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Constantin Pârvulesco

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Milieux naturels

L'homme et les déserts. Tome 3, Le vent dans les déserts et les civilisations

Une sécheresse temporaire ne suffit pas pour faire un désert, il y faut une aridité permanente. Il existe une grande variété de déserts, chauds, froids, en altitude ou au niveau de la mer. En dépit de leurs différences climatiques, ils partagent la rareté de l'eau, des températures extrêmes et souvent la violence des vents. Ces lieux aujourd'hui désertiques ont été autrefois verdoyants et témoins de l'histoire de l'humanité. L'Homme et les déserts 3 expose dans les chapitres rédigés par Yann Callot, professeur émérite à l'Université Lyon 2, comment le vent en érodant, transportant et déposant le sable, sculpte les paysages désertiques, donnant parfois naissance à des reliefs spectaculaires. La dynamique éolienne conduit à la formation des dunes, simples ou associées en rides ou en ergs, comme au Sahara. Les hommes essaient de faire face à l'accumulation du sable avec plus ou moins de succès. L'ignorance de cette dynamique a conduit à l'échec de nombreux projets de développement. L'adaptation des sociétés aux déserts a conduit à une véritable civilisation des déserts, comme le montre Marc Côte, qui fut professeur aux Universités de Constantine et d'Aix en Provence.

04/2022

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Critique littéraire

Officiers et poètes russes

"Vous avez sous les yeux le premier tome de mon livre, Officiers et poètes russes. Dans ce volume sont réunies les biographies de quelques littérateurs nés au XVIIIe siècle. L'aspect militaire de la biographie de la plupart des héros de ce livre a toujours occupé une position secondaire, contingente, quand il n'a pas été totalement ignoré. Cela, alors même que le littérateur russe de la période classique passait son temps à guerroyer ou, quand il n'y avait pas de guerre, demeurait sous les drapeaux, prêt à prendre les armes à toute heure du jour et de la nuit." Zakhar Prilepine. Une démarche originale et pertinente : dévoiler le lien entre la poésie de guerre (souvent abondante) des écrivains classiques russes et leurs réelles expériences militaires, aujourd'hui oubliées ou méconnues. A travers les portraits de Gavrila Derjavine, Alexandre Chichkov, Denis Davydov, Konstantin Batiouchkov, Piotr Viazemski, Alexandre Bestoujev-Marlinski, Piotr Tchaadaev et Alexandre Pouchkine, c'est le portrait littéraire et historique d'une époque, avec, de la part de l'auteur, de fréquents clins d'oeil aux lecteurs et une grande proximité avec ses personnages.

09/2019

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Littérature française

Le disciple

Dans ce premier roman où " tout est inventé, même les choses vraies ", Mikhaïl Rudy, l'un des plus célèbres pianistes de sa génération, nous plonge dans le mystère de la création artistique sur fond de perestroïka, période charnière qui met fin à soixante-dix ans de régime soviétique. Septembre 1988. Tout juste promu professeur de piano au prestigieux Conservatoire de Moscou, Konstantin Toumanov accueille François, un jeune Français qui se révèle un authentique génie. Il le prépare pour le légendaire Concours Tchaïkovski, où s'affrontent les meilleurs espoirs pianistiques du monde. Mais François, tourmenté et incontrôlable, s'émancipe avec violence des règles et des conventions. Rien ne se passe comme prévu. Qui est le maître, qui est le disciple ? Dans la confusion des sentiments naît une passion amoureuse libératrice et tragique qui fait écho au chaos de cette époque, où le verrou saute, les portes s'ouvrent et l'on ne sait pas encore qu'elles vont aussitôt se refermer. D'origine à la fois russe et ukrainienne, immigré en France, Mikhaïl Rudy porte sur les sociétés russe et française le regard aiguisé d'un observateur privilégié. Le Disciple est le roman de la désillusion de toute une génération.

04/2024

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Littérature française

Le nageur

Jusqu'où un homme ayant affronté le mal absolu peut-il aller pour ne pas s'effondrer, surmonter sa souffrance et se projeter à nouveau vers l'avenir ? Le Nageur retrace le destin exceptionnel d'Alfred Nakache. Né à Constantine, tôt devenu champion de France et d'Europe avant d'être sacré recordman du monde, ce sportif de haut niveau fut sélectionné pour représenter la France aux Jeux olympiques de Berlin en 1936 puis à ceux de Londres en 1948 ; mais entre les deux il connut l'épreuve suprême d'une vie. Dénoncé par un rival comme juif et comme résistant à la Gestapo toulousaine, il fut déporté avec sa jeune femme, Paule, et leur petite Annie. D'Auschwitz à Buchenwald en passant par la marche de la mort, il survécut grâce à une volonté et une constitution athlétique hors du commun. Mais à quel prix ? Offrant une époustouflante traversée du siècle, Le Nageur est le récit d'une existence tendue vers un but : l'excellence et le dépassement de soi. Et surtout, en toutes circonstances, tenir, se tenir, résister. Une leçon de vie.

06/2024

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Beaux arts

L'âge d'or du nocturne

Certains sujets exigent la nuit : elle paraît dans les Nativités, dans bien des peintures dès la fin du Moyen Age ; elle accompagne le songe de Constantin. La création de Caravage marque l'avènement d'un autre genre nocturne qui fleurit à Rome, pour gagner la Lorraine, les Pays-Bas et l'Espagne. Les détracteurs de Caravage, invoquant le mythe de Platon si cher à la théorie artistique depuis la Renaissance, blâmèrent sa peinture de ne savoir sortir de la caverne. Ces oeuvres, baignées de nuit, témoignent d'un problème crucial de la peinture, entre l'imitation du visible et la révélation du non-visible. Elles ont pour pendants la nuit lumineuse des mystiques, la nuit initiatrice de la poésie baroque. Paulette Choné explore l'esthétique et la symbolique du nocturne qui prévalaient au début du XVIIe siècle et qui expliquent la valorisation de "la ténèbre". Jean-Claude Bayer s'attache à décrire la production foisonnante de l'école lorraine de peinture à l'époque de Georges de La Tour. Richard E. Spear approfondit la question complexe des relations unissant les arts visuels aux nouvelles données religieuses et scientifiques. Enfin, dans deux essais consacrés à l'étude de trois tableaux de Caravage et des Larmes de saint Pierre de La Tour, Irving Lavin démontre que le saisissement provoqué par les chefs-d'oeuvre de la peinture des nuits résulte de la rencontre parfaite entre l'expression du génie et un niveau de conceptualité très élevé.

11/2001

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes

Qui était Isaac Babel, ce Juif d'Odessa considéré comme l'un des plus grands écrivains russes du XXe siècle, qui connut une gloire fulgurante au début des années 20 avant d'être réduit au silence et exécuté par la Tchéka à l'âge de 45 ans, en janvier 1940 ? Cette édition propose pour la première fois l'ensemble de ses oeuvres sous un angle nouveau. Les cycles projetés par Babel ont été reconstitués : le cycle autobiographique (Histoire de mon pigeonnier et Journal pétersbourgeois) et tout ce qui se rapporte aux truculents récits du cycle d'Odessa ; celui de la guerre russo-polonaise avec Cavalerie rouge, le recueil qui le rendit célèbre, suivi du Journal de 1920 et des Plans et esquisses ; enfin les textes inclassables, dont de nombreux inédits et les fragments de son livre inachevé sur la collectivisation en Ukraine. Le lecteur y trouvera donc tous ses textes en prose connus à ce jour, son théâtre, ses scénarios ainsi que ses reportages, articles, discours, entretiens, portraits, notes et projets. "Je prends un petit rien, une anecdote, une histoire qui traîne sur la place du marché, et j'en fais une chose à laquelle moi-même, je n'arrive plus à m'arracher. Ça joue, c'est rond comme un galet. Ça tient par la cohésion de ses particules. Et la force de cette cohésion est telle que même la foudre ne saurait la briser." Isaac Babel en 1921, dans une conversation avec Constantin Paoustovski.

11/2011

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Histoire internationale

Les Juifs, le Monde et l'Argent. Histoire économique du peuple juif

" Voici l'histoire des rapports du peuple juif avec le monde et l'argent. Je sais ce que ce sujet a de sulfureux. Il a déclenché tant de polémiques, entraîné tant de massacres qu'il est devenu comme un tabou à n'évoquer sous aucun prétexte, de peur de réveiller quelque catastrophe immémoriale. Aujourd'hui, plus personne n'ose écrire sur ce sujet ; comme si des siècles d'études n'avaient servi qu'à nourrir des autodafés. En décidant de raconter cette histoire, on pourrait laisser croire qu'il existe un peuple juif uni, riche et puissant, placé sous un commandement centralisé, en charge de mettre en oeuvre une stratégie de pouvoir mondial par l'argent. On rejoindrait par là des fantasmes qui ont traversé tous les siècles, de Trajan à Constantin, de Matthieu à Luther, de Marlowe à Voltaire, des Protocoles des Sages de Sion à Mein Kampf, jusqu'à tout ce que charrie aujourd'hui anonymement l'internet. Pourtant, il est d'une importance capitale, pour les hommes d'aujourd'hui, de comprendre comment l'inventeur du monothéisme s'est trouvé en situation de fonder l'éthique du capitalisme, avant d'en devenir, par certains de ses fils, le premier banquier, et par d'autres, le plus implacable de ses ennemis. Il est aussi essentiel pour le peuple juif lui-même d'affronter cette partie de son histoire qu'il n'aime pas et dont, pourtant, il aurait tout lieu d'être fier.

11/2003

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Dessin

Dessins français du XIXe siècle. Fondation Custodia

La Fondation Custodia met en lumière son propre fonds en proposant un florilège de ses dessins français du XIXe siècle à l'automne 2022. L'exposition Dessins français du XIXe siècle de la Fondation Custodia présente des oeuvres d'artistes majeurs de l'art français (Ingres, Delacroix, Corot, Rosa Bonheur) et remet à l'honneur des talents célèbres en leur temps, injustement oubliés de nos jours (Achille Benouville, Eugène Buttura, Lionel Le Couteux) ou totalement méconnus (Caroline Defontenay, Charles Eustache). Les feuilles sont dévoilées ici suivant un fil chronologique qui souligne tour à tour diverses thématiques : l'observation naturelle au début du siècle (Michel Mandevare, Jean Antoine Constantin), la variété des techniques, le sentiment romantique, le réalisme du milieu parisien (Auguste Péquénot, Gabriel Prieur), la fraîcheur de coloris des aquarellistes (Paul Huet, Henri Harpignies), l'inventivité et la poésie des artistes du milieu du siècle (Gavarni, Gustave Doré) et les impressions lyriques des plus modernes (Pierre Prins, Auguste Cabuzel). Ce survol du siècle est ponctué de focus sur des artistes dont la Fondation conserve un ensemble important, tels que François Marius Granet, Eugène Isabey ou encore les frères Flandrin. Le catalogue comprend près de 150 oeuvres, choisies parmi les quelque 1800 feuilles du fonds XIXe de la Fondation Custodia (carnets d'esquisses compris), qui rendent compte de la grande qualité de cette collection, éclectique et cohérente, héritière des goûts de son créateur.

11/2022

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Sciences historiques

En jeu, n°1/juin 2013

Le dossier abordé dans le premier numéro de la nouvelle revue En Jeu. Histoire et mémoires vivantes de la Fondation pour la mémoire de la déportation analyse les supports muséaux "qui formatent et transmettent nos représentations du passé" , répondant ainsi à l'un des objectifs qui ont été définis dans la plateforme éditoriale, élaborée par le comité de rédaction. Il propose, du point de vue de la muséohistoire, outre un état des lieux critique des musées de la Résistance et, pour partie, de la Déportation en France et en Italie, une réflexion d'ordre épistémologique sur le récit historique proposé ou occulté aux visiteurs dans les espaces muséaux classiques nés après la guerre, et dans ceux, virtuels, de demain. Cette réflexion s'imposait d'autant plus que s'amorce une phase de transition difficile entre l'ère des témoins-acteurs de cette lutte, devenue mondiale contre le fascisme et le nazisme, incarnée par la Résistance, et celle de l'après-témoins. D'un tout autre genre relève l'étude livrée dans la partie "Varia" de ce numéro. Elle nous introduit au coeur du débat qui a traversé la judéité allemande de l'entre-deux-guerres, autour du concept de création d'un Etat juif en Palestine, et rend compte avec pertinence de l'analyse qu'en faisait le philosophe juif allemand Constantin Brunner, à l'heure de la montée du nazisme et de l'antisémitisme dans l'Allemagne de Weimar.

06/2013

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Histoire de France

Le couronnement impérial de Charlemagne. 25 décembre 800

C'est à Noël, et c'est à Saint-Pierre de Rome, le jour et le lieu les plus sacrés de la chrétienté occidentale : Charles, roi des Francs depuis 768 et des Lombards depuis 774, reçoit un diadème des mains du pape Léon III, et les assistants s'écrient : " A Charles Auguste, couronné par Dieu grand et pacifique empereur des Romains, vie et victoire ! " Au faîte de sa puissance et déjà salué comme le nouveau David, le fils de Pépin le Bref, fondateur de la dynastie carolingienne, est désormais reconnu comme le successeur de Constantin, premier empereur romain chrétien. Cette restauration de l'Empire d'Occident, réinterprété par l'Eglise, est le produit d'une construction idéologique et d'une conjoncture politique dont Robert Folz restitue magistralement la réalité complexe, et parfois obscure, dans cet ouvrage devenu un classique depuis sa première parution. De la genèse de l'événement jusqu'à son extinction en 877 avec Charles le Chauve, petit-fils du grand Empereur, puis à son exaltation avec la transfiguration d'un Charlemagne héroïsé et sanctifié, le grand médiéviste disparu donne à lire ce qui s'est joué d'immense pour le destin de l'Occident ce jour d'hiver de l'an 800. Laurent Theis revient dans sa préface sur la dimension originelle de ce couronnement fondateur et sur son ombre portée pendant de longs siècles, en les situant dans notre savoir, et notre mémoire, du passé national.

04/2008

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Romans historiques

L'envol du faucon

Devenu Grand Barcalon, c'est-à-dire Premier ministre de Siam, une dignité qui fait de lui le second maître du pays après le tout-puissant roi Narai, Constantin Phaulkon est en butte aux subtilités, parfois périlleuses, de la politique siamoise. C'est à ses dons de diplomate, et surtout à l'alliance passée avec les Français dans le dessein de faire échec aux appétits anglais et hollandais, qu'il doit ses hautes fonctions auprès du souverain. Or voici que, quelques années après cette nomination, une délégation du Roi-Soleil débarque au Siam avec six cents hommes de troupe, dans l'intention de conquérir des comptoirs de commerce et de convertir, au besoin par la force, le monarque au catholicisme. Parallèlement, les actes de piraterie de plusieurs de ses anciens amis menacent d'empoisonner les relations du Barcalon non seulement avec la Compagnie des Indes orientales, mais aussi avec le roi Narai, et de saper sa position. Soutenu par quelques fidèles, notamment son épouse catholique Maria et sa seconde épouse siamoise Sunida, Phaulkon devra déployer ses talents de stratège et toute son ingéniosité. Le Faucon du Siam et L'Envol du Faucon sont les deux premiers tomes d'une trilogie épique retraçant la destinée de l'un des plus extraordinaires personnages à avoir posé le pied en Asie. Ils se situent dans la pure tradition des romans d'aventures mêlant fresque romanesque, exotisme et érotisme, et reposent sur une remarquable documentation historique.

06/2013

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Religion

Qu'est-ce qu'une église ?

En Occident, les églises cathédrales et paroissiales ont façonné le paysage urbain et rural. Elles structurent le territoire de la ville et sont souvent le coeur du village. Le lien entre l'église et le cimetière, qui rapatrie très tôt la communauté des morts au côté de celle des vivants, crée une continuité des générations et une identité historique. Mais qu'est-ce qu'une église? Elle est d'abord le lieu du rassemblement des chrétiens, où se manifeste l'ecclesia. Elle réunit clergé et laïcs pour célébrer le dialogue permanent des fidèles avec Dieu. Ces rassemblements rythment le temps commun autour des grandes fêtes (temps liturgique), le temps des familles (baptêmes, mariages, décès) et le temps personnel de chaque chrétien. Signe dans la ville, lieu du rassemblement, l'église est une création humaine qui, par son architecture et son décor, présente ce dialogue de l'homme avec son Dieu et de l'Eglise avec la société. Naissant dans une société romaine où l'image est omniprésente, la pastorale chrétienne utilisera, dès ses débuts, la création artistique, d'abord à l'intérieur puis à l'extérieur des édifices. Ce livre retrace l'histoire de cette forme architecturale et de son décor, montrant comment elle est tributaire de deux évolutions qui s'interpénètrent, celle de l'Eglise et celle des formes artistiques. Alain Erlande-Brandenburg livre ici une synthèse passionnante qui s'étend sur vingt siècles d'histoire, de Constantin à nos jours.

04/2010

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Critique littéraire

Apologie. Edition bilingue français-latin

Originaire de Madaure (près de l'actuelle Constantine), Apulée est né vers 125 apr. J.-C. Après avoir séjourné à Rome, il se rendit à Athènes ou il goûta aux conférences des philosophes tout en se faisant initier aux Mystères. De ce séjour athénien, il retira une connaissance incomparable de la langue grecque. De retour à Carthage, il mena une vie publique de rhéteur et de conférencier et fut choisi comme prêtre du culte impérial. Surtout connu dans la littérature pour son désopilant Âne d'or, il est aussi l'auteur d'une Apologie, dans laquelle il se défend contre les accusations de sorcellerie dont il fut l'objet. Comment, en route pour Alexandrie, Apulée retrouva un ancien condisciple d'Athènes, comment ce dernier l'amena à épouser sa mère, la riche veuve Pudentilla, comment enfin ce mariage lui valut, de la part des gens dont il dérangeait les projets, une accusation de magie - il aurait ensorcelé la veuve pour accaparer sa fortune : voilà ce que raconte l'Apologie. Le procès eut lieu sous Antonin, entre 148 et 161. Son plaidoyer, rédigé après coup, est un document passionnant pour l'histoire de la magie ; c'est aussi un échantillon presque unique de l'éloquence judiciaire sous l'Empire romain.

02/2001

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Policiers

Le criminaliste

Il y a vingt ans, une femme a été sauvagement assassinée. Ce crime a marqué à jamais la vie de trois frères. Tommy Moran, époux de la victime et éminent médecin, est celui qui a le mieux surmonté le drame, en apparence du moins. Remarié, il a pu se faire une place au sein de la haute société de Chicago. Injustement accusé d'avoir tué l'épouse de son frère, Terry, un policier, vit toujours avec ce traumatisme, rejeté par ses collègues qui le surnomment " le Vampire ". Quant au troisième frère, Frank, il a sombré dans l'alcool et est devenu une épave. Le meurtrier n'a été arrêté. Mais voici que vingt ans plus tard, jour pour jour, une prostituée est tuée dans des conditions tout aussi épouvantables... L'inspecteur DiGrazia, spécialiste des crimes violents, va mener l'enquête, flanqué de Janice Constantine, femme-flic aguerrie qui se demande quel jeu joue réellement son nouveau patron. D'autant que son ancien collègue, l'inspecteur Schmidt, est resté obsédé par l'affaire Moran jusqu'à sa retraite. Dans une atmosphère de trahison, de haine et de manipulation, les démons de chacun resurgissent alors du passé. Et qui peut prétendre être totalement sain ?

09/2001

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Histoire de France

L'Algérie et la France

Près de cinquante ans après la signature des accords d'Evian, ce dictionnaire veut faire revivre un passé qui n'est pas " refroidi ", passé commun à l'Algérie et à la France.Les cent trente-deux ans de la présence française restent en grande partie inexplorés. Pour les comprendre, ce dictionnaire décrit des moments de l'histoire de ce territoire brutalement conquis en 1830. Il remonte aux royaumes berbères et s'arrête à l'exode des Pieds-noirs et à l'indépendance de l'Algérie (1962). L'ouvrage réunit 160 collaborateurs de spécialités et de générations différentes (historiens, écrivains, spécialistes de littérature, anthropologues, juristes, linguistes, médecins, physiciens, urbanistes, économistes) pour faire le point sur cette histoire encore objet de passions. Des universitaires et écrivains nés et vivant de l'autre côté de la Méditerranée participent à cet inventaire. Ce dictionnaire présente de nombreuses biographies, ainsi que des notices sur les populations, les religions, les langues, sur des temps forts - révoltes, faits d'armes -, sur des lieux comme Alger, Constantine, Oran, ou Teniet et Had, Tipasa. Il insiste sur tout ce qui est commun aux deux histoires : les deux guerres mondiales, mais aussi Camus ou Claude Cohen-Tannoudji (prix Nobel de physique 1997) et Nafissa Sid Cara, nés " là-bas ".

05/2009

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Guerre d'Algérie

Souvenirs d'enfance de la guerre d'Algérie. Une entrée douloureuse dans la modernité

Ce livre aborde la guerre d'Algérie à travers les souvenirs d'un enfant qui a vécu le début de l'insurrection en petite Kabylie où il a vu, à la fois, les prémisses de cette guerre et les premières actions militaires. L'auteur commence par présenter l'histoire de la Petite Kabylie, le mode de vie des habitants au début des années cinquante ainsi que son enfance dans ce contexte. Il décrit les premières opérations des combattants de l'indépendance dans une région où les opérations militaires ont été intenses. Puis, il aborde son propre déracinement qui l'a conduit à Constantine et à Annaba (Bône) où il a découvert la vie citadine. A Bône, il raconte son école primaire et la vie dans un quartier populaire où vivaient des algériens et " des français d'Algérie ". Il montre aussi les développements de la guerre, la prise de conscience par les algériens des enjeux de l'époque et explique comment les événements qu'il a vécus pendant cette guerre ont induit chez lui une profonde maturation accélérant le processus de passage de l'enfant à l'adulte. L'auteur aborde, à la fin du livre, ses premières déceptions de l'après l'indépendance et quelques réflexions sur l'Algérie d'aujourd'hui.

02/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1890 - 1913

Demeurée inédite à ce jour, la correspondance croisée entre Pierre Louis (1870-1925) et Henri de Régnier (1864-1936), procure un étonnant témoignage sur la vie intime et littéraire des deux hommes. Il y est question de leurs amis et relations communes, parmi lesquels André Gide. On y suit également avec passion toute l'évolution de la seconde génération symboliste : les revues de l'époque, le salon de Mallarmé, celui de Heredia, etc. Au hasard des lettres, on retrouve les noms de Schopenhauer, Barrès, Sarah Bernhardt, Jacques-Emile Blanche, Wagner, Judith Gautier, Oscar Wilde, Montesquiou, Debussy, Edmond de Goncourt, Jean de Tinan, Toulet, Léon Blum, Moréas, le Sâr Péladan, Polaire... On trouvera également des lettres de voyage : Louÿs à Séville, Alger et Constantine ; Régnier à Venise. Appelée à devenir la femme d'Henri de Régnier et la maîtresse de Pierre Louis dont elle eut un fils, Tigre, la figure de Marie de Heredia plane sur cet échange épistolaire comme l'élément secret et déterminant des courbes d'une amitié brisée. Intense et complexe, cet échange entre deux écrivains de talent qui ont marqué leur temps dessine le tableau saisissant du monde intellectuel à la veille de la Première Guerre mondiale.

04/2012

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Cinéma

Recherche jeune homme aimant le cinéma. Souvenirs

Pierre Grimblat semble avoir passé un pacte avec la chance : d'origine modeste, autodidacte d'un naturel charmeur et fantaisiste, il débute à Saint-Germain-des-Prés en disant ses poèmes aux terrasses des cafés. Remarqué par Boris Vian et Raymond Queneau, il entre à la radio, puis gravit rapidement tous les échelons des métiers du spectacle. D'abord dans le disque avec Jacques Canetti, ensuite dans la publicité près de Marcel Bleustein-Blanchet, puis au cinéma comme réalisateur - c'est dans Slogan que Serge Gainsbourg rencontre Jane Birkin - enfin à la télévision où avec un flair infaillible, il crée et produit la plupart des célèbres "séries" qui font les grands soirs du petit écran. Au fil de sa carrière, menée avec une désinvolture légendaire, il privilégie l'amitié, l'amour du public et les femmes. Ecrits dans une langue verte, qui fait parfois songer aux dialogues de son ami Audiard, ses "souvenirs" rassemblent un prodigieux casting. On y retrouve ses copains (de Truffaut à Eddie Constantine et Maurice Ronet, son "frère"), ses conquêtes féminines (innombrables, pittoresques, et dispersées entre Beverly Hills et Saint-Tropez) et ses émotions de jeune enfant d'émigrés ébloui par Paris. Des mémoires ? Oui. Mais inattendues. Et d'où l'on ressort avec une furieuse envie de vivre.

01/2008

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Histoire ancienne

Arles la romaine

Dès les Grecs, au VIe siècle av. J.-C., Arles rayonne. À proximité de la Méditerranée, le long du Rhône, c'est là que les bateaux de mer transfèrent leurs cargaisons à des embarcations aptes à naviguer sur le fleuve. Érigée colonie romaine par la volonté de César, Arles devient la capitale économique de la Gaule du Sud. Cinq siècles après sa fondation, l'empereur romain Honorius témoigne: " L'heureuse position de cette ville, l'importance de son commerce, l'affluence des étrangers font que les productions de tous les pays s'y rencontrent en abondance. C'est là que le riche Orient, l'odorante Arabie, l'élégante Assyrie, la fertile Afrique, la belle Espagne, la valeureuse Gaule apportent leurs plus précieux trésors et les y entassent en si grande abondance que l'on pourrait considérer comme naturels à cette ville les produits qui font l'honneur de ces contrées. " Au coeur de l'Empire, Arles conte une singulière épopée de 1500 ans que traverse la grande Histoire, des Grecs aux Wisigoths, d'Hannibal à César en passant par Marius, Pompée et Constantin, entre autres. À son apogée, entre les I et IIe siècles de notre ère, la ville se pare de monuments exceptionnels. Les fouilles archéologiques menées depuis une quarantaine d'années, dans le cours du Rhône comme sur ses rives, permettent d'écrire une nouvelle histoire d'une des rares cités à avoir prospéré jusqu'à la fin de l'Empire et devenue alors l'une des capitales de la chrétienté occidentale.

11/2016

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Littérature française

Les embrasses

En 1920 paraissait La Pomenade, Der Spasiergang, de Robert Walser, cet écrivain suisse qui vécut ses vingt-trois dernières années à l'asile de Herisau. Pour cet auteur la promenade n'est rien d'autre qu'un fil conducteur pour des rencontres. Les rencontres elles-mêmes sont moins importantes par l'objet ou la personne qui en sont l'occasion que par leur charge spirituelle, les signes qu'ils distribuent et qu'il appartient au seul promeneur d'interpréter, voire d'inventer. Baudelaire écrit en conclusion du portrait de l'aquarelliste Constantin Guy : "La fantasmagorie a été extraite de la nature. Tous les matériaux dont la mémoire s'est encombrée se classent, se rangent, s'harmonisent et subissent cette idéalisation forcée qui est le résultat d'une perception enfantine, c'est à dire d'une perception aiguë, magique à force d'ingénuité". Ainsi je me suis inspiré de l'architecture de l'oeuvre de Robert Walser. La promenade que je mets en scène suit le trajet de cet auteur et s'ouvre à cette pensée magique issue de l'enfance qu'évoque Baudelaire. Cette déambulation est une descente aux enfers, une confrontation aux fantômes, une évocation de la quête amoureuse, du désir inextinguible et de la perte irrémédiable. "Ai-je cueilli des fleurs pour les déposer sur mon malheur ? " s'écrie l'auteur à la fin du livre, lui qui mourut en 1956, le jour de Noël ; quittant la clinique pour une promenade dans la neige, il marchera jusqu'à l'épuisement et la mort.

12/2013

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Histoire ancienne

Chrétiens d'Orient et Islam au Moyen âge. VIIe-XVe siècle

En 634, les musulmans débordent les frontières de la Chrétienté. Celle-ci forme encore un ensemble unitaire incarné par l'Empire romain d'Orient, que nous nommons Byzance. Son souverain, lieutenant de Dieu, prétend à l'universalité politique et religieuse héritée de Constantin. Pourtant, les divisions chrétiennes sont bien réelles : des " hérésies " dominent les provinces orientales, tandis que l'Occident chrétien s'est fractionné en royaumes " barbares " que Constantinople, la Nouvelle Rome, a vainement tenté de plier à son obédience. L'attaque musulmane, que l'Empire interprète comme une offensive contre tous les chrétiens, aurait pu les inciter à s'unir. Mais les musulmans, malgré eux, exacerbent plutôt les divisions chrétiennes : en libérant les communautés " hérétiques " du Levant d'une tutelle impériale oppressive, ils les sauvent probablement, malgré les nombreuses conversions qui les affectent ensuite. Deux siècles de confrontation guerrière apprendront à Byzance que l'entente avec le voisin musulman est possible ; et elle se révèlera indispensable quand l'Occident, que l'Islam en expansion n'avait guère atteint qu'en péninsule Ibérique, s'ébranle pour délivrer les Lieux saints, bousculant ses frères grecs au passage, avant d'aller détruire leur empire en 1204. Ainsi les musulmans ont-ils contribué à l'éloignement toujours accentué des diverses communautés chrétiennes. Puis ils deviennent, avec les Ottomans, le seul recours d'une Orthodoxie menacée par un danger qu'elle ressent comme beaucoup plus grave : la perte de son identité au sein d'une Chrétienté unique, mais dominée par l'Eglise romaine.

05/1999

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Charles le Chauve. L'empire des Francs

Dans notre mémoire nationale, l'éclat du règne de Charlemagne a éclipsé celui de son petit-fils et homonyme, Charles II, surnommé Ie Chauve. Pourtant, il est l'un des trois rois qui, en 843, par le fameux traité de Verdun, ont organisé la succession de l'ensemble des royaumes francs, lui-même recevant la Francie occidentale. Il est celui qui à Noël 875, deux ans avant sa mort, reçut à Rome la couronne impériale, à l'imitation de son grand-père dont il s'est efforcé sa vie durant de restaurer la grandeur. Charles le Chauve est alors le phare de l'Occident chrétien, la réincarnation de l'empereur Constantin, le successeur spirituel du roi David, le plus haut serviteur du Christ qui, affirme le pape, l'a consacré Sauveur du monde. Inhumé à Saint-Denis, sanctuaire de la légitimité française, il est l'autre grand Carolingien. Entreprenant, habile, obstiné, il conçut le rêve de dilater l'héritage de ses pères jusqu'au-delà des limites que le milieu du IX ? siècle pouvait concevoir. Pourvu d'une haute culture aiguisée par sa curiosité d'esprit, à l'aise dans les plus graves questions théologiques et politiques, attentif à sa propre image, il s'est entouré d'une pléiade de savants et d'artistes qui s'employaient à le célébrer dans des ouvrages admirables, encore visibles. Cette lumière qui l'a nimbé et a éclairé son époque est ici restituée, au fil des grandes journées qui décidèrent de son destin et de celui du royaume de France alors en formation.

10/2021

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Musique, danse

Le soleil noir du rock français. Olivier Caudron, de Lili Drop à Olive

Olivier Caudron, dit Olive de Lili Drop, est le soldat inconnu du rock français. Adolescent déjà, il multipliait les projets. Diesel et Valérie Lagrange ont joué avec lui. Pure découverte de Philippe Constantin, il est le gamin adorable, l'enfant électrique, il est également la conscience rock de Téléphone, l'indispensable copain des débuts qui raccorde à la rue. Reconnu artiste, signé sur une maison de disques, Olive explose en 1979 avec le 45 tours Sur ma mob, fantastique rock song, produit par Louis Bertignac, chantant les avatars d'un coursier lancé dans Paris comme une boule de flipper. Tout le talent du garçon est dans cette chanson géniale qui lui ouvre les portes d'une major. Mais Olive est également un explorateur, doté d'un appétit vertigineux pour toutes les choses opiacées. Il s'abîme et détruit sa carrière lors d'une série de fantasques planteries. Gentleman junkie, Olive est souvent rentré chez moi par la fenêtre (et j'habitais au troisième étage). Il surgissait en pleine fête, furetait, discutaillait, tirait un trait et repartait... par où il était venu. Le rock'n'roll le suivait, accroché à ses basques. Olive n'est plus depuis janvier 2006 et un jeune auteur a eu l'idée de dresser un joli petit tombeau à l'ami perdu. Le coeur bien lourd, certains l'ayant connu et aimé ont participé et ils racontent ici, finalement, une magnifique page du rock français, écrite dans la poudre, les larmes et le sang. He was a wonderful child. Olive. Philippe Maoeuvre

10/2012

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Sciences historiques

Faux et usages de faux en Histoire

Il faut croire que la narration historique n'est pas seulement un plaisir d'esthète ou une activité de savant, mais qu'elle a aussi une certaine importance sociale, puisque de nos jours des parlementaires édictent des lois pour en réglementer l'écriture et que des juges ont à statuer sur le cas des contrevenants, ces chercheurs atypiques qui osent réviser les dogmes communément admis. Pourtant, une question mérite d'être posée. L'écriture historique officielle, c'est-à-dire celle de nos merveilleux universitaires, de nos brillants académiciens et de nos sémillants écrivains mondains est-elle digne de foi ? Dans ce livre, on ose prétendre le contraire. Dans une première partie, on tente de démonter une quinzaine de fables bâties pour édifier le bon peuple, de Ramsès II à Lénine, de Galilée à Einstein, de Constantin Ier à Paul Renaud et Charles De Gaulle. Il est évident que l'écriture de l'histoire contemporaine n'est trop souvent que de la propagande. C'est ce que l'on a tenté de démontrer en épurant l'histoire d'Adolf Hitler des légendes et des mensonges les plus grotesques. Enfin, dans une troisième partie, l'on a abordé le lieu symbolique du "Devoir de mémoire", Auschwitz et son complexe concentrationnaire, en essayant d'en ôter les scories qui ont donné naissance au négationnisme, puis l'ont nourri. La notion de vérité historique est, par essence, un idéal inaccessible. Cela ne signifie pas qu'il faille renoncer à s'en rapprocher et moins encore qu'on ait licence de la violer délibérément.

12/2012

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Philosophie

Kierkegaard en France au XXe siècle : archéologie d'une réception

Le nom de Kierkegaard est aujourd'hui bien connu des Français : " Ah, oui, le père de l'existentialisme ! ". Ou encore : " Sa fiancée ne se prénommait-elle pas Régine ? N'a-t-il pas été affreusement malheureux en amour ? ". Ou parfois " Le solitaire de Copenhague, l'original, l'isolé... ". Et aussi : " Un non-philosophe ou même un anti-philosophe, un contempteur du système hégélien, précurseur de Nietzsche, frère en esprit de Rimbaud, de Van Gogh, de Dostdevski, de Pascal - et de quelques autres ". Pourtant, l'œuvre de Soren Kierkegaard (Danemark, 1813-1855) mérite mieux que ces amalgames, ces approximations, ces jugements à l'emporte-pièce. Le présent ouvrage, résultat d'une longue et patiente enquête, retrace les principales étapes de la réception de Kierkegaard en France ; documents à l'appui, il montre comment, au fil du XXe siècle, les malentendus autour de sa personne et de son œuvre se sont accumulés, se confortant curieusement les uns les autres jusqu'à devenir " vérité avérée ". Dès 1835 Kierkegaard disait, avec une belle lucidité prémonitoire, que " suivre le chemin des commentateurs, c'est souvent faire comme ce voyageur qui se rendait à Londres : le chemin mène bien à Londres ; mais lorsqu'on veut y aller, on doit se retourner ". Retournons-nous donc ! Et reprenons à notre compte, pour notre plus grand bonheur, ces paroles de Constantin Constantius, l'auteur pseudonyme de La répétition : " C'est un art d'être un bon lecteur, sans même parler du fait que c'est aussi un art d'employer du temps à le devenir ".

04/2005

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Religion

Egérie, une femme au pays des Pères. Actes de la dixième Petite Journée de Patristique

Egérie nous a légué le texte le plus long et le plus ancien que nous conservions écrit de la main d'une femme. Il s'agit de la relation d'un voyage qu'elle rédigea à l'intention de ses soeurs résidant en Occident (Espagne du nord ou Aquitaine), un voyage qu'elle effectua au début des années 380 en quête des lieux saints du christianisme, de l'Egypte à la Mésopotamie, du Sinaï à Jérusalem car Egérie est chrétienne. Témoin des tout-débuts de ce phénomène extraordinaire que va devenir le pèlerinage en Terre Sainte, elle s'informe de tout : des diverses formes de liturgie, de l'origine des lieux vénérés, de la vie des moines et autres ascètes qui semblent maintenant présents un peu partout là où se rend Egérie. Ecrivant dans un latin parlé tout en faisant montre d'une réelle culture classique, Egérie nous offre un extraordinaire instantané sur la vie des communautés chrétiennes du Proche-Orient au début du règne de l'empereur Théodose Ier à qui elle est peut-être apparentée, nouant des amitiés avec les uns, se faisant accompagner par les autres, toujours enthousiaste, toujours aussi passionnée. Sous sa plume alerte revivent pour nous les grandes liturgies stationnales de la Ville Sainte conçues et mises en place par Cyrille de Jérusalem, les impressionnantes basiliques saintes de Jérusalem élevées sur l'ordre de l'empereur Constantin et de sa mère Hélène, les conditions inconfortables du pèlerinage dans le Sinaï quand rôdent les Saracénes, le retour des évêques orthodoxes exilés un peu plus tôt par l'arien Valens...

07/2019

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Littérature étrangère

L'avenue de la victoire

L'Avenue de la Victoire (Calea Victoriei) est l'un des 70 titres de l'oeuvre multiforme et passionnante de Cezar Petrescu, dont les romans jalonnent toute la période de formidable effervescence littéraire de l'entre-deux-guerres. Victime de sa passion irrésistible de l'écriture et de ses incomparables succès, l'un des plus remarquables écrivains roumains a été relégué par une critique littéraire oligarchique, dogmatique et tendancieuse au rang d'auteur secondaire. Ses livres s'inspirent des petites ville, de la campagne, de la guerre, de l'amour, mettant souvent en évidence le fait que certains groupes, de par leur agissements, génèrent des conflits qui brisent les meilleurs et épargnent les médiocres. Peinture romanesque du milieu urbain délétère d'une capitale, Bucarest, L'Avenue de la Victoire campe subtilement et dessine justement les membres d'une famille venue de province avec l'espoir d'une autre vie, palpitante pour les plus jeunes, Sabina et son frère rebelle Costea, espoir d'un avenir matrimonial pour Ana, l'aînée, enfin lieu de réalisation sociale pour les parents, le magistrat Constantin Lipan et sa femme. Mais l'essentiel du texte est moins dans ces péripéties souvent noires et dramatiques que dans la vision qu'en ont les personnages que le romancier a choisis pour témoins. L'Avenue de la Victoire tient constamment en haleine et sa veine créatrice est inépuisable. Un très grand texte à lire avec passion pour mieux connaître une oeuvre et un écrivain roumain de très grande qualité.

02/2016

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Religion

Histoires de saints. Leur rôle dans la formation de l'Occident

Constitutif du christianisme et de la culture européenne, le culte des saints a dû son ampleur et sa persistance aux récits de vies, oraux ou écrits, qui ont commencé de se divulguer dans le Bassin méditerranéen dès le IIe siècle. C'est une histoire de ces histoires,- en même temps qu'une analyse de leur élaboration et de leur fonction dans la société chrétienne de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Age, que tente ici Aviad Kleinberg, historien des religions et professeur à Tel-Aviv. Qu'il s'agisse des martyres avant la conversion de Constantin, des Vies et des exploits ascétiques des Pères du désert ou de La Légende dorée, rédigée vers 1260 par le dominicain et archevêque Jacques de Voragine, les histoires de saints sont recueillies ou même inventées de toutes pièces par des gens d'Eglise. Elles sont le fruit de forces diverses et souvent en conflit : les conceptions des autorités ecclésiastiques, qui cherchent à imposer un canon de foi et de discipline valable pour tous, la croyance populaire, censée être ainsi entretenue et fortifiée, l'imagination et les partis esthétiques des auteurs. Au gré des transformations du christianisme, l'invention et l'intégration dans la culture de ces histoires sont inséparables d'un processus social complexe. En elles et avec elles, nous montre Kleinherg. c'est la force créatrice religieuse des communautés qui s'exprime, instaurant une vision du monde autre, souvent en contradiction avec celle de l'Eglise. Les Vies de saints contribuent ainsi à une autre théologie.

04/2005

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Cuisine asiatique

Ce soir c'est bouddha bol !

Simple, gourmand et équilibré, le bouddha bol est LA tendance de la cuisine healthy ! Découvrez vite 20 recettes pour réaliser des bols sains, complets et rapides à préparer, pour des petits repas plaisir et santé au quotidien. Dans ce coffret : - Un bol en céramique orné de jolis motifs - Un séparateur à 5 compartiments pour composer un bol gourmand et équilibré - Un livre de 20 recettes complètes et gourmandes, avec en plus des pages ingrédients pour imaginer de nouvelles combinaisons de bouddha bol et des pages de recettes de sauces pour décliner les assaisonnements de vos bols à l'infini !

09/2023

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Littérature française

Stella

Lucien est l'aîné d'une famille de trois enfants. Pour Paul, cela ne fait aucun doute, l'histoire des Cardeur perdurera avec son fils unique. Il reprendra l'exploitation familiale. Son certificat d'études en poche, le jeune homme n'a plus besoin d'user les bancs de l'école communale. Profitant de la vie en plein air, Lucien noircit en secret, les pages de ce carnet que l'ancien lui a offert. Il aime se laisser ainsi bercer par son désir d'ailleurs. Mathilde, une mère attentionnée, fera ce qu'il faudra pour permettre à son fils de vivre de sa passion pour le dessin. Appelé sous les drapeaux, l'adolescent devenu homme revient à la ferme avant de se rendre à Mourmelon. La moisson bat son plein. Stella elle, n'a jamais quitté Croix-Fonsomme. Très vite, les vies s'entrelacent, mais la séparation est proche. Seule à Mirecourt, Stella s'amenuise. Les cours de violon de Cesare, le maître-luthier lui redonnent de l'énergie. De Mourmelon à Saarbrücken, puis Constantine, les promesses semblent ne plus engager que celui qui les a faites. Entre Baudelaire et La Fontaine, maintenant, il faut choisir. En remettant leur destin entre les mains de la Semeuse, pouvait-elle s'imaginer que leur histoire ressemblerait à cela ?

07/2017