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Alexis Boyer

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Enfants en souffrance... La honte. Le livre noir de la Protection de l'enfance

"Nous n'assurons plus la sécurité des enfants dont nous nous occupons... Ils sont en danger dans nos foyers !". Ces propos glaçants sortent de la bouche d'éducateurs de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), censée protéger les enfants lorsque leur famille n'est pas en mesure de s'occuper d'eux. Ainsi, en France, des enfants sont maltraités alors que l'institution est supposée les protéger ! Ici un pédophile, déjà condamné, engagé comme veilleur de nuit d'un foyer hébergeant des enfants. Là un travailleur social qui perd le contrôle de sa Ferrari avec 1,58 g d'alcool dans le sang, tuant ses deux passagères de 15 et 16 ans, dont l'une placée chez lui par les services sociaux. Là encore le directeur d'une association en charge de quelques foyers qui touche plus de 9 000 euros de salaire net par mois auxquels s'ajoutent des milliers d'euros de frais personnels payés par l'Aide sociale à l'enfance. Notre pays dépense plus de 7,5 milliards d'euros pour la Protection de l'enfance. Où va vraiment l'argent public ? On parle de 200 000 professionnels pour s'occuper de ces enfants, mais ceux qui sont sur le terrain se plaignent du manque de personnel et de moyens. Comment expliquer et tolérer que sur les 150 000 d'entre eux qui vivent dans des foyers ou des familles d'accueil beaucoup finiront à la rue ? Ce livre, résultat de plusieurs années d'enquête, est un SOS en faveur des enfants fragilisés, en détresse ou à l'abandon, plaie à vif de notre société dont trop d'indifférence et d'intérêts conjugués continuent de masquer l'existence. Alexandra Riguet est journaliste et réalisatrice de documentaires. Bernard Laine a produit ou réalisé quelques grandes enquêtes qui ont marqué le documentaire télévisé.

09/2014

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Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Santé, diététique, beauté

Celle que l'on doit appeler Maman

"... Je me demandais si mon frère allait bien de l'autre côté du mur. Je ne l'entendais plus, ni pleurer, ni respirer. Il faut dire que moi non plus je ne respirais plus. J'avais peur qu'elle m'entende et qu'elle se souvienne que j'étais toujours là". . Véritable exutoire, ce récit bouleverse et dérange. Il dévoile ce que le silence cache parfois de plus atroce, là où la figure maternelle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Il conte la manipulation, les vices et les sévices d'une mère sur ses enfants, entre violences physiques et psychologiques. Il évoque surtout le combat que vont devoir mener deux enfants contre celle que l'on doit appeler Maman, quand l'imagination d'une mère - que l'existence de ses enfants dérange - se développe hors de tout contrôle et de toutes limites. Cette oeuvre authentique nous invite à considérer autrement les relations filiales que la société impose comme une évidence, et qui pourtant peuvent se révéler bien plus complexes et ambivalentes. Ce livre est enfin un témoignage rare, écrit avec bienveillance et courage. Peut-être pourra-t-il toucher des personnes qui ont ou qui subissent ce genre de situation mais dont la honte et la culpabilité les empêchent encore de dévoiler la sombre vérité. Sans doute pourra-t-il leur prouver que la résilience est possible, et qu'en sortant du silence, tous les enfants peuvent s'en sortir. Lina Colombéro est née en Sardaigne, de parents forains. Placée en famille d'accueil dans le Gard jusqu'en 1993, puis chez sa mère biologique et en foyer d'accueil, elle a habité le département du Vaucluse jusqu'en 2001. Actuellement mariée à un artisan boulanger, elle travaille avec son mari à Manosque et s'éprend d'une passion pour l'écriture et la peinture.

12/2019

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Ecrits sur l'art

La Peur de peindre

Si une idée parcourt ce cahier de notes de Jacques Le Scanff, c'est que nous n'avons pas fini d'apprendre à voir : qu'il s'agisse du motif - faces d'hommes, montagnes, ciels -, ou des tableaux eux-mêmes, tout reste à inventer, à chaque instant. Et ce qui se joue dans l'ordre du regard ne se réduit que très lointainement, très approximativement, à la matière en apparence ordonnée du langage. Ecrire la peinture, cette aporie ne vaut que lorsque la langue touche à un autre domaine, à un autre état, celui du poème. Ces fragments, tout proches de l'atelier, de la main, de l'oeil, sont de cette nature. Ils sont une approche des images elles-mêmes à travers leur gésine, mais ils disent aussi l'effarant mystère de ce dont le peintre, tout autant que sa main et son pinceau, n'est qu'un medium éphémère et toujours menacé. "Peindre est une folie qui tache mais le blanc apaise le bleu, le voile. J'aime disposer des estuaires surplombés de monts fragiles, les noyer d'encre venue de Chine. J'aime disposer des villes. Je les cerne de pins gris. De nouveau, il charge son pinceau de rose. Mais craindre la couleur ne décroît pas le désir de la répandre pressé par la force du désir, forcé par le plaisir cocardier de l'étendre et d'étaler un jansénisme brunâtre qui par moments m'envahit. Comment combattre ? Je déverse des seaux d'un rouge éclatant sur la toile. Il n'y a que le jet de la main qui, tel une dague me vaut. Et cette saillie soudaine, qui forme des ciels. Le réel, blessé, s'efface". J. L. S.

11/2022

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Romance et érotique LGBT

Une vie à refaire

La vie d'Israel Ingham n'est pas facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Jamais à la hauteur des attentes de son père, son homosexualité n'a fait que s'ajouter à la longue liste de déceptions. Jusqu'au jour où une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne, une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés et sont repartis dans la mauvaise famille. Avec l'aide de son meilleur ami, Sam, Israel décide de rencontrer sa mère biologique et son fils, celui-là même qui a vécu la vie qu'Israel aurait dû avoir. Sam a toujours été son rempart dans la tempête, son seul soutien, son unique source d'amour. Avec lui à ses côtés, Israel sait qu'il pourra faire face à tous ces sentiments qui menacent de le submerger, mais aussi à cette attirance qui se fait de plus en plus forte entre eux. Au milieu de ces émotions tumultueuses, Israel est prêt à s'ouvrir à un monde de nouvelles perspectives, mais avant cela il a besoin de disséquer sa relation douloureuse avec ses parents s'il veut sauver ce qu'il en reste. Car parfois, la preuve qu'on n'est pas vraiment une famille suffit pour en devenir une. #Secondechance #Famille #MM #FriendstoLovers --- "C'était si incroyablement bon. J'ai acheté ce livre avec l'intention de lire quelques chapitres et j'ai fini par le terminer en une nuit. L'intrigue était si originale qu'elle m'a gardée éveillée tout le temps. Et surtout, il y avait ce que je préfère : friends-to-lovers" - Ashley

09/2022

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Musique, danse

Arnold Schoenberg. Suivi de Analyse de l'oeuvre

Plus encore qu'un compositeur majeur, Schoenberg représente une réalité capitale pour la musique du XXe siècle : par la révolution qu'il a apportée au langage musical en s'affranchissant de l'harmonie tonale, il consacre une fracture essentielle dans l'histoire de la musique. Schoenberg incarne parfaitement le mythe du génie solitaire, investi d'une mission historique et sacrée, assumée avec la plus extrême rigueur et dans la plus totale incompréhension, soutenu moralement et matériellement dans ses audaces par la seule dévotion d'un petit cercle de disciples parmi lesquels se détachent Alban Berg et Anton Webern, appelés à former avec lui la fameuse "trinité viennoise". La biographie de Stuckenschmidt, écrite à partir de multiples témoignages de contemporains, révèle un Schoenberg au jour le jour, dans l'intimité de son foyer, de ses relations et de son travail créateur. Loin du sévère doctrinaire et du révolutionnaire iconoclaste trop souvent présentés, apparaît ici un être nourri de la grande tradition classique et romantique, et s'en considérant comme l'héritier authentique, admiratif de Mahler, marqué par l'univers de l'opérette viennoise et du cabaret berlinois. Plus encore, ce qui frappe, c'est la multiplicité de ses activités, de ses centres d'intérêt, reflets de prodigieux dons artistiques et intellectuels ; le compositeur, le violoncelliste, le pédagogue, l'essayiste côtoient ici le peintre expressionniste, le bricoleur, l'inventeur, le visionnaire politique tout autant que le juif profondément religieux. Une vie traversée par les tourmentes du siècle, riche de rencontres et d'amitiés les plus diverses (de Franz Lehàr à Gershwin, de Kandinsky à Thomas Mann) qui s'accompagne d'une oeuvre musicale dont Alain Poirier analyse en détail l'évolution, le contenu et la portée.

02/1994

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Relations parents, enfants, en

Relations éducatives selon l’approche Palo Alto. Les tribulation d'une CPE en collège

Il y a tout un monde derrière les grilles de l'école. Un monde qui cherche constamment à trouver et à maintenir son équilibre. Un monde dans lequel interagissent au quotidien des êtres humains aux visions du monde et aux préoccupations parfois bien différentes. La plupart du temps, tout se passe bien, et chacun se sent à sa place, mais parfois, l'école fait mal. Il y a ceux qui ont choisi de faire carrière à l'école et qui peuvent avoir du mal à trouver leur place en salle des profs. Parfois, il se sentent en difficulté face à une classe ou un élève. Dans certains cas, ils perdent le sens de ce qui les a décidés à rejoindre cette grande institution. Il y a les parents de ceux qui remplissent les salles de classe. Ils peuvent être écrasés par le doute et l'inquiétude au moment de laisser leur enfant quitter la sécurité de leur foyer pour aller affronter les autres dans le monde. Et il y a les élèves, qui doivent se soumettre à l'obligation d'instruction et apprendre dans le même temps les lois de la cour de récréation, dans une école qui croit que tout le monde aime apprendre et qu'être en relation est facile. Heureusement, il est possible d'apaiser rapidement et durablement les souffrances liées à l'école, et de retrouver des relations sereines avec soi-même et avec les autres. Ce livre raconte, à travers vingt et une tranches de vie en établissement scolaire, comment l'approche systémique et interactionnelle de l'école de Palo Alto a pu guider efficacement personnels, parents et élèves dans la résolution de leur problème.

04/2023

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Littérature française

Le manteau de la vierge

Le récit d'un exil empreint de nostalgie, prix Méditerranée 2007. " Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Le Monde) Le récit d'un exil " J'aurais voulu raconter ton histoire dans notre dialecte, le judéo-tunisien, ce baragouin sans grammaire où se mêlent l'arabe, l'hébreu, l'espagnol, l'italien et le grec. Mais il sombrera avec nous car, au contraire du yiddish, il ne donna jamais un livre imprimé. Alors je me suis résolue à broyer les mots de mon enfance jusqu'à les réduire en poudre pour fabriquer du français, comme les peintres du Quattrocento pilaient le lapis-lazuli, préparant ainsi le coûteux bleu céleste dont, par tradition, ils coloriaient le manteau de la Vierge. " Une langue disparaît, un peuple aussi. Une femme écrit le roman de sa mère, incarnation malgré elle d'une communauté chassée de sa terre jusque sur les pentes de Belleville. Des juifs de Tunisie, que reste-t-il ? Quelques souvenirs déformés par le prisme du folklore méditerranéen et de malentendus historiques, quand il aurait fallu comprendre la mélancolie et le sentiment de déshérence qui les hante. Dans ce livre de l'exil, d'une nostalgie universelle, Emile Brami les réhabilite - les sauve peut-être. " Ce roman est celui d'une femme, enfermée depuis des années dans la surdité, qui, à la mort de sa mère, écrit l'histoire de celle-ci... Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Josyane Savigneau, Le Monde) Prix Méditerranée 2007 Prix Méditérannée 2007

09/2023

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Réalistes, contemporains

Il m'a volé ma vie

Femmes en danger, un récit bouleversant d'après le témoignage de Morgane Seliman. Elles sont nombreuses chaque jour en France à subir des humiliations ou à essuyer des coups au sein du foyer conjugal. Morgane Seliman le dit sans détours, grâce à sa détermination, elle s'est sauvée avant que le pire n'arrive. Tout avait pourtant bien commencé entre elle et Yassine. Entreprenant quand il s'agit de conquérir le coeur de Morgane, Yassine se montre charmant au premier rendez-vous. Il est attentionné et " protecteur ". Rapidement, le couple s'installe ensemble... A quel moment un signe alerte Morgane ? Cette violence était-elle déjà tapie là, dans une parole, dans un regard ? Quand le premier coup part, il est déjà trop tard. Par un mécanisme insidieux, Morgane va entrer dans une spirale infernale jusqu'au geste de trop. Après quatre ans de calvaire et un livre-témoignage (Il m'a volé ma vie, XO éditions 2015), Morgane Seliman tâche aujourd'hui de se reconstruire aux côtés de son fils. Elle ne se taira plus, car la parole reste le meilleur moyen de se protéger... Adaptation fidèle du livre éponyme, ce roman graphique nécessaire revient sur l'emprise destructrice d'un conjoint. Morgane Seliman, devenue une voix forte contre les violences faites aux femmes, livre à travers ce récit bouleversant sa vérité sur un drame qui fait une victime tous les deux jours en France. Le dessinateur Francesco Dibattista dépeint de manière frontale la peur, l'isolement et la culpabilité aux côtés du scénariste Laurent-Frédéric Bollée (La Bombe, Terra Australis, Patrick Dewaere...) qui trouve la voie pour aborder ce sujet avec dignité. Aujourd'hui Morgane Seliman est activement engagée contre les violences faites aux femmes. Elle informe et sensibilise l'opinion publique à travers des interventions dans les médias et des conférences au sein des lycées ou dans les entreprises.

10/2023

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Littérature étrangère

La proie

Quand il sort de prison, Freddie Jackson est le roi du monde. Derrière les barreaux, il a noué les bons contacts. Il va les faire fructifier. Sa femme Jackie, qui l'adore, aimerait qu'il reste un peu à la maison. C'est sans compter avec son goût de la bagarre, du sang et des femmes. Amère, aigrie, complètement instable, Jackie regarde sa vie se noyer dans l'alcool tandis que sa sœur, la jeune et jolie Maggie, s'accroche à sa bonne étoile : mariée au beau Jimmy, le cousin de Freddie, et douée d'un sérieux sens des affaires, elle prend sa vie en mains. Freddie initie Jimmy au bizness. L'élève, bientôt, prend le dessus. Profondément blessé dans son orgueil, Freddie sait comment se venger : un soir où Jimmy s'est absenté, il entre chez lui et viole Maggie. Jackie et Maggie, l'une sombre, sale, alcoolique et violente, l'autre éclatante, volontaire, amoureuse mais brisée, accouchent de deux garçons aussi différents que leurs mères : Little Freddie est un monstre, Jimmy junior, un parfait petit ange. La malédiction s'acharne. Chez les Jackson, ce n'est jamais la loyauté qui l'emporte. A l'abri des regards, derrière les portes, jalousie et trahison distillent la mort. Dans leur monde, on ne peut faire confiance à personne. Dans leur monde, chacun est la proie de l'autre. Véritable phénomène outre-Manche, Martina Cole a conquis, à ce jour, plus huit millions de lecteurs de par le monde. Avec La Proie, couronné " Meilleur thriller de l'année 2006 " par le British Book Award, elle explore, au cœur de l'Essex, les abîmes de l'âme humaine, là où fermentent les secrets de famille. Rarement on a su, comme elle, habiter l'esprit d'un criminel, claquemurer des hommes et des femmes dans la prison de leur destin.

11/2007

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Comics divers

Tarzan L'intégrale des Newspaper Strips Volume 2 : 1969-1971

"Russ Manning était un véritable conteur d'histoires... on reconnaît instantanément son style dais, sans faiblesses, expressif jusque dans les regards, les décors luxuriants de la jungle ou le rendu des écailles des dinosaures. Les éléments fantastiques de l'univers de Tarzan sont exprimés avec un réalisme qui confère aux planches de Manning une adhésion immédiate du lecteur. Tout comme son modèle, Hal Foster (Prince Valiant), la qualité du récit narratif de Manning est éclipsée par l'éclat de son art graphique. Un don rare qui invite le lecteur à s'immerger totalement dans l'élégant et sauvage monde de l'Homme-singe." — William Stout. En 1967, l'entreprise qui gère le fonds du créateur de Tarzan, la Edgar Rice Burroughs Inc, fait appel à Russ Manning pour prendre en charge la production des bandes dessinée (comic strips) qui paraissent chaque jour dans la presse, avec comme condition que celles-ci soient en harmonie avec la vision du créateur. Assisté de Bill Stout, Mike Royer et Dave Stevens, Manning illustre 9 histoires complètes en noir et blanc, découpées en bandes, à paraisse quotidiennement (dailies) et 22 histoires en couleurs destinées aux parutions hebdomadaires en planches (sundays). L'action couvre les avenues inédites de Tarzan à Pal-ul-don, Opar, Pelluddar et au-delà. Vous tenez entre les mains le deuxième volume d'une série de quatre qui couvrent l'intégralité des snips de Russ Manning sur l'Homme-singe. Ce volume contient pas moins de 644 strips couvrant la période allant d'octobre 1969 à juillet 1971. Tout le matériel a été tiré du fonds de la Edgar Rice Burroughs Inc et est d'une qualité irréprochable consacrée par le Eisner Award 2014 dans la catégorie "Best Archival Collection : Comic Strips".

10/2021

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Divers

Everything Tome 1

Une nouvelle forme de roman graphique à la croisée de Twin Peaks et Leftovers . Depuis le Michigan des années quatre-vingt, voici l'histoire de EVERYTHING. EVERYTHING est ce nouveau centre commercial flambant neuf dont les rayons regorgent de tout ce dont vous pouvez rêver. Mais, il pourrait en retour vous enlever ce dont vous avez besoin... des choses aussi insignifiantes que votre santé mentale... Ou votre vie. Des adolescents capricieux aux femmes au foyer esseulées jusqu'aux responsables municipaux ambitieux, la majorité des habitants de Holland sont enchantés par l'ouverture de EVERYTHING dirigé par son étrangement parfaite directrice, Shirley. L'excitation de l'ouverture se transforme rapidement en frénésie, et lorsque la consommation se transforme en obsession, que des incendies infernaux aléatoires se produisent, que des explosions violentes et des troubles psychiques impromptus commencent à envahir la population, des habitants comme Lori, jeune femme dépressive et Rick le vendeur de Hi-Fi commencent à soupçonner que EVERYTHING pourrait en être la cause. Quel pouvoir infâme s'est emparé de Holland, du Michigan et de ses habitants ? Qui ou quoi est-il exactement en charge de ce centre commercial... et quels plans insidieux se cachent dans ses rayonnages ? EVERYTHING, une histoire étrange et fantastique sur la quête du " vrai " bonheur. " Une bulle d'énergie et d'inventivité. " Jeff Lemire (Sweet Tooth, Black Hammer...) " Hautement recommandé pour les fans de Twin Peaks. " Christian Ward (Invisible Kingdom, Black Bolt...) " Un livre merveilleusement bizarre, humain et inquiétant sur le vrai bonheur. " Gerard Way (Umbrella Academy) " Everything rampe sous votre peau et demeure avec vous longtemps après l'avoir terminé... Croyez-moi, vous ne vous voulez pas rater ce livre. " James Tynion IV (Department Of Truth, Something Is Killing The Children)

04/2022

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Lâcher prise

La charge mentale des femmes... Et celle des hommes. Mieux la détecter pour prévenir le burn-out

Le concept de " charge mentale " a surgi dans nos vies avec la force d'une évidence jusque-là dissimulée. Il semble caractériser mieux qu'à toute autre époque les femmes d'aujourd'hui, obligées de penser à tout, même à demander de l'aide... Organisation de la vie domestique, de la vie au travail, gestion des repas, des courses, des vacances, des réunions, des plannings, accélération et compression du temps... Qu'on soit célibataire, en couple, femme ou homme au foyer, divorcé, ... chacun peut être, un jour, concerné par une surcharge, certes mentale, mais aussi physiologique. Avec, pour conséquence, un risque de burn-out. Comment l'identifier et la repérer ? Quels sont les moyens à mettre en place pour ne plus se laisser dépasser ? Comment organiser la vie et la survie du couple face à la charge mentale ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses claires, simples et efficaces, tout comme il fait un état des lieux historique, sociétal et thérapeutique inédit et original de la charge mentale. Médecin, psychiatre, Aurélia Schneider est spécialiste en psychothérapies comportementales et cognitives. Au travers de nombreux exemples, elle livre ici son expérience et son expertise clinique dans le repérage, la gestion et la prévention de la charge mentale. Elle formule également l'hypothèse, pour les femmes, d'un lien avec leur rythme chronobiologique. " Notre vie moderne est passionnante mais usante, par ses multitudes de sollicitations mais aussi de pressions. Nos cerveaux aimeraient bien arriver à tout faire, mais nos corps et nos emplois du temps ont du mal à suivre ! Cette charge mentale caractéristique des temps modernes est très intelligemment révélée et décrite dans ce livre amical et concret, qui nous offre de nombreuses pistes pour nous aider à l'alléger. " Christophe André

04/2023

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Beaux arts

Gratia Mundi, Raphaël la grâce de l'art

2020 : 500e Anniversaire de sa disparition (1520-2020) 2020 signe le 500ème anniversaire de la mort du peintre Raphaël, l'un des trois grands génies de la Renaissance, aux côtés de Michel-Ange et de Léonard de Vinci. Ainsi ce livre commence-t-il logiquement, et de manière chronologique, là où mon précédent ouvrage, Divin vinci - Léonard de Vinci, l'Ange incarné, se termine. D'autant que Léonard fut aussi l'un des principaux maîtres (avec le Pérugin) de Raphaël lorsque celui-ci vécut à Florence, après avoir quitté sa ville natale d'Urbino, foyer intellectuel et artistique des Marches, région, aux confins de l'éblouissante Toscane et de l'élégante, mais secrète, Ombrie, de l'Italie centrale. Né un vendredi Saint, le 6 avril 1483, et mort également un vendredi Saint, le 6 avril 1520, à l'âge de 37 ans seulement, Raphaël, génie précoce, à la vie romanesque et à la mort mystérieuse, mais à l'oeuvre immense surtout, fut considéré, de son vivant, comme un mythe, à l'instar de Léonard. Il est le seul artiste à avoir les honneurs, à Rome, où il s'est éteint après une folle nuit d'amour auprès de sa " Fornarina ", du panthéon, lieu sacré, dédié, dans l'Antiquité, au culte des dieux. C'est donc l'art tout autant que la vie, sinon la pensée, de Raphaël, peintre et architecte adulé par les papes, tout autant que par les princes de son temps, que cet essai s'emploie à élucider : une constante et quadruple interpénétration entre l'idéal esthétique, l'explication philosophique, le parcours artistique et le récit biographique. Mais, non moins étonnant, Raphaël est aussi celui qui, nanti de son incommensurable talent, inspira quelques-uns des plus grands peintres de l'art classique, dont Ingres, ou de l'art moderne et contemporain, au premier rang desquels figure Modigliani.

03/2020

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Baux commerciaux

Droit et pratique des baux d'habitation. Edition 2022-2023

Encadrer les rapports locatifs et maîtriser le contentieux ! Cette nouvelle édition considérablement enrichie et augmentée intègre, outre les dernières évolutions jurisprudentielles, la loi du 23 novembre 2018 dite Elan qui renforce notamment les normes de décence du logement, créée le bail mobilité ou harmonise les procédures de résiliation du bail et de surendettement. Ce sont près de 50 décrets qui viennent mettre en oeuvre les dispositions de cette loi (parmis eux, les décrets " encadrement des loyers " des 12 avril et 13 mai 2019 ou le décret " plafonnement des honoraires " du 21 juin 2019). Elle prend également en compte la Réforme pour la justice (loi de programmation du 23 mars 2019 et ses textes d'application), la loi " Energie et climat " du 8 novembre 2019 et le décret du 3 octobre 2019 supprimant la condition de signature de la pièce justificative d'identité pour le candidat à la location et sa caution. Le logement occupe une place croissante dans le budget familial et représente une préoccupation constante. Bien que la signature d'un bail d'habitation soit presque un acte de la vie courante, les rapports propriétaires-locataires sont source de nombreux litiges, particulièrement en matière de garanties, de réparations, de charges récupérables, de loyer, de renouvellement, de congés, ou d'expulsion. Cet ouvrage répond à toutes les questions que se pose le propriétaire ou le locataire, ainsi que leurs conseils, sur le dispositif, une nouvelle fois modifié, des contrats de location issu des lois du 6 juillet 1989, HLM ou du 1er septembre 1948. Les professionnels, gestionnaires de biens, organismes HLM, propriétaires institutionnels, avocats ou conseils immobiliers, locataires, isolés ou regroupés en associations, trouveront dans cet ouvrage un exposé circonstancié des règles utiles à la prévention et au règlement du contentieux du bail d'habitation.

12/2021

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Littérature française

Passionnément... Je t'aime

" Toute petite déjà, je menais une double vie. La vraie vie, je ne la supportais pas. Je la voyais comme une mare de boue dans laquelle on se débat, avec des gens tout autour qui vous tendent la main. Mais ils sont toujours trop loin, même en semblant tout près, même quand ils vous effleurent des doigts. C'est affreux de se noyer quand même, avec quelqu'un qui vous touche et, pire encore peut-être qui vous aime. Bien terrorisée par les faits d'ici-bas, en particulier par l'amour, j'aurais pas survécu si j'avais pas mené une existence parallèle, dans un genre d'au-delà où tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. " Ce livre est l'histoire d'une orpheline qui grandit hantée par la peur de perdre. Entre son frère Hector à qui elle porte une tendresse quasi incestueuse et sa grand-mère, Mamou, qui entretient la légende familiale, elle vit tournée vers le ciel où ses parents disparus incarnent la figure du Grand Amour, celui où l'on meurt main dans la main. C'est décidé : elle n'en vivra pas d'autres. L'héroïne mène une existence d'apparence normale, mais se réfugie dans les livres où elle continue de puiser son dédain pour les petites histoires sentimentales de la réalité. Jusqu'au jour où l'improbable rencontre d'un homme l'arrache à son indifférence et les entraîne tous deux dans une passion au bord de la folie et de la violence. Passionnément... Je t'aime est le roman d'un enfermement, aussi bien psychologique et volontaire que carcéral et subi. Il décrit une existence " hors la vie ", en marge de notre monde. C'est aussi un formidable texte sur le pouvoir à la fois créateur et dévastateur du sentiment amoureux.

06/2000

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Littérature érotique et sentim

Les cobras de Dartmouth Tome 2 : Zone Défensive

Silver Delgado a pris le contrôle des Cobras de Dartmouth - et a perdu le contrôle de sa vie. Le Hockey était peut-être une entreprise familiale, mais cela n'avait jamais intéressé Silver. Jusqu'à ce que la santé déclinante de son père pousse la responsabilité de l'équipe qu'il détient directement dans ses mains. Maintenant, elle doit trouver un moyen d'obtenir plus de fans pour l'équipe, et s'établir elle-même comme la nouvelle propriétaire. Ce qui signifie tenir tête à Dean Richter, le directeur général et le conseiller que son père lui a imposé. Le fait que leur "relation d'affaires" a commencé avec elle drapée sur les genoux de cet homme dans son club BDSM ne devrait pas être un trop gros problème. Leur nuit de sexe débridé ne voulait rien dire ! Mais comment peut-elle gagner son respect alors qu'il la voit comme une soumise ? Peuvent-ils séparer le travail et le mode de vie qu'elle est curieuse d'explorer ? Equilibrant sa nouvelle vie loin de Hollywood, vivant parmi des gens qui la voient comme l'égoïste princesse Delgado la fait se sentir perdue et solitaire jusqu'à ce que Landon Bower, le nouveau goal des Cobras se glisse dans sa vie et devienne son meilleur - et seul - ami. Le temps qu'ils passent ensemble rend tout le reste supportable, mais rapidement, les yeux de Landon croisent les siens avec plus que de l'amitié, un reflet de ce qu'elle ressent elle aussi. Ce qui pourrait tout gâcher. Deux hommes dominants qui voient au-delà de son joli masque et de l'image frivole qu'elle renvoie devant les caméras. Une douce attaque sur deux fronts qu'elle ne peut espérer bloquer que si elle apprend à jouer.

09/2016

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Littérature française

Paris-berry nouvelle vague

Clin d'oeil assumé au Paris-Berry de Frédéric Berthet, ce livre oscille entre l'envie et l'ennui. Le narrateur, cousin éloigné de Rastignac, a rêvé de la capitale et de ses mirages. Quelque peu dépité, obligé de se replier sur ses terres berrichonnes par un oukase sanitaire - plus ou moins surveillé - il navigue à vue entre les rives de la Seine et celles de la Loire, abordant les années des Trente Glorieuses avec jubilation. Réminiscence des plaisirs parisiens et quiétude rurale forment le substrat de ses jours incertains. Exilé intérieur, dépossédé de ce qui faisait le suc de son existence, il s'adonne à la nostalgie, qui n'est plus ce qu'elle était. Drogue dure pour un doux spleen qui prend différentes formes : lectures d'écrivains oubliés, visionnage de films populaires, écoute de musique, amour des voitures, assorties de considérations pas toujours politiquement correctes, réjouissantes, menées sabre au clair. L'auteur n'a jamais vraiment guéri de son enfance choyée, de ses promenades avec son grand-père dans les vignes, de ses souvenirs qui le ramènent sans cesse en arrière. Il doit cependant effectuer quelques incursions dans la sordide réalité afin d'écrire le scénario d'un film à sketchs. Ca demeure une diversion. Ce retour gagnant au foyer, au-delà du périphérique, est une nouvelle variation sur les vraies richesses qu'il magnifie. D'une salubrité publique pour préserver son hygiène mentale, cet ouvrage au style impeccable, sec et fruité, est à savourer accompagné d'un verre de sancerre ou de quincy. "Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd'hui, on part de Paris pour aller réussir en province". (Jean Prévost)

06/2020

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Histoire ancienne

La septième porte. Les conflits familiaux dans l'Athènes classique

Cette enquête historique sur les conflits familiaux s'appuie sur des sources antiques longtemps envisagées isolément, le théâtre, les plaidoiries judiciaires et les élaborations philosophiques de l'époque classique athénienne. De Médée mère infanticide au tyran platonicien incestueux, de Socrate responsable de l'émancipation des fils athéniens à Démosthène le pupille spolié, du fiston comique dépensier, ruine de son père, à la jeune fille héritière délaissée, le conflit familial est en effet un motif récurrent aux multiples facettes dans la cité démocratique. Conjugalité, fraternité, consanguinité, parentalité, autant de relations qui, interrogées au prisme du conflit, mettent en lumière l'irréductibilité et la fragilité des liens familiaux. Les violences familiales, refoulées et dénoncées, futiles et meurtrières, divines et si humaines, déchirent l'harmonie du foyer athénien mais aussi l'édifice civique. Dans l'Athènes classique, la frontière entre moeurs privées et comportement politique demeure très ténue ; le tyran est ainsi pensé autant comme un fléau pour ses proches parents qu'un désastre pour la communauté citoyenne. Menace pour la parenté, germe redouté de la stasis, cette guerre intestine politique, le conflit familial est encadré par une législation qui tente de protéger avant tout les géniteurs et les mineurs contre l'ingratitude des rejetons et la cupidité des tuteurs. Face à un droit criminel athénien qui, à l'image de l'optimiste Solon, n'a pas souhaité légiférer sur les assassinats intrafamiliaux, seuls les poètes tragiques et Platon ont stigmatisé l'horreur criminelle du meurtre entre soi. Les coupables versant le sang de leurs proches deviennent alors des justiciables exemplaires, ainsi Oreste poursuivi par la fureur des Erynies maternelles ou le tyran fratricide écorché par un buisson d'épineux infernaux. Politique, juridique, psychologique et anthropologique, l'étude des conflits familiaux offre un tableau étonnant du fonctionnement de la parenté grecque.

09/2012

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Théâtre

La Petite Maison

"Hugues, Jo, Gilles et Walter aiment bien la petite maison de leur ami Ralph, mais un jour Ralph sans prévenir vend la petite maison. Alors quand Hugues, Jo, Gilles et Walter sonnent de nouveau à la grille de la maison de leur ami Ralph, Brutus aboie et Lili ouvre la porte. Lili dit qu'elle vient d'acheter la petite maison de Ralph. Lili a mis des poissons dans le bassin mais les hérons viennent manger les poissons, confie Lili à son amie Rosette. Hugues, Jo, Gilles et Walter ne sont jamais loin de la petite maison de Lili. Ils y croisent Rosette et puis Luce et sa chienne Berthe qui grogne dès que Brutus aboie, et puis Jeanne qui ouvre la porte quand Lili n'est pas là, et puis Karl, qui semble avoir investi les lieux. Hugues, Jo, Gilles et Walter aiment tellement cette petite maison, ils y tournent sans arrêt autour de cette petite maison, à moins que ce ne soit autour de Lili, ou de Luce, ou de Rosette, ou de Jeanne, et Brutus continue à aboyer et Berthe à grogner dès qu'on sonne et les hérons à manger les poissons du bassin et Lili à racheter des poissons et Rosette à guetter les hérons." Noëlle Renaude poursuit ici sa recherche d'un mouvement perpétuel du théâtre en opérant cette fois un retour à la situation dramatique, dessinée le plus simplement du monde dans ces espaces ouverts les uns sur les autres que sont la maison, ses pièces et son jardin, ses perspectives changeantes et ses contours, ses abords et ses lointains, le temps qui passe se chargeant, lui, d'en perturber les volumes, et par voie de conséquence les histoires qui avaient bien l'intention d'y naître.

03/2012

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Santé, diététique, beauté

Prenez en main votre santé. Tome 3, Innovation majeures

Savez-vous quelle est la maladie qui fait le plus de morts chaque année dans le monde ? La Malaria, mais personne n'en parle, aussi est-elle classée pour convenance commerciale dans la rubrique SIDA. Mais savez-vous aussi que cette maladie mortelle peut être guérie en quelques heures grâce au dioxyde de chlore (MMS) ? Connaissez-vous l'exceptionnelle cure Gerson, pratiquement inconnue en France bien que vieille de plus d'un demi-siècle aux Etats-Unis, méthode des plus puissantes pour faire régresser des dizaines de maladies graves et mortelles, dont les cancers, et pour lesquelles la médecine officielle reste très médiocre ? Les technologies se développent actuellement si vite qu'on a de plus en plus de mal à suivre. Pourquoi n'en serait-il pas de même pour les médecines naturelles ? Il n'est pas question de renier le passé, mais de mettre à disposition des outils de plus en plus performants dans divers domaines thérapeutiques de pointe. Nous vivons une époque à la fois passionnante et dangereuse où l'épouvantable côtoie le merveilleux. La machine à broyer les individus ne peut fonctionner que sur ceux qui obéissent sans réfléchir. La vigilance et l'autonomie sont les deux maîtres mots de la sauvegarde de la santé, surtout en ce qui concerne l'alimentation, car " les mortelles séductions de la facilité " nous guettent partout. Enfin, les dossiers noirs de la santé publique permettent de mieux situer où est l'ennemi et quelles sont les règles du sinistre jeu dans lequel nous sommes tous enrôlés de force. L'ignorance, pierre d'achoppement du pouvoir absolu, perd chaque jour du terrain malgré le matraquage mensonger de la télévision, mais il reste encore à vaincre bien des peurs...

09/2010

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Littérature française

Le Zaroff

Zaroff manie du couteau comme personne. Il sait écraser une trachée en moins de deux. Noyer une victime est pour lui une promenade de santé. Il a un talent incontesté pour la dissimulation des corps et le recouvrement des traces. Une vieille peau qui bloque la caisse d'un supermarché le samedi, un chanteur moustachu irritant, une troupe de mimes, un théâtreux à écharpe, un pizzaïolo peu attentif... : il tue, il tue, c'est tout ce qu'il sait faire et d'ailleurs c'est son métier. Un métier qu'il exerce avec enthousiasme, sous la plume virtuose de Julien d'Abrigeon qui propose un parcours possible de son destin en forme de " chasses ", " traques " et autres " cavales ". A vous, lecteurs, de choisir le sens de la fuite, de renverser le suspens, en permutant les épisodes. " Je m'appelle Zaroff est le nom que l'on me donne. Je suis vieux, 23 ans, âgé depuis longtemps, j'accumule les richesses dans le dénuement le plus total, j'habite Paris, en Angleterre, sur le continent asiatique, une île de terre ferme. Je suis blond aux cheveux très noirs, le regard sombre, bleu clair, ma taille est imposante, je suis trapu, fort, ma faiblesse physique due à mon âge se ressent sur ma voix claire, étouffée, je déteste les pauvres car ils n'ont pas vécu ce que nous, les pauvres, avons vécu, c'est pour cela que j'abats les riches, j'en suis un, je sais ce que c'est, je suis pour plus d'équité sociale même si cela doit aggraver les inégalités, j'existe n'existe plus n'ai jamais existé sinon dans les rêves de ceux qui ne rêvent pas. J'aime tuer, cela me dégoûte. Je me sens moralement bon mauvais puisque je suis amoralement immoral. "

11/2009

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Histoire internationale

Au coeur d'IG Farben. L'usine chimique de Hoechst sous le Troisième Reich

En 1925, les trois principales entreprises de la chimie allemande - BASF, Bayer et Hoechst - se sont regroupées avec quelques autres de moindre importance au sein du conglomérat IG Farbenindustrie AG. Plus que toute autre firme, cette " IG Farben " incarne aujourd'hui, dans la mémoire commune, la compromission de l'industrie allemande dans les crimes du Troisième Reich. Ce livre est une histoire de l'usine chimique de Hoechst près de Francfort-sur-le-Main en tant que composante de l'IG Farben sous le nazisme. Sur la base de vastes recherches dans des archives internes inédites, Stephan H. Lindner interroge les relations entre la direction et son personnel avec le parti national-socialiste et ses organisations satellites. Il porte une attention particulière à la question des marges de manœuvre face à la double tutelle du régime et de la direction centrale du groupe. Comment les dirigeants de l'usine ont-ils réagi à la nouvelle situation politique à partir de 1933 ? La vie et le travail à Hoechst sous le nazisme étaient marqués à la fois par l'adaptation ainsi que par l'exclusion et la répression. Dans quelle mesure l'établissement, sa direction et ses salariés ont-ils été liés au nouveau régime, à ses représentants et organisations ? À quel point ont-ils été impliqués dans ses crimes, voire activement partie prenante de ceux-ci ? Sont ainsi évoqués les plus sombres aspects de l'histoire de l'usine : le sort fait aux salariés juifs ou considérés comme tels, les conditions de travail et d'existence des " travailleurs étrangers " forcés de différentes origines ainsi que l'implication dans des expériences " médicales " sur des détenus de camps de concentration. Cet ouvrage sans complaisance apporte une avancée décisive à la connaissance d'une singularité du monde industriel du Troisième Reich.

03/2010

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Poches Littérature internation

Baguettes chinoises

« Je vais leur montrer, moi, à tous ces villageois, qui est une baguette et qui est une poutre ! ». C’est ce cri qui a donné envie à Xinran d’écrire cette histoire. Celle, lumineuse, chaleureuse, émouvante, de trois soeurs qui décident de fuir leur campagne et le mépris des autres, pour chercher fortune dans la grande ville. Soeurs Trois, Cinq et Six n’ont guère fait d’études, mais il y a une chose qu’on leur a apprise : leur mère est une ratée car elle n’a pas enfanté de fils, et elles-mêmes ne méritent qu’un numéro pour prénom. Les femmes, leur répète leur père, sont comme des baguettes : utilitaires et jetables. Les hommes, eux, sont les poutres solides qui soutiennent le toit d’une maison. Mais quand les trois soeurs quittent leur foyer pour chercher du travail à Nankin, leurs yeux s’ouvrent sur un monde totalement nouveau : les buildings et les livres, le trafic automobile, la liberté de moeurs et la sophistication des habitants…Trois, Cinq et Six vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et quand l’argent va arriver au village, leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. C’est du coeur de la Chine que nous parle Xinran. De ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. De Nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. Et d’un pays, une Chine que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois soeurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l’avions jamais vue ainsi.

12/2010

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Littérature étrangère

Le Silenciaire

" "Être dans le bruit". Telle est la consigne, [...] "Le monde sera bruit ou ne sera pas" ", dénonce le narrateur-sans-nom, le silenciaire du roman. Du bruit, il dit encore qu'il asservit, qu'il corrompt l'être, qu'il est un instrument-de-non-laisser-être. Entre un monde voué au bruit et le protagoniste, le conflit est donc irréductible. Fuyant les bruits de la ville qui le persécutent jusque dans sa chambre, le narrateur-sans nom entraîne sa mère et son épouse dans la vaine et interminable quête d'un lieu inaccessible au son. Il a beau affirmer qu'à l'inverse de son grotesque et tragique ami Besarión il tient en bride aspirations et imaginations, qu'il s'acquitte des devoirs du foyer et du bureau, peu à peu les noeuds qui rattachent au quotidien se défont. Le champ de sa conscience tend à se rétrécir jusqu'à ne plus laisser entrer - paradoxalement - que ce dont il a une crainte obsessionnelle, à savoir les bruits. Enfermée dans une perception monomaniaque de la réalité, s'égarant dans des ratiocinations compulsives, sa raison s'altère et chancelle. Cependant, pour malade qu'elle soit, la conscience du narrateur-sans-nom reste une conscience rebelle aux prises - et en prise - avec le monde. Pour évoquer la longue chute de son triste héros, Benedetto bannit les artifices rhétoriques et les discours explicatifs ; il use d'une langue sobre, ne s'attachant qu'à l'essentiel, et d'une efficacité étonnante. Son écriture laconique, mordante, incisive, et qui ignore superbement les transitions de la narration traditionnelle, est par ailleurs d'une étonnante souplesse. Car la sobriété du style n'est point chétivité ; celui-ci est au contraire riche de nuances et se plie à toutes sortes de registres : familier, soutenu, descriptif, réflexif, voire, lyrique.

02/2010

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Littérature française

Norma. Ou l'Exil infini, roman

L'amour et l'exil, ces deux thèmes chers à Emmanuel Roblès les voici renouvelés, entrelacés dans une intrigue menée de main de maître, convergeant autour de la figure de Norma, dont le mystère, peu à peu révélé, éclaire tout le livre. Charles, un jeune professeur parisien, aime les femmes avec l'ardeur d'un tempérament généreux. Mais elles ne sont pas pour lui des proies : il ne sera jamais un séducteur cynique. Mathilde qui le poursuit, le relance, voudrait le noyer de plaisir, le champagne et les larmes ; la très jeune Lucienne qui s'offre à lui avec une impudeur touchante, il sait leur résister. C'est Béatrice seule, il l'a pressenti dès leur première et dramatique rencontre, qui comblera ces deux élans chez lui inséparables : celui des sens et celui du coeur. Du côté de l'exil, voici Reyes que Charles aide dans ses recherches sur les civilisations amérindiennes. Il a quitté son pays, l'Argentine, et la dictature qui y sévit. Malgré les épreuves physiques et morales, il fait face à son destin sans se plaindre, solitaire, hautain. De Norma, son épouse demeurée en Argentine, il ne parle jamais que par allusions sèches. C'est par d'autres exilés argentins - Altamirano, le brave ; Carmen, rescapée de la prison et de la torture - que Charles apprendra, avec une fascination grandissante, qui a été Norma, quel rôle elle a joué auprès de Reyes et jusqu'où peut aller l'amour d'une femme quand il est infini. Emmanuel Roblès, pied noir d'Oran et d'origine espagnole, a publié l'essentiel de son oeuvre au Seuil. Il a connu pour ses romans un succès international et de nombreux prix (dont le Femina). On joue encore ses pièces de théâtre. Il a écrit Les Hauteurs de la ville, juste après la seconde guerre mondiale.

03/1988

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Littérature française

CONTES ET LEGENDES DE BRETAGNE : LES CONTES POPULAIRES. Tome 3

Les saints n'hésitent pas à descendre sur terre pour de petits voyages d'agrément et, si l'on en croit nos conteurs, la Bretagne est une destination qu'ils apprécient tout particulièrement. Mais leurs séjours ne sont pas toujours de tout repos. Saint Pierre peut en témoigner qui reçoit des volées de coups, lui aussi dont les Bretons sonneurs ou danseurs notamment - arrivent régulièrement à déjouer la vigilance pour pénétrer dans un paradis dont il leur défend l'entrée. Le diable - qui dans les contes de Bretagne occupe souvent le rôle de l'ogre - n'est pas mieux loti qui se voit régulièrement berné dans des récits quelquefois à la limite du conte et de la légende. Dupé encore, le charagine, avatar vannetais de l'ogre, dont les héros, à la manière d'Ulysse face au cyclope Polyphème, crèvent les yeux pour s'échapper de la grotte où il les tient prisonnier. Berné, enfin, le seigneur qui devra se laisser tailler des lanières de peau pour s'être mis en colère, celui que défie victorieusement le roi des voleurs, celui que sa sottise entraime à se noyer à la poursuite d'un trésor imaginaire. Autant de thèmes fort appréciés des conteurs, de leur auditoire et de François Cadic qui, prenant plaisir à les noter, y voit une forme de leçon: " Dans ce monde, on ne doit pas juger les gens sur la mine. Tel qui, d'apparence, n'est qu'un malheureux destiné à végéter aux derniers degrés de l'échelle sociale, est au contraire appelé à jouer les grands rôles, parce qu'il porte en lui un cœur de héros ou de saint. " Contes religieux et contes facétieux constituent la part principale du troisième volume des contes populaires recueillis par François Cadic.

03/1999

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Psychologie, psychanalyse

Frères et soeurs, une maladie d'amour

Frères et sœurs : leurs relations sont le résultat d'une grande intimité qui n'est pas choisie mais imposée. Et tout le problème est là ! On pourrait même dire que la fratrie est une maladie - une maladie d'amour chronique avec ses instants de complicité, ses bonheurs partagés, ses souvenirs communs, mais aussi ses moments de crise, ses rivalités et ses jalousies. Tout commence avec l'arrivée du second, un véritable cataclysme pour l'enfant qui devient aîné. Comment peut-il accepter de partager l'amour de ses parents ? En tenant une comptabilité rigoureuse des câlins et des attentions prodigués à l'autre, les enfants finissent souvent par en conclure que " c'est lui le chouchou ". Et, de fait, dans chaque famille il y a un préféré. Tout au long de la vie, les liens fraternels sont mis à rude épreuve. C'est d'abord le cas lorsque le handicap, la maladie frappent la fratrie, ou si elle compte un ou des enfants adoptés. De même, qu'il est difficile d'avoir un frère champion, à l'école ou en sport ! Mais c'est vrai aussi au moment de l'éventuelle séparation parentale, lorsqu'un frère ou une sœur quittent le foyer pour fonder un couple, et jusqu'à l'ouverture du testament des parents, un événement qui ne manque jamais de faire ressortir au grand jour les rancœurs enfouies et de raviver les tensions. Marcel Rufo, avec la collaboration de Christine Schilte, nous entraîne - en s'appuyant sur de nombreux cas cliniques, mythes et contes - au cœur de ces relations souvent agitées, parfois pathologiques, mais qui touchent chacun d'entre nous dans ce qu'il a de plus intime.

04/2002

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Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011