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John Beckett

Extraits

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Récits de voyage

Mani. Voyages dans le sud du Péloponnèse

Dans les années 1950, Patrick Leigh Fermor et sa femme Joan se lancent à l'assaut des rochers escarpés du Magne (Mani en grec), une des régions les plus sauvages et les plus isolées de Grèce. Partis des faubourgs de Sparte, ils escaladent ce promontoire hérissé de maisons-tours qui s'avance à l'extrême sud du Péloponnèse, jusqu'au cap Matapan où la mythologie situe l'une des entrées de l'Hadès. Ils cherchent à explorer les sites les moins fréquentés. Ce récit est, selon son auteur, le "contraire d'un guide de voyage". "En Grèce, tout est passionnant, tout mérite l'attention. Chaque rocher, chaque ruisseau évoque presque toujours une bataille, un mythe, un miracle, une anecdote paysanne ou une superstition. Les paroles et les péripéties, presque toujours étranges et mémorables, s'accumulent à chaque pas, au fur et à mesure que le voyageur poursuit son chemin."

09/2018

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Science-fiction

Aller simple pour Madagascar pour quatre millions de Juifs sous Hitler

1941, Hitler a gagné la guerre. La France vit désormais au rythme du pas de l'oie, sous la botte nazie. Paul Kohn, étudiant à Paris, est victime du Plan Madagascar : le projet (authentique) de la SS pour débarrasser le continent des porteurs d'étoile de David. Il est envoyé ainsi que l'ensemble des Juifs d'Europe de l'ouest à Madagascar, devenue une île-ghetto. Afin de ne pas mourir en homme asservi, Paul décide de s'évader avec Ruth, sa compagne d'infortune. Contre les dangers de la jungle, les chasseurs d'hommes, les maladies etc. Paul va tenter l'incroyable défi de traverser le pays entier pour atteindre la liberté. Plus qu'un simple roman, ce récit est une uchronie. A savoir, une histoire qui n'a pas été mais qui aurait pu l'être pour quatre millions de Juifs munis d'un aller simple pour Madagascar.

09/2019

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Policiers

En eaux troubles

Une nouvelle vie parfaite à Stockholm. Un homme parfait. Un cadavre sur la plage... Ellie James, une jeune journaliste d'investigation, abandonne sa vie à Londres pour s'installer en Suède avec l'homme de ses rêves lorsqu'elle tombe sur les restes d'un squelette en décomposition en pleine fête du Midsommar. Elle se lance alors dans une véritable enquête dans un pays dont elle ne parle pas la langue et où elle ne connaît personne. Sauf Johan. L'amour de sa vie. Celui qu'elle commence à soupçonner d'en savoir beaucoup plus sur le cadavre qu'il ne l'admet. Est-il l'homme parfait ou Ellie a-t-elle découvert le crime parfait ? Découvrez CS Duffy, la nouvelle reine écossaise du thriller scandinave dans ce polar à suspense aux allures de roman nordique noir, premier volet de la série Meurtres à Stockholm.

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Littérature scandinave

Dernier gueuleton avant la fin du monde

Rien ne se passe jamais comme prévu. Pas même la fin du monde ! Suède, fin de l'été 2011. Petra, astrophysicienne autodidacte, a calculé que l'apocalypse surviendrait le 21 septembre, peu après 21 h 20. Un drôle de hasard met la prophétesse de malheur sur la route de Johan - un homme qui manque certes un peu de jugeote, mais n'a pas son pareil pour transformer de simples plats en un festin à se damner - et d'Agnès, une veuve de 75 ans qui a fait fortune sur les réseaux sociaux en tant que jeune influenceuse globe-trotteuse. Bien décidés à profiter du temps qu'il leur reste et à boucler ce qui doit l'être, les trois compères entament ensemble un road trip en camping-car direction Rome... Mais rien ne se passe jamais comme prévu. Pas même la fin du monde !

10/2023

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Sociologie

Correspondance. Volume 2, septembre 1960 - décembre 1964

" Je l'ai déjà dit - écrit : je ne veux travailler qu'à un " ordre mouvant ", jamais construire une doctrine ou une institution. [...] De Simondo aux spuristes, toutes les fractions situationnistes en appelaient à la liberté, mais en réalité c'est clairement leur position qui était un choix restrictif excluant la masse des possibles de notre recherche, alors que la position que j'ai défendue n'excluait même pas leur position. Mais seulement des gens devenus spécialistes d'un seul but. (Sans vouloir distinguer ici entre ceux pour qui le but unique était " noble ", et ceux pour qui il était visiblement plus mesquin.) J'espère bien que je montrerai à l'avenir que mon rôle tend effectivement à ceci ", écrivait Guy Debord, le 23 août 1962, à Asger Jorn. Avec ce deuxième volume, la correspondance de Guy Debord se poursuit sur une période qui va de septembre 1960 à décembre 1964.

02/2001

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BD jeunesse

Boule et Bill font la fête

Boule et Bill ont quarante ans. Crées par Jean Roba, dans "Spirou", en décembre 1959, ils sont devenus les plus connus et les plus attachants héros "jeunesse" de la bande dessinée européenne. Cet album se veut gâteau d'anniversaire. Il a été confectionné à partir d'illustrations et de récits complets - inédits en librairie - mettant en scène Boule et Bill et quelques autres personnages de Roba. Cerises (superbes !) sur ce gâteau, Tibet, Gotlib, Will, Dany, Johan De Moor, Uderzo, Anne Goscinny, Juillard, Rosy, Follet, Verron et Yvan Delporte, Morris, Druillet, Cestac, F'Murrr, Turk et de Groot, Tome et Janry, J-C. Denis, J-C. Mézières, P. Christin, Greg, Geerts, Godi, Zidrou, le studio Peyo, Alteau, Benn, Cabanes et Bilal sont là aussi. Pour faire la fête avec Boule et Bill et saluer, d'un sourire, le magicien qui leur a donné le jour.

11/1999

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Littérature anglo-saxonne

Etrangers sur la grève. Portrait de famille

Enfant de la diaspora chinoise, Tash Aw explore dans ce court récit intime le labyrinthe de ses origines. L'arrivée en Malaisie de ses grands-parents se mêle à ses propres souvenirs, où se croisent des adolescents au destin conditionné par leur classe et leur réussite scolaire, un homme glissant d'une langue à l'autre dans la froideur d'un aéroport, un père qui se confie à demi-mots un après-midi à Kuala Lumpur. Par-delà les silences de sa famille sur ces histoires d'hommes et de femmes ayant fui la guerre et la misère en Chine au début du XXe siècle, Tash Aw interroge son identité et son passé. Il se fait la voix de tous ceux qui, comme lui, sont pris entre les contradictions de l'Asie et le choc culturel avec le monde occidental. Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj

05/2023

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Théâtre

Refaire le monde

Ce livre propose une sélection de vingt témoignages recueillis au cours de quatre mois d'immersion sauvage, un peu partout dans une ville, ici Mulhouse. Après deux ans de pandémie et en pleine séquence électorale, il fallait ouvrir le couvercle, faire croiser les flux avec un souci constant de faire émerger de la parole libre dans toute sa diversité. A la fois théâtre documentaire et théâtre pour jouer, c'est un substrat social essentiel, une cartographie humaine constituée de courts textes drôles, iconoclastes et touchants (90% du contenu de ce livre provient directement de la bouche des habitants). Ce livre est illustré par des dessins croqués sur le vif de Bearboz, Fanny, Joan et Lili lors des soirées citoyennes et artistiques "Refaire le monde" au cours desquelles les paroles recueillies ont été débattues par les habitants et mises en voix pour la première fois.

10/2022

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Beaux arts

Miro sculpteur. Exposition Paris, Fondation Dina Vierny-Musée Maillol (2011)

Dès 1944, Mirô réalise des céramiques en collaboration avec Josep Llorens Artigas. A la même époque, il fait ses premières petites sculptures en bronze. Quatre ans plus tard, il expose à la galerie Maeght, où toute sa production sera désormais présentée. En 1964, joan miro participe à la création de la fondation Maeght, où il trouve un lieu pour lequel il va imaginer des oeuvres sculptées monumentales. Pour la première fois, la sculpture de miro se trouve intentionnellement associée à l'architecture et à la nature, source infinie de son inspiration : il va ainsi créer un jardin de sculptures et de céramiques, monde onirique qui peuple le labyrinthe. C'est cette atmosphère et cette perspective que cet ouvrage, accompagnant l'exposition présentée au musée Maillol, se propose de recréer à travers plus de cent quarante oeuvres de cet artiste majeur du XXe siècle, qui renouvela autant la sculpture que la peinture.

03/2011

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Récits de voyage

The White Darkness

Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son idéal. Ce personnage d'un autre temps se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire histoire. Celle d'un militaire britannique fasciné par l'exemple d'Ernest Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique, généreux, d'une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l'autre. Une fois à la retraite, il tentera d'aller encore plus loin en traversant l'Antarctique seul, sans assistance, au péril de sa vie. Le récit magnifique d'un homme animé par une quête d'impossible. Journaliste au New Yorker, David Grann est l'auteur de La Cité perdu de Z et Le Diable et Sherlock Holmes, disponibles chez Points. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Johan-Frédérik Hel Guedj

10/2022

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Communication - Médias

Crise du débat démocratique. Doit-on limiter la liberté d'expression ?

Rejet des caricatures, dénonciation des statues à l'effigie de personnalités controversées, critique de partis pris académiques, etc. Le débat démocratique est aujourd'hui miné par des polémiques violentes, qui opposent des "camps" aux argumentations irréconciliables et aux attitudes intransigeantes. Là les "racisés" dénoncent les "républicains" , ici les "islamophobes" vouent aux gémonies les "islamo-gauchistes" , ailleurs les "universalistes" attaquent les "décolonialistes" . Partout le climat du débat public est délétère. Les enjeux de ces problèmes publics sont d'autant plus complexes à analyser qu'ils sont masqués par des positions idéologiques et un aveuglement des thuriféraires de chacun des camps en présence. Comment organiser, sans anathème et dans un esprit démocratique, nos débats contemporains, sans jamais perdre de vue le "bien commun" ? Avec les contributions de : Charlotte Denizeau-Lahaye, Philippe Gonzalez, Laurence Kaufmann, Ulysse Korolitski, Smaïn Laacher, Kenan Malik, Jenny Raflik, Joan Stavo-Debauge, Cédric Terzi.

02/2022

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Romans policiers

Un crime à donner la chair de poule

Anglais pur jus, Richard est le propriétaire d'un Bed & Breakfast dans la Vallée de la Loire. Il n'aime rien tant que sa tranquillité, boire un bon pastis, regarder des vieux films en noir et blanc et s'occuper de ses poules qu'il a sobrement baptisées Ava Gardner, Lana Turner et Joan Crawford... Tout est parfait comme ça, jusqu'au jour où l'un des hôtes qu'il héberge dans son Bed & Breakfast disparaît mystérieusement. Seul indice : une empreinte de main ensanglantée sur le papier peint hors de prix de Richard. La belle et excentrique Valérie le persuade de mener l'enquête avec son aide. Richard accepte, sans enthousiasme. Mais le jour où Ava Gardner, sa poule préférée, est retrouvée assassinée, les choses deviennent sérieuses. Hors de question que Richard laisse son petit coin de paradis devenir un repère de tueurs sans pitié !

01/2022

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Thrillers

En eaux troubles

Une nouvelle vie parfaite à Stockholm. Un homme parfait. Un cadavre sur la plage... Ellie James, une jeune journaliste d'investigation, abandonne sa vie à Londres pour s'installer en Suède avec l'homme de ses rêves lorsqu'elle tombe sur les restes d'un squelette en décomposition en pleine fête du Midsommar. Elle se lance alors dans une véritable enquête dans un pays dont elle ne parle pas la langue et où elle ne connaît personne. Sauf Johan. L'amour de sa vie. Celui qu'elle commence à soupçonner d'en savoir beaucoup plus sur le cadavre qu'il ne l'admet. Est-il l'homme parfait ou Ellie a-t-elle découvert le crime parfait ? Découvrez CS Duffy, la nouvelle reine écossaise du thriller scandinave dans ce polar à suspense aux allures de roman nordique noir, premier volet de la série Meurtres à Stockholm.

06/2024

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Théâtre

Théâtre

Que l'oeuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu'il est goûté n'a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l'on ne dit pas grand-chose de l'oeuvre quand on se contente de mentionner ce genre - le vaudeville - ou de parler d'amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d'erreur pourtantoe : les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s'en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l'implosion. L'implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l'on évoque moins souvent, c'est l'arrière-plan de l'univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d'une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d'un monde mérite d'être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n'est pas séparable d'une sorte de folie, dont l'écriture, aussi bien que les situations, porte la marque. Car Feydeau n'est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d'un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu'au vertige, la disposition des lieux et l'attitude des personnages témoignent d'une passion de la description que l'on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi "programmés", les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des "types" trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d'eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité - et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d'une certaine cruauté. Mais c'est à l'égard du langage, des langages, qu'il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. A force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s'entend plus, l'absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu'illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.

11/2021

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Sciences historiques

Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France

Qui de plus français que le couturier et mécène Pierre Cardin ou le premier vainqueur du Tour de France cycliste, Maurice Garin ? Sauf que l'un et l'autre sont nés Italiens. A l'inverse, combien de Français savent que le prix Nobel de littérature de l'an 2000 a été attribué à un citoyen français - naturalisé depuis trois ans -, Gao Xingjian, né à Ganzhou soixante ans plus tôt ? Ce que la plupart de nos compatriotes savent, en revanche, c'est que la renommée de la France doit beaucoup à Frédéric Chopin, Marie Curie, Pablo Picasso, Le Corbusier, Samuel Beckett ou Charles Aznavour. Et ceux qui s'intéressent au destin politique de ce pays ont sans doute remarqué, sans remonter plus haut que la Révolution française, que ladite Révolution n'aurait pas tout à fait été la même sans le modéré Necker ou le radical Marat - deux Suisses -, la IIIe République sans Gambetta ou Weygand, la Résistance sans Boris Vildé, du premier réseau, celui du Musée de l'homme, ou le groupe Manouchian et ses fusillés stigmatisés sur l'Affiche rouge "parce qu'à prononcer leurs noms sont difficiles"... Pour mieux connaître cet apport exceptionnel des étrangers à l'histoire de notre pays, il manquait un ouvrage comme celui-ci. Un dictionnaire regroupant aussi bien des notices "collectives" (Ecole de Paris) que des notices "communautaires" (Congolais) et, surtout, une masse de notices individuelles, d'Abbas à Zulawski, (Andrzej). Il sera, à coup sûr, pour ses lecteurs une source éclairante et vivifiante de surprises, de découvertes, d'émotions. La période choisie commence en 1789, avec la proclamation solennelle et inédite de la nation française comme principe de souveraineté, et va jusqu'à nos jours, avec Stéphane Hessel ou Marjane Satrapi. La notion "d'étranger" est prise ici au sens juridique du terme, pour éviter toute subjectivité : être né de statut étranger, en France ou hors de nos frontières, qu'on le soit resté ensuite (comme Pablo Picasso), qu'on ait obtenu sa naturalisation (comme Yves Montand), qu'on l'ait abandonnée (comme Igor Stravinsky) ou qu'on ait failli la perdre (comme Serge Gainsbourg). Les naturalisés de naissance, comme Georges Perec, ne figurent donc pas dans ce dictionnaire, non plus que les ressortissants des colonies ou des départements d'outre-mer. Tous les secteurs d'activités sont représentés, de la littérature (Emile Zola) au sport (Raymond Kopa) en passant par le monde de l'entreprise (Carlos Ghosn) et de la création sous toutes ses formes. Les notices communautaires permettent de redonner toute leur place aux obscurs et aux sans-grade, qui jouèrent leur rôle dans l'édification de l'économie comme de la culture françaises, des mineurs polonais aux maçons portugais, des musiciens de bal musette aux chanteurs de raï. L'ouvrage, qui comprend 1 186 articles (1 112 notices individuelles, 22 notices collectives, 52 notices communautaires), est précédé d'une préface de Pascal Ory, son maître d'oeuvre.

10/2013

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Littérature étrangère

Rire noir

En 1914, alors qu'il est déjà l'homme de lettres habitué à donner des conférences en Amérique, Llewelyn Powys (l'un des frères de John Cowper) s'embarque pour l'Afrique orientale britannique (l'actuel Kenya), où il va vivre pendant cinq ans. Chargé de la surveillance des fermes, d'abord celle de son frère William, qui sera mobilisé durant son séjour pour aller combattre les troupes coloniales allemandes, puis celle du Grand Rift, où paissent 10. 000 têtes de bétail, Llewelyn va vivre une expérience qui le marquera à jamais "dans sa chair" , et qu'il restituera par la suite dans Ebène et Ivoire, puis Rire noir, restés inédits à ce jour. Rien ne manque au tableau de cette Afrique sauvage et de son âpre violence, la loi de la nature se doublant de la présence de l'homme qui, loin de la pondérer, en accroît la brutalité : l'économie de plantation fondée sur l'exploitation de la main d'oeuvre "indigène" (Swahili, Kikuyu, Masaï), les scènes de chasse en brousse, le cycle de la vie et de la mort qui est "le rythme même de l'Afrique" , sans oublier l'impitoyable galerie de coloniaux (dont un collectionneur de crânes humains) auxquels l'apprenti-fermier, abandonnant tout préjugé, finit par préférer l'ami Masaï. L'omniprésence de la mort n'enlève rien à la splendeur des paysages ni aux ombres et lumières du "damier" africain que le regard de l'homme blanc, si profond soit-il, ne peut sonder. Chez Llewelyn Powys, l'Afrique est, bien plus qu'une expérience physique, une expérience métaphysique.

12/2012

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12 ans et +

Le chemin de la liberté

1865, la Guerre de Sécession prend fin, et tous les esclaves des Etats du Sud sont libérés. Mais qu'est-ce que cela signifie, être libre, pour un peuple qui n'a jamais eu le droit même de rêver ? Booker, 9 ans, est né sur la plantation des Burroughs, en Virginie. Avec sa mère, son frère aîné et sa petite soeur, ils prennent la route vers un nouvel Etat, la Virginie Occidentale, où ils espèrent obtenir du travail. Etre libre, d'après ce qu'on leur inculque, c'est gagner son salaire. Lorsqu'ils y parviennent, la désillusion est de taille : l'horreur de l'esclavage a fait place à l'exploitation dans les mines de sel et de charbon. Booker, pourtant, porte en lui un espoir. Etre libre, n'est-ce pas d'abord accepter de prendre sa vie en main ? Fasciné par le pouvoir des mots, il commence, avec l'aide de son frère John, à étudier. A 16 ans, il intègre l'institut Hampton, une école pour les Noirs libres. Son périple ne fait alors que débuter... Convaincu que seule l'instruction permet de s'émanciper, Booker est prêt à tout pour aider son peuple à vivre pleinement, aux côtés des Blancs, en Amérique. Même s'il doit pour cela endurer les critiques de ceux qui préfèrent le combat aux tentatives d'apaisement. Il ignore encore qu'il ira jusqu'à fonder sa propre école, devenir l'un des orateurs les plus éloquents de son époque et, un soir de 1901, s'asseoir à la table du président Théodore Roosevelt. A partir de 13 ans

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Economie

J. P. Morgan. Un capitaliste américain

Portrait d'un banquier hors pair, francophile et francophone, dont l'histoire se confond avec celle de la montée en puissance économique et politique de l'Amérique à la fin du XIX siècle. On l'a appelé le Saint Patron du capitalisme, le Napoléon de Wall Street, le "Vieux", etc., mais ce sont ses initiales, J. P. qui sont restées dans la mémoire américaine avec le nom de la banque JPMorgan. John Pierpont Morgan est considéré comme la figure tutélaire du capitalisme américain et jouit, encore aujourd'hui, d'un immense prestige dans les milieux financiers. Au milieu du XIXe siècle, l'Amérique est un pays où tout est à prendre et tout est à construire. J. P. met donc sur pied de gigantesques entreprises, les trusts, où sont mises en oeuvre les dernières inventions technologiques, que ce soit dans les chemins de fer, l'acier, l'électricité, le téléphone ou les transports maritimes. Il est le commanditaire du Titanic, dont le naufrage sera le seul échec de sa carrière. Le gouvernement fédéral fait appel à lui pour empêcher in extremis l'Amérique de faire faillite. Grand ami de la France et grand collectionneur, J. P. Morgan passe quasiment cinq mois par an en Europe, surtout à Paris où il achète des milliers d'objets d'art, ou encore à Aix-les-Bains où il prend les eaux. Personnage hors du commun, toujours en voyage, aimant les femmes et la bonne chère, passionné d'art et d'histoire avant que de finance, il a marqué son siècle en contribuant à la montée en puissance économique et politique d'une Amérique qui allait bientôt dominer le monde.

09/2016

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Philosophie

"Il faut s'adapter !". Sur un nouvel impératif politique

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ? La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

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Guides étrangers

Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon

Le guide Ulysse Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon est l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d'un séjour dans cette province canadienne et ce territoire français tout juste voisin. Tout en couleurs , ce guide est aussi agréable à consulter qu'ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. La première section, intitulée " Le meilleur de Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon ", met en lumière à l'aide de listes thématiques ce que la destination a de mieux à offrir et facilite l'organisation de son séjour selon ses envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon " propose ensuite une série d'itinéraires clés en main pour ne rien manquer des villes, villages et régions de cette partie de l'Amérique du Nord : la ville de St. John's, capitale de la province de Terre-Neuve-et-Labrador ; la péninsule d'Avalon ; la péninsule de Burin ; l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon ; la route des Vikings et le parc national Gros-Morne ; le Labrador. Pour chaque itinéraire, un plan double-page permet de se repérer dans le secteur couvert, avec localisation des attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse guident le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage.

03/2018

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Beaux arts

Utopies Croisées. Du XXe & du XXIe siècle

Après la parution de "Less is too much" de l'architecte Benjamin Loiseau et le philosophe John Gelder le "vrai-faux" testament de Mies van der Rohe qui questionnait sa responsabilité face aux évolutions qui agitent le monde et qui a été préfacé avec enthousiasme par Claude Parent, pionnier de l'architecture oblique qui considérait que ce livre ouvrait une voie nouvelle à la pensée de Mies en l'opposant à tous ces théoriciens qui en le glorifiant sans nuances l'ont emprisonné sans comprendre son appel à l'évolution. Voici maintenant un ouvrage tout aussi surprenant et inédit "utopies croisées" qui mêle par un jeu de questions-réponses, les réflexions de Yona Friedman, décédé en Mars 2020, architecte phare, pionnier de l'architecture mobile et participative et de Stéphane Malka, architecte engagé, habité de cette même envie d'utopie, d'une architecture de demain comme par exemple repenser l'épaisseur d'un mur, habiter le No Man's Land au-dessus des murs qui séparent les peuples et progressivement pacifier les nations Tokyo, le 8 Mars 2020. Quelques jours avant l'impression de cet ouvrage, j'ai appris avec émotion la nouvelle. Un génie d'une grande bienveillance, à l'image de ses projets humanistes, nous a quitté. L'esprit vif, le verbe juste et l'oeil malicieux de Yona ont fait de chacune de nos rencontres des instants à la fois drôles, denses et passionnants. Nos conversations et vos pensées sur l'architecture vous survivent avec cet ouvrage ; vos idées visionnaires perdureront et continueront à inspirer les générations futures, à commencer par la mienne. Stéphane Malka

10/2020

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Beaux arts

L'art et la vie. Comment les artistes rêvent de changer le monde, XIXe-XXIe siècle

Concilier l'art et la vie, tel est le projet de nombreux artistes depuis le XIXe siècle. Enrichir l'existence par de nouveaux apports artistiques ou faire se confondre art et vie est au coeur de la réflexion et de la pratique de nombreux mouvements de l'époque moderne et contemporaine. Ainsi, les protagonistes d'Arts & Crafts et les autres artistes influencés par la pensée de John Ruskin travaillent au décloisonnement des pratiques artistiques. Les dadaïstes critiquent les valeurs établies et remettent en cause la notion même d'art, rejetant une activité pour eux dépassée. D'autres mouvements d'avant-garde comme le néoplasticisme, le suprématisme, le constructivisme, le productivisme..., en phase parfois avec les mouvements révolutionnaires naissants, visent eux aussi à accorder l'art et la vie Après la seconde guerre mondiale, et sans doute parce que jamais autant la personne humaine et son existence même ont été niées, le rapport de l'art et de la vie revient au centre de tous les questionnements. Les lettristes révolutionnaires engagent une réflexion que les situationnistes vont poursuivre et développer de manière exemplaire. Au même moment, en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Asie, des mouvements se constituent avec comme objectif de dépasser la pratique artistique en la transformant en autant de séquences de vie. Les propositions de Gutaï ; de Fluxus, du groupe Ecart, du groupe Untel, comme celles de créateurs plus individuels, Trouvent aujourd'hui encore à résonner dans l'oeuvre de jeunes artistes qui, renonçant à produire de nouveaux objets, privilégient la richesse des échanges et la qualité de la relation.

04/2019

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Littérature française

Melmoth réconcilié

Honoré de Balzac s'est inspiré du héros mythique du roman de Charles Robert Maturin : Melmoth ou l'homme errant pour rédiger ce court roman. Satan a donné d'immenses pouvoirs en échange de son âme à John Melmoth. Il arrive au moment où le caissier de Nucingen, Castanier, presque ruiné par sa maîtresse, Aquilina, s'apprête à détourner une grosse somme à des fins personnelles. Melmoth propose à Castanier de lui acheter son âme et il lui donne un second rendez-vous où il lui livrera un secret qui lui pèse : la puissance qu'il a obtenue en faisant un pacte avec le diable peut se transmettre pendant cent cinquante ans si quelqu'un autre reprend le pacte à son compte. Melmoth veut ainsi retrouver la paix de l'esprit et il se débarrasse de son fardeau sur Castanier, trop heureux dans un premier temps d'en user à loisir. Mais, bientôt lassé par les dons surnaturels dont il a hérité, le caissier cherche à son tour à se délivrer du pacte satanique. Pour cela, il lui faut trouver un remplaçant qu'il cherche parmi les boursicoteurs. Le pacte passera ainsi en de nombreuses mains, perdant peu à peu de son pouvoir. Et tandis que Melmoth meurt, enfin réconcilié avec Dieu et avec lui-même, c'est un clerc de notaire qui héritera en dernier de ce fameux pacte et qui mourra des excès auxquels il est poussé. Ce roman à la fois fantastique et édifiant laisse entrevoir le mysticisme de Balzac qu'on retrouve dans d'autres œuvres où la rédemption est un préalable à la mort.

11/2012

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Littérature française

Katherine Mansfield dans la lumière du Sud

Katherine Mansfield perd son jeune frère Leslie durant la guerre, en 1915. Désormais hantée par son souvenir et le tendre écho de leur enfance en Nouvelle-Zélande, elle se sent appelée par le sud solaire, ne supporte plus l’Angleterre : avec John Middleton Murry, son amant, elle part vivre quelques mois de parfait bonheur à Bandol… Eclairant “sa véritable autobiographie, celle de son moi intérieur”, que l’on découvre dans son journal, ce récit retrace le périple vécu par Katherine Mansfield de 1915 à sa mort en 1923 : elle a alors trente-quatre ans. Aimantée par le sud, syndrome de son île natale, l’écrivain néo-zélandais tente durant ces huit années de trouver le havre de paix qui lui manque tant. Ses perpétuels allers-retours sont autant d’espoirs satisfaits puis déçus, de soubresauts de la maladie, d’attentes malmenées par son époux. Pourtant fière et libre, Katherine est enchaînée à cet amour idéalisé, qui ne survit que par l’absence sans cesse renouvelée. En parallèle, la mort rôde, l’incite à apprécier chaque seconde et chaque paysage, à poursuivre encore la route…A l’image de Katherine Mansfield et de son écriture, le récit adopte les méandres de celle qu’il observe : tours et détours, foi et désespérance, amour-haine, la palette est infinie et les contrastes sont saisissants. Gisèle Bienne compose son portrait avec sobriété, navigue dans le temps au plus près des états d’âme de Katherine Mansfield, soit entre rêverie et réminiscence, révélant la tragique partition d’un personnage condamné, et provoque l’irrésistible envie d’aller à la rencontre des oeuvres de l’écrivain.

06/2011

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Cinéma

Cinéma et guerre froide. Histoire du festival de films documentaires de Leipzig (1955-1990)

Créé en 1955 en RDA, le festival international de films documentaires de Leipzig est resté après la réunification allemande l'un des principaux rendez-vous annuels du genre en Europe. Comment expliquer cette longévité? Retracer l'histoire du festival de sa naissance à 1990 permet de mieux comprendre la singularité d'un événement qui fut un lieu de mise en scène officielle, contrôlé par le régime de Berlin-Est, mais aussi un moment unique de rencontres et d'échanges, de circulations transnationales, au coeur des relations mouvementées entre cinéma et guerre froide. Grâce à un large corpus de sources (archives écrites, films documentaires et entretiens), l'ouvrage fait revivre les crises comme les succès du festival, où se croisèrent des cinéastes du monde entier, tels Joris Ivens, Chris Marker, John Grierson, Mikhaïl Romm, Patricio Guzmân ou Santiago Alvarez. L'analyse des différentes étapes du festival, de son organisation jusqu'à sa réception locale et internationale, permet de suivre au plus près les relations complexes et en constante évolution qui se nouèrent entre réalisateurs, critiques, producteurs, spectateurs, mais aussi dirigeants politiques. Une attention particulière est accordée aux films, dont les projections pouvaient soulever des discussions animées au sein du festival: ils sont étudiés dans leurs dimensions aussi bien esthétique, politique que sociale, offrant ainsi une perspective comparative inédite sur le cinéma documentaire, européen et non européen, des années 1950 aux années 1980. À travers l'histoire du festival international de films documentaires de Leipzig se dessine ainsi une histoire culturelle de l'Europe du temps de la guerre froide, au croisement de dynamiques complexes, entre Est et Ouest, Nord et Sud.

09/2014

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Sciences historiques

Arnhem - LA 1st Airborne. Market Garden 1944

Alors que la 6th Airborne Division se pose en France le 6 juin 1944 et se couvre de gloire, l'autre division aéroportée britannique, la 1st Airborne Division, n'a plus vu de combat depuis une action amphibie à Tarante, le 9 septembre 1943, lors de l'invasion de l'Italie. Revenue en Angleterre en décembre 1943, elle est tenue en réserve pendant la bataille de Normandie et reste trois mois dans l'attente, des plans successifs d'emploi étant proposés, puis annulés, tant est rapide l'avance des Alliés. En septembre 1944, cependant, la 1st Airborne joue un rôle prépondérant dans l'opération Market - la composante aéroportée de Market Garden, une tentative alliée audacieuse de contournement de la ligne Siegfried pour atteindre la Ruhr. Ce sera la dernière action de la 1st Airborne Division. Rencontrant plus de résistance que prévu, notamment du II. SS-Panzerkorps, la division se pose trop loin du pont d'Arnhem et combat bravement, mais en vain. Retardée en route, surtout à Nimègue, elle n'arrive aux abords d'Arnhem que bien trop tard. Après neuf jours de combats, durant lesquels elle perd 8 000 hommes autour d'Arnhem, la 1st Airborne est contrainte au repli : les survivants franchissent le Rhin inférieur pour se mettre à l'abri. Pendant ces neuf jours, ils se sont cependant forgé une légende : tout d'abord, lorsque la petite unité du Lieutenant-Colonel John Frost tient jusqu'au bout "un pont trop loin", puis lorsque les défenseurs du périmètre d'Oosterbeek sont soumis à des assauts répétés lorsqu'ils attendaient en vain l'arrivée du XXX Corps.

01/2018

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Physique, chimie

15 leçons de mécanique quantique

Par sa puissance analytique, la physique quantique a changé l'ordre de grandeur de ce qui était concevable dans la science et la technologie. Ses développements pratiques sont une révolution dans l'histoire de l'humanité, qui multiplie la puissance de l'esprit comme la révolution industrielle du XIXe siècle avait multiplié la force de l'homme. Ces progrès modifient profondément l'ensemble de la vie économique, sociale et politique. En optoélectronique, les électrons cèdent la place aux photons qui recueillent et transmettent l'information directement sur les composants quantiques des microcircuits. Concevoir, fabriquer et faire fonctionner de tels dispositifs passe nécessairement par la physique quantique et le problème nouveau des métiers quantiques. L'inattendu réside dans les états quantiques intriqués, systèmes capables d'agir instantanément à distance. Ils ont engendré depuis 1990 une "seconde révolution quantique". L'information quantique, qui repose sur la téléportation, la cryptographie et l'ordinateur quantique, découle directement de l'intrication quantique. Ses développements, imposants par leurs applications et par leurs objectifs, ont entrainé des investissements mondiaux de milliards d'euros ! Etonnamment, leur racine se trouve dans des questions purement intellectuelles soulevées par Einstein en 1935, et façonnées par quelques orfèvres comme John Bell. Une explosion technologique s'est produite à la suite de résultats conçus pour trouver une réponse à la question : Comprendrons-nous la mécanique quantique ? Très illustré, ce livre expose dans un style vivant la théorie-mythe de la science moderne de telle façon que l'on est sans cesse tenu en haleine par les exemples et les anecdotes. L'exposé est progressif. Chaque phrase est courte, dans le style des leçons que les étudiants allaient suivre dans l'amphithéâtre.

06/2019

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Art du XXe siècle

Trésors de la Fondation Treilles

Au premier semestre 2022 - et pour la première fois en Suisse - la Fondation de l'Hermitage a le privilège de dévoiler la collection de la Fondation des Treilles. Sous ce nom évoquant des entrelacs de verdure se niche un ensemble exceptionnel d'oeuvres signées Hans Arp, Georges Braque, Victor Brauner, Max Ernst, Alberto Gacometti, Pablo Picasso, ou encore Yassilakis Takis, réunies par une mécène engagée, Anne Gruner Schlumberger (1905- 1993). Réalisée en collaboration avec la Fondation des Treilles, l'exposition imaginée pour l'Hermitage offre notamment une saisissante plongée dans l'univers de Max Ernst, ainsi que dans celui de Victor Brauner, les deux artistes les plus lithographiés par Georges Braque, tout droit échappés de L'Ordre des Oiseaux (1962) du poète Saint-John Perse. L'accrochage montre enfin l'amour de la collectionneuse pour la culture méditerranéenne, en faisant dialoguer une tête de cheval antique avec des reliefs de bois peints de Hans Arp, et des céramiques en pâte blanche de Pablo Picasso avec des sculptures lancées vers le ciel de Yassilakis Takis. Réunissant une centaine de peintures, dessins, gravures et sculptures de cette collection rarement montrée hors des murs de la Fondation des Treilles, l'exposition proposée à Lausanne offrira une occasion unique d'admirer les trésors réunis par Anne Gruner Schlumberger, et de découvrir le goût, la personnalité et les amitiés artistiques d'une des plus grandes collectionneuses du 20e siècle. richement représentés au sein de la collection. Elle ménage également de nombreuses surprises avec, entre autres, un spectaculaire troupeau de quatorze Moutons du sculpteur François-Xavier Lalanne, ou une douzaine d'oiseaux

02/2022

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.1)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. _________ Notices du volume 1 : Epicure & Kaczynski Jacques Tati & Jaime Semprun Kropotkine & Zamiatine Ray Bradbury & son Feu de joie Léon Tolstoï & les Naturiens Simone Weil & Georges Bernanos Elisée Reclus & les Impressionnistes Jean Brun & Ivan Illich Murray Bookchin & Edward Abbey Samuel Butler & John Bruner Landauer & D. H. Lawrence Patrick Geddes & Lewis Mumford Hésiode & Castoriadis

02/2022

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Théâtre

Henrik Ibsen, le constructeur. De Une maison de poupée à Quand nous nous réveillons d'entre les morts

Jonathan Châtel propose ici une analyse méthodique des onze dernières pièces d'Ibsen, dans l'ordre où elles ont été écrites entre 1879 (Une maison de poupée) et 1899 (Quand nous nous réveillons d'entre les morts). Le grand dramaturge norvégien se comparait volontiers à un architecte, mais c'est un constructeur très paradoxal que nous révèle Châtel. A l'opposé de la " pièce bien faite " à la Scribe, Ibsen construit des édifices instables à l'intérieur desquels ses personnages vivent en permanent déséquilibre. Le dramaturge déploie une stratégie critique qui consiste à mettre en crise, jusqu'à l'impasse, jusqu'à l'aporie, le discours de ses personnages. Les créatures ibséniennes sont étroitement tributaires du cadre d'une civilisation dont elles ne cessent d'éprouver le caractère coercitif. Leur pensée n'est faite que des strates d'une idéologie dont l'auteur opère la déconstruction. La psyché de Nora, de Rosmer, de Solness ou de John Gabriel Borkman se trouve ainsi écartelée entre ses pulsions inconscientes et les idéaux moraux ou les velléités d'émancipation qui l'habitent. On voit alors se profiler, derrière la faillite des systèmes discursifs, la tragédie des destins individuels des personnages. Dans ce parcours critique et sensible du cycle des onze dernières pièces, Jonathan Châtel marque une importante césure : à partir du Constructeur Solness le régime de l'écriture connaît une modification dramaturgique : la relation interpersonnelle cède le pas à l'intra-subjectivité de protagonistes qui, à l'instar de L'Inconnu, le personnage autobiographique du Chemin de Damas de Strindberg, deviennent les spectateurs de leur propre vie.

09/2015