Recherche

Peter Bakowski

Extraits

ActuaLitté

Paranormal, Bit-lit, Science-f

Les gentilles filles ne sortent pas avec les morts-vivants. Jane Jameson #2

Le deuxième volet d'un urban fantasy hilarant et sexy ! Zeb, le meilleur ami de Jane, est sur le point de se marier. Jane a du pain sur la planche : elle doit participer aux préparatifs et apprivoiser son nouvel état de vampire. Une bagatelle ! Et ce n'est pas tout, il y a aussi sa relation avec son créateur, l'énigmatique et sexy Gabriel. Le truc, c'est que Zeb pète les plombs et se la joue "futur marié dépressif" , et que Jane n'a aucune idée de comment draguer un mort-vivant. Il n'existe aucun mode d'emploi pour ça. Et pour cause, "les gentilles filles ne sortent pas avec les morts ! " . En plus, la belle-famille loup-garou de Zeb voit son futur mariage avec leur fille d'un très mauvais oeil. Ah, et cerise sur le gâteau, la robe de demoiselle d'honneur que Jane est censée porter est d'une laideur à faire peur ! La situation ne peut pas être pire, si ? Et pourtant, la grand-mère de Jane en rajoute une couche... Beaucoup de choses à faire pour une seule femme. Ou plutôt pour une vampire nouveau-née. Alliant l'impertinence de Mary Janice Davidson et le charme des romans de Charlaine Harris, cette série est une lecture 100 % plaisir pour les amateurs d'urban fantasy.

11/2022

ActuaLitté

Policiers

Homicide 69

1969. Un an après les émeutes de 1968. Agitation des Black Panthers, festival de Woodstock, crimes de Charles Manson, tensions avec l'URSS et la Chine communiste et premiers pas d'un homme sur la Lune. Les États-Unis sont en proie à des évolutions aux conséquences retentissantes. C'est dans ce climat pour le moins tumultueux qu'un jour, l'inspecteur des Homicides de Chicago Mike Dooley est appelé avec son coéquipier Pete Olson sur une scène de crime, où ils découvrent le corps nu et affreusement torturé d'une ancienne Playboy Bunny girl. Dooley soupçonne aussitôt qu'il ne s'agit pas seulement d'un crime sexuel : la victime était liée à un ponte de la Mafia et, à Chicago comme ailleurs, la Mafia est elle-même liée aux milieux politiques de la ville et de l'État. Il se lance dans son enquête et découvre vite que ses soupçons étaient plus que justifiés : les menaces commencent à se faire sentir et l'on ne peut pas dire que la hiérarchie policière lui facilite beaucoup la tâche. C'est vrai aussi que certains de ses chefs ne sont pas d'une probité exemplaire. Et comme si cela ne suffisait pas, Dooley, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, est inquiet pour son fils Kevin qui, lui, vient d'être envoyé au Vietnam.  

01/2013

ActuaLitté

Littérature étrangère

La fête des pères

Sa femme partie en déplacement professionnel, Josh Lansky, scénariste, doit rester une semaine seul avec ses deux enfants en bas âge. Jusqu'à ce vendredi, il a réussi, tant bien que mal, à gérer l'essentiel : les petits sont toujours vivants, lui-même a survécu à Dora l'exploratrice, et n'a pas encore totalement pété les plombs. Mais lorsqu'il apprend par hasard que son épouse lui est peut-être infidèle, il ressent soudain le besoin urgent de faire une pause. Comme si c'était possible ! La pop culture a enseigné au hipster l'art de rester cool dans toutes les situations. Mais elle ne lui a pas appris que, dans certaines situations, il était impossible de rester cool. Ce qui se passe alors dans son esprit est ici merveilleusement décrit par Greg Olear, dont la férocité n'a d'égale que la drôlerie. Ce roman diablement contemporain, qui n'est pas sans évoquer les livres de Nick Hornby, est réjouissant du début à la fin, avec ses multiples considérations sur la musique punk, l'écologie, Facebook, les manuels d'éducation, les effets dévastateurs des enfants sur la vie du couple, mais surtout sur la paternité. Si, comme l'écrit finalement Greg Olear, "Etre père, c'est échouer", le naufrage est ici jubilatoire et incroyablement déculpabilisant.

02/2017

ActuaLitté

Littérature française

Mon cheval pour un royaume

Ce quatrième tome de Qualix Artifex relève à la fois du Mémoire et du Journal. Nous y retrouvons, à l'automne de leur vie, sous forme de dialogues ou de monologues, l'expérience du maître et du disciple, tout en nous demandant lequel gouverne l'autre : dans le cocon (dans la cacahuète) où tous deux sont nés, quoique en des lieux et siècles différents, les remous de l'Apocalypse parent le ciel et l'avenir de nuages dont seul l'humour et parfois l'ironie leur permettent de poursuivre leur chemin. Mais laissons-les donc parler face à l'avenir-celui-même du lecteur, face aux perspectives du naufrage et peut-être du salut qui guettent le sort de la planète Terre et même d'Andromède, la galaxie voisine... Que nous reste-t-il, privilégiés par notre naissance au sein du cocon universel-sinon gesticuler, tendre la main aux naufragés de cet actuel Radeau de la Méduse ? Il ne demeure, proche d'un naufrage quasi immédiat, que me cramponner à l'image décomposée du vieux Jardin de l'Eden, jeter une bouteille à la mer pour signaler que, parmi les mâts brisés, les voilures en lambeaux du rafiot jadis sacré, surnagent les chevelures, les bras d'enragés qui luttent contre le tonnerre des abysses et le tourbillon du Feu Central. Nous sommes ce qui reste de la vie, de l'illumination première. La Terre, si elle se souvient, peut encore ramer, au rebours de la spirale, selon les tout premiers efforts de l'humaine condition...

10/2020

ActuaLitté

Histoire de France

Dick-May. Une femme architecte des savoirs

Dick-May se trouve au coeur de la France de la "Belle Epoque". Par ses nombreuses créations, notamment de grandes écoles, elle entend "prêter une tribune au savoir". En fait, des tribunes, notamment celle du "Collège libre des sciences sociales" qui comprend une "Ecole de morale" et une "Ecole de journalisme" - la première au monde - puis celle de l'"Ecole des Hautes Etudes sociales", haut lieu dreyfusard en pleine "Affaire". Ses initiatives ne se bornent pas à la France. Elle organise un "Congrès international des sciences sociales" lors de l'Exposition universelle de Paris, puis une "Ecole russe des Hautes Etudes sociales" et un "Institut pour étrangers à Paris". La Première Guerre mondiale l'amène à fonder encore une "Ecole interalliée", puis une "Union latine" et une "Ecole des Hautes Etudes Internationales". Elle fait défiler dans ses institutions les grandes figures de la IIIe République, tout en restant fidèle à ses convictions. Pour elle, "rien de ce qui est social ne nous est étranger". Fondatrice d'une "Université populaire" puis d'un "Orphelinat des Armées", elle prône des réformes sociales, défend la cause des femmes. Elle déploie ces multiples activités tout en menant, à l'abri de son nom de plume, une carrière de femme de lettres, à la fois romancière, dramaturge, essayiste, journaliste. Témoin averti et attentif de son temps, la femme d'influence aux multiples facettes se place ainsi au centre du monde intellectuel et politique. Sans jamais se départir d'une modestie qui a pu contribuer à sa méconnaissance.

07/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Montgomery

Sir Bernard Montgomery est une des figures les plus controversées de la seconde guerre mondiale. Au cours d'une carrière riche qui débute aux Indes et finit à l'OTAN, en passant par les tranchées de la Somme, la guerre civile irlandaise, la Palestine, Dunkerque, Alamein, la Sicile, la campagne de France et les plaines d'Allemagne du Nord, Montgomery va montrer une maîtrise totale de l'art militaire.
Portant un regard différent sur la guerre, il applique sans le théoriser un modèle alternatif au système de guerre opératif, en concevant ses victoires par une analyse " systémique " des camps en présence. Il réussit ainsi à vaincre une Wehrmacht à l'apogée avec une armée britannique aux lourds handicaps. Malgré ses victoires importantes, sa place au panthéon des grands chefs militaires est aussi contestée par les Américains que défendue par les Britanniques.
Son échec à Arnhem et ses querelles avec l'allié américain en font une figure d'autant plus polémique qu'il n 'hésite pas, après-guerre, à jeter de l'huile sur le feu. Cette biographie dépassionnée et objective de Montgomery - la première jamais écrite en français - retrace le parcours hors norme de cet officier qui atteint le sommet de la hiérarchie britannique. Sans rien cacher des défauts de Montgomery, ce livre donne au lecteur une vision différente du personnage, fondée sur des recherches inédites et des analyses renouvelées, replacées dans le contexte plus général de la part de l'effort de guerre britannique dans la victoire finale.

05/2014

ActuaLitté

Romans historiques

La prisonnière de Venise

A Venise, en 1328, le bonheur est-il possible pour Giulia, une belle et noble orpheline élevée par une tante tyrannique, lorsqu'elle tombe amoureuse d'un jeune marchand, Samuel, d'origine juive ? Et, de surcroît, lorsqu'elle découvre qu'elle attend un enfant ? Et un avenir heureux est-il encore possible pour Nicoleta, jeune fille du peuple qui, violée un soir alors qu'elle rentre chez elle, devient enceinte ? Les deux femmes vont accoucher dans le secret le plus absolu - l'une de jumeaux, l'autre d'un garçon - et devront abandonner leurs enfants, confiés à des familles adoptives. La loi du temps, impitoyable, n'admet pas le scandale... Giulia entre au couvent, Nicoleta quitte Venise pour devenir apprentie chez un couturier. En suivant le destin de ces jeunes femmes appartenant à des milieux sociaux si différents, Valeria Montaldi nous entraîne dans d'extraordinaires aventures. Car toutes deux vont connaître des vies mouvementées, mais n'oublieront jamais ces enfants qu'elles n'ont pu entourer de leur affection. Vingt ans plus tard, un destin providentiel va les mettre en présence et les jeter dans une intrigue palpitante. La vérité finira-t-elle par triompher ? Vivre à Venise, à l'époque, c'est aussi risquer la mort dans un terrible tremblement de terre, un raz de marée meurtrier, des accidents dont on sort estropié, une effroyable épidémie de peste qui décime la population. Mais l'amour est plus fort que la mort. Et les visages lumineux de Giulia et de Nicoleta rayonnent sur ce magnifique roman aux rebondissements incessants.

05/2014

ActuaLitté

Autres langues

La Falaise Rouge. Edition bilingue français-chinois

La Falaise Rouge est l'un des épisodes les plus célèbres du roman San guo yan yi de Luo Guanzhong. L'histoire se passe à la fin de la grande dynastie des Han et à la suite du soulèvement des Turbans Jaunes qui provoquait une cascade d'émeutes ou de troubles à la Cour comme dans le pays. Cao Cao, un des puissants seigneurs de guerre, venait de s'emparer du pouvoir central en se proclamant Premier ministre et en tenant l'empereur Xian sous sa coupe, et il ambitionnait de répandre sa suprématie au-delà du fleuve Jaune, tandis que ni Liu Bei, Oncle impérial et futur fondateur du royaume de Shu-Han, ni Sun Quan, marquis de Wu et futur fondateur du royaume de Wu, ne disposaient de troupes assez conséquentes pour tenir tête à ce puissant rival, dont les forces étaient nettement supérieures et dont le territoire s'étendait sur tout le Nord et le Centre de la Chine. Le récit se déroule donc autour de la fameuse bataille navale sous les falaises au bord du Yangzi, qui offrait à tous les héros et talents de l'époque une formidable occasion unique de se mesurer par des épreuves de force ou par des démonstrations de ruse, et qui était la première grande bataille décisive entre les futurs Trois Royaumes, puisque la victoire des forces alliées de Sun Quan et de Liu Bei permettrait de jeter la base d'une tripartition en tripode dynastique en Chine, celle entre les trois royaumes Wei, Shu, Wu.

04/2015

ActuaLitté

Littérature française

Vivre heureux à la campagne

Ce petit livre s'adresse en priorité à tous ceux qui aiment la campagne. Certains l'ont connue tout enfant, d'autres l'aiment par goût parce qu'ils vont volontiers s'y détendre lors de longues promenades afin de se ressourcer et de savourer un peu de paix. "Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime" affirme le poète Lamartine. Nous avons fui la ville tentaculaire et ses nuisances pour jeter l'ancre dans un havre de paix : une modeste fermette située au revers d'un coteau ensoleillé à l'orée d'un grand bois. Là, nous savourons le calme des champs agrémenté par la mélodie de nos amis les oiseaux. Nous observons les métamorphoses de la nature au fil des saisons. Nous nous réchauffons en famille autour d'un bon feu de cheminée l'hiver lorsque les rafales glacées du vent du nord font grelotter le paysage transi et la petite faune mystérieuse qui le peuple. Nous renouons alors avec la vie simple d'autrefois. Nul besoin d'un luxueux confort. Il ne faut accorder aux biens matériels dont nous ne sommes que les dépositaires, que l'importance qu'ils méritent. Là où nous vivons, j'apprécie avant tout la douceur du bocage et en particulier les haies, les arbres miraculeusement épargnés. Chers arbres qui nous restituez l'oxygène indispensable à la vie et que parfois l'on tronçonne inconsidérément ! Nul besoin de luxe, nul besoin de courir le monde pour être heureux : "Ne cours pas après le bonheur, tu le portes en toi" murmure le poète.

10/2017

ActuaLitté

Spécialités médicales

La santé rationnée. Un mal qui se soigne

L'économie de la santé est une économie du rationnement. La raison en est simple : comme, en France, 92 % du coût des soins médicaux ne sont pas supportés par le patient au moment de ses soins, puisqu'ils sont presque toujours gratuits, la demande du patient est potentiellement infinie, elle doit donc être régulée. Si elle ne peut pas l'être par des mécanismes de marché, l'Etat est contraint de contrôler de façon autoritaire le montant et/ou les quantités de ressources financières, de biens ou de services affectés aux soins médicaux. La vérité est donc qu'il rationne, même si l'euphémisme utilisé est de dire qu'il "régule". Toutou presque est rationné : le nombre de médecins (numerus clausus), les lits hospitaliers, les pharmacies, les équipements lourds, les actes médicaux (nomenclatures), les médicaments remboursés par l'assurance maladie. Il n'y a de prix que pour les médecins du secteur 2 et pour quelques services (chambres particulières) ou biens médicaux ; la règle est le tarif basé sur des nomenclatures et les tarifs ne sont pas des prix. Si, dans le domaine des soins médicaux, les mécanismes de marché sont inégalitaires et inflationnistes, si l'on est éthiquement contraint de recourir des mécanismes de rationnement, comment les penser et les gérer ? Peut-on dans certaines circonstances, grâce au marché, ne plus sentir peser la chape du rationnement ? Tel est l'objet de cet ouvrage qui traite de la question centrale en économie : l'accès et la répartition des biens rares.

02/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Les Rouart. De l'impressionisme au réalisme magique

"La récente mise en relief des Rouart semble un défi. Car s'il est un défaut, ou une qualité, qu'on ne peut prêter aux peintres de cette famille, c'est d'avoir eu le désir d'occuper le devant de la scène. Loin d'avoir tout fait pour être connus, ils ont tout fait, pourrait-on dire, pour rester méconnus. Appréciés des seuls amateurs et des historiens de l'art, Henri (1833-1912), Ernest (1874-1942) et Augustin (1907-1997) ont peint dans la lumière qui leur importait : un amour fou des maîtres, ceux qui les avaient précédés, et des contemporains, les impressionnistes, qu'il sont aidés de toutes les manières possibles. Autour d'eux il y a un mystère : non pas tant celui d'avoir été de fabuleux collectionneurs de l'impressionnisme comme Henri, l'ami de Degas, mais celui d'avoir illustré par leurs oeuvres pendant trois générations cette passion de la peinture. Henri, même s'il reste sous l'influence de Corot dont il a été l'élève, exprime un puissant amour de la nature qu'on retrouve chez Ernest, marqué par le dur apprentissage que lui a fait subir Degas. On retrouve chez Augustin ce culte familial de la nature, même si ce "moderne des années trente" tire son inspiration des primitifs. Pour les Rouart, l'art ne se nourrit pas d'une ambition sociale ou mondaine, et ne peut être l'instrument d'une gloire personnelle. C'est pour eux une aventure toute intérieure, secrète et fervente." Dominique Bona.

10/2014

ActuaLitté

Théâtre

Théâtre. Tome 2, Noces de sang ; Yerma ; Doña Rosita

C'est à Madrid, au cours de la première lecture de Noces de sang chez le poète Jorge Guillen, que Federico García Lorca confia à Marcelle Auclair le soin de traduire cette pièce et toute son oeuvre théâtrale. Chez leurs amis communs, les Morla Lynch, intimes de Federico, il avait initié sa future traductrice à toutes les finesses du flamenco et du cante hondo, de la musique et des chants populaires de toutes les provinces d'Espagne qu'il connaissait si bien. Lorca avait consacré Marcelle Auclair "Espagnole honoraire". Dans ses traductions de Noces de sang, de Yerma et de Dona Rosita, elle s'est efforcée de rendre non seulement la lettre du texte original, mais son rythme et sa couleur. Pour garder aux phrases si denses de Lorca toute leur valeur, il faut choisir les mots les plus denses de la langue française ; le nombre de chaque phrase et son allure lente ont été respectés. R ne faut pas oublier que ces traductions doivent être jouées, qu'elles doivent donc se prêter à une élocution qui, par sa nature même, doit suggérer à l'acteur la nature profonde du personnage qu'il interprète, et du milieu dans lequel il vit. Une lenteur qui n'est pas paresse, mais sens profond de l'impermanence des choses, un sentiment de la dignité humaine qui va parfois jusqu'au sang, des passions d'autant plus fortes qu'elles sont plus contenues, tels sont les éléments mêmes de l'âme espagnole, et son tragique quotidien.

04/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Eclats de la violence. Pour une lecture comparatiste des Illuminations d'Arthur Rimbaud

Ce travail n'est pas celui d'un " tout jeune homme ", et je me suis toujours gardé d'une quelconque identification avec l'auteur des Déserts de l'amour, qui est devenu celui des Illuminations. Achevé presque au terme d'une longue carrière universitaire, il est pourtant l'aboutissement d'une promesse ancienne. Pierre-Georges Castex, recevant l'un de mes premiers articles sur Rimbaud, me dit en effet : " Vous devriez publier une édition commentée des Illuminations ". Cette " série de superbes fragments ", pour reprendre l'expression de Verlaine, constituait en effet pour lui le livre capital ". Entre l'apparat critique et les prolongements, fallait-il donc avoir la prétention de glisser des commentaires, qui occupent finalement le plus grand espace dans ce livre ? " Commentaire ", ce mot parait bien scolaire, et guerrier à la fois si l'on pense à César. Rimbaud a choisi, à partir d'août 1870, et surtout en mai 1871, d'échapper au carcan de l'école. Même s'il était fils de militaire, la vie de caserne et la discipline de l'armée ont toujours été sa hantise. Face aux Illuminations, la tentation est grande alors de jeter les livres, - à commencer par celui que je prépare. Mais les Illuminations sont là, devant nous. Avec ou sans commentaires, elles exercent toujours la même fascination. C'est à elles qu'il faut revenir, et à elles seules. Telle est du moins ma conviction à l'orée de ce volume et au terme d'un travail qui n'aura de mérite pour moi que de me les faire plus précisément approcher.

03/2004

ActuaLitté

Sciences historiques

Mourir pour la France ?

Issu du corps des sous-officiers, médaillé militaire, 18 fois cité et 5 fois blessé, le Général Georges Grillot a vécu tous les drames du soldat aux avant-postes. Obligé de jeter dans la balance Le Code de l'Homme de Guerre et ses Traditions pour tenter de mettre fin à tant d'horreurs rencontrées, " il en revient " la chair meurtrie et l'âme brisée : - " Comment faire la guerre contre la guerre ? " Aujourd'hui maire de son petit village dans le Morvan et fondateur d'une association pour l'égalité de ses frères d'armes (blancs, jaunes et noirs) devant l'Honneur et le Devoir, il est convaincu qu'il est temps de repenser notre système de défense - " Et si la guerre civile était à notre porte... ? " En soulignant la Primauté et la Responsabilité du Politique en ce genre de conflit où la morale trouve difficilement ses repères, son livre veut interpeller à la fois le soldat montant assurer la relève, et le citoyen aux prises avec la violence quotidienne dans la rue, à l'école ou dans les transports publics : " Comment établir une nouvelle alliance entre la société civile qui veut la paix, et ceux de ses fils ou filles qui ont mission de la défendre ? " Qu'on ne s'y trompe pas ! La Patrie reste " une idée sainte ". Et la réponse à ces questions ne peut jaillir que de la vigilance, de la communion et du courage patriotiques de notre jeunesse. Oui ! À l'aube du nouveau millénaire, cela vaut toujours la peine de mourir pour la France

01/1999

ActuaLitté

Histoire internationale

Guillaume II d'Allemagne

Même si la personnalité de Guillaume II - le Kaiser de nos grands-mères - ne suscite guère de sympathie, le dernier empereur allemand ne mérite pas l'excès d'opprobre dont il a été victime après sa chute. C'est lui faire à la fois trop d'honneur et d'injustice. Il n'a pas marqué la politique allemande aussi profondément qu'il le souhaitait et le proclamait d'une manière déclamatoire. Malgré son intelligence, ses qualités d'orateur et son charisme personnel, ce n'est pas un homme exceptionnel, et il n'a pas la force de caractère ni la constance dans l'effort pour marquer le siècle. On a souvent l'impression qu'il est le jouet d'un entourage qui exploite ses faiblesses et qu'il assiste, impuissant et gesticulant, au déroulement de la politique allemande. Si l'on veut peser ses responsabilités, il faut tenir compte de ses capacités et de ses points faibles. Il n'était pas l'homme de génie capable de changer le cours de l'Histoire. Au contraire, il est assez représentatif de l'Allemagne de 1914 avec ses forces et ses faiblesses, ses contradictions et ses complexes. À la veille de la Première Guerre mondiale, Guillaume II est le symbole de l'unité nationale, par-delà les divisions confessionnelles, sociales, ethniques et régionales, et personnifie le dynamisme conquérant d'une Allemagne en plein essor. En novembre 1918, il est le bouc émissaire de la défaite et de l'effondrement, assumant ainsi sa fonction symbolique dans la prospérité et dans la détresse.

03/2003

ActuaLitté

Sociologie

Prendre. Naissance d'une pratique sociale élémentaire

Prêter attention à un objet, le convoiter, le demander, s'en saisir, le délaisser, le transmettre - tout cela renvoie pour chacun d'entre nous à des actes quotidiens, banals, " naturels ". Pourtant, ces actes ne vont pas de soi pour les très jeunes enfants. Il leur faut au contraire apprendre à prendre - et aussi à donner. Car si ce geste tourne plus souvent chez eux que dans le monde adulte au conflit, c'est précisément qu'il implique la difficile maîtrise de règles implicites et d'attentes non formulées. A partir d'une enquête ethnographique menée dans une crèche auprès d'une trentaine d'enfants de deux à trois ans, ce livre surprenant et vivant met au jour les déterminants sociaux de l'appropriation des choses au premier âge. Pourquoi un enfant préfère-t-il, très tôt, tels objets à tels autres ? Comment en vient-il à les réclamer dans les formes ou, au contraire, à s'en emparer par la force ? Et pourquoi tout cela importe-t-il, au moment précis où la vie sociale émerge ? Répondre à ces questions, c'est penser l'inégale disponibilité des choses aux mains des enfants et la genèse de leurs différences sociales, mais aussi la hiérarchie précoce des légitimités – celle qui impose, d'emblée, des objets préférentiels, des gestes souhaitables et des prises de parole plus judicieuses que les autres. C'est aussi s'intéresser, à partir de l'observation minutieuse des premiers instants de l'existence sociale, aux fondements du rapport personnel à la possession et à la propriété.

02/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Usage et architecture

Comment les architectes prennent-ils en compte l'usage ? C'est la question que pose cet essai, en repérant l'importance donnée à cette notion dans les traités d'architecture et la manière dont elle est introduite dans la conception des édifices. L'utilité sociale de l'architecture est en effet une dimension qui distingue cette discipline parmi les Beaux-Arts. A cet égard, la complexité de l'usage constitue une contrainte grandissante pour l'architecte. Elle fait écho à une vie sociale sans cesse plus sophistiquée, tout en étant souvent perçue par l'architecte comme une entrave à sa liberté de création plastique. Pourtant, faute de prêter une attention suffisante à l'usage, une distance peut surgir entre celui qui construit l'espace et celui qui l'habite. Les réflexions développées dans cet ouvrage sont une tentative de cerner l'origine de ce malentendu. Deux tendances sont progressivement apparues dans la pensée des architectes : pour la première, qui maintient l'architecture dans le strict domaine des Beaux-Arts, l'utilité est radicalement exclue des critères esthétiques ; pour la seconde, qui s'inspire du modèle scientifique, l'utilité est envisagée dans une perspective strictement instrumentale, sans grand souci de la valeur anthropologique de l'espace habité. A la lumière des débats qui continuent d'interroger la coupure entre les deux cultures (sciences / arts et lettres), cet essai propose, pour la création architecturale, une autre posture conceptuelle, plus attentive à la réalité des usages et à la valeur esthétique du "plaisir d'usage". Cette démarche réconcilierait en quelque sorte le beau et l'utile.

12/1993

ActuaLitté

Sciences politiques

La reconstruction du parti socialiste (1921-1926)

L'histoire de la reconstruction du parti socialiste SFIO de 1920 à 1926 était à entreprendre. Les premières années de cette naissance qui fut aussi une renaissance ont été jusqu'alors hâtivement analysées. Une des explications de ce désintérêt relatif pour cette période tient sans doute à l'application d'un raisonnement bien peu historique : la SFIO devait se reconstruire, elle devait regagner son influence, le socialisme français devait durablement se scinder en deux et ce qui devait arriver... arriva. Pourtant, l'analyse des conditions dans lesquelles s'est effectuée la reconstitution de l'organisation du Parti, celle des difficultés d'élaboration doctrinale, celle, enfin, des types de contraintes que le système politique français faisait peser sur la SFIO, montrent à l'évidence qu'il n'y avait rien de prédestiné ou d'inévitable dans l'histoire de ce rameau du socialisme français. Le champ des itinéraires possibles d'une social-démocratie maintenue dans la France des années vingt était en définitive réduit. Sous la triple pression d'une tradition vivace, de militants attentifs et d'un parti communiste réussissant à survivre, la SFIO dut reconstituer son statut d'organisation révolutionnaire et se manifester comme une force d'opposition résolue au système politique et social existant. Cette obligation d'affirmer ses fins révolutionnaires marquera durablement le destin de la SFIO, et ce qui constitue le lancinant problème de la social-démocratie française, composer entre une perspective révolutionnaire et un projet "possibiliste", se dessine dans cette histoire des origines recommencées.

01/1976

ActuaLitté

Encyclopédies de poche

LE CONSEIL D'ETAT. Juger, conseiller, servir

De tout temps les détenteurs du pouvoir se sont entourés de sages, de puissants ou de savants, compétents et fidèles : un conseil. Né pour servir un homme, ce conseil a suivi l'évolution historique du pouvoir, sa concentration, puis l'émergence d'une entité abstraite : l'Etat. En France, le conseil du roi est ainsi devenu le Conseil d'Etat. Bonaparte l'a inscrit dans la Constitution du 22 frimaire an VIII (13 décembre 1799). Depuis lors, ce corps, composé de conseillers, de maîtres des requêtes et d'auditeurs, n'a cessé de prêter son concours aux gouvernants, tout en s'efforçant de garantir le droit des gouvernés. Erik Arnoult, par ailleurs écrivain, appartient à cette " haute assemblée ". François Monnier est historien et spécialiste du droit public. Ils ont uni leurs expériences et leurs compétences pour présenter la vie du Conseil d'Etat à travers ses trois fonctions : participer à l'élaboration des lois et décrets ; juger le contentieux qui oppose l'administration aux administrés ; constituer enfin un vivier de fonctionnaires au sein duquel certains pourront être appelés à des postes de responsabilité dans le secteur public, tandis que d'autres se laisseront séduire par le privé. Manuscrits et miniatures de l'Ancien Régime, grandes figures de la politique et de la fonction publique, peintures historiques ou allégoriques, lieux et décors du Conseil d'Etat, salles où se réunissent ses différentes sections, affaires sur lesquelles il a été consulté, arrêts qui ont formé la jurisprudence une centaine d'images illustrent deux cents ans d'existence.

12/1999

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Kerstin, Hugo et les autres Tome 3 : Le refuge abandonné [ADAPTE AUX DYS

La police ainsi que la mise en page de l'ouvrage facilitent la lecture des jeunes ayant des troubles de la vue ou des difficultés de lecture (dyslexie... . par exemple.) L'auteure, ex-enseignante, prévoit - tout comme pour "Le cristal de Stockholm" - des activités à télécharger librement et à utiliser, à souhait, en classe ou à la maison avec les enfants. Les jeunes lecteurs retrouveront donc dans " Le refuge abandonné" les 4 héros du " Cristal de Stockholm" plus la nouvelle amie allemande de " Rencontre sur la falaise". Dans chaque tome, les héros affrontent des situations délicates et font découvrir aux lectrices et lecteurs une région d'Europe ou de France". Le refuge abandonné" est un roman d'aventure pour pré-ados et ados. Il est le Tome 3 de la série "Hugo, Kerstin et les autres". Le tome 1 étant "Le cristal de Stockholm" paru aux éditions de la Plume de l'Argilète. Le tome 2 " Rencontre sur la falaise" paru aux éditions A Mots Contés, dans ce catalogue. Vive les vacances ! Romain et Hugo rejoignent Petter et Kerstin, leurs amis suédois, chez Karolina, en Bavière. Une semaine de ski formidable, en perspective. Les cinq amis sont toujours aussi heureux de se retrouver. Un paysage de rêve, un chalet cosy à souhait et une amitié sincère et indéfectible. Tout est réuni pour un séjour parfait. Mais l'inspecteur de police Hauptman est sur une piste délicate. Comment le groupe va-t-il se trouver mêlé à cette histoire de drogue, malgré lui ?

09/2020

ActuaLitté

Droit

Grandes pages du droit international. Volume 4, Les espaces

Après s'être successivement intéressé aux sujets du droit international, puis à ses sources et au thème de la guerre et de la paix, l'institut des hautes études internationales consacre le nouveau volume de ses Grandes pages de la doctrine internationaliste à celui des espaces. Selon un principe bien établi, docteurs, doctorants et professeurs de l'IHEI ou rattachés à lui ont joint leurs efforts et cultivé leurs affinités personnelles pour jeter un regard rétrospectif sur la manière dont les pères fondateurs et les grands auteurs du droit international ont abordé certaines questions essentielles posées, hier comme aujourd'hui, tant à l'appréhension même de l'espace qu'à la détermination du statut et du régime des différents espaces. De Schoenborn à Kelsen, de Vattel à Ch. De Visscher, de Grotius à Ch. Chaumont, de Wellington Koo à Kiss, cinq siècles de doctrine sont parcourus pour traiter de sujets aussi divers que les zones d'influence, la souveraineté territoriale, les concessions étrangères, le domaine de validité territorial de l'ordre juridique étatique, l'exterritorialité, la liberté de la haute mer, le cyberespace, l'espace aérien, les eaux souterraines, le patrimoine commun de l'humanité ou encore le destin du domaine public international. Fondé au lendemain du premier conflit mondial, l'Institut des hautes études internationales est aujourd'hui rattaché à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et dirigé par le professeur Carlo Santulli. Les contributions du présent volume ont été recueillies avec le concours de Claire Crépet Daigremont, maître de conférences de l'Institut.

01/2018

ActuaLitté

Philosophie

Le monde en projets. Une lecture de la théorie des symboles de Nelson Goodman

Qu'est-ce qu'une image réaliste ? Qu'est-ce qu'une prédiction valide ? Pourquoi existe-t-il de bons et de mauvais échantillons d'un motif de tissu ? Ces questions sont fondamentalement traversées par une même inquiétude, une même exigence d'objectivité : lorsque nous opérons avec des symboles, si nous voulons être compris et faire que nos symboles soient utilisables, nous ne pouvons pas faire n'importe quoi. Il y a même bien des façons correctes ou incorrectes de représenter le monde. Pourtant, qu'en est-il de cette normativité, du moment où l'on affirme que le monde qui se trouve devant nous est aussi le résultat de nos constructions et représentations ? Puisque le concept d'un monde déjà fait, auquel il ne resterait plus qu'à mesurer notre langage, est inutilisable, comment faire droit aux contraintes que le réel fait peser sur nos opérations symboliques ? A travers cet essai, qui se veut une introduction à l'un des auteurs les plus originaux et fascinants de la philosophie américaine, Alexis Anne-Braun veut relever le défi posé. Il démontre comment la théorie des symboles de Nelson Goodman est capable de répondre à une telle demande réaliste, quand bien même elle aurait fait le deuil de la notion de Monde. Il y va donc aussi de la manière dont nous comprenons le Monde, car la philosophie de Goodman, plus qu'aucune autre, nous invite à nous interroger sur les mondes qui existent, ou plus exactement que nous taisons exister par nos opérations symboliques.

05/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Never Let You Go

Règle n° 1 : rester loin de son voisin Depuis qu'elle a rencontré Solal dans des circonstances pour le moins originales - lui qui essaye de la sauver d'une fausse noyade -, Liv ne peut s'empêcher de jeter des coups d'oeil vers la maison voisine. Pourtant, elle a toutes les raisons de rester à distance de son propriétaire. Déjà, si elle a décidé de se retrancher dans la villa familiale en bord de mer, c'est pour terminer l'écriture de son premier roman et prouver à son père qu'elle est destinée à être autrice. Surtout, Solal lui a très clairement fait comprendre qu'il n'avait pas besoin - ni envie - qu'une aspirante autrice " complètement tarée " vienne mettre le bazar dans sa vie déjà bien compliquée de père célibataire. Non, vraiment, elle a tout intérêt à oublier cet homme mystérieux au regard de ciel d'orage... "Une romance captivante entre deux personnages que tout oppose. (...) Tous les deux vont être attirés l'un par l'autre et nous embarquer dans un véritage jeu de fuis-moi je te suis, aussi romantique que brûlant". Serieously A propos de l'autrice Lauréate du concours d'écriture organisé par la collection &H et la plateforme Serieously, Laureline Maumelat écrit pour raconter les histoires des personnages qui habitent son esprit. Maman, photographe, cinéphile, elle porte de multiples casquettes mais elle se consacre désormais entièrement à sa passion : l'écriture. Never Let You Go est son premier roman publié dans la collection &H.

ActuaLitté

Littérature française

Le soleil des Scorta. Edition de luxe

Le Soleil des Scorta, c'est l'histoire d'une famille qui semble écrasée par le malheur autant que par le soleil du Sud de l'Italie. C'est l'histoire de leur vengeance contre la vie et contre tous ceux qui ont osé les maudire, les traiter de miséreux, de taciturnes. Dans ce village qu'aucun des leurs ne réussira jamais à quitter, ils bâtissent leur monde avec les pierres chaudes du destin, ouvrent le premier bureau de tabac et brûlent leur vie dans le labeur. Mais c'est là, dans les recoins de cette terre aride qui défie la mer et ses espoirs d'ailleurs, qu'ils vont découvrir, ensemble, le secret du bonheur. Un secret qu'ils font vœu de se transmettre, de génération en génération. Illustrer Le Soleil des Scorta, c'est renverser le ciel et la terre. C'est donner des couleurs à la force des sentiments, des couleurs tantôt éclatantes comme le soleil des Pouilles, tantôt sombres comme la misère. C'est photographier des générations d'hommes, de femmes et d'enfants, pour affronter le temps qui passe et pour que les autres se souviennent. C'est prendre le temps, aussi, de s'arrêter pour regarder un à un les accessoires fragiles des petits bonheurs du quotidien, comme un plat de pâtes, un paquet de cigarettes, un verre de vin ou une carte et son valet de trèfle. C'est, enfin, peindre les rêves inespérés des Scorta en traversant l'océan, pour se jeter dans les rues folles de New York.

10/2014

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Off-Campus Saison 3 : The score

Allie Hayes est en mode crise. Elle n'a toujours pas la moindre idée de ce qu'elle va faire après avoir obtenu son diplôme, pourtant la date fatidique approche à grands pas. Et comme si cela ne suffisait pas, elle tente de se remettre d'une rupture qui lui a brisé le coeur. Ce qui est certain, c'est que la solution à ses problèmes ne passe pas par une histoire sauvage avec la star de hockey Dean Di Laurentis ! Et pourtant, il est tellement difficile de lui résister. Mais Allie a décidé que même si son avenir est incertain, une seule chose est sûre, elle ne sera pas le prochain coup d'un soir du hockeyeur. Il va falloir qu'il en fasse un peu plus que d'habitude pour la faire céder. Dean obtient toujours ce qu'il veut. Des filles, des bonnes notes, des filles, la gloire, des filles... C'est un homme à femmes, et il n'a jamais rencontré une fille qui reste insensible à son charme. Jusqu'à Allie. En une nuit, la blonde fougueuse a fait basculer son petit monde. Et elle lui dit qu'elle veut être son amie ! Non. C'est lui qui décide du déroulement des choses et il n'est pas prêt à bousculer sa façon de vivre. Cette fille-là va faire tourner la tête du volage Dean, au point qu'il se demande s'il n'est pas temps d'arrêter d'enchaîner les amourettes pour se jeter dans le grand amour.

06/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

L'expérience à l'épreuve. Correspondance et inédits (1943-1960)

Jusqu'à présent, Georges Ambrosino figurait comme une ombre mystérieuse dans les innombrables études du parcours de Georges Bataille. Pourtant, ce physicien nucléaire, de quinze ans son cadet, fut un de ses amis les plus proches. Leur correspondance épistolaire avec sa documentation annexe témoigne d'une complexe relation à base d'expériences partagées et d'attitudes divergentes vis-à-vis de l'" expérience " même. Eclairant certains enjeux et déboires de la Part maudite, ces textes complètent la correspondance de Bataille avec le philosophe politique Eric Weil (lui aussi, ami d'Ambrosino) à propos de Critique, et présentent une nouvelle perspective sur le mythe et les échos d'après-guerre de la société secrète Acéphale. Uhistoire de l'amitié révélée par ces lettres est aussi celle d'un amour. L'écrivain et l'éditeur visionnaire, fantasque, omnivore, meneur d'hommes, croulant sous ses projets. Le scientifique débordé, rêveur, révolté et susceptible, mais rigoureux, qui s'enflamme pour les pages philosophiques de Critique et voudrait s'impliquer dans la Part maudite — par la voie non seulement des sciences naturelles mais aussi des sciences sociales. Tout ceci dans l'immédiat après-guerre parisien transmis à travers un biais très affectif : comment s'opposer aux doctrinaires, aux " anti " — surtout aux antimarxistes ? Comment concilier l'histoire et le " non-sens ", former une communauté universelle qui n'en serait pas une, communiquer le silence, vivre dans le temps et l'instant, produire encore et encore pour fêter l'inachèvement, la dilapidation, la dépense improductive ? Comment sauver la planète, ou pas — et de quoi ?

11/2018

ActuaLitté

Théâtre

Il Filosofo / Le Philosophe - Il Marescalco / Le Maréchal. Edition bilingue français-italien

Histrion : Si j'étais une Entremetteuse, sauf votre respect, je m'habillerais de gris et, sans ceinture, les pieds nus, deux chandelles à la main, mâchonnant des Pater noster et enfilant des Avé Maria, après avoir flairé toutes les églises, je guetterais le moment où Messire serait hors de chez lui. Arrivée à la porte de Madame, je frapperais tout doucement, je demanderais à lui parler et, avant d'en arriver à la chose, je lui raconterais mes peines, mes jeûnes, mes oraisons, et puis, quand je l'aurais bien amusée avec mille balivernes, j'en viendrais au chapitre de ses charmes, car toutes les femmes jubilent à entendre vanter leurs beaux veux, leurs belles mains, leur air distingué ; je dirais merveille de son sourire, de son parler, du rouge de ses lèvres, de la blancheur de ses dents et, dégainant une exclamation, je m'écrierais : "C-Madonna, aucune des beautés d'Italie ne serait digne de déchausser un poil de vos cils !" Aussitôt que je l'aurais ainsi vaincue avec les armes de la louange, je lui dirais avec un soupir : "Votre grâce a mis à mal le plus gentil jeune homme, le plus charmant et le plus riche de cette ville", et en même temps je lui planterais une petite lettre dans la main. Et si le mari venait à me surprendre, les excuses ne me manqueraient pas ! Je saurais sans doute lui parler d'autre chose que de lin à filer et d'oeufs à couver.

10/2012

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Testing thérapie. Votre corps ne ment jamais

La médecine est de plus en plus instrumentalisée et complexe. Pourtant, en revenant aux fondements mêmes de la démarche scientifique que sont l'observation et l'expérimentation, des techniques sont mobilisables en toute simplicité. Dans cet ouvrage, le docteur Gérard Dieuzaide propose une méthode thérapeutique inédite qui repose sur des tests corporels aussi performants que faciles à reproduire. Les tests développés par l'auteur donnent les moyens de reconnaître certaines agressions environnementales ou émotionnelles, en sachant lire et observer les réactions du corps. Les réponses apportées relèvent du réflexe, aussi la fiabilité des informations recueillies ne saurait-elle être mise en doute. Gérard Dieuzaide a établi des protocoles permet- tant aux praticiens comme à tout un chacun d'interroger directement le corps afin de révéler des nuisances insoupçonnées pour mieux les guérir ou s'en prémunir. Il est temps aujourd'hui de comprendre que les solutions de santé ne reposent pas uniquement sur la chimie. La dimension énergétique de l'être doit être prise en compte. Toute matière dispose d'une signature électromagnétique. Afin de s'assurer de leur compatibilité, it importe de prêter attention aux éléments étrangers de notre quotidien (lunettes, bijoux, matériaux de soin dentaire, teintures capillaires...) en évaluant leur influence sur l'organisme. Testing thérapie permet de mettre en lumière des intolérances, des inconforts parfois insupportables ou même des affections chroniques difficiles à diagnostiquer (fibromyalgie, cervicalgies, lombalgies, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs musculaires ou articulaires, ver- tiges...). Testez-vous, le corps ne ment jamais, alors faites-lui confiance.

10/2019

ActuaLitté

Littérature française

Les Chroniques d'Asamgara - Tome 1 - Le Trône des Sombrerage

L'histoire est un lègue. Pour certains, le pouvoir nova est le facteur fondamental de l'histoire de Gallion. Mais le temps est confondu dans un brouillard de guerre et la menace a plusieurs visages. Depuis Cor Noir, l'histoire de Gallion s'est forgé au travers du premier né, Fyaenrïr Yaninkor-Tanasul. De Haut-Guet à Asnok jusqu'à la bordure, Shayina prend connaissance de ce passage historique grâce aux mémoires d'un des compagnons de l'époque. Mais dans le présent, la régence d'Askarane, rongée par le désir de mort et de chaos va dévoiler au grand jour ses desseins lorsque Arabel des Steppes d'Hyden trahira les siens en s'attaquant à son ancienne élève. Ce combat marquera le début des grands changements. Les crilliques énoncent dans une écriture poétique et énigmatique, des témoignages du pouvoir. Un langage unique que seuls les plus sages dans le pouvoir nova peuvent en déceler les clés. Mais le sinistre Arabel, ancien régent, est pourvu d'un écrit tout aussi sombre et funeste que lui. Le puissant crillique : Newydd Stor. C'est aussi l'ascension des Sombrerage sur le trône d'Askarane après cinq ans de purge. Le nouveau roi se prépare à la guerre contre la Fédération de l'Archipel en poursuivant secrètement ses propres desseins. Retenus dans une prison dorée, les dirigeants des quatre autres maisons royales n'ont d'autres choix que de prêter allégeance de le suivre dans la guerre. Les alliés, meurtris ou trop éloignés d'Askarane, acceptent la fin de la paix de Lys.

03/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Chamfort. Ou La subversion de la morale

Traversant la Révolution, le plus immoraliste des moralistes français, maître du fragment et de la maxime, aura été le précurseur de Nietzsche, Cioran et Camus qui en faisait "l'apôtre de la sainteté désespérée". Un portait éblouissant pour redécouvrir un contemporain inattendu. On pourrait lire Chamfort comme on lit un compte Twitter. Car son recueil de Maximes et pensées, le seul de ses ouvrages passé à la postérité et qui fut le bréviaire de nombreux écrivains, est une mine de bons mots, de traits d'esprit, de phrases frappées en médailles, qui ne sont pas beaucoup plus longues que 280 caractères... Ce livre, qui tient à la fois de l'essai et du portrait, se propose de relire la vie et l'oeuvre d'un auteur au parcours singulier, correspondant de Voltaire, ami de Beaumarchais et Diderot. Alors qu'il était, pendant les années 1770, l'archétype de l'homme de lettres d'Ancien Régime, pensionné par le roi, s'illustrant dans les genres classiques, il se métamorphose, à la fin des années 1780, en un écrivain révolutionnaire, rejetant l'académisme pour redonner à la littérature sa dimension politique, et n'hésitant pas à prêter sa plume à des hommes aussi influents que Sieyès ou Talleyrand, et surtout Mirabeau dont il fut tout à la fois l'ami intime et l'éminence grise. Jean-Baptiste Bilger raconte bien plus qu'un grand écrivain ; il peint à fresque une France en plein bouleversement, où le roi est à la peine, le peuple en révolte et la Révolution en formation.

05/2020