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Émilie Frèche

Extraits

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Méthodes FLE

Macaron 1 A1.1. Cahier d'activités

Cahier d'activités dans la collection Macaron , méthode de français langue étrangère (FLE) pour enfants, niveau 1 (A1. 1). Le goût d'apprendre Macaron ludique Avec Macaron , on apprend en s'amusant. Des jeux, un bilan et des projets favorisent les interactions et développent la compétence de médiation. Macaron pour tous Macaron favorise une approhce interdisciplinaire et interculturelle. Macaron aborde l'inclusion dans un esprit positif. Macaron prête une attention particulière à la diversité : diversité des élèves, diversité des activités, diversité des compétences cognitives sollicitées. Les composants de la méthode : Pour l'élève Livre de l'élève avec audio et vidéos (dessins animés) Bande dessinée dans le livre de l'élève Cahier d'activités en couleurs Pour le professeur Guide pédagogique Macaron pour tous, pour une pédagogie différenciée Cahier de jeux Portfolio de l'élève Fichier d'évaluations Pour la classe Posters Cartes images Une application de jeux interactifs Une version numérique interactive du livre et du cahier Les ressources numériques de Macaron (audio, vidéos, et activités interactives) sont accessibles sur l'espace digital macaron. cle-international. com

05/2022

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Beaux arts

L'image à l'époque romane

Depuis L'Art religieux du XIIe siècle en France d'Émile Mâle (1922), aucun travail de synthèse n'avait été publié sur l'iconographie romane. L'ouvrage de Jean Wirth actualise le sujet tout en renouvelant les points de vue. En effet, au lieu d'appliquer mécaniquement au Moyen Âge notre conception et notre perception des images, Jean Wirth met à profit sa connaissance des textes pour étudier l'image romane de l'intérieur, à partir du système de représentation et des préoccupations de ceux qui l'ont conçue. En remontant jusqu'à l'époque carolingienne, il étudie d'abord la formation des codes iconographiques romans, des moyens dont les artistes se sont dotés pour représenter le spirituel pourtant considéré comme invisible. Il dégage ensuite les traits caractéristiques de la production du XIe siècle avant la réforme grégorienne, ce qui l'amène à corriger la datation de monuments importants. Dès lors apparaît clairement la rupture constituée par la réforme de l'Église qui impose une représentation terrifiante de la vie selon la chair et promeut l'ascétisme le plus extrême, tout en donnant une impulsion sans précédent au luxe artistique. Une nouvelle rupture intervient dans les années 1120, avec l'échec de la théocratie pontificale. On assiste alors à un assouplissement du style et à une réhabilitation de la figure humaine. Jean Wirth montre donc que le monde des images romanes, loin de se répéter inlassablement et de reposer sur un symbolisme intemporel, évolue avec une rapidité saisissante. Son ouvrage, fondé sur une démarche pluridisciplinaire qui prend en compte les exigences de l'histoire politique, de l'histoire de l'art, de la religion et des idées, devrait réorienter durablement le travail des spécialistes. De plus, il offre à un public plus large les informations nécessaires au déchiffrement des œuvres.

11/1999

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Beaux arts

La Pyramide du Louvre

La pyramide du Louvre est devenue le symbole incontesté d'un ensemble muséal parmi les plus célèbres du monde. Rien ne semblait l'y prédisposer au départ. Seule la force de conviction de son auteur, l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, permit au fil du temps d'en comprendre l'indéniable succès. Ainsi, ce nouvel opus de la collection Solo propose de revisiter cette histoire à travers quatre chapitres qui nous ferons revivre les temps forts de cette épopée qui se déroula il y a trente ans. Le 29 mars 1989 le président de la République, François Mitterrand, inaugurait cette nouvelle entrée du musée qu'il avait appelée de ses voeux dès son accession au pouvoir en 1981. Destinée à offrir au public les équipements culturels les plus modernes pour le confort de sa visite, la pyramide de verre n'était que le premier acte d'un développement plus considérable encore des surfaces d'exposition. Huit années de labeur intense qui mirent à contribution l'Etat, la Ville de Paris, l'Etablissement Constructeur du Grand Louvre avec à sa tête Emile Biasini, une équipe de maîtrise d'oeuvre franco-américaine, le personnel du musée du Louvre réuni autour de celui qui allait devenir son premier président-directeur, Michel Laclotte, des entreprises de travaux publics de renommée internationale. Derrière le consensus apparent des acteurs du projet, on ne fera pas l'impasse sur les antagonismes profonds qui ont animé la polémique sur le choix de la pyramide. Et pourtant, trente ans après, le succès de cette architecture unique est devenu manifeste. Celle qui fut conçue comme un défi architectural, devint le catalyseur de millions de visiteurs venus voir le Louvre.

03/2019

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Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur. Tome 3, Apothéose du désespoir

Dans l'apothéose du désespoir on part du Contrat social pour aboutir aux Rêveries du promeneur solitaire. La théorie de la communauté exposée dans le Contrat social montre l'homme tel qu'il aurait dû être. Mais la bonne totalité n'est qu'un rêve. JA. Rousseau se replie dans l'Emile sur un individu qu'il prétend éduquer dans la solitude. On assiste ici à la tentative désespérée du médecin du monde pour enrayer le progrès implacable qui ronge comme une maladie mortelle le monde humain. En dépit des richesses de la pensée éducative chez Rousseau, il n'est pas déraisonnable de penser que le désespoir l'envahissait de plus en plus. A la fin il se retrouve seul avec lui-même. Le médecin de l'humanité s'efface, comme le théoricien de la réforme des mœurs domestiques. Rousseau n'a plus qu'un homme à soigner et c'est lui-même. La tentative de régénération morale de la société et de l'homme s'abîme dans le dialogue de la pensée avec soi d'où doit émerger au moins comme monument dans la catastrophe générale le discours désespéré et vrai d'un homme qui veut croire qu'il est pur et saint. Ce troisième et dernier volume est dantesque ; plus on va, plus on se dirige vers une solitude de plus en plus claire, même si en son essence pure elle est inexplicable. Là se trouve la signature capitale du malheur : " Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime ". (JJ. Rousseau).

03/1984

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Histoire internationale

Le Maestro. A la recherche de la musique des camps (1933-1945)

A Barletta, ville du sud de l'Italie, un homme fascinant redonne vie à des musiques oubliées. Depuis plus de vingt ans, Francesco Lotoro, pianiste de formation, recherche puis enregistre avec un orchestre local les oeuvres composées plus ou moins clandestinement dans les camps de la Seconde Guerre mondiale. Cet obstiné de 47 ans, aidé de sa femme et d'une poignée d'amis, a archivé plus de 4 000 partitions, parfois inachevées ou parcellaires. Symphonies, opéras, chansons folk, choeurs religieux, mais aussi swings ou musique rom : les artistes emprisonnés n'ont jamais renoncé à leur liberté créatrice, quitte, pour certains, à le payer de leur vie. L'auteur propose un livre original et d'une grande richesse sur ce sujet méconnu. Les chapitres sur le Maestro et ses aventures parfois rocambolesques alternent avec ceux consacrés à une quinzaine de musiciens martyrs, de toutes nationalités, de toutes confessions. Le lecteur découvre ainsi des personnages d'exception : « Johnny and Jones », duo jazzy du camp hollandais de Westerbork ; le compositeur tchèque Rudolf Karel, dont la dernière oeuvre fut écrite sur du papier hygiénique au moyen d'une écharde noircie de charbon ; le Français Émile Goué, qui dispensa des leçons de solfège à ses camarades de l'Oflag de Nienburg-sur-Weser, le Polonais Jozef Kropinski, qui composa en secret plus de 400 chansons en 1944, caché dans le camp de Buchenwald.De Prague à Cracovie, de Rome à Paris, voici une course contre l'oubli, où chaque note sonne comme un défi à l'oppresseur. Un pan entier de l'histoire de la musique, jusqu'ici laissé sous silence, se dévoile au fil des pages et des partitions du Maestro de Barletta.

10/2012

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Policiers

Le dernier lapon

Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Émile Victor. Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami. La mort d'un éleveur de rennes n'arrange rien à l'affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête longue et déroutante. Mais à Kautokeino, on n'aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes. Les mystères du 72e tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l'un des guides sami a-t-il confié à l'expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l'air de si bien connaître la géologie de la région ? À qui s'adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d'Aslak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ? Dans un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l'hypermodernité et de la tradition d'un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.

09/2012

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Beaux arts

Titres. Une histoire de l'art et de la littérature modernes

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres. Si c'est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs oeuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l'histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c'est le récit d'une émulation entre le mot et l'image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Emile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l'une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l'autre voyant dans l'oeuvre d'art picturale ou littéraire une matrice politique, n'existant que dans la relation à l'espace public. Examinant aussi bien des chefs-d'oeuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs oeuvres, source de bien des inventions, se révèle être l'outil majeur qu'ils partagent : image et texte portent également des titres, et c'est un signe de la liberté de l'artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.

11/2019

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Photographie

Fernand Braun. Photographe des Charentes (1878-1920)

Le photographe Fernand Braun (1852-1948) est le plus talentueux éditeur de cartes postales des Charentes du début du XXe siècle. Formé dans les ateliers alsaciens de son oncle Adolphe Braun, il rejoint Angoulême en 1878 où il s'impose comme un portraitiste renommé. Comprenant le dynamisme du littoral atlantique, il s'installe à Royan dès 1895. Intimement lié aux élites porteuses du développement touristique, il diffuse massivement l'image du balnéaire sur le nouvel objet à la mode : la carte postale illustrée par une photographie. Fernand Braun publie également sur la vie, le patrimoine et les paysages des Charentais, produisant jusqu'en 1920 un catalogue unique de près de 4000 vues différentes. Largement impliqué dans le débat démocratique, le personnage appuie par ses clichés la diffusion des valeurs républicaines et sa foi dans le progrès. Photographe de la Belle Epoque, l'éditeur accompagne ensuite le public dans les représentations du premier conflit mondial en photographiant les conséquences en Charente et en Charente-Inférieure de la guerre. Les frères Lumière, Paul Déroulède, Emile Combes ou Pierre Loti sont quelques-uns des témoins illustres de l'exceptionnelle carrière de Fernand Braun. De 1878 à 1920, la photographie ne cesse de se populariser tandis que la carte postale matérialise l'esprit de modernité des années 1900. Dans ce livre. Benjamin Caillaud propose d'interroger l'objet carte postale depuis le point de vue de l'historien. Avec près de 600 clichés reproduits, cet ouvrage dévoile la sensibilité et l'intelligence créatrice du photographe Fernand Braun tout en questionnant l'identité contemporaine des deux Charentes : attractivité du littoral, importance du tourisme et du patrimoine, école publique et laïcité, progrès social et vie démocratique.

12/2015

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XXe siècle

Souvenirs sur Rainer Maria Rilke

"Duino est l'atmosphère de mon être" , écrivait Rilke. A jamais l'oeuvre du poète est associée au château de la princesse de Tour et Taxis, à Duino, près de Trieste, où il trouva l'inspiration des Elégies. "Dominant l'Adriatique, écrit Maurice Betz, à l'extrême pointe d'un promontoire, un antique château, juché sur le roc, qu'isolent d'un côté la mer, de l'autre de profondes forêts de chênes-lièges [... ] C'est ici que Rilke vint pour la première fois au printemps de 1910, sur l'invitation de la princesse de la Tour et Taxis, et ce bref séjour au château de Duino fut le début d'une longue et féconde intimité avec ce paysage et ses habitants". Un jour d'hiver, au début de 1912, durant une promenade sur le chemin du Bastion, les vers d'un poème inconnu lui furent comme dictés. La première Elégie était née. Marie de la Tour et Taxis, "cette grande dame autrichienne qui était chez elle aussi bien à Paris qu'à Vienne ou à Venise" (Betz), a tenu à rédiger en français ses souvenirs du Seraphico- c'estle nom qu'avec son accord elle lui avait donné - et à montrer l'homme qu'il était au quotidien, avec toutes ses fragilités et ses étrangetés. Etrangement, le texte a d'abord paru en traduction allemande en 1933. C'est seulement en 1936, grâce à Maurice Betz, qu'ils ont pu paraître dans leur langue originale, chez Emile-Paul à Paris. En ce dixième anniversaire de la mort de Rilke, paraissaient également les souvenirs de Betz, réédités en mars 2022 par Arfuyen sous le titre Conversations avec Rainer Maria Rilk

01/2023

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Littérature française

Journal. 1887-1910...

" Ne pas se tromper aux figures hautaines et silencieuses : ce sont des timides ", écrit Jules Renard parlant de lui. Comme tous les timides, il répugnait à se confier aux autres. Son Journal lui sert de confident, d'interlocuteur, de complice. C'est à la mémoire des feuillets qu'il remet ses pensées les plus secrètes et les lus contradictoires. Ardent dreyfusard, il écrit : " Je suis écoeuré à plein cœur, à cœur débordant, par la condamnation d'Emile Zola... " Mais il confesse ailleurs : " Nous sommes tous antijuifs. Quelques-uns parmi nous ont le courage ou la coquetterie de ne pas le laisser voir. " Il se répand en réflexions misogynes : " si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire " ; " Dès qu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle se croit de l'esprit " ; " La femme est un roseau dépensant. " Mais n'est-ce pas pour exorciser le chant des sirènes ? " Je les aime toutes. Je fais des folies pour elles. Je me ruine en rêves. " Anticlérical, antireligieux convaincu =, auteur de La bigote, au Journal il confie cependant : " J'ai l'esprit anticlérical et un cœur de moine. " Il avait une conscience amère, injuste et orgueilleuse, de ses limites, mais aussi de ses qualités, celles des grands écrivains - l'humour, l'ironie, la poésie : " Les ironistes, ces poètes scrupuleux, inquiets jusqu'à se déguiser. " Portrait d'une époque et d'un milieu, peinture des naturels du Morvan, et par-dessus tout portrait d'une âme poétique jusqu'à la souffrance, le Journal de Jules Renard est un chef-d'œuvre de la langue française et le témoignage d'un grand moraliste : " Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour. "

05/2011

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Sociologie

L’énigme sociologique. Tome 1, Mésententes, disputes, malentendus

L'énigme sociologique se compose de deux tomes. Ce premier volume est une réflexion sur les diverses manières de faire de la sociologie. 72Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 10. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; } On s'interroge dans cet ouvrage sur la possibilité d'une cumulativité des connaissances en sociologie. Ce premier volume passe en revue un certain nombre de débats classiques ou actuels qui opposent les différentes écoles de sociologie en France. Il met en scène les difficultés et incompatibilités théoriques et méthodologiques qui ont freiné la construction de cette cumulativité. Il montre des oppositions irréconciliables mais aussi le socle commun sur lequel se construisent théories et méthodes : une ontologie de l'expérience sociale des chercheurs comme des acteurs. Elle précède toutes les dichotomies qui font dissension : individu/société, matérialité/pensée, intérieur/extérieur, mécanismes généraux/singularités historiques, échelles micro/macro sociologiques. L'ouvrage se conclut sur une relecture de la première Ecole de sociologie française et notamment de trois auteurs, Emile Durkheim, Maurice Halbwachs, Marcel Mauss. Cette relecture est fondée sur l'hypothèse d'une intelligence collective qui élabore l'intuition d'un objet sociologique spécifique, l'engendrement d'association, et la révise pas à pas : un processus aux temporalités multiples qu'il s'agit de reconstruire à partir des faits sociaux considérés comme des modalités, des traces de ce processus. Un second volume prendra en compte la complexité de l'objet sociologique à travers trois dimensions anthropologiques du social : symbolicité, temporalité et spatialité.

09/2022

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Romans historiques

L'affaire du colonel Miassoïedov

Basé sur des faits réels, L'affaire du colonel Miassoïedov évoque à la fois les meilleurs romans d'espionnage et les fresques des grands auteurs russes. Dans un vieux numéro du Times, l'auteur retrouve un écho d'une affaire qui avait fait grand bruit dans son enfance ; c'était quelque chose comme une affaire Dreyfus russe, mais il n'y avait eu aucun Emile Zola, alors, pour prendre la défense de l'homme qu'on accusait. Voici un roman dans lequel personnages et événements sont authentiques, presque documentaires, et qui est en même temps une grande réussite littéraire. Au début de la Grande Guerre, Sergueï Miassoïedov, colonel de la gendarmerie tsariste et petit entrepreneur privé, se trouve accusé d'espionnage pour le compte de l'Allemagne : ses associés sont des Juifs cosmopolites et lui-même aurait épousé, dit-on, une femme israélite. En coulisse, le pouvoir est aux abois : il cherche à faire endosser ses défaites militaires à des traîtres, quels qu'ils soient, et c'est alors que les antisémites reprennent la main... Condamné à mort par une cour martiale, le colonel Miassoïedov est exécuté à Varsovie en 1915. Aussitôt après commence une seconde affaire, moins retentissante mais peut-être plus cruelle encore : son épouse, Klara, est inquiétée à son tour, d'abord par la police tsariste, puis par les services soviétiques. Le Prix Nobel de littérature Czeslaw Milosz considérait Józef Mackiewicz comme l'un des meilleurs romanciers polonais de l'après-guerre, et surtout le plus digne d'être loué pour ses qualités de témoin, fidèle à la vérité de ce qu'il avait vu. Des pogroms de 1903 jusqu'au bombardement de Dresde par les Alliés, c'est toute la noirceur et la violence de la première moitié du XXe siècle qui se montrent à nos yeux.

02/2020

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Psychiatrie

Constance Pascal (1877-1937). Une pionnière de la psychiatrie française

Constance Pascal a été l'une des premières femmes psychiatres en France, au début du XXe siècle siècle. D'origine roumaine, elle décide très jeune de prendre son destin en main et débute des études de médecine en France. Connue pour ses travaux sur la démence précoce, elle a fondé l'une des premières écoles françaises pour les enfants présentant de graves difficultés d'apprentissage. Sa ténacité lui a aussi permis d'obtenir la direction de plusieurs départements de psychiatrie. Soucieuse d'améliorer les traitements ainsi que le confort de vie de ses patients, elle s'est heurtée toute sa carrière à la misogynie et au mépris de certains de ses supérieurs hiérarchiques. Cela n'a en rien entamé sa détermination. L'analyse d'articles et travaux de Constance Pascal elle-même permet d'appréhender son apport à la psychiatrie avec plus d'acuité. Dans cette biographie fournie, mêlant archives de sources institutionnelles et familiales, Felicia Gordon s'attache également à retracer le parcours intime de cette femme d'exception, à travers sa relation discrète mais constante avec le général Mengin mais aussi celle, toute aussi belle, qui l'unissait à sa fille. Cette biographie n'est pas seulement celle de Constance Pascal. Il s'agit d'une fresque vivante du développement de la psychiatrie en France, de la Belle époque jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. On imagine difficilement, n'est-ce-pas, une vie plus laborieusement et plus glorieusement remplie ? Mais ce ne fut pas, certes, sans avoir à lutter contre toutes les routines, les préjugés de tous ordres et surtout contre un misonéisme parfois intransigeant. Les femmes de la génération qui monte ne devront pas oublier au prix de quels efforts, de quels sacrifices, de quelles douleurs parfois leurs aînées auront creusé le sillon. Elise Emile-Magne à propos de Constance Pascal.

05/2023

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Biographies

Le jongleur

"Prénom ? Roman, Romain, Romouchka, Emile. Nom de famille ? Kacew, de Kacew, Gari, Gary, Ajar, Sinibaldi, Bogat. Lieu de naissance : Wilno, Koursk, Moscou, steppes russes, en 1914, en mai, en décembre, dans l'après-midi... " Difficile de mettre de l'ordre dans la biographie hors norme de Romain Gary, unique auteur à avoir reçu deux fois le Prix Goncourt (pour Les Racines du Ciel et La Vie devant soi), diplomate, scénariste, pilote de guerre, voyageur. Homme célèbre qui s'est suicidé en 1980 après une carrière littéraire fulgurante. Mystificateur. Enfin, illusionniste qui jonglait avec les faits et les inventions, avec ses histoires et celles qu'il entendait, créateur infatigable de son opus magnum : sa propre biographie. Seule Agata Tuszy ska, l'autrice de Wiera Gran l'Accusée et de La Fiancée de Bruno Schulz pouvait relever ce défi ! Elle se met en scène, enquête pour chercher la vérité, tente de dévoiler les nombreux portraits de son personnage et engage avec lui un dialogue tout en essayant de résoudre les mystères de l'identité juive de l'auteur de La Promesse de l'aube - et de la sienne. Elle évoque sa mère dominatrice et fascinante, Nina Owczy ska, leur séjour de plusieurs années à Varsovie dans les années 1920, la route pour Nice, les deux mariages tempétueux de l'écrivain (dont celui avec la star de Hollywood Jean Seberg), sa carrière artistique et celle de diplomate. Elle raconte sa faiblesse pour les pseudonymes, les destins parallèles et le jeu. Dans Le Jongleur, Agata Tuszy ska peint un portrait unique de Romain Gary, et montre comment son personnage va au-delà des limites de la pirouette artistique et des responsabilités humaines. Jongler devient ainsi la métaphore de l'art. Traduit du polonais par Isabelle Jannès-Kalinowski

08/2023

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Milieux naturels

Groenland. L'île continent

Au fil de ces pages comme au fil d'une navigation autour du Groenland, découvrez les merveilles insoupçonnées de cette île continent. Explorez le parc national du Groenland, le plus grand du monde avec sa taille proche de celle de la France, et aventurez-vous dans le sud-est méconnu, où Paul-Emile Victor vécut à plusieurs reprises. Poussez vers le sud-ouest, ancien lieu d'accueil des Vikings qui concentre aujourd'hui la plupart des villes et villages des quelque 55 000 Groenlandais puis remontez vers le nord-ouest, ses icebergs cathédrales, sa géologie singulière... Enfin, perdez-vous dans les confins, tout au nord, avant de gagner la calotte glaciaire au coeur même de l'île, là où l'homme résiste envers et contre tous les éléments. Ecrit par un collectif de guides nature spécialistes des régions polaires, ce beau livre est un témoignage polyphonique sur une terre trop souvent réduite à un univers blanc et figé. Alors que partout dans la toundra, au large des côtes, sur la banquise même, la vie foisonne : plus de 200 espèces d'oiseaux, dont 60 nicheuses, y ont en effet été recensées, ainsi qu'une trentaine de mammifères terrestres et aquatiques, dont les mythiques ours polaires, morses et boeufs musqués, et plus de 500 espèces de plantes. Sans oublier les Inuit, ces femmes et ces hommes héritiers d'une civilisation millénaire qui, malgré les affres de l'histoire et du climat, s'évertuent à dompter une nature parmi les plus sauvages de la planète, faisant corps avec elle. Servies par des lumières que seules les régions polaires savent dispenser, les quelque 200 photographies qui le composent font de cet ouvrage un vibrant hommage à toutes ces vies animales, végétales et humaines, âmes éternelles d'un pays unique...

10/2023

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XXe siècle

Un jour nous avons été vivants

La Grande histoire racontée par ceux qui l'ont endurée. 14-19 à visages d'hommes et de femmes dans un roman époustouflant Julien Hervieux aime les récits de l'ombre. Que ce soit en se penchant sur les personnages oubliés de la Grande Histoire ou en créant des héros qui ne marchent pas du côté de la lumière, il aime à aborder les choses sous un angle différent. Un jour nous avons été vivants est une lettre infinie, une succession de récits individuels, où chaque narrateur est, d'une façon ou d'une autre, en lien avec le suivant. Ensemble, ils forment une gigantesque mosaïque, qui dessine ce qu'ont vécu des millions de Français entre 1914 et 1919, sur le front comme à l'arrière. Des chemins se révèlent en filigrane, des personnages prennent une place plus importante, puis se dérobent. De l'émotion cousue main déborde de ces portraits croisés. C'est l'histoire d'Aimable, un lieutenant idéaliste plongé dans la retraite de 1914. C'est celle de Gustave, un journaliste qui ment par patriotisme. Celle d'Emile, un pilleur de tombes qui voit en la guerre l'occasion de faire fortune. Celle de Marguerite, à qui revient de gérer tout ce que son mari a laissé à son départ. Celle de Didier, isolé entre les lignes avec une blessure mortelle. De Lucette, infirmière au chevet de blessés qui refusent de remonter en ligne. De Louise, qui veut ramener le corps de son mari. Ils sont militaires, civils, religieux, criminels, et parfois un peu de tout cela à la fois. Tour à tour, en partageant leurs récits, ils font naître une grande histoire, et la " Grande Histoire ".

10/2023

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Histoire internationale

Pour Yves Michel Fotso, je plaide. Au nom de la vérité et de la crainte de Dieu

Imagine les interprétations qui seraient faites si nous acceptons d'associer le syndicat, à une cause, fût-elle noble. Ainsi s'exprimait le chef d'un syndicat, pour justifier le refus de se faire présenter et de recevoir publiquement le livre J'ai compris Yves Michel Fotso, best-seller ayant battu tous les records de popularité au Cameroun. Dans l'histoire récente de l'humanité, on a entendu ce genre de discours alors que les nazis exterminaient les juifs, alors que le régime d'apartheid en Afrique du Sud massacrait les Noirs, alors que le corps expéditionnaire français traquait les nationalistes de l'UPC et brûlait en pays bassa et en pays bamiléké, alors que le génocide avait cours au Rwanda... Seuls les aveugles et les sourds-muets volontaires peuvent dorénavant tourner le dos à la vérité, devenue évidente pour tous. Ce livre étale de nouvelles preuves de l'innocence du capitaine d'industrie camerounais Yves Michel Fotso, qui s'est sacrifié pour son pays, ruinant sa fortune personnelle. De nouveaux documents montrent la succession de défaillances judiciaires qui, au mépris d'un patriotisme tellement exceptionnel, le gratifie de deux condamnations à vie. C'est pour dire "Non ! " que, comme Emile Zola pour le capitaine Dreyfus, je me suis levé pour un "J'accuse", qui est davantage un hymne au rassemblement et à la reconstruction des valeurs de solidarité, une quête de compassion, qu'une incantation pour la chasse aux sorcières et la vengeance. Le premier livre avait restitué au prisonnier sa dignité d'homme, de citoyen, de père de famille et de créateur de richesses honnête, ce deuxième livre met en exergue la quête pour sa liberté et le succès indéniable du plaidoyer à cette fin.

12/2016

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Montagne

L'Alpe N° 93, été 2021 : Les grands cols

Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols. Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines. Les cols en sont des points névralgiques. Qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire. Certains, comme le Galibier ou l'Izoard, sont devenus mythiques grâce aux courses cyclistes. Dans le dossier : - L'histoire des grandes routes alpines, depuis l'époque romaine à aujourd'hui. - Le Galibier, monographie cycliste. Le col des géants entre Savoie et Hautes-Alpes fut le théâtre de bien des rebondissements du Tour du France. " Oh ! Sappey ! Oh ! Laffrey ! Oh ! Col Bayard ! Oh ! Tourmalet ! je ne faillirai pas à mon devoir en proclamant qu'à côté du Galibier vous êtes de la pâle et vulgaire bibine ", écrit Henri Desgrange dans L'Auto le lendemain de la victoire d'Emile Georget en 1911. - La gastronomie des cols. Portrait de Marzio Eusebio, personnage haut en couleurs qui dirige l'hôtel-restaurant et musée du Gothard, ainsi que les restaurants des cols Nufenen et Grimsel. - Bulletin météo. La météorologie des cols est particulièrement capricieuse : effet Venturi, confrontations entre air maritime et atmosphère d'altitude, permanence des équipements et services de déneigement, dangerosité des circulations. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle. - Le patrimoine spirituel des cols. Monuments, sanctuaires, ex-voto, c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif. - Les cols vus par les écrivains-voyageurs, tels Nicolas Bouvier.

06/2021

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Verre, dinanderie, céramique

Dictionnaire des maîtres verriers. Marques et signatures de l'Art nouveau à l'Art déco

Cet ouvrage, à visée encyclopédique, se présente sous la forme d'un dictionnaire des artistes verriers et des manufactures, de l'Art nouveau à l'Art déco. Chaque entrée du dictionnaire propose la biographie d'un artiste verrier ou l'histoire d'une verrerie, et reproduit de façon exhaustive les marques et signatures utilisées, classées par période. Une sélection d'oeuvres, pour chaque chapitre, apporte un éclairage sur l'art, les techniques et la production des artistes et des verreries. Pour la première fois, un ouvrage recense de manière quasi exhaustive toutes les marques employées dans la verrerie dans la période de l'Art nouveau à l'Art déco. De ce recensement patiemment élaboré, on peut tirer des observations significatives : par exemple, l'immense diversité des signatures d'un Emile Gallé, soucieux de renouveler constamment la signature apposée sur ses modèles, est un nouvel indice de la créativité de cet artiste. L'ambition de ce livre est d'offrir un répertoire complet de toutes les signatures existantes des maîtres verriers et des manufactures verrières de l'Art nouveau à l'Art déco. La recherche est possible par les entrées du dictionnaire, mais aussi par un index : grâce à une transcription minutieuse des marques et des signatures, le lecteur peut immédiatement identifier une marque et l'assimiler aisément à un verrier, à une manufacture et à une période. Avec 115 artistes et verreries recensés, 2 000 signatures et marques et près de 1 000 reproductions d'oeuvres, ce dictionnaire apporte un éclairage original et nouveau sur l'histoire de la verrerie à cette époque. L'ouvrage de Philippe Olland raconte, à travers l'histoire des manufactures et les parcours individuels des artistes, toute l'histoire de la création verrière, les courants, les décors et les techniques de fabrication, dans une période incroyablement féconde.

07/2023

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Histoire des idées politiques

Maurice Barrès. Un destin solitaire

Une personnalité sans cesse en action, libre et souvent solitaire, dotée d'une autorité intellectuelle et sociale aujourd'hui méconnue. Ses funérailles nationales le confirment : Maurice Barrès fut une figure majeure de son temps. En France, au xxe siècle, littérature et politique se seront conjuguées. A tous risques et périls. Initiateur de cette voie, Maurice Barrès n'aura pas échappé à cette loi, laissant le souvenir de son vertige nationaliste, de son engagement antidreyfusard, de son inclination antisémite. Tout en restant reconnu, de tous côtés, comme un écrivain de génie. Un siècle après sa mort, voici la biographie décisive qui éclaire cette paradoxale destinée. Romancier, Maurice Barrès écrit sa vie comme un roman. Il veut dominer son temps, se faire voyageur, journaliste, député, polémiste, se montrer passionné pour être passionnant et rassembler en divisant. Incarnation de son époque, il en endosse les ultimes contradictions. Le Lorrain viscéral part à Paris pour conquérir le monde. Le dandy germanopratin conspue le déracinement. Le jeune prince des Lettres tourne à l'idéologue. Le fondateur du culte du moi se veut le prophète du peuple. Le chantre de la terre et des morts se réinvente adepte enthousiaste des lointains. L'élu de Nancy s'abandonne à un antiparlementarisme virulent. Le spiritualiste mélancolique se révèle jusqu'au-boutiste durant la Grande Guerre. L'imprécateur judéophobe finit par célébrer ses compatriotes israélites tombés à Verdun. Et l'académicien vieillissant, couvert d'honneurs, se plaît à jouer au maître de sagesse. Qui fut ce météore détesté par Emile Zola et Romain Rolland, adulé par Léon Blum et François Mitterrand ? En quoi son histoire raconte-t-elle notre histoire ? Il fallait l'indispensable portrait, sans préjugé mais sans concession, que dresse ici Estelle Anglade-Trubert pour nous le dire.

10/2023

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Histoire des arts décoratifs

L'Art déco France-Amérique du Nord

Avec l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925, l'Art déco séduit le monde. De New York à Paris, la presse célèbre cet événement qui impose durablement ce style universel. Traversant l'Atlantique à bord de fastueux paquebots tels Ile-de-France et Normandie, des grands décorateurs français comme Jacques-Emile Ruhlmann, Jules Leleu, André Mare, Jean Dunand et Pierre Chareau exposent dans les grands magasins, de New York à Philadelphie. Du Mexique au Canada, cet engouement est porté par des architectes nord-américains formés à l'Ecole nationale des beaux-arts de Paris dès le début du xxe siècle, puis à l'Art Training Center de Meudon et à la Fontainebleau School of Fine Arts, deux écoles d'art fondées au lendemain d'une Première Guerre mondiale qui a renforcé les liens entre les deux continents. L'Amérique de Raymond Hood et de Wallace K. Harrison, auteurs du Rockefeller Center, adopte les architectes et artistes français Léon Arnal, Edgar Brandt, Jacques Carlu, Paul Cret, Alfred Janniot... Les recherches inédites de cet ouvrage dévoilent une émulation réciproque qui s'illustre aussi bien dans l'architecture et l'ornementation des gratte-ciel que dans le cinéma, la mode, la presse, le sport et l'art de vivre. Le nouveau style est porté par des figures telles que Paul Iribe et Cecil B. DeMille, Jean Patou et Paul Poiret, Lindbergh, Costes et Bellonte, Joséphine Baker ou Johnny Weissmuller. Trente-sept textes et 350 illustrations permettent de découvrir les liens uniques qui unissent la France et l'Amérique, depuis la statue de la Liberté de Bartholdi jusqu'au Streamline qui succède à l'Art déco. Ce nouveau design aux lignes fluides et galbées surgit dans les années 1930 et sera la vedette de la New York World Fair de 1939, qui a pour thème "The World of Tomorrow" .

10/2021

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Philosophie

La sensibilité

Cette notion a toujours été au centre de la réflexion philosophique, dans le domaine de la connaissance comme dans celui de l'action. Mais tantôt elle a été comprise dans son sens passif, la capacité d'être affecté, tantôt dans son sens actif, l'élan qui nous porte au-devant des choses et du monde. D'où les difficultés de son utilisation. Analyse de la notion On se propose, tout en distinguant les deux sens de la notion, de montrer que son sens actif est premier et fondamental. La sensibilité est le pouvoir originel et déterminant de l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la raison, la nourrit, la dynamise, lui permet de se dépasser. Seule une pensée dogmatique et stérile oppose radicalement sensibilité et raison°; c'est leur entrelacement qui fait problème, c'est cela qu'il faut cerner; l'enjeu en est le dépassement de la crise de la raison. Étude de textes On a choisi, pour dégager l'ensemble du parcours et des enjeux de la notion, de s'appuyer sur cinq textes : Traité de l'âme d'Aristote, qui détermine le nœud de la difficulté, les relations de l'âme et du corps; Émile de Rousseau qui prend la mesure de la sensibilité dans la formation de l'être humain°; Critique de faculté de juger de Kant qui nous guide vers cet en-deçà de l'opposition de la sensibilité et de l'entendement°; Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient de Freud qui explore la face cachée de la sensibilité°; enfin Le visible et l'invisible de Merleau-Ponty qui explore ce nœud originel qui est notre entretien avec le monde.

02/2004

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Contes et nouvelles

Chat, alors !

"Dieu a fait le chat pour que l'homme puisse caresser le tigre" professait joliment Victor Hugo. De Colette à Bernard Werber en passant par les frères Goncourt, Émile Zola, William Burroughs, Boris Vian et Joann Sfar, cette peluche duveteuse ou cet escroc cynique a toujours fasciné l'écrivain, dont il est le fidèle compagnon de bureau, voire de genoux. Par ce mélange improbable de douceur et de cruauté, d'affection et d'égoïsme, il est en quelque sorte son miroir, celui qui le renvoie à ses propres contradictions. Il nous ensorcelle, nous hypnotise et finalement nous adopte avant de nous tolérer chez lui. Un documentaire de la BBC prophétisait que, si l'humanité disparaissait, le chat deviendrait le roi du monde. Nous ne sommes pas pressés d'envisager le couronnement de Sa Majesté aux pattes de velours, mais la prédiction mérite qu'on s'attache à en faire le personnage principal d'un recueil de nouvelles. Sur une proposition de l'écrivain niçois Bernard Deloupy, 12 apprentis-auteurs participant aux ateliers d'écriture Formation écrivain ont accepté de se prêter à l'exercice. Pour nous, ils ont imaginé de captivants compagnons de papier aux griffes rétractiles : pharaon abusé, justicier de la circulation, acteur illusionniste, cobaye cosmogonique, révolutionnaire utopiste, accidenté paranormal, mère névrosée, magicienne birmane, médecin super-héros, maître possessif, muse moustachue, diplomate starifiée et déesse vengeresse. . . Il se dégage de ce panthéon décomplexé une créativité jaillissante et une extravagance débridée dont on se pourlèche à l'avance les babines. On disait la littérature surfaite et dépassée. C'était compter sans une nouvelle génération d'auteurs qui sort du cadre, repousse les limites du burlesque et réinvente l'écriture. Dorénavant, vous n'appellerez plus un chat un chat !

06/2022

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Ouvrages généraux

Aux sources du solidarisme et de la sociologie réformiste. La philosophie d'Alfred Fouillée

La philosophie d'Alfred Fouillée Il y a un mystère du lien humain dans les sociétés démocratiques, et l'oeuvre d'Alfred Fouillée, philosophique, politique, sociale et morale, nous aide à en dévoiler une partie. La pensée d'Alfred Fouillée semble éclairer d'une lumière particulière le chemin qui pourra nous conduire vers une société meilleure. Se dévoile une alliance singulière entre une philosophie de la liberté et une philosophie de l'association qui traverse le temps. Cette dernière nous permet de mener une critique radicale de tous ceux qui aujourd'hui veulent nous laisser accroire que nous ne sommes que des Robinson autosuffisants, guidés uniquement par la maximisation de notre bien-être. La solidarité est un fait de nature. Mais rien n'indique qu'elle soit juste. Il nous faut donc la transformer en procurant à chacun les conditions nécessaires d'une égale liberté et d'une vie digne. Association, propriété sociale, développement d'assurances sociales : c'est ici que s'entrevoit la source de la pensée solidariste. Le bonheur sans idéal commun des Robinson étant un "bonheur triste", il nous faut sublimer la solidarité naturelle en fraternité humaine. Seule notre libre volonté nous permettra de parcourir ce chemin vers l'universel. C'est parce qu'il maintient l'existence d'une philosophie morale qu'on peut discerner une critique de toute sociologie positiviste. En critiquant l'oeuvre d'Emile Durkheim, il se fait apôtre d'une sociologie réformiste qui s'efforce d'articuler les trois liens, politique, social et moral sans jamais les assujettir à un seul. Le chemin est parsemé de redoutables antinomies : société/individu, liberté/déterminisme. Il nous faut les explorer si l'on veut continuer à l'arpenter et apercevoir à l'horizon toutes les promesses de la justice sociale. Le philosophe des "idées-forces" méritait cette mise en lumière.

06/2021

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Rousseau

Essai sur Jean-Jacques Rousseau. A propos du "Projet de constitution pour la Corse (1765)"

Des écrits de philosophie politique de Jean-Jacques Rousseau, le sens commun ne cite souvent que le Contrat social, alors qu'il y a d'autres écrits souvent méconnus ou peu cités qui concourent à la connaissance la plus complète de ses écrits. Sur les raisons historiques et les conditions socio-politiques d'écriture par Jacques-Jacques Rousseau du Projet de constitution pour la Corse, retenons que c'est en 1764, à la demande de Mathieu Buttafoco, aristocrate Corse et capitaine aide-major au régiment royal italien que le philosophe accepta de rédiger ce Projet ; cela, au moment où l'Emile et le Contrat social venaient d'être condamnés. L'ouvrage " Projet de constitution pour la Corse " (1765) est précisément un des lieux d'expression du système de Jean-Jacques Rousseau, accentué d'une vision paradigmatique de la Corse. La construction du système politique idéal que Rousseau y envisage pour la Corse repose sur la recherche d'une forme rationnelle d'organisation sociale qui soit la plus conforme à la nature originelle de l'homme. Il fait de l'égalité un principe fondamentalement démocratique dont la valeur réside dans la compensation des inégalités physiques individuelles par une égalité civile et sociale. Ainsi, à travers le problème de la réunion des individus en un seul corps, Jean-Jacques Rousseau pose clairement dans son Projet, le problème de la nature du contrat tel qu'il le formule dans son ouvrage Du Contrat social. Utopie et/ou prospective politique, cet ouvrage de Jean-Jacques Rousseau conduit à la réflexion dans le chapitre 2 de cet essai de philosophie politique sur les rapports entre l'utopie, le mythe et l'idéologie. Assurément, les oeuvres de Jean-Jacques Rousseau participent inévitablement de la modernité politique comme quête permanente du sujet rationnel, du nouveau et de l'inédit.

11/2021

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Inde

Le Dernier Maharaja d Indore

Yeshwant Rao Holkar II (1908-1961), dernier maharaja d'Indore, est la figure même du maharaja moderne. Jeune esthète conscient de son absence de pouvoir politique dans une Inde sous domination britannique, ce richissime héritier épris de modernité part dès sa vingtième année à la conquête de l'Europe et des Etats-Unis et se jette à corps perdu dans les années folles. Marié à seize ans à la maharani Sanyogita Devi qui en avait neuf, le jeune prince fait de nombreuses rencontres, dont certaines qui marqueront sa vie entière (Man Ray, Brancusi, Henri-Pierre Roché, notamment). Il se fait grand mécène des artistes occidentaux des années 30 qui raffolent du jeune prince-dandy et de sa très jeune épouse. Le Corbusier, Jacques-Emile Ruhlmann ou encore Eileen Gray décorent l'incroyable palais Art déco qu'il se fait construire au coeur de l'Etat du Madhya Pradesh. Mais derrière cette icône de l'élégance et d'un style de vie devenu modèle pour les autres princes indiens, s'en cache une autre, plus mystérieuse. Fragile et instable, malheureux, mélancolique, déchiré entre les deux mondes irréconciliables qu'il habite - l'Inde et l'Occident -, refusant d'appartenir à aucun, il se retire peu à peu, abandonne son projet d'autobiographie, brûle discrètement ses correspondances et ses papiers, comme pour effacer sa postérité. Une biographie d'un personnage extraordinaire, qui se lit comme un voyage au coeur des années folles mais aussi comme une traversée de l'Inde en voie d'indépendance, tiraillée entre culture coloniale, culture traditionnelle et modernité artistique. Géraldine Lenain est historienne de l'art. Elle a déjà publié Monsieur Loo. Le roman d'un marchand d'art asiatique (Philippe Picquier, 2013).

04/2022

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Histoire de France

Lettres aux deux amies

Alain a quarante-six ans quand il s'engage, en août 1914, pour une guerre dont il était dispensé et contre laquelle il s'est toujours battu. Du champ de bataille où il sert comme artilleur, il écrit beaucoup et surtout à ses deux complices, Marie Salomon et Marie-Monique Morre-Lambelin, correspondance patiemment rassemblée, pour la première fois, par Emmanuel Blondel dans ces Lettres aux deux amies. La guerre décrite par l'écrivain, de son vrai nom Emile Chartier, professeur de philosophie au Lycée Henri-IV et au collège Sévigné, s'oppose à tous ces récits voués à l'héroïsme, à cette littérature des tranchées qu'il juge " laide " et bourrée de mensonges. Dans ces lettres parfois écrites " au galop " sous les volées d'obus, il y a d'abord la grâce du style, mais aussi une profonde humanité, une clairvoyance absolue sur le cataclysme du premier conflit mondial et des sentences sans appel contre " les crétins et les calotins qui se partagent le pouvoir." Préférant le front à l'insupportable arrière, rappelant toujours avec Descartes que l'irrésolution est le pire des maux, Alain le pacifiste a choisi d'être aux côtés des " meilleurs ", ceux qu'on envoie au massacre, ces spectres qu'il voit revenir des assauts, hagards, le long des chemins. Parmi tous ces morts, ses anciens élèves " mes braves petits, presque tous tués " dont les noms s'égrènent au fil des mois de carnage. Mais il faut se tenir droit et c'est pendant ces années de combat que se construit la future oeuvre, foisonnante, du philosophe. Il faudra gagner la paix grâce à l'écriture même si Alain n'est pas dupe et se sent déjà bien seul face aux discours moralisateurs.

08/2014

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Littérature française

Mémoire de soie

Ce 9 juin 1936, Emile a vingt ans et il part pour son service militaire. C'est la première fois qu'il quitte la magnanerie où étaient élevés les vers à soie jusqu'à la fin de la guerre. Pourtant, rien ne vient bousculer les habitudes de ses parents. Il y a juste ce livret de famille, glissé au fond de son sac avant qu'il ne prenne le car pour Montélimar. A l'intérieur, deux prénoms. Celui de sa mère, Suzanne, et un autre, Baptistin. Ce n'est pas son père, alors qui est-ce ? Pour comprendre, il faut dévider le cocon et tirer le fil, jusqu'au premier acte de cette malédiction familiale. Ce premier roman virtuose, âpre et poignant, nous plonge au coeur d'un monde rongé par le silence. Il explore les vies empêchées et les espoirs fracassés, les tragédies intimes et la guerre qui tord le cou au merveilleux. Il raconte la mécanique de l'oubli, mais aussi l'amour, malgré tout, et la vie qui s'accommode et s'obstine. Finaliste pour le Prix du Premier Roman 2020 "Certaines phrases sont d'elle telle beauté qu'on se prend à les relire et à les réciter comme de la poésie. C'est fin, délicat et subtil". Le Figaro "Adrien Borne raconte les vies gâchées et les tendresses empêchées. Avec douceur et humanité". Le Point "Et le lecteur de tourner les pages avec avidité". Le Monde des livres "Un premier roman puissant sur le poids du silence". Version Femina "A travers des tragédies individuelles, l'auteur, d'une plume poétique, nous ouvre les portes d'un univers envoûtant". Télé 7 jours "Très littéraire, ce roman a la beauté âpre d'un monde brutal". Notre Temps "Il y a du Giono dans ce roman des âmes fortes. Adrien Borne, retenez ce nom : un écrivain est né". Historia

08/2020

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Sociologie

Sociologie des jeux, des sports et de l'éducation physique. L'apport des Classiques français (1890-1939)

Les sociologues classiques français n'ont jamais ignoré les questions relatives aux jeux, aux sports et à l'éducation physique. Au cours des années 1890-1914, un clivage assez net se précise. Dans le prolongement des premières approches d'Alfred Espinas, des sociologues appartenant à l'Institut international de sociologie fondé par René Worms (en particulier Gaston Richard et Guillaume-L Duprat) proposent des analyses qui méritent l'attention. Les sociologues liés à Durkheim et à la publication de L'Année sociologique (Bouglé, Maître, Mauss, Henri Hubert, en particulier) examinent la place des jeux, de type rituel pour l'essentiel, et des techniques du corps telles qu'elles sont traitées par les anthropologues. Durkheim envisage surtout l'éducation physique, replacée au sein de l'éducation de l'enfant (un point souligné par Paul Fauconnet). D'autres auteurs encore (Charles Lalo, Jules Delvaille) présentent des éclairages intéressants, bien oubliés aujourd'hui. Pendant les années 1920-1930, l'enracinement de diverses approches dans une conception philosophique du " jeu ", visiblement inspirée par une lecture quelque peu réductrice du criticisme kantien, a pour effet de contraindre certaines approches alors que très tôt le " sociologue " Jean-Marie Guyau et un peu plus tard Charles Lalo avaient ébauché des méthodes pour étudier les jeux et les sports. Toutefois, des universitaires proposent une analyse des jeux récréatifs, des sports et des loisirs qui s'accorde mieux avec le changement culturel observable durant l'entre-deux-guerres. Tout en assumant l'héritage durkheimien, Maurice Halbwachs ouvre des perspectives novatrices. À la même époque, Richard, Duprat, mais aussi René Maunier, René Hubert et Henri Gouhier, voire Émile Lasbax ou Oscar Auriac abordent les pratiques physiques et sportives sous l'angle de la science sociale. Toutes ces publications méritaient d'être tirées de l'oubli.

02/2011

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Philosophie

Sartre, le temps des révoltes

" Il fait un ciel triste sur Paris, ce 21 octobre 1970. La place Bir-Hakeim, à Billancourt, est encombrée de journalistes. Sartre, soixante-cinq ans, est enveloppé dans sa vieille canadienne, au centre de la place ; autour, les murs nous regardent, avec leurs barreaux aux fenêtres, des visages qui épient, les arbres qui désespèrent. Une rue relie cette place à la porte Emile-Zola. Par " Zola ", passent les OS, les immigrés, les laissés-pour-compte de la classe ouvrière ; les professionnels, en bel habit bleu d'ouvrier, passent, eux, par la place Nationale. Ils sont syndiqués. Pas les OS. C'est à ces derniers que le philosophe veut s'adresser. Il est 14 h 30, l'équipe du matin sort ; celle du soir entre. Figures rongées par l'exil, le travail à la chaîne. Quand elles surgissent, deux bras solides aident Sartre à monter sur un vieux tonneau oublié là, et dont plus tard on se gaussera tant ! Le philosophe bascule un peu, se stabilise et, une main sur la hanche, l'autre accrochée à un micro, s'adresse aux visages graves qui se plantent devant lui. Les gars froncent les sourcils. La voix claire s'élance. " Ce livre est un témoignage exceptionnel pour qui veut comprendre les liens du " camarade Sartre " avec les maoïstes de la Gauche prolétarienne, notamment Benny Lévy, leur chef charismatique, avec qui le philosophe en viendra à réfléchir sur le phénomène religieux. Jean-Pierre Barou était de ce petit groupe engagé dans un combat politique radical qui poussera la France au bord de l'explosion. Il participe à la création de Libération, publie en 1975 un livre devenu mythique, Gilda je t'aime, à bas le travail (La France sauvage). Il se consacre aujourd'hui à l'étude des sociétés " primitives " ou extra-occidentales, comme auteur, éditeur et commissaire d'expositions.

09/2006