Recherche

Le camp retranché de Paris (1792-1940)

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

L'occupation italienne. Sud-Est de la France, Juin 1940-septembre 1943

A l'issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esereito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois almées, en vertu de l'application du "Bando Mussolini". En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le Vlle corps d'armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l'OVRA. Celte présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l'on eut coutume de l'affirmer (une dizaine d'exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l'île d'Elbe ou de Calabre). L'Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l'émergence des maquis. l'attitude à adopter vis-à-vis d'une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d'hommes.

07/2010

ActuaLitté

Europe centrale et orientale

Entretenir la flamme. Une histoire politique de l'émigration azerbaïdjanaise (1920-1940)

Ce livre est consacré à l'histoire politique de l'émigration azerbaïdjanaise de 1920 à 1940, et à sa lutte pour le rétablissement de l'indépendance de l'Azerbaïdjan et du Caucase tout entier. On y trouvera notamment une analyse approfondie des relations entre les dirigeants des partis politiques azerbaïdjanais et des organisations en exil avec les représentants officiels et non officiels des Etats européens qui ont manifesté un intérêt pour le rétablissement de l'indépendance de l'Azerbaïdjan et du Caucase dans les années 1920 et 1940.

03/2022

ActuaLitté

Histoire de France

Propagandes et persécutions. La Résistance et le "problème juif" 1940-1944

Les dits - et les non-dits - de la propagande développée par la Résistance nous mènent au plus profond de l'imaginaire social de la France de l'Occupation. Dans la guerre du verbe entre les Français de Londres - émissions de la BBC renforcées par la presse clandestine - et la voix officielle de Vichy, l'enjeu était de séduire une opinion qui au début avait soutenu Pétain avec ferveur. Quant aux Juifs, ils ont subi presque tout de suite les effets d'une double persécution, l'une pilotée par Vichy, l'autre imposée par les Allemands. A la marginalisation à laquelle les procédures d'exclusion les acculèrent se superposèrent bientôt, pour beaucoup, l'internement puis la déportation vers un inconnu terrifiant. Des explications circonstanciées en même temps qu'un tapage haineux précédèrent et accompagnèrent chacune des étapes de leur calvaire. En face, la propagande de la Résistance a parfois mené et souvent esquivé la bataille sur ce front dans une guerre des mots. Aucune étude d'ampleur ne s'était encore penchée attentivement sur la façon dont la Résistance s'est exprimée sur les persécutions antisémites en France et / ou sur le sort des Juifs déportés à l'Est. Comparer les publications des organisations juives, les émissions de Londres et la presse des mouvements montre que l'ignorance invoquée (a posteriori) sur le sort promis aux Juifs n'explique rien ; c'est dans les priorités des uns ou des autres que se trouve la clé des thèmes avancés, des expressions ambiguës ou des silences obstinés. Pour la première fois est examiné ici - force citations à l'appui - ce qui a contribué à en fixer l'échelle dans les médias de l'époque - collaborateurs ou résistants, autorisés, tolérés ou clandestins, radiophoniques ou écrits. Ces choix de propagande, mis en regard des études d'opinion circulant dans les milieux résistants, jettent une lumière crue sur la place qu'occupa " le Juif " dans l'imaginaire de la société française, comme dans l'esprit des élites en lutte contre l'occupation nazie. En cela, ce livre apporte aussi une contribution majeure à l'histoire de l'antisémitisme et à celle de la Résistance.

05/2008

ActuaLitté

Critique littéraire

Pour une vie de mon père. Tome 3, Rétrospective, 1940-1942

Grâce à de nombreuses archives familiales inédites - correspondances, manuscrits, carnets et photographies, - cet ouvrage, troisième tome pour un monument élevé à la mémoire de Francis Ponge, retrace ses années sous l'occupation allemande, de 1940 à 1942.

ActuaLitté

Biographies

Pour une vie de mon père. Tome 3, Rétrospective, 1940-1942

Grâce à de nombreuses archives familiales inédites - correspondances, manuscrits, carnets et photographies, - cet ouvrage, troisième tome pour un monument élevé à la mémoire de Francis Ponge, retrace ses années sous l'occupation allemande, de 1940 à 1942.

09/2022

ActuaLitté

Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Kosher Nostra. Le roman vrai des mafieux juifs américains, 1920-1940

A une époque où les Italo-Américains ne détenaient pas encore le monopole de la voyoucratie, de jeunes juifs utilisèrent la violence, seul moyen alors à leur portée pour passer du stade de miséreux à celui d'hommes d'affaires. Toutefois, contrairement aux mafieux italiens qui n'imaginaient pas d'autre perspective de société qu'une structure parallèle et criminelle se transmettant de génération en génération, les mafieux juifs n'ont jamais considéré le gangstérisme comme une fin en soi. Il n'a été qu'un moyen de s'élever dans la société à une époque où aucun autre moyen ne leur donnait cette possibilité. Comment trouver de l'argent pour monter un business dans un quartier où l'on passait son temps à se battre pour un bout de pain ? Les études, direz-vous. Pour les juifs, les quotas d'entrée dans les universités étaient alors extrêmement limités. Ils n'étaient pas assez américains pour y être acceptés et trop pauvres pour payer. Ainsi, demeuraient-ils un peuple à la dérive cherchant seulement à assurer sa survie, comme leurs parents avant eux, misérables réfugiés ayant fui l'enfer des pogroms sans même savoir où ils iraient. Ils avaient choisi New York et il leur a fallu un certain temps pour se rendre compte qu'ils avaient finalement débarqué dans un autre ghetto. Oui, l'argent du crime a effectivement permis de soudoyer les recteurs d'universités et d'ouvrir les portes des meilleures facultés aux enfants des gangsters juifs comme à beaucoup d'autres au sein de leur communauté. Je le répète, contrairement aux mafieux italiens, aucun des caïds juifs ne voulait de cette vie-là pour ses gamins qui se sont tous, sans exception, parfaitement intégrés dans la société américaine, accédant à des fonctions tout à fait honorables. Meyer Lansky, le trésorier de l'organistaion l'avoua lui-même : " Voyez mon fils, premier juif américain à intégrer l'académie militaire de West Point. Croyez-vous qu'ils l'ont accepté pour me faire plaisir ? Voilà pourquoi, la mafia juive n'a duré qu'une génération. "

06/2021

ActuaLitté

questions militaires

Les hommes du Maréchal. La légion française des combattants 1940-1944

En août ? 1940, le maréchal Pétain, chef de l'Etat français, décide de rassembler les anciens combattants dans une organisation unique, afin de relayer sa politique dans tout le pays. Avec plus d'un ? million d'adhérents, la Légion française des combattants s'impose comme le seul mouvement de masse du régime de Vichy. La propagande pétainiste présente ces légionnaires comme les symboles de la popularité du chef de l'Etat, mais la réalité est plus complexe. De fait, les anciens combattants étaient déjà répartis dans l'entre-deux-guerres dans des associations très actives dont la Légion prend, à bien des égards, la suite. Au plus près de ses membres et de leurs activités concrètes, Anne-Sophie Anglaret retrace la naissance, l'action et le déclin des sections de la Légion et montre la force des sociabilités locales par-delà le changement de régime. Elle met aussi en lumière la grande porosité idéologique entre les principes de la révolution nationale et les associations conservatrices d'avant-guerre. Elle permet ainsi de mieux comprendre ce qu'a été la Légion et, partant, ce qu'a été Vichy : non pas une parenthèse, mais l'adaptation d'une tendance de fond à un contexte exceptionnel.

01/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

La frontière épaisse. Aux origines des politiques soviétiques (1920-1940)

Pour ne pas perdre l'Ukraine, Staline exige en 1932 que l'on en fasse une "forteresse". L'obsession des frontières est une constante de l'histoire de l'URSS. Animés par la volonté d'exporter la révolution tout en étant hantés par la vulnérabilité de leur territoire, Lénine puis Staline n'auront de cesse d'épaissir leur frontière. Création de zones tampons et de zones interdites, instrumentalisation des minorités nationales, consécration du garde-frontière en héros patriotique : comprendre ce qui se joue à la frontière dans l'entre-deux-guerres, c'est éclairer les évolutions ultérieures de la guerre froide, du bloc soviétique et du rideau de fer. Cette étude, enrichie de nombreuses cartes inédites, saisit les multiples facettes des frontières, lieu de confrontation et de coopération où interagissent individus, administrations et idéologies. Sabine Dullin y décrit une double relation, celle d'un régime politique à son territoire et celle d'un Etat à ses voisins, dans le contexte d'un projet politique subversif et déstabilisateur. Son livre offre une contribution majeure à une autre histoire, transnationale, de la Russie au XXe siècle.

10/2014

ActuaLitté

Histoire de France

La France sous les bombes. Allemandes - Anglaises - Américaines (1940-1945)

De 1940 à 1945 la France fut lourdement bombardée, d'abord par l'aviation allemande qui aidait à la progression de ses troupes, détruisant nombre de villes et de villages de la frontière belge jusqu'à la Loire Dès l'été 1940, la RAF prit la relève, tout d'abord contre les ports de la Manche et de l'Atlantique, puis jusqu'à l'été 1944 sur diverses villes de la Zone occupée dont Billancourt ou Le Creusot A partir de l'automne 1942 et de l'occupation de la Zone libre, la France entière devint de nuit la cible des escadres de la RAF et, de jour, celle d'escadres américaines de plus en plus puissantes qui, en une ronde incessante, tournèrent jusqu'au printemps 1944. A cette époque, la France fut l'objet d'un pilonnage effrayant censé aider à la préparation des débarquements de Normandie et de Provence. Très vite des villes comme Saint-Lô ou Saint-Cyr ne furent plus que flammes et cendres. Bientôt ce déluge de feu s'étendit à des villes du Midi jusque-là épargnées, telles que Avignon, Nimes, Arles ou Marseille. Ni la banlieue parisienne ni le Nord ne furent à l'abri. La Libération de Paris et d'une grande partie de la France ne mit hélas pas fin au calvaire des civils. La ville du Havre fut alors totalement détruite tandis que Royan était rasée en 1945 à coup de bombes incendiaires, et même de bombes au napalm utilisées pour la première fois de la guerre par YUSAAF. Pour ne rien arranger, de septembre 1944 à janvier 1945, les Allemands lancèrent sur la région parisienne et le Nord des centaines de fusées VI et des dizaines de V2. Pendant cinq ans c'est donc un déluge de fer et de feu qui a accablé la population française, tuant plusieurs dizaines de milliers de personnes, hommes, femmes et enfants confondus, et en blasant beaucoup plus encore. Un traumatisme profond dont la France n'est pas encore totalement remise...

10/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Le bilinguisme en procès, cent ans d'errance (1840-1940)

"Mon objectif est d'examiner la persistance d'une idée fausse : la nocivité du bilinguisme. Comment cette idée a-t-elle pris forme ? Comment a-t-elle pu perdurer ?". L'enquête ainsi annoncée commence au milieu du XIXe siècle au Pays de Galles et se poursuit jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Sont successivement versées au dossier les thèses largement diffusées en fin de siècle qualifiant le bilinguisme de fléau social, moral et d'empêchement de penser, les conférences internationales sur l'éducation en situation bilingue de 1911 à 1933, la mise au point des tests d'intelligence qui donnent un tour scientifique à la dénonciation du bilinguisme, les études universitaires et les publications de grands linguistes de l'entre-deux-guerres. Andrée Tabouret-Keller mène son enquête au plus près des documents avant de s'interroger sur les circonstances historiques, les situations sociales et les soubassements idéologiques qui jouent dans la persistance et le renouvellement de l'idée de nocivité du bilinguisme : scientisme et nationalisme y trouvent bonne place sur fond de rejet du mélange et de l'impur. Pour ouvrir une perspective où les situations linguistiques complexes bénéficieraient d'une approche anthropologique faisant aussi place à l'histoire personnelle des bilingues.

08/2011

ActuaLitté

Histoire de la population

Les Français dans la guerre. Archives du quotidien ; 1940-1945

En ouvrant ce livre, on découvre d'emblée une foule anonyme que salue le maréchal Pétain, immédiatement reconnaissable. Qui sont ces gens ? Des Français emplis d'espoir alors qu'ils éprouvent chaque jour une guerre qui n'en finit pas. Pour cause de restrictions, on se déplace à vélo sinon à pied, et l'on observe le couvre-feu. Il n'y a plus de sucre, de beurre ni d'oeufs. Et si les affiches offrent l'image avenante d'une femme au foyer, mère d'une famille nombreuse, et que comble un mari heureux, la vie matérielle est difficile, entravée par les multiples interdits et la menace des répressions. Voici, en couleurs, ces cinq années de guerre grâce à des documents originaux et à des photographies inédites ou méconnues, qui restituent dans le moindre détail cette histoire, du traumatisme de la défaite à la victoire et au retour d'une vie normale.

10/2022

ActuaLitté

Royaume-Uni

Le dernier ennemi. Bataille d'Angleterre, juin 1940-mai 1941

Lors de sa longue convalescence, il rédige ce récit dans lequel il livre avec détachement sa propre histoire. A travers les blessures, les fous rires et les drames, c'est le destin d'une génération d'aviateurs qu'il raconte, dont personne ne sort indemne. Soucieux de reprendre les vols après cette épreuve, Richard Hillary est tué le 8 janvier 1943 lors d'un exercice de nuit, en raison des mauvaises conditions météorologiques. Cet ouvrage, trop peu connu en France, est incontestablement un chef-d'oeuvre : un témoignage bouleversant et humain sur l'une des plus grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale.

03/2021

ActuaLitté

Linguistique

Le bilinguisme en procès. Cent ans d'errance (1840-1940)

"Mon objectif est d'examiner la persistance d'une idée fausse : la nocivité du bilinguisme. Comment cette idée a-t-elle pris forme ? Comment a-t-elle pu perdurer ? " L'enquête ainsi annoncée commence au milieu du XIXe siècle au Pays de Galles et se poursuit jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Sont successivement versées au dossier les thèses largement diffusées en fin de siècle qualifiant le bilinguisme de fléau social, moral et d'empêchement de penser, les conférences internationales sur l'éducation en situation bilingue de 1911 à 1933, la mise au point des tests d'intelligence qui donnent un tour scientifique à la dénonciation du bilinguisme, les études universitaires et les publications de grands linguistes de l'entre-deux-guerres. Andrée Tabouret-Keller mène son enquête au plus près des documents avant de s'interroger sur les circonstances historiques, les situations sociales et les soubassements idéologiques qui jouent dans la persistance et le renouvellement de l'idée de nocivité du bilinguisme : scientisme et nationalisme y trouvent bonne place sur fond de rejet du mélange et de l'impur. Pour ouvrir une perspective où les situations linguistiques complexes bénéficieraient d'une approche anthropologique faisant aussi place à l'histoire personnelle des bilingues.

03/2023

ActuaLitté

Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010

ActuaLitté

Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1840-1940)

De 1840 à 1940, l'Eglise a multiplié les efforts pour conquérir, ou reconquérir, un milieu social qui lui échappait. Pierre Pierrard montre pourquoi en partant d'une série d'interrogations fondamentales. De quelle Eglise s'agit-il ? De quels ouvriers ? Pour quelle société? Il part d'une constatation : l'indifférence envers la religion du monde ouvrier. Pour y pallier, les politiques les plus contradictoires se succéderont, de l'amorce d'un socialisme chrétien aux patronages contre-révolutionnaires, de l'Ordre moral à l'encyclique Rerum Novarum. Ce siècle, marqué par une formidable mutation technologique et sociologique et secoué par deux guerres mondiales, suscite une nouvelle réflexion des chrétiens sur les problèmes économiques, sociaux et missionnaires. Avec lucidité et scrupule, Pierre Pierrard en décrit, pour la première fois, la genèse.

03/1984

ActuaLitté

Religion

L'Eglise et les ouvriers en France (1940-1990)

La Seconde Guerre mondiale, en provoquant l'engagement côte à côte de croyants et d'incroyants, de militants chrétiens et de militants communistes, a contribué, selon les termes vigoureux de Jean-Marie Domenach, à w dépuceler .. les chrétiens. A l'issue de celte épreuve, ils adoptent un langage nouveau et se tournent vers le monde ouvrier non plus en conquérants mais en témoins et en compagnons. Certains, les prêtres-ouvriers, tenteront même de s'y fondre totalement par un engagement qui devait susciter de violentes controverses au sein même de l'Eglise. Cet effort d'acculturation au inonde ouvrier s'est poursuivi pendant cinquante ans (1940-1990) en dépit des obstacles qui ont surgi des bouleversements économiques, éthiques et sociaux de la fin du siècle — bouleversements auxquels n'échappent ni l'Eglise, ni la classe ouvrière.

01/1991

ActuaLitté

Histoire de France

Au côtés du Maréchal Pétain. Souvenirs (1940-1944)

Né à Paris, Jean Fernet entre à l'Ecole Navale en 1899. Il fait sa première campagne en Extrême-Orient sur le Pistolet et le Styx. Enseigne de vaisseau en Indochine, second sur le torpilleur Fronde, il est lieutenant de vaisseau en 1912, officier sur le Jeanne d'Arc... Lors de la guerre de 1914-1918, il part aux Dardanelles en 1915, prenant part aux opérations et au débarquement de l'armée d'Orient. L'amiral Fernet, qui est chargé de travailler sur la constitution, est durant les huit mois qui suivent l'accession au Pouvoir du Maréchal Pétain, jusqu'en février 1941, un de ses collaborateurs les plus intimes. Appelé à d'autres fonctions, il garde, lors de ses rencontres hebdomadaires, toute la confiance du Chef de l'Etat. Son témoignage a donc une grande importance pour l'Histoire. Le vice-amiral Fernet, comme beaucoup de collaborateur militaire du Maréchal Pétain, soutient la thèse, en donnant des preuves de ce qu'il avance, du "double jeu" de Vichy et du Maréchal en particulier, notamment des "accords secrets avec l'Angleterre". Un ouvrage intéressant, plus politique que militaire, qui montre bien comment s'est construite la Constitution née de l'Armistice et les difficultés pour maintenir un équilibre fragile entre les exigences allemandes, les intérêts français et la préparation de la revanche.

01/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Vivre sous l'Occupation (1940-1945). Chroniques jurassiennes

Après le succès de son premier ouvrage "Jura Territoires de résistance", André Robert aborde cette fois-ci la vie quotidienne des jurassiens durant la seconde guerre mondiale.

11/2015

ActuaLitté

Critique

A plus forte raison. Maurice Blanchot, 1940-1944

Nul n'en doute, surtout pas l'auteur de ce livre et son postfacier : Maurice Blanchot est un écrivain considérable, un penseur considérable, auquel la modernité doit beaucoup et qu'il ne s'agit d'aucune façon de réduire. Ce dont il est question dans ce livre, c'est de son passé politique lointain. Avant la guerre : c'était l'enjeu de L'Autre Blanchot (Gallimard, coll. "Tel"). Durant la guerre : c'est l'enjeu de celui-ci. Parce qu'il n'a certes pas tout dit à leur sujet, ce qu'on savait ; et parce qu'il est arrivé qu'il écrive des choses dont l'inauthenticité est maintenant démontrable. Silence, inauthenticité à quoi se reconnaît une certaine mémoire politique française, hémiplégique. A quoi ne doit pas se reconnaître sa mémoire intellectuelle, à plus forte raison quand c'est de Maurice Blanchot qu'il s'agit.

09/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Francois Mauriac, biographie intime. Tome 2, 1940-1970

Salué par la critique comme une oeuvre magistrale, le premier tome de cette biographie a aussi suscité de vives controverses en raison de ses révélations sur l'homosexualité de l'écrivain. Ce second volume, qui retrace les trente dernières années de la vie de François Mauriac, montre un personnage tout aussi anticonformiste et dérangeant. Grand résistant, il prend parti contre l'épuration. Éditorialiste au Figaro, il milite en faveur de l'indépendance marocaine et algérienne. Plus que jamais rebelle et provocateur, il ne cesse de faire entendre une voix différente, qui le fait passer pour "traître" à sa classe et lui vaut, selon sa formule, d'être "l'écrivain le plus insulté de France ". Témoignant d'une jeunesse étourdissante, le prix Nobel de Littérature 1952 partage l'aventure des Hussards, collabore à L'Express par goût de la nouveauté et passion pour Jean-Jacques Servan-Schreiber, soutient de jeunes écrivains comme Roger Nimier, Françoise Sagan et Philippe Sollers. Ce livre dévoile beaucoup d'aspects méconnus ou sciemment occultés de l'histoire personnelle et familiale du grand écrivain (suicide son frère, l'abbé Jean, démêlés judiciaires de son autre frère Pierre à la Libération...). En se fondant sur quantité d'archives inédites, il explore aussi sa relation complexe avec le général de Gaulle et ses liens tout aussi mouvants avec Mendès France et Mitterrand. Il brosse le portrait fascinant d'un éternel adolescent aux jugements d'une ironie implacable et celui d'un chrétien animé par une exigence de justice qui a fait de lui le défenseur fraternel des exclus et des marginaux.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Colette. Volume 2, Romans, récits, souvenirs (1920-1940)

"Non, je ne voulais pas écrire. Quand on peut pénétrer dans le royaume enchanté de la lecture, pourquoi écrire ? Cette répugnance, que m'inspirait le geste d'écrire, n'était-elle pas un conseil providentiel ? Il est un peu tard pour que je m'interroge là-dessus. Ce qui est fait est fait. Mais dans ma jeunesse, je n'ai jamais, jamais désiré écrire. Non, je ne me suis pas levée la nuit en cachette pour écrire des vers au crayon sur le couvercle d'une boîte à chaussures ! Non, je n'ai pas jeté au vent d'ouest et au clair de lune des paroles inspirées ! Non, je n'ai pas eu 19 ou 20 pour un devoir de style, entre douze et quinze ans ! Car je sentais, chaque jour mieux, je sentais que j'étais justement faite pour ne pas écrire. Je n'ai jamais envoyé, à un écrivain connu, des essais qui promettaient un joli talent d'amateur ; pourtant, aujourd'hui, tout le monde le fait, puisque je ne cesse de recevoir des manuscrits. J'étais donc bien la seule de mon espèce, la seule mise au monde pour ne pas écrire. Quelle douceur j'ai pu goûter à une telle absence de vocation littéraire !" Colette, Journal à rebours (1941)

06/2018

ActuaLitté

Histoire de France

Chouans contre Bleus (1793-1795). La justice militaire sous la Révolution française

Parmi les différentes justices qui existaient sous la Révolution, la justice militaire est originale et bien mal connue, en raison de sa complexité et de l'accès peu aisé aux sources. C'est pourquoi elle conserve une bien mauvaise réputation chez ceux qui s'y sont intéressés. Néanmoins, en étudiant l'Armée des Côtes de Cherbourg (1793-1795), alors en position depuis la Normandie jusqu'au Maine, les sources disponibles – inédites - permettent de se faire une idée bien précise de ce qu'elle fut, les infractions qu'elle a poursuivies (au premier chef desquelles on trouve la désertion, le vol...) et les sanctions qu'elle a rendues. Pas moins de 973 prévenus ont été inquiétés par la justice militaire et 391 d'entre eux ont été condamnés à des peines variées (mort, fers, détention, dégradation civique...). Rendre la justice à l'encontre de soldats n'est pas une affaire facile : les difficultés rencontrées sont en effet immenses, depuis le choix des juges, leurs moyens d'action, les difficultés qu'ils peuvent rencontrer (lenteur, impunité, intervention des représentants du peuple...). Cependant, ces juges se sont efforcés de punir autant que possible les infractions et de réfréner les violences commises par des militaires : la République, en effet, ne pouvait accepter que ses enfants qui la servent en armes ne deviennent des soudards.

04/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Réflexions d'un vaincu

Karl Epting, né le 17 mai 1905 à Konongo-Odumase au Ghana, mort le 17 février 1979 à Hänner en Allemagne, universitaire d'outre Rhin et mili­tant de toujours du rapprochement franco-alle­mand, fut l'un des représentants les plus influents de la culture allemande dans le Paris des années 30 et 40, ainsi qu'un colla­bo­rateur fidèle de l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, Otto Abetz. Il travailla à Paris de fin 1933 à 1939 en tant que directeur du bureau parisien de l' "Office allemand d'échanges universitaires" puis, de 1940 à 1944, en tant que directeur de l'Institut allemand à Paris. Avant la guerre et durant celle-ci, il eut à ce titre de nombreux contacts avec une bonne partie de l'élite intellectuelle française. Emprisonné en Allemagne en 1945, il fut trans­féré à Paris à la prison du Cherche-Midi, et y de­meura jusqu'à son acquittement par le Tribunal Militaire de Paris en 1949. Réflexions d'un vaincu de Karl Epting a été traduit de l'allemand par Jean Carrère.

05/2012

ActuaLitté

Révolution française

Femme de révolutionnaire. D'après les Mémoires d'Elisabeth Duplay (1773-1859), veuve Le Bas

L'un des changements opérés par la Révolution française en matière de justice a été la fin des peines infamantes, celles où la condamnation d'un criminel pouvait rejaillir sur ses parents. Pourtant, en 1793-1795, des femmes sont arrêtées sous le simple prétexte d'avoir été les compagnes d'hommes mis en accusation. Tel est le sort d'Elisabeth Duplay, l'une des filles du menuisier qui logea Robespierre entre 1791 et 1794, mais également épouse du Conventionnel Le Bas qui périt avec "l'Incorruptible". Emprisonnée avec son bébé puis libérée après quelques mois, elle rédige, vers 1844, des Mémoires qui n'ont été publiés qu'en 1901. Ce texte, ici pour la première fois accompagné d'un solide appareil critique, permet de découvrir cette "femme de révolutionnaire", mais aussi Robespierre dans son intimité. Michel Biard est professeur émérite l'Université de Rouen Normandie. à Considéré comme l'un des tout meilleurs spécialistes français de la Révolution, il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages de référence parmi lesquels Les derniers jours de la Montagne, 1794-1795 (PUF, 2023) et Terreur ! La Révolution française face à ses démons (avec Marisa Linton, Armand Colin et Polity Press, 2021). Nous lui devons également, chez Lemme Edit, le titre En finir avec Robespierre et ses amis (2021) et le fascicule Illustoria 1793. Le siège de Lyon - Entre mythes et réalités (2013).

04/2024

ActuaLitté

Histoire internationale

L'affaire du Dragon (1792-1799). Les incidences au Rio de la Plata d'une menace de famine à l'île Maurice

Dans cet ouvrage de Jean-Pierre Tardieu, le lecteur apprendra comment l'expédition organisée en 1792 sur ordre du gouverneur des territoires français de l'océan Indien, pour rapporter depuis Montevideo plus de 10 000 quintaux de blé et ainsi faire face à la disette qui menaçait l'Ile Maurice (dite alors Isle de France), éveilla dans la ville portuaire du Rio de la Plata des sentiments divers - peur du ferment révolutionnaire et appétits commerciaux - et comment cette expédition se solda par un échec. Le gouverneur Malartic avait pourtant fait appel à deux marins d'expérience, deux frères - Alexandre Jean et Jean Auguste Duclos-Guyot - qui connaissaient bien et la route et leurs interlocuteurs du Río de la Plata, riches commerçants et négociants négriers de Buenos Aires et de Montevideo. Reçus tout d'abord avec une bienveillance polie, les deux envoyés, à la suite de certaines accusations exacerbées par la nouvelle de l'exécution de Louis XVI, furent perçus comme des révolutionnaires, voire comme des régicides, soupçonnés de fomenter une invasion française. A travers le récit mené tambour battant de cette surprenante affaire, J.-P. Tardieu retrace le contexte économique et politique de ces provinces espagnoles d'outre-Atlantique, éclaire les contacts négriers entre Buenos Aires, Montevideo et l'Afrique orientale dont l'Ile Maurice était alors le relais nécessaire pour leurs expéditions, en particulier vers l'île de Mozambique. Expéditions qui s'intensifieront au début du XIXe siècle, donnant lieu à une véritable globalisation de la traite au niveau mondial.

02/2016

ActuaLitté

Religion

De l'opression à la liberté. L'Eglise en Hongrie 1945-1992

Le communisme a pris fin hier. Ce livre parle d'un seul et petit pays de l'Europe. D'un pays qui ne se trouve pas seulement au centre géographique de l'Europe - au centre également du point de vue culturel et spirituel - mais aussi au coeur de l'Europe, comme il a été maintes fois représenté sur les cartes du Moyen Age, du temps où le Royaume de Hongrie faisait encore partie des grandes puiss1inces européennes. Ce pays n'appartient pas à l'Occident, bien que depuis mille ans, depuis sa fondation, il n'a cessé de regarder et de s'orienter vers l'Ouest. Il n'appartient pas non plus véritablement à l'Est : par sa langue et ses traditions ancestrales, il est comme une île dans la mer des peuples slaves. A l'Est de la Hongrie commence l'immense terre de l'Orthodoxie. Les événements des années passées sont examinés d'un seul point de vue, l'histoire de l'Eglise en Hongrie quand le communisme était au pouvoir. L'époque étudiée se termine à peine. Pour une évaluation rigoureusement scientifique, le recul manque encore. Les auteurs ne sont donc que des "chroniqueurs" , et des "chroniqueurs" ne peuvent s'engager qu'à présenter fidèlement la suite des événements. Il apparaît bien évident que dans les pays du bloc soviétique, le pouvoir politique a tenté délibérément, dans un ordre rigoureux, de manière réfléchie et planifiée, de détruire l'Eglise. Laszlo LUKACS, né en 1936, membre de l'ordre des Piaristes, a été ordonné prêtre en 1961. Il est Docteur en Théologie et Docteur ès Lettres. Rédacteur en chef de la revue littéraire et culturelle Vigilia et de l'hebdomadaire catholique Uj Ember publiés à Budapest, il est Directeur du Bureau d' information de l'Episcopat hongrois depuis 1989. Président de la région Europe de l'UCIP et depuis 1990, Consulteur du Conseil pontifical pour les non-croyants et du Conseil pontifical pour les laïcs. Paul Géréon BOZSOKY, né en 1922, est Franciscain. Ordonné prêtre en 1946, il vit en France depuis 1948. Diplômé de l'Université de Paris-Sorbonne et de l'institut Catholique de Paris, enseignant, aumônier de groupes universitaires, il a travaillé à l'O. R. T. F. (Section hongroise du Département des émissions vers l'étranger) de 1954 à 1979. Il collabore à divers journaux et revues.

01/1993

ActuaLitté

Histoire de France

Joseph Kerebel. Prêtre, résistant, mort en déportation

Ordonné prêtre en décembre 1936, il est nommé vicaire de la paroisse de Montville, près de Rouen. Il se lie d'amitié avec la population locale, ses ouailles lui pardonnant volontiers ses frasques et son côté "Don Camillo". Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier en juin 1940. Il s'évade, regagne sa paroisse et reprend son ministère. Ardent patriote, il rejoint alors les rangs des combattants de l'ombre. Dénoncé par un auxiliaire français de la police allemande, il est arrêté le 13 octobre 1943 et emmené rue du Donjon, à Rouen, où il est battu et torturé avant d'être incarcéré à la maison d'arrêt de Rouen. Du camp de Royallieu, il est déporté le 27 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Puis, ce sera Buchenwald, Flossenbürg et le Kommando de Flöha. A l'approche des troupes alliées, Himmler ordonne l'évacuation des camps de concentration. La marche de la mort conduit l'abbé Kerebel à Theresienstadt où il meurt du typhus le 19 juin 1945. Après la Libération, deux hommes soupçonnés d'être à l'origine de l'arrestation de l'abbé Kerebel seront arrêtés et l'un d'eux sera condamné à mort et fusillé.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Fabrication d'un collabo. Le cas Joseph Laporte, 1892-1944

4 octobre 1944, Tribunal militaire du Tarn. Le commissaire du gouvernement se lève et s'adresse à un certain Joseph Laporte : " Vous avez cinq fois mérité la mort, je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pouvoir vous faire fusiller cinq fois. " Le lendemain, les journaux titrent sur la condamnation à mort du capitaine Laporte, officier de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme, " traître à sa Patrie, collaborateur de la Gestapo, espion, négrier des patriotes ". Qui est cet inconnu ? Qu'a-t-il fait pour mériter " cinq fois " la mort ? Cette biographie repose sur la découverte d'archives privées inédites permettant de suivre les traces d'un " homme ordinaire ", né à la fin du XIXe siècle, fasciné par le nazisme. Pour comprendre comment ce modeste cultivateur en est arrivé là, Philippe Secondy replonge dans une époque déchirée par les guerres mondiales et coloniales. Confronté à l'horreur des combats dès août 1914, Joseph Laporte se découvre une vocation qui vire à l'obsession... Désormais, le goût âcre de la guerre ne le quittera plus. Nostalgique du front, il s'engage dans l'armée coloniale. S'ensuit une croisade sinistre en Afrique équatoriale française où l'officier laisse libre cours à ses instincts violents pour mater les " dissidents " aux peaux noires. De retour sur son sol natal à l'aube des années 1930, Laporte met son expérience militaire au service d'Hitler. Ce qui l'entraîne sur le front de l'Est, à l'assaut du " paradis des Soviets ", avant d'être associé en France à la bataille que les nazis espèrent finale.

09/2019

ActuaLitté

Littérature française

Mémoires d'un quartier Intégrale 4 : Evangeline, la suite 1969-1970 ; Bernadette, la suite 1970-1972 ; Adrien, la suite 1972-1973

A l'approche des années 1970, les bancs d'église se vident et les Américains marchent sur la Lune. Chez les Lacaille, Evangéline vit de grands chambardements... Tout ça à cause d'Antoine et Laura ! Ne sachant plus à quel saint se vouer, la vieille dame un peu bourrue irrite les siens avec ses principes bien arrêtés. Un certain monsieur Blanchet, galant et poli, saura-t-il adoucir son coeur ? Comme pour faire écho aux troubles qui agitent le Québec de 1970, Bernadette est tourmentée. Si l'initiative de Laura de transformer l'épicerie semble prometteuse, elle s'inquiète du comportement de Charles, qui s'éclipse dès qu'il en a l'occasion ; de Laura, qui lui rend visite de moins en moins souvent et d'Antoine, qui est parti depuis quelques mois à l'autre bout des Etats-Unis. Sans oublier la santé de Marcel... Avec sa façon bien à elle de nous faire vivre une riche gamme d'émotions, l'auteure poursuit la trajectoire d'une galerie de personnages colorés qu'on a tant aimés. La saga se conclut de main de maitre en 1973 avec des mariages, des naissances, des déménagements, des départs, des peines, mais aussi des projets et des joies immenses, dans la plus pure tradition des séries concoctées par l'auteure.

09/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Sauver Paris. Mémoires du consul de Suède (1905-1944)

Août 1944. Hitler ordonne à von Choltitz de détruire Paris. Un homme va le faire renoncer : Raoul Nordling. Alors consul général de Suède, il parvint à extraire plusieurs milliers de prisonniers des mains allemandes et devint l'interlocuteur privilégié du gouverneur de Paris. Usant de toute son influence, il facilita le ravitaillement des Parisiens, obtint la signature d'une trêve provisoire entre les Occupants et la Résistance, organisa une mission pour accélérer l'arrivée des Alliés. Et surtout, il permit à la ville-lumière de ne pas être transformée en champ de ruines. Ses souvenirs, publiés ici, sont un document exceptionnel.

08/2019