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William Poundstone

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Théâtre

Les Joyeuses Commères de Windsor

Cette farce exauce le voeu d'une reine. Ayant découvert Falstaff dans les deux parties d'Henry IV, avant que Shakespeare le fasse mourir dans Henry V, Elisabeth Ier voulait revoir sur scène le plantureux chevalier, amoureux cette fois. Et à Windsor, ce n'est pas la Cour que fréquente l'ancien compagnon de débauche du prince héritier, mais la petite société comique d'une ville de province, avec des étrangers - un pasteur gallois, un médecin français - qui massacrent l'anglais, et des bourgeois locaux, tels ces Lepage et Duflot dont Falstaff, nobliau sans le sou, guigne les femmes et la fortune. Courtisées en même temps, les deux joyeuses épouses mènent ensemble l'intrigue, de piège en piège, jusqu'à confondre, par une nuit de sabbat, au fond du parc royal, le vieux " cerf " en rut qui les poursuit, alors qu'une jeune " biche ", la fille des Lepage, en profite pour s'enfuir avec son amoureux...

01/2010

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Poches Littérature internation

L'invaincu

"Mais c'était cela : avant même que l'on découvrît le moyen de les écrire, des vieillards avaient fait à des jeunes gens et à des enfants des récits de guerre et de batailles : et quel rigoriste pointilleux y avait-il là, alors, pour ergoter sur le lieu ou la date ? qui se souciait de poser des questions : "Allons, vieux, dites la vérité ; avez-vous vu cela ? Y étiez-vous réellement ? ". Car toutes les guerres se ressemblent : la même poudre détonante quand il y eut de la poudre, le même coup d'estoc et la même parade, avant qu'elle n'existât : les mêmes contes, les mêmes récits, le même que la dernière ou que la prochaine fois. Nous savions donc qu'il y avait une guerre".

02/2010

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Policiers

Le baiser du tueur. Une enquête de Victor Carl

Rien n'est plus facile - ni plus dangereux - que de revenir dans le lit d'une ancienne amie. Il y est question d'habitude, de plaisir, de choses que l'on partage et d'autres que l'on ne peut se dire. Il y est question d'émotions, de tendresse, de colère et d'espoir. Parfois cela peut " casser " ou même devenir moche. Une maîtresse, c'est aussi l'amour. Victor le sait mieux que quiconque. Que Julia l'appelle et l'avocat sait que le danger et la vie reviennent main dans la main. Lui qui pensait avoir éradiqué de sa mémoire la belle avec ses poignets si délicats, cette lumière au coin des yeux, quand, très vite, elle laissait filer un sourire et répondait encore à ses bêtises, se trouve de nouveau dans la peau d'un gamin en passe de devenir dingue; un gamin croyant encore à l'évidence d'une nuit et espérant la parenthèse merveilleuse des étreintes. Jusqu'à ce que deux flics débarquent bien décidés à lui mettre sur le dos le meurtre du mari. Un mauvais choix de plus, Victor? Dindon de la farce et pigeon désigné? Allez savoir avec les hommes. Allez savoir ce que cache le désir.

11/2010

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Poésie

Chants d'Innocence ; Le Mariage du Ciel et de l'Enfer ; Chants d'Expérience

William Blake (1757-1827) brille désormais au firmament de la littérature universelle comme un astre énigmatique. Fils d’un marchand de chaussettes disciple de Swedenborg, il écrit des poèmes dès l’âge de douze ans ; à quatorze ans, il est mis en apprentissage chez un graveur et y assimile toutes les techniques de cet art difficile, dont il va faire son métier. En même temps il se forme à la peinture, au dessin, à l'histoire de l’art, et copie les maîtres anciens. Et c’est dans ces mêmes années d’adolescence que, pour la première fois, il voit passer des anges dans un chant de blé. Son destin de poète est alors tout tracé : manieur de mots, il écrit des poèmes; manieur de burin, il grave des planches où les images serviront en quelque sorte d’écrin aux vers ; manieur de pinceau, il les enlumine à l'aquarelle. C'est ainsi qu’il compose en 1788 son premier grand recueil, les Chants d’Innocence, dont chaque exemplaire est évidemment unique. Il y joue ”sur un flûtiau” des chansons ”pour enfants” : le style est naïf, doux et bucolique, emprunte aux comptines et aux berceuses, le poète contemple avec attendrissement la petite enfance, sa pureté et ses jeux charmants, et s’émerveille de la présence du Dieu sauveur, qui toujours la tient sous sa garde. Mais voilà qu'en 1794, selon la même technique, il grave des Chants d’Expérience, qui, reprenant un à un les titres et les thèmes des Chants d’Innocence, en offrent la version noire et comme maudite : enfance affamée et battue, iniquité partout, Dieu méchant, monde déchu, innocence perdue, universel esclavage. La vie, l’amour, Dieu même, tout est à réinventer. Dans ce message dû à la voix tonnante d’un vieux barde s’entend alors distinctement un autre Blake, amoureux des corps, libertaire et rageur, celui-là même qui s'est enthousiasmé pour la Révolution française. C'est qu’entre ces deux dates, entre ces deux séries de Chants formant diptyque, celui qui avait vu passer les anges s’en est allé visiter l’Enfer : en 1794, il finit de graver un long texte en prose, le Mariage du Ciel et de l’Enfer, parodie sarcastique du Ciel et l’Enfer de Swedenborg, virulente charge contre les Églises, les États et les conventions morales, où il procède à une inversion des valeurs qui culmine dans des ”Proverbes de l’Enfer” bien dignes de figurer dans une anthologie de l’humour noir.On ne peut qu’admirer l’art puissant de cet enlumineur illuminé, dont Gide, qui traduisit le Mariage, alla jusqu’à écrire : ”L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont.

04/2010

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Littérature étrangère

Le paysage de la forêt

Qu'est-ce qui fait la beauté d'un arbre ? Quels aspects d'une forêt nous donnent le plus de plaisir ? Voilà le sujet du Paysage de la forêt, paru en 1791 et dont aucun chapitre n'avait encore été traduit en français. Son auteur, l'Anglais William Gilpin (1724-1804), était à la fois peintre, voyageur et théoricien de l'esthétique. Surtout, il fut l'un des premiers Européens à reconnaître aux formes irrégulières et noueuses de la nature, tout comme aux paysages accidentés, une beauté particulière, en rupture avec les conceptions classiques : la beauté pittoresque. Il se démarquait ainsi d'un certain rationalisme conquérant, dont le jardin à la française, obsédé d'ordre géométrique, avait été l'expression achevée. Par la suite, après de longues pérégrinations l'ayant mené des parcs des grandes demeures aux plus sombres profondeurs forestières, Gilpin entreprit d'exposer ce qui fait la " beauté pittoresque " des différentes espèces d'arbres et des divers types d'espaces boisés. Il en est résulté un livre inclassable qui parle tant au planteur qu'au jardinier, au peintre qu'à l'érudit - et peut-être d'abord à tout promeneur aux sens éveillés. Et encore à celui qui recherche dans la nature comme la promesse d'un monde libéré des diktats de l'économie. Car tel est bien l'arrière-plan des préférences esthétiques de Gilpin : le rejet de la loi de l'utilité, du calcul et du profit.

04/2010

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Poches Littérature internation

Le Livre des Snobs. Par l'un d'entre eux

Le Livre des Snobs fut publié en 1848. Thackeray y entreprend la critique de la société de son temps, dont il fustige le défaut principal, le " snobisme ". Le snobisme consiste à vouloir paraître plus que ce qu'on est, à rechercher les honneurs de plus haut placé que soi au prix de tous les avilissements, à tout faire pour plaire et impressionner, dénaturant ainsi les relations humaines au point d'en faire un enjeu de pouvoir permanent dont tout sentiment et toute affection sincère sont exclus.

06/2009

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Théâtre

Comédies. Volume 1, Les deux gentilshommes de Vérone ; La mégère apprivoisée ; La comédie des erreurs ; Peines d'amour perdues ; Songe d'une nuit d'été, Edition bilingue français-anglais

Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. A juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie. Tragicomédies et poésies (2 volumes sous coffret) Tome I : Troïlus et Cresside -Mesure pour mesure - Tout est bien qui finit bien - Cymbelin - Les Deux Cousins. Tome II : Périclès - Le Conte d'Hiver - La Tempête - Vénus et Adonis - Le Viol de Lucrèce - Sonnets - Plainte d'une amante - Poèmes divers - Musique des chansons de Shakespeare "De bout en bout une indubitable réussite" Georges Bas, Etudes anglaises.

10/2009

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Littérature étrangère

A livre ouvert. Les carnets intimes de Logan Mountstuart

Né d'une mère uruguayenne et d'un père anglais, l'écrivain et critique Logan Mountstuart (1906-1991), héros du huitième roman de William Boyd, est, à en croire son géniteur, un curieux personnage dont la réussite a consisté à se trouver là où il le fallait quand il le fallait durant la majeure partie du XXe siècle. Collégien précoce, dévoré d'ambition à Oxford, il connaît le succès littéraire à vingt-cinq ans, troque son aristocrate d'épouse contre le vrai grand amour. Dès lors, sa vie prend des allures de montagnes russes : la guerre civile en Espagne, le conflit mondial dans les renseignements sous la houlette de Ian Fleming, la prison pour espionnage en Suisse, les milieux d'art new-yorkais, les tragédies familiales, la déchéance, la pauvreté, l'oubli, avant la fin presque paisible dans le sud de la France. Les bonheurs simples comme les chagrins ravageurs, les multiples rencontres, de Hemingway à Picasso, du duc de Windsor et sa redoutable duchesse à la non moins vengeresse Virginia Woolf, toute cette vie exubérante, LMS nous la livre par le truchement de ses carnets intimes rédigés pendant sept décennies. Une fausse autobiographie ? Un journal fictif ? Plutôt un roman magnifique de vraisemblance où l'auteur prête sa voix à son héros avec une virtuosité de ventriloque et se plaît à mêler la réalité et l'invention, pour le plus grand plaisir du lecteur.

05/2003

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Littérature française

L'homme de Porquerolles

En 1912, le fils d'un pauvre batelier belge achète l'île de Porquerolles pour l'offrir à sa femme. Avant d'acquérir ce paradis, François Fournier a vécu au moins dix vies qui contiennent chacune des épisodes dignes des grands romans épiques du XIXème siècle : haleur sur les canaux du Plat Pays, laborantin au Muséum d'histoire naturelle, contremaître sur le chemin de fer canadien, et enfin, chercheur d'or au Mexique. Là, il va découvrir le plus fabuleux filon du pays. Fournier est riche, immensément riche. Solide face aux tourments de la révolution mexicaine et lucide dans les salons des belles Parisiennes, il consacrera sa fortune et sa vie à faire de son île méditerranéenne un royaume de justice et de bonheur pour les siens. Grâce à cinq années de recherches en Belgique, en France et en Amérique, William Luret nous fait découvrir, pour la première fois, l'authentique odyssée de l'un des plus extraordinaires aventuriers du siècle. Le portrait de l'entrepreneur fabuleux qui ne sacrifiera jamais son idéal et son rêve de paix.

01/1996

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Littérature étrangère

La croix et la bannière

La croix et la bannière. Timide, gauche et irrémédiablement anglais, Henderson Dores, quarante ans, expert en tableaux, adore l'Amérique où il songe à refaire une vie jusque là plutôt médiocre. Oui, mais l'Amérique justifiera-t-elle ces espoirs et lui rendra-t-elle cette affection ? La question risque de rester en suspens si l'on en juge par la série rocambolesque d'aventures que va connaître Henderson, lors d'une mission d'expertise que lui confient les patrons de la maison de vente aux enchères dont il est l'employé. Le sud profond des Etats-Unis se révèle un terrain miné où Henderson - le lieu géométrique de toutes les complications possibles - risque de manquer de ressources pour faire face à un milliardaire bizarre, à ses tableaux douteux, à sa progéniture redoutable - sans compter une exaspérante Lolita, fille de son ex et future épouse... Publié en 1984 après l'immense succès de Comme neige au soleil et celui des Nouvelles Confessions, - alors que William Boyd découvrait l'Amérique La croix et la bannière n'est pas seulement une étourdissante pochade, c'est un merveilleux divertissement autour des mœurs et coutumes d'un pays que l'auteur, à travers le regard affolé de son emblématique anti-héros, contemple d'un œil tendre mais lucide.

05/2001

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Poches Littérature internation

Le Livre des snobs

"Ce qu'admirent les snobs" , "Des snobs qui dînent en ville" , "Des snobs littéraires" , "Les snobs et le mariage" , "Les snobs des Clubs" : voilà un aperçu de quelques-uns des billets d'humeur rédigés par Thackeray pour l'hebdomadaire satirique anglais Punch, et qui composent Le Livre des snobs (1842). D'une plume tantôt désinvolte, tantôt indignée, l'écrivain y décrit avec un humour très british le snobisme sous toutes ses formes. Qu'est-ce qu'un snob ? Comment le devient-on ? Comment savoir si on l'est ? Et de quelle manière le snob se distingue-t-il ? Ironie, rapidité et finesse de l'observation se conjuguent dans cette suite de croquis hilarante et cruelle - une "lecture délicieuse" , selon Julien Green.

11/2007

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Littérature étrangère

Visions fugitives. Histoires, mémoires et canular

Labyrinthes de souvenirs éphémères, instants de vie réels ou inventés, présent inévitablement tricoté dans le passé, tous les récits, nouvelles ou comédies réunis dans ce recueil portent la marque d'un écrivain fasciné par le cinéma. Que ce soit avec Visions fugitives (un musicologue américain en route pour un village de la Meuse en ruine pendant la Première Guerre mondiale), Hantise (un architecte-paysagiste, victime d'une étrange schizophrénie), Vidéo pour adulte (le cynisme oxonien dans toute sa splendeur) ou l'inénarrable Nat Tate (une fausse biographie plus vraie que nature, un extraordinaire canular qui trompa quelques jours le Tout-New York), on sent que la caméra n'est pas loin. En outre, quoique plus enclin à raconter et à inventer la vie des autres, William Boyd n'a pas pu cependant résister à la tentation d'écrire pour la télévision autour de ses propres années de pensionnat. D'où deux comédies irrésistibles publiées ici in extenso et qui reflètent à la fois les lois strictes, les prolongations parfois cruelles (Bons et Mauvais en sport) et les aspects tragi-comiques (Les Petites Hollandaises) de ces cruciales années d'apprentissage...

04/2000

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 3

Ce volume rassemble trois romans, dans des traductions profondément revues. Si je t'oublie, Jérusalem (1939), plus connu sous le titre Les Palmiers sauvages, raconte la vie tragique des amants Harry Wilbourne et Charlotte Rittenmeyer et les aventures héroï-comiques d'un forçat sur le Mississippi en crue. Faulkner y écrit en virtuose : tout lien factuel entre les deux intrigues a disparu ; seuls demeurent les jeux de parallélisme et de contrepoint, d'échos et de miroirs, et les réverbérations infinies de l'ironie. Le Hameau (1940), premier volet de la trilogie des Snopes, décrit l'ascension de Flem Snopes grâce à son mariage avec la fille (enceinte) de l'homme le plus riche et le plus influent du village. Faulkner y utilise toutes les techniques de la narration et du "montage" cinématographique pour assembler et reconstruire différentes nouvelles en une éblouissante fresque. La traduction d'un dactylogramme partiellement inédit de "Père Abraham", première version du roman, est donnée en Appendice. Descends, Moïse (1942), roman généalogique qui s'attache aux destinées des McCaslin, est on grand texte palimpseste, méditatif et élégiaque, où se rassemble, se redistribue et se récrit dans une lumière nouvelle la quasi-totalité de l'oeuvre antérieure de Faulkner. "Lion", nouvelle originale inédite en français, est donné en Appendice.

02/2000

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Littérature étrangère

La vie aux aguets

Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l'été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu'elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s'y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth - revenue d'Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon - voit sa vie basculer. A qui se fier ? A personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d'Eva dans les services secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c'est contrainte par la nécessité absolue d'obtenir l'aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s'acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets... sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d'amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.

02/2007

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Romans historiques

Les trois vies d'Hercule Florence

Artiste, explorateur, inventeur, Hercule Florence a vécu plusieurs vies singulières et merveilleuses, pourtant aucune d'entre elles n'est connue à sa juste mesure. Grâce au travail de recherche de William Luret et à sa verve de romancier, justice lui est enfin rendue ! Né en 1804 à Nice d'un soldat de l'an II et d'une mère monégasque, Hercule s'embarque jeune pour l'aventure. A Rio de Janeiro il est embauché comme dessinateur par le baron de Langsdorff et s'enfonce pendant quatre ans dans les forêts d'Amazonie. La maladie et la folie vont terrasser les savants et recouvrir d'oubli cette expédition naturaliste de première importance. Florence prend alors toute sa mesure, il devient inventeur : la zoophonie, un système original de notation des chants d'oiseaux ; la polygraphie, une technique inédite d'imprimerie. Mais surtout, dès janvier 1833, bien avant Daguerre, il parvient à fixer des images de sa chambre noire sur du papier sensible à la lumière. Cet inventeur en exil n'est-il pas alors l'un des découvreurs de la photographie ? Meurtri par l'indifférence des académies de l'époque, mais transporté par l'énergie de la création, Hercule Florence offrira son génie à la science et aux hommes jusqu'à la fin de sa vie. C'est ce personnage extraordinaire, généreux, étonnamment visionnaire et injustement méconnu, que cette biographie romancée nous fait découvrir.

05/2001

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12 ans et +

Nobles Guerriers Tome 1 : Seeker

Seeker recherche la vérité. Etoile de l'Aube veut retrouver sa mère partie sur l'île d'Anacréa. Sauvage ne sait pas ce qu'il cherche. Trois destins que rien ne semblait devoir rapprocher, et pourtant... Tous les trois n'ont qu'un rêve : rejoindre les Nobles Guerriers, ces moines-soldats qui défendent la justice et la paix. Laissez-vous emporter dans l'incroyable aventure de ces héros magnifiques. Le nouvel univers de William Nicholson est aussi envoûtant qu'inoubliable.

09/2008

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Littérature française

J'ai connu le Moyen Age. Récit de vie : enfance

1917 Il n'a pas encore quatre ans. Sa mère vient de mourir, poitrinaire comme on disait alors. Son père, mobilisé, vêtu en soldat, un homme qu'il n'a jamais vu, le dispute à sa famille maternelle. Il l'emmène de nuit, sur ses épaules, parcourt vingt-deux kilomètres et le dépose chez ses parents. Ils ont élevé dix enfants sur les treize qui leur sont nés. Celui-ci sera le onzième. Le petit-fils pousse chez sa grand-mère qui l'aime bien, mais sans chaleur. Il grandit dans l'atelier de son grand-père, maréchal-ferrant. Tire le soufflet dès cinq ans. Le père, ouvrier boulanger à Paris, ne revient guère à la campagne qu'une fois par an, pour quelques jours. Attentif à tout ce qui se passe autour de lui, l'enfant assiste à un événement capital : l'arrivée du courant électrique dans son village. 1925 Début d'une évolution qui ne s'arrêtera jamais. Pourtant les coutumes résistent au progrès. Le mode de vie rural ne se modifie guère. Les relations traditionnelles affrontent l'emploi de machines aratoires nouvelles. Ces faits sont rapportés par l'enfant qui les observe et les relate dans une autobiographie. Ce gamin, témoin oculaire d'un passé lointain, déjà effervescent, pose toujours des questions. C'est la juxtaposition de l'évolution d'un village, en proie à la modernité naissante, avec l'éveil d'une enfance aux métiers, à la religion, à l'école du passé, que peint cet ouvrage. Avec le bonheur d'un style alerte.

02/2004

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Littérature étrangère

Le choix de Sophie

A Brooklyn, en 1947, Stingo, jeune écrivain venu du Sud, rencontre Sophie, jeune catholique polonaise rescapée des camps de la mort. A la relation de la rencontre du jeune homme avec l'amour, se superposent la narration du martyre de Sophie, l'évocation de l'univers concentrationnaire et de l'holocauste nazi. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l'omniprésence du Mal, symbolisé par l'horreur nazie, mais aussi par l'esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l'intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l'homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire.

02/1981

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Littérature étrangère

Parabole

Les critiques ont compris dès sa parution que cette oeuvre constituait l'effort le plus ambitieux de son auteur. En octobre 1948, Faulkner notait à propos de Parabole : «C'est l'histoire du Christ dans l'armée française, un caporal et une escouade de douze hommes, un général qui est l'Antéchrist, et qui l'attire au sommet d'une colline pour lui offrir le monde. Symbolique et irréel... Le corps du caporal est choisi pour celui du soldat inconnu. Le Christ revit dans la foule.»Parabole est une métaphore : «Quand le dernier glas du destin aura sonné et disparu du dernier et dérisoire rocher suspendu inamovible dans le dernier couchant rouge», disait Faulkner en parlant de l'homme, «il y aura quand même un bruit, un seul : celui de sa petite et inépuisable voix, parlant encore.»Faulkner tente ici l'impossible : élever cette «petite voix» de l'écrivain perdu dans un siècle d'aliénation à la puissance des grandes orgues de l'humanisme.

04/1958

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Sociologie

Sociologie politique des élites

Le terme « élite » initialement valorisant a été progressivement dévalué par les soubresauts de l’histoire et les héritages idéologiques. Mais loin de désigner une simple opposition de « classes », une sociologie des élites peut permettre, en se dégageant de la prégnance des faits politico-économiques et du poids de l’histoire, de comprendre les changements politiques et la structuration institutionnelle des pouvoirs. Comblant le retard français en ce domaine, qui a souvent assimilé la réflexion sur les élites aux théories réactionnaires, cet ouvrage propose d’articuler une « vieille » théorie et sa « nouvelle » sociologie. Loin de céder à la tentation « oligarchiste » suscitée par le populisme ambiant, l’auteur nous propose ici un état des lieux des savoirs et des courants de la sociologie des élites pour une meilleure compréhension des dynamiques politiques et du fonctionnement des institutions d’État. William GENIEYS est directeur de recherche au CNRS et membre du laboratoire CEPEL (Centre d’études politiques de l’Europe latine) à l’université Montpellier 1.

09/2011

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Policiers

La nonne était une mule

L'inspecteur Paul Devlin, de la brigade criminelle de New York, est confronté à une enquête qui va requérir toute sa diplomatie. Le corps d'une jeune femme est découvert, sauvagement tailladé, et abritant... une quantité considérable d'héroïne. Détail dérangeant : la victime était une religieuse, et venait juste de rentrer de Colombie... Mais elle était aussi membre d'un ordre extrêmement controversé au sein de l'Église catholique, l'Opus Christi, auquel appartiennent également d'éminentes personnalités de la politique, de l'Église et de la Finance. Le maire de New York, affolé par le scandale imminent, réclame la plus grande discrétion. Il ne reste plus qu'à infiltrer l'Ordre...

03/2007

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Policiers

J'ai vu rouge

Qu'elle est belle ! Du satin, blanc comme la neige fraîchement tombée. Un voile de tulle, léger comme un brouillard. Un bouquet de fleurs d'oranger, un diadème de perles... Qui pourra deviner que cette radieuse et sereine jeune fille qui s'avance vers l'autel va vivre auprès de celui qu'elle a choisi des jours de cauchemar, où l'amour fera bientôt place au doute, à l'angoisse, à l'horreur ?

11/2002

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Pléiades

Oeuvres complètes. Volume 3, Histoires Tome 1

Les oeuvres publiées dans ces deux volumes furent longtemps qualifiées, en France, de "Drames historiques". Mais l'esthétique des pièces de Shakespeare n'a évidemment rien à voir avec celle du Cromwell de Hugo. C'est sous l'intitulé "Histoires" (Histories), qui figure explicitement au titre de l'une d'entre elles, L'Histoire d'Henry IV, que les éditeurs des Ouvres complètes de 1623 publièrent dix des douze pièces reprises ici. Shakespeare y met en scène l'histoire d'Angleterre, hantée par le spectre de la guerre civile. De Richard II, monarque renversé, et d'Henry IV, usurpateur légitimé, jusqu'à Richard III, le dernier Plantagenêt, il retrace les ruptures dynastiques qui ont abouti à l'avènement des Tudor, dont la dernière représentante, Elisabeth I ?? , règne encore quand il écrit. Il reste fidèle, pour l'essentiel, au modèle transmis comme "vrai" par l'historiographie de son temps ; les chroniqueurs, par exemple, propagent presque tous la légende d'un Richard III démoniaque et contrefait, meurtrier et tyran régicide dont la Providence veut qu'il tombe sous les coups de l'ange de lumière qu'est le premier souverain Tudor. Mais Shakespeare écrit en poète, non en historien. Mieux, c'est en écrivant l'histoire qu'il devient poète : sa carrière de dramaturge commence avec les trois parties d'Henry VI, qui le rendent imméditement célèbre. Ces Histoires mêlent le mythe, l'épopée et la tragédie. Réclamant "un royaume pour théâtre, des princes pour acteurs", Shakespeare met en oeuvre toutes les ressources de sa poésie pour donner à voir tantôt les froids calculs de la politique machiavélienne, tantôt les "vastes champs" des batailles de France, tantôt les souffrances de l'Angleterre. Mais ces pièces mêlent aussi "les rois et les bouffons", et c'est en créateur hors norme, et non en chantre de la mythologie nationale, que Shakespeare a créé l'un de ses personnages les plus drôles et les plus inoubliables : "l'énorme montagne de chair", nommée Falstaff.

10/2008

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Livres 3 ans et +

Caleb et Kate

Caleb et Kate s'aiment beaucoup. Mais un jour, à cause d'une dispute stupide, Caleb s'enfuit dans la forêt. Bien vite, la fatigue le fait sombrer dans un profond sommeil. Lorsqu'il s'éveille, il découvre avec stupeur qu'une sorcière l'a métamorphosé en chien. Une émouvante histoire d'amour par l'irrésistible William Steig.

10/2016

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Littérature étrangère

Ursua

C'est en 1544 que Pedro de Ursua, jeune basque de dix-sept ans, s'embarque pour Lima en quête d'or et de gloire. Sur ces terres déjà conquises par Pizarro et Cortés, le règne du grand Inca touche à sa fin. Pedro de Ursa se lance donc à la conquête du Nouveau Royaume de Grenade, dans un périple hallucinant entre barbarie et fascination. Ses aventures, contées par un sang-mêlé à la voix envoûtante et poétique, sont une épopée incroyable à travers l'Amérique latine du XVIe siècle, mais aussi un roman inoubliable sur le destin, la violence du pouvoir, l'ambition et la perte de l'innocence.

08/2007

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Histoire de France

La Commune de Paris. 1871

Voici une histoire nouvelle de la commune. Elle raconte et explique sans fard ni parti pris la tragédie qui ensanglanta la capitale en 1871. Une tragédie dont l'acteur principal est le petit peuple de Paris, poussé à l'insurrection par la misère et par les souffrances du siège, par l'ardeur d'un patriotisme déçu et par la vigueur de traditions révolutionnaires presque séculaires, par la politique intransigeante d'une Assemblée réactionnaire et par le rêve (fou ?) d'un monde meilleur. Malgré la confusion de leurs idées, la faiblesse de leurs sens politique, la violence de leur langage ou de certains de leurs actes, les communards nous émeuvent par leur désespoir et par la sincérité de leurs cris. Comment rester insensible aux appels et aux revendications de ces hommes, de ces femmes, et de ces enfants, qui réclamaient avec tant de véhémence et de maladresse l'avènement de la République démocratique et sociale ? Leur vocabulaire et leurs références passéistes peuvent irriter les doctrinaires, les amateurs de systèmes et les contre-révolutionnaires. Mais leur programme ne semble guère démodé aux républicains de toutes nuances. Car que demandent-ils au fond ? La République et la victoire sur l'envahisseur, du pain et un toit pour tous, la justice et la solidarité sociale, la reconnaissance de leurs droits et de leur dignité, et, couronnant le tout, la liberté.

04/1996

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Théâtre

Hamlet ; Othello ; Macbeth

La vie est une histoire racontée par un idiot, pleine de fureur et de bruit, et qui ne signifie rien. Macbeth, acte V, scène V Hamlet, Othello, Macbeth, une même histoire de chair, d'amour et de mort. Des mains sont rougies d'un sang innocent qu'aucun parfum d'Arabie ne lavera. Les spectres et les sorcières mènent la danse. Ils incitent Hamlet à tuer son oncle, meurtrier de son père et amant de sa mère ; Othello son épouse qu'il croit infidèle ; Macbeth son roi, pour prendre la couronne. Le cauchemar de chacun devient réalité. " Il y a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark ", en Ecosse et à Venise. Les trois héros ont provoqué le destin. Il les écrasera, faisant périr aussi Ophélie et Desdémone, l'amour et la pureté. Le génie de Shakespeare est de dire toute l'incertitude de la condition humaine, ses rêves, sa gloire, sa petitesse.

06/2007

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Généralités médicales

Le conservateur de la santé des mères et des enfans. Traduit de l'anglais. faisant suite à la Médecine domestique. Suivi d'un Extrait d'un ouvrage du docteur Cadogan

Le conservateur de la santé des mères et des enfans... . Publié par William Buchan,... faisant suite à la "Médecine domestique" du même auteur. Suivi d'un Extrait d'un ouvrage du docteur Cadogan sur le même sujet. Traduit de l'anglais par Thomas Duverne de Praîle ; revu et augmenté de notes par le docteur Mallet,... Date de l'édition originale : 1804 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2020

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 4

Dans ses romans parus peu avant ou peu après l'attribution du prix Nobel de littérature (1950), Faulkner fait entendre une voix nouvelle, moins intime, plus politique. A partir du meurtre supposé d'un Blanc par un Noir, L'Intrus dans la poussière (1948) explore les rapports entre les races. Récit policier dont l'énigme est résolue par l'accusé lui-même, aidé du jeune neveu de l'avocat Gavin Stevens, c'est aussi le roman d'apprentissage de cet adolescent. Gavin Stevens va s'installer chez Faulkner ; c'est lui qui mène les six enquêtes du Gambit du cavalier (1949), lui encore qui, dans Requiem pour une nonne (1951), confronte Temple Drake, l'héroïne de Sanctuaire, à Nancy Mannigoe, la nurse noire qui a tué son enfant. Une fois de plus, avec Requiem, Faulkner innove : les dialogues dramatiques alternent avec des prologues narratifs qui forment la chronique sans concession de la ville de Jefferson et, à travers elle, celle d'une Amérique pionnière, avide et violente. Puis vient Parabole (1954), que Faulkner tenait pour son magnum opus. Non pas livre de guerre mais livre sur la guerre, cette fresque foisonnante (et méconnue) fait parfois songer au cinéma de Griffith ou d'Eisenstein. Bien que l'action se situe dans la France de 1918, il ne s'agit pas d'un roman historique : avec une ironie stridente ou loufoque, Parabole traduit les tensions et les peurs des débuts de la guerre froide. Faulkner y insistait : ce n'est pas un livre pacifiste, mais la "tentative de montrer l'homme, les êtres humains, en conflit avec leur propre coeur, leurs pulsions et leurs croyances, et avec la terre, cette scène dure et durable et insensible où doivent s'accomplir les tourments de leurs peines et de leurs espérances". Ce tome IV contient L'Intrus dans la poussière, Le Gambit du cavalier, Requiem pour une nonne, Parabole et, en appendice, Discours du prix Nobel, la première version du Gambit du cavalier, Note sur Parabole, etc.

09/2007

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Pléiades

Tragédies . Coffret en 2 volumes

Coffret de deux volumes vendus ensemble

04/2002