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Heures de rêve et de guerre, 1914-1916. Les carillons et glas de l'adolescence

Extraits

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Sciences historiques

Les forces politiques en Bretagne. Notables, élus et militants (1914-1946)

Pendant longtemps la Bretagne a été présentée comme une région catholique et rurale ancrée à droite. Or, l'analyse des rapports de forces politiques et de leur évolution pendant le premier XXe siècle dégage une réalité plus complexe et plus diversifiée. Qu'en est-il des droites et des centres ? Quel est le poids des partis de gauche ? Quel est l'impact des deux conflits mondiaux sur les mutations politiques en cours ? L'attention est portée sur les glissements et les reclassements des élus en fonction des enjeux nationaux (à l'issue de la Première Guerre mondiale et du congrès de Tours, durant la crise des années 1930 elle Front populaire, sous l'Occupation et à la Libération). Le croisement de l'enracinement des partis politiques et de l'action des hommes (remise en cause des notables traditionnels, permanence ou renouvellement des élus, mobilisation des militants) avec la force des divers réseaux d'influence (catholiques, agricoles, syndicaux, laïques) permet de dresser le tableau de la vie politique d'une région qui conserve une identité culturelle forte, avec des différences départementales ou intradépartementales, tout en étant de plus en plus intégrée à la France. Cet ouvrage se veut une synthèse des nombreux travaux d'histoire politique menés depuis une trentaine d'années dans les universités de Bretagne.

09/2011

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Littérature française

La Louise, ma grand-mère. Une femme dans la tourmente des guerres

La dure vie d'une famille rurale dans un petit village corrézien au siècle dernier... deux guerres mondiales, dans cette tourmente, une femme : "La Louise" fera front avec courage et honneur sur cette terre qu'elle aime. Après une enfance douloureuse, une adolescence laborieuse, en épousant Léon, elle est persuadée d'avoir enfin accès au bonheur... c'était compter sans la folie des hommes, sans la guerre, sans les guerres ! La perte de son cher mari blessé de guerre 1914/1918, les drames terribles de mars et avril 1944 vont détruire tous ses rêves, toutes ses espérances, anéantir des années de dur labeur, blesser à jamais son coeur d'épouse et de mère... elle ne parviendra jamais à tourner la page.

06/2018

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Histoire internationale

La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes

Le centenaire de l'ouverture de la Première Guerre mondiale a été l'occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n'a guère suscité l'intérêt des chercheurs, jusqu'à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l'épisode douloureux pour la fierté nationale de la Seconde Guerre mondiale, rendu possible par le rapport Bergier mis en œuvre à la fin des années 90, avant d'aborder l'autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de contributions, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse et la naissance de l'identité romande, la propagande des pays en guerre, le rôle de l'armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l'action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu'à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans d'invasion suisses de l'Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l'établissement sur son territoire de la jeune Société des Nations, puis de l'Organisation des Nations Unies.

09/2015

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Histoire de France

L'engagement militaire de Jean Appleton. Des Dardanelles au Bureau spécial franco-américain (1915-1918)

Malgré son âge et une santé fragile, Jean Appleton (1868-1942), avocat et professeur d'université lyonnais, demande à accomplir son devoir militaire sur différents théâtres d'opérations entre 1915 et 1918. Chargé du chargement-déchargement du matériel ou du transport de troupes, le commandant Appleton sert son pays notamment en Orient à Alexandrie, dans l'île de Lemnos au large des Dardanelles, à Salonique, à Corfou, mais également dans les ports français de l'Atlantique avant d'assurer le premier débarquement des troupes américaines à Saint-Nazaire. Au travers des lettres qu'il envoie à sa famille ou à des amis, il décrit le déroulement du conflit dans tous les lieux qu'il fréquente, tente d'analyser l'imbroglio géopolitique avec son regard de juriste et observe les qualités mais aussi les défaillances des armées alliées.

01/2019

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Ecrits sur l'art

Les Fabriques identitaires de la Grande Guerre. Représentations artistiques de soi et de l'autre, 1914-2018

La Grande Guerre, par la profonde modernité de sa violence et par son ampleur, paraît avoir redessiné les contours de la plupart des identités de son temps. Les expériences brutales de mixité sociale, la soumission à un pouvoir fort et centralisé, l'exaspération de la haine de l'ennemi ou la découverte d'une violence déshumanisante ont conduit à autant de bouleversements majeurs dans la manière de se percevoir et d'appréhender l'altérité, amie ou ennemie. Naturellement, ces mutations eurent des répercussions sur les arts, qui durent non seulement accueillir et repenser ces nouvelles identités, chercher des moyens de les influencer politiquement et moralement, voire renouveler leurs outils et techniques en conséquence. Ainsi, cet ouvrage entend montrer à travers une grande diversité de productions sur la guerre (correspondances, marionnettes, art pariétal, caricatures, romans, films, bandes dessinées, etc.) comment les arts, loin d'être de simples réceptacles, devinrent de véritables fabriques des identités individuelles et collectives. Pour éclairer les questions de la stéréotypie et de la "culture de guerre" , du support et de la matérialité, ou encore des mobilisation et démobilisation du champ qui les réunissent, les oeuvres ici interrogées intègrent des artefacts populaires aussi bien que les productions les plus légitimes. Dans la même perspective, les contributions réunies dans ce volume embrassent une période courant de la guerre à l'extrême contemporain, de manière à éclairer la problématique de la mémoire aussi bien que celle des identités combattantes.

06/2022

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Sports

Maurice Boyau, pilote rugbyman

Champion de France de rugby à XV en 1911, capitaine de l'équipe de France pour le tournoi des Cinq Nations en 1913, pilote hors pair à l'instar de Georges Guynemer et René Fonck, Maurice Boyau figure en cinquième place du palmarès des as français de la Grande Guerre. Mobilisé en 1914, il rejoint deux ans plus tard l'escadrille 77, dite " des sportifs ". Sa spécialité ? L'attaque des ballons captifs, les " drachens ", stations d'observation ennemies que l'état-major cherche à tout prix à détruire. Il sera porté disparu au cours d'un combat aérien, le 16 septembre 1918, à l'âge de 30 ans. Un match de rugby, auquel il devait participer en tant que capitaine de l'équipe du Racing Club de France, est disputé en son honneur à quatorze, les joueurs refusant de le remplacer, symbolisant la perte irrémédiable d'un homme au destin hors du commun.

10/2018

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Histoire de France

Etre prisonnier civil au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) 1914-1919. Carnet de photographies

Durant la Première Guerre mondiale, la France considéra les Allemands, les Austro-Hongrois, les Ottomans, les Bulgares présents sur son sol comme ennemis : ils furent concentrés dans des camps, dont celui de Garaison (Hautes-Pyrénées), installé dans l'ancien couvent et établissement scolaire des Missionnaires de l'Immaculée Conception. Il existe sur ce camp un fonds photographique tout à fait exceptionnel et très peu connu, que cet ouvrage présente en partie. Les clichés évoquent les conditions de vie au quotidien ; ils mettent en scène les internés eux-mêmes, souvent accompagnés d'une épouse, d'une compagne, d'enfants ou de parents : Garaison est un camp de familles. Un témoignage très émouvant est ainsi livré. Des archivistes et des historiens travaillent ensemble et croisent leurs regards pour mettre en lumière l'histoire de ce lieu d'enfermement et tenter de cerner ce que la photographie peut apporter à la compréhension de cette histoire. Ils rendent ainsi hommage à ces femmes, à ces enfants, à ces hommes, dont la Guerre bouleverse la vie en raison de leur nationalité.

07/2018

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Sciences historiques

Corse, terre d'accueil, terre d'exil. 1914-1918

La déclaration de guerre en août 1914 a généré en Corse une histoire particulière. En effet, île éloignée de plus de 100 km de la terre ferme française, sa situation géographique la destinait tout naturellement à devenir un lieu de détention pour les différentes catégories de prisonniers ennemis. De plus, tout apport de main d'oeuvre, qu'il soit constitué de ressortissants de pays ennemis ou amis, était le bienvenu dans cette île vidée de sa jeunesse, partie au front. Dans une oeuvre précédente, parue en 2014, Simon Giuseppi a présenté le cas d'un millier d'internés civils austro-allemands évacués de la France continentale et détenus dans l'ancien couvent de Corbara. Pour coïncider, cette fois-ci, avec la commémoration de l'Armistice et la fin des hostilités du premier conflit mondial, ce deuxième ouvrage complète et élargit l'histoire de l'internement dans les couvents de Cervione, Oletta, Morsiglia et Luri, puis décrit et analyse la présence dans l'île de milliers de prisonniers de guerre allemands, turcs, bosniaques etc... et autant de réfugiés, pour la plupart serbes et israélites syriens. Parmi ces étrangers venus de tous horizons, un grand nombre a contribué, par leur travail volontaire ou forcé, au fonctionnement voire à la survie de l'administration et de l'économie insulaires. D'autres ont préféré consacrer le temps de leur captivité au développement de leur talent d'artiste ou d'écrivain. Les recherches menées par l'auteur ont fait resurgir la production artistique de prisonniers civils et de réfugiés qui constitue un véritable reportage graphique, venant enrichir et authentifier son récit. La parole est donnée, comme il se doit, aux auteurs allemands qui ont tenu à raconter leur version des conditions de détention, parfois sérieusement différente de celle qui émerge de la lecture des archives françaises. Enfin, les remarquables clichés réalisés en 1916 par l'opérateur-photographe Isidore Aubert lors d'une tournée des différentes communautés étrangères permettent au lecteur de mieux appréhender la réalité de cette période de l'histoire de la Corse, terre d'accueil et terre d'exil, période assez récente et pourtant bien mal connue.

12/2017

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Histoire internationale

Yashka, journal d'une femme combattante. Russie 1914-1917

Voici le récit du destin extraordinaire de Yashka, simple paysanne russe qui s’est engagée dans l'armée du Tsar dès le début de la Première Guerre mondiale. Lorsque survient la révolution de mars 1917, elle obtient du gouvernement provisoire de créer un bataillon de femmes placé sous son commandement. Si certains font d’elle une haute figure du féminisme, Yashka aspire seulement à sauver sa « Sainte Russie » et à faire honte aux hommes qui ont renoncé à se battre dans l’espoir d’une paix séparée. Pourtant, lors de la dernière offensive de l’armée russe, le «bataillon de la mort» conduit par Yashka se fait massacrer en pure perte. Dans la guerre civile qui s’annonce, elle s’engage du côté de la contre-révolution. Les événements la poussent à quitter la Russie et à rejoindre l’Amérique afin d’y effectuer une tournée de propagande pour les «blancs». C'est là qu'elle rencontre Isaac Levine, un exilé russe à qui elle raconte son histoire. Publié en 1919, ce récit était tombé dans l'oubli. Stéphane Audoin- Rouzeau et Nicolas Werth le ressuscitent en soulignant la véracité et la portée historique de ce texte exceptionnel. Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Nicolas Werth est directeur de recherche à l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent).

02/2012

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Contes et nouvelles

Un vacarme silencieux - 3 aout 1914 - 19 avril 1915

Le 19 avril 1915, Jean Roire s'évapora, ne laissant pour ce qu'il avait connu et aimé qu'un souvenir, un être sans corps, une ombre pulvérisée et ensevelie dans les méandres d'une terre vosgienne déchiquetée. Cette Première Guerre mondiale, qui ne devait durer que quelques semaines, n'en était pas encore au sixième de sa durée et de ses souffrances. Jean Roire, sourd, livré aux bons soins de son ami d'infortune, son " tireur de capote " pour l'informer de l'arrivée des Shrapnells ou des marmites, aura, en brave Poilu, dans ce vacarme silencieux pour lui, apporté sa pierre à l'édifice monstrueux érigé par les chairs à canon.

11/2021

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Histoire de France

La presse clandestine dans le Nord occupé (1914-1918)

La Première Guerre Mondiale engendre un essor extraordinaire de la propagande dans les territoires occupés de France et de Belgique. Les autorités allemandes entendent ainsi faire adhérer la population à ses buts de guerre. En réaction, un groupe de jeunes enseignants des Facultés Catholiques de Lille et de l'Institut Technique roubaisien créent et développent une presse clandestine diffusée de janvier 1915 à décembre 1916 sous des titres divers, de La Patience à l'Oiseau de France. Ce journal connaît une audience certaine avant de voir ses protagonistes arrêtés et déportés. Cet acte de résistance, restitué ici pour la première fois, nous éclaire sur un aspect souvent évoqué mais jamais véritablement analysé de la Grande Guerre. Il dessine aussi, en creux, les craintes et les espérances d'une population opprimée sous le joug de l'ennemi.

03/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Marie Curie. Portrait d'une femme engagée 1914-1918

Marie Curie était une femme insaisissable, cadenassée. Le récit de ses activités, parfois clandestines, durant la Première Guerre mondiale, éclaire d'un jour nouveau la face méconnue de ce personnage célèbre : son engagement et son humanité. En août 1914, Marie Curie est une femme seule. Ses découvertes, ses deux prix Nobel sont derrière elle, et son époux Pierre est mort depuis huit ans. Ce qu'elle va entreprendre durant ces quatre années de guerre, sur les lignes de front, au plus près des blessés, la rappelle à la vie. Elle fait acheminer vers l'avant, malgré le risque et contre les autorités, le matériel et les techniques des rayons X qui vont permettre la localisation, et donc l'extraction, des éclats d'obus. Mais pour y parvenir, il lui faut tricher, défier les règles, se battre, et oser emmener sa fille Irène, dix-sept ans, sur les routes en guerre, puis la lâcher, seule, dans des hôpitaux de l'avant. Bilan de cette guerre de Marie Curie : vingt voitures radiologiques sur le front, plus de deux cents postes fixes dans les hôpitaux, cent quatre-vingts manipulatrices radio formées dans son école. Plus d'un million de soldats furent secourus par ses installations, mille d'entre eux de ses propres mains. Elle révèle dans un texte inédit ce que ces faits de guerre lui ont apportés : "une grande douceur". Bien des archives consultées par Marie-Noëlle Himbert n'avaient jamais été exploitées ; certaines, issues des documents personnels de la famille du Pr Claudius Regaud, étant même jusqu'ici inconnues. Cent ans après, Marie Curie, sa fougue, son insolence, son génie viennent encore nous toucher.

11/2014

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Histoire internationale

L'Italie dans la Grande Guerre (1915-1918). Le témoignage du journal L'Illustration

Les soldats italiens de la Première Guerre mondiale, des soldats de mandolines ? Les lettres des correspondants de L'Illustration tentent de prouver le contraire. Ce serait avec beaucoup d'abnégation qu'ils auraient combattu pendant plus de trois années, dans des conditions extrêmement difficiles. André Tardieu, lors d'une conférence tenue à Genève en août 1916, soulignait parfaitement leur capacité à faire face à des contraintes a priori difficilement surmontables. Robert Vaucher fut un témoin extrêmement lucide de ces combats qui pouvaient à tout moment tourner à l'avantage de l'ennemi en lui permettant de déferler dans la plaine de Vénétie... Malheureusement les bénéfices retirés de cette guerre ne furent pas à la hauteur des espérances... La "victoire mutilée" fit le lit du fascisme.

05/2014

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Histoire de France

La France de 1914 à nos jours. 3e édition revue et corrigée

Quelles sont les grandes phases de l'histoire politique et économique de la France au XXe siècle ? Comment analyser les mutations sociologiques et culturelles qui l'animent ? D'où vient cette crise de la représentation caractéristique du début du XXIe siècle ? C'est à travers ces quelques axes de lecture que se dessine le panorama d'une histoire française du XXe siècle. Deux guerres mondiales, la guerre d'Algérie, une succession de régimes politiques, des mutations socioculturelles, en passant par l'évolution continue de l'environnement économique et technologique... tout cela permet de mieux comprendre les origines de la situation actuelle. La réalité historique est ici envisagée sous différents aspects et étudiée à travers une histoire en train de se faire, qui tient compte des acquis historiographiques les plus récents.

10/2019

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Economie (essai)

Trois articles sur la guerre. interprétation économique de la guerre, Comment financer la guerre

Partisan d'un financement de la guerre par l'impôt, Edwin Robert Anderson Seligman propose une analyse des incidences sociales du financement de la première guerre mondiale. Après avoir fait un état des lieux (1915), il fait des préconisations (1917) puis mesure les résultats atteints (1919).

04/2023

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Economie (essai)

Trois articles sur la guerre. Interprétation économique de la guerre, Comment financer la guerre

Partisan d'un financement de la guerre par l'impôt, Edwin Robert Anderson Seligman propose une analyse des incidences sociales du financement de la première guerre mondiale. Après avoir fait un état des lieux (1915), il fait des préconisations (1917) puis mesure les résultats atteints (1919).

04/2023

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Théâtre

Le théâtre en France de 1914 à 1950. Edition revue et augmentée

Le paysage théâtral français se transforme progressivement mais profondément entre 1914 et 1950. Si le théâtre de divertissement garde son public, le théâtre d'art jusque-là dominé élargit le sien grâce, d'une part, à l'action réformatrice de Jacques Copeau et du Cartel, et d'autre part, au réinvestissement des poètes et des romanciers. La consécration de Claudel, l'avènement de Giraudoux, l'existence sporadique d'une marge avant-gardiste sont les signes avant-coureurs d'un âge d'or.

02/2019

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Sciences historiques

Les oubliées de la victoire. Les femmes dans la guerre de 1914

1914-1918. Le propos de notre livre est de faire revivre les héroïnes injustement laissées de côté, dont quelques noms seulement sont parvenus jusqu'à nous ; des aviatrices aux espionnes, des infirmières aux marraines de guerre, des paysannes aux altesses, des ouvrières aux femmes sur le front, une série de portraits écrits dans un style alerte qui unit la grande Histoire aux destins romanesques et tragiques de ces femmes oubliées. Les hommes sont partis au combat, les femmes, jusque là cantonnées dans leur foyer ou des emplois subalternes, se trouvent dans l'obligation de les remplacer. Ainsi des hôpitaux à l'administration, des usines aux champs, elles assureront avec foi et courage la bonne marche du pays. Lors de la Victoire pour toute récompense, elles seront renvoyées chez elles sans avoir obtenu le droit de vote accordé dans les autres pays belligérants.

03/2015

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Littérature française

Vivre à Saint-Mihiel pendant la Grande Guerre (1914-1918). D'après le témoignage de Maria Parisot

De septembre 1914 à septembre 1918, les habitants de Saint-Mihiel, ville de Lorraine, du moins ceux qui n'ont pas pu ou pas voulu partir, ont été exposés aux obus français mais aussi aux mesures vexatoires mises en place par les Allemands pendant ces quatre années d'occupation. Maria Parisot, originaire de la Meuse, membre d'une fratrie de dix enfants, a vécu les quatre années de la Grande Guerre enfermée dans Saint-Mihiel, avec sa soeur Virginie, subissant le feu incessant des bombardements et incendies, les difficultés de ravitaillement, les réquisitions, perquisitions... Elle nous livre ici un témoignage court — du mois de mars 1917 au mois d'août 1918 — mais bouleversant, qui montre les conditions de vie des Sammiellois(es) qui ont souffert de la faim, du froid, de l'isolement et des bombardements incessants. Maria Parisot appartient à une famille dont le sort, pendant la Grande Guerre, est tout à fait emblématique des difficultés liées au conflit dans un des départements français les plus touchés par les combats.

06/2019

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Histoire de France

1914-1918, "Quand verrons-nous la fin de ce supplice ?". Le journal de guerre de Virginie Pottier ; Le carnet de notes de Jules Dubois

Juste avant leur repli de mars 1917, les Allemands évacuent des milliers de civils à l'arrière du front. Ces déplacés vivent alors dans un grand dénuement et connaissent le travail forcé. Peu d'entre eux ont livré un témoignage au jour le jour de leur douloureuse expérience. Virginie Pottier, qui demeure à Catigny (Oise), débute son journal le 1er août 1914. Après la fixation du front dans le Noyonnais, son village se retrouve derrière les lignes allemandes. Evacuée de force en février 1917, elle échoue à Etroeungt (Nord). Son journal, riche d'informations sur l'occupation allemande se termine par une description poignante de son retour " au pays ", fin novembre 1918. Jules Dubois, paysan de Beaurains, près de Noyon. Evacué le même jour et dans le même train que Virginie Pottier, il rédige dès son arrivée à Etroeungt des notes sur un agenda et évoque le travail forcé auquel il est soumis, ses rapports avec les habitants ou encore ses difficultés à se nourrir...

06/2013

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Histoire internationale

Les enfants de Staline. La guerre des partisans soviétiques, 1941-1944

Au moins 500 000 combattants, autant de morts, civils dans leur écrasante majorité, plus de 5 000 villages biélorusses incendiés, dont plus de 600 entièrement détruits avec toute leur population : derrière ces chiffres s'esquisse la tragédie du plus puissant mouvement de résistance armée à l'occupation nazie en Europe. Ce livre rend leur voix aux partisans soviétiques, combattants aguerris menant une guerre impitoyable, qui se levèrent dans les forêts et marécages de Biélorussie, d'Ukraine et de Russie pour défendre la liberté et la patrie de Staline. Grâce à un patient croisement des sources allemandes et soviétiques, l'auteur propose une plongée au coeur de cette apocalypse européenne méconnue. Dans leurs gestes, leurs mots, dans leurs violences, leurs souffrances, mais aussi leurs rêves, leurs fêtes, les partisans prennent corps. Ainsi s'esquisse le drame de Soviétiques ordinaires pris dans l'affrontement cataclysmique de deux totalitarismes. De l'utopie violente qu'ils portaient, il ne reste aujourd'hui que des deuils inachevés, cicatrices toujours ouvertes de guerres civiles dont on ne peut parler. Au-delà des mythes, le livre offre une réflexion sur les modalités de la radicalisation, de la brutalisation et de la spirale de violence qui ont déchiré ces " terres de sang " au milieu du XXe siècle. Masha Cerovic est maîtresse de conférences à l'Ecole des hautes études en sciences sociales. Elle travaille sur les violences de guerre et la guerre irrégulière en Russie et en URSS.

04/2018

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Psychanalyse

Introduction à la psychanalyse: Leçons. Tome I et II

Introduction à la psychanalyse est un ouvrage qui reproduit des cours donnés par Freud à l'université de Vienne de 1915 à 1917, "devant un auditoire composé de médecins et de profanes des deux sexes" . Il est publié en trois parties, puis en un seul volume en 1916-1917. Les Conférences d'introduction à la psychanalyse sont destinées à exposer de manière accessible aux non-spécialistes certains principes et objets constitutifs de la psychanalyse, tels ceux d'inconscient, de libido, de rêve, d'actes manqués et de névrose.

01/2023

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BD tout public

La grande guerre de Charlie Tome 2 : 1er août 1916 - 17 octobre 1916

Après avoir découvert le quotidien dans les tranchées et fait son baptême du feu, Charlie est lancé avec son unité dans la Bataille de la Somme. Dans ce deuxième volume, l'absurdité et l'horreur se déchaînent et il n'y a plus de répit pour Charlie et ses camarades qui constatent avec amertume que l'ennemi ne se distingue pas seulement par son uniforme, mais qu'il se trouve bien de chaque côté du No Man's Land. Les hommes du rang continuent à mourir et les jeunes volontaires enthousiastes s'endurcissent peu à peu, en essayant de s'accrocher à leur humanité malgré le sacrifice de leurs illusions... Considérée comme l'une des meilleures bandes dessinées de guerre jamais écrites, La Grande Guerre de Charlie relate le quotidien du jeune Charlie Bourne, 16 ans, engagé volontaire dans l'armée Britannique pendant la Première Guerre Mondiale. S'appuyant sur un travail de documentation extrêmement minutieux, cette série nous propose une immersion continue, redonnant à l'horreur et à l'absurdité de la guerre des tranchées toute sa force et son intensité. Ce deuxième volume inclut un cahier couleur reprenant les couvertures originales du magazine BATTLE, où était publiée la série. Parution du troisième volume en octobre 2012.

04/2012

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Critique

Petit soldat dans la Grande Guerre. Le combattant juvénile dans la littérature française entre 1914 et 1918

Dans ce texte bref, Daniel Aranda se livre à une synthèse inédite sur le personnage de l’enfant soldat dans la littérature populaire et de jeunesse publiée entre 1914 et 1918, exhumant pour l’occasion des textes dont une sélection est reproduite en fin d’ouvrage. Si les textes étudiés s’inscrivent dans une tradition littéraire apparue dès le XIXe siècle, deux particularités les distinguent de ceux qui les précèdent. D’une part, leurs auteurs écrivent des histoires de la Grande Guerre pendant la Grande Guerre, ignorant donc tout de son dénouement. Il s’agit ainsi d’une littérature de circonstance, en prise avec l’actualité, qui n’a pas seulement pour objectif de divertir ou d’instruire le lecteur, mais également de peser sur son état d’esprit, ses convictions. La rencontre entre littérature et propagande est ici patente, même si la variété des liens entre manifestations littéraires du combattant juvénile et information journalistique du temps est immense. D’autre part, en 1914, l’emploi d’«enfants soldats» par l’armée n’est plus licite puisqu’il faut être âgé de 17 ans au moins pour être incorporé. Si certains auteurs se refusent donc à mettre en scène de jeunes enfants dans la guerre, d’autres, au contraire, célèbrent cette figure. Les évolutions du personnage du combattant juvénile, au sein des récits comme en tant qu’archétype, sont ainsi passionnantes. On constate notamment qu’il connaît un déclin progressif dans la littérature au fur et à mesure que se déroule la guerre. A cet égard, il a pour complément et concurrent le personnage du «poilu», qui résiste mieux à cette désaffection, l’auteur posant comme hypothèse que le tout jeune combattant représenterait la France telle qu’elle s’appréhendait dans les premières semaines du conflit, lorsque la situation militaire était particulièrement critique.

11/2021

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Littérature française

Basta. 1912-1964

Petit- ls d'immigrés libanais, originaires de l'arrondissement de Basta, à Beyrouth Ouest, et installés au Canada durant la guerre civile, Labib est très proche de ses grands-parents avec lesquels il discute souvent. Au coeur de leurs conversations revient, tel un leitmotiv, la question de l'adaptation du nouvel arrivant dans son pays d'accueil. Quelles traditions conserver et quelles autres laisser derrière soi ? Première et troisième génération ont chacune leur mot à dire.

03/2020

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1924

La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.

07/1994

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Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987

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Critique littéraire

Correspondance 1919-1961

" Je comprends pourquoi Paulhan ne goûte pas ma peinture. Elle est trop vraie. Il se meut dans un univers abstrait et ne voit rien autour de lui, que des idées. C'est un autre Zénon d'Elée. Pas la peine de lui prouver le mouvement en marchant, il ne vous voit pas marcher." Ces lignes trouvées dans un carnet d'André Lhote donnent le ton des quelque six cents lettres échangées entre le peintre, qui fut le premier critique d'art de La Nouvelle Revue française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Voici quarante ans de conversations intimes entre deux personnalités, au faîte de leur maturité, qui s'interrogent, s'affrontent, mais toujours se comprennent. Entre les deux amis, aucune flagornerie, plutôt de la complicité, ils débattent. Tout en bataillant pour la parution régulière de chroniques artistiques dans La NRF, Lhote trouve en Paulhan un interlocuteur redoutable, grand amateur de peinture. Petit à petit celui-ci, recherchant dans le langage plastique une nouvelle approche du monde des idées, commencera à écrire sur la peinture. Ces discussions, presque ininterrompues, nous offrent un véritable panorama des grands courants de la pensée artistique et des polémiques qui ont marqué le vingtième siècle. La correspondance nous livre tout sur les deux amis : les péripéties de leur vie domestique, leur vision de la politique en ce siècle tourmenté par les guerres et les après-guerres, leurs engouements, leurs querelles, leurs dissentiments, et finalement l'éloignement de deux silhouettes qui partent vers leur destin sans se douter du secret qu'elles ont dévoilé.

04/2009

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Poésie

Poésies. 1913-1926

Les expériences auxquelles va se livrer Éluard entre Le devoir et l'inquiétude (1917) et Les dessous d'une vie (1926) n'ont pas pour but d'affirmer l'originalité ou la virtuosité d'un écrivain, d'aiguiser ou de souligner sa singularité, ni de créer "un frisson nouveau" pour les "connaisseurs". Éluard n'est pas non plus à cette époque "à la recherche de lui-même", comme on dit. Tout se passe au contraire comme s'il s'était trouvé d'emblée, en même temps qu'il prend congé de Grindel pour adopter le nom de sa grand-mère. La voix la plus éluardienne se fait entendre dès le début, inimitable comme eau de source, effervescente de limpidité, volubiles et lisses vocalises de bulles d'oxygène naissant.

10/2007

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019