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CD K7 Littérature

Les sept plumes de l'aigle

Luis A n'est pas un personnage de roman mais un homme bien vivant, même s'il tient à rester anonyme. Ce livre raconte son histoire, de sa lointaine enfance argentine aux événements qui l'ont conduit aux portes de la France, où il demeure aujourd'hui. Il a quitté très tôt la maison de son père, à Cordoba, au pied de la Sierra Grande. Sa mère venait de mourir, loin de lui, une nuit d'orage. C'était une Indienne Quechua, et le seul être aimé de sa jeune existence. Il a refusé l'insupportable. Il a préféré imaginer qu'elle avait fui la ville, qu'elle était allée rejoindre son peuple, dans la montagne. Il est donc parti à sa recherche. C'est ainsi qu'il s'est retrouvé sur le chemin de l'impossible, le seul qui vaille aux yeux des fous de vie. Il a connu, bien sûr, l'omniprésente misère des enfants perdus. Puis un jour, le hasard-qui-n'existe-pas a voulu qu'il rencontre El Chura, le gardien des ruines de Tiahuanaco, l'homme au plumage de renard. El Chura était un sorcier. Un chaman. Il l'a instruit, puis il l'a pousse vers d'autres lieux, à la poursuite des pierres vivantes et des sept plumes de l'aigle où sont les sept secrets de la vie. Son errance fut longue, étrange, tourmentée. D'autres maîtres l'ont recueilli et l'ont guidé, don Benito, le vieux Chipés, le père Sebastian, des femmes aussi. Itinéraire où chaque rencontre, où chaque événement, même le plus trivial, fut un pas de plus vers l'" épice ", vers " ce qui fait que la vie ne passe pas pour rien ". J'ai écrit ce qu'il m'a confié de son aventureuse existence et de ses apprentissages. A la fin, il m'a dit : " Maintenant, que le vent emporte nos paroles, comme il emporte tout, pollen, poussière, feuilles mortes. Si elles ne sont que poussière, qu'elles retournent à la poussière. Si elles sont vivantes, qu'elles nourrissent la vie. " Et il est parti d'un grand rire. La route continue. H.G.

11/2000

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Vie chrétienne

L'errant chérubinique. traduit de l'allemand par Oger Munier

Johannes Scheffler, dit Angelus Silesius (1624-1677) est né à Breslau en Silésie (aujourd'hui Wroclaw) dans une famille luthérienne de petite noblesse. Selon l'usage de l'époque, ses études l'amènent à un tour d'Europe : inscrit en mai 1643 à l'Université de Strasbourg pour étudier la médecine, la politique et l'histoire, il arrive à Leyde en septembre 1644, et enfin à Padoue en 1647. Médecin de profession comme Paracelse, il se convertit au catholicisme en 1653 et entre dans l'ordre franciscain en 1661. La même année il devient prêtre. C'est en 1657, à mi-chemin de sa conversion et son entrée dans les ordres, que paraissent les poèmes du Cherubinischer Wandersmann. Réédités dans une version augmentée en 1675, deux ans avant sa mort, ces poèmes s'inscrivent dans la plus haute tradition mystique, étonnamment proches de Maître Eckhart même si marqués aussi par l'expérience ardente d'un Jakob Böhme. Leibniz range Silesius parmi ceux "dont les pensées extraordinairement audacieuses, remplies de comparaisons ardues ... confinent à l'impiété" . De fait, de Hegel à Heidegger en passant par Schopenhauer, l'écho de son oeuvre sur la pensée profane n'a cessé de s'amplifier : "Cette avancée téméraire, écrit Roger Munier, cette tension hardie vers les confins dans l'approche du mystère tant de Dieu que de l'homme, peut-être est-elle pour nous l'écho le plus juste, sinon l'appel le plus directement adressé d'une voix qui a retenti il y a plus de trois siècles ? " C'est dès la traduction du titre que Munier nous introduit à une nouvelle lecture. Car le mot Wandersmann n'a pas le sens premier de "pèlerin" (en allemand Pilger) : il évoque avant tout la marche, le cheminement, les voyages. Sans doute est-il "chérubinique" et pur, cet "homme en route" , mais il n'est qu'un homme en route. Son aventure est celle de tout homme en quête et voué à l'errance, à cette marche extatique dans le temps qui fait de l'âme, selon l'expression même de Silesius, "la tente errante de Dieu" (IV, 219).

02/2023

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Contes et nouvelles

Histoire de l'ours, du hibou et du piège à rêves. Chroniques de Linn-Leog II

Dans les montagnes du lointain pays de Linn-Leog, vivait un ours vaillant et redouté nommé Bernsen. Il était néanmoins fort tourmenté. Depuis longtemps, ses rêves avaient disparu, laissant son esprit vide et son coeur triste. Il n'était d'ailleurs pas le seul à souffrir de ce mal étrange. Beaucoup d'animaux du pays se plaignaient aussi d'avoir vu leurs rêves s'évanouir dans la nuit. Où étaient-ils donc passés ? Un jour d'orage mit sur son chemin Touzen le hibou pris en chasse par un cruel busard. Sauvé par l'ours, l'oiseau aux yeux perçants et à la sagesse infinie, qui connaissait bien les secrets de la nuit, comprit de suite la tristesse de Bernsen et offrit son aide à son nouvel ami pour partir à la recherche de ses rêves perdus. Ensemble, ils entreprirent une quête à travers tout le pays, guidés par les plus dormeurs, Ozgo le vieux chat et Firfeuhn le lynx, Roug l'insomniaque castor et les ânes aux longues oreilles réputés pour entendre les murmures des étoiles et connaître les anciennes coutumes. Ces créatures douces et intelligentes allaient les aider à construire un piège à rêves, fait de fils de lumière, de brins d'arc-en-ciel et de larmes d'étoiles, dans un endroit des plus reculés de Linn-Leog. Mais là rodait aussi Urlnet, le cruel puma des montagnes qui semait la terreur sur tout le pays et ses habitants, les plongeant dans une implacable obscurité sans rêves. Une bataille sans merci entre l'ours et le redoutable prédateur était inévitable. Et Bernsen dut surmonter bien des doutes et des peurs qui le hantaient et faire preuve d'un remarquable courage pour retrouver ses rêves et être, à nouveau, en harmonie avec le monde. Entre suspense, humour et douces leçons de vie, c'est un conte captivant, intemporel, qui mêle l'amitié, le courage et le pouvoir des rêves pour surmonter l'adversité avec succès. Une histoire inspirante, second épisode des Chroniques de Linn-Leog, qui enchantera les lecteurs et lectrices de tous âges et les transportera dans un univers magique où les rêves sont une des clés de la liberté et du bonheur.

12/2023

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Faits de société

L'Affaire Flactif. Enquête sur la tuerie du Grand-Bornand

Le 11 avril 2003, une famille entière disparaît : Xavier Flactif, quarante ans, sa compagne, Graziella, trente-six ans, et leurs trois enfants, Sarah, dix ans, Laetitia, neuf ans, et Grégory, sept ans. Leur magnifique chalet du Grand-Bornand, trop bien rangé, semble inhabité, mais on y trouve un repas prêt à être servi et le réfrigérateur plein de vivres. Xavier Flactif est un promoteur immobilier qui s'est fait à la force du poignet. Belles maisons, belles voitures, vacances de rêve : sa réussite est réelle, mais elle dérange. On parle de factures impayées et de maisons mal construites. Nombreux sont ceux qui accablent les disparus. Les voisins des Flactif, un certain David Hotyat et sa compagne, Alexandra Lefèvre, sont particulièrement virulents devant les caméras de télévision et affichent leur certitude que la famille a pris la fuite. Les médias abondent dans ce sens, et c'est également cette piste que semblent privilégier les enquêteurs. Mais dans le chalet, les indices commencent à parler: des traces de sang et des éclats de dents sont découverts. Le 4 x 4 de la famille est retrouvé... Surprise le 16 septembre : David Hotyat, Alexandra Lefèvre et deux de leurs amis sont arrêtés. La thèse de l'assassinat apparaît au grand jour. Ce livre, le fruit de deux ans d'enquête, apporte des éléments de réponse concrets pour comprendre pourquoi et comment une famille entière a été assassinée dans des circonstances aussi macabres, sans qu'aucun corps ne soit retrouvé. Originaires l'un et l'autre de familles modestes du nord de la France, Xavier Flactif et David Hotyat, sans se connaître, étaient partis dans la vie avec sensiblement le même bagage, tous deux mus par une forte ambition. Leurs trajectoires parallèles allaient curieusement se croiser en Haute-Savoie : le premier s'était donné les moyens de réaliser ses rêves, alors que le second, cumulant les échecs professionnels, régressait socialement dans la rancune et l'amertume. Christine Kelly signe ici une enquête rigoureuse, riche en révélations, sur une des affaires les plus choquantes et les plus mystérieuses de ces dernières années.

05/2006

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Littérature étrangère

Les jeunes mortes

Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José, dans la province de Entre Ríos. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé. María Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le coupable n'a pas été identifié. Sarita Mundín a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Córdoba. On n'a pas retrouvé le coupable. Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes. L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent. A l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire ce patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres. Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle : "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est que parce que j'ai eu de la chance."

10/2015

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Musique, danse

Rebelles. Une histoire de rock alternatif

Paris, 1979. En cette fin de décennie, la France semble somnoler mollement. Giscard achève son septennat sur fond d'affaire des diamants et se prend malgré tout à rêver d'un deuxième tour de manège. Tapi dans l'ombre, Chirac, l'éternel second couteau, lui savonne déjà la planche... De l'autre côté, Mitterrand se prépare à prendre le pouvoir et à dévorer tout crus les restes du Parti communiste. En dix ans ou presque, le vent de rébellion de Mai 68 semble s'être mué en légère brise et une bonne partie des gauchos ont mis au rancart manches de pioches et cocktails molotovs. Et si, côté musique, le cyclone punk a bien traversé le pays en faisant trembler les fondations de la variétoche gauloise, la météo culturelle du pays ne s'en est guère trouvée bouleversée. Reste que les rejetons des années contestataires entendent bien faire valoir leur droit d'inventaire tant en matière de décibels que de révolution. Punks en galères ou zonards de l'ex-planète rouge, fugueurs de la place Saint-Michel ou maos sur le déclin, ils sont une minorité d'éternels déclassés, de margeos en vadrouille bien décidés à ne déposer ni les armes, ni les guitares électriques. Ce livre est l'histoire de leur rencontre improbable dans les quartiers de l'est de Paris au début des années 80. L'histoire des squats, des concerts clandestins montés à l'arrache, des radios libres et des labels autogérés. Ce que l'on peut considérer aujourd'hui comme l'une des dernières avant-gardes du XXe siècle finissant, mêlant musique populaire, graphisme, vidéo, cinéma, arts de la me et politique : l'aventure du rock alternatif. De ces années d'électricité et d'engagement sont nés la plupart des groupes français les plus connus tant dans l'hexagone que sur la scène internationale. De Bérurier Noir à la Mano Negra en passant par les Négresses Vertes, Kid Loco, Pigalle, Les Garçons Bouchers, les Wampas, et même les Rita Mitsouko, ils ont tous fait leurs classes dans les squats de Belleville durant ces années de bruit et de fureur.

09/2019

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Poésie

Du Zénith au Nadir

Ce recueil résulte d'une commande de la Maison de la poésie de Nantes à l'occasion du festival de poésie Midi-Minuit d'octobre 2019. Dans son troisième recueil, la poète, à la recherche d'une vérité, d'un infini perdu, d'une immensité spatiale dont elle cherche à se remplir, est en contemplation permanente des étoiles qu'elle rêve d'absorber. Dans Ultime Atome, elle mitraille ses intuitions comme un philosophe à coup de marteau "L'adulte n'existe pas" . Du Zénith au Nadir radicalise cette mise en abime sous la forme d'un long chant tourné vers l'être aimé, l'astre perdu. L'expérience du deuil est au coeur du poème et lui confère une dimension élégiaque. La mort renforce la vanité de toutes choses, elle oblige à un véritable décentrement, "Tout est faux, rien n'existe" . "La ville est un théâtre à ciel ouvert observé par toutes les étoiles de l'univers" . Le Nadir ne dit pas uniquement l'absence de lumière mais il dit aussi les profondeurs de l'âme, les fondations, la naissance d'autre chose, la possibilité pour Orphée de retrouver à travers le chant, cet astre perdu "dans un quartier de lune" . Le lyrisme de Rosalie Bribes se caractérise par la métamorphose liée à l'interaction des différents individus dans la matière interstellaire "pendant que le monde continue de tourner, une chrysalide sans cesse se réinvente dans l'immensément grand avant de redevenir atome" . A l'ouverture du recueil, l'Autre permet d'accoucher de soi-même. La maïeutique opère un renversement dialectique du désir comme manque, mélancolie au désir comme élan vital qui permet de faire accoucher les âmes dans la beauté afin qu'elles donnent naissance à une parole nouvelle. Le poème apparait ainsi comme un long chant traversé de fulgurances magnifiques, de doutes, de douleurs, de rire et de sourires qui signifient que la vie a du sens avec et pour autrui car si l'écriture est un acte d'amour, le chant est celui d'un dialogue, d'une intersubjectivité poétique, d'un grand rire cosmique : "c'est bien à l'échelle du cosmos que nos rires deviennent ce qu'ils sont, le véritable trésor".

08/2020

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Science-fiction

Nicolas Eymerich, inquisiteur : Le Château d'Eymerich

1341. Sur ordre secret du Pape, un groupe de cinq dominicains, se surnommant eux-mêmes le Français, le Catalan, le Castillan, l'Allemand et l'Italien, s'apprête à encourir la damnation éternelle afin de porter un coup mortel à l'ennemi héréditaire de la religion catholique. 1369, la peste se répand sur l'Europe. L'inquisiteur Nicolas Eymerich enquête au château de Montiel où s'est réfugié Pierre le Cruel, roi de Castille, assiégé par l'armée d'Henri de Trastamare et les mercenaires de Du Guesclin. Ce château à l'architecture étrange, poisseux labyrinthe flanqué de 10 tours et d'innombrables galeries, se révèle vite être une tanière infâme où les murs tremblent sous la violence des peurs et des haines, où l'impossible mosaïque humaine de villageois chrétiens, de serviteurs juifs et de soldats mahométans n'attend qu'un prétexte pour se disloquer, pour s'enfoncer irrémédiablement dans la folie et la destruction. Jeunes enfants vidés de leur sang, apparitions démoniaques, raclements sordides sous les fondations, murs imprégnés de symboles de la kabbale : la toile des secrets s'épaissit à chaque pas. Eymerich, l'impénétrable inquisiteur, ne craint pas d'affronter la haine, mais peut-être craint-il son sentiment contraire, un sentiment qu'il n'ose nommer et qui l'assaille dans les tréfonds de ce château où se cache le regard serein et déterminé d'une femme juive qu'Eymerich avait, autrefois, soumise à la question, et qu'il ne parvient plus à fuir. Hiver 1944, Le Sturmbannführer des SS Viktor von Ingolstadt, responsable de la sécurité du camp de concentration de Dora, aidé par le professeur Nitsche du bureau du T4, est sur le point de réaliser grâce aux avancées de la science un projet d'une ambition démesurée : la création du soldat allemand du futur, le guerrier parfait, réplique des chevaliers du Moyen Âge. De l'Europe de la peste noire à celle de la peste brune, les temps s'entrecroisent à nouveau sous la plume acide de Valerio Evangelisti. Cette nouvelle enquête de Nicolas Eymerich porte sa quête de vérité au bord d'un abîme sans fond où enfle et remue la haine millénaire.

06/2012

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Comics

Justice League. Coffret découverte en 5 volumes : Justice League, Tome 1 ; Flash, Tome 1 ; Batman, Tome 1 ; Aquaman, Tome 1 ; Wonder Woman, Tome 1

Après une longue période d'absence, Bruce Wayne est de retour sous le masque de Batman, à la poursuite d'un mystérieux tueur en série aux allures de hibou, et dont la prochaine cible n'est autre que... Bruce Wayne. Plus il progresse dans son enquête, plus le Chevalier Noir rassemble d'éléments sur les motivations de son ennemi. Il découvre alors une sombre vérité mêlant la famille Wayne aux fondations troubles de Gotham City. Guerrière farouche et princesse des Amazones, Diana a quitté son île pour rejoindre le Monde des Hommes en tant que Wonder Woman ! Mais en sauvant une jeune femme de griffes de monstres mythologiques, elle ne s'attendait pas à lever le voile du mystère de ses origines. Suite à sa découverte, Diana va devoir affronter la colère d'Héra et les machinations des autres dieux de l'Olympe. Il y a cinq ans, nul ne connaissait l'existence des surhommes, et encore moins celle des super-héros… Avec l'apparition de Superman, Batman, Green Lantern et Wonder Woman, les autorités, effrayées par la puissance de ces individus, les déclarèrent hors-la-loi. Cependant, lorsque Darkseid projeta de conquérir la Terre, les Humains durent se placer sous la protection de leur héros. Voici le récit de la première union des plus grands justiciers qui allait bientôt devenir la célèbre Ligue de Justice. Frappé par la foudre et aspergé de divers produits chimiques, l'agent de police scientifique Barry Allen devient subitement l'homme le plus rapide du monde. Il décide alors de mettre ses pouvoirs extraordinaires au service de la justice, sous l'identité du Flash. Et l'occasion d'éprouver ses nouveaux talents ne se fait pas attendre : le criminel Mob Rule vient tout juste de plonger la ville de Central City dans l'obscurité… (contenu : Flash #1-8) Après des années à régner sur le royaume d'Atlantide, Arthur, dit Aquaman, décide de revenir au monde de la surface avec son épouse, Mera. Mais le retour à la "vie civile" ne se fera pas sans peine, entre la méfiance des autorités à son égard, et les attaques de créatures cannibales issues des profondeurs de l'océan ! (contient Aquaman # 1-6)

10/2017

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Littérature érotique et sentim

Les cobras de Dartmouth Tome 6 : La crosse d'acier

Trop de penalties peuvent laisser le goal vulnérable sans LA CROSSE D'ACIER. Après avoir surmonté une commotion cérébrale qui aurait pu mettre fin à sa carrière, Tyler Vanek, l'attaquant de première ligne des Cobras de Dartmouth ne pouvait pas être plus heureux dans la vie. Jusqu'à ce que son adoration pour son idole de jeunesse, Raif Zovko, un joueur nouvellement acquis, se développe en quelque chose de plus. Sa maîtresse, "Chicklet" l'encourage à explorer ses sentiments et avec son accord à jouer avec le puissant Dom, Tyler se dit que cela pourrait bien être amusant. Laura Tallent, un agent dévoué de la Police d'Halifax et la première soumise de Chicklet est fatiguée des frasques de Tyler qui perturbent la structure de son monde. Son dévouement à sa maîtresse l'a maintenue silencieuse pendant deux ans, mais un horrible dossier et une preuve supplémentaire que Tyler est le pire soumis au monde lui fait se demander à quel point sa vie serait meilleure si ce dernier devenait le problème de quelqu'un d'autre. Quelqu'un comme Raif. Raif ne nie pas l'attirance qu'il a pour Tyler, mais il refuse de jouer avec un jeune homme s'interrogeant sur sa sexualité - il ne sera pas une phase expérimentale pour un soumis indiscipliné. Mais lorsque Laura l'attire dans un plan afin d'écarter Tyler de sa relation polyamoureuse avec Chicklet, ses instincts protecteurs prennent le dessus. Il s'associe avec Chicklet pour protéger Tyler et creuse afin de connaître les raisons derrière les manipulations de Laura. Chicklet aime visiblement son "boy" et elle ne le laissera pas partir. Et très vite, Raif se rend compte que lui non plus. Prise de court par la discorde dans sa maison, Chicklet lutte pour répondre aux besoins de ses soumis alors que leurs carrières respectives leur lancent des défis. Son contrôle lui file entre les mains, mais avec Raif à ses côtés, elle prie pour que ses relations puissent être sauvées. Sauver l'avenir signifie reconstruire avec de nouvelles fondations. Mais la seule façon de créer une base solide est d'y travailler tous ensemble. Et avec tous ces secrets et mensonges, elle ne sait pas par quoi commencer.

07/2018

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Médiation

Soulager la douleur avec la pleine conscience. Apaiser et restaurer le bien-être en 8 semaines

Apprendre à mieux vivre avec la douleur et la maladie en 8 semaines grâce à une approche douce, progressive, et accessible à tous ! Certaines personnes souffrent au quotidien ! Et cela devient rapidement insupportable. Vidyamala Burch l'a d'ailleurs expérimenté personnellement suite à une blessure à la colonne vertébrale. C'est pour faire face à cette souffrance qu'elle a conceptualisé le programme Breathworks - MBPM ((Mindfulness-based Pain Management- Gestion de la douleur basée sur la pleine conscience). Se basant sur la pleine conscience et la compassion, les auteurs proposent une série de pratiques simples à intégrer au quotidien pour soulager la douleur chronique, la souffrance et le stress lié à la maladie. En effet, le plus souvent, la douleur s'impose à nous. La souffrance, par contre, peut-être apaisée voire même disparaître. Le programme de huit semaines au coeur de ce livre ne prend que 10 à 20 minutes par jour. Vous serez surpris de la rapidité avec laquelle votre souffrance disparaîtra. Il est particulièrement efficace pour les principales causes de douleur : problèmes de dos, arthrite, migraine et diabète - mais fonctionne également pour le cancer (et la chimiothérapie associée), les maladies cardiaques, la fibromyalgie, la maladie coeliaque, le lupus, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome du côlon irritable, les douleurs du travail et même les acouphènes. Ce livre a gagné le premier prix de la British medical association. Les plus en ligne : audios à télécharger (body scan, ancrage, mouvement mais aussi des pratiques de compassion...) Testimonials : Un livre magnifique et plein de compassion, Mindfulness for Health vous remettra en contact avec la personne extraordinaire que vous êtes déjà (professeur Mark Williams, université d'Oxford). Ce livre propose une approche corps-esprit de la guérison extrêmement efficace et élégante... Hautement recommandé (Jon Kabat-Zinn, PhD, auteur de Full Catastrophe Living et Coming to Our Senses) Dans un monde où la souffrance est grande, ce livre est un cadeau de sagesse et d'aide pratique (Professeur Paul Gilbert, PhD, OBE, auteur de The Compassionate Mind et Mindful Compassion, Derbyshire Healthcare NHS Foundation Trust, Royaume-Uni).

10/2022

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Beaux arts

Villa Cavrois. Avec 1 CD audio [BRAILLE

Sixième titre de cette collection unique, destinée aux déficients visuels, mais aussi à leurs proches et leurs accompagnants, ce volume propose de découvrir du bout des doigts la Villa Cavrois, chef-d'oeuvre du mouvement moderne, de l'architecte Robert Mallet-Stevens. Sixième titre de cette collection unique, destinée aux déficients visuels, mais aussi à leurs proches et leurs accompagnants, ce volume propose de découvrir du bout des doigts la Villa Cavrois, chef-d'oeuvre du mouvement moderne, de l'architecte Robert Mallet-Stevens. Après cinq titres consacrés à l'architecture ancienne, celui-ci propose de " lire avec les doigts " une icône de l'art moderne : la villa Cavrois construite en 1932 par l'architecte Robert Mallet-Stevens. Restaurée ces dernières années, elle est l'un des fleurons du Centre des monuments nationaux. C'est aussi l'occasion, pour les concepteurs de la collection, d'innover en proposant une lecture tactile de nouveaux matériaux : brique, marbres, bois rares et précieux, céramiques, parquets, inox et acier brossé, sans oublier les végétaux du parc. Ce livre prend une dimension de véritable objet d'art, encore inédit dans la collection. Un coffret de grande qualité sert d'écrin aux planches tactiles gaufrées, emblématiques de la collection. Outil d'aide à la visite mais aussi ouvrage d'art, ce " Sensitinéraires " marque une étape nouvelle de cette collection, soutenue depuis son origine par de nombreuses entreprises et fondations soucieuses d'améliorer l'insertion des personnes déficientes visuelles et leur accès à tous les pans de la vie quotidienne, notamment les arts et la culture. La collection "Sensitinéraires" La collection propose aux déficients visuels une découverte sensible et singulière des monuments nationaux à partir de supports tactiles et auditifs. Livres d'art à part entière, faisant appel aux meilleurs spécialistes, ils visent à restituer, au profit de ceux qui ne peuvent les appréhender par la vue, les volumes, les formes architecturales et les décors des édifices dans leurs justes proportions et leur dimension esthétique. Maîtres d'oeuvre de la collection, Christian Bessigneul, graveur, et Laurent Nogues, gaufreur et maître d'art, ont reçu la récompense " Talents d'exception " du Prix Liliane Bettencourt pour l'intelligence de la main pour leur volume consacré à la tenture de l'Apocalypse d'Angers.

01/2019

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Ethnologie

Récits d'origine. Contribution à la connaissance du passé ouest-saharien (Mauritanie, Maroc, Sahara occidental, Algérie et Mali)

En s'inspirant de l'analyse structurale des mythes, Pierre Bonte propose une méthode de traitement des "récits d'origine" ouest-sahariens dont le statut est resté imprécis dans le champ de la littérature orale (légendes, mythes, épopées, saga). Ces récits d'origine ont trait aux fondations, celles des tribus dans des sociétés organisées sur un mode tribal, celles des villes anciennes, mais ils se rapportent également aux grands mouvements religieux et à l'introduction des "confréries" dans l'ouest du Sahara (Mauritanie, Maroc, Sahara occidental, Algérie et Mali). Pierre Bonte s'interroge sur le "régime d'historicité" de ces récits, dont certains participent à la légitimation de l'islamisation et, plus encore, de l'arabisation des populations locales d'origine berbère. Parfois écrits et transmis localement, parfois rassemblés par des chercheurs s'intéressant à la littérature orale - il en a lui-même recueilli un grand nombre au cours de ses missions -, ces textes, publiés en annexe de l'ouvrage, constituent un corpus inédit. La contribution de Pierre Bonte à la connaissance du passé ouest-saharien vient aussi éclairer les mutations profondes que connaissent ces sociétés depuis quelques décennies. La riche collecte à laquelle il a procédé concerne notamment l'examen des topoï mytho-historiques suivants : al-Imâm al-Hadramî et les Almoravides (XIe s.), les bafûr, la guerre de Sharr Bubba (XVIIe s.) et le Sharîf Bûbazzûl. Directeur de recherche émérite au CNRS, membre du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France, Pierre Bonte (1942- 2013) a mené pendant un demi-siècle des recherches sur les Touaregs du Niger puis sur la société baydhân mauritanienne. Il est l'auteur de nombreuses publications sur la société saharienne ancienne et moderne (dont La montagne de fer, Karthala, 2001 ; L'émirat de l'Adrar mauritanien, Karthala, 2008, traduction arabe, Jessour/Ponts, 2012 ; La Saqiya al Hamrâ, La Croisée des chemins, 2012), ainsi que sur le nomadisme, la tribu, la parenté, le sacrifice, la littérature orale dans le monde arabe... Il est aussi coéditeur du Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie (PUF), plusieurs fois réédité et traduit en différentes langues.

07/2016

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Sciences politiques

A la septième fois, les murailles tombèrent

"Nous pensons et agissons collectivement comme si notre société était invulnérable. Au cours des dernières décennies, nous avons affronté bien des crises et nous nous sommes fait peur si souvent sans que cela ait eu l'air d'avoir des conséquences durables et profondes. Alors nous avons fini par nous convaincre que les effondrements, qui ont plongé dans le malheur les générations d'avant, ne pouvaient plus nous arriver ; que nos démocraties étaient si parfaites, notre science tellement avancée, que la machinerie si complexe, si sophistiquée, si bien agencée, de nos sociétés modernes bureaucratisées, judiciarisées, numérisées, dotées de tant de garde-fous, ne pouvait plus se dérégler et sombrer dans le chaos où se sont perdues avant nous tant de grandes civilisations jusqu'au XXe siècle. Nous restons persuadés que nous sommes tellement évolués, éduqués, civilisés que nous avons édifié en nous-mêmes des digues si solides que l'éternelle sauvagerie résidant en l'homme ne viendra plus jamais nous entraîner sur des pentes fatales. Alors nous avons baissé la garde devant les menaces, qui depuis toujours pèsent sur l'humanité et viennent de notre nature même et de nos instincts qui ne changent pas. L'humanité, celle des autres et la nôtre, ne commence pas par nous". Les fondations des murailles institutionnelles, culturelles, morales, juridiques, que nos sociétés ont élevées ne sont-elles pas aussi fragiles que celles des murailles de Jéricho ? Et ne nous comportons-nous pas comme ses habitants et leur roi qui, à l'abri derrière leurs murs d'apparence inébranlables, riaient des trompettes de Josué ? Six jours de suite, elles sonnèrent sans ébranler les murailles. Le septième jour, les murailles tombèrent. Et si nous étions déjà au soir du sixième jour ? Henri Guaino fut l'un des artisans, en 1992, de la campagne du "non" au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, et l'inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée et député.

10/2023

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Littérature étrangère

Terre de souffrance

C'est la terre de Grèce, celle des années noires de l'Occupation, de la guerre civile qui pendant cinq ans déchire le pays. La Grèce des foyers divisés, des amitiés muées en haine, des hommes jetés à nouveau dans la tourmente inexplicable. Dans cette tourmente pourtant, certains n'accepteront pas d'abdiquer devant l'engrenage de la délation et de la terreur : Nikitas Kolettis, le capétan Augéros, le juge Damaskinos lutteront pour que, sur la terre de Grèce, les mots amour, liberté, paix, bonheur, puissent retrouver un sens, en dépit des obstacles de la haine et des souffrances de la mort. Dans ce livre qui continue le premier roman publié par l'auteur, Terre des Grecs, Evanghélos Averoff explore pour la première fois l'époque tragique et méconnue que fut en Grèce l'après-guerre. Il décrit avec la même émotion et la même sobriété qu'en son premier roman la lutte douloureuse d'une nation qui veut à tout prix renaître et l'effort héroïque de quelques hommes pour venir à bout de la grande tourmente. C'est le livre d'un combat généreux et d'un espoir indéracinable en cette terre des Grecs, devenue terre de souffrance et qui aspire plus que jamais à retrouver ce qu'elle a donné la toute première au monde : la liberté et la démocratie. " Nous voici en présence d'un récit for attachant, qui allie le romanesque à l'histoire, qui se trouve -comme le dit fort justement Maurice Druon qui a préfacé cette traduction - " au croisement de la psychologie et de l'histoire ". L'action se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale et comporte, comme le signale à deux reprises l'auteur, des attaches étroites avec la réalité, que ce soit dans la narration des événements ou dans le choix des personnages. ". Bernard Grange (Journal de Genève). " Le récit baigne dans la couleur locale, couleur des haines de clans, couleur du sang, couleur de l'amour. Dans l'édition originale, il a pour titre : la Voix de la terre. Evanghélos Averoff ne pouvait pas trouver meilleure enseigne pour un livre aussi fortement marqué par la passion ancestrale ". Lucien Guissard (La croix du Nord). " C'est à certains romans soviétiques massifs et édifiants comme le Don paisible, que peut se comparer ce livre monolithique qui célèbre le retour à la terre ". Jacques de Ricaumont (Combat).

02/1985

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Acteurs

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn : la star qui ne ressemble à aucune autre star. Silhouette de ballerine, Frimousse mutine, Frange de gamine. Drôle de triptyque pour celle qui a fasciné Hollywood au moment où le cinéma ne semblait jurer que par les blondes platine à forte poitrine. Le cou trop long, Les bras trop maigres, Le buste trop plat, Le visage trop carré. Plombée par ces mauvais superlatifs, Audrey Hepburn n'aurait jamais dû percer dans les années 1950 et 1960. Et pourtant, elle a su incarner une nouvelle féminité. Une beauté androgyne, à l'allure folle, nullement arrogante. Et on n'avait jamais vu ça ! Audrey Hepburn a été la star qui ne ressemblait à aucune autre star. Elle a tourné avec les plus grands (William Wyler, Billy Wilder, Stanley Donen, John Huston, George Cukor...) et aux côtés des plus grands (Gregory Peck, Humphrey Bogart, William Holden, Henry Fonda, Gary Cooper, Burt Lancaster, Cary Grant, Sean Connery...) Elle a collectionné les récompenses (Oscar, BAFTA, Golden Globe, David di Donatello) et fait chavirer le public pendant quinze ans (Vacances romaines, Sabrina, Drôle de frimousse, Au risque de se perdre, Diamants sur canapé, La Rumeur, Charade, My Fair Lady, Voyage à deux, Seule dans la nuit...) A 38 ans, Audrey Hepburn a tiré sa révérence, comme une ballerine quitte la scène pour toujours, le coeur lourd. Fatiguée des paillettes, l'actrice probablement la plus aimée de toute l'histoire est partie vivre à Rome avec sa petite famille pour être une maman à plein temps. Assurément son rôle préféré ! Après quelques rappels espacés sur une vingtaine d'années, il fut temps pour elle de se consacrer à d'autres enfants, bien plus malheureux que les siens. Elle avait la grâce, le style et un petit air espiègle irrésistible. Quand la fusée Audrey a décollé, elle a tout emporté... Elle a été un antidote à la déprime et à toute la laideur du monde. Elle était " un rêve devenu réalité ", confia un jour Stanley Donen, le réalisateur du mythique Chantons sous la pluie. Il a grandi avec Vacances romaines dans la tête et revoit chaque année Diamants sur canapé. Guillaume Evin est écrivain et spécialiste de cinéma. Il a déjà publié une trentaine d'ouvrages, dont L'Encyclopédie Alain Delon et Steve McQueen, King of Cool chez Hugo & Cie ou encore Bardot aux éditions Dunod.

09/2023

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Littérature Italienne

Je choisis la lagune

Plasticienne, Christine Célarier a deux "autres" passions, Venise et la littérature. Depuis de nombreuses années, elle se rend à Venise plusieurs fois par an. Là, au milieu des eaux, elle observe, dessine, prend des notes... Elle y croise des êtres chers. Elle y marche, de jour comme de nuit, dans les pas du grand poète disparu : Franck Venaille. Avec le temps, elle est même devenue l'amie de Micha, Micha Venaille, veuve du poète et lectrice attentive et bienveillante. Comme d'autres avant elle, Christine Célarier a donc choisi la lagune. Elle a choisi Venise, cette incroyable cité en partie engloutie sous les eaux et à laquelle elle offre ses mots comme elle a pu offrir, déjà, de très nombreux dessins. Venise est son royaume de prédilection, royaume placé à mi-distance entre ombre et lumière. Venise, de l'aube jusqu'au crépuscule. Elle nous propose trois nouvelles dont voici un extrait : "Aucun matin n'est semblable. L'un d'eux m'a étreint aux toutes premières heures du jour. Une tasse chaude à la main, le regard porté au dehors, j'ai furtivement vu une femme qui descendait les marches menant à l'eau du canal". Le décor est planté, l'ambiance pareillement. On assiste à la scène. COMMENT ? D'abord plasticienne, Christine Célarier peaufine ses proses avec justesse et précision. Elle ne dit jamais tout d'un seul coup. Elle dévoile, peu à peu. Elle libère. Elle a, surtout, plusieurs cordes à son arc. Et, en choisissant "la lagune" , elle a aussi choisi de percer quelques-uns des mystères de la langue, sa propre langue, en toute discrétion. Christine Célarier sait faire entrer, tout naturellement, la poésie dans la fiction. Ses récits, aux titres évocateurs et troublants, Sang lagunaire, Ombre nuit, Laissant le ciel à sa splendeur, ce dernier emprunté à un poème de Pasolini, ne cherchent au fond qu'une seule chose, l'impossible consolation. QUI ? Christine Célarier est née le 4 mars 1952 à Nevers (Nièvre). Diplômée de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon (DNSEP). Professeure d'enseignement artistique de 1981 à 2013. Directrice de la classe préparatoire de l'ENSBA de 2006 à 2013. Commissariat d'exposition pour la Grange de Clavière en Ardèche, ainsi que pour La Grande Galerie, (lagrandegalerie. org) dans la Drôme avec un collectif d'artistes. https : //www. christine-celarier. com

09/2023

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XVIIIe siècle

Le corps souffrant. Dire la maladie dans quelques écrits du for privé en Lorraine, au XVIIIe siècle

L'histoire de la maladie fut longtemps celle de la médecine, de ses héros et de leurs exploits, mais dès les années 1970-1980, grâce entre autres à Jacques Revel, Jean-Pierre Peter ou Roy Porter, un renversement radical de perspective a invité l'historien à prendre en compte le vécu de la maladie plutôt qu'à se complaire dans l'analyse du discours médical, dans l'histoire des maladies ou les biographies de soignants célèbres. Depuis, les travaux se sont multipliés à partir des récits de malades ou de leurs proches, car ce nouvel angle d'attaque donne une place centrale à l'individu mais également aux sources qui en parlent, c'est-à-dire à ces écrits du for privé - journaux, mémoires, livres de famille, correspondances intimes... - qui suscitent, surtout depuis l'aube des années 2000, un nouvel engouement. Sources non médicales, ces écritures privées sont ici privilégiées, telles les lettres qu'Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Lorraine, adresse à son amie la marquise d'Aulède entre 1715 et 1738. Une importante correspondance que complète heureusement l'analyse de quelques livres de familles incontestablement moins bavards mais rédigés par quelques apparentés Marcol qui, peu ou prou, appartiennent au milieu de la Robe nancéienne. Des textes à la première personne, auxquels ce travail fait la part belle, qui procèdent à une mise en récit de la maladie, mettent l'accent sur l'expérience subjective du malade et de ses proches et donnent accès aux parcours de santé de quelques individus appartenant, certes, à une frange restreinte de la population, les "gens de qualité", mais les seuls, en Lorraine, à avoir laissé, pour le bonheur de l'historien, quelques traces écrites... Autant de regards que l'individu porte sur son corps malade ou le corps souffrant de l'autre qui, à travers l'écrit, révèlent les façons dont la maladie est dite, vécue, interprétée et les représentations qu'on s'en fait. Histoire du corps malade, cet ouvrage esquisse aussi une histoire de la relation thérapeutique, car au fil du récit s'expriment parfois les attentes du malade, de ses proches vis-à-vis du soignant et des soins prodigués ; les parcours de santé individuels étant, comme il se doit, restitués dans le tissu de leur environnement familial et social et les narrations privées confrontées aux discours médicaux ambiants. Car la maladie, nul besoin désormais de le démontrer, est socialement et culturellement construite.

01/2022

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Ethnologie et anthropologie

Passion football. Anthropologie d'une pratique et d'un spectacle

Pourquoi le football connaît-il une telle popularité ? L'ethnologue Christian Bromberger, par l'analyse des " valeurs " que ce sport condense, des identités qu'il permet de symboliser, des émotions qu'il suscite auprès d'un public surtout masculin, propose une réponse à cette question. Le football est devenu un objet de recherche de l'ethnologie des sociétés contemporaines. Dans les années 1980-1990, Christian Bromberger a mené une longue enquête sur Marseille, Naples et Turin. Depuis, il a suivi l'évolution de ce sport, à Marseille, mais aussi à Téhéran, à Istanbul et dans d'autres villes du monde. Le football est à la fois pratique et spectacle, et c'est surtout le spectacle sportif et ses spectateurs qui retiennent l'attention de Christian Bromberger. Le stade est un terrain d'observation et d'enquête, tribune par tribune : l'étude des gradins, de la répartition des spectateurs dans les tribunes, de leurs comportements, de la participation active du public (slogans, emblèmes) permet de cerner " les différents réseaux qui s'agrègent pour façonner une foule structurée et non une "meute" informe ". Des enquêtes sur les mobilisations de masse à l'échelle de villes ou de régions, dans les clubs, le recueil de récits de vie de supporters, permettent de cerner les processus et les modalités selon lesquels des histoires individuelles se croisent avec celles des clubs, des compétitions, des matchs. C'est aussi l'étude, dans la ville, des liens de sociabilité que crée ou noue cette passion commune, des discussions interminables qu'elle suscite dans les bars, où se forment les groupes de spectateurs, aux sièges des associations de supporters où se préparent la mobilisation, les plans de campagne pour cette bataille ritualisée qu'est le match. Christian Bromberger dit voir avec inquiétude l'évolution récente du football, ce " people's game ", de plus en plus affaire d'enjeux financiers de grands groupes comme Orange ou Allianz et de marchés. " Cette nouvelle donne économique associée au processus général de globalisation a entraîné une rupture progressive des liens entre le club et la collectivité humaine qu'il est censé représenter ". Le football comme les autres jeux d'agôn, exalte le mérite, la performance, la compétition entre égaux ; il donne à voir et à penser, de façon brutale et réaliste, l'incertitude et la mobilité des statuts individuels et collectifs que symbolisent les ascensions et le déclin des vedettes, les promotions et les relégations des équipes, les rigoureuses procédures de classement, cette règle d'or des sociétés contemporaines fondées sur l'évaluation des compétences. Pourquoi le football connaît-il une telle popularité ? Son analyse, des " valeurs " que ce sport condense, des identités qu'il permet de symboliser, des émotions qu'il suscite auprès d'un public surtout masculin, permet d'esquisser une réponse à cette question. Christian Bromberger revisite dans ce livre ses recherches et ses travaux scientifiques (notamment publiés dans des revues scientifiques) et les revoit au prisme du temps présent, dans l'épaisseur du temps et de l'évolution du football, il repense ce trait de civilisation majeur en proposant une synthèse de sa pensée d'ethnologue du proche

11/2022

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Histoire internationale

La CNT dans la révolution espagnole. Tome 3

A la demande de la Confederacion Nacional del Trabajo (Confédération nationale du travail), CNT, en exil en France, José Peirats a été chargé de rédiger une histoire de ce mouvement. Une décision courageuse, alors que cette organisation anarchosyndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l'Espagne franquiste, et que la répression des services secrets franquistes ne ménageaient ni l'une ni l'autre. Le même phénomène touchait plus profondément le PC espagnol, sommé d'appliquer dans ses rangs la politique anti titiste de l'URSS. José Peirats était donc naturellement enclin à adopter un recul critique, tout en expliquant les attitudes et les réactions des dirigeants et des militants de base, leurs évolution, pendant la "révolution espagnole". Révolution encore bannie et/ou calomniée actuellement par certains historiens officiels espagnols et étrangers comme on l'a constaté en 2010 pour la commémoration du centenaire de la fondation de la CNT. José Peirats a recueilli des documents, consulté des protagonistes, puis il a conçu et rédigé son ouvrage entre 1950 et 1953. Comme il le dit lui-même dans les deux introductions respectivement de la première et de la seconde édition, Peirats imaginait pouvoir embrasser en un seul livre tous les aspects de l'histoire de la CNT. Il a finalement achevé trois tomes dont la richesse est triple. D'une par, ils éclairent les événements en séparant les actions spontanées dans un esprit libertaire des travailleurs (comme on le voit à nouveau depuis la Commune de Paris jusqu'à ce début du XXIe) de celle des états-majors syndicaux et politiques. De l'autre, Peirats accompagne cette vision des apparences, par la reproduction de nombreux document qui dévoilent les équivoques et la sottise de la participation des ministres anarchosyndicalistes, tout autant que le détournement de fonds, le vol de la réserve d'or de la Banque d'Espagne, par l'Union soviétique. Les Brigades internationales et leurs actions militaires n'occulteront jamais les meurtres commis par André Marty et les assassinats par le Guépéou, issu de la Tchéka de Lénine, de têtes pensantes critiques du marxisme ou de l'URSS, comme Camillo Berneri et Andrés Nin, etc... Enfin, Peirats prend carrément partie contre le dévoiement de la CNT par ses dirigeants, comme le démontre les titres de plusieurs chapitres. Et il le fait au moment où une partie des responsables est encore en activité dans la CNT en exil. Si l'anarchosyndicalisme officiel n'a toujours pas tiré de bilan des faits de 1936- 1939, Peirats n'a pas hésité à choisir, à dénoncer les "virages dangereux" (cotent-l'écrivait Berneri) et à revendiquer les collectivisations, l'autogestion des travailleurs par eux-mêmes pour changer la société.

01/2020

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Histoire internationale

La CNT dans la révolution espagnole. Tome 2

A la demande de la Confederación National del Trabaja (Confédération nationale du travail), CNT en exil en France, José Peints a été chargé de rédiger une histoire de ce mouvement. Une décision courageuse, alors que cette organisation anarchosyndicaliste était fragilisée par une scission en exil et dans l'Espagne franquiste, et que la répression des services secrets franquistes ne ménageaient ni l'une ni l'autre. Le même phénomène touchait plus profondément le PC espagnol, sommé d'appliquer dans ses rangs la politique anti titiste de l'URSS. José Peirats était donc naturellement enclin à adopter un recul critique, tout en expliquant les attitudes et les réactions des dirigeants et des militants de base, leurs évolution, pendant la "révolution espagnole". Révolution encore bannie et/ou calomniée actuellement par certains historiens officiels espagnols et étrangers comme on l'a constaté en 2010 pour la commémoration du centenaire de la fondation de la CNT. José Peirats a recueilli des documents, consulté des protagonistes, puis il a conçu et rédigé son ouvrage entre 1950 et 1953. Comme il le dit lui-même dans les deux introductions respectivement de la première et de la seconde édition, Peirats imaginait pouvoir embrasser en un seul livre tous les aspects de l'histoire de la CNT. Il a finalement achevé trois tomes dont la richesse est triple. D'une part, ils éclairent les événements en séparant les actions spontanées dans un esprit libertaire des travailleurs (comme on le voit à nouveau depuis la Commune de Paris jusqu'à ce début du XXIe) de celle des états-majors syndicaux et politiques. De l'autre, Peirats accompagne cette vision des apparences, par la reproduction de nombreux documents qui dévoilent les équivoques et la sottise de la participation des ministres anarchosyndicalistes, tout autant que le détournement de fonds, le vol de la réserve d'or de la Banque d'Espagne, par l'Union soviétique. Les Brigades internationales et leurs actions militaires n'occulteront jamais les meurtres commis par André Marty et les assassinats par le Guépéou, issu de la Tcheka de Lénine, de têtes pensantes critiques du marxisme ou de l'URSS, comme Camillo Bemeri et Andrés Nin, etc.. Enfin, Peirats prend carrément parti contre le dévoiement de la CNT par ses dirigeants, comme le démontre les titres de plusieurs chapitres. Et il le fait au moment où une partie des responsables est encore en activité dans la CNT en exil. Si l'anarchosyndicalisme officiel n'a toujours pas tiré de bilan des faits de 1936-1939, Peirats n'a pas hésité à choisir, à dénoncer les "virages dangereux" (comme l'écrivait Berneri) et à revendiquer les collectivisations, l'autogestion des travailleurs par eux-mêmes pour changer la société.

07/2019

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Musique, danse

Mouvement contraire. Souvenirs d'un musicien

D. -E. Inghelbrecht (1880-1965) fut le plus grand chef d'orchestre français de sa génération. Nous rééditons aujourd'hui ses mémoires, publiés en 1947 et depuis longtemps introuvables, qui sont non seulement un document de premier plan sur la vie artistique en France durant la première moitié du vingtième siècle, mais un texte d'une grande qualité d'écriture et d'un très haut niveau de réflexion. Le titre, Mouvement contraire, en désigne d'emblée l'originalité formelle : le musicien raconte sa vie à rebours, en partant du présent et en remontant vers sa jeunesse. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, celle-ci lui apparaît comme ayant coïncidé avec un âge d'or de la musique française. Ami intime de Claude Debussy, familier d'autres grands compositeurs comme Maurice Ravel, Inghelbrecht offre un témoignage humain essentiel sur cette période où sa carrière le conduisit à participer à la renaissance de la salle Pleyel, à l'aventure du Théâtre des Champs Elysées (il fut le premier titulaire du pupitre à l'ouverture de celui-ci en 1913), aux vicissitudes de l'Opéra-Comique, au renouveau ou à la création de grands orchestres français (c'est à D. -E. Inghelbrecht qu'est par exemple due la fondation de l'orchestre de la radiodiffusion française, aujourd'hui Orchestre National de France). Toutes ces institutions, tous ces lieux encore aujourd'hui bien vivants ont été marqués par son action. C'est un pan essentiel de leur histoire que ces mémoires nous restituent. La vie personnelle d'Inghelbrecht a aussi fait de lui le témoin privilégié de toute la vie artistique de son temps : il fut notamment le gendre du grand peintre et affichiste Steinlen (1859-1923, universellement connu comme le peintre des chats), et l'époux de la danseuse-étoile et chorégraphe suédoise Carina Ari (1897-1970). Les mémoires d'Inghelbrecht révèlent un véritable écrivain plein d'humour, capable de brosser des portraits tour à tour tendres ou cruelsdes différents acteurs de la vie culturelle de son temps, ainsi que de certains responsables politiques qu'il a côtoyés. Mais avant tout, en homme désireux de transmettre aux futurs musiciens et aux mélomanes l'essentiel de son expérience, le grand musicien a fait de son livre une leçon d'énergie et d'intégrité artistique qui n'a rien perdu de son actualité. Comme nous l'avons fait précédemment pour notre édition de "L'Art du théâtre" de Sarah Bernhardt, nous accompagnons ce volume d'un ensemble de documents iconographiques donnant à voir les principaux personnages du récit, permettant ainsi au lecteur de goûter la saveur d'une époque disparue, mais pleine encore d'enseignements pour aujourd'hui.

04/2019

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Sciences politiques

Dans les archives inédites des services secrets : un siècle d'histoire et d'espionnage français (1870-1989)

"Tout un monde de l'ombre se révèle dans ce passionnant ouvrage" Le Monde "Passionnant comme un grand roman d'espionnage, où tout est vrai." l'Express. "Des documents exceptionnels, des photos et des rapports inédits. Un ouvrage magnifique." Télérama. "Nouveau coup d'éclat de l'Iconoclaste" Le Figaro. "Cet ouvrage est remarquable." Historia. Un siècle d'espionnage et de contre-espionnage français (1870-1989) où l'on retrouvera parmi les sujets traités : Les coulisses de l'Histoire Le dossier de l'affaire Dreyfus. La fiche de renseignement sur Hitler (1924). Les confidences du secrétaire particulier de Staline (1928). Les procès de Moscou (1937). Les lettres de Pierre Mendès France dans la clandestinité. Les préparatifs secrets du débarquement allié. Le dossier FFI de François Mitterrand et la fiche secrète du SDECE. Les documents "très secrets" sur la collaboration entre les services français et la CIA en Indochine. Les rapports des RG sur Messali Hadj, Georges Bidault et les milieux de l'Algérie française. La chasse aux trafiquants d'armes du FLN. Le dossier confidentiel de l'opération militaire de Kolwezi (1978). Le dossier complet de la DST sur l'affaire Farewell. De grandes figures d'espions Bolo Pacha, traître au service de l'Allemagne. L'affaire Fantômas : l'agent As 522 chez les communistes Jean Klee, un agent triple disparu dans la Tamise. Le dossier d'un nazi français, Fernand de Brinon. La traque d'Otto Skorzeny, chef des commandos du Reich. Georges Pâques, une taupe à l'OTAN. Un réseau est-allemand en France : l'affaire Bammler-Kranick. Des affaires d'espionnage économique Alfred Nobel et les secrets de fabrication de la poudre (1888). Les usines françaises d'armement espionnées au profit de l'URSS (1925). L'inquiétant réarmement japonais (1935). Le rapport d'un espion au salon de l'auto de Berlin (1939). La liste des entreprises ayant un compte à la "Banque des Soviets" et leurs relations avec Moscou (1950). Des inventions technologiques sans égales. Les interceptions radio de la tour Eiffel. Les premières photographies aériennes (1914-1918). Enigma et les codes secrets des nazis. Les premiers commandos des services spéciaux français. Appareils photos, faux passeports, talonnettes à double fond, etc. : un musée jamais vu. Une ambassade de France mise sur écoutes. Les rapports de gendarmerie sur les OVNIS. Des séductrices de légende. La Païva et son mari prussien (1871). Mistinguett, un coeur au service de la France (1916). Les documents inédits du dossier Mata Hari (1917). Joséphine Baker, l'agent de charme de la France libre (1944). La naissance des grands services de renseignement. Le 2e Bureau. Les Renseignements généraux. Le KGB. Le BCRA, service de renseignement de la France libre. La DST. Le SDECE et la DGSE avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.

10/2010

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Asie du sud-est

Les sultanats du Sud philippin. Une histoire sociale et culturelle de l’islamisation (XVe-XXe siècles)

Frontière orientale du monde islamisé, le Sud philippin a accueilli, entre le XVe et le XXe siècle, deux sultanats (Sulu et Magindanao-Buayan) ainsi qu'une confédération musulmane (Pat a pengampong ko Ranao). Cet ouvrage retrace l'émergence de ces entités politiques islamisées, en s'attachant à l'étude des changements sociaux et culturels induits par l'adoption de l'islam, religion universelle, aux confins de l'Asie du Sud-Est. L'islam philippin y est abordé à partir des textes produits par ces sociétés islamisées. Ces textes mettent en évidence la circulation d'une culture cosmopolite malaise dans le Sud philippin ainsi que les spécificités locales d'un islam indigénisé. Visiter la tombe d'un saint, composer et transmettre une généalogie, ou encore copier un manuscrit sont des pratiques qui organisent le territoire, la société et le temps des musulmans philippins. C'est ce que montre cet ouvrage, qui s'intéresse tout aussi bien à l'histoire qu'à la mémoire culturelle de l'islamisation. En suivant les mythes et les épopées des Tausug, des Magindanao et des Maranao, il éclaire la façon dont les populations des sultanats articulèrent l'islam aux croyances et pratiques préexistantes, dans un système d'une grande cohérence. A propos de l'Auteur Elsa Clavé est enseignante-chercheuse à l'université de Hambourg, au sein du Centre d'études des cultures manuscrites (CSMC) et chercheuse associée au Centre Asie du Sud-Est (CASE). Ses recherches portent sur l'histoire sociale et culturelle du monde malais (Indonésie, Malaisie, Philippines), en particulier l'histoire des représentations, et sur les relations entre histoire et mémoire. Sommaire Avertissement Abréviations INTRODUCTION 1. Territoire et populations du Sud philippin 2. Les Philippines dans les réseaux commerciaux 3. L'islam dans les études philippines 4. Penser l'islamisation, conceptualiser la malayisation 5. Une approche interdisciplinaire Chapitre 1 : Présentation des sources 1. Sources locales 2. Sources étrangères Chapitre 2 : Population, territoire et administration des sultanats 1. Migrations et composantes ethniques 2. Organisation territoriale des entités politiques 3. Aristocratie et administration malaises et indigènes Chapitre 3 : Développement d'une culture écrite 1. Langue malaise et langues locales 2. Lois coutumières et droit musulman 3. Corans, sermons, textes de dévotion et de mystique Chapitre 4 : Pouvoir et légitimité politique au sein des sultanats 1. Objets de pouvoir 2. Narrations de pouvoir 3. Centres de pouvoir Chapitre 5 : Analyse des mythes de fondation 1. La question de la circulation des textes 2. Une structure mythique préislamique Chapitre 6 : Distanciation et changement de rapport au monde malais 1. La fin d'un âge de commerce 2. La construction des Etats modernes et le détournement de l'héritage malais CONCLUSION Bibliographie Annexes Index Table des cartes et figures Table des matières

02/2022

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Histoire ancienne

Elevage et forêt sur la montagne dijonnaise à la fin du Moyen Age. Deux établissements forestiers d'éleveurs en Terre de Saint-Seine (Saint-Martin-du-Mont, Côte d'Or)

Les deux établissements désertés dont il est ici question sont localisés à environ 1,5 km l'un de l'autre dans le massif forestier couvrant les marges du finage de Saint-Martin-du-Mont sur la Montagne dijonnaise, à une vingtaine de km au nord-ouest de la capitale bourguignonne. Celui des bois de Cestres a fait l'objet d'une fouille aussi exhaustive que possible entre 2003 et 2012. Celui des bois de La Combe d'Eté a été sondé en 2012. Ils ont tous les deux été fondés, occupés et désertés au XIVe siècle et présentent la même configuration de hameaux spécialisés dans l'élevage ovin. Sans doute s'agit-il, pour l'un, des Bordes Gaudot attestées dans la documentation écrite comme actives de 1323 à 1413 et déclarées comme désertées en 1417, pour l'autre des Bordes de Cuylles ou Descuilles citées en 1371 et en 1394-1395. La commune actuelle, l'une des plus vastes de Côte d'Or, est l'héritière directe de la "Terre de Saint-Seine". C'est le domaine proche de l'abbaye bénédictine éponyme fondée au Temps mérovingiens sur la route qui, de Dijon à Troyes en Champagne, assure un passage commode entre le sillon rhodanien et le bassin de la Seine. Aux Xllle et XIVe siècles, cet itinéraire constitue l'un des axes majeurs du commerce international de la laine, emprunté notamment par les marchands italiens fréquentant les foires de Champagne. Avec la fondation tardive des deux établissements dans ses marges forestières, l'abbaye entendait participer de cette dynamique économique. Mais celle-ci décline au siècle suivant sous les coups des désordres liés à la guerre de Cent Ans et à la Peste Noire. L'ensemble a offert la possibilité non seulement de conduire une fouille approfondie sur des habitats ruraux désertés du bas Moyen Age, ce qui reste somme toute encore peu courant, mais aussi de mettre au jour les témoins matériels d'un puissant phénomène surtout connu par la documentation écrite. Il a aussi permis d'étudier non seulement les habitats, la culture matérielle et les activités de production des groupes résidents, mais aussi, sous le couvert forestier protecteur, l'organisation des territoires exploités alentours. Trois parties complémentaires structurent ainsi le présent ouvrage. Il s'ouvre par une monographie archéologique décrivant le détail des constructions et des mobiliers enregistrés à la fouille, pour évoquer les niveaux techniques et les conditions de vie. Il se poursuit avec un essai d'Archéogéographie du territoire associant l'étude du parcellaire, l'analyse physico-chimique des sols et celle des cortèges végétaux, afin de restituer le paysage environnant et les modalités d'exploitation des ressources. Il s'achève par une étude des documents écrits, dénombrements, comptabilités, actes notariés, pour témoigner du contexte socio-économique.

01/2018

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Ecrits sur l'art

Singuliers

Ce livre accompagne l'exposition présentée à l'abbaye d'Ardenne à l'été 2022. Conçue par Thierry Davila et réalisée en partenariat avec la Fondation Martin Bodmer et le musée d'Art moderne et contemporain de Genève, elle est consacrée aux carnets, cahiers et manuscrits d'écrivains, d'artistes, de philosophes... qui n'ont jamais fait l'objet d'une publication. Objets uniques, tous ont une présence matérielle et une expressivité visuelle exceptionnelles, que ce soit par leur graphie, leur beauté plastique ou leur facture particulière. Souvent exempts de corrections, ils fonctionnent comme des individus esthétiques achevés et autonomes, sans précédents : des oeuvres en soi. Richement illustré, cet ouvrage offre ainsi une constellation de singularités remarquables, dont certaines sont montrées pour la première fois en France. On y découvre notamment un traité polémique d'Isaac Newton sur l'Eglise, un premier essai de Jean-Jacques Rousseau sur l'éducation, les ajouts manuscrits proliférants d'Artur Schopenhauer entre les pages de son oeuvre inachevable, les audaces de Laurence Sterne dans l'édition originale de Tristram Shandy... A leur côté sont également présentées des pièces d'archives inédites d'auteurs et artistes majeurs du XXe siècle, parmi lesquels William S. Burroughs, Robert Filliou, Gisèle Freund, Philippe Lacoue-Labarthe, Henri Michaux, Wajdi Mouawad, Jean-Luc Nancy ou encore Antoine Vitez. Les documents réunis dans Singuliers sont pour les plupart des manuscrits qui tendent vers le livre, dont ils miment l'apparence et la structure, comme si l'idée du livre hantait l'activité créatrice dès son commencement. D'autres, imprimés retouchés à la main, se situent plutôt au-delà du livre, l'oeuvre se poursuivant dans les marges et les blancs du texte publié, l'auteur par son intervention rendant l'exemplaire imprimé unique, incomparable. Historien de l'art et philosophe de formation, Thierry Davila est conservateur chargé des éditions au Mamco de Genève. Il a organisé un certain nombre d'expositions, dont plusieurs ont mis en rapport l'art moderne et l'art le plus actuel, et a publié une dizaine d'ouvrages d'histoire et de théorie de l'art, parmi lesquels L'Art médecine (RMN, 1999) , Marcher, créer. Déplacements, flâneries, dérives dans l'art de la fin du XXe siècle (Editions du Regard, 2002 et 2010), In extremis. Essais sur l'art et ses déterritorialisations depuis 1960 (La lettre volée, 2009), De l'inframince. Brève histoire de l'imperceptible de Marcel Duchamp à nos jours (Editions du Regard, 2010 et 2019), Uniques. Cahiers écrits, dessinés, inimprimés (Flammarion, 2018). Il est aussi l'éditeur, aux Presses du réel, du recueil Devant les images - Penser l'art et l'histoire avec Georges Didi-Huberman.

06/2022

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Art textile

Hélène Henry. Les tissus de la modernité, Edition bilingue français-anglais

Née en 1891, passionnée par la peinture et la musique, Hélène Henry n'a jamais suivi aucune formation spécifique lorsqu'elle arrive à Paris, à 25 ans. Elle commence par acheter un petit métier à main, s'installe dans un atelier et crée des écharpes qu'elle vend à des couturiers comme Worth ou Nicole Groult. Elle apprend seule à se servir de son métier à tisser et en 1923, elle montre des essais à Francis Jourdain, dont les poteries l'inspirent. Il expose ses créations dans sa boutique et la présente à Pierre Chareau et au cercle de leurs amis "modernes" (Paul Poiret, Pierre Legrain, Jacques-Emile Ruhlmann). La même année, elle s'installe dans un atelier plus grand. H. Henry dessine et peint : bandes, rayures, damiers, motifs géométriques ou dégradés subtils d'une seule teinte. Elle expérimente de nouvelles techniques pour juxtaposer ou opposer des matières ou des points de tissage, en invente de nouveaux. Par le jeu des reliefs et des masses, ses créations semblent être réalisées en trois dimensions. Elle est la première en France à utiliser des fibres artificielles, rayonne ou viscose-fibrane, qu'elle croise avec des fils de coton et de laine. En 1925, elle participe à l'ambassade française du pavillon de la Société des artistes décorateurs (SAD), qui lance le style Arts déco lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris, où ses tissus sont exposés dans le bureau-bibliothèque de P. Chareau et dans la salle de repos. Elle quitte la SAD en 1929 pour participer à la fondation de l'Union des artistes modernes (UAM), aux côtés de Mallet-Stevens, Herbst, Jourdain, Templier, Charlotte Perriand, Sonia Delaunay et d'Eileen Gray, entre autres. Elle reçoit des commandes pour la Villa Noailles de Mallet Stevens, à Hyères (1924) ; le palais du maharajah d'Indore (1930) ; le palais de la Société des nations, à Genève ; le paquebot Normandie ; l'Exposition internationale des arts et techniques de Paris en 1937. Après la guerre, elle participe, avec ses anciens amis de l'UAM, aux expositions de la section "Formes utiles" du Salon des arts ménagers où elle décline ses écossais, ses bandes et ses constructions rigoureuses. Mais ses créations, réalisées à la main, en exclusivité pour un client précis, ne trouvent plus preneur : ses remarquables pièces uniques ne peuvent lutter avec les tissus industriels qui arrivent sur le marché européen. Elle supervise cependant le tissage de ses modèles jusqu'à sa mort, en 1965. 20 ans plus tard, son talent est redécouvert grâce à des galeristes spécialisés et à des expositions comme Les Années UAM, au musée des Arts décoratifs de Paris, fin 1988-début 1989, ou Pierre Chareau, au Centre Pompidou à Paris, (1993-1994).

08/2021

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Histoire ancienne

Histoire de la Gaule. Une confrontation culturelle, VIème siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.

L'historien d'aujourd'hui ne peut envisager la Gaule et les Gaulois de la même manière que ses prédécesseurs : la génération de Jullian fut marquée par la revanche sur l'Allemagne, celle de Carcopino par la colonisation et celle de Hatt par la décolonisation. De plus, l'éventail méthodologique, qui s'est élargi et affiné (de l'épigraphie latine à la photographie satellitaire) depuis un siècle, permet de considérer cette histoire sur la longue durée, c'est-à-dire sur le large demi-millénaire qui s'ouvre au début du vil siècle av. J.-C. (fondation de Marseille). Bien avant la première intervention militaire romaine (125 av. J.- C.), le commerce étrusque puis grec eut une incidence considérable sur la vie même des habitants de la Gaule. Le vin eut ainsi une fonction beaucoup plus large que celle que lui assignent les sources grecques et latines - étancher la " soif celtique " - et modifia en profondeur, avec d'autres produits et objets du monde méditerranéen, les sociétés celtiques. Le commerce joua donc un rôle majeur dans la confrontation de deux civilisations, celle des Grecs et des Romains - fondée sur la pierre -, celle des Celtes - caractérisée par le bois et le torchis. Il n'importe guère finalement qu'un jour les Italiens aient, dès le milieu du IIe siècle au sud, pris le relais des Grecs, qui eux-mêmes avaient évincé les Étrusques : les échanges avaient dépassé l'ajustement de l'offre et de la demande pour remplir un véritable rôle culturel. Rome prit le problème autrement, imposant armées, colons et provinces. Cette brutalité ne constitua pourtant pas en soi une rupture et se borna à donner de tout autres dimensions aux relations économiques et aux contacts culturels. Une fois la saignée césarienne opérée, les Romains cherchèrent en outre à séduire, et de leur côté les Gaulois ne furent ni ces hommes falots faits de sable et de vent que décrit Mommsen ni des vaincus acculturés prêts à s'incliner devant la splendeur des décors urbains ou des autres formes de la civilisation méditerranéenne. La romanisation passa ainsi par un demi-millénaire de commerce, par de subtils accords politiques symbolisés par les cérémonies du culte impérial au Confluent des Gaules (Lyon), et par un élargissement du droit de cité (au milieu du Ier siècle ap. J.-C., les citoyens romains de Gaule étaient les égaux de ceux nés sur les bords du Tibre). Tout fut dit au concile de Reims (70 ap. J.- C.) où les notables assemblés refusèrent les chemins de la rébellion : ils étaient devenus non pas des Gallo-Romains - le terme est une invention contemporaine -, mais des Romains des provinces des Gaules.

04/1997

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Histoire internationale

LA NOUVELLE HISTOIRE D'ISRAEL. Essai sur une identité nationale

Le temps est venu d'écrire la nouvelle histoire d'Israël. Une histoire nouvelle, car, depuis que les archives couvrant les années de fondation de l'Etat ont été ouvertes, le débat historiographique fait rage, avec une violence inégalée en tout autre pays. Des cénacles universitaires aux grands quotidiens, historiens et témoins disputent de questions essentielles pour l'identité nationale et l'avenir du pays : dans quelles conditions le foyer national juif - le Yichouv - s'établit-il en Palestine au XIXe siècle et au XXe siècle dans une terre déjà habitée ? Quelle fut l'attitude des dirigeants du Yichouv face au génocide des Juifs d'Europe, puis à l'égard des survivants ? Quelle fut la nature exacte de la proclamation de l'Indépendance le 15 mai 1948 : visait-elle la création d'un Etat spécifiquement juif, ou les Arabes de Palestine y avaient-ils une place ? Israël pouvait-il être juif et démocratique, laïque et moderne tout en refusant la séparation de la religion et de l'Etat ? Ce débat historiographique marque le délitement du récit national sioniste qui tenait lieu jusqu'à hier d'identité consensuelle. Han Greilsammer en restitue l'ampleur, les origines comme la portée (Première partie : Nouvelle histoire : la rupture). Mais la querelle des historiens ne s'explique pas seulement par l'ouverture des archives : celle-ci n'a fait qu'activer celle-là. Bien que les archives pour les périodes suivantes demeurent inaccessibles, les chercheurs remettent également en cause le récit des événements, de 1948 à l'assassinat de Rabin. Car ils ont tous, comme citoyens, participé à des conflits - glorieux et unanimistes comme la guerre des Six-jours, contestés et traumatisants telles la guerre au Liban ou la répression de l'Intifada. Témoins, ils posent, à partir des événements dont ils sont les contemporains et les acteurs, des questions qui reflètent les affrontements à propos de la reconnaissance de l'Autre palestinien et de l'avenir du pays. Des questions et des débats qu'Ilan Greilsammer noue dans une histoire nouvelle (Seconde Partie : les temps forts de l'Etat d'Israël : 1948-1996). En sorte que le lecteur découvre le fil qui court entre colloques d'historiens et réactions du grand public : Israël, au regard de son histoire, doit-il, peut-il être un Etat sans identité juive, un Etat comme les autres ? On l'aura compris : cet ouvrage pionnier, sans équivalent dans aucune autre langue, reconduit la crise d'identité nationale à la spécificité d'Israël : comment écrire l'histoire d'un Etat où histoire et mémoire collective se confondent, où les témoins se font historiens, où les historiens sont à la fois des chercheurs soucieux de rigueur scientifique et des citoyens en quête de la paix ?

05/1998

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Archéologie

Revue archéologique de Narbonnaise Supplément 51 : Entremont. Une agglomération de Provence au IIe siècle avant notre ère (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)

Le site d'Entremont, immédiatement au nord de la fondation romaine d'Aquae Sestiae Sulluviorum, est un oppidum fouillé depuis 1946 et classé comme Monument Historique en 1980. Bien qu'il soit mondialement connu par les découvrons de sculptures rattachés à des cultes héroïques depuis 1817, les résultats des recherches de terrain poursuivies jusqu'en 2011 n'avaient jusqu'alors fait l'objet que d'approches générales ou de publications partielles. En regroupant l'ensemble des données recueillies, cet ouvrage relate les acquis aussi les interrogations liés à l'occupation de ce plateau dès la fin du premier âge du Fer, mais pour l'essentiel au IIe s. av. n. è. La mise en perspective de l'intégralité de la documentation, des premières fouilles assez rapides aux recherches plus récentes mieux documentées, permet désormais de percevoir plus précisément les étapes chronologiques de l'occupation du site et de leurs spécificités. Quatre grandes périodes sont individualisés et caractérisées. Sur une implantation initiale à connotation fortement cultuelle et votive (entre le Ve s. et le début du IIe s. av. è.), le plateau devient vers 180 le lieu d'une première agglomération, de superficie réduite mais planifiée et fortifiée, pour une communauté agropastorale. Son destin sera de courte durée, car l'instabilité politique de cet arrière-pays de Marseille grecque et les conflits qui en découlent, la condamne, vers 1 60 ou peu après, à être totalement enclavée dans une seconde, plus vaste, et mieux protégée. Les analyses de la documentation architecturale des deux habitats successifs nous fournissent un éclairage exceptionnel sur l'évolution rapide au cours du IIe s. des communautés indigènes régionales. leurs attentes et leurs savoir-faim, comme sur la diversité de leurs aspirations politiques, économiques et culturelles. Après le milieu du siècle, l'oppidum d'Entremont nous révèle une société bien moins égalitaire qu'auparavant, avec un clivage perceptible des classes sociales qui ira en s'amplifiant. Au puissant développement architectural du troisième quart du siècle, à l'émergence de circuits économiques structurés avec la Méditerranée par une part de ses élites, répond l'affirmation ostentatoire de valeurs guerrières traditionnelles, apparemment toujours dominantes. Les tensions intercommunautaires qui en découlent, éclairées par les textes anciens, celles aussi développées avec Marseille, puis avec Rome, se concluront par les interventions militaires de celte dernière, d'abord en 124-123. puis après un renouveau de l'habitat, de manière encore plus radicale vers 100/90 av. n. è. Le site est alors arasé et déserté. Aux données commentées et illustrées de l'architecture et de son environnement stratifié sont associées celles sur le monnayage du site et les vestiges anthropologique recueillis. Un volume de 800 pages. 976 figures et Il tableaux.

12/2021