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Émilie Pépin

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Revues de droit

Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger N° 4-2023

DOSSIER : LA MONTEE EN PUISSANCE DU FAIT RELIGIEUX DANS LA JURISPRUDENCE DE LA COUR DE JUSTICE DE L'UNION EUROPEENNE - La montée en puissance du fait religieux dans la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne, par Laurent Coutron - Discrimination au travail et liberté de religion, par François Biltgen - La liberté de religion est-elle soluble dans le marché ? Le droit de l'Union européenne et le financement des entités religieuses, par Olivier Dubos - Quelle place pour la liberté de religion dans le contentieux de l'asile ? , par Caroline Boiteux-Picheral - Existe-t-il une communauté de sources de la liberté de religion ? , par Sébastien Van Drooghenbroeck - Quelle place pour la liberté de religion dans la hiérarchie des droits ? , par Mustapha Afroukh Table ronde : La réception en droit français des exigences européennes relatives à la liberté de religion, par Pierre-Yves Gahdoun, Lauren Blatière, Olivia Bui-Xuan, Frédéric Dieu et Eric Sales DOCTRINE - DROIT ADMINISTRATIF La protection contre les décisions administratives inopinées. Lecture contemporaine de l'arrêt du Conseil d'Etat Compagnie des mines de Siguiri du 22 novembre 1929, par Benoît Delaunay Qu'est-ce qu'une mesure gracieuse ? , par Themistoklis Raptopoulos La jurisprudence administrative face aux forces de l'ordre : un processus de légitimation juridique de l'usage de la force, par Clément Rouillier - DROIT CONSTITUTIONNEL Imbroglio, quiproquo, mécano autour de la motion référendaire, par Dorothée Reignier - DROIT ETRANGER Le modèle suisse du vote par correspondance, par Maxime Charité - DROIT INTERNATIONAL Covid-19, le droit international public revisité ? , par Emile-Derlin Kemfouet Kengny - FINANCES PUBLIQUES Le contrôle du Conseil constitutionnel sur les "cavaliers budgétaires" , par Vivian Laugier

09/2023

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Sociologie

Niklas Luhmann. Une théorie générale de la société

Le présent ouvrage met en lumière l'ampleur du projet du sociologue et juriste allemand Niklas Luhmann (1927-1998), dont la théorie générale de la société défie la sociologie et la philosophie occidentales modernes. Le volume entend donner des repères et des clés de compréhension pour mieux "situer" Luhmann au sein des sciences sociales et de la philosophie, en particulier de la philosophie du droit, en montrant comment sa pensée, réputée "inclassable" , s'inscrit néanmoins dans les champs de recherche de ces disciplines, prend parti dans des débats théoriques et s'inspire, tout en s'en démarquant, d'autres courants de sciences sociales et de philosophie qu'elle discute. Luhmann sociologue, Luhmann juriste, Luhmann philosophe du présent - tels sont les trois angles d'attaque principaux réunissant les différents textes du volume. C'est tout d'abord la discussion qu'assume la théorie de Luhmann avec les fondateurs des sciences sociales qui est restituée et analysée : Emile Durkheim, grâce à une traduction inédite de la préface de Luhmann à La division du travail social, puis Max Weber et Georg Simmel. Dans un deuxième temps, l'actualité de la théorie du droit de Luhmann est soulignée par des contributions s'intéressant à sa position sur la théorie juridique elle-même, sur les droits, sur la justice ou encore sur la question de l'indétermination en droit. Enfin, le lecteur ou la lectrice découvriront des questions philosophiques contemporaines majeures qu'a traitées le philosophe tout au long de son oeuvre : l'idée d'une société mondiale, le rapport entre société et nature, la possibilité (ou l'impossibilité) de mener une critique sociale.

05/2023

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Avocats

Isorni. Les procès historiques

"Isorni est l'avocat que j'ai le plus respecté et le plus aimé ; c'est aussi celui qui m'a le plus appris". Jacques Vergès "Cet avocat intransigeant, implacable, qui ne connut d'autre idéal, d'autre devoir que la Défense, nous sommes quelques-uns à l'avoir aimé. D'autres l'ont admiré. D'autres l'ont détesté, redouté, combattu. Mais tous l'ont respecté. Jacques Isorni : jamais la Défense n'oubliera ce nom". Jean-Denis Bredin, de l'Académie Française "Jacques Isorni nous a montré ce qu'il y a de plus exaltant dans la profession d'avocat. Sa passion de la Défense a éclairé nos vies". Philippe Lemaire "Isorni est capable de n'importe quel sacrifice. Comme il est de surcroît nanti d'un talent extraordinaire, la moindre de ses paroles a immédiatement un impact prodigieux". Emile Pollak "Qui pouvait résister au romantisme d'Isorni ? Un dieu le possédait. La foi qui le brûlait gagnait comme un incendie que le vent attise". Jules Roy Jacques Isorni incarne la Défense dans son expression la plus noble : la défense politique. Avocat des communistes sous l'Occupation, de Brasillach et de Pétain à la Libération, des nationalistes tunisiens avant de devenir celui des soldats perdus de l'Algérie Française, sa place est en toutes circonstances "du côté des prisonniers" . Témoin privilégié des chocs et des tragédies qui ont traversé la France, il nous invite à jeter un regard nuancé sur notre histoire contemporaine, avec l'oeil de la défense, une place où l'on cherche à comprendre les mobiles qui font agir les hommes...

10/2021

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Histoire de France

L'affaire Zola-Dreyfus. Bibliographie, chronologie, dictionnaire

A la fin du XIXe siècle, une simple affaire judiciaire a failli mettre la France au bord de la guerre civile. A l'automne 1894, un conseil de guerre avait condamné à la dégradation et à la déportation perpétuelle un capitaine d'origine juive, Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne. Ce fait divers, pratiquement tombé dans l'oubli pendant trois ans, a brusquement ressurgi dans l'actualité le 13 janvier 1898, lorsque l'écrivain Emile Zola a dénoncé une tragique erreur judiciaire dans une lettre ouverte au président de la République intitulée "J'accuse... !" Pendant deux ans, on a vu s'affronter les- dreyfusards, qui disaient combattre pour la justice et la vérité, et les antidreyfusards, tenants de l'honneur de l'armée et du respect de la chose jugée. Mais leurs motivations étaient, en fait, beaucoup plus complexes : à l'antimilitarisme des uns s'opposait l'antisémitisme des autres. Et la majeure partie des Français étaient restés indifférents. Dreyfus a finalement été gracié en 1899 puis réhabilité en 1906. On trouvera, clans cet opuscule, un résumé des événements, une chronologie très détaillée, un lexique, des notices biographiques sur plus de 200 personnages-clefs de l'époque et une bibliographie de plus de 200 titres. Ceux de nos lecteurs qui souhaitent mieux connaître tous les tenants et aboutissants de cette crise qui fut "un moment majeur de l'histoire de la conscience universelle" pourront se reporter à un autre livre du même auteur, beaucoup plus étoffé, intitulé L'Affaire Zola-Dreyfus : le vortex et la trombe, paru en même temps que celui-ci aux éditions L'Harmattan.

09/2014

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Histoire de France

L'affaire Zola-Dreyfus. Le vortex et la trombe

A la fin du XIXe siècle, une simple affaire judiciaire a failli mettre la France au bord de la guerre civile. A l'automne 1894, un conseil de guerre avait condamné à la dégradation et à la déportation perpétuelle un capitaine d'origine juive, Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major, accusé d'espionnage au profit de l'Allemagne. Ce fait divers, pratiquement tombé dans l'oubli pendant trois ans, a brusquement ressurgi dans l'actualité le 13 janvier 1898, lorsque l'écrivain Emile Zola a dénoncé une tragique erreur judiciaire dans une lettre ouverte au président de la République intitulée "J'accuse... !" Pendant deux ans, on a vu s'affronter les- dreyfusards, qui disaient combattre pour la justice et la vérité, et les antidreyfusards, tenants de l'honneur de l'armée et du respect de la chose jugée. Mais leurs motivations étaient, en fait, beaucoup plus complexes : à l'antimilitarisme des uns s'opposait l'antisémitisme des autres. Et la majeure partie des Français étaient restés indifférents. Dreyfus a finalement été gracié en 1899 puis réhabilité en 1906. On trouvera, clans cet opuscule, un résumé des événements, une chronologie très détaillée, un lexique, des notices biographiques sur plus de 200 personnages-clefs de l'époque et une bibliographie de plus de 200 titres. Ceux de nos lecteurs qui souhaitent mieux connaître tous les tenants et aboutissants de cette crise qui fut "un moment majeur de l'histoire de la conscience universelle" pourront se reporter à un autre livre du même auteur, beaucoup plus étoffé, intitulé L'Affaire Zola-Dreyfus : le vortex et la trombe, paru en même temps que celui-ci aux éditions L'Harmattan.

09/2014

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Théâtre

Correspondance et théâtre

Genèse d'une pièce, mise en scène, création, interprétation - autant de sujets qui n'ont jamais été systématiquement étudiés jusque-là en lien avec les correspondances. Pourtant, tous ceux qui l'ont un tant soit peu pratiqué le savent : le théâtre est avant tout un art coopératif. Il était donc naturel que les lettres y trouvent leur compte. Après une première partie réservée à Beaumarchais, le fondateur de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, six articles présentent des cas particuliers d'échanges entre auteurs, coauteurs, acteurs et actrices, qui ont en commun d'avoir eu une incidence directe sur la composition d'une pièce ou sur sa représentation. Huit études montrent ensuite par l'exemple l'apport irremplaçable des lettres sur le théâtre écrites par des dramaturges, des actrices ou encore d'autres artistes, dans la connaissance et dans l'écriture de l'histoire littéraire, et plus largement de l'histoire des arts, des idées et des moeurs. Une dernière partie est consacrée aux rôles et aux fonctions des lettres dans les pièces. Gageons qu'une nouvelle branche des études épistolaires, à l'intersection des études théâtrales, naîtra de la vingtaine d'auteurs ici représentés, répartis sur trois siècles : Beaumarchais, Marmontel, Ducis, Marivaux, Hugo, Vigny, Flaubert, Bouilhet, Les Goncourt, Dumas fils, Zola, Busnach, Victorien Sardou, Émile Bergerat, Catulle Mendès, Alain-Fournier, Maurice Emmanuel, Maeterlinck, Cocteau... Leurs correspondances, souvent inédites, étudiées par leurs meilleurs spécialistes, apportent déjà la preuve qu'elles ont un rôle à jouer, le premier, sur la scène comme en dehors, dans l'histoire du théâtre et de ceux qui l'ont fait.

03/2012

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Histoire de France

Soubiran, un escroc au renseignement sous Napoléon

Aventurier, provocateur, escroc, espion, séducteur, Paul Emile Soubiran est un des plus étonnants " inconnus de l'histoire ". La Révolution, l'Empire et la Restauration qui ont bouleversé les sociétés et les moeurs ont donné naissance à des traîtres, mouchards et espions dont il est la parfaite incarnation. Soubiran, qui a déserté la Garde nationale en 1793, vit aux crochets de ses trois femmes successives et de ses nombreuses et riches maîtresses. On le retrouve en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Hollande. Beau parleur, poète, à l'aise dans toutes les bonnes sociétés, il est l'agent de Savary et de Fouché. II usurpe l'uniforme de général français, est arrêté, s'enfuit et disparaît de 1800 à 1806. À la Restauration, il exhibe des états de service royalistes et s'attribue une part active dans divers complots antinapoléoniens. II devient capitaine de grenadiers avant de partir en 1807 au Portugal... en mission secrète pour l'empereur ! Emissaire de Napoléon, il rentre dans l'armée d'Espagne. Mais son goût pour l'intrigue a tôt fait de provoquer son exclusion et il se retrouve sans le sou. Intégré dans une unité d'espionnage militaire, il est envoyé en Suède. Capturé par les Anglais, il retrouve à Londres les légitimistes français en exil et part chercher fortune en Amérique. II y extorque de l'argent à la représentation française, se livre à une opération de désinformation contre les Britanniques et couvre une gigantesque escroquerie au détriment de James Madison, le président des Etats - Unis ! De retour en France, il vit encore nombre d'aventures rocambolesques sous la Restauration.

05/2013

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Musique, danse

La vie selon Franz Liszt

La vie, selon Franz Liszt, est un éternel voyage. Liszt découvre la musique en écoutant les Tziganes et en rêvant de liberté. Pianiste virtuose, il débute à Paris à douze ans. La langue d'adoption de ce Hongrois sera désormais le français et il deviendra l'ami de George Sand, Berlioz, Hugo, Ingres, Saint-Saëns. Inventeur du récital, il parcourt l'Europe en diligence puis en chemin de fer, navigue sur le Danube de Vienne à Budapest, traverse l'Espagne en été et l'Ukraine en hiver, va à Saint-Pétersbourg et Constantinople, partage sans compter ses dons, sa fortune et son temps. A trente-six ans, il met brutalement fin à sa carrière d'interprète pour se consacrer à la direction d'orchestre, à l'enseignement et à la composition. Sa vie se confond avec l'histoire politique et artistique de son siècle. Soutien des révoltés, conseiller des puissants, il reçoit l'hommage des empereurs et des rois. Le pape lui-même lui rend visite. Il marie sa fille aînée à Emile Ollivier, ministre de Napoléon III, et sa cadette à Wagner. Deux femmes brillantes ont tout abandonné pour le suivre : Marie d'Agoult, l'intellectuelle, puis Carolyne Wittgenstein, richissime princesse ukrainienne. Mais, au faîte de la gloire, il reçoit la tonsure : désormais, l'abbé Liszt se vouera à la musique religieuse. Tout en contrastes et en contradictions, rêveur et mystique, c'est à la fois l'homme du mouvement et du changement, de la fidélité à ses amis, à sa foi, à sa vision souvent prophétique du progrès dans l'art et dans la société, lui qui fut le compositeur le plus audacieux de son temps.

06/2000

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Critique littéraire

Driant Danrit

Parmi les figures admirées de longue date auxquelles Jean Mabire redonna vie le temps d'un livre, avec tout l'enthousiasme communicatif qui le caractérisait, il manquait un nom. Un nom, ou plutôt deux : Emile Driant, aussi connu sous le pseudonyme anagramme de Capitaine Danrit. Officier – il fut tué au combat aux premières heures de la bataille de Verdun, le 22 février 1916 – et romancier visionnaire, surnommé «le Jules Verne militaire» de son vivant (avec l'assentiment de ce dernier, s'il vous plaît !), Driant était un homme taillé sur mesure pour la machine à écrire de Jean Mabire. Considérable à tous les points de vue, l'oeuvre de Driant jalonne la longue carrière d'écrivain de Jean Mabire. Driant/Danrit avait, sinon tout prévu (La Guerre fatale entre la France et l'Angleterre n'eut jamais lieu), tout imaginé, des guerres modernes du XXe siècle (les trois tomes de La Guerre de demain : La Guerre de forteresse, La Guerre en rase campagne, La Guerre en ballons) aux luttes des races et des reliions (L'Invasion noire, L'Invasion jaune). Ni la montée en puissance des Etats-Unis, ni la modernisation à marche forcée du Japon n'échappèrent à sa sagacité. Driant termina d'écrire son dernier roman, La Guerre souterraine, dans les tranchées du bois des Caures en 1915. Jean Mabire nous laisse un tapuscrit complet, qui démêle l'écheveau d'une bibliographie prolifique, rendue confuse par la propension de Driant à écrire des romans fleuve, comprenant plusieurs tomes, eux-mêmes scindés en autant de volumes que de sous-parties. Une clarification bienvenue pour les collectionneurs. Le titre du livre, Driant Danrit, frappant, concis, est aussi de lui.

03/2015

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Rugby

France-All Blacks. Treize manières de battre les Néo-zélandais

Toutes les victoires françaises face aux All Blacks racontées par leurs héros, avant la Coupe du monde de rugby 2023 et le match d'ouverture France-Nouvelle-Zélande. Treize victoires en 62 rencontres. Un ratio qui fait du XV de France la bête noire des All Blacks dans l'hémisphère Nord. Et même si les Bleus restaient sur une disette de douze ans face à la Nouvelle-Zélande (13 juin 2009, 22- 27), leur dernier succès contre les triples champions du monde (20 novembre 2021, 40-25) a marqué les esprits à l'aube de la Coupe du monde 2023. Alors que tous les yeux sont rivés sur un alléchant France-Nouvelle-Zélande en match d'ouverture, le 8 septembre 2023, comment vaincre les ogres de l'ovalie ? Quelle est la recette pour les déstabiliser ? Rien de plus simple : il suffit aux Bleus de réunir les treize ingrédients qui leur ont permis de battre les All Blacks jusqu'ici, depuis l'exploit inaugural de la bande de Jean Prat (27 février 1954, 3-0) à l'ultime triomphe d'Antoine Dupont et consorts. Treize points forts à combiner pour aboutir au match parfait contre le XV à la fougère et lui imposer une peur bleue. Treize mots d'ordre à respecter de la première à la dernière minute de jeu. Treize façons de gagner éprouvées par ces Bleus de toutes les générations qui ont un jour mis à genoux les " hommes en noir " et qui nous donnent ici la voie à suivre. Les intervenants : André Boniface, Claude Dourthe, Guy Novès, Jean-Michel Aguirre, Franck Mesnel, Emile Ntamack, Fabien Pelous, Olivier Magne, Yannick Jauzion, Cédric Heymans, Thierry Dussautoir, Antoine Dupont...

10/2022

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Communication - Médias

Paris capitale médiatique. Ville et presse au XIXe siècle

Comment les médias ont-ils fabriqué Paris, qui devient une ville-monde au 19e siècle ? Comment la capitale a-t-elle de son côté imposé sa marque au monde du journal et de l'information ? Les réponses dans l'ouvrage Paris, capitale médiatique ! Depuis deux décennies, Paris se peuple d'incubateurs de start-ups créatives, tandis que les grands médias traditionnels ne cessent de déménager, investissant de nouveaux quartiers. Si ces acteurs transforment l'espace urbain par leur empreinte matérielle, ils sont aussi porteurs de discours et d'imaginaires sur les médias et la capitale. Cette dynamique présentée par leurs promoteurs comme novatrice, s'inscrit en réalité dans l'histoire du capitalisme médiatique, liée au Paris du XIXe siècle, période qui voit le surgissement foisonnant des médias de masse et des industries culturelles. La " capitale de la modernité " n'est donc pas seulement celle de l'industrie, de la culture et du luxe, mais aussi des médias. L'ouvrage Paris capitale médiatique, rédigé par des chercheur. e. s issu. e. s de plusieurs disciplines, explore la naissance d'une territorialité médiatique parisienne au XIXe siècle. Quels rôles les médias, mais aussi les industries culturelles, marchandes et publicitaires, jouent-ils dans la fabrique de la capitale qui, selon Balzac, offre " le spectacle dramatique incessant " de ses " combats déchirants pour l'existence " ? Et quelle place Paris occupe-t-elle dans les mutations médiatiques ? Une attention particulière est accordée à Emile de Girardin, à la fois entrepreneur de presse, homme d'affaires, politique et auteur à succès, traité en tant que pionnier et parangon de ce capitalisme médiatique parisien.

10/2022

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Ouvrages généraux

L'Europe des intellectuels XIXe-XXe siècles. Figures et configurations

Goethe, Zola, Berlioz, Liszt, Seignobos et Elias : une approche renouvelée de grandes figures intellectuelles et culturelles de l'Europe. Des études de cas qui interrogent les tensions constitutives de l'espace intellectuel européen. Comment la catégorie d'intellectuel s'affirme-t-elle dans l'espace public en France et en Europe ? Pourquoi passe-t-elle régulièrement par des cycles d'exaltation puis de dénigrement - de sorte que les intellectuels sont rendus responsables des crises que traversent certaines nations au XIXe comme au XXe ? siècle ? A quel point ces derniers contribuent-ils, par leurs oeuvres, leurs circulations, leurs pratiques, à construire une Europe de la culture en dépit de la montée des forces nationalistes ? Pour répondre à ces interrogations, l'auteur propose une approche renouvelée de figures majeures des deux derniers siècles. Ainsi de Goethe et Emile Zola, écrivains à la renommée véritablement continentale ; de deux musiciens, Hector Berlioz et Franz Liszt, qui s'efforcent, en circulant dans toute l'Europe, de doter leur art de la même autonomie que la littérature ; d'écrivains (Paul Valéry, Jules Romains...), ou d'universitaires (Charles Seignobos, Marc Bloch, Norbert Elias) confrontés à la "? guerre civile européenne ? ". La diversité de ces cas et des configurations dans lesquelles ils s'inscrivent permet d'éclairer les tensions constitutives d'une Europe où les échanges, en dépit de leur intensité croissante, sont toujours fragmentés et décalés, les dialogues perturbés par les préjugés et les malentendus. Les intellectuels eux-mêmes, divisés entre leur appartenance nationale et leur aspiration à dépasser les frontières, doivent à chaque époque reprendre leur combat pour l'universalisme face à de puissantes barrières économiques, politiques et idéologiques.

04/2024

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Ethnologie et anthropologie

Essai sur le don. Forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques

Disciple d'Emile Durkheim, co-fondateur de l'Institut d'Ethnologie, principal rédacteur de "L'Année sociologique", Marcel Mauss est considéré comme l'un des pères de l'anthropologie sociale. Toute son oeuvre tend à unir sous une même interprétation les phénomènes sociaux et les phénomènes religieux. Parmi les premiers il a démontré que, dans les sociétés primitives comme dans la nôtre, le champ du Sacré est celui où l'on trouve les expressions les plus explicites et en même temps les plus symboliques et transcendantes du tissu psychosociologique d'un groupe. C'est dans son "Essai sur le don" que sa notion de "fait social total" revêt sa forme la plus élaborée. Il y traite notamment du concept de "mana" , c'est-à-dire d'une force qui contient le Sacré et qui est pour lui présente dans toutes les formes archaïques de don et d'échange. Que ce soit dans le processus d'accumulation et de destruction de biens (le potlatch des populations indigènes d'Amérique du Nord) ou dans les échanges de dons de l'aire polynésienne (le kula décrit par Bronislaw Malinowski), il s'agit d'identifier "quelle force présente dans l'objet donné pousse le donateur à le rendre" . Cette force n'est pas une valeur matérielle ni économique, elle est en elle-même la raison d'être de l'échange fondamental qui se fait avec les esprits des morts et des dieux. Outre son apport incontournable aux sciences sociales, l'"Essai sur le don" influencera nombre d'intellectuels et d'écrivains comme entre autres Claude Lévi-Strauss, Roger Caillois, Georges Bataille,...

12/2023

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Histoire internationale

Mon combat pour un Tibet moderne

The Struggle for Modern Tibet raconte la vie peu banale d’un Tibétain, né en 1929 (et toujours en vie). Pour rédiger ses mémoires, Tashi Tsering a pu compter sur la collaboration de Melvyn Goldstein (un anthropologue américain, spécialiste du Tibet) qui l’a aidé à accoucher de ses souvenirs et les a resitués dans l’histoire générale, et de William Siebenschuh (un autre professeur américain, spécialisé dans la littérature anglaise des 18e et 19e siècles, auteur de biographies) qui a su donner forme à ses souvenirs épars pour en faire un récit captivant qui se lit comme un roman. Un vrai roman, effectivement. Né dans un village presque entièrement analphabète, il voudrait, dès le plus jeune âge, apprendre à lire et à écrire. Mais dans son village, c’est impossible : il n’y a pas d’école. Mais voilà que, à l’âge de dix ans, au grand désespoir de ses parents, il est recruté, comme impôt humain, pour devenir danseur dans la troupe de danseurs du Dalaï-Lama, ce qui lui ouvre des perspectives en terme d’instruction, mais le met aussi en contact avec les tares de la société théocratique (brutalité, violences, y compris sexuelles). En 1950, les troupes chinoises entrent dans Lhassa et, pendant plusieurs années, ce sera une sorte de « lune de miel » avec la population locale. La conscience politique de Tashi Tsering commence à s’éveiller : il doit exister d’autres systèmes politiques que le régime théocratique et féodal. Toujours soucieux d’apprendre, il part en Inde pour y étudier l’anglais. Il est en Inde quand l’insurrection de Lhassa éclate en 1959 ; il se lie d’amitié avec le frère aîné du Dalaï-Lama et le seconde dans l’accueil des réfugiés tibétains qui affluent en Inde. Il fait la connaissance en Inde d’un étudiant américain, grâce auquel il va pouvoir venir étudier aux États-Unis. Avant de partir, il rencontre le Dalaï-Lama, qui l’invite à être un « bon Tibétain ». Études sur la Côte Est et puis à Seattle : ses lectures historiques lui font établir un parallélisme entre le moyen-âge occidental et la société tibétaine qu’il vient de quitter. Malgré l’incompréhension de ses amis tibétains en exil et de ses condisciples américains (dont Melvyn Goldstein), il décide de retourner au Tibet pour se mettre au service de son peuple resté au pays. Le frère aîné du Dalaï-Lama essaie en vain de l’en dissuader, en lui faisant miroiter des avantages matériels. Arrivé en Chine après un interminable voyage en bateau, il est aussitôt envoyé d’autorité dans une obscure école d’une province centrale, qui allie étude et endoctrinement. Tashi Tsering accepte son sort, car il croit sincèrement au bien-fondé du communisme ; de plus, il espère bien que sa formation lui permettra de retourner au Tibet pour y enseigner. Voilà que, en novembre 1967, en pleine Révolution culturelle, il est accusé d’être un espion à la solde des États-Unis. Humiliations publiques. Condamnation sans réel procès. Après avoir passé plus de trois ans en prison, et y avoir tenu le coup malgré des conditions d’internement inhumaines, il épouse Sangyela, une vieille amie tibétaine très croyante, avec qui il va former un couple très uni. Mais même après sa libération, il est toujours suspect et assigné à un travail manuel qui ne lui convient pas. C’est pourquoi, profitant de l’assouplissement du régime après l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1977, il s’enfuit jusqu’à Pékin pour réclamer sa complète réhabilitation, qu’il finira par obtenir. Toujours soucieux de sortir les paysans tibétains de leur analphabétisme et de les ouvrir à la modernité, il obtient de pouvoir commencer, à 51 ans, la rédaction d’un dictionnaire trilingue tibétain-chinois-anglais (qui sera publié à Pékin en 1988). Grâce à la coquette somme d’argent que le Gouvernement chinois lui a versée en dédommagement du préjudice subi par ses années « volées », il ouvre un cours du soir d’anglais à Lhassa. Puis, il se bat pour obtenir la création d’une école primaire dans son village, qui ouvrira ses portes en 1990. Fort de cette réussite, il va être à l’initiative de la fondation d’une trentaine d’autres écoles sur le Haut Plateau. En 1992, après avoir repris contact avec Melvyn Goldstein, il commence, en Amérique, à travailler à son autobiographie. En 1994 – il a 65 ans – il rencontre à nouveau le Dalaï-Lama, à l’Université du Michigan, et l’invite, sans succès, à rentrer au pays. 1997 : parution de ses mémoires, sous le titre The Struggle for Modern Tibet. The Autobiography of Tashi Tsering, par Melvyn Goldstein, William Siebenschuh et Tashi Tsering, M.E. Sharpe, Armonk (New York) et Londres, « An East Gate Book ».

10/2010

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Voile

50 problèmes & solutions

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions ! Ce grand succès des Hors-série du magazine de Voiles et voiliers, est consacré aux différents soucis qui peuvent survenir en croisière. Depuis les difficultés intervenant lors d'une manoeuvre jusqu'aux pannes de moteur, en passant par les avaries sur la coque, les voiles ou le gréement. Des ennuis les plus bénins ou les plus triviaux, comme les toilettes bouchées, l'écoute qui surpatte, ou la panne sèche, aux plus préoccupants tels la voie d'eau, le démâtage ou la rupture de gouvernail. De l'imprévisible comme la panne de guindeau à l'impondérable qui s'est déjà produit et se reproduira, comme un mouillage qui chasse. Certaines avaries complexes ou rédhibitoires requièrent l'intervention d'un professionnel, ont été écartées. Les 50 problèmes ici recensés sont de ceux qu'un équipage doit pouvoir résoudre avec les moyens du bord, un peu de savoir-faire, de sens marin et de méthode. Les solutions proposées ne sont pas théoriques, elles ont été validées par l'expérience de la rédaction de Voiles et Voiliers, par celles des lecteurs qui racontent leurs fortunes de mer dans la rubrique "Ca vous est arrivé" du magazine, et par les tests que nous avons réalisés sur l'eau, avec la collaboration des Glénans, qui a mis à notre disposition du matériel et plusieurs bateaux pour simuler des avaries ou valider des solutions. La contribution des Glénans ne s'est pas limitée à une aide logistique. Parce qu'ils forment en toutes saisons des milliers de stagiaires lors de navigations dont le programme va du cabotage à la traversée océanique, parce que leurs bateaux en voient de toutes les couleurs, les responsables du secteur croisière et les personnes en charge de la maintenance des trente croiseurs de Concarneau ont fournis une mine de renseignements, de conseils et de retours d'expériences. Les techniques et les méthodes proposées au fil des pages ne prétendent pas à l'exhaustivité, il existe parfois des alternatives ou des variantes, mais elles sont éprouvées. Elles vous seront utiles, dans votre pratique quotidienne de la voile, ou lorsque surviendra l'imprévu. Le pire n'est pas toujours sûr, et les croisières ne sont évidemment pas des litanies d'avaries ou d'ennuis. Mais la meilleure manière de naviguer serein est précisément d'anticiper et d'être prêt à réagir lorsque surviennent les pépins.

06/2023

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Droit

L'art de faire des affaires en Chine. Le guide pratique de la conduite des affaires et des stratégies employées par les hommes d'affaires

Dans L'art de faire des affaires en Chine, Laurence J. Brahm applique L'art de la guerre de Sun Tzu, soit l'ensemble des stratégies militaires du gourou ultime, ainsi que Les 36 stratagèmes, une collection d'adages adaptant les prouesses stratégiques de l'histoire de la Chine ancienne à des situations de négociations du monde contemporain en Chine, sur le plan politique et commercial. Les anecdotes de ce livre, tirées de faits réels, outre leur côté divertissant, sont une source d'espoir pour les nombreux étrangers engagés dans un processus souvent interminable et frustrant dans le but de négocier un accord en Chine. Pour conclure un accord en Chine, il faut de la patience - une vertu confucianiste bien connue ; de la persévérance - qui vient avec le temps ; et des instincts de survie - qui s'acquièrent grâce à la persévérance. Pour les non-initiés, une négociation en Chine peut souvent se transformer en choc culturel, marqué par la frustration. Pour le négociateur commercial expérimenté, c'est un apprentissage sans fin. Pour les deux parties, le secret pour négocier en Chine semble résider dans la connaissance des stratagèmes militaires décrits dans les anciens classiques chinois. Laurence J. Brahm est un activiste mondial, auteur, pionnier de l'entreprise sociale, politico-économiste, médiateur international et avocat d'origine américaine, basé à Pékin. Il est le fondateur de l'Himalayan Consensus, une organisation non-gouvernementale et du mouvement pour l'African Consensus, tous deux consacrés à protéger la diversité ethnique via l'économie durable. Brahm est également le PDG et fondateur de Shambhala Serai, une des premières entreprises sociales en Asie. Note de l'éditeur pour la version imprimée : Afin d'être plus agréable lors de la lecture, cet ouvrage est imprimé sur papier crème, qui repose plus les yeux que le papier blanc standard. Toutes nos publications font l'objet d'un travail soigné tant au niveau typographique qu'au niveau du design. Note de l'éditeur pour la version Kindle : Nos publications Kindle sont soigneusement conçues, avec une table des matières, un index, des notes de bas de page et références, là où cela est applicable. Un accent a été mis sur la typographie ainsi que le design. Vos commentaires sont les bienvenus sur disoverypublisher. com/fr/ - Merci d'avoir choisi Les Editions Discovery.

10/2016

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Géopolitique

Les autres ne pensent pas comme nous

Maurice Gourdault-Montagne nous fait revivre les grands événements diplomatiques qui ont marqués la France de Mitterrand à nos jours. Plus que les mémoires d'un grand diplomate, cet ouvrage est celui de l'un des meilleurs connaisseurs des relations interna tionales de ces quarante dernières années. Acteur et expert de premier plan, l'auteur nous éclaire sur des enjeux stratégiques dont l'actualité ne cesse de faire irruption dans nos vies. Maurice Gourdault-Montagne est un homme de caractère. Sa vigueur intellectuelle donne à ces souvenirs toute leur valeur et leur authenticité. Ayant occupé des fonctions clés à l'Elysée, à Matignon et au Quai d'Orsay, maîtrisant aussi bien les arcanes de la diplomatie française que ceux de la politique intérieure, il nous plonge dans les coulisses des grandes crises qui ont secoué le monde. Des rapports franco-américains durant la guerre d'Irak aux missions secrètes dont il fut chargé pour renouer des rela tions avec l'Iran et la Syrie, en passant par les soubresauts de la construction européenne, il nous fait entrer dans ce qu'on appelle le " domaine réservé " du président, depuis le premier mandat de François Mitterrand. A une vision uniforme et idéologique du monde, Maurice Gourdault-Montagne oppose une philosophie de l'action fondée sur la diversité des cultures et des peuples, le respect de leur histoire et de leur sensibilité. Jeune diplomate en Inde, puis ambassadeur à Tokyo, Londres, Berlin ou Pékin, il dresse des portraits originaux des dirigeants qu'il a rencontrés, en particulier en Allemagne où il a passé sept années. Il évoque aussi les occasions manquées avec la Russie et livre une analyse personnelle de la crise ukrainienne. Devant l'importance de l'enjeu algérien, il retrace la tentative avortée du traité d'amitié, et nous éclaire enfin sur les évolutions de pays plus lointains, indispensables à la compréhension des défis contemporains, comme la Chine, l'Inde et le Japon. Dans un environnement marqué par le retour des empires, la colère des peuples et le recul des valeurs universelles au profit du différentialisme et du communautarisme, Maurice Gourdault-Montagne souligne aussi bien les atouts que les faiblesses de notre pays : une France contrainte de s'adapter aux nouvelles réalités du monde sans rien perdre de sa capacité d'entraînement.

10/2022

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Géopolitique

Le retour des temps barbares. D'une guerre à l'autre

Le 24 février 2022, la planète a basculé dans un conflit d'amplitude mondiale. Deux conceptions de gouvernance, deux types de valeurs, deux manières de concevoir les relations internationales s'y affrontent. Toutes proportions gardées, ce temps ressemble à ce qu'était le monde avant que n'éclate la catastrophe de 1939-1945, qui opposa des nations libres à un régime totalitaire. Pourquoi cette sidération au moment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et cette indignation quand les exactions des envahisseurs ont été connues, alors que cette séquence était non seulement prévisible, mais même annoncée, pour qui avait prêté attention à la nature du pouvoir installé en Russie depuis un quart de siècle ? Tel est le questionnement de ce bref et lumineux essai, qui analyse les étapes successives de cette chronique d'une guerre annoncée, dénonce la cécité volontaire, la candeur mercantile et l'aveuglement complice des Occidentaux -singulièrement la France- et se projette dans l'avenir afin d'aiguiser la vigilance et de réarmer les esprits face aux menaces d'un autre grand conflit à venir. Un régime qui opprime son peuple est une menace pour son étranger proche : telle est la tragique leçon que l'Europe centrale et orientale a apprise dans le sang au long du siècle dernier. Ce n'est pas l'extension du domaine de l'OTAN qui fait peur au dictateur russe, ce sont les contre-modèles qui pourraient donner de mauvaises idées à ses concitoyens sous le boisseau : la " révolution des roses " de 2003 à Tbilissi, la " révolution orange " de 2004 à Kiev, les manifestations de Maïdan en 2014, les protestations massives à Minsk contre le trucage de la présidentielle biélorusse de 2020. Une hantise similaire anime les dirigeants communistes chinois qui voient dans la démocratie taïwanaise leur pire ennemi : il est clair que Pékin fera tout pour détruire ce contre-modèle. Nous avons, par cynisme et Realpolitik (notre logique d'Etat classique préfère s'arranger de l'ordre -fut-il dictatorial- existant que d'avoir à affronter les désordres à venir), mais aussi parce que la menace islamiste a diverti notre attention de l'évolution des anciens blocs communistes, été dupes du monde post-soviétique : tâchons au moins de ne pas l'être du monde post-maoïste ! " Le vent d'Est l'emportera sur le vent d'Ouest " prédisait le Grand Timonier : il ne tient qu'à l'Ouest que cette prédiction ne se réalise pas...

02/2024

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Méthodes FLE

Macaron 2 Méthode de français A1. Cahier d'activités

Cahier d'activités dans la collection Macaron , méthode de français langue étrangère (FLE) pour enfants, niveau 2 (A1). Le goût d'apprendre Macaron ludique Avec Macaron , on apprend en s'amusant. Des jeux, un bilan et des projets favorisent les interactions et développent la compétence de médiation. Macaron pour tous Macaron favorise une approhce interdisciplinaire et interculturelle. Macaron aborde l'inclusion dans un esprit positif. Macaron prête une attention particulière à la diversité : diversité des élèves, diversité des activités, diversité des compétences cognitives sollicitées. Les composants de la méthode : Pour l'élève Livre de l'élève avec audio et vidéos (dessins animés) Bande dessinée dans le livre de l'élève Cahier d'activités en couleurs Pour le professeu Guide pédagogique Macaron pour tous, pour une pédagogie différenciée Cahier de jeux Portfolio de l'élève Fichier d'évaluation Pour la classePosters Cartes images Une application de jeux interactifs Une version numérique interactive du livre et du cahier Les ressources numériques de Macaron (audio, vidéos, et activités interactives) sont accessibles sur l'espace digital macaron. cle-international. com

03/2023

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Méthodes FLE

Macaron 1 A1.1. Méthode de français

Livre de l'élève dans la collection Macaron , méthode de français langue étrangère (FLE) pour enfants, niveau 1 (A1. 1). Le goût d'apprendre Macaron ludique Avec Macaron , on apprend en s'amusant. Des jeux, un bilan et des projets favorisent les interactions et développent la compétence de médiation. Macaron pour tous Macaron favorise une approhce interdisciplinaire et interculturelle. Macaron aborde l'inclusion dans un esprit positif. Macaron prête une attention particulière à la diversité : diversité des élèves, diversité des activités, diversité des compétences cognitives sollicitées. Les composants de la méthode : Pour l'élève Livre de l'élève avec audio et vidéos (dessins animés) Bande dessinée dans le livre de l'élève Cahier d'activités en couleurs Pour le professeur Guide pédagogique Macaron pour tous, pour une pédagogie différenciée Cahier de jeux Portfolio de l'élève Fichier d'évaluation Pour la classe Posters Cartes images Une application de jeux interactifs Une version numérique interactive du livre et du cahier Les ressources numériques de Macaron (audio, vidéos, et activités interactives) sont accessibles sur l'espace digital macaron. cle-international. com

06/2022

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Méthodes FLE

Macaron 1 A1.1. Cahier d'activités

Cahier d'activités dans la collection Macaron , méthode de français langue étrangère (FLE) pour enfants, niveau 1 (A1. 1). Le goût d'apprendre Macaron ludique Avec Macaron , on apprend en s'amusant. Des jeux, un bilan et des projets favorisent les interactions et développent la compétence de médiation. Macaron pour tous Macaron favorise une approhce interdisciplinaire et interculturelle. Macaron aborde l'inclusion dans un esprit positif. Macaron prête une attention particulière à la diversité : diversité des élèves, diversité des activités, diversité des compétences cognitives sollicitées. Les composants de la méthode : Pour l'élève Livre de l'élève avec audio et vidéos (dessins animés) Bande dessinée dans le livre de l'élève Cahier d'activités en couleurs Pour le professeur Guide pédagogique Macaron pour tous, pour une pédagogie différenciée Cahier de jeux Portfolio de l'élève Fichier d'évaluations Pour la classe Posters Cartes images Une application de jeux interactifs Une version numérique interactive du livre et du cahier Les ressources numériques de Macaron (audio, vidéos, et activités interactives) sont accessibles sur l'espace digital macaron. cle-international. com

05/2022

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Beaux arts

L'image à l'époque romane

Depuis L'Art religieux du XIIe siècle en France d'Émile Mâle (1922), aucun travail de synthèse n'avait été publié sur l'iconographie romane. L'ouvrage de Jean Wirth actualise le sujet tout en renouvelant les points de vue. En effet, au lieu d'appliquer mécaniquement au Moyen Âge notre conception et notre perception des images, Jean Wirth met à profit sa connaissance des textes pour étudier l'image romane de l'intérieur, à partir du système de représentation et des préoccupations de ceux qui l'ont conçue. En remontant jusqu'à l'époque carolingienne, il étudie d'abord la formation des codes iconographiques romans, des moyens dont les artistes se sont dotés pour représenter le spirituel pourtant considéré comme invisible. Il dégage ensuite les traits caractéristiques de la production du XIe siècle avant la réforme grégorienne, ce qui l'amène à corriger la datation de monuments importants. Dès lors apparaît clairement la rupture constituée par la réforme de l'Église qui impose une représentation terrifiante de la vie selon la chair et promeut l'ascétisme le plus extrême, tout en donnant une impulsion sans précédent au luxe artistique. Une nouvelle rupture intervient dans les années 1120, avec l'échec de la théocratie pontificale. On assiste alors à un assouplissement du style et à une réhabilitation de la figure humaine. Jean Wirth montre donc que le monde des images romanes, loin de se répéter inlassablement et de reposer sur un symbolisme intemporel, évolue avec une rapidité saisissante. Son ouvrage, fondé sur une démarche pluridisciplinaire qui prend en compte les exigences de l'histoire politique, de l'histoire de l'art, de la religion et des idées, devrait réorienter durablement le travail des spécialistes. De plus, il offre à un public plus large les informations nécessaires au déchiffrement des œuvres.

11/1999

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Beaux arts

La Pyramide du Louvre

La pyramide du Louvre est devenue le symbole incontesté d'un ensemble muséal parmi les plus célèbres du monde. Rien ne semblait l'y prédisposer au départ. Seule la force de conviction de son auteur, l'architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, permit au fil du temps d'en comprendre l'indéniable succès. Ainsi, ce nouvel opus de la collection Solo propose de revisiter cette histoire à travers quatre chapitres qui nous ferons revivre les temps forts de cette épopée qui se déroula il y a trente ans. Le 29 mars 1989 le président de la République, François Mitterrand, inaugurait cette nouvelle entrée du musée qu'il avait appelée de ses voeux dès son accession au pouvoir en 1981. Destinée à offrir au public les équipements culturels les plus modernes pour le confort de sa visite, la pyramide de verre n'était que le premier acte d'un développement plus considérable encore des surfaces d'exposition. Huit années de labeur intense qui mirent à contribution l'Etat, la Ville de Paris, l'Etablissement Constructeur du Grand Louvre avec à sa tête Emile Biasini, une équipe de maîtrise d'oeuvre franco-américaine, le personnel du musée du Louvre réuni autour de celui qui allait devenir son premier président-directeur, Michel Laclotte, des entreprises de travaux publics de renommée internationale. Derrière le consensus apparent des acteurs du projet, on ne fera pas l'impasse sur les antagonismes profonds qui ont animé la polémique sur le choix de la pyramide. Et pourtant, trente ans après, le succès de cette architecture unique est devenu manifeste. Celle qui fut conçue comme un défi architectural, devint le catalyseur de millions de visiteurs venus voir le Louvre.

03/2019

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Philosophie

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur. Tome 3, Apothéose du désespoir

Dans l'apothéose du désespoir on part du Contrat social pour aboutir aux Rêveries du promeneur solitaire. La théorie de la communauté exposée dans le Contrat social montre l'homme tel qu'il aurait dû être. Mais la bonne totalité n'est qu'un rêve. JA. Rousseau se replie dans l'Emile sur un individu qu'il prétend éduquer dans la solitude. On assiste ici à la tentative désespérée du médecin du monde pour enrayer le progrès implacable qui ronge comme une maladie mortelle le monde humain. En dépit des richesses de la pensée éducative chez Rousseau, il n'est pas déraisonnable de penser que le désespoir l'envahissait de plus en plus. A la fin il se retrouve seul avec lui-même. Le médecin de l'humanité s'efface, comme le théoricien de la réforme des mœurs domestiques. Rousseau n'a plus qu'un homme à soigner et c'est lui-même. La tentative de régénération morale de la société et de l'homme s'abîme dans le dialogue de la pensée avec soi d'où doit émerger au moins comme monument dans la catastrophe générale le discours désespéré et vrai d'un homme qui veut croire qu'il est pur et saint. Ce troisième et dernier volume est dantesque ; plus on va, plus on se dirige vers une solitude de plus en plus claire, même si en son essence pure elle est inexplicable. Là se trouve la signature capitale du malheur : " Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime ". (JJ. Rousseau).

03/1984

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Histoire internationale

Le Maestro. A la recherche de la musique des camps (1933-1945)

A Barletta, ville du sud de l'Italie, un homme fascinant redonne vie à des musiques oubliées. Depuis plus de vingt ans, Francesco Lotoro, pianiste de formation, recherche puis enregistre avec un orchestre local les oeuvres composées plus ou moins clandestinement dans les camps de la Seconde Guerre mondiale. Cet obstiné de 47 ans, aidé de sa femme et d'une poignée d'amis, a archivé plus de 4 000 partitions, parfois inachevées ou parcellaires. Symphonies, opéras, chansons folk, choeurs religieux, mais aussi swings ou musique rom : les artistes emprisonnés n'ont jamais renoncé à leur liberté créatrice, quitte, pour certains, à le payer de leur vie. L'auteur propose un livre original et d'une grande richesse sur ce sujet méconnu. Les chapitres sur le Maestro et ses aventures parfois rocambolesques alternent avec ceux consacrés à une quinzaine de musiciens martyrs, de toutes nationalités, de toutes confessions. Le lecteur découvre ainsi des personnages d'exception : « Johnny and Jones », duo jazzy du camp hollandais de Westerbork ; le compositeur tchèque Rudolf Karel, dont la dernière oeuvre fut écrite sur du papier hygiénique au moyen d'une écharde noircie de charbon ; le Français Émile Goué, qui dispensa des leçons de solfège à ses camarades de l'Oflag de Nienburg-sur-Weser, le Polonais Jozef Kropinski, qui composa en secret plus de 400 chansons en 1944, caché dans le camp de Buchenwald.De Prague à Cracovie, de Rome à Paris, voici une course contre l'oubli, où chaque note sonne comme un défi à l'oppresseur. Un pan entier de l'histoire de la musique, jusqu'ici laissé sous silence, se dévoile au fil des pages et des partitions du Maestro de Barletta.

10/2012

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Policiers

Le dernier lapon

Kautokeino, Laponie centrale, 10 janvier. Nuit polaire, froid glacial. Demain le soleil, disparu depuis 40 jours, va renaître. Demain entre 11h14 et 11h41, Klemet va redevenir un homme, avec une ombre. Demain le centre culturel va exposer un tambour de chaman légué par un compagnon de Paul-Émile Victor. Mais dans la nuit, le tambour est volé. Les soupçons iront des fondamentalistes protestants aux indépendantistes sami. La mort d'un éleveur de rennes n'arrange rien à l'affaire. La Laponie, si tranquille en apparence, va se révéler terre de conflits, de colères et de mystères. Klemet, le Lapon, et sa jeune coéquipière Nina, enquêteurs de la police des rennes, se lancent dans une enquête longue et déroutante. Mais à Kautokeino, on n'aime guère les vagues. Ils sont renvoyés à leurs patrouilles en motoneige à travers la toundra, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes. Les mystères du 72e tambour vont les rattraper. Pourquoi en 1939 l'un des guides sami a-t-il confié à l'expédition française ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks traditionnels que chante le vieil oncle de Klemet ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et qui a l'air de si bien connaître la géologie de la région ? À qui s'adressent les prières de la pieuse Berit ? Que cache la beauté sauvage d'Aslak, qui vit en marge du monde moderne avec sa femme à moitié folle ? Dans un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l'hypermodernité et de la tradition d'un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.

09/2012

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Beaux arts

Titres. Une histoire de l'art et de la littérature modernes

Cette étude entreprend d'analyser, pour la première fois, la façon dont des protagonistes de l'art et de la littérature modernes intitulèrent leurs oeuvres. Si c'est au milieu du XIXe siècle que les peintres commencent à donner à leurs oeuvres des noms qui sont davantage que des titres de convention, l'histoire a commencé bien plus tôt pour les écrivains et les poètes. Des années 1890 aux années 1920, c'est le récit d'une émulation entre le mot et l'image qui est ici raconté. Mettant en parallèle et en relation les pratiques développées par Paul Gauguin et Alfred Jarry, Paul Cézanne et Emile Zola, André Gide et Henri Matisse, Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, Francis Picabia et Tristan Tzara, André Breton et Max Ernst, Donatien Grau met au jour une polarité entre deux lignées, l'une accordant à la forme employée, poème ou tableau, toute son attention, avec un refus du contexte, l'autre voyant dans l'oeuvre d'art picturale ou littéraire une matrice politique, n'existant que dans la relation à l'espace public. Examinant aussi bien des chefs-d'oeuvre que des documents méconnus et inédits, tout en prenant en compte les cheminements individuels de chaque figure évoquée, cet ouvrage propose une nouvelle généalogie des pratiques littéraires et picturales, écrite à la lumière des titres. En effet, la nomination par les peintres et écrivains de leurs oeuvres, source de bien des inventions, se révèle être l'outil majeur qu'ils partagent : image et texte portent également des titres, et c'est un signe de la liberté de l'artiste moderne que de pouvoir les concevoir. La prise au sérieux des titres modernes pourrait bien offrir la clef de compréhension des rapports intimes entre les arts dans une époque canonique, où beaucoup reste encore à découvrir.

11/2019

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Photographie

Fernand Braun. Photographe des Charentes (1878-1920)

Le photographe Fernand Braun (1852-1948) est le plus talentueux éditeur de cartes postales des Charentes du début du XXe siècle. Formé dans les ateliers alsaciens de son oncle Adolphe Braun, il rejoint Angoulême en 1878 où il s'impose comme un portraitiste renommé. Comprenant le dynamisme du littoral atlantique, il s'installe à Royan dès 1895. Intimement lié aux élites porteuses du développement touristique, il diffuse massivement l'image du balnéaire sur le nouvel objet à la mode : la carte postale illustrée par une photographie. Fernand Braun publie également sur la vie, le patrimoine et les paysages des Charentais, produisant jusqu'en 1920 un catalogue unique de près de 4000 vues différentes. Largement impliqué dans le débat démocratique, le personnage appuie par ses clichés la diffusion des valeurs républicaines et sa foi dans le progrès. Photographe de la Belle Epoque, l'éditeur accompagne ensuite le public dans les représentations du premier conflit mondial en photographiant les conséquences en Charente et en Charente-Inférieure de la guerre. Les frères Lumière, Paul Déroulède, Emile Combes ou Pierre Loti sont quelques-uns des témoins illustres de l'exceptionnelle carrière de Fernand Braun. De 1878 à 1920, la photographie ne cesse de se populariser tandis que la carte postale matérialise l'esprit de modernité des années 1900. Dans ce livre. Benjamin Caillaud propose d'interroger l'objet carte postale depuis le point de vue de l'historien. Avec près de 600 clichés reproduits, cet ouvrage dévoile la sensibilité et l'intelligence créatrice du photographe Fernand Braun tout en questionnant l'identité contemporaine des deux Charentes : attractivité du littoral, importance du tourisme et du patrimoine, école publique et laïcité, progrès social et vie démocratique.

12/2015

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XXe siècle

Souvenirs sur Rainer Maria Rilke

"Duino est l'atmosphère de mon être" , écrivait Rilke. A jamais l'oeuvre du poète est associée au château de la princesse de Tour et Taxis, à Duino, près de Trieste, où il trouva l'inspiration des Elégies. "Dominant l'Adriatique, écrit Maurice Betz, à l'extrême pointe d'un promontoire, un antique château, juché sur le roc, qu'isolent d'un côté la mer, de l'autre de profondes forêts de chênes-lièges [... ] C'est ici que Rilke vint pour la première fois au printemps de 1910, sur l'invitation de la princesse de la Tour et Taxis, et ce bref séjour au château de Duino fut le début d'une longue et féconde intimité avec ce paysage et ses habitants". Un jour d'hiver, au début de 1912, durant une promenade sur le chemin du Bastion, les vers d'un poème inconnu lui furent comme dictés. La première Elégie était née. Marie de la Tour et Taxis, "cette grande dame autrichienne qui était chez elle aussi bien à Paris qu'à Vienne ou à Venise" (Betz), a tenu à rédiger en français ses souvenirs du Seraphico- c'estle nom qu'avec son accord elle lui avait donné - et à montrer l'homme qu'il était au quotidien, avec toutes ses fragilités et ses étrangetés. Etrangement, le texte a d'abord paru en traduction allemande en 1933. C'est seulement en 1936, grâce à Maurice Betz, qu'ils ont pu paraître dans leur langue originale, chez Emile-Paul à Paris. En ce dixième anniversaire de la mort de Rilke, paraissaient également les souvenirs de Betz, réédités en mars 2022 par Arfuyen sous le titre Conversations avec Rainer Maria Rilk

01/2023

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Littérature française

Journal. 1887-1910...

" Ne pas se tromper aux figures hautaines et silencieuses : ce sont des timides ", écrit Jules Renard parlant de lui. Comme tous les timides, il répugnait à se confier aux autres. Son Journal lui sert de confident, d'interlocuteur, de complice. C'est à la mémoire des feuillets qu'il remet ses pensées les plus secrètes et les lus contradictoires. Ardent dreyfusard, il écrit : " Je suis écoeuré à plein cœur, à cœur débordant, par la condamnation d'Emile Zola... " Mais il confesse ailleurs : " Nous sommes tous antijuifs. Quelques-uns parmi nous ont le courage ou la coquetterie de ne pas le laisser voir. " Il se répand en réflexions misogynes : " si jamais une femme me fait mourir, ce sera de rire " ; " Dès qu'on dit à une femme qu'elle est jolie, elle se croit de l'esprit " ; " La femme est un roseau dépensant. " Mais n'est-ce pas pour exorciser le chant des sirènes ? " Je les aime toutes. Je fais des folies pour elles. Je me ruine en rêves. " Anticlérical, antireligieux convaincu =, auteur de La bigote, au Journal il confie cependant : " J'ai l'esprit anticlérical et un cœur de moine. " Il avait une conscience amère, injuste et orgueilleuse, de ses limites, mais aussi de ses qualités, celles des grands écrivains - l'humour, l'ironie, la poésie : " Les ironistes, ces poètes scrupuleux, inquiets jusqu'à se déguiser. " Portrait d'une époque et d'un milieu, peinture des naturels du Morvan, et par-dessus tout portrait d'une âme poétique jusqu'à la souffrance, le Journal de Jules Renard est un chef-d'œuvre de la langue française et le témoignage d'un grand moraliste : " Je me fais une haute idée morale et littéraire de l'humour. "

05/2011