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​​​​​​​Guillermo Rosales

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Histoire antique

La mésopotamie. De Gilgamesh à Artaban (3000 av.-120 av. J.-C.)

Entre désert aride et riches vallées fluviales, se sont développées des civilisations brillantes et ouvertes. Au tout début du IIIe?millénaire avant notre ère, les Sumériens y ont inventé l'écriture cunéiforme, l'agriculture céréalière irriguée, la civilisation urbaine autour de vastes palais, ainsi que les premières formes de l'Etat. Par la suite, alors que les caravanes des marchands allant de l'Anatolie jusqu'à la vallée de l'Indus dessinent les routes commerciales et transportent métaux et produits précieux, les rois font mettre par écrit la législation, établir les règles de la comptabilité publique et de la diplomatie... Au tournant du ier?millénaire, la Mésopotamie est le centre de gravité de grands empires : assyrien, babylonien, puis perse achéménide. Leurs capitales ont laissé des vestiges impressionnants et l'activité de leurs scribes nous a transmis l'essentiel de leur tradition écrite, associant les Annales royales assyriennes, l'Epopée de Gilgamesh ou l'astrologie mésopotamienne... Depuis la redécouverte, au milieu du XIXe?siècle, des restes architecturaux de ces civilisations et le déchiffrement de milliers de textes cunéiformes, les historiens ont pu reconstituer l'essentiel des événements qui ont scandé 3 000 ans de l'histoire du Proche-Orient mésopotamien. Cet ouvrage a pour ambition de présenter, sur la longue durée, une vision des lieux et des acteurs de cette histoire, de mettre en évidence l'inventivité de leurs réalisations et l'importance de l'héritage matériel et culturel qu'ils nous ont laissé.

03/2023

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XVIIe siècle

Une femme libre, Catherine de la Guette

Catherine de Meurdrac est âgée de dix-sept ans lorsqu'elle rencontre Jean de la Guette, dont elle tombe amoureuse. Il l'épouse secrètement et l'enlève, bravant l'interdiction de son père. Ils parviennent à vivre heureux, malgré les fréquentes absences de Jean, officier dans les armées du roi Louis XIII. Lorsque la Fronde éclate, Catherine, restée seule à Sucy où elle demeure, met tout en oeuvre pour défendre sa maisonnée et protéger la petite cité des pillards. Réfugiée ensuite au château de Grosbois, avec un aplomb incroyable, elle fait dévier le cours de la bataille dans la plaine, au profit des troupes royales. Son exploit parvient aux oreilles de la reine Anne d'Autriche qui lui confie une mission périlleuse : traverser la moitié de la France en pleine guerre civile pour tenter de ramener à la couronne les frondeurs de Bordeaux, parmi lesquels son mari, ami du comte de Marsin et partisan du prince de Condé. Femme libre dans ses décisions de vie, fidèle à son amour, indépendante dans ses choix politiques, courageuse et habile dans les combats, attachée à son rôle de mère et à ses amitiés, fière d'elle-même, Catherine de la Guette est une femme étonnante dans un siècle où peu d'entre elles bravaient un destin le plus souvent écrit à l'avance. Cet ouvrage est inspiré de ses mémoires, écrits à la fin du XVIIe siècle et auxquels les auteures sont restées fidèles.

04/2022

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Biographies

La romance pour Canari. Edmond Lorek, violoniste (1919-2019)

Yehudi Menuhin, Arthur Rubinstein, Edith Piaf, Charles Dumont, Henri Salvador, Grace Kelly et autres grands du monde entier : le parcours musical d'Edmond Lorek est truffé de rencontres en tout genre parmi des personnalités royales, les stars du moment, artistes, chanteurs, comédiens... Andrex disait élogieusement de lui qu'il était le "Roi de l'archet". Né à l'automne 1919 en Allemagne, de parents d'origine polonaise, Edmond grandit dans les corons du nord de la France à Marles-les-Mines. Dès l'âge de sept ans, il apprend à jouer du violon, comme attiré par le son mélodieux de l'instrument. Très doué, l'élève surpasse ses professeurs. Le violoniste impressionne follement le public avec le fameux air de Canari, surnom qui lui restera... En 1937, il obtient un prix prestigieux à Bruxelles, et un autre à Paris en 1939. Au sortir de la guerre, Edmond Lorek embrasse une carrière de musicien professionnel. Bon vivant, il voyage dans toute la France, au Maroc, en Suisse, en Espagne... Adepte de la grande musique, Edmond s'essaye à tous les styles, aussi bien le jazz et la variété que le répertoire tsigane. Tel un gracieux funambule sur une corde tendue, l'acrobate n'en finit jamais de voltiger. Et loin dans le temps, à ce qu'il peut ressembler aux abords d'une forêt, les passants se laissent encore surprendre par le chant du bel oiseau...

05/2021

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Correspondance

Elles écrivent. Les plus belles lettres de femmes du XVIIIe siècle

Madame du Deffand, Madame de Pompadour, Catherine II, Julie de Lespinasse, Isabelle de Bourbon-Parme, Marie-Thérèse d'Autriche, Madame Roland, Marie-Antoinette, Germaine de Staël : si le XVIIIe est bien le siècle de la lettre, il est également celui des épistolières. Jamais elles n'ont été si nombreuses et si disertes. Si, selon les personnalités, la forme et la fonction de la lettre varient, toutes sont à considérer comme graphomanes. Ecrire est, selon les cas, le seul mode d'expression, l'unique moyen de communiquer, un acte politique, voire de survie. Aucune de ces épistolières, si brillantes soient-elles, ne revendique le statut d'écrivain, de femme de lettres. Les Lettres, la littérature, sont considérées comme des terres exclusivement masculines. Ces femmes qui écrivent lettre sur lettre ont intégré ce contrat social construit sur des inégalités entre les hommes et les femmes. Elles peuvent écrire dans l'espace de leur chambre à coucher, de leur boudoir, de leur cabinet, mais leurs mots ne doivent, en aucun cas, occuper l'espace public. Il est donc temps qu'un lectorat le plus large possible puisse, enfin, les lire. C'est pourquoi Cécile Berly propose un livre tout à fait inédit, aussi bien dans le fond que dans la forme : réunir les épistolières incontournables de ce siècle et dresser le portrait de chacune. Qu'elles soient reines, impératrices, favorites royales, aristocrates, salonnières, bourgeoises, les lire se révèle aussi passionnant que bouleversant.

02/2024

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Histoire ancienne

ETIENNE DRIOTON ET L'EGYPTE. PARCOURS D'UN EMINENT EGYPTOLOGUE PASSIONNE DE PHOTOGRAPHIE

Témoignages de ses travaux, mais aussi de son regard attentif sur la vie quotidienne en Egypte, Etienne Drioton a laissé une importante collection de clichés réalisés entre 1924 et 1952, dont beaucoup sont encore inédits. Cet ouvrage vous propose de lui emboîter le pas au fil du Nil. Tout d'abord l'égyptologue nous entraîne vers les sites archéologiques de Haute Egypte : Médamoud et Tôd, où il travaille entre 1925 et 1936, puis Karnak, Louqsor et Deir el-Médineh. Mais il s'intéresse aussi à la réalité quotidienne des habitants de ces contrées, entre dans les villages, réalise des portraits de personnages typiques, rencontre les fellahs, fixe par l'image les travaux des champs. En juin 1936, alors qu'il est Directeur Général du Service des Antiquités au Caire, le pays se présente comme un vaste chantier. Ici on fouille, là on reconstitue un monument. En tenue civile ou coiffé du tarbouche officiel, il visite les sites, accompagnant parfois de hautes personnalités qui ont marqué l'histoire. Ce sont pour nous autant d'occasions de découvrir les vestiges de l'Egypte pharaonique tels qu'ils se présentaient en cette première moitié du XXe siècle. Parmi les nombreux points forts qui jalonnent cet album, citons le voyage sur le Nil en compagnie du roi Farouk, la reconstitution du complexe funéraire de Djeser à Saggara, les découvertes des tombes royales de Tanis... Sa bibliographie, en annexe, rappelle qu'il était avant tout un chercheur dont les travaux novateurs ont fait avancer la science de l'égyptologie.

01/2019

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Philosophie

Des catégorie esthétiques

Ouvre posthume d'un logicien humaniste, cette étude se présente avant tout comme un bilan analytique, tout en s'alimentant à l'expérience personnelle de l'auteur. Robert Blanché pose d'abord un problème de recensement et de classement. L'esthétique n'est pas plus la science exclusive du beau que la zoologie n'est la science exclusive du cheval : le sublime, le gracieux, le poétique, d'autres catégories encore l'encadrent et forment système avec lui, s'organisant en couples antithétiques, en triades, à la limite en rosaces (classique, romantique) intercalées l'une dans l'autre. Revenant sur les catégories majeures, Blanché les considère ensuite une à une, chacune ayant sa problèmatique propre. Le beau, défini avant tout par la netteté d'une forme, maîtrise (quand il s'y allie) la dimension de l'affectif et du " voluptuaire ". A l'inverse, le poétique n'a ni forme géométrique, ni lisibilité immédiate et synoptique. Sa forme (son anti-forme) est le vague, le vaporeux. Son lieu d'élection est le temps. Vient ensuite le decrescendo qui nous conduit du sublime, dont Blanché rappelle l'essence paradoxale, à la grâce, catégorie de l'aisance irénique, puis au joli, où la dimension voluptuaire, le chatouillement des sens, prend toute la place, côtoyant à sa limite inférieure la sensibilité protopathique. Blanché s'interroge enfin sur le rapport entre style et catégorie. Un style est un fait historique, localisé et daté ; une catégorie, au contraire, est un mode permanent d'appréciation esthétique.

01/1979

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Littérature française

Les Chroniques d'Asamgara - Tome 1 - Le Trône des Sombrerage

L'histoire est un lègue. Pour certains, le pouvoir nova est le facteur fondamental de l'histoire de Gallion. Mais le temps est confondu dans un brouillard de guerre et la menace a plusieurs visages. Depuis Cor Noir, l'histoire de Gallion s'est forgé au travers du premier né, Fyaenrïr Yaninkor-Tanasul. De Haut-Guet à Asnok jusqu'à la bordure, Shayina prend connaissance de ce passage historique grâce aux mémoires d'un des compagnons de l'époque. Mais dans le présent, la régence d'Askarane, rongée par le désir de mort et de chaos va dévoiler au grand jour ses desseins lorsque Arabel des Steppes d'Hyden trahira les siens en s'attaquant à son ancienne élève. Ce combat marquera le début des grands changements. Les crilliques énoncent dans une écriture poétique et énigmatique, des témoignages du pouvoir. Un langage unique que seuls les plus sages dans le pouvoir nova peuvent en déceler les clés. Mais le sinistre Arabel, ancien régent, est pourvu d'un écrit tout aussi sombre et funeste que lui. Le puissant crillique : Newydd Stor. C'est aussi l'ascension des Sombrerage sur le trône d'Askarane après cinq ans de purge. Le nouveau roi se prépare à la guerre contre la Fédération de l'Archipel en poursuivant secrètement ses propres desseins. Retenus dans une prison dorée, les dirigeants des quatre autres maisons royales n'ont d'autres choix que de prêter allégeance de le suivre dans la guerre. Les alliés, meurtris ou trop éloignés d'Askarane, acceptent la fin de la paix de Lys.

03/2015

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Histoire de France

Madame Royale

Marie-Thérèse Charlotte, "Madame Royale", voit le jour le 19 décembre 1778. Hélas, pour la fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette, les bonheurs d'enfance s'effondrent avec la Révolution. Le 13 août 1792, la famille royale est emprisonnée dans l'horrible forteresse du Temple. Le 4 janvier 1793, on guillotine le roi ; sa soeur et la reine le suivent quelques mois plus tard. Madame Royale est épargnée mais séparée de son petit frère, l'éphémère Louis XVII, qui mourra de mauvais traitements sans jamais la revoir. Isolée, privée de tout, terrorisée, la jeune princesse s'enfonce dans un long enfer. Fin 1794, les fureurs révolutionnaires s'apaisent et le peuple de Paris s'attendrit sur cette adolescente qui devient l'héroïne des gazettes. Dans le même temps, les cours d'Europe se la disputent. Au terme de longues négociations, faussement secrètes et parfois scabreuses, "Madame Royale" est libérée le 18 décembre 1795. Elle a tout juste dix-sept ans. Accueillie à Vienne par sa famille maternelle, la fille de Louis XVI pourrait se libérer de son terrible passé. Mais elle ne veut pas renoncer à la France. Encore moins à sa filiation ! Ne serait-ce que pour contrôler les ambitions royales de son oncle, le futur Louis XVIII, dont elle a découvert les manigances... A partir de mémoires et de souvenirs d'époque, Anne Muratori-Philip retrace avec brio et minutie les épisodes tragiques, mais aussi romanesques et politiques de la prisonnière du Temple, avant qu'elle ne devienne duchesse d'Angoulême.

01/2016

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Ouvrages généraux

Versailles. Histoires, secrets et mystères

De Louis XIII à Emmanuel Macron, les multiples facettes d'un monument unique au monde. Prodigieux rêve de pierre, d'or, de verdure, d'eau et de lumière, domaine enchanté d'harmonie et de majesté, Versailles a été conçu pour manifester au monde la gloire immortelle de la monarchie française. Paradoxalement, ce lieu scintillant de mille feux, comme les reflets terrestres de l'Olympe et de l'imaginaire apollinien, est aussi un endroit secret, enveloppé de légendes, empli d'ombres et de mystères, avec ses vies cachées, ses intrigues opaques, ses conciliabules inavouables, ses murmures étouffés dans les corridors, ses froissements de soie à la nuit tombante sur la grande Terrasse et ses rendez-vous insolites avec l'Histoire. Comment comprendre par exemple le symbolisme du château et du parc, l'entrelacs des petits appartements, le palais des amours royales, l'affaire du Collier, la correspondance chiffrée entre Fersen et Marie-Antoinette, les vices et désordres de la Cour, la diplomatie secrète, les fastes renouvelés de la République gaullienne ou encore les fantômes qui hantent, dit-on, les jardins de Trianon... Outre Jean-Christian Petitfils, directeur de l'ouvrage, dix-huit auteurs, parmi les meilleurs spécialistes - Isabelle Aristide-Hastir, Jean-Vincent Bacquart, Antoine Boulant, Claire Bonnotte-Khelil, Yves Carlier, Mathieu Da Vinha, Hélène Delalex, Philippe Delorme, Jean-Paul Desprat, Jean-Claude Le Guillou, Alexandre Maral, Fabien Oppermann, Camille Pascal, Thierry Sarmant, Gérard Sabatier, Jean Sévillia, Laurent Theis et Charles-Eloi Vial portent ainsi un autre regard, souvent méconnu, sur cet incomparable chef-d'oeuvre de l'histoire de France.

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XVIIe siècle

La marquise de Verneuil, maîtresse d'Henri IV

Henriette de Balsac d'Entragues, marquise de Verneuil (1579-1633), fut l'une des femmes les plus célèbres de son temps. La postérité a pourtant effacé de l'histoire celle qui succéda à la belle Gabrielle d'Estrées aux côtés d'Henri IV. Maîtresse royale, criminelle de lèse-majesté, femme d'affaires : le parcours de cette figure d'exception, qui d'inconnue parvint en quelques mois à polariser l'attention de tous à la cour de France et au-delà, bouscule les conventions. La faveur du roi lui permit d'obtenir fortune, influence et pouvoir, mais provoqua aussi discrédit, déception, voire trahison. Car vint bientôt le temps des complots, durant lequel elle fut accusée, confrontée à la justice royale autant qu'à la vindicte de ses contemporains. Ce n'est qu'après la mort du monarque qu'elle se révéla sous un nouveau jour, à la manière d'une veuve, durant vingt-trois années passées entre ses enfants, ses domaines et ses oeuvres charitables. Flavie Leroux restitue pour la première fois la trajectoire de cette figure centrale du règne d'Henri IV, longtemps méprisée, souvent ignorée, encore détestée, pourtant remarquable. Chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles, Flavie Leroux est spécialiste d'histoire de la cour et des femmes en France à l'époque moderne, en particulier des maîtresses royales, auxquelles elle a consacré sa thèse et deux ouvrages, Les maîtresses du roi, de Henri IV à Louis XIV (Champ Vallon, 2020) et L'autre famille royale (Passés composés, 2022).

10/2023

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Cuisine

La Hongrie gourmande. Suivie d'un bref essai Les festins musicologiques, une gastronomie aux portes du palais par Pierre Guillot

Grand chef cuisinier aux côtés des Escoffier, des Rambert et des frères Rouzier notamment, le Bressan Benoît Perrat (1873-1957) exerça son art dans les restaurants de tout premier ordre (Lyon, Genève, Paris, York, Berlin, Dresde) puis dans les cours princières et royales d'Europe centrale de la Belle Epoque (Saxe, Bavière, Roumanie, Hongrie). Contraint par la Grande Guerre à quitter ceux qu'il avait somptueusement servis, il retrouve ses terres natales et s'installe quelque temps après à Vonnas (Ain), la "Mecque de gueule", où il tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale toujours avec panache et distinction, jusqu'au raffinement ultime, la table et le Grand Hôtel Moderne. Il y rédigera sa célèbre "rhapsodie culinaire et gastronomique", Cornus en Bresse (1932) – rééditée en 2002 – et en 1938 sa Hongrie gourmande, restée inédite et publiée ici pour la première fois. Ce recueil surprenant assemble une centaine de ses recettes magyares récolées au gré de ses rencontres, de ses pérégrinations, de ses affectations et de ses enchantements. Récolées... ! C'est peu dire. Benoît Perrat y atteste surtout le "véritable esprit de la gastronomie qui est un patrimoine vivant, en évolution constante, ouvert à toutes les influences extérieures qui sont découvertes, apprivoisées, domestiquées, puis intégrées". C'est donc à une savoureuse déclinaison des riches spécialités danubiennes, parfois "métissées de Bresse", que Benoît Perrat convoque ses lecteurs, au premier rang desquelles le fameux gulash, et bien sûr le paprika, piment-roi de la cuisine magyare. Il les invite surtout à mettre avec lui la main au fourneau puis la serviette au cou.

10/2015

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Beaux arts

Grèce Hellénistique 330-50 av. J.-C.

"L'Univers des Formes ", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art. En vingt volumes, cette nouvelle édition présente les grandes civilisations et l'histoire de leurs chefs-d'oeuvre, de la Préhistoire au déclin de la Rome antique. Rompant avec le canon du siècle de Périclès, le monde hellénistique a longtemps été considéré comme une période de décadence, annonçant la mainmise des Romains sur la Méditerranée. Les grandioses découvertes par M. Andronikos en 1977 des tombes royales macédoniennes ont radicalement changé notre point de vue. Là où nous avions des copies romaines, nous nous trouvons désormais face à des originaux du IVe siècle. De même, la multiplication des fouilles au-delà des frontières de la Grèce classique, sur les territoires occupés par les Grecs depuis l'Egypte lagide jusqu'au Penjab, nous montre la grandeur inouïe de l'art et de la civilisation de ces trois derniers siècles av. J.-C. L'architecture, la peinture, la sculpture, l'art du feu - métal, verre, céramique -, tous les domaines sont revisités. Dépassement des frontières, curiosité pour les peuples nouvellement côtoyés au quotidien, dans leurs croyances et dans leurs expressions artistiques : cette acculturation du monde hellénistique allait produire des chefs-d'oeuvre originaux et exceptionnels dans tous les domaines. Le texte d'origine de Jean Charbonneaux, Roland Martin et François Villard, illustré par une documentation photographique largement en couleur, est introduit par une nouvelle présentation et augmenté d'une bibliographie mise à jour dues à Jean-Yves Empereur, directeur de recherche au CNRS.

10/2010

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Sciences historiques

La Civilisation du coeur. Histoire du sentiment politique en France du XIIème au XIXème siècle

C'est au Moyen Age que s'enracine la coutume d'inhumer en plusieurs parties (cœur, corps, entrailles) et plusieurs lieux la dépouille des personnes royales et de certains hauts personnages. La séparation des cœurs royaux n'a rien d'anecdotique et apparaît à l'historien de la société et de l'Etat comme un puissant révélateur : c'est l'Etat même qui repose ainsi sur la gloire, produit et ambition du "noble cœur" que celui du roi vient coiffer, contrôler, diriger (le paysan, soumis à des règles communautaires, ne saurait avoir de cœur à lui seul...). Au XVIe siècle, le cœur du roi prend des dimensions solaires, et la "patrie" française se constitue dans son rayonnement. Le cœur populaire politique naît par l'effet d'une culture de l'émotion, au cours de cérémonies prises en main par le pouvoir, sous l'influence aussi des dévotions au corps du Christ et au Sacré-Cœur. Le XVIIe siècle est marqué par une crise des "valeurs cordiales" (la gloire, la cérémonie, le don), et le noble cœur se tourne vers Dieu. Au temps des Lumières, coexistent deux cœurs populaires face à un noble cœur désemparé et à un cœur royal impavide : cœur de saint, cœur de père assuré de faire le bonheur de ses sujets. Pour le premier de ces cœurs populaires, radical, un cœur de roi n'est jamais innocent. Le second, chrétien, révérera sous la Révolution, dans l'aura du Sacré-Cœur, le cœur de son roi martyr.

05/1998

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Histoire de France

Les derniers Valois

Comment expliquer la légende noire qui pèse sur Catherine de Médicis et sur ses enfants ? Très tôt, en effet, protestants aussi bien que catholiques ont considéré les derniers Valois comme une lignée abâtardie de rois faibles, malades, névrosés. Leurs détracteurs n'ont vu qu'hésitations et louvoiements dans leurs efforts pour pacifier une France déchirée par les tensions religieuses et civiles. A les en croire, la ténébreuse reine mère serait la responsable de tous les malheurs du royaume : n'a-t-elle pas écarté du Conseil les grandes familles pour les remplacer par des Italiens avides ? Plus grave encore, n'a-t-elle pas éliminé la noblesse par les guerres, les emprisonnements, les assassinats ? La mauvaise réputation du clan Valois a longtemps souffert des horreurs de la Saint-Barthélemy et du meurtre du duc de Guise et de son frère. Mais ces crimes spectaculaires ont été perpétrés au nom d'"une cruelle nécessité", car chaque fois les Valois ont voulu préserver la Couronne de France des ambitions des grands et des convoitises de l'Espagne. En fin de compte, montre brillamment Janine Garrisson, ils ont tenté de " rétablir la justice par la violence ". Ils n'ont sans doute pas réussi à pacifier le royaume, mais leur vision du monde, leur culture, le cadre dans lequel ils vivent sont empreints de néoplatonisme. Un néoplatonisme qui est avant tout recherche de paix et d'harmonie, laquelle apparaît dans tout son éclat lorsque les Valois se font les ordonnateurs des fêtes de cour et des entrées royales.

09/2001

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Littérature étrangère

Deux

Merveille, présage, signe du destin, acte de Dieu ? Dans la mémoire collective, Chang et Eng, nés reliés par la poitrine, sont des monstres. A leur naissance en 1811, dans la famille d'un pêcheur illettré au cœur de l'ancien royaume de Siam, les accoucheuses s'enfuient en hurlant. Lorsque, dix-sept ans plus tard, leur monde s'écroule au passage d'un typhon, leur mère les vend pour trois cents livres à un trafiquant qui les mène en Europe et les exhibe dans les cours royales et les salons à la mode. Puis arrive le jour où les foules les dédaignent pour d'autres distractions. Chang est amoureux, et son frère tombe malade. Paris puis Londres abritent bientôt leur déchéance dans les quartiers les plus sombres, avant qu'un certain Barnum ne les recueille et les fasse découvrir, comme phénomènes de foire, au Nouveau Monde. Là, s'affranchissant du cirque, les deux frères s'installent en Caroline du Nord et tentent de se construire une vie sereine de propriétaires terriens. Entre amour et haine, le lien du sang est mis à rude épreuve par la guerre de Sécession et le fragile équilibre de deux êtres, obligés de s'entendre pour tous les actes de la vie, bascule : sur les champs de bataille, le destin défera-t-il ce que la nature a irrémédiablement lié ? Mark Slouka traite cette histoire extraordinaire à partir de la seule conscience d'un des deux frères, dans un récit passionnant au style somptueux.

09/2003

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Histoire internationale

Histoire de l'Arménie

Qui saurait retracer l'histoire de temps immémoriaux, à l'époque où la terre, à peine émergée du Déluge, commençait tout juste à se repeupler ? Telle est pourtant la mission impossible que le prince Sahak Bagratouni confie à Moïse de Khorène : écrire l'histoire de l'Arménie, depuis l'Arche de Noé jusqu'à la mort, en 439, de Mesrop Machtot's, inventeur de l'alphabet arménien. Partant à la recherche de ces temps disparus, Moïse retrouve le livre du savant syrien Mar Abas Catina, tiré, dit-on, des archives royales de Ninive, et il décide de le confronter à la Bible, aux historiens grecs et aux traditions non écrites de sa nation. Il en résulte une fresque grandiose, où l'épopée côtoie le coule, les proverbes et les chansons, tandis quo le folklore dialogue avec l'histoire. Des combats de géants, après l'effondrement de la Tour de Babel, on passe à l'affrontement des royaumes et des empires, puis à l'épanouissement de l'Arménie chrétienne, avec la traduction de la Bible et les premiers chroniqueurs. Mais bientôt le pays sombre dans l'anarchie et dans la guerre, semblant retourner au chaos primordial. Témoin capital de la mémoire collective des Arméniens, cette histoire a forgé la conscience nationale de tout un peuple. Connue en Europe à la fin du XVIIème siècle, elle a suscité des débats passionnés sur les sources, la date et l'identité même de son auteur. En même temps, elle n'a cessé de stimuler les recherches archéologiques, historiques et ethnographiques, devançant ou provoquant parfois d'importantes découvertes.

10/1993

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Actualité médiatique internati

Prince William. La vraie vie d'un futur roi

Après Élisabeth II, sa grand-mère, le prince William est le membre de la famille royale préféré des Britanniques, qui voient en lui le roi dont ils ont toujours rêvé. De la naissance du duc de Cambridge, le 21 juin 1982, jusqu'à aujourd'hui, Pierrick Geais nous raconte ce destin romanesque où joies et drames se mêlent. Une vie marquée par les épreuves, dont la disparition tragique de sa mère, Lady Diana, qui a ému le monde entier. William a alors quinze ans : pour lui, rien ne sera plus jamais comme avant. Sous le regard protecteur de la reine et du prince Charles, son père, il doit apprendre à esquiver les paparazzis. De l'école maternelle aux bancs de l'université, la formation d'un futur monarque n'est pas de tout repos. Un temps surnommé "William le Terrible" , il est sauvé de ses démons par l'amour, qui porte un doux nom : Kate Middleton. De ce "mariage du siècle" , qui redore l'image de la monarchie, naissent trois enfants chéris par tout un royaume. Mais la tristesse et la douleur s'invitent de nouveau dans le coeur de William avec la mort du prince Philip, son grand-père, et l'exil de son frère adoré, le prince Harry. Une plongée passionnante dans la vie extraordinaire d'un prince qui cultive sa part de mystère. Journaliste à Vanity Fair, Pierrick Geais, spécialiste des familles royales et des têtes couronnées, a publié L'Élysée à la plage, qui raconte les vacances présidentielles sous la Ve République, en 2021 aux éditions du Rocher.

05/2022

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Histoire de l'art

Le décor de la chapelle de la Sainte-Trinité au château de Fontainebleau. Historique et analyse du décor immeuble

Rare exemple de chapelle royale ayant conservé son décor originel, la chapelle de la Trinité au château de Fontainebleau est l'unique témoin subsistant des embellissements conçus par Henri IV pour ses résidences royales. Achevé sous la régence de Marie de Médicis et le règne de Louis XIII, ce décor est essentiel pour comprendre l'évolution des arts en France entre la fin du XVIe siècle et le milieu du XVIIe siècle. Comment le décor d'une chapelle royale donne-t-il à voir l'association entre pouvoir temporel et sacré au sein des monarchies d'Europe occidentale ? Quelles sont les interactions entre un décor et les usages d'un lieu qui évoluent au fil des siècles ? Pour répondre, il s'agit de proposer une histoire complète du décor de la chapelle de la Trinité. Mobilisant de nombreux documents d'archives et iconographiques inédits, cette histoire permet de suivre les multiples étapes de son aménagement et de sa restauration. Prenant en compte tous les aspects du décor, le livre situe l'ensemble de l'entreprise décorative dans le contexte artistique français et plus largement d'Europe occidentale au début du XVIIe siècle. Il met en lumière les acteurs encore méconnus de ce chantier, tels que Martin Fréminet, Barthélémy Tremblay, Francesco Bordoni ou encore Jean Dubois. Enfin, en proposant une nouvelle lecture iconographique du décor peint de la chapelle et de son tableau d'autel, il permet de suivre l'évolution des sensibilités religieuses sous les règnes d'Henri IV et de Louis XIII.

02/2024

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Ouvrages généraux

Versailles. Histoires, secrets et mystères

De Louis XIII à Emmanuel Macron, les multiples facettes d'un monument unique au monde. Prodigieux rêve de pierre, d'or, de verdure, d'eau et de lumière, domaine enchanté d'harmonie et de majesté, Versailles a été conçu pour manifester au monde la gloire immortelle de la monarchie française. Paradoxalement, ce lieu scintillant de mille feux, comme les reflets terrestres de l'Olympe et de l'imaginaire apollinien, est aussi un endroit secret, enveloppé de légendes, empli d'ombres et de mystères, avec ses vies cachées, ses intrigues opaques, ses conciliabules inavouables, ses murmures étouffés dans les corridors, ses froissements de soie à la nuit tombante sur la grande Terrasse et ses rendez-vous insolites avec l'Histoire. Comment comprendre par exemple le symbolisme du château et du parc, l'entrelacs des petits appartements, le palais des amours royales, l'affaire du Collier, la correspondance chiffrée entre Fersen et Marie-Antoinette, les vices et désordres de la Cour, la diplomatie secrète, les fastes renouvelés de la République gaullienne ou encore les fantômes qui hantent, dit-on, les jardins de Trianon... Outre Jean-Christian Petitfils, directeur de l'ouvrage, dix-huit auteurs, parmi les meilleurs spécialistes - Isabelle Aristide-Hastir, Jean-Vincent Bacquart, Antoine Boulant, Claire Bonnotte-Khelil, Yves Carlier, Mathieu Da Vinha, Hélène Delalex, Philippe Delorme, Jean-Paul Desprat, Jean-Claude Le Guillou, Alexandre Maral, Fabien Oppermann, Camille Pascal, Thierry Sarmant, Gérard Sabatier, Jean Sévillia, Laurent Theis et Charles-Eloi Vial portent ainsi un autre regard, souvent méconnu, sur cet incomparable chef-d'oeuvre de l'histoire de France.

04/2024

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Littérature étrangère

L'Amérique centrale raconte. Edition 2015. Edition bilingue français-espagnol

Ce recueil de contes de nouveaux auteurs centraméricains constitue du début à la fi n une agréable surprise. Nous y voyons surgir un regard littéraire qui ne se limite pas à explorer les réalités externes et les habituels contextes locaux, il explore aussi leur effet sur la psyché et l'existence des personnages. (...) Voilà un brillant aperçu sur la direction que prennent les lettres centraméricaines et une nouvelle confirmation jubilatoire que la relève des nouvelles générations est là pour affirmer et enrichir encore la tradition d'excellence de la littérature de la région.

06/2015

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Sciences historiques

La Chasse sous l'Ancien Régime

De Charles VIII à Louis XVI, les chasses aristocratiques ont été associées à un style de vie et à un style de pouvoir. Faucons jetés sur leur proie, meutes excitées par les trompes, cavalcades à travers les bois de Chambord ou de Versailles, autant d'images qui évoquent un temps où les chasses royales prenaient les allures d'une démonstration politique. Cette liturgie spectaculaire remonte au XIVe siècle, quand la chasse fut interdite à la majorité des roturiers. Toutefois, ce n'est qu'à partir des guerres de Religion que le cérémonial se fait plus contraignant, tandis que l'absolutisme se renforce. Chasser est alors un privilège, mais ce privilège oblige, car il s'appuie sur des hiérarchies que la noblesse proclame inscrites dans la nature. Au fil des siècles, les règles du " noble déduit " se multiplient, précisées par les traités qui définissent aussi bien le gibier digne ou non d'être chassé que les façons de poursuivre l'animal. La chasse devient confrontation réglée avec la sauvagerie, mise à l'épreuve, individuelle et collective, et les rites qui l'entourent une forme d'éducation où le jeune noble apprend à donner à ses pairs les preuves de son identité. Or les chasseurs d'Ancien Régime, en déjouant les ruses du gibier, n'apprenaient-ils pas aussi à se déjouer des rôles qui la société leur assignait ? La chasse sous l'Ancien Régime ne peut être réduite à un code strict. Fauconniers et veneurs mais aussi braconniers de ces trois siècles ne partageaient-ils pas la même passion ? Leurs plaisirs sont encore en partie les nôtres.

09/1996

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Histoire de France

La raison de guerre. Correspondance du cardinal de Richelieu, année 1635

L'année 1635 est l'une des dates essentielles du règne de Louis XIII et de la première moitié du XVII siècle. L'entrée en guerre ouverte contre les Habsbourg est devenue inéluctable. Le cardinal-ministre aurait préféré s'assurer d'abord du duché de Savoie, comme il l'a fait de la Lorraine, mais la proximité des Etats pontificaux rend tout projet de conquête italienne irréalisable. Face aux événements, Richelieu doit désormais plus composer qu'anticiper. Le 19 mai, la déclaration de guerre est portée à Bruxelles, au représentant du roi d'Espagne. Or la victoire à Avein n'est suivie que du pillage de Tirlemont et d'une retraite peu glorieuse à Louvain. Opposé au départ de Louis XIII sur le front et à l'exposition directe du monarque, Richelieu, malade sur un lit de douleur, n'assiste que de loin aux événements. Il doit faire face à la fois à l'insuffisance des finances royales, à la pénurie de vivres qui affaiblit les troupes engagées, aux désertions, aux révoltes populaires face à l'accroissement inexorable de la fiscalité, et aux critiques de ses ennemis. Le souverain lui-même met en doute sa capacité à gérer la crise. Il ne peut cependant se passer d'un tel serviteur. Après la tête de Puylaurens, favori du duc d'Orléans, Richelieu obtient enfin des subsides du clergé de France, en même temps qu'une nouvelle invalidation du mariage de Monsieur. 1635 révèle toutes les difficultés d'exercice d'un pouvoir qui n'est jamais acquis et celles d'un gouvernement sans cesse à réformer.

12/2016

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Théâtre - Pièces

Tout Molière

Molière n'est pas seulement le plus grand dramaturge français, il fut l'homme-théâtre par excellence : comédien pour commencer, puis metteur en scène, puis directeur de troupe et enfin dramaturge. Ce cas est unique dans l'histoire de la littérature française. Le théâtre de Molière est le seul dans le patrimoine français dont chaque représentation ait constitué un événement à part entière. Le comédien chef de troupe étant devenu rapidement le dramaturge favori de Louis XIV, plusieurs de ses pièces - surtout les grandes comédies-ballets ? seront créées lors des fêtes royales : Les Fâcheux, représentés lors de la fête que Fouquet donna en son château de Vaux : La Princesse d'Elide à Versailles lors des Plaisirs de l'Ile enchantée ; George Dandin, lors du Grand divertissement royal de Versailles ; Le Bourgeois gentilhomme à Chambord... Les coulisses de ces " premières " fourmillent d'anecdotes savoureuses et leurs présentations à la cour et à la ville sont jalonnées de scandales : mondain pour Les Précieuses ridicules ; " féministe " pour L'Ecole des femmes ; de l'impiété pour Tartuffe ; du libertinage pour Dom Juan... Ceci n'est pas une simple édition des oeuvres complètes. On y trouve les écrits complets de Molière, bien sûr, mais aussi des notices accompagnant chacun d'entre eux, conçus comme autant d'épisodes d'un véritable feuilleton. A travers la saga de la troupe (la plus importante de l'histoire de France), on y raconte la vie du dramaturge, ses relations avec le Roi Soleil et on y brosse un tableau du théâtre à cette époque fertile en créations de génie. Tout Molière en somme, dans ce volume d'une ampleur et d'une richesse sans équivalent.

11/2022

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Histoire de France

Les Dames de Trianon

Outre les reines Marie-Thérèse d’Autriche, Marie-Leszscinka et Marie-Antoinette, principale résidante du Petit Trianon, ce sont également les impératrices, épouses de Napoléon, Joséphine puis Marie-Louise, les filles de Louis XIV et de Madame de Montespan, sa petite-fille, la duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV, mais aussi les filles de ce dernier, Henriette et Adélaïde, ainsi que les favorites royales, Mesdames de Pompadour et Du Barry, et les filles de Louis-Philippe, Clémentine et Marie, ainsi que leur belle-sœur, la duchesse d’Orléans, qui sont évoquées ici dans leur occupation des deux petits châteaux de campagne que sont les Trianons. À ces femmes célèbres s’ajoutent aussi des figures moins connues, dames de la cour, suivantes de la reine Marie-Antoinette comme Madame de Lamballe, ou sa femme de chambre, Madame Campan, des princesses telles que la Palatine, incroyable belle-soeur de Louis XIV, la sœur de Napoléon Pauline Borghèse, ou encore Madame Adélaïde, sœur de Louis-Philippe. Grâce au catalogue de l’exposition, ponctué de citations, toutes ces dames renaissent durant les fêtes, les mariages et les divers événements qui eurent pour cadre Trianon. L’exposition se clôt sur la figure de l’impératrice Eugénie qui ouvrit le musée du Petit Trianon sous le signe de Marie-Antoinette, lançant ainsi le « mythe de la Reine ». Ce sont ainsi trois siècles d’histoire de France par les femmes qui défilent sous les yeux du visiteur, permettant d’apprécier à la fois l’évolution des modes et celle du portrait, grâce à des œuvres célèbres signées de Gobert, Rigaud, Nattier, Gérard, Gros et Winterhalter.

06/2012

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Art égyptien

Les armes de l'Egypte ancienne. La collection du musée du Louvre

Dès son ouverture en 1827, Jean-François Champollion publia les premières armes du musée égyptien qu'il venait de créer. Du Néolithique jusqu'à l'époque romaine, les armes de la collection du Louvre présentées ici forment un ensemble de près de quatre cents numéros que l'on a étudié du point de vue du matériau, de la technique de fabrication et de l'usage que l'on en faisait. A chaque fois que nécessaire, les représentations et la symbolique qui pouvaient y être attachées ont été convoquées. La taille de la collection, la diversité des armes qu'elle compte et la période historique couverte donnent à voir les ressources dont disposaient les Egyptiens de l'Antiquité pour s'armer, depuis l'époque où ils étaient des nomades chasseurs-cueilleurs ou les sujets sédentaires, agriculteurs-éleveurs, de l'un des états antiques les plus centralisés qui fût : silex et pierres dures, os, ivoire, bois, roseau, bronze ensuite. Les armes étaient anonymes ou personnalisées, marquées au nom du propriétaire ou d'un message à l'adversaire (arcs, pointes de flèches métalliques, poignards, harpés, balles de fronde...) ; elles accompagnaient leur propriétaire dans la tombe. Utilisées dans les batailles, présentées lors des tributs des vaincus aux vainqueurs, cadeaux diplomatiques des cours royales : les armes sont au centre des échanges. Elles constituent pour l'archéologie de précieux témoins des contacts entre les états, les nations, les tribus et les groupes ethniques qui les produisaient ; elles rendent compte des mouvements de ces populations, nous renseignent sur les conflits autant que sur les avancées technologiques ou sur leur diffusion à partir des centres de production.

09/2021

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Ouvrages généraux et thématiqu

L'ordre de Saint-Michel et l'essor du pouvoir royal

Apparus aux XIVe et XVe siècles, les grands ordres de chevalerie médiévaux ont nourri de nombreuses légendes et tout un imaginaire d'honneur et de valeurs courtoises souvent inspirées du cycle arthurien. Ces compagnies chevaleresques telles que la Jarretière en Angleterre et la Toison d'or en Bourgogne furent fondées avec pour objectif de rassembler autour du souverain un cercle de fidèles et plusieurs existent encore aujourd'hui. Institué en 1469, l'ordre français de Saint-Michel demeure méconnu. Longtemps resté dans l'ombre du prestigieux ordre du Saint-Esprit, créé un siècle plus tard par Henri III, il laisse l'image d'une institution improvisée, qui n'a jamais réellement fonctionné, si ce n'est durant les règnes de François Ier et d'Henri II. A l'occasion du 600e anniversaire de la naissance de son créateur, le roi Louis XI, la fondation Saint-Louis, en partenariat avec le musée de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie, a souhaité se replonger dans l'histoire de cette "amiable Compagnie" de "Monsieur saint Michel Archange" créée au château d'Amboise. Le destin de cet ordre mérite incontestablement un réexamen posthume. Révélateur de l'essor du pouvoir royal à l'aube de la Renaissance, il se réinventa et évolua au cours des siècles pour demeurer l'une des principales distinctions royales jusqu'à sa mise en sommeil en 1830. Dans le cadre de l'exposition "L'ordre de Saint-Michel et l'essor du pouvoir royal" organisée au château d'Amboise, ce catalogue propose une étude renouvelée de cet ordre de chevalerie royal.

06/2023

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Histoire ancienne

Les hittites et leur histoire. Tome 3, L'apogée du nouvel empire hittite

Les deux premiers volumes de cette collection intitulés Des origines à la fin de l'ancien royaume hittite et Les débuts du nouvel empire hittite ont décrit la fondation et le développement de l'un des grands états de l'Orient ancien, le royaume hittite. Ce troisième volume est consacré à une période que l'on peut considérer comme celle de l'apogée d'un empire maître à cette époque de la plus grande partie de la péninsule anatolienne et de la Syrie du nord. La plus célèbre bataille de toute l'histoire orientale, celle livrée à Qades par Ramsès H et le roi hittite Muwatalli II (1274 av. J.C.) est étudiée dans un esprit critique et les relations cordiales qui ont suivi le traité de paix et d'alliance éternelle conclu par Ramsès et Hattusili III ainsi que les mariages qui ont uni les deux familles royales font l'objet d'une étude précise qui a bénéficié des nombreuses recherches faites à ce sujet au cours des dernières années. Un long chapitre étudie le problème qui reste controversé des relations entre les Hittites et les Grecs mycéniens que les Hittites appelaient les gens du pays d'Ahhiyawa. Trois grands règnes, ceux de Mursili II, le fils de Suppiluliuma, de Muwatalli II et de Hattusili III ont rempli une période de 80 ans environ (c.1320-1240 av. J.C.) qui est bien documentée tant du point de vue de l'histoire proprement dite que du point de vue religieux et cultuel. A la fin de cette ère de grandeur a commencé le déclin du royaume de Hatti.

12/2008

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Beaux arts

Naissance de l'Art grec

"L'Univers des Formes", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art. En vingt volumes, cette nouvelle édition présente les grandes civilisations et l'histoire de leurs chefs-d'œuvre, de la Préhistoire au déclin de la Rome antique. Naissance de l'Art grec inaugure la série des quatre volumes de la collection " L'Univers des Formes " portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus. Le texte d'origine de Pierre Demargne, illustré par une documentation photographique largement en couleur, est introduit par une nouvelle présentation et augmenté d'une bibliographie mise à jour dues à Alexandre Farnoux, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à l'Université Paris IV-Sorbonne.

10/2007

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Histoire urbaine

Histoire de la rue. De l'Antiquité à nos jours

La rue est à ce point familière qu'on n'y prête plus guère attention. Mais à quoi ressemblait-elle hier ? Avant l'automobile ? Avant l'électricité ? Avant les gratte-ciel ? Et aujourd'hui, comment le street-art s'inscrit-il dans le paysage urbain ? Dès l'Antiquité, les rues découpent l'espace en lignes droites, trottoirs et portiques apparaissent, l'eau circule sous les voies. Puis commence le long Moyen Age de la rue. C'est l'époque du clair-obscur, de la boue et du feu, des charrettes, des cris : la rue devient un théâtre. C'est aussi le lieu des processions royales, des exécutions, des châtiments publics et des carnavals. Côté sombre, c'est la prostitution, la mendicité, les crimes. Ensuite, surgit le temps des transformations : les percées, les alignements et les destructions, l'éclairage, la numérotation des maisons, l'invention de la poubelle. Dans la rue depuis toujours prompte à se soulever, on passe de la révolte à la manif', quand s'élèvent les barricades, tandis que se succèdent les événements, des plus tragiques telles "les matines sanglantes" de la Saint-Barthélemy, aux plus glorieux comme les bals de la Libération de Paris. La révolution automobile et l'urbanisme sur dalle, la rue piétonne, la rue des exclus, la rue franchisée sont autant de bouleversements dont nous sommes les témoins. Catherine Saliou, Claude Gauvard, Joël Cornette, Emmanuel Fureix et Danielle Tartakowsky nous offrent une histoire inédite de la rue politique, culturelle, artistique et sociale. Eclairé par une centaine de photographies, de cartes et de plans, ce livre invite chacun et chacune à s'approprier ce lieu de mémoire et de vie.

10/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Marins et protestantisme a la tremblade et environs (xvie-xviiie siecles)

Les historiens qui écrivirent l'histoire de la Marine royale au XVIIe siècle ne purent que constater l'importance des marins de La Tremblade dans l'histoire navale : " La Tremblade, la pépinière des matelots " a pu dire Charles de La Roncière. Des conditions géographiques, démographiques et économiques très particulières expliquent cette situation de la presqu'île d'Arvert aux rivages de la Gironde. Mais également une histoire liée à un particularisme économique, le sel, vendu dans le royaume et exporté dans toute l'Europe du Nord. Le grand commerce, notamment vers les Isles à sucre des Caraïbes), constitue un second pôle d'attraction pour la population maritime de La Tremblade, à partir de Bordeaux, et dans une moindre mesure de La Rochelle : mousses, matelots, officiers partent vers ces ports. Le trafic du sucre, de l'indigo et du café, le commerce infâme des êtres humains, la traite négrière, sont pourvoyeurs d'emplois pour les gens de mer de La Tremblade. L'importance quantitative des Trembladais liés à la mer est impressionnante. Louis XIII (Richelieu) et Louis XIV (Colbert) ont développé une politique maritime ambitieuse pour affronter Espagnols, Hollandais, Anglais. Après le siège de La Rochelle, la royauté va utiliser au mieux les ressources humaines de la façade atlantique, et notamment de l'Aunis et de la Saintonge. Les dynasties des marins locaux (entre autres Lestrille, Treillebois, Gabernet, Forant, Froger...) vont participer pleinement à ce développement et montrer le pavillon aux quatre coins des mers et des océans. Et pourtant... Tous étaient protestants (au moins au départ), et avaient combattu les forces royales pendant les guerres de Religion.

10/2022