dans Ton père honoreras, rien n'est imaginaire, tout est vrai. Mais la vérité de la mafia est plus extraordinaire que la fiction. Et aussi plus émouvante. Considéré par Tom Wolfe comme le père du «Nouveau journalisme» – ce type de reportage croisant les exigences du journalisme aux techniques de la fiction –, Gay Talese, maître dans l'art d'évoquer «le courant fictif qui coule sous le flux de la réalité», capte dans l'ombre d'une histoire l'esprit d'une époque.

03/2015

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Littérature française

Notes sur les manières du temps

Notes sur les manières du temps est un recueil de fragments de taille variée et de caractère autobiographique, romanesque et fortement digressif ; tous ont pour prétexte, néanmoins, la question des manières (ou de leur défaut) dans la vie sociale aujourd'hui. Il ne s'agit nullement d'une anthologie plus ou moins modernisée des préceptes classiques du savoir-vivre, encore moins d'un tableau de la "mondanité" au sens étroit, mais plutôt d'une série d'épisodes ou de saynètes touchant au plus quotidien de l'existence en commun : manières des garages, des cafés, des restaurants, des hôtels, des cinémas, des théâtres, des chauffeurs de taxi, des agents de police, des douaniers, des journalistes, des employés de banque ; rites du bonjour, du pardon, de l'invitation à dîner, du petit-déjeuner, de la drague, de la correspondance, de la galanterie ; syntaxe de l'escalier, de la porte, de la banquette, du sentier de montagne. Le thème central des manières est orchestré par une réflexion fragmentaire et récurrente sur la nature et la culture, la sincérité et la politesse, la franchise et la distance, la subjectivité et la profondeur, la simplicité et le décorum, et sur leurs antinomies réelles ou prétendues : déjà exploitée par Renaud Camus dans Buena Vista Park et dans toute son oeuvre, la "bathmologie", science à demi sérieuse des degrés, des niveaux de langage et de comportement, devient ici un véritable instrument d'investigation. Mais les figures qu'elle révèle sont soumises à variations par les voyages, ceux d'une écriture baladeuse, qui ne tient pas en place, et ceux d'un écrivain promeneur, de l'Espagne à l'Italie, de la Yougoslavie à la Grèce, du métro parisien à un vallon perdu de Naxos. Le tout s'ordonnant autour d'une conviction discrète mais obstinée : la nécessité "politique" d'une nouvelle urbanité.

02/1985

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Actualité médiatique internati

Toujours sur la brèche

On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini. Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : "C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais. " "Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston). " Wes Anderson "Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels. " Martin Scorsese

05/2022

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Sciences de la vie

Les mondes d'hier. Voyage aux origines de la Terre

Thomas Halliday a tout juste trente ans lorsqu'il décide de se lancer dans un projet extraordinaire : remonter le temps grâce à l'écriture. Paléontologue de formation et poète, il nous invite à explorer les origines de la Terre à travers un voyage fabuleux. Bien loin de Jurassic Park ou des dessins animés de notre enfance - les Diplodocus n'ont jamais croisé de Tyrannosaurus -, Les mondes d'hier est une plongée hyperréaliste dans ces époques que nous avons toujours rêvé de découvrir, une épopée où fourmillent de merveilleuses histoires et une nature foisonnante. De l'immense steppe de l'Alaska glaciaire aux colonies de manchots géants des forêts tropicales de l'Antarctique pendant l'Eocène, une faune et une flore exceptionnelles se révèlent au fil des chapitres. Nous visitons le berceau de l'humanité, nous écoutons le fracas de la plus haute chute d'eau que la Terre ait jamais connue, et nous regardons la vie émerger à nouveau après l'impact d'un gigantesque astéroïde : ces mondes perdus paraissent imaginaires et pourtant chaque description - que ce soit la couleur de la coquille d'un "crabe fer à cheval" , le rythme des ptérosaures en vol ou l'odeur persistante de soufre dans l'air -, chaque détail est minutieusement rapporté à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes. Les mondes d'hier est une exploration inédite, un récit émouvant qui nous rappelle la ténacité de la vie sur Terre mais aussi la grande fragilité d'écosystèmes comme le nôtre. Le lire, c'est voir les 500 derniers millions d'années "non comme une étendue infinie de temps insondable, mais plutôt comme une série de mondes différents, à la fois fabuleux et familiers" , un périple que seule la littérature pouvait nous conter. Traduit de l'anglais par Aurélien Blanchard.

09/2022

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Sciences historiques

Les arbres, témoins de l'histoire

Si l'on tonnait le travail photographique de Richard Melloul avec ses portraits de très nombreuses personnalités, c'est cette fois-ci aux arbres qu'il offre son regard. Alors que son métier l'a amené à Auschwitz, en Pologne, Richard Melloul se met à observer cet arbre planté à l'entrée du tristement célèbre camp n°1, toujours là des décennies après la Shoah. Et le photographe de méditer : "Vieux parfois de plusieurs siècles, combien sont-ils à travers le monde, ces témoins passifs de l'Histoire ? Qu'ont-ils vu ? Que pourraient-ils raconter ? Quels secrets conservent-ils dans leur longévité ? " Dès lors, au cours de ses voyages, Richard Melloul n'a de cesse de photographier ces arbres témoins d'événements grandioses ou bouleversants. Voici un livre dans lequel les photographies et les mots se rencontrent et s'éclairent pour nous conter l'aventure pleine de sensibilité d'une trentaine d'arbres à travers le monde : les oliviers du Christ à Jérusalem ; le sophora de Marie-Antoinette à Versailles ; l'arbre qui a vu tomber John Lennon aux abords de Central Park ; le marronnier qui a permis à Anne Frank de garder espoir, à Amsterdam, alors qu'elle fuyait les persécutions nazies ; le figuier au pied duquel Bouddha a atteint l'éveil, en Inde ; les arbres qui ont inspiré Monet, Renoir ou encore Van Gogh ; l'arbre-refuge de Nelson Mandela dans son village natal d'Afrique du Sud ; le sombre platane sur lequel Albert Camus a trouvé la mort ; le Gingko biloba qui a survécu à l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima ; ou encore ce conifère qui marque la frontière au-delà de laquelle plus aucune vie n'est possible, plus rien ne pousse... Une ode à ces arbres qui restent, immuables, dans la tourmente et la folle équipée des hommes.

10/2019

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2014

Claire Vial : Clothing the debate : textiles, text-isles and the economy of gift-giving in four Middle English Breton lays Textiles, both as clothes and elements of the codified knightly costume, play a major structuring role in the Breton lays. Whether embodied in recurring poetic motives or staged in descriptive pauses, these text-isles, or recognisable textual islands, contribute to the spiralling aesthetic of the Breton lays with issues of their own, involving narrative and character development, processes of social signposting and potential theatricality. Pièces d'étoffes, vêtements, éléments du costume chevaleresque... sont dotés d'une fonction structurante majeure dans les lais bretons en moyen-anglais. Sous la forme de motifs poétiques itératifs ou de pauses descriptives singulières, ces îlots textuels récurrents participent de l'esthétique en spirale caractéristique des lais anglais, qu'ils enrichissent de problématiques qui leur sont propres, liées au développement des personnages et de l'intrigue, à l'affichage du statut social et aux effets de théâtralité. Denis LAGAE-DEVOLDERE : "Nothing of what is writ" (4. 2. 199) : silenced texts in Measure for Measure Focussing on an aspect often neglected by critics, this paper suggests a word-by-word exploration into the trajectory of the various written texts, letters or "writs" in Measure for Measure. With the New Historicism notion of negotiable, volatile authority/auctoriality, this is an attempt at probing into the political and dramatic consequences of the letter-writing activity and its implications on the ever slippery notion of truth. Such "writs" are turned into instruments of manipulation, and deceit, which defy reason, and call for what one could call blind faith, from both the characters on stage and the off-stage audience. En s'intéressant à un aspect souvent négligé par la critique, cet article propose une analyse détaillée de la trajectoire des messages écrits dans Measure for Measure. Il examine les conséquences dramatiques et politiques de l'activité d'écriture frénétique, notamment celle du Duc Vincentio, producteur de textes à la fois vrais et faux, lus ou tus, à suivre à la lettre ou à lire à l'envers. On verra ainsi comment Shakespeare utilise la chose écrite et l'événement d'écriture pour en faire un signifiant dramatique qui est bien plus qu'un procédé? : par-delà les notions d'autorité et d'auctorialité ainsi mises à mal, les textes de Measure for Measure interrogent le concept de connaissance et celui de vérité, explicitement décliné dans sa version plurielle, et invitent les personnages comme les spectateurs à un acte de foi dramatique. Guyonne Leduc : The dramatic import of letters within letters in Frances Burney's Evelina (1778) That no attention has been paid to the rather numerous letters within letters in this epistolary novel might seem surprising for any critic studying Evelina. Yet a careful reading of those letters within letters, that seem to pass unnoticed in a novel where sight is the most important of the five senses and where the (mis) interpretation of signs is central, proves rewarding if only from a dramatic viewpoint. Indeed, some of those (enclosed, copied, mentioned, commented upon, etc.) letters within the letters collected by the "editor" trigger not just one of the two plots (the quest for Evelina's name and, at least, social identity) but also changes in geographical places, new turns in the two plots (the second one being the love plot), a comic episode, etc. If some of them thwart the reader's expectations, all of them make it possible to approach one of the key issues broached in the novel. Les lettres dans les lettres, pourtant assez nombreuses dans ce roman épistolaire, n'ont pas retenu l'attention, ce qui peut paraître étonnant pour quiconque étudie Evelina. Pourtant, une lecture minutieuse de ces lettres dans les lettres, qui semblent passer inaperçues dans un roman où la vue est le plus important des cinq sens et où l'interprétation (erronée) des signes est centrale, s'avère fructueuse, ne serait-ce que du point de vue dramatique. En effet, quelques-unes de ces lettres (incluses, recopiées, mentionnées, commentées, etc.) dans les lettres collationnées par l' "éditeur" déclenchent, non seulement l'un des deux intrigues (la quête du nom et de l'identité, au moins sociale, d'Evelina), mais aussi des changements géographiques, des tournants dans les deux intrigues (la seconde étant l'intrigue amoureuse), un épisode comique, etc. Si certaines déçoivent les attentes du lecteur, toutes permettent d'aborder l'une des questions-clés traitées dans le roman. Jean-François BAILLON : Tableaux vivants, still lives : tracing Terence Davies in The House of Mirth (2000) This article attempts to trace the presence of Terence Davies as author of The House of Mirth through three distinct but concurrent strategies. First, the recurrent use of symmetrical patterns at every level appears to link the film to Davies's previous output and signals the presence of a mega-narrator. Secondly, the structuring reference to classical Hollywood melodrama can be referred both to Davies's previous films and to his own personal taste. It is also a way for him to claim his attitude to the source material as fundamentally cinematic. Lastly, self-referential scenes at key moments in the narrative foreground the nature of the film as artefact. Cet article tente de repérer les traces de la présence de l'auteur Terence Davies dans The House of Mirth au moyen de trois procédures distinctes mais convergentes. D'abord, l'usage récurrent de figures symétriques à tous les niveaux relie le film à la production antérieure de Davies et signale la présence d'un méga-narrateur. Ensuite, la référence structurante au mélodrame hollywoodien classique renvoie aussi bien aux films précédents de Davies qu'à son propre goût personnel. C'est aussi pour lui un moyen de revendiquer l'essence profondément cinématographique de son attitude envers le texte-source. Enfin, quelques scènes autoréférentielles situées à des moments clés du récit mettent en avant la nature du film comme artifice. Antoine CAZE : Helen in Egypt et Trilogy : les écritures de guerre de H. D. Toute l'oeuvre de H. D. s'enracine dans l'expérience de la guerre. Cet article ­s'attache à montrer comment cette condition première de l'écriture conduisit la poète américaine à inscrire les grandes séquences poétiques que sont Helen in Egypt et Trilogy dans l'intervalle qui à la fois relie et sépare les modes épique et lyrique. En dépit de l'ordre de composition de ces deux recueils - le premier étant postérieur de dix ans au second - la récriture du mythe qu'est Helen in Egypt, transposant l'épopée sur un mode lyrique, est ici envisagée comme le creuset dans lequel se forge l'écriture de Trilogy : événement traumatique à maints égards pour H. D. , la guerre dont se nourrit son imaginaire ne peut en effet être abordée qu'à rebours du temps, dans une logique de l'après-coup (Nachträglichkeit) que rejoue ici la relation entre mythe antique et histoire contemporaine. La voix à la fois transpersonnelle et intime que crée H. D. dans Trilogy - celle d'une "communauté lyrique" - peut alors être comprise comme la tentative d'une médiation qui lui permettrait d'articuler le trauma. H. D. 's entire oeuvre is premised upon the experience of the war. In this article, I attempt to show that such a seminal condition for her writing led H. D. to pitch the tone of her war-related poetic sequences-Helen in Egypt and Trilogy-in the middle ground between the epic and the lyric. In spite of the chronological order of composition of these two books, the first written some ten years after the second, I contend that H. D. 's re-writing of the Helen story, transposing it from the epic to the lyric, can be understood as the crucible in which the materials for Trilogy are melted. For indeed, H. D. can deal with the traumatic event of the war, which so deeply affected her imagination, only by going against the current of time, according to a logic of the aftershock (Nachträglichkeit) which is structurally implicit in the way she intertwines Greek myth with twentieth-century history. The poetic persona which H. D. creates as a speaker in Trilogy, both transpersonal and intimate, may thus be seen as an attempt on her part to mediate and articulate trauma. Yves FIGUEIREDO : De Mount Auburn à Central Park : aux origines du park movement Le park movement américain a été très largement étudié et historicisé depuis les années 1970, mais ses origines ont fait l'objet de peu d'études. Il serait le produit de l'action combinée de trois facteurs : urbanisation et industrialisation, développement du tourisme et des loisirs, renouveau du regard sur la nature. Cet article examine les limites de ces interprétations sur la période précédant immédiatement la création des premiers parcs et étudie l'apport des cimetières paysagers au développement du park movement. The American park movement has been extensively studied and historicized since the beginning of the 1970s, but its origins have been little documented or analyzed. It is understood as resulting from the combined action of three factors : urbanization and industrialization, development of tourism and leisure, evolving perceptions of nature. This paper examines the limits of such interpretations on the period immediately preceding the foundation of the first parks and studies the contribution of rural cemeteries to the park movement. Andrew DIAMOND : Cutting through the "Fog of War" : World War II and the fracturing of the New Deal order in the urban North While the New Deal created a new relationship between ordinary citizens and the federal government with its work relief programs, welfare system, and laws protecting organized labor, this relationship began to sour in a northern wartime context marked by massive black migration, widespread racial conflict, and increasingly militant civil rights organizations. Pressured by black mobilization and the outbreak of violent civil disorders in major war production centers between 1941 and 1943, federal, state, and city authorities moved to create a range of race relations organizations devoted to fighting racial discrimination and fostering interracial cooperation. These organizations, some which were of a quasi-official nature, quickly became fixtures on the local political scene, playing active roles in countering the campaigns of whites to keep blacks out of their neighborhoods and to retain the privileges of whiteness at work. What follows constitutes an attempt to understand how white residents and workers perceived and responded to these new race relations organizations. I will argue that in the eyes of average white residents and workers whose interests seemed to run up against them, the proliferation of these organizations worked to recast the role of the state from protector of the working man to protector of black rights, thereby fracturing the young New Deal order. Le New Deal a mis en place une nouvelle relation entre les citoyens ordinaires et le gouvernement fédéral grâce à ses programmes de création d'emplois, son système d'assistance sociale et ses lois protégeant les droits des ouvriers. Mais cette relation commença à se détériorer dans le contexte de la mobilisation du Nord pour la guerre, caractérisé par une migration massive des Noirs, des conflits raciaux fréquents et des organisations noires de droits civiques de plus en plus militantes. Sous la pression des organisations de défense des droits civiques et des troubles violents qui éclatèrent dans les grands centres de production militaire entre 1941 et 1943, les autorités fédérales, ainsi que celles des Etats et des municipalités créèrent toute une série d'organisations chargées de lutter contre la discrimination raciale et de promouvoir la coopération interraciale. Ces organisations, dont certaines étaient quasi-officielles, devinrent rapidement des éléments essentiels de la scène politique locale, et jouèrent un rôle actif pour contrer les campagnes des Blancs visant à maintenir les Noirs en dehors de leurs quartiers et à conserver sur leur lieu de travail les privilèges attachés à la peau blanche. Cet article essaie de comprendre comment les habitants et les ouvriers blancs des villes du Nord ont perçu ces nouvelles organisations chargées des relations interraciales. Il défend l'idée selon laquelle, aux yeux des habitants et ouvriers blancs ordinaires dont les intérêts se heurtaient aux objectifs de ces organisations, leur prolifération a contribué à transformer leur vision du rôle de l'Etat du protecteur du travailleur en protecteur des droits des noirs.

05/2014