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Les accouchantes nues. Journal psychiatrique

Extraits

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Littérature française (poches)

La Pleurante des rues de Prague

" Cette inconnue, qui donc est-elle ? Une vision, elle-même porteuse, semeuse de visions. Une vision avare de ses apparitions. Elle ne s'est montrée que peu de fois, et toujours très brièvement. Mais chaque fois sa présence fut extrême. Une vision liée à un lieu, émanée des pierres d'une ville. Sa ville - Prague. Jamais elle n'a paru ailleurs, bien que certainement elle en ait le pouvoir. Cette femme n'a ni nom, ni âge ni visage. Peut-être en a-t-elle, mais elle les tient cachés. Son corps est majestueux, et inquiétant. Elle est immense, une géante. Et elle boite fortement. "

06/2006

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Littérature étrangère

Souvenirs d'un enfant des rues

Il s'appelle Kasshi, Adam Kasshi... Figure énigmatique des rues de Khartoum, il rampe à même le sol le long des trottoirs poussiéreux de la capitale soudanaise à la recherche de quelques oboles. Depuis l'indépendance du pays, la guerre civile et les rivalités tribales ont jeté dans les rues de la capitale des milliers d'enfants de toutes confessions, regroupés en gangs aux quatre coins de la ville. Dans ce monde de démunis et de crève-la-faim, Kasshi, orphelin né paraplégique, bénéficie d'une aura à nulle autre pareille. Malicieux, doté d'une intelligence, d'une mémoire phénoménales et d'attributs sexuels hors norme, il a tôt su exploiter le savoir de ses pairs, l'enseignement du Coran, et percer les mystères des sciences occultes, comme ceux des plaisirs charnels, pour déjouer les assauts du destin. Tour à tour charlatan et prophète, prince et mendiant, maître et victime, Kasshi réussit à faire d'une vie marquée par le sceau de l'échec, du désespoir et de la violence, le creuset d'un récit quasi légendaire.

01/2012

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Histoire régionale

Le dictionnaire des rues de Bourges

"L'alignement parallèle de deux séries d'immeubles détermine ce que l'on appelle une rue (...) il existe différents systèmes de repérage : le plus répandu (...) consiste à donner un nom à la rue et un numéro aux maisons (...) l'appellation des rues est un sujet extrêmement complexe, et souvent même épineux, à propos duquel on pourrait écrire plusieurs ouvrages" . Ces extraits d'Espèces d'espaces de Georges Perec décrivent le présent livre. Fruit d'un énorme travail de recherche et de compilation, il énumère toutes les rues de Bourges, y compris celles qui ont disparu. Il signale les édifices plus ou moins importants qui les bordent, monuments anciens ou immeubles HLM. Il n'oublie pas les anecdotes, parfois cocasses, ou fantaisistes, tirées des notes d'Hippolyte Boyer ou de la presse des siècles derniers. Il indique certaines des occurrences anciennes des noms de rues et présente les personnalités dont la mémoire a ainsi été conservée. Alain Giraud a enrichi son ouvrage de compléments détaillés sur la voirie et les réseaux, sur les plaques de rues et les chemins communaux, multipliant les approches permettant de comprendre la ville et ses évolutions. Fondé sur des sources relevées dans les archives, il permet à chacun de retrouver l'histoire de sa rue, de son quartier, de sa cité. Des photographies anciennes, souvent inédites, complètent les plaisirs de la découverte de ce que l'on croyait connaître et que l'on est amené à voir de nouveau.

06/2022

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Fantasy

La légende des nuées écarlates. Intégrale

Les samouraïs n'acceptent pas les instruments de bambou pour leur entrainement. Seules les vraies lames parce qu'elles sont mortelles peuvent atteindre la vérité. Et l'enseignement d'un guerrier est basé sur la recherche d'un instant crucial, cette étincelle fugitive qui au combat décide de la vie et de la mort. Le coup d'épée unique et foudroyant qui fait s'écouler le sang à terre et emporte la vie dans sa pluie écarlate. Peu importe qui sera le vainqueur et qui sera le vaincu. Seul compte ce moment décisif.

11/2022

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Poches Littérature internation

Un chat des rues nommé Bob

Réfugié dans la drogue depuis l'adolescence, James est un jeune Anglais en manque de repères. C'est sur un coup de tête qu'il décide de s'installer à Londres pour réaliser son rêve : jouer dans un groupe. Hélas, il rencontre surtout une bande de SDF et, très vite, James fait la manche dans la rue. Un jour, il trouve un chat abandonné, en manque de soins. Il laisse toutes ses économies au vétérinaire pour le sauver. Dès lors, les deux compères ne se quittent plus. Des sorties de métro où il vend des journaux jusqu'aux quartiers dans lesquels il chante, James emmène Bob partout. Tous deux rencontrent un succès fou. Un duo irrésistible et une amitié hors du commun qui vont aider James à sortir de l'enfer.

05/2014

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Lecture 9-12 ans

Djim Zouglou, l'enfant des rues

Quelque part en Afrique, la grande ville d'Amarcady-La-Perle étouffe sous le poids de ses poubelles. Il y a une cité insalubre incrustée dans le beau quartier des affaires du Plateau où vivent des enfants de la rue dont les autorités voudraient bien se débarrasser, et la décharge de Kassédokoumé qui accueille tout ce que vomit la capitale. Djim Zouglou, jeune garçon de 12 ans, vit dans ce monde pollué et cruel. Sa rencontre avec Gnélé l'hirondelle changera sa vie et celle de tous les enfants des rues.

11/2011

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Guides de France

Paris. Dictionnaire du nom des rues

Il se trouve plus de 6000 rues à Paris... autant de noms et même bien davantage si on considère tous ceux qui ont disparu. D'où viennent-ils ? Comment ont-ils été formés puis déformés par les caprices de la transmission orale ? Quelles étymologies savoureuses, surprenantes, éclairantes ou trompeuses nous réservent-ils ? Les noms des rues, tracés blancs sur fond bleu, nous disent où nous sommes mais nous murmurent également où nous ne sommes plus. À leur manière, fantasque et vagabonde, il nous font pénétrer les mille et un replis de l'Histoire et nous invitent à un fabuleux voyage dans le temps.

09/2012

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Tout-carton

Où es-tu, chat des rues ?

Ce matin, un chat errant vole un beau poisson frais sur l'étal du poissonnier. - Reviens ici ! s'écrie-t-il en essayant d'attraper le chat.A chaque fois que le poissonnier croit voir le voleur, il se trompe. Et quand il va enfin trouver la cachette du chat... une très belle surprise l'attend ! Grâce à un ingénieux système de découpes et de flaps, le lecteur cherche le chat à travers les rues de la ville ! Le mot de l'auteur (Tomoko Ohmura) : Quand j'étais petite, il y avait un tas de chats errants près de chez nous. Moi qui étais souvent seule à la maison quand je rentrais de l'école, j'aimais bien jouer avec les chats qui se laissaient approcher. La maman chat de cette histoire mène une vie dure dans la société des hommes, elle s'efforce de protéger ses petits. Aujourd'hui les chats errants sont considérés comme un problème dans les villes, et leur vie devient chaque jour plus difficile. Mais je me dis qu'il y a sûrement des gens qui ont pitié de ces pauvres animaux, comme le poissonnier de mon histoire !

03/2021

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Pédagogie

La revanche des nuls en orthographe

Le coup de gueule d'une ancienne nulle en orthographe contre une institution inadaptée et démissionnaire. Petite, Anne-Marie Gaignard avait la phobie des dictées. A cause de trop nombreuses fautes d'orthographe, elle est vite diagnostiquée dyslexique, mais l'orthophoniste ne peut rien pour elle. Une institutrice lui prédit qu'elle ne saura jamais rien faire d'autre que balayer des couloirs. Avec une naïveté toute enfantine, elle passe ses nuits à apprendre le dictionnaire par coeur dans l'espoir d'être guérie de sa nullité le matin venu. Elle traîne sa mauvaise orthographe pendant toute la première partie de sa vie professionnelle. On lui entoure encore ses fautes en rouge quand elle doit faire valider des courriers. Son ras-le-bol monte jusqu'à ce qu'elle découvre tardivement qu'elle n'est pas dyslexique, mais dysorthographique : elle n'a simplement pas assimilé la méthode d'apprentissage utilisée par ses instituteurs - la méthode globale, en l'occurrence. Et cela se corrige ! Désormais, son moteur sera la rage, dirigée contre une institution humiliant tous ceux qui sortent du moule. Pendant une dizaine d'années, elle épluche, rature, surligne les mots de son dictionnaire, dissèque ses livres de grammaire et crée sa propre méthode, qui sera validée, pour son plus grand bonheur, par les experts du Robert. Avec elle, la grammaire devient une discipline ludique, laissant de côté épithètes, attributs et autres termes barbares. Dans Hugo et les rois, écrit à la manière d'un conte, les verbes "être" et "avoir" se changent en princes de la phrase. Dans La revanche des nuls en orthographe, Anne-Marie Gaignard, désormais coach, raconte ses blessures et son expérience, celles aussi des enfants stigmatisés, des adultes méprisés, autant d'êtres en souffrance auxquels elle propose une approche iconoclaste faisant la part belle à l'empathie. Sans concessions, elle tacle une certaine catégorie d'enseignants, avec une gouaille volontiers provoc. Elle se révolte contre une médicalisation excessive, un recours inapproprié mais quasi-systématique aux orthophonistes et une étiquette "handicap" délivrée tous azimuts pour expliquer les retards de certains élèves. Aujourd'hui, Anne-Marie Gaignard applique avec succès ses trouvailles dans son centre de formation, où elle reçoit notamment des salariés honteux d'avouer suivre des cours d'orthographe, des personnes bloquées dans leur évolution de carrière par des écrits déplorables ou des directeurs paniqués quand des restrictions de budgets suppriment leur assistante.

08/2012

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BD tout public

Les cités obscures : L'Echo des Cités. Histoire d'un journal

Cet album propose une anthologie de grands reportages illustrés, extraits de L'Echo des Cités, le plus célèbre magazine du monde obscur. Extraordinaire mine de renseignements, ce mensuel fut longtemps le bréviaire des voyageurs. L'Echo des Cités offre des informations de toute nature, de manière extrêmement vivante. On y évoque notamment plusieurs affaires célèbres comme le Mystère des Sphères, les Oubliés de Blossfeldtstad, ou le scandale de l'Echangeur Universel...

11/2010

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Lycée parascolaire

Les faux-monnayeurs (1925) ; Journal des faux-monnayeurs (1927). André Gide

Une analyse du roman Les Faux-Monnayeurs et du Journal des faux-monnayeurs, de Gide : deux oeuvres au programme du bac 2017-2018 de littérature française en Tle L. Le roman Les Faux-monnayeurs et le Journal des faux-monnayeurs sont au programme du bac 2017-2018 de littérature française en terminale L, en lien avec le domaine d'étude "Lire-Ecrire-Publier". Ce Profil du bac en propose une analyse approfondie en deux parties. 1. Le résumé et les repères pour la lecture La présentation détaillée du roman et du journal 2. Les problématiques essentielles La genèse des Faux-Monnayeurs Les conditions de la publication et l'accueil du roman Une construction complexe L'étude des personnages Qui sont les faux-monnayeurs ? Le procédé de la mise en abyme La diversité des formes narratives Le refus du réalisme.

08/2016

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BD tout public

Toutes les couvertures des recueils du Journal de Spirou par Franquin

De la naissance du Journal de Spirou en 1938 jusqu'en 1969, les couvertures des recueils de l'hebdomadaire, appelés aussi "Albums du Journal", montraient un dessin inédit, réalisé spécialement pour l'occasion. André Franquin réalisa près d'une centaine de ces couvertures. Pour la plupart inédites, elles vous sont présentées dans cet ouvrage, accompagnées de la version fac-similé du dessin original ou des esquisses ayant précédé leur exécution définitive.

12/2017

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Bouddhisme

50 notions clés sur le bouddhisme pour les nuls. 2e édition

Les principales notions du bouddhisme expliquées ! Le bouddhisme est la quatrième " religion " de France, et près d'1, 3 million de Français se sentent liés à cette tradition. Malgré l'intérêt évident que lui porte un grand nombre de gens, nous connaissons peu le bouddhisme. Cet ouvrage clair et précis vous permettra de découvrir ou d'approfondir toute la dimension philosophique, spirituelle et humaine du bouddhisme, à travers 50 principes essentiels : le dharma, le samsara, les quatre nobles vérités, Bouddha...

01/2023

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Histoire de la psychologie

La psychologie en 50 notions clés pour les Nuls. 2e édition

Inconscient, désir, pulsions, mais aussi psychométrie, troubles en tous genres... Voici l'essentiel des notions de psychologie, pour tous ceux qui souhaitent découvrir la discipline dans une démarche professionnelle ou personnelle. Nouvelle édition de cet ouvrage vendu à + de 23 000 exemplaires Ariane Calvo propose un panorama de la psychologie, non par ordre alphabétique mais par ordre de progression dans les connaissances : il est nécessaire de comprendre la première notion pour aborder la deuxième, et ainsi de suite. Sommaire provisoire : 1. le normal et le pathologique 2. la clinique 3. l'empathie 4. le transfert / contre-transfert 5. le code de déontologie / l'éthique du psychologue 6. le verbal / le non-verbal (psychomorphologie, intuition...) 7. l'inconscient 8. le désir 9. les pulsions 10. les imago parentaux 11. la mémoire 12. la psychométrie - les tests psychologiques 13. la mesure de l'intelligence : surdouance, déficience intellectuelle, les différentes formes d'intelligence 14. les tests projectifs 15. les stades freudiens 16. les mécanismes de défense 17. les conflits intra-psychiques 18. la psychologie cognitive - le behaviorisme 19. les théories cognitivo-comportementales 20. la neuropsychologie 21. la psychologie sociale 22. les théories de l'apprentissage 23. la théorie de l'attachement 24. la théorie de l'esprit 25. les émotions 26. les névroses 27. les psychoses 28. les états-limite / borderline 29. le stress / les différents styles de coping 30. la dépression 31. le suicide / risque suicidaire / évaluation du risque suicidaire 32. le deuil 33. le burn-out 34. la perversion 35. la phobie 36. le délire 37. le psychotraumatisme 38. le transgénérationnel et la psychogénéalogie (abordera " les secrets de famille ") 39. le holding (abordera la question du toucher) 40. l'objet transitionnel / l'aire transitionnelle 41. le vrai-self / faux-self (construction de la personnalité) 42. les rêves (interprétation des) 43. l'autisme 44. les " dys " (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dyspraxie) 45. la psycho-somatique 46. les troubles sexuels 47. les troubles du comportement alimentaire 48. les troubles anxieux - l'angoisse 49. la systémie 50. la souffrance psychique - le handicap psychique

01/2023

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Littérature française

Journal de Baden

La parution de L'Aile pourpre en 2004 a révélé l'oeuvre littéraire de Nicolas Dieterlé, dont la reconnaissance posthume n'a cessé de s'étendre depuis lors. Deux volumes ont suivi : Ici pépie le coeur de l'oiseau-mouche, en 2008, et Afrique et autres récits, en 2013, marqués par un même regard tout à la fois joyeux et voilé d'une étrange mélancolie. " Notre joie la plus pure, écrit Dieterlé dans ce Journal de Baden, est dans l'oubli et la transparence. Toutes les autres joies sont des joies mélangées. " Dans la contemplation d'un oiseau ou d'un arbre, c'est une lumière qui nous saisit ; ou, dans un rêve, telle révélation qui s'impose à nous ; ou, dans la rencontre, ces instants où l'amour nous ouvre à une éternité... Récits, souvenirs, promenades, méditations, sans relâche Dieterlé interroge le présent et tente d'en recueillir la voix. Cinq mouvements constituent cet ensemble : le " Journal de Baden ", écrit dans cette Forêt-Noire si chère aux grands Romantiques allemands que Dieterlé aimait tant, " Mélancolie ", " Parmi les bris de la matière ", " 30 fragments " et " Les oiseaux ". " Nicolas Dieterlé est, tout ensemble, écrit dans sa préface Yves Leclair, l'enfant inconsolable d'une terre africaine, exotique, puissante, sensuelle et colorée, une sorte d'acrobate de la joie divine à la manière d'un Chagall et, tout autant, le fils prodigue du plus alchimiste des poètes romantiques allemands, ce Novalis dont il avait déjà rédigé le synopsis d'un essai à venir quand la maladie dépressive l'assiégea et lui fit mettre une fin aussi cruelle que soudaine à sa quête inachevable. "

01/2021

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Pléiades

Journal. Tome 2

Au début de 1933, Claudel quitte les Etats-Unis pour occuper en Belgique son dernier poste diplomatique. Après les premières années paisibles de la retraite, viennent la guerre, l’occupation, la vieillesse active et attentive. Claudel note au jour le jour lectures, citations, impressions, réflexions, tout en réservant une place importante aux événements politiques et quotidiens.

11/1969

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Critique littéraire

Journal en miettes

Récits de rêves, opinions, souvenirs, réflexions morales, notes sur la littérature : ce Journal en miettes n'est pas un journal habituel, où seraient consignés, au jour le jour, les événements d'une vie. C'est, en quelque sorte, à une entreprise contraire que se livre ici Eugène Ionesco : raconter, non pas chaque jour ce qui arrive, mais chaque jour ce qui n'arrive pas. Un homme cherche à surmonter la crise permanente qu'est la pensée de la vie et de la mort, à résoudre les interrogations, à triompher de l'angoisse, à y voir clair, et note ses obsessions, ses doutes, ses refus. L'enfance resurgit dans le présent, les images oniriques recouvrent soudain le réel, le passé se confond avec l'avenir : peu à peu, miette par miette, se reconstitue une chronologie intérieure au-delà de la chronologie, au-delà du portrait les silences, les mystères, comme le négatif d'un homme et d'une oeuvre.

01/1993

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Littérature française (poches)

Journal de Suzanne

Elles avaient bien du charme, ces " amies d'Héloïse " qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu'elles s'écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours " différentes " - dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux - n'étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l'amour même. L'amour, cette évidence. L'une d'elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C'est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs : pour Héloïse, la femme qu'elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d'une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d'amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.

04/2008

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Littérature étrangère

Journal d'Ukraine

Après "Je viens de Russie", "De gauche, jeune et méchant", Zakhar Prilepine cristallise la polémique sur une actualité dramatique qui dépasse les frontières du monde russe : l'Ukraine. Il y est allé souvent avant Maïdan et y est retourné après, comme correspondant de guerre et humanitaire. Il a levé les fonds et a consacré son prix du Grand Livre qui l'a auréolé en 2014 à l'organisation de convois pour le Donbass. Il les a lui-même accompagnés et a renouvelé l'opération en septembre 2015. Reporter sur le front, il sait mieux que personne mener le dialogue avec les combattants séparatistes que Kiev s'obstine à traiter de « terroristes ». La guerre, il l'a connaît depuis la Tchétchénie. Et il en parle sans pathos, avec une compassion toute retenue. L'émotion naît de la force de son écriture, pas d'une sentimentalité hypocrite. Non, la guerre en Ukraine ne l'a pas surpris : elle couvait depuis 1990 et les causes du conflit remontent à bien plus longtemps (les plus récentes renvoient à l'après-guerre de 14-18 et aux récidives pronazies des années 40). Son recul historique sur les événements qui ont éclaté en février 2014 se traduit par une analyse fine et sans concession du passé récent. « Le temps des troubles » que traverse l'Ukraine contemporaine, à l'instar de la Russie du début du XVIIe siècle, s'est tramé dans l'histoire. Et il explique comment. Avec une ironie mordante, il dissèque les responsabilités des acteurs politiques, russes et ukrainiens depuis l'effondrement de l'URSS. Il ne ménage pas la partie russe tout en assumant son soutien à la fermeté du Kremlin. Sa plume insolente ne rate pas les intellos du camp libéral qui, de Moscou ou de l'étranger, dissertent sans fin sur les options du Donbass, loin du front et loin de la misère. Ouvrage traduit du russe par Monique Slodzian.

02/2017

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Littérature française (poches)

Journal (1873-1877)

Se dévoiler entièrement, sans contrainte, sans censure. A l'aube de ses vingt-cinq ans, Marie Bashkirtseff sait qu'elle va mourir, que son combat contre la maladie est perdu. Depuis ses douze ans, Marie couche sa vie dans son journal intime. Elle y dépose son âme, ses convictions et ses tourments. Née en Ukraine en 1858, Marie possède une soif de savoir insatiable. Polyglotte, artiste peintre, journaliste féministe, rien ne décourage cette jeune femme que tout passionne. "A vingt-deux ans, se dit-elle, je serai célèbre ou morte." A travers un poignant récit, qui consigne ici les pensées de Marie de 1873 à 1877, découvrez la vie d'une légende de son temps. "D'abord j'ai écrit très longtemps sans songer à être lue, et ensuite c'est justement parce que j'espère être lue que je suis absolument sincère. Si ce livre n'est pas l'exacte, l'absolue, la stricte vérité, il n'a pas raison d'être."

09/2019

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Esotérisme

Mon journal Angélique

Ce magnifique journal vous transportera dans l’univers secret des anges. D’un mois à l’autre, il vous fera vivre une expérience saisissante qui vous aidera à vous rapprocher de nos amis célestes, et ce, plus que vous n’auriez jamais pu l’imaginer. En plus d’offrir quantité d’espace pour vos rendez-vous et vos notes personnelles, cet agenda est une source d’inspiration pour vous aider à connecter à la Terre, à l’atmosphère, à la lune et aux planètes, ainsi que pour créer davantage d’harmonie au sein de votre corps et de l’environnement dans lequel vous évoluez.

03/2013

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Littérature étrangère

Journal (1918-1920)

25 juillet 1920, Nelly Ptachkina tombait dans la cascade du Dard, au pied du Mont-Blanc. Elle avait dix-sept ans et laissait un journal, édité ensuite par sa mère, dans les années 1920. Joseph Kessel en publia des extraits dans ses Souvenirs d'un commissaire rouge. Le Journal (1918-1920) recouvre la chronologie de la guerre civile depuis son déclenchement jusqu'aux débuts des conflits russo-polonais, lesquels entraîneront la guerre soviéto-polonaise. Mue essentiellement par la nécessité d'une introspection liée à la construction de sa personne, Nelly utilise ses notes pour rédiger de véritables "rapports" sur son état intérieur face à ces complexes bouleversements historiques. Elle ignore alors, mais plus pour très longtemps, que vivre et s'observer, pour elle, sera synonyme de se penser comme témoin historique. D'une maturité peu commune et d'une indépendance d'esprit absolue, Nelly, dont la personnalité est peu à peu façonnée par la présence constante de la mort et la perspective de la destruction du monde familier, reste cependant attachée à une Russie dont elle n'a pas encore compris ni accepté la disparition. Mais, face aux pogroms qui déchirent l'Ukraine et à l'explosion de la violence, l'émigration devient salut, même si c'est le coeur lourd qu'elle se sépare des paysages familiers. Images vues comme à travers le trou de la serrure, de façon parcellaire, fragmentée, floue: c'est ainsi que la révolution et la guerre civile apparaissent à un individu isolé, aux familles jetées dans la tourmente et, à plus forte raison, à une adolescente pensant son devenir dans un monde déstructuré. Mais l'acte de l'écriture implique une volonté magistrale : c'est de cette volonté que Nelly sera porteuse, érigeant la vie privée en acte de résistance et l'écriture de soi en un document contribuant à l'élaboration d'une micro-histoire du XXe siècle.

10/2011

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BD tout public

Journal du Voleur

"N'est pas Narcisse qui veut. Combien se penchent sur l'eau qui n'y voient qu'une vague apparence d'homme. Genet se voit partout ; les surfaces les plus mates lui renvoient son image ; même chez les autres, il s'aperçoit et met au jour du même coup leur plus profond secret. Le thème inquiétant du double, image, sosie, frère ennemi, se retrouve en toutes ses oeuvres. Chacune d'elles a cette étrange propriété d'être elle-même et le reflet d'elle-même. Genet fait apparaître une foule grouillante et touffue qui nous intrigue, nous transporte, et se change en Genet sous le regard de Genet. Dans le Journal du voleur, le mythe du double a pris sa forme la plus rassurante, la plus commune, la plus naturelle : Genet y parle de Genet sans intermédiaire ; [. . . ] Son autobiographie n'est pas une autobiographie, elle n'en a que l'apparence : c'est une cosmogonie sacrée. Ses histoires ne sont pas des histoires : elles vous passionnent et vous fascinnent mais vous croyiez qu'il vous racontait des faits et vous vous apercevez soudain qu'il vous décrit des rites ; s'il parle des mendiants pouilleux du "Barrio Chino" c'est pour agiter somptueusement des questions de préséance et d'étiquette : il est le Saint-Simon de cette Cour des Miracles. Ses souvenirs ne sont pas des souvenirs : ils sont exacts mais sacrés ; il parle de sa vie comme un évangéliste, en témoin émerveillé. . . si pourtant vous savez voir, à la jointure, la ligne mince qui sépare le mythe enveloppant du mythe enveloppé, vous découvrirez la vérité, qui est terrible". Jean-Paul Sartre.

10/1993

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Littérature française

Journal (1979-1983)

Alix Cléo Roubaud est morte le 28 janvier 1983, à cinq heures du matin, d'une embolie pulmonaire. Elle était, gravement, asthmatique depuis l'enfance. Elle venait d'avoir trente et un ans. Née à Mexico (son père, Arthur Blanchette, diplomate, sa mère, Marcelle Blanchette, peintre), elle était canadienne, et bilingue. Son journal est écrit en français et en anglais. Elle avait fait des études d'architecture et de psychologie à Ottawa, des études de philosophie à Aix-en-Provence et à Paris. Elle préparait une étude sur le style de Wittgenstein et sa théorie de l'image. Elle était, essentiellement, photographe. Un film de Jean Eustache, en 1980, Les Photos d'Alix, montre quelques-unes de ses photographies, elle y parle de la photographie. Alix écrivait, depuis 1971 au moins, un journal ; ce sont les derniers cahiers de ce journal qui sont, à l'exception de quelques passages d'ordre strictement privé, reproduits ici. Elle écrivait dans l'ordre des jours, sans revenir en arrière, sans corriger, sans effacer, pour elle-même et, peut-être, bien qu'elle n'ait rien dit à cet effet, ni pour ni contre, pour être lue après sa mort.

11/2009

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Histoire de France

Journal (1939-1945)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats de son temps. De 1912 à sa mort, il a consigné presque chaque soir les événements, petits et grands, dont il était le témoin ou l'acteur. Ce premier volume de son journal inédit couvre, parfois heure par heure, la guerre, la défaite, l'Occupation et la Libération. A cinquante ans, l'avocat est alors au sommet de son art. Dans ces chroniques, il révèle aussi des qualités d'observation et un talent d'écriture enviables. Il y a du Albert Londres chez Maurice Garçon. Curieux de tout, il sillonne Paris et la province, furète, recoupe, rédige, avec le mérite constant, et rare, de s'interdire toute réécriture : c'est un premier jet qu'on lit sur le vif. Maréchaliste de la première heure, il fait volte-face à l'armistice et, après le vote des pleins pouvoirs à Pétain, ne cessera plus de fustiger «le Vieux». Fureur patriote, chagrin sans pitié, colère, espoir, désespoir. Honte de la collaboration. Virulence contre les nouvelles lois de Vichy. Son journal déborde. Portraits, anecdotes, détails méconnus foisonnent. Croisées au Palais de justice, les figures du barreau, souvent têtes d'affiche de la politique, deviennent familières. Maurice Garçon connaît tout le monde, est de tous les grands procès, des dossiers criminels aux affaires politiques. Ses plaidoiries érudites ont fait de lui, dès avant guerre, un avocat littéraire, voire mondain, futur académicien. Toute une galerie de personnalités en vue défile dans ses pages, écrivains, peintres, comédiens, éditeurs. Nous voici conviés à une ahurissante traversée des années noires, histoire immédiate haletante.

05/2015

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Sociologie

Journal 1992-2010

Le second tome du Journal d’Edgar Morin, dont la part inédite représente ici près de la moitié du volume. Illustration en acte de la « pensée complexe », les journaux d’Edgar Morin entrelacent esquisses d’analyses, observations objectives et impressions subjectives, considérations sur les choses vues, vécues ou lues, réflexions et jugements inspirés par l’actualité, interrogations et notations personnelles sur les événements frappants, comiques, heureux ou tragiques de l’existence comme sur ses détails et moments quotidiens. Attentif à saisir l’épaisseur du réel et les aspérités de la matière humaine, le diariste s’y montre en revanche peu soucieux de gommer ses faiblesses pour, à la manière classique du « journal littéraire », se « statufier dans des poses nobles ». Dans la continuité du premier tome du Journal, le second mêle opus déjà publiés et séquences inédites, avec, ici, près de la moitié du volume occupée par ces dernières et leur quasi-continuité sur une décennie complète (2001-2010). Débutant par le « Journal de Chine » (août 1992), relation d’un voyage effectué trois ans après le Printemps de Pékin, et continué par ces deux journaux de la fin d’un siècle que sont Une année Sisyphe (janv.-déc. 1994) et Pleurer, aimer, rire, comprendre (janv.1995- janv. 1996), il s’achève par le récit des « années cruelles » qui marquent pour Edgar Morin, avec l’ouverture du nouveau millénaire, l’ultime décennie d’Edwige, sa compagne, emportée par la maladie.

11/2012

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Littérature française

Journal particulier 1935

Le 1er janvier 1935. Ensuite elle a pris son bain. Je me suis assis à côté de sa baignoire. C'est vrai ce que je lui ai dit des mille nuances de tendresse que me font éprouver certaines de ses façons de me faire plaisir, de se montrer tendre elle-même. Pour la première fois de ma vie, je trouve une femme à qui pouvoir parler de cette sorte. J'ai même fini par tourner cela en plaisanterie, en disant qu'il m'arrivera peut-être, moi qui ai toujours célébré uniquement le derrière, de tomber dans l'amour platonique, en quoi m'aidera la nature un jour en me supprimant tous moyens.

04/2012

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Littérature étrangère

Journal 1940-1955

Lorsque commence cette deuxième partie du Journal, Thomas Mann a soixante-cinq ans. Il s'agit donc ici des quinze dernières années de l'écrivain. Installé aux Etats-Unis, dont il ne tardera pas à devenir citoyen, il se fait construire la grande et belle maison de Pacific Palisades, tout près d'Hollywood. Malgré son dépit face à la fortune réalisée par d'autres émigrés comme Werfel, il vit à son aise et en accord avec la politique de Roosevelt. Ce n'est qu'au plus fort de la guerre froide qu'il exprimera de vives réticences à l'égard de la politique américaine, et ce sera l'un des éléments qui détermineront son retour en Europe, puis son installation en Suisse. Il a depuis longtemps accédé à la gloire mondiale. Son premier souci est de terminer son œuvre dans la dignité, car il a une haute idée de lui-même et de sa mission. Pendant les années de la guerre, qu'il vit avec une passion anti-hitlérienne de tous les instants, il termine la vaste fresque de Joseph et ses frères et rédige Le docteur Faustus. Ensuite viendront L'élu et Les confessions du chevalier d'industrie Félix Krull, qu'il reprend après des années et qui connaîtra un énorme succès dans l'Allemagne d'après-guerre. Le Journal nous montre un homme vieillissant mais encore plein de vitalité, avec ses faiblesses - vanité tirée de sa réception à la Maison-Blanche ou de son audience privée chez le pape, amourette de vieillard avec Franzl, le dernier de ses " jouvenceaux divins " - mais aussi avec ses grandeurs face à la souffrance collective et personnelle - la guerre, bien sûr, le suicide de son fils Klaus et la mort de son frère Heinrich. Un témoignage passionnant sur les dernières années d'un grand écrivain.

10/2000

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Littérature française

Journal du ciel

"Ne lisez pas les philosophes qui prétendent tout expliquer, ouvrez seulement votre fenêtre sur le ciel, et glissez vers le regard du dedans. Et puis écoutez ! " Ce conseil de Jacqueline Chebrou est aussi une clé de lecture du Journal du ciel. On comprend alors ce que peuvent être le désir d'étoiles et le besoin d'oiseaux pour qui s'émerveille de la beauté du monde et porte l'attention à tout ce qui naît, vit et meurt. Au fil des pages, on rencontre des milliers de mouettes, de goélands et toutes sortes de passereaux, on voit défiler des bandes de nuages pressés, on contemple Orion et son char, mais on reçoit aussi des nouvelles des petites plantes sans gloire qui poussent dans un pauvre carré de pelouse. Certains jours on entend gémir le noroît et sonner la corne de brume et l'on pressent l'arrivée des tempêtes. Le port du Havre n'est pas loin. Parfois, on entend aussi le grand silence de la solitude. Deux immensités se côtoient et se répondent dans ce recueil, l'espace de l'intime et l'espace du monde. Depuis le petit appartement où elle vit, Jacqueline Chebrou accueille d'innombrables présences. Il lui suffit d'ouvrir sa fenêtre.

12/2016

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12 ans et +

Mon journal intime

Lisa Azuelos est réalisatrice. Après Ainsi soient-elles et Comme t'y es belle, elle signe aujourd'hui LOL (Laughing Out Loud) et nous dévoile le journal intime de sa jeune héroïne. Où la réalité de la vie quotidienne d'une adolescente dépasse l'imagination des parents les plus paranos... Le Black Pearl a accosté en Inde !

09/2009