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Anthony Daniels

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

État des lieux de la psychanalyse

L'inconscient dévoilé participe éminemment à la crise de civilisation qui aura marqué notre siècle, et les institutions des psychanalystes sont maintenant des lieux parmi d'autres dans la cité. C'est dans ce contexte que, le 15 décembre 1989, Serge Leclaire, Philippe Girard, Lucien Israël, Danièle Lévy et Jacques Sédat ont proposé à leurs collègues la création d'interfaces entre les différentes associations psychanalytiques d'une part et l'Etat de droit d'autre part. L'Association pour une instance est issue de cette initiative. Cet Etat des lieux de la psychanalyse réalisé par l'A. P. U. I. vise à mettre à la disposition de tout psychanalyste comme de tout "honnête homme" une information aussi complète que possible sur les pratiques, les modes de fonctionnement et les usages d'un ensemble de professionnels qui se réclament de la même discipline. Il s'articule autour de cinq grands thèmes : le cadre et le dispositif, le cursus et la formation, l'extension de la psychanalyse dans la société, les rapports de la psychanalyse et de l'Etat dans un certain nombre de pays, et le statut juridique de la psychanalyse. Les initiés trouveront des éléments pour composer selon leurs penchants différents plans d'aménagement de ce territoire et les profanes de quoi s'orienter dans un champ aux contours difficiles à cerner. Mais cet Etat des lieux offre aussi à tous une relance de la réflexion sur la psychanalyse.

04/1991

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Sciences historiques

Le Siècle des Lesdiguières. Territoires, arts et rayonnement nobiliaire au XVIIe siècle

Que reste-t-il des Lesdiguières ? Le XVIIe siècle fut celui de l'ascension d'une des plus jeunes et néanmoins puissantes familles du royaume de France. La guerre et les arts permirent à cette lignée neuve de s'imposer dans le paysage politique et de déployer ses splendeurs à la cour comme en province. Elle sut conjuguer l'enracinement territorial, ainsi que le métier des armes et l'exercice du pouvoir, avec un rayonnement exceptionnel par les arts. Littérature, peintures, sculptures et architecture, mais aussi armures, tapisseries et ornements participèrent pleinement à la construction de l'identité familiale. Historiens, historiens de l'art et conservateurs ont croisé leurs recherches afin d'éclairer le "Siècle des Lesdiguières", révélant des pans méconnus de la splendeur de cette dynastie et, à travers elle, la forte implication nobiliaire dans le domaine des arts. Destinées, patrimoine et mémoire, redécouverts et expliqués à l'occasion de "l'Année Lesdiguières-2017", passionneront tous les férus d'histoire et d'histoire de l'art. Contribuent à l'ouvrage : Frédéric d'Agay, Robert Aillaud, Muriel Barbier, Cécile Bonnot-Diconne, Catherine Bourdieu-Weiss, Gérard Bourgin, Geneviève Bresc-Bautier, Christophe Caix, Perrine Camus, Anne Cayol-Gerin, Alain Chevalier, Nicolas Courtin, Thomas Delvaux, Jean-Pierre Fournet, Myriam Gilet, José-A. Godoy, Bruno Guilois, Alain Jam, Yves Jocteur-Montrozier, Emmanuel Lemée, Eric Syssau, Elodie Vaysse, Danièle Véron-Denise, Hélène Viallet, Jean Vittet, Christophe Vyt, Moana Weil-Curiel.

01/2019

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Critique littéraire

Paroles et écritures de l'exil. Errances, postures, fécondités

Les écritures de l'exil témoignent de la disposition humaine au déplacement (aventure, voyage, nomadisme, bannissement...), mais aussi de la propension inéluctable de l'esprit humain à dire, à raconter, à construire et à se construire dans des récits d'une grande fécondité qui évoquent l'errance, qui partagent la souffrance, qui hurlent l'angoisse, qui clament une identité, qui revendiquent une voix, qui affirment un renouveau. L'exil peut en effet être vécu, et raconté, comme une aventure refondatrice de la vie, voire comme un espace de résistance intellectuelle, de sagesse et d'héroïsme, un moment de renaissance. Si les histoires racontent et dissimulent (comme tout travail de mémoire) la souffrance, elles narrent aussi la victoire sur l'adversité, la capacité à rebâtir une nouvelle identité sur les ruines de celle qui a été érodée sinon éradiquée par les épreuves, mais qu'il est parfois difficile d'admettre. Raconter devient alors une part essentielle d'un processus de réparation et de renaissance, le recouvrement possible d'une identité désagrégée, que celle-ci soit personnelle ou collective, inscrite au sein d'une culture. D'Ovide à Paul Morand, de Casanova aux émigrés de la Révolution française, ce livre nous plonge dans l'exil, source quasi inépuisable de créativité littéraire, jaillissement d'une écriture-remède à la mélancolie Avec les contributions de Catherine Douzou, Marie-Paule De Weerdt-Pilorge, Elisabeth Gavoille, Sophie Rothé, Danièle Sabbah, Jean-Jacques Tatin-Gourier, Cristina Terrile & Monica Zapata.

01/2020

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Histoire des religions

Archives de sciences sociales des religions N° 204, octobre-décemble 2023 : Bulletin bibliographique

Ce numéro 200 des ASSR réunit plus de 100 recensions de livres parus au cours des dernières années dans le champ des sciences sociales des religions. La pratique du compte rendu critique est une tradition ancienne aux Archives, présente depuis la fondation de la revue en 1956. Elle nous semble toujours nécessaire, à l'heure où les débats épistémologiques qui traversent nos disciplines font souvent l'objet de controverses dans l'espace public, parfois bien éloignées des enjeux initiaux. Cette conversation savante se prolonge sous plusieurs formes. Entre théorie et pratique de la recherche, la rubrique "Atelier des sciences sociales du religieux" propose une réflexion sur les manières de définir le judaïsme, une autre sur les questions que soulève le projet d'une sociologie historique du Moyen Age religieux. Une série de "notes critiques" mèneront le lecteur de la rencontre entre hindouisme et modernité à la notion de désaffiliation religieuse, en passant par des approches renouvelées du chamanisme et de l'initiation et par un réexamen de la question théologico-politique à la lumière du judaïsme. Deux de ces notes revisitent l'itinéraire et l'oeuvre de Michel de Certeau et de Pierre Bourdieu et Danièle Hervieu-Léger. Les Archives rendent enfin hommage à deux amis récemment disparus, Jim Beckford qui fut une figure centrale de la sociologie européenne des religions, et Alfonso Pérez Agote qui contribua au retour de l'Espagne dans le champ des sciences sociales après la fin du franquisme.

02/2024

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Dictionnaires divers

Flâneries au pays des mots. Le bloc-notes des académiciens

Un ouvrage de passion pour la langue française, un régal pour l'intelligence du lecteur A l'Académie française, on rédige le Dictionnaire de la langue française. Mais, élargissant leur rôle, les membres de la Compagnie ont à coeur aussi de laisser libre cours à leurs enchantements, combats ou indignations. Danièle Sallenave réhabilite le point-virgule ; Dany Laferrière raconte comment le vocabulaire du ventre chez Rabelais le fait rire aux éclats ; Jean d'Ormesson voit dans la rigueur de notre utilisation de la langue la condition d'une pensée ferme et cohérente ; Hélène Carrère d'Encausse décrit avec humour les barbarismes entendus lors d'une soirée chez les fashionistas ; Dominique Fernandez explique pourquoi il préfère le terme de gay à celui d'homosexuel qui lui évoque " par sa laideur, un médicament ou une marque de dentifrice " ; Michel Serres met un bonnet rouge au dictionnaire pour appeler à la grève contre les anglicismes ; Frédéric Vitoux songe aux origines du mot rêver dont on ne connaît pas l'étymologie ; Dominique Bona considère qu'il n'y a rien de plus amusant que de lire un dictionnaire par la seule prononciation... Qu'ils en vantent la richesse et la subtile intelligence, ou qu'ils pourfendent l'usage qui en est parfois fait, les académiciens nous livrent leurs flâneries au pays des mots. Ces textes pleins de passion pour notre langue sont un régal de finesse et d'enthousiasme.

03/2022

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Littérature anglo-saxonne

Howards End. Le legs de Mrs. Wilcox

Publié en 1910, sous le titre anglais d'Howards End, Le legs de Mrs. Wilcox est le quatrième roman de Forster. Situé dans l'Angleterre du tout début du xxe siècle, qui est encore celle de l'Empire britannique et déjà celle des débuts de l'automobile, le roman, à travers l'histoire des deux soeurs Margaret et Hélène Schlegel, fait se rencontrer, non sans heurts, trois familles qui représentent trois catégories sociales de l'Angleterre. Les soeurs Schlegel, filles d'un émigré allemand, représentent une grande bourgeoisie "cosmopolite" , cultivée et "libérale" au sens anglais du terme, c'est-à-dire "de gauche" , préoccupée par la question sociale et les droits des femmes ; les membres de la famille Wilcox, rencontrée au cours d'un voyage en Allemagne, sont, quant à eux, des industriels, parfaits représentants de l'Empire et du "libéralisme" britannique ; tandis que Leonard Bast, mal marié à la peu recommandable et pitoyable Jackie, est un petit employé londonien qui aspire à la culture sans en avoir les moyens. Avec plus de maestria encore que dans les romans précédents, Forster parvient merveilleusement à allier la comédie (et même la satire) sociale à son désir de poser dans le roman, à travers ses personnages, la question de la réalité, qui ne s'atteint que dans l'accomplissement intégral de soi. Virginia Woolf écrit à ce propos : "A nouveau, mais sur un terrain de bataille plus vaste, se poursuit le combat que l'on trouve dans tous les romans de Forster - le combat entre les choses qui importent et celles qui n'ont pas d'importance, entre la réalité et les faux-semblants, entre la vérité et le mensonge". Il faudra non seulement toute la patience de Margaret Schlegel, mais aussi la violence des événements, pour que son désir de "mettre du lien" entre les choses et les êtres ("relier suffit" est la devise du roman), qu'elle met en pratique en épousant Mr. Wilcox, finisse - comme dans Le plus long des voyages - par aboutir à une harmonie retrouvée, loin de la trop moderne Londres : les trois familles se réuniront enfin en la personne de Tom, le fils adultère d'Hélène et de Léonard, à Howards End, dans la maison de campagne que la vieille Mrs. Wilcox avait souhaité léguer aux Schlegel. Le livre fut un immense succès public dès sa parution. Mais, comme l'a très bien noté David Lodge dans sa préface à l'édition Penguin du roman, en 2000, s'il dépeint avec une parfaite exactitude l'Angleterre d'avant la Première Guerre mondiale, sa manière de mener le débat entre les valeurs de "l'intelligentsia de gauche" que l'on pourrait qualifier "anachroniquement" d'écologiste, représentée dans le livre par la famille Schlegel, et celles de la bourgeoisie capitaliste reste d'une étonnante actualité. Il a été adapté avec succès au cinéma en 1992 sous le titre Retour à Howards End par James Ivory, avec Vanessa Redgrave, Emma Thompson et Anthony Hopkins.

06/2022

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Beaux arts

Jean-Jacques Lebel

Jean-Jacques Lebel est une figure incontournable du paysage artistique français et international de la seconde moitié du XXe siècle. Il est partout, prolifique, touche à tout : artiste, auteur, traducteur (de la Beat Generation notamment), performeur, éditeur, animateur, toujours aux avant-gardes artistiques et politiques. Il échappe à toute étiquette, à tout enfermement dans un quelconque mouvement artistique, abandonne toute forme de hiérarchie pour mieux brouiller les pistes et s'affranchir des institutions et des idéologies. Né à Paris en 1936, Jean-Jacques Lebel fit très tôt 3 rencontres décisives : Billie Holiday, Marcel Duchamp et André Breton. Il publia Front unique, sa première revue (art, poésie, politique) à Florence, où eut lieu en 1955 sa première exposition. Après un passage turbulent mais décisif chez les surréalistes, il exposa à Milan, à Paris (Iris Clert, Simone Collinet), puis dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Auteur en 1960 du premier happening européen puis de plus de 70 happenings, performances et actions sur plusieurs continents parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques, il travailla de plus avec Allan Kaprow, Tetsumi Kudo, Erró, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Daniel Pommereulle ou encore Robert Filliou. En 1960 et 1961, il organisa avec Alain Jouffroy l'Anti-Procès à Paris, Venise et Milan, manifestation et exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d'artistes, prenant position contre la guerre d'Algérie et la torture. Il prit l'initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif, auquel participèrent Baj, Dova, Crippa, Erró et Recalcati. Il inventa, en 1964, le Festival de la libre expression puis, en 1979, le Festival international de poésie Polyphonix, ouverts à des centaines d'artistes, poètes, cinéastes et musiciens de dizaines de pays. Ces manifestations, nomades et autonomes, ont présenté de la poésie directe, des concerts, de l'art-action, des expositions, des projections de films ou vidéos. En 1966, il traduisit en français et publia entre autres ses amis William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac dans La Poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966). En 1968, il prit part aux activités du Mouvement du 22 mars, puis du groupe anarchiste Noir et Rouge et à Informations et correspondances ouvrières. Il suivit l'enseignement du philosophe Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis. Il produisit des émissions à France Culture consacrées à Allen Ginsberg, Pierre Clastres, le Comité d'action LIP, John Giorno, Jayne Cortez, Bernard Heidsieck... Dans les années 1970, il dirigea avec Daniel Guérin la collection "Changer la vie ! " (éd. Belfond) qui réédite plusieurs textes historiques du mouvement anarchiste international. Dès 1988, au retour d'un long exil méditatif, Jean-Jacques Lebel recommença à exposer publiquement son propre travail pictural dans des galeries et musées, en Europe, aux USA et au Japon. Sa manifestation itinérante - l'installation polymorphique et évolutive Reliquaire pour un culte de Vénus, commencée en 1998, composée de plus de 3 000 éléments collectés à travers l'Europe - a été exposée dans plus de 23 musées, centres d'art, galeries ou lieux alternatifs en Europe. En 2016, Jean-Jacques Lebel fut le co-commissaire d'une importante exposition rétrospective prolongeant les précédentes consacrée à la Beat Generation (Centre Pompidou, Paris).

06/2018

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Sociologie

Communications N° 91 : Passage en revue. Nouveaux regards sur 50 ans de recherche

Passage en revue Nouveaux regards sur 50 ans d'articles NUMERO COORDONNE PAR NICOLE LAPIERRE La revue Communications a 50 ans. En raison des sujets traités, de l'originalité des problématiques et de la personnalité des auteurs sollicités, la collection de la revue est une mine qui mérite d'être revisitée. Ce numéro anniversaire présente un choix de onze articles anciens particulièrement marquants sur des thèmes variés et toujours d'actualité. Les trois plus anciens, publiés dans la première moitié des années soixante, portent sur les produits et les effets de la culture de masse, avec des textes de Theodor Adorno, Umberto Eco et Violette Morin. Des années soixante-dix, ont été retenus des articles de Roland Barthes sur le cinéma, Serge Moscovici sur l'articulation nature-culture et Edgar Morin sur l'analyse des crises. Les cinq articles suivants, publiés dans les années quatre-vingt reflètent la diversité croissante des thèmes abordés. Des oublis de l'histoire traités par Marc Ferro à la tyrannie de l'apparence dénoncée par Jean-Paul Aron, du mythe de la civilisation cancérogène étudié par Pierre Darmon à la dématérialisation de l'argent analysée par Jean-Joseph Goux. Ou encore, à l'interface avec les sciences du vivant, une façon de repenser le temps avec Henri Atlan. En regard sont publiés des articles de nouveaux auteurs proposant une relecture ou prolongeant le propos sur le même sujet. Ils ont eu carte blanche, la révérence n'étant pas dans l'esprit d'une revue qui, tout au long de son histoire, sortait volontiers des sentiers battus. Libre à eux d'opter pour une relecture critique ou pour une contextualisation et une actualisation du sujet traité, ou bien encore d'écrire un article sur le même thème, sans se référer directement à l'article republié, l'éclairage réciproque venant alors simplement de la mise en parallèle des deux approches. Tous ont joué le jeu. L'ensemble, dynamique et surprenant, concerne directement le lecteur d'aujourd'hui et l'intelligibilité du présent. L'importance des héritages dépend, on le sait, de la façon dont les héritiers se les réapproprient. Cela vaut aussi pour la vie des idées et c'est ce dont voudrait témoigner ce numéro anniversaire. Nicole Lapierre, Présentation Violette Morin, Les Olympiens Daniel Dayan, A la conquête de l'Olympe Théodore W. Adorno, L'industrie culturelle Enzo Traverso, Adorno et les antinomies de l'industrie culturelle Umberto Eco, La musique et la machine Sophie Maisonneuve, Techno-logies musicales Serge Moscovici, Nos sociétés biuniques Jean-Marie Schaeffer, Fait social, fait de nature ? Roland Barthes, En sortant du cinéma Daniel Percheron, Aller au cinéma Edgar Morin, Pour une crisologie Jean-Philippe Bouilloud, De la " Crisologie " à la " Risquologie " Henri Atlan, Temps biologique et auto-organisation Jean-François Dortier, Le vivant repensé Jean-Paul Aron, La tragédie de l'apparence à l'époque contemporaine Georges Vigarello, Le défi actuel de l'apparence. Une tragédie ? Marc Ferro, Les oublis de l'Histoire Evelyne Ribert, Résurgences du passé Jean-Joseph Goux, Cash, check or charge ? Laurence Raineau, L'argent, miroir de la société Pierre Darmon, Le mythe de la civilisation cancérogène Bernard Paillard, Le sida, une maladie de civilisation ?

11/2012

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Religion

Charles Péguy : le risque, obstinément

Charles Péguy : socialiste athée puis écrivain chrétien. Ou plutôt faudrait-il écrire socialiste athée et écrivain chrétien, tant le "puis" marque une révolution à laquelle Péguy ne pourrait souscrire. Il faut éviter le terme de "conversion" si l'on veut rendre compte avec finesse du tracé atypique de cette vie intense, fauchée aux premières heures de la Grande Guerre. De fait, c'est moins une révolution qu'une croissance organique qui a conduit Péguy du militantisme athée à la foi chrétienne. Au principe de cette croissance, il y a ce que Daniel Halévy – contemporain et ami de Péguy – nomme le risque. " Chaque âme a son signe distinctif qui marque sa vie, sa sainteté si elle est sainte, écrit-il. Pour l'une, c'est la charité : elle veut toujours donner ; pour telle autre c'est la pauvreté : elle ne se sent jamais assez dénuée. La marque de l'âme de Péguy, son génie, c'est son risque : il ne se croit jamais assez exposé. " Ce risque a fait l'unité de la vie de Charles Péguy. Un risque qui l'a dépouillé de nombreuses sécurités sociales, professionnelles, affectives et spirituelles. Mais un risque qui lui a donné sa stature. Notre propos n'est pas de spéculer sur la sainteté de Péguy. Mais plutôt de relire le fil de sa vie pour en dégager la cohérence. Il s'agit pour cela de s'attarder sur ses premières années orléanaises, essentielles.

06/2020

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Littérature française

La Danse Des Canards

Ce roman sociologique est une fiction. Un produit d'imagination. Une parodie imaginative de la vie des couples, ayant pourtant des ressemblances avec les couples réels existant dans les sociétés traditionnelles et les sociétés modernes. L'héroïne de ce roman est une jeune femme nommée Mathilde. Bien qu'elle ne puisse exister que dans cette fiction, sa trajectoire de vie correspond autant au récit romanesque qu'à un dédale de vie réelle. Il s'agit d'une reconstitution des récits de vie, d'observations et d'analyses qu'aurait pu faire une personne ordinaire. Car sa vie, son environnement, ses passions, ses peines, ses joies, son questionnement incessant et ses réflexions viscérales sont aussi les nôtres. D'abord, il y a Jeannette et Henri, qui habitent à Bafoussam au Cameroun. Ils sont mariés depuis trois ans et ont déjà deux enfants : Pierre et Sylvestre. Et Jeannette est à nouveau enceinte de leur troisième enfant. Ensuite, Chantal et Louis, qui forment un couple presque ordinaire. Ils habitent la campagne aveyronnaise en France. Ils sont mariés depuis trente ans et ont vu naître leurs trois enfants : Sibylle, Cécilia et Baptiste. Enfin, Ghislaine et Jean-Daniel, dont l'union est quasi fusionnelle. Ce sont deux individus en total accord avec les valeurs et normes de la modernité. Ils sont mariés depuis dix ans, sans enfants. Ce roman, La danse des canards, propose une réflexion à travers trois idéaux-types de couples existant dans des sociétés tant traditionnelles que modernes.

11/2019

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Histoire internationale

Les premiers peuples des Plaines

Les premiers peuples des Plaines dont Hyde nous rapporte l'histoire, du XVe siècle au début du XIXe, portent des noms autant célèbres qu'emblématiques : Sioux, Cheyennes, Comanches, Apaches, Kiowas. Et pourtant, ce livre couvre bien plus que ces seuls mythes. Il nous fait découvrir d'autres tribus dont le rôle dans l'histoire de l'Amérique indienne fut autant déterminant. En cela l'ouvrage - grâce aussi aux informations capitales rapportées par le grand spécialiste Daniel Dubois - demeure un texte irremplaçable dans lequel Hyde nous renvoie souvent à nos ancêtres français, premiers voyageurs d'Amérique du Nord, marchands, aventuriers, cartographes et autres illustres écrivains-voyageurs. Ces pages offrent une image vivante des tribus qui occupaient, du Canada au nord du Mexique, les immenses espaces des Plaines et des Rocheuses. Hyde y décrit avec précision les conflits intertribaux pour la conquête et l'occupation des territoires. Nous découvrons comment et pourquoi, entre tribus, il y aura toujours des rapports de forces laissant de fait très loin l'image idyllique du bon homme sauvage. On reste étonné des divers motifs que s'ingéniaient à trouver les Indiens entre eux pour se faire la guerre. Plus opportunistes que pragmatiques, les amis d'hier deviennent soudainement des ennemis jurés qu'on ira massacrer le lendemain et dont on s'empressera de réduire en esclavage les survivants qu'on pourra en revendre parfois à des tribus voisines, voire aux nouveaux venus : les Européens.

11/2019

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Littérature française

La femme promise

"Normalement, voir débarquer un homme en tenue de plongeur sous-marin, encadré comme un prévenu, dans une gendarmerie de Basse-Normandie, inciterait plutôt à la méfiance. Seulement voilà, la normalité, le plongeur qui a tout perdu et la jeune femme venue déposer plainte pour le cambriolage de sa demeure en ont visiblement fait le tour. Que le sort se soit ainsi acharné sur eux, c'est sans doute à leurs yeux un signal d'alerte, l'occasion d'affronter enfin les ombres du passé. Le passé, pour Daniel, chercheur en physique nucléaire, c'est une enfance orpheline désastreuse, entre un réparateur de cycles mutique et une grand-mère comateuse. Pour Mariana, artiste plasticienne, qu'on pourrait dire de bonne famille si son grand-père collaborateur n'avait été exécuté par la Résistance, c'est un désir de création dont elle semble aujourd'hui douter. Mais il y a l'éblouissement de la rencontre, mais il y a le père de Mariana, enfermé dans sa grotte qui attend de la contemplation des fresques paléolithiques la révélation de son identité, mais il y a madame Moineau et ses intuitions à l'emporte-pièce, mais il y a ce portrait inachevé qu'il va bien falloir faire parler, mais il y a l'auteur qui poursuit un rêve semblable, et à qui cette même Mariana aurait demandé quelques lignes pour sa prochaine exposition", Jean Rouaud.

01/2009

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Littérature française

Le pays qui vient de loin

Samuel, le vieux, vient de mourir. C'est le moment que son petit-fils, Jérémie, dix-huit ans, a choisi pour quitter sa mère et venir vivre dans ces Alpes-de-Haute-Provence âpres et grandioses où il a passé les toutes premières et plus belles années de sa vie. Au lieu de son grand-père, il retrouve un père dans la ferme familiale, arrivé pour les funérailles, dont il avait été séparé depuis longtemps. André Bucher, avec sa langue rocailleuse et sonore, dit les retrouvailles difficiles, mêlées de ressentiment et d'amour, de deux hommes que réunit la dépouille de Samuel, dont ils doivent honorer la mémoire et terminer le travail. Père et fils vont s'apprivoiser mutuellement autour du noble ouvrage du patriarche, la coupe du bois. L'auteur parvient à faire resurgir, dans ce lieu magique et imprégné de présences païennes, un passé essentiel pour des personnages en quête d'identité : à la fin du récit, Daniel et Jérémie auront reconstruit, autour de la figure centrale du grand-père, leur propre rapport au monde. Ils auront découvert aussi, ensemble, que leurs véritables racines plongent dans leurs enfances et dans l'amour profond qu'ils vouent à la nature sauvage. Voici un livre bouleversant de sincérité qui traite sans fausse pudeur ni sentimentalisme des relations filiales. Un hymne aux grands espaces, pour des personnages en proie à l'aventure intérieure et qui affrontent leurs démons en un huis-clos fascinant.

09/2003

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Paramédical

Le monde relationnel du bébé

" Un bébé seul ça n'existe pas " nous dit Winnicot. Inscrit d'emblée dans un tissu de relations affectives, familiales, mais aussi d'accueil et de soins professionnels, le bébé est activement engagé dans la découverte du vaste monde qui l'entoure. Dans l'aventure de devenir mère ou père, les parents découvrent les extraordinaires compétences et les exigences de leur bébé. Dans le champ de la périnatalité, les professionnels concernés par le bébé et la parentalité (sages-femmes, infirmiers, puéricultrices, psychologues, médecins, juges...) inventent de nouvelles façons de les accompagner. Mais ce bébé, que nous adultes croyons connaître, quelles représentations de ses besoins et de ses compétences avons-nous ? En quoi organisent-elles notre façon d'être avec lui (à la maternité, à la maison, à la crèche, à l'hôpital), influencent-elles le regard que nous portons sur lui, la parole que nous lui adressons ? De là comment ce monde relationnel et ces expériences émotionnelles que nous créons avec lui préparent-ils la représentation du monde qu'il va très tôt développer ? Dans cet ouvrage, des auteurs défendant diverses conceptions du bébé dialoguent et nous aident à y réfléchir. Si T. Berry Brazelton, Bernard Golse, Daniel Stern, Anna Tardos ont chacun leur " bébé imaginaire " de spécialistes, leur rencontre prouve qu'ils peuvent jouer, rêver, penser ensemble. Dans un mouvement fécond en faveur du nourrisson et de ses parents, ils nous invitent à les rejoindre pour accompagner cet événement : la naissance d'un sujet.

09/1997

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Romans historiques

Les Aventures de Yann Kervadec, marin breton : La République des pirates. A frères et à sang

La République des Pirates nous entraîne au début du XVIIIe siècle, de Carnac aux côtes du Venezuela en passant par les Antilles, dans le sillage des grands romans d'aventure de Daniel Defoe et Robert Louis Stevenson, guidée par le marin breton Yann Kervadec et son drôle d'équipage. Providence, Nassau, les Antilles... Yann Kervadec et son drôle d'équipage débarquent au beau milieu de cette République des Pirates. Une île régie par les " gens de fortune " qui y appliquent leurs règles égalitaires mais sanglantes, entre abordages, rhum, duels et partages de butins. Barbe Noire, Jack Calico Rackam, Charles Vane et leurs hommes règnent en maîtres sous la menace d'une Angleterre qui veut leur reprendre son bien. Yann deviendra, malgré lui, l'un d'entre eux. Aidé par deux farouches femmes pirates travesties en hommes, d'un acolyte irlandais maître artifi cier et médecin, shakespearien quand il a bu, et d'un géant noir tenancier du Jolly, taverne et maison close, il va se lancer dans la course. Contre la marine anglaise, malgré l'Espagnol, pour la survie de la communauté des " hommes libres "... et pour les yeux doux de Médeline qu'il a arrachée aux esclavagistes. Sous l'étrave de son navire : le trésor de Morgan, l'amour, les combats, la puissante magie africaine des esclaves, les ouragans et une famille de " gueux des mers " qu'il mènera au bout du monde et d'eux-mêmes. Une lutte à frères et à sang.

02/2019

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Critique littéraire

Brèves N° 80 : Gabrielle Rolin / Alberto Manguel

Gabrielle Rolin : " Le départ d'une nouvelle, c'est une émotion, une sensation, l'envie que cela ne se perde pas... Tu as un flash, tu vois un incident dans la rue, tu aimes quelqu'un, tu ressens un petit choc. Avec les moyens du bord, ce moment précieux, beau, tu as envie de le transmettre à quelqu'un. Alors on a sauvé sa journée, on a encore une raison d'être. ". Rencontre avec Christiane Rolland Hasler. Alberto Manguel : " La lecture a toujours été pour moi le lieu d'expériences. Avec tous mes voyages, mon enfance, le lieu de repaire, c'était les livres. Ma petite bibliothèque était mon chez moi, ma patrie... Il y a un lien très fort entre parole et mémoire, seulement je ne sais pas qui vient en premier, l'expérience physique d'un événement ou la lecture de cette expérience ". Entretien avec Boris Beyssi. Et aux côtés de ces deux grandes figures de la littérature contemporaine, voici cinq écritures singulières et un rien cannibales. Eric Dussert, avant de nous introduire à l'œuvre d'Edmond About, nous offre une parodie grand style. Marie Chotek, Dany Grard et Jean-Pierre Treille manient le malentendu avec brio. Quant à Daniel Bourrion, il garde son fusil à portée de la main, comme il se doit dans des relations de bon voisinage... Un numéro riche aussi en notes, articles et commentaires.

10/2006

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Histoire de France

Indignes d'être français. Dénaturalisés et déchus sous Vichy

Les 22, 23 juillet et 7 octobre 1940, trois lois sont votées, autorisant la dénaturalisation des " indignes d'être français ", la déchéance de la nationalité pour ceux qui rejoignent de Gaulle à Londres et l'abrogation du décret Crémieux : 15 154 hommes, femmes, enfants et vieillards sont ainsi dénaturalisés, 446 personnes sont déchues et 110 000 juifs d'Algérie perdent leur citoyenneté. A travers le parcours de quelques figures marquantes qui ont eu à subir l'infamie de la perte de nationalité (Marc Chagall, Serge Gainsbourg, René Cassin, Ève Curie, Jean Daniel, Jacques Derrida...), c'est l'histoire de toutes les victimes qui est racontée. Mais c'est aussi l'histoire de ces trois lois et de ceux qui les ont édictées et consciencieusement mises en application, sans être inquiétés à la Libération. Les 15154 dénaturalisés nous renseignent donc sur l'Etat français d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain. Car la nationalité française et son acquisition restent l'objet de polémiques permanentes, mais aussi d'une certitude : " elle ne se mérite pas ". Comme l'énonce Denis Olivennes dans sa préface, " l'un des mérites du présent livre est de nous rappeler combien la conception ouverte de la patrie est au coeur de l'identité française. II est bon que cela soit souligné en un temps de crise économique et de doute national si propice à l'oubli de nos valeurs fondatrices ".

04/2013

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Théâtre

Hitler et le silence de Beck

Dans cet ouvrage, je citerai Philipp Schäfer, Georges Bernanos, Paul Allard, William L Shirer... Ces auteurs, journalistes ou historiens de profession m’auront aidé à construire... un essai. Je ne me propose pas de traiter du déroulement de notre dernière Guerre Mondiale, mais d’essayer de comprendre les personnalités des plénipotentiaires qui ont participé à ses négociations. En effet, il existe encore aujourd’hui un danger qui nous a été révélé à Nuremberg : « Avec l’éducation que nous avons reçue, l’idée ne nous serait jamais venue de refuser d’exécuter un ordre ». Pour comprendre ces négociations, nous ne pouvons pas exclure l’influence des éducations des participants. Et à ce sujet, Christian Bernadac, Daniel Cordier, Lucie et Raymond Aubrac seraient d’accord avec Michel Slitinsky pour affirmer : « Faire vivre la mémoire permet de lutter contre l’intolérance et éviter le retour de nouveaux dangers ». L’expression « devoir de mémoire » que nous arrivons à entendre devrait nous interpeller. JJ Rousseau nous propose de comprendre les hommes. Aujourd’hui, nous pouvons redouter une nouvelle émergence des scénarios des années 1936-1939. Il me semble que face à certains événements, l’indifférence est une faveur qu’il est impossible d’accorder à ceux qui pensent pouvoir se le permettre. Quant au premier message à transmettre, il serait celui concernant certaines éducations, qui risquent d’être proposées aux jeunes générations. Alors ! Pourquoi "Hitler et Le silence de Beck" ? Parce qu’il ne faut plus mourir pour Dantzig.

05/2011

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Levinas

De l'être à la lettre. Philosophie et judaïsme dans l' uvre d'Emmanuel Levinas

Cet ouvrage propose de souligner le passage de l'être à la lettre en mettant l'accent sur la rupture avec l'ontologie. Il décrit le mouvement allant de l'un à l'autre dans une sorte de "? séparation liante ? " (AHN, p. 185) qui n'implique guère de reniement - ni d'un côté ni de l'autre. Il ne propose pas de synthèse, mais une autre distribution d'accents. Dans un premier temps, l'auteur s'interroge ? : cette façon de penser conduit-elle Levinas "? hors du champ de la philosophie ? "? ? Puis il met Levinas "? à l'épreuve de l'autre ? ", en le confrontant - toujours à partir de la perspective judaïque - à des auteurs tel que Rosenzweig sur les questions de l'éducation, Meschonnic sur la modalité du sacré, Blanchot sur l'être Juif, Janicaud au sujet du tournant théologique qu'il aurait imprimé à la phénoménologie, ou encore Benny Lévy sur l'attachement marqué de Levinas au "? grec ? ", à savoir à la philosophie. Toutefois, l'originalité de l'ouvrage réside dans la comparaison à des auteurs beaucoup moins connus dans notre espace européen ? : à Leibovitz pour lequel le judaïsme est une "? religion revendicative ? ", assignant l'humain aux commandements ? ; à Israël Salanter - fondateur du Moussar à Kovno, en Lituanie ? ; au rav Soloveitchik sur la question de la halakha. Mais aussi à un penseur étonnant et tonique, Daniel Epstein qui nous a livré, en hébreu, une présentation magistrale, précise et en nuances.

02/2022

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Littérature française

Folles journées

Les Romanciers Nantais sont de retour ! Après s'être en 2015 associés au Voyage à Nantes, la célèbre manifestation estivale de la métropole de l'Ouest, pour publier leur recueil Nantes voyage, ils s'associent aujourd'hui à La Folle Journée, l'autre grand évènement annuel rythmant la vie nantaise, pour publier sous le titre Folles journées un nouveau recueil collectif de nouvelles. Folle journée, journée folle : les vingt auteurs s'étant lancés dans l'aventure déclinent le thème chacun à sa manière — poétique, réaliste, fantastique, humoristique ou romantique —, produisant une œuvre littéraire polyphonique où tous, amateurs de musique classique ou pas, trouveront amplement matière à vibrer, rire et s'émouvoir, successivement ou simultanément. Un livre qui reflète la richesse de la vie littéraire nantaise et où lectrices et lecteurs sont invités à entrer, comme spectatrices et spectateurs entrent dans le grand hall de la Cité des Congrès de Nantes lors de la Folle Journée : l'esprit ouvert, prêts à la découverte de talents variés réunis autour d'un thème et mus par une même passion. Qui a dit que les écrivains étaient dénués d'esprit collectif ? Nouvelles de (par ordre alphabétique des prénoms) : Alain-Pierre Daguin, Antoine George, Bénédicte Le Guérinel, Daniel Braud, Didier San Martin, Fabienne Thomas, Gérard Guillet, Hervé Huguen, Jacky Blandeau, Jean Duby, Jean Pézennec, Josy Malet-Praud, Pascal Pratz, Philippe Ayraud, Pierre Bussière, Sophie Vuillemin, Stéphane Pajot, Sylvie Beauget, Thérèse André-Abdelaziz, Yannick Guilbaud.

01/2017

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Beaux arts

Nicolas de Staël, un automne, un hiver

Cet ouvrage est intitulé Nicolas de Staël, un automne, un hiver car il présente le dernier ensemble de peintures et d'œuvres sur papier réalisé à Antibes par l'artiste entre octobre 1954 et le 16 mars 1955, date de son suicide. Il a accompagné une exposition organisée dans le musée d'Antibes en 2005 mais a été conçu comme un ouvrage à part entière. Il met en lumière ces quelques mois en documentant le plus possible le séjour de l'artiste à Antibes. Des essais de Daniel Abadie qui propose de " revoir " De Staël aujourd'hui, de Federico Nicolao qui soumet une réévaluation du rapport abstraction/figuration de l'œuvre ultime de l'artiste, la correspondance de Nicolas de Staël, un texte de Valentine Marcadé sur l'œuvre de Nicolas de Staël, inédit en français, et commenté par Jean-Claude Marcadé, un texte de John Richardson inédit en français, quelques pages souvenirs d'Anne de Staël cernent de plus près l'ultime explosion de couleurs que connaît l'art de Nicolas de Staël à la veille de sa mort, en dépit de sa difficulté à se réaliser dans sa peinture. 147 tableaux et de nombreuses œuvres sur papier ont vu ainsi le jour en moins de cinq mois, à Antibes, à deux pas du musée qui lui a consacré cet hommage. La correspondance de Nicolas de Staël à partir de l'été 1954, une biographie et une bibliographie sélective complètent l'ouvrage.

06/2005

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Littérature francophone

Place des Erables Tome 6 : Le nouveau rendez-vous du quartier

Dans les années 1960, autour de la Place des Erables, des commerces comme le magasin de variétés de monsieur Méthot et le salon de coiffure d'Agathe Langevin sont emblématiques d'une vie de quartier typiquement montréalaise. Ce dernier tome est un rendez-vous à ne pas manquer avec toutes les familles du coin ! Dans le voisinage, la vie suit son cours, apportant son lot de bonheurs autant que de défis. Eugène vit difficilement sa convalescence auprès d'une Roberte pourtant attentionnée ; Daniel songe à son avenir et jongle avec des enjeux familiaux parfois inquiétants, surtout en ce qui concerne sa petite Christine ; Agathe voit son fils sombrer dans une vie qu'elle ne peut ni comprendre ni accepter. De son côté, Arthur n'en peut plus de se languir de sa belle Anna qui s'attarde à Paris. Il tentera de savoir une fois pour toutes de quoi leur futur ensemble sera fait. La mère de Valentin Lamoureux, toujours aussi envahissante et méprisante, continue d'empoisonner la vie de Mado... sa relation avec son fiancé est-elle en danger ? Rita, quant à elle, doit s'adapter tant bien que mal à certaines réalités qui influent sur ses perspectives d'avenir avec Mario. Comme quoi la vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille ! Un vent de changement et de renouveau souffle cependant à la Place des Erables : un projet impliquera bientôt plusieurs membres de cette petite communauté tissée bien serrée...

12/2022

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Théâtre

Le théâtre français du XVIIe siècle. Histoire, textes choisis, mises en scène

La collection Anthologie de L'avant-scène théâtre réunit, par siècles, l'essentiel du théâtre français et permet d'en redécouvrir l'histoire, les auteurs, les textes et les représentations. Riche de nombreuses illustrations, elle s'adresse au plus large public, à tous ceux qui souhaitent disposer d'un ouvrage de référence sur l'art dramatique et enrichir leur culture théâtrale et littéraire. Dans chaque volume de cette collection, les courants et les oeuvres sont présentés par des spécialistes reconnus et par de grands metteurs en scène contemporains, afin que soit restitué le lien unique entre le texte et sa mise en jeu. Le volume consacré au théâtre français du XVIIè siècle, grand siècle de l'art dramatique, accorde une large place à trois figures du théâtre et de la littérature, Corneille, Racine et Molière, mais fait aussi la part belle au théâtre baroque, aux genres lyriques et à toutes les formes nouvelles d'une période qui doit être considérée aussi bien pour ses classiques incontournables que pour toutes ses fécondes expérimentations. Complet, il reproduit près d'une centaine d'extraits accompagnés d'analyses littéraires, dramatiques et historiques. Novateur, il enrichit la lecture des grands textes du regard inédit de metteurs en scène aussi importants que Didier Bezace, Declan Donnellan, Dario Fo, Jacques Lassalle, Daniel Mesguich, Ariane Mnouchkine, Christian Schiaretti, Jean-Pierre Vincent... L'Anthologie de L'avant-scène théâtre se décline en quatre autres volumes : Moyen Age /Renaissance, XVIIIè, XIXè et XXè siècles.

11/2009

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Littérature érotique et sentim

De la force d'une vague errante

Aimer est-il devenu impossible ou, au contraire, le sens de ce mot s’est-il brusquement élargi ? En décédant et en emportant avec lui tous leurs projets, Christian a-t-il vidé ce mot de sa substance, ou en a-t-il repoussé les limites, en faisant un champ d’exploration infini ? Un dilemme qui hante la survivante, celle qui sera, longtemps, l’amante endeuillée, la non-mariée et pourtant pleinement mère de cette famille nombreuse tant désirée. Celle qui toutefois, sans toujours s’en rendre compte, retrouvera les rythmes de la vie, la cadence du monde, le plaisir des rencontres et de l’harmonie des coeurs. Qui s’attachera à François tout en refusant de taire les élans qui la portent vers d’autres. Ainsi Daniel, Sylvain, Marc ou Christine... tous ceux et celles que la destinée placera sur son chemin, l’inspireront pour redessiner les contours du couple et de la famille traditionnels. Evoquant, dans un style ondoyant et ondulant, les valses amoureuses de sa narratrice, De la force d’une vague errante explore dans le même temps une psyché féminine qui se moquera des bien-pensants, pour bâtir et reconstruire inlassablement son bonheur. Parcours passionnel hors-norme, où la liberté exprimée ne se confond jamais avec la frivolité ou le libertinage, ce récit ne revendique rien… si ce n’est le droit de ne pas restreindre et éteindre les inclinaisons de nos âmes.

07/2010

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Musées français

Chefs d’oeuvre art déco. Musée des années 30

Tandis que l'Art déco, admiré de tous à l'Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, continue à se diffuser, jusqu'à la fin des années 30, conjointement aux mouvements modernistes et cubistes dans les arts décoratifs, les Beaux-Arts et l'architecture, de nombreux peintres de l'entre-deux guerres tels que Boutet de Montvel, Courmès, La Patelière, Souverbie ou Despiau s'attachent à redonner au réalisme un nouveau visage, en phase avec son temps. La ville de Boulogne-Billancourt est au coeur de cette créativité bouillonnante. Attirés par des terrains aux prix abordables, de grands industriels comme Renault et Dassault, les Studios de Boulogne pour le cinéma et des artistes tels que Paul Landowski, Marc Chagall ou Juan Gris s'installent dans cette ville naissante. Les "Dimanches de Boulogne" de Daniel-Henry Kahnweiler, en réunissant de nombreux artistes cubistes, participe à faire de la ville un centre culturel de premier plan. Témoin privilégié de cette époque foisonnante, le musée des années 30 conserve dans ses collections plusieurs centaines de chefs-d'oeuvre, dans des domaines aussi variés que la peinture, la sculpture, avec les frères Martel, Jouve, Janniot ou Bernard, les arts décoratifs, avec des ensembles exceptionnels de Ruhlmann, Leleu, Follot, Sue et Mare, Printz, Herbst, Sognot, Mallet-Stevens, les arts graphiques ou l'architecture. A rebours d'une modernité trop longtemps cantonnée au cubisme, à l'abstraction et à l'art conceptuel, il offre un regard singulier sur cette période encore méconnue.

09/2023

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Bibles

Ce matin avec Dieu. Volume 4

"La Bible rapporte les pensées et les expériences d'hommes qui ont exercé le pouvoir, de poètes, de mères de famille, de médecins, de prophètes, d'étudiants et d'hommes d'affaires, etc. , alors qu'ils découvraient au fur et à mesure de leur vie quelle relation Dieu voulait établir avec eux. Mais la Bible ne parle pas seulement des autres ; elle parle aussi de vous. Vous trouverez dans ces pages le reflet de vos propres conflits et débats intellectuels, émotionnels et sociaux". Ce matin avec Dieu vous invite à prendre le temps de lire la Bible chaque jour, pour mieux en comprendre le sens pour votre vie. En suivant les quatre volumes vous pourrez lire la Bible en 5 ans. Cette série est adaptée à ceux qui ne savent pas par où commencer et qui hésitent à lire la Bible par eux-mêmes, mais aussi à ceux qui la lisent depuis longtemps et qui pourront en approfondir leur compréhension. Des questions accompagnent la lecture biblique sans donner de réponses (méthode inductive), pour que chacun puisse découvrir le texte à son rythme et en retirer quelque chose pour sa vie personnelle. Une invitation à redécouvrir chaque matin combien les paroles de la Bible sont précieuses pour notre vie ! Livres bibliques parcourus dans le volume 4 A. T. : 1-2 Chroniques, Esdras, Néhémie, Esther, Psaumes (73-150), Ecclésiaste, Cantique des cantiques, Jérémie, Lamentations de Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Aggée, Zacharie, Malachie. N. T. : Matthieu, Jacques, 2 Pierre, Jude, Apocalypse.

07/2023

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Guerre d'Algérie

L’Algérie française, le combat pour l’honneur. Cahier d’histoire du nationalisme n°23

Il y a 60 ans, la France et l'Algérie se séparaient suite à un conflit militairement gagné par notre armée mais politiquement torpillé par les pseudo élites de l'époque qui croyaient encore dans ce que l'on appelait "le sens de l'Histoire" . Pour faire simple, le France était divisée entre ceux qui soutenaient le FLN et l'abandon de nos trois départements algériens et ceux qui, par attachement à la grandeur et au rayonnement de notre pays ou par fidélité à la parole donnée, se sont engagés pour défendre l'Algérie française. 60 ans plus tard, notre société est toujours marquée par cette tragédie. Voilà pourquoi nous avons décidé de donner la parole à ceux qui se sont battu pour l'Honneur de notre nation. La fusillade de la rue d'Isly... Joseph Katz, le boucher d'Oran... Les rapatriements des Pieds-noirs... Le 19 mars... Le commando Georges... Les enfants perdus de l'OAS... Jean Bastien-Thiry... Pierre Château-Jobert... Roger Degueldre... Pierre Lagaillarde... Robert Martel... Jo Ortiz... Pierre Sergent... Jean-Jacques Susini... Entretiens, Témoignages & contributions de : Philippe Aziz, Armand Bénésis de Rotrou, Francis Bergeron, Jean-Pierre Brun, Daniel Cadet, Philippe Chiaverini, Gérard Crespo, Richard Dessens, Pierre Dimech, Yves Geoffroy, Jean-Claude Giraud, Manuel Gomez, Michel Klen, Gérard Lehmann, Philippe de Parseval, Jean-Claude Pérez, Guy Pujante, Jean-Claude Rolinat, Alain Sanders, Maurice Sarazin, Robert Saucourt, Roger Soncarrieu, Rémy Valat, Michel Vial

10/2022

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Essais

L’essence de la comédie

La comédie est beaucoup plus qu'un genre ou une simple catégorie d'oeuvre. Avec le traitement sérieux, c'est l'une des deux seules façons de rendre compte des choses de la vie. C'est également une technique, aux mécanismes bien spécifiques. Yves Lavandier expose les grands principes de la comédie, en dévoile les rouages et propose une méthode pour en produire. Il met l'accent sur ce qu'il estime être les plus hauts degrés de comédie : le comique de caractérisation et le comique de situation. De nombreux classiques (Lysistrata, L'école des femmes, Le pigeon, Certains l'aiment chaud, Astérix : La zizanie, Le Père Noël est une ordure, Un poisson nommé Wanda, Un jour sans fin, Le dîner de cons...) sont cités en exemple ou analysés en détail. Le livre se termine sur un long entretien avec Francis Veber, expert en la matière. Ce scrupuleux traité intéressera tous les amateurs de comédie, comme tous ceux qui veulent faire rire, quel que soit leur domaine d'expression. Auteur dramatique, cinéaste et script doctor, Yves Lavandier a été formé à Columbia University par Frantisek Daniel, Stefan Sharff et Milos Forman. Il a écrit et mis en scène des pièces pour marionnettes, écrit et réalisé une dizaine de courts métrages et un long métrage, et écrit pour la bande dessinée. Il est également pédagogue. Outre La Dramaturgie, devenu une référence, il est l'auteur de Construire un récit et Evaluer un scénario (tous aux Impressions Nouvelles).

10/2023

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Contes et nouvelles

56 Descentes dans le maelstrÖm

Trois frères sont pris, lors d'une nuit de tempête, par un tourbillon vertigineux qui engloutit leur bateau de pêche. Un seul d'entre eux survit, profondément changé par l'expérience. Comment et pourquoi ? A l'occasion des 33 ans de l'aventure du projet maelstrÖm, 55 artistes sont invité? e ? s par l'éditeur à (re)lire la nouvelle d'Edgar Allan Poe, Une descente dans le Maelström, à s'en imprégner, pour ensuite écrire, dessiner, mettre en musique ou en BD, en photos, en un mot : créer. Cette création se fait alors extraction de symboles, écho de métaphore, mais surtout : oeuvre personnelle. Un ouvrage collectif et unique. Bienvenu ? e ? s dans le tourbillon, nous vous attendions. Avec des contributions des artistes suivant : Davide Colasante ??? Serge ?? Pey ??? ? Ludivine Joinnot ??? Daniel De Bruycker ??? Boris Crack ??? Rose-Marie François ??? Claude Donnay ??? Jean Claude Bologne ??? Vincent Tholomé? ? Fabian Di Maria ??? Chantal Deltenre ?? Ritta Baddoura ??? Luc Baba ?? Gilles Farcet ??? L'Ami terrien (feu)? ? Catherine Serre ??? Carl Norac ?? Arnaud Delcorte ??? Bruno Geneste ?? Gioia Kayaga ??? Francesco Pittau ?? Gwénnaëlle La Rosa ??? Laurence Vielle ??? Kev La Raj ??? Hortense Raynal ??? Maninelkaos ??? Rachele Gusella ??? Camille Pier ??? Juliette Bensimhon ??? Jérémie Tholomé? ? Gauthier Keyaerts ??? Florence Valéro ?? Karel Logist ??? Evrahim Baran ?? Cristiana Panella ??? Morgane Eeman ?? Arthur Thimonier ??? Aurélien Dony ?? Laura Schlichter ??? Coline Marescaux ?? Dirk Diederich ??? Dominique Massaut ?? Caroline Boulord ??? Marie Darah ?? Tom Nisse ??? Otto Ganz ?? Lisette Lombé? ?? Ada Mondès ?? Gaetan Saint-Remy ??? Jonathan Carrier ??? Patrick Lowie ?? Alain Valet ??? Carole-Anne Subrebost ?? Simona Petitto ??? Nadejda Peretti ?? David Giannoni

06/2023

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Romans, témoignages & Co

Quel bon vin vous amène ? Punchlines de la rue à la scène

David, Daniel, Bertrand et Angélique étaient quatre SDF en perte de repères. C'était lors d'une soirée alcoolisée dans un bar Le Balto, place de la Vierge à Aix-en-Provence que David rencontra Samuel, par hasard. C'était sur un désaccord parfait que le destin de nos deux hommes allait se lier. Samuel venait d'un milieu bourgeois, propriétaire de la librairie Darlieu qui portait son nom, ses parents étaient très fiers de sa réussite et voyaient en David un paria de la société dont il fallait se méfier. Mais David voulait s'en sortir et prouver aux parents de Samuel, Julia et Jean-Noël, qu'il pouvait être un homme respectable et digne de confiance. David en était conscient : il devait se racheter une bonne conduite pour redorer son image. C'était décidé, Samuel se devait de prendre David sous son aile. Il devait le sortir coûte que coûte de la rue et de ses mauvaises fréquentations. Alors qu'il décida de le mettre une journée à l'essai en tant que vendeur en librairie chez Darlieu, à cause de ses fréquentations douteuses, David se voyait prendre sa place par un autre vendeur en libraire, lui aussi à l'essai. S'en était trop pour Samuel. De nouveau à la rue, David se devait de trouver une solution d'urgence. Mis au pied du mur le jour de Noël 2002, David trouva une idée géniale qui allait pouvoir le sauver lui et ses amis.

08/2021