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Océane Sorel

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Tourisme France

La Presqu'île à 360 pour cent. Le Cap Ferret, La Vigne, L'Herbe, Le Canon, Piraillan...

De l'Ile aux Oiseaux à Piraillan, de la Pointe au village de l'Herbe, de la jetée du Canon à l'Océan, du Mimbeau à la dune du Piquey en passant par la plage de la Vigne, Christian Braut vous propose une vision résolument décalée et immersive du Cap Ferret. Cette presqu'île, voici longtemps qu'il la sillonne armé de son matériel de "photographe panoramiste" comme il aime à se définir. Il lui aura fallu plus de dix ans, environ cinq mille photos et cinq cents heures de travail, pour réaliser cet ouvrage et ainsi partager son amour de la Presqu'île. Photographe panoramiste disions-nous ? Mais encore ? Imaginez un instant que vous puissiez voir simultanément dans toutes les directions, tout autour de vous : un espace à 360 degrés en horizontal sur 180 degrés en vertical... là où notre champ de vision se limite à 180 x 130 degrés. C'est précisément ce que Christian Braut vous offre. Pour ce faire, il commence par prendre des photos devant, derrière, à droite, à gauche, en haut, en bas. Autrement dit par photographier toute la "sphère". Une sphère au centre de laquelle on peut se projeter et qui devient alors visite virtuelle, comme celles qu'il présente sur son site. Une sphère que l'on peut aussi mettre à plat à la façon d'une planisphère, ce qui confère aux photos ces perspectives si particulières. C'est au travers de cet univers "extra-large" que Christian Braut vous invite à découvrir ou à redécouvrir Lège-Cap Ferret et sa Presqu'île : jetées, pontons, escaliers, plages, villages de pêcheurs, parcs ostréicoles... A les voir ou à les revoir comme vous ne les avez jamais vus. Une invitation à pénétrer au coeur de l'image, à se laisser surprendre, à surfer sur la vague d'intrigants paysages tout en courbes, à s'immerger dans un monde où le réel flirte avec l'imaginaire... à moins que ce ne soit le contraire. Une chose est sûre : vos yeux ne vont pas en revenir !

12/2014

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Récits de voyage

De Saumur à Madagascar. Des coulisses obscures du PCF au grand soleil de l'Ile rouge

Embarquez à Marseille avec Guy sur le Pierre Loti. Destination Madagascar, l'Ile rouge de l'océan Indien. Un récit qui, longeant l'Afrique, vous transporte et passe du cocasse au tragique, du réalisme au poétique. En route vous rencontrez de simples gens et des personnages connus : deux Georges : Pompidou et Marchais. Deux présidents de la République malgache : Tsiranana et Ratsiraka. Un poète de la NRF : Robert Mallet. L'historien et homme politique malgache Charles Ravoajanahary que Ratsiraka fera torturer. Avec toujours en toile de fond : la sale guerre d'Algérie, pendant laquelle Guy n'est pas resté neutre. D'où - en début de roman - ce premier voyage, dans les coulisses du PCF. Deux lycées : à Saumur avec son Cadre noir, à Paris avec les menaces de l'OAS. Mais également de courageux militants pacifistes harcelés sans relâche par les sbires staliniens qui, en 1954, ont voté pour le départ du contingent en Algérie. Guy refuse d'obéir aux apparatchiks et poursuit son chemin d'idéaliste invétéré mais lucide. A peine arrivé à Tananarive pour y enseigner, un ordre parvient du cabinet de Pompidou : renvoyer immédiatement en France cet enseignant indésirable. L'intelligent courage d'un recteur, Michel-Henri Fabre, fait échec à la décision. Pour Madagascar Guy a le coup de foudre et n'accepte pas le mépris colonial. Sa passion pour la Grande lie, il vous la fera peut-être partager en évoquant - grâce à ce regard d'en bas et photos à l'appui - cultivateurs et citadins de tous âges, devins, guérisseurs et marchands. Sans oublier les colons, les animaux et les superbes paysages. En dépit d'obstacles inattendus, il va œuvrer pour Madagascar qu'il continue de considérer comme une seconde patrie. Mission accomplie, il revient en France où l'attendent de nouvelles aventures. Un cahier couleur de 48 pages illustre ce récit au style pétillant et plein d'imprévus grâce aux photographies prises par l'auteur et ses amis, Robert Mallet et Gaston Maufay. Avec quelques aperçus sur l'univers malgache si attachant.

12/2005

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Littérature étrangère

A la mesure de l'univers. Chronique familiale

"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n'est jamais trop tard tant qu'on est en vie. Aussi longtemps que quelqu'un est vivant." A la mesure de l'univers est la suite du roman D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavik, l'endroit le plus noir de l'île, à l'extrémité d'une lande à la végétation éparse et battue par les vents. Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari retrouve des connaissances qu'il n'a pas vues depuis des années. Ses conversations et ses rencontres le conduisent à s'interroger et finalement à accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver celui qu'il était, et qui s'était perdu "au milieu du chemin de la vie". Comme dans la première partie de son diptyque, Jon Kalman Stefansson entremêle les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norofjörour, dans les fjords de l'Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et Keflavik, ce village de pêcheurs interdits d'océan, très marqué par la présence de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique, nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de madeleines de Proust, l'auteur nous parle de mort, d'amour, de lâcheté et de courage. Mais ce récit délivre aussi un message d'espoir : même si le temps affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au coeur de l'homme, car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L'amour est le ciment et la douleur du monde.

04/2017

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Religion

Notre-Dame qui défait les noeuds. Le cadeau du pape François au monde

"Dans les désordres constatés, Marie nous aide (...) à réaliser sereinement ce qui vient de soi-même, et ce qui, objectivement, vient de l'extérieur. Elle nous aide à démêler l'écheveau afin qu'une solution soit trouvée et qu'on arrive finalement à ce que l'on appelle justement un " heureux dénouement ". Elle est en effet Marie qui défait les noeuds ! ", précise Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes. En quelques années Marie qui défait les noeuds est devenue l'une des représentations iconographiques et l'une des dévotions les plus populaires de la Mère de Dieu dans le monde. Notre-Dame qui défait les noeuds - Le cadeau du Pape François au monde retrace l'aventure extraordinaire de l'explosion de cette ferveur consacrée parla publication d'une neuvaine (28 pages) qui en France avoisine le score d'un million d'exemplaires diffusés depuis 2001. Cet enthousiasme débute en Argentine au milieu des années 1980, à l'époque troublée de la dictature militaire. Le journaliste Eduardo Mattos révèle comment une simple petite image de la Vierge Marie, après avoir franchi l'océan pour venir d'Allemagne jusqu'en Amérique du Sud, a déclenché dans ce pays un élan majeur de foi, de piété, de zèle envers Notre-Dame. D'abord par l'action du père Jorge Mario Bergoglio, Jésuite alors peu connu qui, 25 ans plus tard, deviendrait le 266e Pape, et prendrait le nom de François. Puis au Brésil, avant de s'étendre à l'ensemble du monde. Ce reportage passionnant donne aussi donne à voir l'itinéraire, l'engagement d'hommes et de femmes de foi, de personnes de tous âges et de toutes conditions qui ont déposé leurs difficultés, leurs noeuds, dans les mains de Notre-Dame, qui ont reçu des grâces et qui en témoignent. Et chacun de leurs témoignages confirme la puissance de la prière à Marie qui défait les noeuds qui rayonne aujourd'hui sur le monde entier (12 traductions de la neuvaine). Avec des prières et des clichés photographiques des personnes et des lieux.

04/2018

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015

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Littérature française

Electron libre

Que sommes-nous, si ce n'est Unité ? A travers ce récit, je souhaite rendre hommage à la solidarité et témoigner de ce que j'ai vu et vécu sur le terrain durant ces six dernières années. Orphelinats, camps de réfugiés, construction de toits de maisons.. ont rythmé mes six dernières années durant mon temps libre et vacances, à côté de mon travail dit officiel, afin de partager un peu de nos privilèges. Beaucoup de personnes m'ont dit vouloir agir de la sorte mais ne pas savoir comment s'y prendre. L'idée de cet ouvrage s'est alors mise en route. Créer une nouvelle source de récolte de fonds tout en informant. En effet, en vous procurant ce livre, vous participez aux prochaines aventures, car les sommes perçues des ventes serviront aux nouveaux projets et ceux en cours. Vous y trouverez donc quelques clés si vous souhaitez ceuvrer en ce sens et dé- couvrirez tout ce qui a pu être fait grâce à cette immense chaîne à laquelle nous sommes tous reliés. L'amour, la compassion, l'espoir et les sourires qui reprennent vie sont de magnifiques victoires face au racisme, à la maltraitance et au rejet. Vous verrez ce qu'une simple citoyenne peut accomplir avec très peu de moyen et constaterez que c'est finalement à la portée de tous. Les premières récoltes de fonds resteront inoubliables face à tant de réticences, de reproches et d'attaques. Discréditée et moquée, elle a continué à faire front. Fidèle à ses convictions, remplie de cette force, poussée par ce désir ardent de diffuser un maximum de lumière. Seule, accompagnée ou en groupe, chaque mission, chaque partage, chaque voyage fut un océan d'aventures, de marées hautes, de marées basses, d'instants forts parfois magiques, gravés à jamais. Des milliers de familles, d'enfants isolés, de tribus, tout cela vécu dans des endroits parfois époustouflants de beauté et de chaleur humaine, et d'autres bien plus sombres, froids et totalement insalubres.

12/2020

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Cinéma

L'Homme d'Aran de Robert Flaherty. Mythe, île et cinéma

Voir l'Homme d'Aran (1936), c'est partir en voyage dans un lieu à la fois réel et figuré, animé par des îliens qui mêlent vérité et mensonge dans un grand jeu orchestré par Robert Flaherty. C'est aussi faire une expérience doublement fictive, celle qu'offre le cinéma et celle que constitue toute excursion en direction d'une île, quelque part entre perte et renaissance. Sur les traces du réalisateur de Nanook, Man of the North et de Louisiana Story, nous pénétrons dans un temps et un lieu hantés par les mythes : ceux des origines et de la fin des temps, celui d'une famille et d'une communauté sublimées, celui d'une lutte impitoyable entre des humains issus d'un monde adamique et un océan doté d'une existence et de pouvoirs tout puissants. Grâce aux plans sidérants de Flaherty filmant quelques marins partis à la pêche au requin ou perdus dans les flots déchainés, l'univers grandiose et dépouillé que constitue Inis Mór, une des trois îles de l'archipel situé à l'ouest de Galway (Irlande), se charge d'une intensité tragique conjuguant la force du réel à celle issue des contes et des légendes confrontant l'homme à la mer. Ce film unique et inclassable, entre documentaire et fiction, est le fruit de la rencontre d'un cinéaste inspiré, novateur et lyrique avec une communauté prête à prendre tous les risques pour quelques miettes d'éternité. Au cours de cet échange va s'inventer une méthode archaïque et moderne, enfantine et joueuse, permettant au génie de Flaherty d'atteindre des sommets. L'étude des conditions épiques du tournage, l'inscription du film dans l'oeuvre et dans l'histoire du cinéma documentaire, ainsi que l'analyse précise de ses partis pris esthétiques, nous permettent de mieux saisir la conjonction singulière qu'elles révèlent : celle qui se dessine entre mythe, île et cinéma.

02/2012

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Histoire de France

U-Boote. De Saint-Nazaire à l'enfer

Trois de ces quatre sous-marins, le U-591, le U-598 et le U-662, larguèrent ensemble les amarres de Saint-Nazaire le 26 juin 1943, afin de se protéger mutuellement dans la traversée du golfe de Gascogne devenu très périlleux pour les U-boote depuis l'utilisation des radars embarqués à bord des avions alliés. Partis confiants pour des missions dans les eaux chaudes de l'Atlantique sud après avoir, pour certains, croisé plusieurs mois dans les glaces de l'Arctique ou autour du Groenland, ils eurent, quelques semaines plus tard, un destin tragique commun au large du Brésil : après avoir été repérés en surface par des avions patrouilleurs américains, ils furent mitraillés, bombardés et coulés entre le 21 et le 30 juillet 1943. Ces trois naufrages firent un total de cent quatre victimes. Quant au U-94, un type VII-C de la 7. Unterseebootsflottille basée à Saint-Nazaire, il fut coulé dans la mer des Caraïbes le 27 août 1942 par un hydravion Catalina de Cuba, en voulant s'attaquer à une corvette canadienne chargée de protéger un convoi. Au cours de sa carrière, cet U-boot, classé dans les vingt meilleurs sous-marins de la Kriegsmarine, mena avec succès dix patrouilles de guerre, au cours desquelles les deux commandants successifs coulèrent vingt-six navires alliés pour un total de 141.852 tonnes. L'histoire quotidienne de ces quatre U-boote, de la construction au naufrage, en passant par la vie quotidienne d'une cinquantaine de marins enfermés dans un tube d'acier d'une soixantaine de mètres de longueur et aussi l'histoire du sauvetage des rescapés, dont certains dérivèrent dans l'océan plusieurs jours dans un canot pneumatique accompagnés de requins épiant leurs moindres faits et gestes, a été reconstituée grâce aux interrogatoires des survivants, qui furent emprisonnés aux Etat-Unis. Ces documents ont été consultés par l'auteur aux archives américaines de Washington DC.

10/2019

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Histoire ancienne

Les Celtes. Histoire et dictionnaire

Nos ancêtres les Celtes, les nôtres, c'est-à-dire ceux de vingt-deux pays d'Europe - ici Gaulois, ailleurs Boïens ou Galates... Les Celtes ont disparu, mais leurs langues subsistent encore en Bretagne, en Cornouailles, en Ecosse et en Irlande, au cœur d'une culture vivante et féconde. La conscience du rôle fondateur des anciens Celtes dans la formation de l'Europe se développe bien au-delà de ces régions atlantiques. Leur domination, culturelle, économique et militaire s'étendit pendant de longs siècles, de l'Océan aux Karpates et des grandes plaines du Nord aux rivages de la Méditerranée. Les auteurs grecs et latins exaltèrent surtout l'aspect militaire, mais l'étude des vestiges archéologiques permet d'esquisser une image des Celtes bien plus complète, surprenante pour ceux qui ne voient toujours en eux que des barbares, courageux mais incultes. Faire connaître l'histoire et la culture des anciens Celtes dans toute son extension européenne est le but et la nouveauté de cet ouvrage : après la présentation et l'analyse des sources, une synthèse historique fondée sur les derniers résultats de la recherche illustre les vicissitudes du monde celtique, depuis ses lointaines origines jusqu'à la perte de l'indépendance et l'avènement du christianisme. Un Dictionnaire de plus de deux mille entrées fournit une masse d'informations jamais rassemblées auparavant sur les sites, objets, coutumes, aspects de la vie quotidienne, personnages mythiques ou réels, ainsi que les bilans par pays. L'illustration abondante invite à poursuivre la lecture parmi les musées d'Europe et d'ailleurs qui conservent et mettent en valeur les innombrables traces des Celtes révélées par des générations d'archéologues. Le lecteur découvrira pourquoi deux semaines de sept jours font une quinzaine, pourquoi le gui est associé au Nouvel An, combien de villes de France et d'Europe sont des fondations celtiques... et bien d'autres aspects d'un richissime héritage que nous côtoyons au quotidien sans nous en apercevoir.

11/2000

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Ouvrages généraux

Atlas des mondes médiévaux musulmans

Offrir un large panorama de l'histoire, politique et militaire, économique et sociale, religieuse et culturelle, des mondes musulmans médiévaux, de l'Antiquité tardive aux débuts de l'époque moderne, telle est l'ambition du présent Atlas, qui s'appuie sur près de deux cents cartes originales, à toutes les échelles, accompagnées de textes, d'extraits de sources et d'illustrations. Les conquêtes islamiques ont contribué à la formation d'un vaste ensemble de territoires où les musulmans ont détenu le pouvoir politique, dominant des peuples aux coutumes, langues et religions différentes. Il s'étendait sur trois continents - d'al-Andalus à l'ouest à l'Inde islamisée à l'est - et s'ouvrait sur deux espaces maritimes majeurs, la Méditerranée et l'océan Indien. Cet atlas explore les routes parcourues par les marchands, les pèlerins, les voyageurs, les étudiants et les savants ; il atteste de l'ampleur du phénomène urbain comme de la richesse des échanges dans l'ensemble de cette aire et rend compte de son insertion dans une économie-monde en formation. Les communautés musulmanes se sont séparées en différentes branches : les sunnites et les chiites, mais aussi en une myriade d'autres courants minoritaires qui marquent, jusqu'à nos jours, la topographie religieuse. Si les luttes fratricides furent importantes, les relations conflictuelles avec différents ennemis du dehors - conquêtes et jihad, croisades et invasions - ont remanié les équilibres internes comme les frontières extérieures. L'activité diplomatique qui se déploya, à travers toute l'Eurasie et de l'Atlantique au Pacifique, la circulation des idées et des modèles littéraires ou architecturaux, témoignent, au-delà des échanges commerciaux, de l'étendue des réseaux développés au cours des siècles. Les chercheurs qui ont réalisé cet ouvrage collectif, lancé au sein de l'équipe "? Islam médiéval ? " du laboratoire Orient & Méditerranée (CNRS), sont spécialistes de différents champs de l'histoire médiévale des mondes musulmans. Ils et elles donnent à voir et à comprendre, dans une historiographie renouvelée, une histoire globale et connectée des mondes musulmans médiévaux.

04/2022

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Ouvrages généraux

Que savait-on des cancers en Afrique 19ème et 20ème siècles. Mensonges et Vérités

Que savait-on des cancers et du cancer primitif du foie (CPF) en Europe, en Amérique et surtout en Afrique des années 1850 aux années 1980 ? L'historien nous invite à le suivre dans ses recherches, pas à pas comme dans un labyrinthe. En partant d'un constat, l'impact des préjugés, tel que " le cancer est une maladie de la civilisation ", " le cancer est très rare chez les Noirs vivant en Afrique à l'état sauvage... ", " le cancer est devenu fréquent chez les Noirs en Amérique, depuis qu'ils ont adopté les manières de vivre des blancs... ", " Il n'existe pas d'immunité de race. Le Nègre est apte à la cancérisation, mais il y est très rarement frappé quand il vit à l'état sauvage " ; il n'y pas de cancer chez les Juifs et les Musulmans d'Algérie, chez les Arabes de Tunisie, chez les Fellahs d'Egypte ; il y a des localités, des maisons, des rues et des quartiers à cancer. Abondance de magnésium rareté de cancer, pénurie de magnésium fréquence de cancer, etc. Jean-Paul Bado déconstruit ces " vérités " bien ancrées dans les mentalités et analyse l'évolution de la sémantique médicale : d'abord immunité des exotiques, ensuite immunité relative, enfin fréquence relative et fréquence commune face au cancer. Dans cette déconstruction, il relève la référence à l'espérance de vie et aux pyramides des âges longtemps utilisée pour nier la présence du cancer. A travers l'étude du CPF présent en Afrique, en Europe, en Asie et des îles de l'Océan Pacifique, Jean-Paul Bado dévoile l'histoire des aflatoxines responsables de problèmes agroalimentaires animaux impactant la santé publique humaine, et celle de la fabrication dans les années 1980 du vaccin contre l'hépatite B. Cet ouvrage se termine par une note d'espoir : l'essor des campagnes de dépistage de divers types de cancers - sein, col de l'utérus, estomac - dans beaucoup de pays africains.

02/2021

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Oiseaux

Dictionnaire amoureux des oiseaux

Ce Dictionnaire amoureux des oiseaux retrace la complicité exceptionnelle d'Allain Bougrain-Dubourg avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir et valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés. Défier les distances, chanter à tue-tête, incarner la grâce. Inspirer le poète et questionner le scientifique. Flirter avec l'Himalaya et caresser l'océan. Etre fragile comme un souffle et résister tel le phénix. Qui peut rester indifférent à l'oiseau ? Durant quelques belles décennies, j'ai eu le privilège qu'il m'invite dans son intimité. A ses côtés, j'ai partagé ses peines et ses joies. Il m'a enrichi de ses expériences, de ses valeurs aussi. A tire d'aile, il m'a convié dans la communauté des ornithologues et celle des amoureux de la nature. Ce " Dictionnaire amoureux des oiseaux " retrace une complicité exceptionnelle avec le peuple des airs. Il revisite aussi tant de combats et d'espoir. Il valorise les oiseaux les plus admirables, de même que ceux qui s'épanouissent en cohabitant à nos côtés. Jamais autant qu'aujourd'hui la société ne s'est tournée avec enthousiasme vers l'oiseau. En quelques décennies, la Ligue pour la Protection des Oiseaux est passée de 3 salariés et 3 000 membres à 550 salariés et 65 000 membres. Le " birdwatching " devient un " sport national " pratiqué en famille. Les jardins s'enrichissent de nichoirs et de mangeoires. Partout l'oiseau s'invite dans notre quotidien. En découvrant l'oiseau, la société marche dans les pas de Léonard de Vinci, Maurice Genevoix, George Sand, Jacques Prévert et tant d'autres passionnés du peuple des airs qui trouvent légitimement leur place dans ce dictionnaire comptant près de 150 entrées. A votre tour de picorer l'anecdote, de survoler l'histoire ou de vous poser aux côtés des merveilleux emplumés qui se donnent en spectacle.

10/2022

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Animaux sauvages

Camouflages. 100 animaux maîtres du déguisement

Un superbe jeu de cache-cache. Des exemples photographiques frappants de des créatures difficiles à repérer, curieuses et camouflées qui émerveilleront et surprendront. Sujet opportun de la survie, particulièrement pertinent et d'actualité avec la crise climatique, les espèces en danger. Ecrit par un expert zoologiste très respecté. Découvrez les créatures les mieux cachées de la nature ! Le camouflage est essentiel pour survivre dans la nature. A la fois mécanisme de défense intégré et tactique d'attaque astucieuse, cet avantage biologique aide les animaux à se cacher des prédateurs dangereux et à attraper des proies sans méfiance. Il est utilisé de nombreuses manières différentes, principalement pour masquer son identité, ses mouvements ou son emplacement, et change au fil du temps à mesure que les animaux évoluent et s'adaptent à la vie. Cette superbe sélection révèle 100 créatures camouflées du monde entier, associées aux commentaires fascinants de l'auteur professeur de zoologie Steve Parker qui décrit les mécanismes et les ruses utilisées par chacun de ces animaux pour se protéger, se nourrir. Chaque animal est décrit avec à l'appui des photos saisissantes, présentant une richesse de couleurs et de camouflages ingénieux. En voici quelques exemples : - La girafe est le plus grand mammifère du monde mais reste difficile à détecter parmi les arbres grâce à ses taches. Elles l'aident également à réguler leur température. - La pieuvre peut changer son opacité, sa couleur et son motif en réponse aux menaces. - L'insecte-feuille a développé une forme et une couleur étonnamment similaires aux feuilles qu'il mange. - Le renard de l'arctique change sa couleur de fourrure en blanc en hiver, se fondant parfaitement dans la neige - mais le changement climatique perturbe cette adaptation séculaire. - La tortue utilise la couleur et le motif pour se camoufler sur le sable, les rochers et le fond de l'océan afin d'échapper à ses prédateurs.

11/2021

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Régionalisme

Les cousins Tome 3 : Le temps des retrouvailles

En 1957, la colonie San José célèbre ses cent ans d'existence. A ces festivités, on n'avait invité aucun représentant des nations d'origine des premiers émigrants. Le temps de l'oubli. Mais il a suffi d'un voyage et d'une lettre - un peu comme une bouteille à la mer - pour renouer les liens entre Les Cousins Savoyards et Argentins séparés par la vastitude d'un océan. Et tout est parti de là. Dès lors, les voyages se sont succédés : 1984, pour la première prise de contact ; 1990 à Villa Elisa, pour des fêtes inoubliables, invitations de part et d'autre, échanges, découvertes du pays et de ses habitants, fêtes de familles où se recréent le cousinage, des mariages même... Voici venu, entre la Savoie et l'Argentine, Le Temps des Retrouvailles. Dans le roman, ce temps des retrouvailles est symbolisé par la visite de deux jeunes Savoyards à San José, l'amour qui surgit et le mariage de Philippe et de Maria-Pia. Claude Chatelain raconte dans Les Cousins : Tome 3, l'histoire des années qui s'écoulent entre 1957 et 1980 où les descendants des émigrés savoyards sont confrontés à des événements violents. Il le fait, comme dans les deux tomes précédents sous la forme du récit romanesque, afin de conduire le lecteur à la compréhension des enjeux réels et symboliques de la vie des hommes sur la terre d'Argentine. Mais l'Histoire de l'Emigration savoyarde demeure le terreau où se forment les linéaments du récit. En parallèle, nous est restituée la vraie vie d'une famille d'estancieros, ces fameux éleveurs de la Pampa. Dur milieu où, si l'Amour allume toujours ses feux, la mort n'est jamais très loin... Ainsi s'achève ce vaste cycle romanesque, cette immense saga, où l'on s'aperçoit que ces années terribles pour l'Argentine, ravagée par la guerre civile et par l'inflation n'ont pas peu contribué à orienter les regards de quelques familles vers la terre de leurs ancêtres...

07/1999

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Histoire littéraire

Dictionnaire chronologique des écrivains de la mer. Des orignes de l'écriture au début du XXIe siècle

Après la Liste nautique de fiction de John Kohnen (1999) qui rassemble les auteurs anglo-saxons, dont la plus grande partie n'est pas traduite en français, j'aimerais vous proposer un DICTIONNAIRE CHRONOLOGIQUE DES meilleurs ECRIVAINS DE LA MER, qui ont écrit des oeuvres littéraires issues de la réalité des gens de mer. Cet ouvrage est essentiellement un recueil de biographies et de bibliographies d'auteurs de la littérature marine. C'est-à-dire, ceux que j'appelle les chefs de nage de chaque type d'embarcation composant ce genre littéraire, en quelque sorte, de prendre les meilleurs, les indispensables, les précurseurs et de retrouver certains bons auteurs oubliés, avec l'aide de la sélection générée par le Temps, ce critique impitoyable. René Moniot Beaumont se définit comme un littérateur de la mer. Venu de la terre, né à Lyon en 1946. Curieusement sa famille paternelle est originaire de Goncourt (ça ne s'invente pas) en Haute-Marne. Tout jeune, il se rappelle des balades autour de la Papeterie, propriété de la famille des frères Goncourt. A douze ans, il découvre la mer pour la première fois en Vendée. Un déclic ... et c'est toute une vie qui se dessine pour ce passionné de lecture d'aventures marines. Quatre ans plus tard, il débute une carrière dans la marine marchande comme novice pont, puis matelot, fait son service dans la Royale et devient officier long-courrier à 22 ans. Des cargos aux pétroliers en passant sur un paquebot, il navigue sur toutes les mers du globe et assouvit sa soif de connaître les autres dans de nombreux ports. En 2001, il a l'idée de fonder la Maison des écrivains de la mer qui deviendra une réalité en 2003, grâce à l'aide de la municipalité de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. C'est là qu'il avait découvert l'océan ! Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de littérature marine.

06/2021

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Littérature française

Avec Bas Jan Ader

Avec ce nouveau roman, Thomas Giraud s'approche peut-être encore davantage qu'il ne l'avait fait jusque-là d'une de ces figures fulgurantes et insaisissables, celles qui n'ont fait que passer, qui ont expérimenté et qui nous laissent au bout du compte avec beaucoup d'interrogations, à peu près autant de passions, de frissons même. Si de Bas Jan Ader, artiste hollandais, nous savons peu de choses, endécouvrant ce qui aurait pu être son histoire, selon Thomas Giraud, on se demande forcément d'où lui vient cette fascination pour les chutes ? Qu'entend-il montrer en tombant à vélo dans un canal ou en se lâchant d'une branche d'arbre ? Est-ce là uniquement le goût d'aller contre un ordre établi du monde matériel ? D'y trouver ce qui fait s'écouler les montagnes immobiles ? D'éprouver le fait d'être au monde ? D'aller contre l'immobilité de ce qui semble inscrit dans l' éternité... ? Ou faut-il chercher du côté de la petite enfance et de cet équilibre introuvable qui fait tomber à longueur de temps ? Ou encore d'avoir grandi dans l'absence et pourtant avec la figure omniprésente d'un père héros de guerre ? Avec Bas Jan Ader, sommes-nous devant une scène sans fin de la chute du père, fusillé par des soldats allemands ? Sommes-nous pris par l' immense solitude ressentie, causée par cette absence, par le manque ? Si Bas Jan Ader semble avoir laissé peu, c'est en même temps déjà beaucoup, pour penser, imaginer, construire, inventer. Bas Jan Ader a mené bon nombre d'expériences et de performances spectaculaires. Jusqu'à cette toute dernière dont il ne reviendra pas : la traversée de l'Atlantique à bord d'un bateau trop léger sans doute, In Search of the Miraculous... Thomas Giraud s'enquiert de son histoire, traverse l'océan à ses côtés et dresse son portrait à travers les âges, de son enfance à sa vie d'adulte, sa vie d'artiste.

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Divers

Les mains glacees

Bande dessinée “reportage”, Les mains glacées donne une vision sensible du milieu marin polaire et de la fragilité de son éco-système. 

De retour d’une résidence le long des côtes du Groenland sur le voilier Knut de l’association MaréeMotrice, MarieMo élabore cette série de petits sketches magnifiquement illustrés à l’encre de chine. Mélanges entre réalité et imaginaire
marin, ils dévoilent un certain regard sur les aléas d’un continent en proie au réchauffement climatique. Un dialogue entre l’océan, la glace, la faune et l’illustratrice.

Plusieurs expositions ont déjà vu le jour autour de ce projet d’exploration : une installation « Iceberg » lors de l’exposition « Pôles, feu la glace » au Muséum d’histoire naturelle de Neuchâtel, une exposition et une lecture-projection dans le cadre du printemps culturel « Grand Nord » à Neuchâtel, ainsi qu’une exposition à Delémont’BD en 2019.

En 2021, l’autrice expose ses planches inédites et dédicace sa BD au festival Tramlabulle (Tramelan, BE), à la Ferme du Grand-Cachot-de-Vent (NE), signe chez Papiers gras et Cumulus (GE), au festival SO’BD (Paris, FR)...

Graphiste et illustratrice indépendante formée à l’École d’art de Bienne, Marie-Morgane Adatte se passionne pour la bande dessinée et la sérigraphie. Portée par ses voyages, la nature et le dessin, elle évolue dans un monde créatif entre illustrations, narrations et éditions, notamment avec La Bûche, un fanzine féminin suisse romand.

Soucieuse de l’avenir de la planète et de l’humanité, elle trouve les moyens de s’engager par le biais de ses projets artistiques. En 2018, elle quitte l’Atelier A, son espace collectif à Neuchâtel, et embarque sur le voilier de l’association MaréMotrice pour une résidence d’un mois dans les glaces du Groenland afin de rendre compte, sur place et en dessin des dégâts causés par le changement climatique. 

Dossier - Nouvelles têtes : les éditeurs suisses jeunesse et BD la jouent collectif

10/2021

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Sciences historiques

Siméon Ravenel ; Gaud Louis de Ravenel intendant de Suffren aux Indes ; Officier granvillais dans la Marine Royale au XVIIIe siècle

Cette histoire est celle de deux hommes, que leurs qualités, leur courage, leur compétence reconnue, ont fait sortir du rang : Siméon Ravenel (1724-1771) et son fils Gaud Louis (1747-1824). De Granville où s'ancre la famille, port morutier et corsaire, leur route les mène à Terre-Neuve naturellement, mais aussi sur les côtes de l'Afrique, vers la mer des Indes et à l'Isle de France (île Maurice). Siméon Ravenel, lieutenant au commerce en temps de paix, alterne les campagnes morutières avec les embarquements corsaires en temps de guerre, avant d'entrer dans la Marine Royale. Il participe alors à une des expéditions scientifiques qui ont marqué cette époque, pour tester les montres marines en mer. Il termine sa carrière au grade de capitaine de brûlot, le plus haut que puisse atteindre un roturier issu du commerce, et meurt lors d'un commandement en Afrique. Gaud Louis effectue son apprentissage du métier de marin aux côtés de son père. Il entre jeune dans la Marine Royale. En 1778, il est envoyé dans l'océan Indien au cœur de la lutte que se livrent Français et Anglais pour assurer leur influence dans cette partie du monde et fait la campagne aux côtés du bailli de Suffren, comme intendant chargé du détail de l'escadre. Il participe aux cinq combats que Suffren livre aux Anglais et, reçoit la croix de l'Ordre de Saint-Louis. Son rôle d'intendant est essentiel et Suffren dira à son propos : "Si j'ai eu des succès dans l'Inde, c'est grâce à Ravenel". De retour en France pour établir les comptes de la campagne, il sera félicité par le Ministre de la Marine et anobli par le Roi. Le reste de sa carrière se déroulera à l'Isle de France, qui devient le cadre de toute une partie du récit, évoque la vie dans l'île et rappelle l'importance de son rôle comme étape essentielle au cœur de la route des épices.

01/2012

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Beauté du monde

Routes légendaires. 50 itinéraires de rêve autour du monde

Routes légendaires - 50 itinéraires de rêve autour du monde, une inspiration pour un road trip sur des voies mythiques : Route 66, Transcanadienne, Icefields Parkway, Overseas Highway, Transfagarasan. Routes légendaires - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous fera voyager dès la première page ! Ce magnifique album se présente comme une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer vos futurs périples sur les artères les plus mythiques du monde. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, Routes légendaires - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous invite à réaliser d'inoubliables road trips le long de voies célèbres qui ont marqué l'imaginaire des voyageurs : l'historique Route 66 de Chicago à Santa Monica ; la célèbre route Transcanadienne de l'Atlantique au Pacifique ; l'Icefields Parkway, la promenade des glaciers de Lake Louise à Jasper ; la panoramique Alaska Highway ; l'Overseas Highway de Miami à Key West ; la Pacific Coast Highway californienne ; la Ruta Nacional 40 en Argentine ; l'avenue des Volcans en Equateur ; la vertigineuse route de la côte amalfitaine en Italie ; la route des châteaux de la Loire ; la route B500 allemande au coeur de la Forêt-Noire ; la route D8 le long de la côte Adriatique de la Croatie ; la renommée Transfagarasan roumaine ; la route North Coast 500 à travers les Highlands d'Ecosse ; l'emblématique Hringvegur d'Islande ; la route littorale du Tôkaidô au Japon ; la Great Ocean Road en Australie ; la Southern Scenic Route de la Nouvelle-Zélande ; la route nationale 7 de Madagascar, et plusieurs autres ! Routes légendaires - 50 itinéraires de rêve autour du monde décrit chaque itinéraire au jour le jour, les lieux à découvrir et les paysages à admirer. Chaque circuit comporte des encadrés qui lèvent le voile sur des particularités ou des faits inusités concernant les réputés chemins à parcourir. Un superbe cadeau !

10/2021

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Littérature étrangère

La femme tombée du ciel

Une catastrophe écologique provoquée par la multinationale Domidion lors de la construction d'un oléoduc élimine toute forme de vie dans l'océan près de Samaritan Bay, sur la côte de Colombie-Britannique, et fait des victimes parmi les autochtones de la réserve voisine qui jadis accueillait la migration annuelle des tortues, des oiseaux et des touristes. Les deux personnages principaux du roman sont les responsables de cette catastrophe et vont chercher leur rédemption, chacun à sa manière. Le chercheur Gabriel Quinn, scientifique génial qui a mis au point le défoliant mortel GreenSweep, puis lutté contre sa mise en vente, dévoré de culpabilité, vient s'installer secrètement dans la réserve polluée, d'où est originaire sa propre mère, dans l'intention de se suicider. Il y rencontre des survivants qui vont lui redonner goût à la vie : Mara Reid, peintre ayant grandi sur la réserve, dont la sexualité décomplexée initiera Gabriel ; Nicholas Crisp, sage et coloré doyen des lieux ; Sonny, jeune maître des tortues, collectionneur d'objets vomis par la marée. Dorian Asher, le PDG de Domidion, narcissique et attachant à la fois, ne lit rien, n'aime pas les Arts, est même indifférent à la procédure de divorce instruite par sa femme. Il tente d'oublier un nouveau scandale écologique qui s'annonce (cette fois-ci dans une rivière de l'Alberta) en fuyant dans de luxueux hôtels, savourant sa solitude et avec pour unique obsession le choix de sa nouvelle montre... Gabriel et Dorian ne se reverront pas mais, liés par le désastre, ils connaîtront des sorts inattendus. La femme tombée du ciel est un livre à l'humour satirique dévastateur. Thomas King use habilement des traditions amérindiennes pour mieux faire ressortir la monstruosité de l'homme contemporain vis-à-vis de son environnement : le lobby des armes, l'industrie chimique, l'agriculture à haut rendement, le capitalisme sont férocement critiqués tout au long de ce roman foisonnant et engagé, baigné d'une lumière poétique des origines, indispensable et guérissante.

04/2017

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Critique littéraire

Itinéraires comparatistes. Tome 1, Hommages, rencontres

Organisés en deux volumes, ces Itinéraires comparatistes composent un panorama de la littérature générale et comparée, en France et dans des points du monde familiers à l'auteur (Afrique francophone, Amérique ibérique, Océan indien, Chine...), couvrant une large période, depuis la fin du XIXème siècle jusqu'à la première décennie du XXIème siècle. Au fil des chapitres, répartis en trois sections ("Hommages" et "Rencontres" pour le premier volume, "Parcours" suivis de "Compléments bibliographiques" pour le second), une certaine image, volontairement personnelle, de la discipline, est présentée. Ce sont les éléments d'une réflexion menée par un enseignant et un chercheur qui s'adresse à des collègues, à des étudiants, mais aussi à un public plus large, pour proposer une défense et illustration de la littérature générale et comparée, fondée, pour une large part, sur l'étude de l'altérité, des orientations étrangères et le dialogue entre littératures et cultures. En un premier temps, des "Hommages" sont adressés à des figures exemplaires qui ont encore aujourd'hui des leçons à donner et que l'on peut méditer. La section "Rencontres" est centrée sur l'interdisciplinarité constitutive de la recherche comparatiste, suscitant des convergences avec d'autres approches critiques, en particulier la musicologie, l'histoire de l'art, l'histoire, la géographie, l'anthropologie. La troisième et dernière partie, "Parcours", renvoie, de façon plus directe, au titre général de l'ouvrage, en mettant l'accent sur certains domaines ou questionnements qui représentent autant de champs de recherche originaux : voyages, images, exotismes, médiations, mais aussi la poétique comparée et des éléments de théorie littéraire qui composent une certaine "littérature générale". En dépit de l'avenir incertain qui est réservé aux disciplines littéraires, la littérature générale et comparée est présentée, en conclusion, comme un nouvel humanisme, critique et ouvert au monde, qui entend mettre au centre de ses préoccupations l'expérience poétique et une réflexion exigeante sur notre temps.

06/2014

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Littérature étrangère

Le livre des secrets

En 1953, quand s'ouvre le roman, Maria vit depuis plus de cinquante ans seule dans la maison de famille délabrée. On la surnomme "la sorcière de Waipu", elle qui très jeune se rebella contre sa mère pour vivre sa passion avec un cantonnier. Mise au ban d'une communauté encore très respectueuse des strictes règles morales édictées par son sourcilleux fondateur - l'autoritaire et charismatique Norman McLeod, avec qui sa grand-mère Isabella quitta l'Ecosse en 1817 -, elle a tout le temps de se pencher sur le passé. Après plus de trente-cinq ans de voyage à travers le vaste monde et quelques longues étapes, en Nouvelle-Ecosse et dans l'île de Cap-Breton, sur les côtes d'Amérique du Nord, McLeod, que ses disciples appelaient l'"Homme", décida, en 1854, que leurs tribulations prendraient fin sur cette côte du Nord de la Nouvelle-Zélande où Maria vit le jour bien des années plus tard. L'Homme qui guida là son peuple, convaincu de le conduire sur le droit chemin, reposait depuis vingt ans déjà dans le cimetière près de l'océan. Le journal tenu par sa grand-mère tout au long de sa vie aventureuse, et sur lequel Maria met la main, lui révèle l'envers du décor : s'y dessine non le portrait d'une diablesse dont elle aurait hérité les penchants pervers et indociles, comme sa propre mère tentait de l'en convaincre, mais celui de l'héroïne indépendante et téméraire que fut Isabella. Il fallait bien du courage en effet pour s'imposer face à un McLeod peu enclin à accepter chez ses ouailles des opinions individuelles, surtout quand celles-ci étaient des femmes. Et l'on comprend, au fil de cette formidable saga, que Le Livre des secrets est celui de ces femmes qui, pour exister dans une communauté masculine et rétrograde, n'avaient d'autre choix que d'en contourner les préceptes.

05/2014

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Littérature française

Sentiment tropical sur l'infime

Voici un recueil d'une vingtaine de nouvelles, construites comme des sketchs irrationnels, remplis de jeux de mots et d'élans poétiques, que se partage un sentiment d'insurrection ou d'insoumission au monde. Amis lecteurs - me voici, quelque part, un peu obligé de vous caresser dans le bon sens, sinon à quoi servirait-il de parler s'il n'y a personne pour entendre. Ce livre est révolutionnaire, non par son contenu ou son style qui est simplement le mien, mais par sa face cachée. Il s'agit, en apparence, d'un recueil de nouvelles qui pourrait s'apparenter à un carnet de voyage, mais c'est bien plus que cela, puisqu'il s'agit de notre destin, de notre salut. Voici un amusant tableau de mours, brossés sans indulgence et humour : la comédie du monde. Même là-bas, au bout du bout du monde, il s'agit toujours de nous. Le décalage, la distance, ou le fait que d'autres que vous soient mis en scène, et ainsi disséqués, n'atténuent en rien la morale de l'histoire. Même si les voyages forment la jeunesse, ce serait un lieu commun que de rappeler l'inutilité de se fuir. On resterait toujours, ce que l'on était : maladroit, timide, psychotique, ou libidineux. Le mérite de traiter des autres favorise la digestion, surtout que la pilule est toujours amère, et on voit tellement mieux chez les autres. Reste ensuite le meilleur de la démarche : ramener à soi la science acquise, tel Ulysse qui a fait un beau voyage. Pour la forme, ces nouvelles parlent de l'Océan Indien, d'impressions métissées lointaines. À la fois insolites et paradoxales. Plus particulièrement de l'île Maurice, de La Réunion et autres Mascareignes. Mais cela n'a vraiment pas d'importance, c'est avant tout le fond qui compte. Ce livre et pour Malcolm de Chazal...

04/2014

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Critique littéraire

William Blake. Poète et peintre

William Blake (1757-1827) est bien connu du public comme dessinateur, graveur, peintre, aquarelliste; le succès renouvelé des expositions de la Tate Gallery l'atteste. La variété des œuvres picturales séduit chez cet artiste proche de Henry Fuseli., à mi-chemin entre le "gothique" et le fantastique selon Goya, qui a en outre illustre la Bible, Dante, Shakespeare ou Milton. Mais Blake est aussi un poile considérable qui -fait assez exceptionnel- a lui-même illustré ses œuvres poétiques. Certes, innocence et expérience, ou Le Mariage du Ciel et de L'Enfer ont toujours été associés à Blake; cependant cela a conforté sa réputation de naïf ou d'illuminé pour de mauvaises raisons, car l'essentiel de l'œuvre poétique est demeuré fort longtemps méconnu, voire même pratiquement inédit. Cet ouvrage propose un portrait qui s'efforce d'être complet, avec une biographie. restituée à partir des faits connus, des journaux, lettres, anecdotes dont on dispose. une introduction à l'ensemble des œuvres picturales ou poétiques, sans les amputer de la moitié d'entre elles, et en s'interrogeant sur les rapports que gravure et écriture (la plume et le burin) entretiennent. Songeons que la plupart des poèmes sont publiés sans les illustrations avec lesquelles Blake les a conçues, alors qu'il s'agit d'un double texte pictural et verbal, quelquefois sur la même page. Le grand prêtre James Joyce fut l'un des premiers à exhumer et à utiliser cette œuvre singulière. Les titres étranges ou insolites (Urizen, Ahania, Thel, L'Amérique, Tiriel, Milton, Jérusalem) nous font découvrir hommes, femmes, enfants -un univers humain appréhendé dans sa gloire et sa boue, entre abjection et sublime, véritable archipel de ses bas-fonds, ses coraux, ses écumes, ses vagues successivement Jésus selon Blake y émergeant en surimposition. Présenter Blake comme un précurseur ou un pré-romantique n'a plus guère de sens. Son œuvre s'impose comme un roc sur un océan, énigmatique et d'une troublante immédiateté.

10/2008

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Développement durable-Ecologie

Ces forêts qu'on assassine

" Je m'installai dans l'hélicoptère et m'apprêtai à vivre la magie de la forêt tropicale d'un autre point de vue. La canopée, véritable toit du monde végétal, se dévoila à mesure que nous nous élevions dans le ciel bleuté. Ici et là émergeaient, comme des sentinelles isolées, des arbres majestueux, sur les branches desquels je pouvais apercevoir, en plissant un peu les yeux, un calao faisant une courte escale dans sa traversée de l'océan végétal. Mais soudain, une fracture, une plaie béante, couleur sang, de terre mise à nu. Le royaume d'émeraude avait fait place à une singulière étendue géométrique, à un immense damier ocre et vert. Plus d'exubérance ni de fantaisie, mais ce même dessin, désolant, austère et monotone sur des kilomètres et des kilomètres. Le responsable : la culture extensive du palmier à huile. " Quand elle survole cette forêt agonisante de Bornéo, Emmanuelle Grundmann sait que la moitié des forêts tropicales ont déjà été rasées par l'homme. Et que chaque année, sur l'ensemble du globe, ce sont environ treize millions d'hectares de forêts qui disparaissent, victimes des haches, tronçonneuses, bulldozers et feux non accidentels. Hier le caoutchouc, aujourd'hui l'huile de palme. Ici les crevettes, là la pâte à papier. Depuis toujours, les ressources de la forêt excitent la convoitise des hommes, qui la pillent, la détruisent, la polluent, en exterminent les espèces animales et en chassent les communautés autochtones, pour le plus grand profit de quelques-uns. Ces forêts qu'on assassine est un livre de combat qui dénonce les conséquences catastrophiques de cette déforestation galopante. Les responsables de ce carnage (entreprises, hommes politiques, institutions internationales) y sont rudement interpellés. Les forêts sont les poumons de la planète. Aujourd'hui, elles sont rongées par un cancer mortel dont nous, les hommes, portons l'entière responsabilité. Espérons que ce livre contribuera à nous ouvrir les yeux et à stopper le massacre avant qu'il ne soit trop tard.

02/2007

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Littérature française

Blue Bay Palace

" J'ai alors giflé son visage d'ange. Si j'avais eu une pierre, un bâton, n'importe quoi, je l'aurais massacré jusqu'à ce qu'il ne soit qu'une bouillie de chair, je crois. Mais je n'avais que mes mains pour dire ma colère et mes yeux pour fusiller. Il ne l'a pas vue venir cette gifle et sa tête s'est retournée comme celle d'une marionnette et il a reculé. J'ai senti la brûlure sur ma paume et j'ai abattu ma main encore, mais cette fois, il a esquivé. J'ai bondi sur lui. Je me rappelle que mon corps avait soudain pris la souplesse d'un félin, que je criais comme un animal parce qu'une main froide me broyait le cœur jusqu'à ce qu'il explose. Après, je ne sais plus très bien. J'ai comme ça, des accès de rage où le sang m'aveugle et ce bruit là, qui tonne dans ma tête. Le soleil bouge, je suis avec lui sous le banian géant et nous sommes assis sur des racines. Je n'ai plus chaud, je ne suis plus en colère... Il commence à parler tout bas. Tellement bas que sa voix couvre à peine le flux indolent des vagues et je dois m'approcher pour entendre. Il hausse les épaules de temps en temps, secoue la tête. Ses mains sont serrées l'une contre l'autre... Maya, commence-t-il, Maya, mon amour... " Entre mer et soleil, images immaculées pour touristes et venelles crasseuses pour indigènes, entre raison et folie, Maya, dix-neuf ans, poursuit l'amour. Elle vit à Blue Bay, village pauvre bordé d'un côté par l'océan et de l'autre par un hôtel de grand luxe. Quand son amour lui échappera, elle ira au bout de son cœur, de son corps et de son pays.

12/2003

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Photographie

Lady Liberty

La Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, fut offerte aux Etats-Unis par la France pour célébrer le centenaire de l'indépendance américaine et témoigner des liens qui unissaient alors les deux nations. Défi colossal unique à son époque, scellant l'union de l'art et de la technique, cette statue capable d'affronter vents et marées, impressionne par son gigantisme : 93 m de la torche au sol, un visage haut de 5,25 m, une main de 5 m de long, un nez de 1,48 m... Emblème de l'Amérique, symbole de liberté et de démocratie, Lady Liberty est devenue l'un des monuments les plus populaires au monde. Pour assurer le suivi de sa construction qui se déroule à Paris, son créateur, le Français Auguste Bartholdi, fait appel à l'expertise de photographes professionnels. C'est ainsi qu'il utilise un panorama géant de la ville de New York pour figurer les projets d'implantation de sa statue. Au terme d'un séjour sur place, Bartholdi choisit le site de Bedloe's Island qui fera de La Liberté la première vision des Etats-Unis pour des millions d'immigrants à l'issue d'une longue traversée de l'océan Atlantique. La statue est donc d'abord construite en France ; elle sera ensuite démontée en 350 pièces qui voyageront du Havre à New York où elle sera remontée en 1885, dépassant en hauteur le tout récent mais déjà fameux pont de Brooklyn. Les photographies présentées dans cet ouvrage furent à la fois des outils de travail, mais aussi de formidables supports de communication, car le financement du colosse connaît des aléas que seules des actions innovantes de publicité aideront à résoudre. L'image, et en particulier la photographie, joueront ici un rôle inédit. Elles racontent vingt années d'un projet démesuré et utopique, marqué par les plus grands enjeux politiques, sociaux, architecturaux et esthétiques de son temps.

06/2016

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Histoire internationale

L'exil de Sa Majesté le roi Mohammed V à Madagascar (1954-1955)

Cet ouvrage présente une partie de l'histoire du Maroc encore peu connue : la période de l'exil de sa Majesté Mohammed V de 1953 à 1955. Ce temps de l'exil apparais dans l'historiographie du Maroc comme la période transitoire entre le protectorat et l'indépendance. Participant courageusement à la libération du Maroc, le 20 mai 1953, le Sultan Sidi Mohammed Ben Yoússef et sa famille sont contraints de partir en exil, d'abord en Corse, puis plus longuement à Madagascar, la grande ile de l'océan Indien. Les détails de l'exil, sur le plan personnel et sur le plan politique sont particulièrement mis en avant dans cet ouvrage : la vie quotidienne du Sultan et de sa famille, la naissance de la princesse Lana Amina, les fructueux échanges avec la communauté indo-musulmane de Madagascar, les prêches que le Sultan fait en arabe pour la prière du vendredi, les visites qu'il reçut dl Maroc, les liens avec les autorités françaises pour mettre fin à l'exil et préparer l'indépendance. Au-delà des souffrances de cet exil forcé, le Sultan montre de grandes qualités morales et garde confiance en l'avenir. L'expression de sa foi se renforce par ses prières. Contrairement au souhait de la France, l'exil renforce l'image du Sultan : il devient le symbole de la libération nationale auprès de tous les marocains. Avec le soutien de la résistance, c'est suite à l'exil que le Sultan accède au trône le 19 novembre 1955 en devenant le roi Mohammed V, souverain du Royaume du Maroc, libre et indépendant. Les récits de vie comme les photos inédites qui illustrent cet ouvrage historique, ne manquent pas de nous livrer la grandeur d'âme du roi Mohammed V et de nous faire découvrir les arcanes de l'indépendance du royaume, directement en lien avec la période de l'exil.

11/2018

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Sciences de la terre et de la

Les Causses du Quercy

Les "Guides géologiques" sont une invitation à découvrir un département, un Parc régional à travers l'originalité de sa géologie. Savoir lire un paysage, son relief, ses roches, sa végétation, savoir décrypter l'empreinte de son histoire, c'est mieux comprendre ce qui en fait la spécificité. Chaque guide de cette collection toute en couleurs comporte : une brève histoire géologique du Parc naturel régional qu'il vous propose de découvrir ; des itinéraires détaillés, accessibles et originaux, qui vous enchanteront par la diversité des curiosités naturelles rencontrées ; des fiches "découverte" qui vous renseigneront un peu plus sur l'identité du Parc régional ; un glossaire pour vous familiariser avec les termes géologiques incontournables. Les itinéraires traversent des sites remarquables où l'on vous propose de vous attarder un moment. Ils font de chaque guide le compagnon idéal de vos balades. Le territoire du Parc naturel des Causses du Quercy est composé de quatre grands plateaux calcaires, entaillés par les méandres de la Dordogne, du Lot, de son affluent le Célé et de l'Aveyron. Ce terroir se prête à la randonnée et vous vous étonnerez de découvrir, dans ces empilements de strates calcaires, une longue histoire géologique variée. On y retrouve des traces de la naissance de l'océan Atlantique et de celle des Pyrénées, les changements climatiques, les crises de la biodiversité, des traces de ptérosaures ou dinosaures déambulant sur un littoral du Jurassique. Il y a aussi les trésors paléontologiques des phosphatières du Quercy où plus de 700 espèces fossiles racontent 50 millions d'années d'évolution. Les itinéraires vous mèneront ainsi entre causses et vallées riches en sites célèbres comme Rocamadour, Padirac, Pech Merle, Saint-Cirq-Lapopie... et à la découverte d'un patrimoine naturel sensible. Vous évoluerez dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy, labellisé Géoparc mondial Unesco et gestionnaire de la Réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du Lot.

06/2019

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Critique littéraire

Les pages immortelles de Suétone. Les Douze Césars

Rien de plus ennuyeux que Suétone et ses litanies interminables et désordonnées des tares, de la démence, des meurtres et des méfaits, de la mort enfin, toujours violente, des douze Césars dont il aligne les biographies. Si, peut-être : D.A.F. de Sade, le plus soporifique des romanciers. C'est en substance ce que déclare Roger Vailland au commencement de ce livre. Sa lecture structurale — qui s'efforce de trouver les constantes dans les variations, d'en comprendre les logiques, bref, de dégager les lignes de fond — consiste à réorganiser les douze récits selon l'analyse qu'il en fait. En dehors de cette reconstruction, opération majeure, il intervient peu, laissant toute sa place à l'oeuvre de Suétone, dont il nous donne, tout simplement, les clefs et le mode d'emploi. Ce procédé a un double avantage : il relègue au second plan l'océan fastidieux des anecdotes, des exemples et des faits dont la lecture nous étouffait ; il dégage et met au premier plan une analyse du césarisme, c'est-à-dire de la domination des princes portés au pouvoir par la démocratie, mais revêtus d'un pouvoir absolu. Voilà donc un livre utile, comprenons-nous aussitôt ! Passent dans ces pages publiées en 1962, trois ans avant la mort de Vailland, les fantômes discrets mais bien là de Joseph Staline et de Charles de Gaulle... Nous n'insisterons pas sur Staline : la cause est (fort mal, hélas) entendue. Mais de Gaulle, version moderne, soft, à la française, du césarisme, associé en passant aux tyrans sanguinaires de l'Empire romain ! De Gaulle, élu au suffrage universel par le peuple français, sous condition d'une Constitution qui donne presque tous les pouvoirs au Président de la République et plombe notre pays depuis 1958 ! De Gaulle, ne l'oublions pas, chassé dix ans plus tard par le même peuple français ! Voilà qui donne à penser. Vailland conclut : " Prudent Suétone. Il nous a quand même dit tout ce que nous devions savoir de nos futurs cauchemars ".

01/2019