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Histoire de la médecine

Face aux épidémies. De la peste noire à nos jours

En 2020, l'explosion de la pandémie de Covid-19 a bouleversé les sociétés En 2020, l'explosion de la pandémie de Covid-19 a bouleversé les sociétés contemporaines. Nombre de réactions qu'elle a suscitées et de réponses qui lui ont été apportées ont fait écho à l'histoire longue de la confrontation. En 2020, l'explosion de la pandémie de Covid-19 a bouleversé les sociétés contemporaines. Nombre de réactions qu'elle a suscitées et de réponses qui lui ont été apportées ont fait écho à l'histoire longue de la confrontation des hommes aux grandes épidémies. De la Peste noire du XIVe siècle au VIH/sida de notre époque, en passant par la variole, le choléra ou la grippe, les collectivités ont subi les épidémies, souffert de leurs atteintes, craint leur retour. Elles leur ont donné du sens et tenté de les comprendre ; elles ont protégé, soigné et pris en charge les victimes ou, au contraire, les ont mises à l'écart ; elles ont agi politiquement et développé des stratégies de défense sanitaire. C'est aux permanences et aux transformations profondes de cette confrontation des sociétés aux épidémies de leur temps que les Archives nationales consacrent une exposition d'envergure. Celle-ci présente le très riche patrimoine documentaire et iconographique qu'engendrent les attitudes et les modes d'action des individus et des collectivités face à l'irruption brutale de ces grands phénomènes pathologiques. Cet ouvrage richement illustré, qui met en valeur une grande variété de documents issus des fonds des Archives nationales et d'autres institutions patrimoniales, s'appuie sur les renouvellements récents de l'histoire des épidémies, exposés à un large public par les spécialistes français les plus reconnus.

10/2022

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Littérature française

Sans départir

"J'avais 21 ans, j'étais seule avec Andy Warhol à la Factory. Il me lance : ''Diane, tu dois te mettre à écrire ton journal'', je le regarde : ''Je n'ai que 21 ans, j'ai déjà un pied dans la tombe, tu veux que j'y mette les deux ? '' Réponse de Andy : ''Just do it. ''" Quitter le luxe de l'avenue Foch, les dorures des châteaux lorrain et portugais, les jardins à l'anglaise, les dizaines de domestiques, les robes à smocks et autres excentricités aristocratiques familiales ? Il en faudrait plus pour effrayer Diane, la petite dernière des princesses Beauvau-Craon, qui débarque dans un New-York en pleine effervescence artistique. Bien décidée à mener une existence hors du commun, elle devient à 18 ans, en 1973, l'apprentie de Roy Halston, le Yves Saint Laurent américain, avant de créer elle-même sa collection de vêtements. Très vite, elle est l'une des plus étonnantes figures du milieu underground new-yorkais. Ivre de vin blanc et de cocaïne, elle écume les boîtes de nuit en compagnie de Warhol et Mapplethorpe, avec qui elle se lie d'amitié. De la Factory au Studio 54, en passant par les grands défilés de mode, elle côtoie tous les artistes mythiques des années 1970-1980 : Mick Jagger, John Lennon et Yoko Ono, Margaux Hemingway, Diana Vreeland, Timothy Leary... Dans cet univers de paillettes et d'acide, Diane vit à cent à l'heure. De rencontres exceptionnelles en péripéties romanesques, des affres de la dépendance aux années sida, Diane de Beauvau-Craon dresse le portrait d'une époque libre. Sans départir sont des mémoires généreux où le faste ne va pas sans légèreté. Une ode à la vie, pleine d'humour et de tendresse pour un monde aujourd'hui disparu.

05/2022

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Policiers

Libertinum. Au revers du fait divers

Attention ! Jeux dangereux... ? Liberté de moeurs, influences des médias et réseaux sociaux, vengeances sur fond de transmission du sida : plusieurs intrigues s'entremêlent dans le contexte d'une France du début des années 2000 où internet et les sites de rencontre entrent dans les usages. Ce Roman inspiré de faits divers bien réels propose une balade sociale en Vendée, à Nantes, à Paris, en Picardie, au Cap d'Agde... Dans une petite ville du Nord, un coiffeur est assassiné sans mobile apparent. Près de Nantes, en Vendée, les corps d'un jeune couple réputé sans histoires, sont découverts immergés dans un marais. A priori aucun rapport entre ces deux affaires qui font la une des journaux. Aucun rapport non plus entre la soeur de l'immergée du marais et l'ami du coiffeur qui, chacun de leur côté, ne croient pas aux conclusions des enquêtes. Il s'avère que les victimes ne sont pas les oies blanches décrites par la presse sous le coup de l'émotion, que leurs vies très privées recèlent quelque liberté prise avec la morale, jusqu'à se demander si les crimes en sont vraiment. Trois intrigues indépendantes qui fusionnent peu à peu pour montrer que la partie non dite dans la rubrique "faits divers" des journaux livre une lecture très différente des circonstances d'un crime et de la personnalité de ses protagonistes. Car tout le monde a ses histoires intimes, les victimes aussi ! Ce roman est inspiré de faits réels librement transposés dans leur époque et leur situation géographique. Les deux principaux faits se sont déroulés juste avant le passage aux années 2000. Les décisions de justice prises sous influence médiatique par un jury populaire avaient transformé le fait divers en fait de société et amené la presse à s'interroger sur la façon de rapporter ces informations. JF Marival, intervenant dans une école de journalisme, avait travaillé ce thème avec ses étudiants.

12/2020

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Théâtre

De Targuiya à Tobbie. 6 pièces du théâtre africain

Récupérations (Moussa Diagana) – Une Touareg de 17 ans est aux prises avec les tourments de la guerre et de l'amour. Une fois l'orage passé, elle met au monde un enfant de père inconnu. Chassée par les siens, sans souvenir précis, elle erre dans le désert en compagnie de la mystérieuse Houriya. La vallée de l'ignorance (Hermas Gbaguidi) – Tiécoro a demandé à sa femme de lire son dernier manuscrit. Devant l'incompréhension et la mauvaise foi de son mari, Aïcha finira par "vider son sac" et jeter sur la table toutes ses frustrations de femme et de citoyenne dans un pays qui se déglingue. Comme des flèches (Koulsy Lamko) – A l'enterrement de Bouba, un goût d'inachevé promenait son amertume sur toutes les langues. Car le jeune homme est mort du Sida, abandonné de tous. Seule, Amina, sa dernière compagne, revoit défiler les temps forts de leur liaison amoureuse... A petites pierres (Gustave Akakpo) – Elle était destinée à un autre. Mais comment résister à celui qui revient au pays et trouve les mots pour la séduire ? Elle a donc commis un crime aux yeux des siens et sera lapidée. Ce qui pourrait n'être qu'une sombre tragédie prend ici les allures d'une farce moliéresque. Carte d'identité (Diogène Ntarindwa) – Né au Burundi, terre d'exil de ses parents, l'auteur déroule le tapis de son enfance déracinée, de sa prise de conscience "patriotique" à l'adolescence, de son engagement militaire... jusqu'au retour de ses parents dans le village dont ils avaient été chassés. Tobbie (Rodrigue Norman) – Après sept années d'absence, Juan renonce au rock et revient au pays pour y retrouver ses frères et soeurs. Mais comment réinventer la vie ensemble quand on n'a rien de la Star rêvée par les autres ? Comment parler d'avenir quand on ne sait même plus conjuguer le futur ?

12/2020

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Critique littéraire

Bacilles, phobies et contagions. Les métaphores de la maladie

La maladie nous obsède autant qu'elle nous fascine mais les écrivains ne lui accordent pas la place qu'elle mérite. Il s'agit, selon Virginia Woolf, de combler un manque diagnostiqué, dans son essai, De la maladie, comme une déficience logée au coeur du texte. Là où la pathologie peine à exister, la métaphore prolifère et multiplie les occurrences dans un parcours toujours polymorphe à travers les contrées, les genres, les classes et les siècles. Héritée du travail de Susan Sontag sur le bacille de la tuberculose, sur le cancer ou encore le sida et les symboles qu'ils ont laissés derrière eux dans l'art et la société, cette exploration du concept de "pathologie" se veut macroscopique. L'étude des maladies et de leurs symptômes, bien sûr, s'étendant à la mise en mots, à la connaissance, par le langage, d'un organisme célébré pour son tissu infectieux que nous concevons, avant tout, comme un voyage : où et à quel moment le microbe a-t-il pris racine dans l'espace (littéraire) ? Savoir localiser la maladie et pouvoir la nommer est déjà en soi une prouesse intellectuelle ; la faire exister ensuite revient à s'assurer que ses agents libres nous parviennent puis continuent à circuler — marche ou "démarche" vers le patient (le terme porte en lui la lenteur de ses attentes) qui inclut une réalité maintes fois contournée par la réécriture de sa mythologie. Telle est la genèse d'une réflexion fluide dans ce recueil d'articles dédié à l'anatomie de l'humain aux prises avec le mal, les impuissances de son esprit encadrées par les douleurs de son histoire. Susan Sontag, à qui nous rendons ici hommage pour la persévérance de son engagement face au dédale de la pathologie, en théorie comme en pratique, nous ouvre une fois encore la voie en nous permettant d'injecter, au-delà du "phantasme", un mouvement autre à ce "paysage" devenu bien statique.

11/2012

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Monographies

Pleased to meet you N° 11, septembre 2021 : Derek Jarman. Edition bilingue français-anglais

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres monographiques : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine afin de permettre la découverte de la démarche et de l'univers artistique au moyen de vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une découverte de l'oeuvre. Le onzième numéro de la collection Pleased to meet you est consacré à Derek Jarman (1942-1994), figure majeure du cinéma britannique des années 1970 et 1980 mais surtout artiste polyvalent, peintre, dessinateur, concepteur de costumes et de décors, écrivain et jardinier. Jusqu'à sa mort prématurée des suites du sida à l'âge de 52 ans, Derek Jarman développe une oeuvre où une esthétique foisonnante le dispute à une vision radicale de la société anglaise. Méconnu en France, il est considéré outre-Manche comme la figure de proue de la scène underground britannique. Au sommaire de ce titre de Pleased to meet you, qui est aussi le premier ouvrage en français sur l'oeuvre de Derek Jarman : un essai de Claire Le Restif, commissaire d'exposition et directrice du Crédac à Ivry-sur-Seine, centre d'art qui lui consacre une exposition personnelle à l'automne 2021 et co-éditeur de ce numéro, un entretien de l'artiste, des pages illustrées de portraits et vues de tournages, d'atelier, du jardin de Prospect Cottage, etc. , ainsi qu'un portfolio dense regroupant dessins, peintures et sculptures dévoilant une vue resserrée et inédite sur l'oeuvre plastique, menée pendant trente-cinq ans.

09/2021

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Littérature française

Quatre-vingt-quinze

1995. Il n'existe aucun traitement contre le sida. Les malades tombent les uns après les autres dans l'indifférence générale. Parmi ceux qui sont touchés, donc condamnés, certains n'ont plus la force d'attendre le remède qui pourrait les sauver. Plutôt que de crever comme des chiens dans un lit d'hôpital, ils optent pour une solution radicale : ils préfèrent partir en beauté. Le cocktail est toujours le même, encore plus de fête, plus de drogue et plus de sexe. L'apothéose, et puis la chute finale. Un dimanche midi, après une nouvelle nuit infernale, Alex et Lucien rentrent et s'endorment sur le canapé. Cette fois, Alex ne se réveille pas, il fait un arrêt cardiaque dans son sommeil. La semaine qui suit, Philippe, Willy, Léon, Hervé, Adam et Denis, les copains défilent auprès de Lucien. Le temps est suspendu par la mort d'Alex, et pourtant la vie suit son cours, imperturbable, Philippe fête son anniversaire, il prend un nouvel appartement... Le samedi, toute la bande part enterrer Alex en Normandie. Ils se chauffent avant le départ pour se donner du courage, et débarquent à l'église fins saouls. Quand ils découvrent ce que la famille a fait des obsèques de leur fils, le choc est brutal. La cérémonie vire au supplice. Cinq ans plus tard, Philippe s'adresse à ses amis. Willy, Léon, Hervé, Adam, Denis... à chacun, il pose deux questions : Comment as-tu connu Alex ? Quels souvenirs as-tu gardés de cette semaine ? Entremêlé de leurs paroles, Quatre-vingt-quinze est le récit de ces folles journées, mélange d'euphorie et de désespoir. C'est l'histoire d'une fin de partie qui fut aussi une fête permanente, une célébration de l'amitié, une philosophie de l'urgence vitale. Un tombeau poignant et sublime pour tous les disparus, pour un quartier, une culture, une époque révolue.

02/2023

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Rock

Surrender. 40 chansons, une histoire

Bono - artiste, activiste et chanteur du groupe de rock irlandais U2 - publie ses Mémoires. Surrender est un texte sincère et irrévérencieux, intime et profond - l'histoire de sa vie hors du commun, des défis qu'il a dû surmonter, et des amis et de la famille qui l'ont soutenu et façonné. " Quand j'ai commencé à écrire ce livre, j'espérais dépeindre en détail ce que j'avais seulement esquissé dans mes chansons. Les personnes, les lieux et les possibilités qui s'étaient présentés à moi. "Surrender" est un terme lourd de sens pour moi. Ayant grandi en Irlande, dans les années 1970, les poings levés (sur le plan musical), ce n'était pas un concept naturel. C'est un terme autour duquel je me contentais de tourner jusqu'à ce que je me plonge dans mes souvenirs pour ce livre. Aujourd'hui, je suis toujours aux prises avec ce commandement qui appelle à l'humilité. Au sein du groupe, dans mon mariage, dans ma foi, dans ma vie d'activiste. Surrender est l'histoire d'un pèlerin peinant à avancer... mais qui s'amuse en cours de route. " Bono La carrière de Bono, un des artistes les plus iconiques du monde de la musique, est largement documentée. Mais dans Surrender, Bono lui-même se livre pour la première fois sur sa vie extraordinaire et sur ceux qui l'ont partagée. De sa voix unique, Bono nous raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, notamment la perte brutale de sa mère à l'âge de quatorze ans, l'improbable parcours de U2 jusqu'à ce que le groupe de rock devienne l'un des plus célèbres de la planète, et enfin ses plus de vingt années d'activisme consacrées à la lutte contre le sida et l'extrême pauvreté. Dans un récit introspectif d'une grande sincérité, et avec un solide sens de l'humour, Bono lève le voile sur sa vie, ainsi que sur la famille, les amis et la foi qui l'ont toujours soutenu, bousculé et façonné.

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Couple, famille

Maffia rose. Des fantasmes dénoncés à l'exaspération actuelle, 4e édition revue et augmentée

"Au-dessous du nombril, il n'y a ni religion ni vérité" Proverbe italien L'étude de l'histoire ne fournit qu'une seule certitude : la parfaite constance, au fil des millénaires, des comportements humains, comme de ceux des autres espèces animales sur lesquelles a porté l'observation humaine. Il en va du comportement sexuel comme de tous les autres. La seule variable est la tolérance sociale des comportements "déviants" , c'est-à-dire ceux qui, dans une communauté, ne sont pas conformes aux comportements de la majorité. Ce sont des épisodes dramatiques de la vie des peuples qui, en Occident, ont accouché de la tolérance sociale, mêlée de curiosité malsaine, voire obscène, pour l'homosexualité publiquement affichée. C'est une grave erreur de croire en la tolérance des sociétés antiques à la pratique homosexuelle exclusive à l'âge adulte : des publications d'auteurs homosexuels, éditées à des fins d'auto-justification, ont faussé notre jugement (l'archétype contemporain aura été Roger Peyrefitte). Cette tolérance est, au contraire, une affaire contemporaine (grand acquit social ou laxisme régressif, au choix du lecteur). L'auteur de ce livre s'est amusé à appliquer la "grille" homosexuelle aux différents secteurs de la vie collective et sociale du monde contemporain... Sa documentation est toujours précise, délicieusement pittoresque et donne une vue d'ensemble parfaitement inattendue qui ne manquera pas d'étonner plus d'une fois les "pour" aussi bien que les "contre" ! "J'espère que certains lecteurs de mon livre reverront leur jugement après avoir pris connaissance d'éléments que les médias évitent parfois, par ignorance, paresse ou malhonnêteté, de mettre en avant" , écrit Philippe Randa. Sommaire : A travers l'Histoire des peuples... - Militantisme - Loi - Droit au mariage - Droit à l'adoption - Politique - Presse - Commerce - Cas particuliers - Maud Marin : son combat identitaire - Sida : la psychose - Couple - Prostitution - Show-business - Cinéma - Littérature - Religions - Légendes françaises - Police - Services secrets - Troupes d'élites - Homosexualité féminine - Transsexualité - Homosexualité et biologie - L'Homosexualité à travers le monde - Bibliographie - Illustrations - etc.

01/2013

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Critique littéraire

Des femmes écrivent l'Afrique. L'Afrique de l'Est

"Des femmes écrivent l'Afrique" est un projet de reconstruction culturelle qui se propose de donner à entendre de par le monde des voix de femmes africaines, pour la plupart méconnues. Ce projet de longue haleine a abouti à la publication en anglais, par la Feminist Press, à New York, de quatre anthologies régionales. Le présent ouvrage, consacré à L'Afrique de l'Est, constitue le troisième volume de la série que les Editions Karthala, à Paris, publient à leur tour en traduction française. Cette anthologie comprend plus d'une centaine de textes, parfois fort anciens (le premier datant de 1711), précédés chacun d'une note introductive. Les cinq pays représentés - le Kenya, le Malawi, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie - accédèrent à leur indépendance dans les années 1960. Comme en témoignent les propos d'activistes et de parlementaires, les femmes participèrent aux mouvements de résistance et au processus de développement de leurs pays. Parmi les morceaux choisis de ce volume, certains présentent un intérêt historique certain, tels que deux textes rares d'anciennes femmes esclaves ; une lettre rédigée en 1711 par une femme qui dirigea un vaste domaine musulman ; un poème épique musulman datant de la moitié du XIXe siècle, nouvellement traduit en anglais ; un hymne chrétien datant de 1890 ; les mémoires d'une Maréchale de guerre Mau Mau. Le volume se termine par le discours de réception du Prix Nobel de la Paix de Wangari Maathai, la première environnementaliste et la première femme africaine à avoir obtenu cette récompense. Si le kiswahili demeure, à côté de l'anglais, la langue dominante de la sous-région, trente et une autres langues est-africaines sont représentées dans l'ouvrage. La maternité, l'éducation, la religion, la participation au monde du travail, les droits des veuves, la prostitution, la polygamie, la circoncision, la rébellion et le SIDA constituent les thèmes essentiels traités dans les extraits de romans, les poèmes, les lettres, les articles de journaux, les récits oraux, les discours et les documents historiques retenus, couvrant une période de trois siècles.

12/2010

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Actualité et médias

La révolution du bon sens. L'Afrique à l'heure de la maturité, du courage et de la responsabilité

Pourquoi l'Afrique est et reste encore la risée de tous et la dernière de la classe malgré ses immenses et innombrables richesses du sol et du sous-sol ? Comment avoir tout (pétrole, or, diamant, fer, zinc, cuivre, coltan, cours d'eau, espace cultivable, population jeune) et manquer presque de tout ? C'est la théorie des trois C. Dit autrement, quel est le vrai problème de l'Afrique : pauvreté ou exploitation, injustice ou ignorance, incapacité ou mauvaise gestion et distribution des richesses ? Pourquoi l'Afrique est-elle devenue le carrefour de toutes les pandémies : guerre, faim, soif, Ébola, sida ? Que manque-t-il réellement à l'Afrique ? L'argent manque-t-il à l'Afrique ? À l'Afrique manquent des compétences, l'amour et la passion pour le continent, le sens de l'histoire ? Comment sortir l'Afrique de la minorité à un moment historique « zéro polaire » ? Quels sont les défis à relever pour l'avènement de la « révolution du bon sens » ? C'est à toutes ces questions et à bien d'autres qu'il serait long d'énumérer ici que ce livre essaie de répondre. Mais, par où commencer ? Par l'école, répond l'auteur. Il faut enseigner au monde et à l'Afrique qu'à une question sociale il faut une réponse sociale, et à une question d'ordre politique doit correspondre une réponse d'ordre politique, à une question culturelle ou économique il faut une réponse culturelle ou économique. Pour que l'émergence de l'Afrique devienne une réalité et passe du plan théorique et rhétorique à celui historique et pratique, l'auteur propose une voie : La révolution du bon sens. Pour que cela advienne, l'auteur propose une autre théorie, celle des trois P. Plutôt que d'un cri de révolte, il invite son peuple à se réveiller et à se lever, pour éviter un suicide continental. Du coup le mot d'ordre est donné : spiritualité de la lutte, culture de l'indignation, refus de la complicité, éthique de la responsabilité...

03/2015

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Esotérisme

Grigori Petrovitch Grabovoï. L'homme des codes de guérison miracle

À des époques cruciales ou la laideur et la déchéance de l'esprit humain est à son paroxysme, des êtres très évolués, s'incarnent sur Terre pour prêter main forte à l'humanité. En 1963, la Russie a vu naître Grigori Petrovitch Grabovoï, un homme d'une extraordinaire beauté et d'une incroyable humanité. On le dit en contact direct avec le divin. Ceux qui l'ont rencontré témoignent de l'immense douceur qui se dégage de son aura. Poursuivant les missions de Moïse, de Pythagore, de Jésus-Christ et d'autres prophètes, il nous conduit vers une ère nouvelle de liberté et de responsabilité totale, dans une démarche d'Amour inconditionnel et de respect à l'égard de toute la planète. Son enseignement portant sur la guérison et sur le salut global est révolutionnaire et sans précédent. Il a mis au point des combinaisons chiffrées pouvant ressusciter des personnes décédées et guérir de toutes les maladies connues et inconnues. Des centaines de personnes en phase terminale de cancer et de sida ont été guéries. Des dizaines de ces guérisons sont certifiées par l'ONU et par la médecine traditionnelle et prouvées également par déclaration notariée des bénéficiaires. En plus de ces dons extraordinaires, Grigori Petrovitch Grabovoï possède des capacités exceptionnelles de téléportation de matière physique à n'importe quelle distance. Il est capable de changer les pièces d'un avion en plein vol… Utilisant sa clairvoyance, il en a examiné à distance des centaines, ainsi que la station orbitale "MIR" et le vaisseau spatial "ATLANTIS", alors en très grave danger. De telles réalisations scientifiques n'ont jamais été concrétisées auparavant. Comme Roger Bacon et d'autres de ses prédécesseurs, Grigori Petrovitch Grabovoï paie par la trahison, l'humiliation, l'emprisonnement, l'isolement et l'incompréhension des hommes, son acceptation en tant que porteur de lumière et d'espoir sur une terre qui se montre toujours inhospitalière aux êtres supérieurs…

11/2012

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Littérature française

Ève et Louis, années Mitterrand

Eve et son frère Charles sont les deux seuls enfants d'un couple d'intellectuels parisiens proches, depuis longtemps, d'un certain François Mitterrand. Louis est fils unique et alsacien ; son père est gendarme, sa mère archiviste. Fabrice, lui, est l'heureux descendant d'une richissime famille d'industriels lorrains. Lycéens de seconde, première ou terminale, tous quatre se rencontrent dans un ciné-club du Quartier Latin qu'ils animent ensemble. Liés fortement par leur amour du 7ème art, puis, pour deux d'entre eux, par l'amour tout court, ils croient devenir amis pour la vie. Mais cette vie-là ne dure pas aussi longtemps qu'ils croyaient : c'est qu'il faut bien grandir et devenir adulte. A quel prix ? En abandonnant quels rêves ? Eve sera la seule femme admise dans la première promo de la FEMIS mais ne réalisera plus tard qu'un seul long-métrage. Louis se découvrira gay en tombant d'amour pour Charles mais finira par se marier avec Eve. Charles, adolescent, avait un talent fou pour le son et la chanson, mais, adulte, il se contentera de devenir technicien à Radio France. Quant à Fabrice, il vivra de plein la fouet la déchéance de sa famille, ruinée par la crise industrielle des eighties en France. Eve et Louis, années Mitterrand est l'histoire malgré tout joyeuse et enlevée d'une génération perdue, la première en France à avoir connu le déclin social et le chômage de masse - sans parler du SIDA : la génération X. A travers ce roman à quatre voix se dessine aussi, tambour battant, le portrait d'une France qui, en 1981, fêtait l'élection d'un homme de gauche à sa présidence, et qui, cinq ans plus tard, empêchait sa jeunesse de lutter en faveur de l'égalité du droit d'accès aux études : comme l'a titré Libé à l'époque, "68 c'est trop vieux, 86 c'est mieux ! "

01/2024

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Photographie

William Gedney. Only the Lonely, 1955-1984

William Gedney (1932-1989) est sans doute le photographe le plus mystérieux de la génération américaine parvenue à maturité entre les années 1960 et 1980. Nul doute que son absence volontaire d'autopromotion et sa discrétion expliquent cette situation, mais également l'incompréhension tenace dont a fait preuve à son égard le directeur du département de la Photographie du MoMA, à cette époque le très influent John Szarkowski. Gedney n'eut droit, de son vivant, qu'à quelques rares expositions dans ce musée prestigieux, et jamais seul... Autodidacte, persuadé que la photographie constituait un moyen d'expression aussi efficace que la littérature (il accompagne d'ailleurs son oeuvre de multiples écrits, journaux, critiques, aphorismes, etc.), Gedney est un magnifique photographe de rue, aussi bien porté vers les sujets ruraux - son travail sur le Kentucky, à la fin des années 1950 est exemplaire - qu'urbains : New York, où il vit le plus souvent, lui offre un champ d'action unique, comme à beaucoup de photographes de sa génération. Tenté par la photographie de nuit (bien avant Robert Adams), attaché à la sensualité diffuse qu'il trouve dans ses sujets adolescents, Gedney se construit un style à mille lieux de tout effet spectaculaire - souvent marqué par son rapport intime au monde -, et que dirige de plus en plus son homosexualité cachée, qui ne se révèlera qu'à sa mort : il fut l'une des premières victimes du sida. Ses reportages sur les parades gays dans les années 1980 constituent, avec sa documentation sur les mouvements hippies de San Francisco à la fin des années 1960, la partie la plus riche de son oeuvre. Ses archives complètes ont été déposées à l'université de Duke (Caroline du Nord) par Lee et Maria Friedlander, ses plus proches amis. Ce catalogue, qui accompagne la toute première rétrospective jamais consacrée à William Gedney, révèle la beauté indéniable d'une oeuvre jusqu'ici très secrète.

06/2017

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Sciences politiques

Interventions. Une vie dans la guerre et dans la paix

Secrétaire général des Nations unies pendant dix ans, Kofi Annan a été au centre des grands événements géopolitiques de notre temps. Dans ce livre, Kofi Annan nous fait découvrir les coulisses de la diplomatie mondiale durant l'une des périodes les plus agitées de l'histoire récente. Il évoque les personnages qu'il a rencontrés : Nelson Mandela, George W. Bush, Tony Blair, Jacques Chirac, Yasser Arafat, Ehud Barak, Benyamin Netanyahou, aussi bien que Saddam Hussein ou encore Hafez et Bachar el-Assad. Kofi Annan raconte les hauts et les bas que les Nations unies ont traversés : les crises au Kosovo, au Liban ou entre Israël et les Palestiniens, les affrontements qui ont précédé la guerre d'Irak, la création de la doctrine de la "responsabilité de protéger". Il revient avec une franchise sans pareille sur les échecs d'hier et les défis d'aujourd'hui : les tragédies de Somalie, du Rwanda et de Bosnie, la persistance du sida et de la pauvreté en Afrique, les violences qui perdurent en Syrie et au Moyen-Orient. Il plaide pour que, dans le monde entier, les Nations unies servent plutôt les intérêts des hommes que ceux des Etats et qu'elles interviennent davantage dans les crises humanitaires au lieu de rester en dehors. Cet ouvrage n'est pas seulement un livre de Mémoires, c'est un document exceptionnel et une réflexion sur l'ordre du monde. "Kofi Annan nous rappelle que les Nations unies doivent continuer à compter." Bill Clinton. "Un grand dirigeant mondial ; une force au service du bien." Amartya Sen. ?Kofi Annan fut le septième secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, durant deux mandats, de 1997 à 2006. Né au Ghana, en 1938, il est le premier secrétaire général à être issu des rangs de l'ONU. En 2001, les Nations unies et Kofi Annan ont conjointement reçu le prix Nobel de la paix.

11/2013

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Littérature érotique et sentim

Les roses de Cherokee Tome 2 : 1997

"Et que deviendrions-nous, après ? Lorsqu'il ne resterait de cette étreinte, que les cendres de nos corps éparpillées. ". . En 2018, Emy Callaghan retrouve son bureau à R. L. Reading et ouvre enfin le quatrième des six carnets vieux de plus de vingt ans... En 1997, Angel et Jay vivent dans le Massachusetts, à plus de mille kilomètres de Harrison et du clan Mitchell. Jay s'est lancé dans l'écriture de son premier roman. Angel rachète de petites librairies sur le point de faire faillite. Une journée après l'autre, ils inventent un rêve auquel ils n'osaient plus croire, trois ans plus tôt. Aujourd'hui, ils sont ensemble. Et si quelques ombres ternissent parfois leur bonheur, ils les oublient vite. Ils avancent, côte à côte, sur des chemins un peu différents, mais qu'ils savent faire se rencontrer, chaque soir, quand ils se retrouvent chez eux. Ou lors de ces vacances, quand ils partent dans le Vermont profiter de la maison de Maddy et des roses cherokees. Jusqu'au jour où ils devront reprendre la route pour Harrison. Revenir, pour Jay, c'est risquer de voir ressurgir les secrets de son passé. Des secrets qu'il pensait avoir laissé derrière lui, sur les rives de Marlboro Island. Alors qu'Angel s'acharne, avec l'aide de leurs amis, pour ouvrir un centre destiné aux malades du SIDA, alors que la haine conservatrice devient de plus en plus menaçante, et que le clan Mitchell tente de renouer des liens, Jay se bat contre lui-même et essaie de faire taire celui qu'il a été, toutes ces années où Angel était parti. Au fil de ces mots qu'ils continuent d'écrire, au fil de leurs silences qui se briseront sur eux, ils mèneront plus d'un combat à la fois. De mensonges en révélations, entre la peur de la maladie et la violence de l'homophobie, Angel et Jay devront apprendre à tout accepter pour continuer de s'aimer. "Comment expliquer à Angel que pour l'oublier, je m'étais perdu ? Et que pour me retrouver, j'avais abandonné ? "

05/2019

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Beaux arts

Comment regarder l'art au XXe siècle. L'art contemporain

Second volume de la collection consacré à l'art du XXe siècle, ce guide s'attache aux démarches artistiques de la deuxième moitié du siècle. L'art contemporain y est exploré selon un axe historique et conceptuel : décennie après décennie, les tendances sont analysées, les mouvements, esthétiques et techniques sont décrits. Sont ensuite examinés les foyers artistiques, sous un angle géographique mais aussi dans un sens plus large (marché de l'art, foires, musées, internet). Pour plus de soixante artistes, chaque parcours est présenté par une notice biographique détaillée et une ou plusieurs reproductions d'oeuvres. Deux index complètent l'ensemble. Dès les années 1950, l'expérimentation artistique se déplace nettement vers les Etats-Unis, avec l'expressionnisme abstrait (De Kooning), l'action painting (Pollock), ou encore le color-field painting (Rothko). Les années 1960 confirmeront le continent américain comme creuset de la création et centre d'un florissant marché de l'art. L'époque est à la contestation, politique comme artistique : le pop art s'épanouit, tandis que naissent l'art conceptuel, l'art cinétique, le happening ou le land art, qui sont autant de tentatives pour les artistes de s'affranchir des limites fixées à leur champ d'expression. Aux néo-dadaïstes Rauschenberg, Johns, Dine, répondent en Europe le nouveau réalisme (Klein), les improbables machines de Tinguely, ou les emballages de Christo. L'hyperréalisme est au coeur de la décennie 1970. L'art corporel, l'actionnisme, la vidéo (Beuys, Gilbert & George, Paik) marquent un retrait de la peinture, qui revient en force dans les années 1980, par les Européens : Schnabel, Baselitz, Kruger, Munoz, Lavier, des artistes témoins de leur temps, qui évoquent par exemple la pandémie du sida. Le siècle se referme sur une dernière décennie, où les artistes occidentaux renouent avec des cultures moins aliénées par le marché de l'art et où la photographie reprend une place de choix dans la création (Cindy Sherman, Nan Goldin, Jeff Wall). Tout au long de ce demi-siècle, la profusion des expressions, leur violence parfois ou leur radicalité sont le reflet d'un monde en pleine mutation.

04/2017

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Thèmes photo

Une histoire particulière

Ce livre est le récit photographique d'un parcours initiatique d'une jeune femme, Marion Scemama, photographe indépendante, débarquée à New York en 1981. Installée au coeur du Lower East Side, elle rencontre David Wojnarowicz, artiste politique radical, peintre, écrivain, performer, photographe. Il est l'une des figures marquantes de la scène artistique du East Village des années 80. De cette rencontre est née une amitié particulière qui durera 9 ans. Il était homosexuel, elle ne l'était pas. Pourtant leur amitié était au-delà de ces considérations. Très vite leur complicité s'est développée à travers leur productions respectives et les nombreuses collaborations en photo et vidéo. Dès 1986, le Sida envahit leurs vies avec son cortège de morts. En 1988, David est diagnostiqué séropositif et rejoint Act Up. L'urgence de créer devient une évidence. Jusqu'à sa mort, en juillet 1992, ils travailleront ensemble dans une frénésie heureuse et constructive. En 1991, un an avant sa mort, ils entament un voyage à travers les déserts américains, de New Mexico à San Francisco, en passant par la Vallée de la Mort. Le voyage fut à l'image de leur amitié, créatif et chaotique. Ils réaliseront leur dernière collaboration, celle du visage de David à moitié enseveli sous une terre dure et sèche, au fin fond d'un village indien abandonné, préfiguration de sa disparition annoncée. Tout au long de ces années, Marion Scemama a photographié et filmé leur relation à travers créations et voyages. En les ordonnant chronologiquement, celles-ci racontent leur histoire, comme un journal intime où s'entremêlent la vie, l'amitié, la création et l'approche de la mort. Le livre se présente comme un journal photographique avec récit à la première personne des années de créations, allant de 1981 à 2021, contextualisant leurs productions, mais aussi les moments partagés lors de voyages et de séjours passés ensembles, avec cette question récurrente : Qu'est-ce qu'être une artiste ? Est-on artiste en soutenant activement le travail de l'autre ? En créant à partir de ce qu'il vous donne ? Comment se crée une collaborationA ? Quelle différence entre collaboration et accompagnementA ? Autant de questions en suspension que ce livre tentera d'éclairer.

02/2023

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Littérature française

Saint Dicat m'a tuer

Ce livre n'aurait jamais dû exister… comme l'affirme lui-même son auteur, puisque l'origine de cet ouvrage repose bien sur un exercice imposé qui était destiné à son évolution professionnelle… mais qui n'aura finalement servi qu'à le pousser hors du monde du travail. Et c'est bien ce qu'il vous livre ici : tout d'abord sa vie, de sa naissance à aujourd'hui alors qu'il pourrait profiter de la plénitude de la liberté retrouvée. Mais c'est aussi son étonnant parcours professionnel au beau milieu de tous les méandres du monde syndical et des activités socioculturelles ; ce chemin qui l'a amené à s'interroger sur les inégalités entre les femmes et les hommes et la longue marche pour tenter de les combattre, puis sur l'origine de Noël ou des activités sociales et culturelles pour les enfants et les adultes, sur la naissance et l'évolution du logement social, sur l'histoire du monde ouvrier et la décomposition actuelle du paysage syndical, sur l'alcoolisme en société, sur le harcèlement moral, sur les années SIDA… Et puis il y a eu son passage assez détonnant sur les bancs des Arts et Métiers, et enfin son combat dans les dédales de la Sécurité Sociale ou du Conseil des Prudhommes pour faire reconnaître ses droits… en bref toute une grosse et riche tranche de vie qui correspond aussi à l'histoire de son entreprise, le Crédit lyonnais qui, de son apogée en 1992, a ensuite été privatisé, démantelé, délocalisé, transformé en une pâle filiale, et finalement débaptisé et aujourd'hui renommé LCL, une entreprise à la porte de laquelle il a été poussé et qu'il avoue ne plus reconnaître… Et au-delà de cette entreprise qu'il a certainement beaucoup aimée, au-delà de ce Comité d'Entreprise qu'il juge essentiel pour les salariés, et que la nouvelle loi Travail modifie profondément au moment où paraît ce livre, au-delà de l'homme qui a bâti sa vie sur la lutte et la résistance, c'est bien toute une évolution de la société et du monde du travail qui est écrite ici dans ce qui est sans nul doute… un livre essentiel que tout syndicaliste devrait lire…

04/2019

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Essais médicaux

Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique, 5e édition revue et augmentée

Chercheurs, médecins, thérapeutes, éducateurs, enseignants, parents, responsables de la santé des générations présentes et futures. La vaccinologie, fer de lance de la médecine préventive, connaît actuellement une crise décisive. Avec elle, c'est toute la médecine moderne, issue des dogmes pasteuriens, qui se trouve confrontée à ses paradoxes et dès lors remise en question. Au départ du présent ouvrage, une question maintes fois posée, maintes fois éludée, et dont il nous faut à présent oser toutes les implications : Pasteur s'est-il trompé? Si ce n'est pas le cas, comment expliquer l'effondrement généralisé de l'immunité, les allergies, les pathologies auto-immunes, le sida, les nouveaux virus, les nouvelles épidémies ... ? Aurions-nous fait fausse route ? A l'âge de 46 ans, Louis Pasteur est victime d'une attaque cérébrale qui le rend hémiplégique pour le restant de ses jours. Il a 55 ans lorsqu'il commence ses recherches sur les "microbes", qu'il jugera seuls responsables des maladies humaines et animales. S'il s'avère que la vaccination systématique et obligatoire n'a pu et ne pourra jamais atteindre son objectif officiel de santé pour tous, alors peut-être devons-nous revoir humblement notre copie et porter sur la vaccination un nouveau regard. Que signifie vacciner, sur le plan biologique mais aussi sur les plans politique, économique et social ? Quel est le prix à payer pour l'illusion d'une protection ? Quelle est au juste la fonction des microbes dans l'écologie planétaire ? Sont-ils nécessaires à l'évolution de la vie sur terre ? La véritable immunité consiste-t-elle seulement à se défendre ? Plus fondamentalement, avons-nous la moindre idée de ce qu'est la santé? Quel peut-être le sens de la maladie dans une biographie humaine ? Quel est le sens d'une vraie guérison ? Autant de questions auxquelles nous devons répondre d'urgence ! S'appuyant notamment sur l'histoire, l'épistémologie, la philosophie des sciences, la génétique et l'immunologie, sur les travaux méconnus d'Antoine Béchamp, Rudolf Steiner, Louis-Claude Vincent, Georg Groddeck, Jean Elmiger, Michel Odent, Ryke Geerd Hamer... le présent essai dresse un bilan lucide de cent ans de biologie pasteurienne avant de proposer quelques pistes pour construire ensemble un avenir vivable.

03/2022

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Actualité médiatique internati

Vivre avec les virus. Devons-nous les craindre ?

Faut-il avoir peur des virus ? Une question simple en apparence, mais qui bien sûr se complexifie lorsque l'on se pose les questions suivantes : Qu'est-ce qu'un virus ? Où sont-ils ? Combien sont-ils ? Que nous veulent-ils ? Sont-ils seulement dangereux ou bien peut-on aussi en tirer des bénéfices ? Un essai passionnant rédigé par un spécialiste des maladies infectieuses. Covid19, fièvre Ebola, Zika, Dengue, grippe aviaire... si nous avons peur des virus, et à raison, sait-on qu'ils pourraient être également associés à l'origine de la vie, que des traces de virus sont intégrées dans notre génome - parfois à notre profit - et qu'ils sont une part invisible mais essentielle à l'équilibre de tous les écosystèmes ? Sait-on également que depuis plusieurs décennies des chercheurs apprennent à dompter des virus pour les utiliser contre des maladies de nos cultures ou pour nous guérir de maladies bactériennes ou génétiques ? Les dernières pandémies et leur fréquence interrogent nos sociétés, la mondialisation économique, l'urbanisation, le changement climatique. Qu'en est-il vraiment ? Que nous disent les chercheurs confrontés quotidiennement aux agents infectieux les plus problématiques pour la santé publique ? Un sujet d'actualité qui s'installe au coeur de nos préoccupations ! Sommaire Préface du professeur Arnaud Fontanet Introduction I. Qu'est-ce qu'un virus ? 1. De quoi les virus sont-ils composés ? - 2. Les virus et le monde vivant : origine, liens et évolution - 3. Les virus sont-ils vivants ? - 4. Faut-il en avoir peur ? II. Dans vos pires cauchemars (Cette partie décrit les mécanismes des émergences virales, avec une emphase sur l'actualité, l'urbanisation et les impacts des changements climatiques) 5. La grippe espagnole : virus mutant, virus émergent ! - 6. Le Sida : caché au plus profond de la jungle - 7. La fièvre jaune : un grand voyageur avant l'heure - 7. Ebola : la somme de toutes les peurs - 8. Arbovirus, moustiques et changements climatiques - 8. Coronavirus : le virus roi - 9. La menace à votre porte ? III. Les virus domptés 10. Comment se protéger des virus ? - 11. Comment se soigner ? - 12. Les vaccins, mieux vaut prévenir que guérir - 13. Utiliser les virus : les thérapies virales, vaccins et armes biologiques Conclusion

04/2022

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Littérature étrangère

Les Années à rebours

Messine, années 1970. Aurora est l'aînée d'une fratrie de six enfants. Père fasciste et mère transparente. Timide derrière ses lunettes à grosse monture, elle est la meilleure de la classe. Giovanni, lui, est le dernier d'une famille de communistes. Père avocat reconnu, mère agile aux fourneaux. Impétueux et charismatique, il est nul en classe mais rêve de faire la révolution. C'est à la fac de philo que les deux se rencontrent. Première passion, escapades sur l'Etna, et très vite un mariage accepté contre toute attente par la famille. D'autant qu'Aurora est enceinte. . . Les Brigate Rosse commencent à faire parler d'elles et, le soir, les jeunes mariés refont le monde avec leurs camarades d'utopie. Giovanni veut toujours vivre plus que ce que l'existence lui offre et fomente un attentat en rêvant de se faire emprisonner pour pouvoir marquer l'Histoire. Mais son attentat passe inaperçu et c'est en se droguant qu'il pallie ses frustrations de révolutionnaire raté. Avant la naissance de Mara, un fossé se creuse entre Aurora et Giovanni. Aurora devient institutrice, élève sa fille seule, entre deux apparitions de son mari-fantôme. Giovanni à la dérive est envoyé par son père à Milan, pour travailler dans un cabinet d'avocat, mais il se drogue plus que jamais. À son retour en Sicile, il passe plusieurs mois dans une communauté installée dans la campagne et retrouve une certaine sérénité, tandis qu'Aurora s'est décidée à reprendre une thèse. Mara est leur trait d'union, et leur donne la force de continuer. Enfin abstinent, Giovanni découvre qu'il est séropositif. Il vit le dernier été de sa vie avec sa fille de dix ans à peine, qu'il aime du mieux qu'il peut avant de mourir sur un lit d'hôpital de Messine, auprès d'Aurora. Simple et universel, ce roman est l'histoire d'un couple ancrée dans la réalité d'une époque - les années de plomb, l'invasion de la drogue, la désillusion des années 1980, le fléau du sida.

10/2016

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Histoire de la musique

Avant que la nuit ne m'emporte. Le DJ culte des années Palace

Confessions et mémoires d'un sorcier du son Noël 1963. Guy Cuevas, jeune cubain de 18 ans, profite d'une rencontre inattendue avec Fidel Castro pour oser lui demander un " permis de sortie " vers la France. Cela s'appelle se choisir un destin, car quelques semaines passent et il est autorisé à partir. Arrivé à Paris, Guy s'accommode comme il peut de la pauvreté ; mais doté d'un rire éclatant, d'une intuition et d'une capacité d'observation hors du commun, il noue des amitiés qui prolifèrent en d'autres amitiés. Très vite son goût pour la fête et son amour de la musique le jettent dans le grand bazar noctambule. Au Nuage, rue Bernard Palissy, une proposition d'embauche lui est faite ; Guy attrape une nouvelle fois la chance par le cou et le voici " disc-jockey " au-dessus des platines. On le retrouve plus tard au Sept puis au mythique Palace où il se mue en sorcier du son, capable de scénographies musicales qui électrisent, envoûtent et transportent des publics sidérés de découvrir combien le son d'une discothèque peut être ample, retentissant, soudainement léger, religieux puis de nouveau tonitruant. A l'avant-garde d'un métier qu'il contribuera à élever parmi les disciplines artistiques, Guy associe des images, des slogans, des discours politiques aux séquences les plus dansantes. 15 000 nuits s'enchaînent en formant une époque. Il compose aussi ses propres morceaux, collabore à des films, habille de sa musique les défilés de Kenzo ou d'Yves Saint Laurent. Aux heures glorieuses succèdent l'épidémie du Sida, l'individualisme, la prudence et la morale : une certaine idée de la fête s'enfonce sous les cendres. Avant que la nuit ne m'emporte est le récit d'une épopée libertaire. Là où d'autres mémorialistes de la nuit parisienne ne retiennent que les castings clinquants et les excès rebattus, Guy Cuevas s'attarde sur une aventure française et ses anges blessés. Avec ce livre sensible et juste, il apporte " le " témoignage lucide et beau que chaque monde révolu est en droit de recevoir.

06/2022

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Généralités médicales

Pavane. Aux sources d'une vocation de pédiatre

A l'âge de quinze ans j'ai voulu devenir médecin . Mais assurément je n'ai pas choisi d'être confrontée à leur mort, je désirais seulement les soigner et leur rendre le sourire. Pourquoi alors, ai-je quitté la la sécurité d'un ancrage en France pour lutter avec les enfants d'Afrique décimés par la malnutrition, la rougeole, le paludisme et, pour combler la mesure, atteints par le sida. En 2008, une visite au mémorial des enfants de Yad Vachem en Israël provoque en moi un tel choc que je me mets en marche pour comprendre ce qui m'a mise sur des rails où je ne n'ai cessé de me sentir impuissante, voire responsable de la mort d'êtres si jeunes. Avec l'aide d'un psychanalyste, j'interroge d'abord les circonstances de ma naissance en 1942, année de la Rafle du Vel d'HIV, puis les nombreux deuils familiaux qui ont émaillé ma jeunesse et mon âge mûr. Je cherche aussi la signification de rêves répétitifs de noyade, mettant en scène une fillette inconnue, sans pouvoir les rattacher à des souvenirs précis. Dans l'impasse où je semble m'enliser, je m'arrête un instant pour "jouer au jeu du contentement" : retrouver les éléments et les personnes qui m'ont aidée à faire face au tragique de mon existence. J'évoque aussi mes interrogations existentielles sur la mort, ayant bousculé les fondements de ma foi chrétienne, de tradition protestante. Mystérieusement, des portes vont s'ouvrir, des rencontres fortuites vont venir éclairer les zones enfouies de mon histoire. La première révèle la présence à mes côtés, les premiers mois de ma vie, d'une enfant accueillie dans notre famille, dont le destin dramatique quelques années plus tard explique la trame de ce rêve récurrent. Puis, une deuxième porte s'ouvre sur des hypothèses qui me feraient rejouer encore et encore des situations d'attachement suivies d'un deuil brutal. Elles seraient l'écho d'un abandon subi par l'une de mes grands mères à l'âge de 18 mois et de la perte très précoce d'une jumelle ignorée. La quête aboutit à une libération de mes énergies engluées par la tristesse, et à des retrouvailles avec la joie tout simple de la vie et de la beauté du monde.

08/2019

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Photographes

Nicholas Nixon. Une infime distance

Ce livre est le seul du photographe disponible en français et paraîtra à l'occasion de l'exposition au Château d'eau, à Toulouse. Nicholas Nixon (né en 1947 à Détroit) est un artiste américain connu pour ses portraits en noir et blanc et ses photographies documentaires de grand format. Il a notamment photographié la vie rurale du Sud des Etats-Unis, les écoliers de Boston, les hommes et les femmes ordinaires et simples, mais aussi ceux des maisons de retraite, les aveugles ou encore les malades du SIDA. Son travail le plus célèbre est celui qu'il a engagé en 1975 en photographiant sa femme et ses trois soeurs, à raison d'une image par an. Cette série, The Brown Sisters, montre à la fois l'endurance du photographe mais également l'effet du temps sur la famille, le domaine favoris de Nixon. Ce travail est entré dans toutes les plus grandes collections muséales du monde et notamment au MoMA de New York et à la Maison européenne de la photographie, à Paris. En 1975, année de la création des Brown Sisters, Nixon entame sa série Industrial Landscapes qui porte à la vue de tous ces paysages urbains altérés par l'homme. Fortement influencé par le travail d'Edward Weston et de Walker Evans, qui sont la raison pour laquelle il a commencé à utiliser des appareils photo grand format, Nixon conserve cette esthétique singulière d'une photographie de grande dimension qui le place comme l'un des grands photographes américains de notre époque. Photographe américain en grand format, Nicholas Nixon explore des sujets intimes pour de créer un lien unique avec le regardeur. Des paysages industriels à ses portraits de familles rurales du Sud, Nixon développe cette connexion qui le caractérise depuis plus de 45 ans. Cet ouvrage monographique s'attache à revisiter l'oeuvre de cet artiste renommé en proposant une vision transversale de son travail sous le prisme de l'intimité poétique. Le noyau dur du livre sera évidemment l'emblématique série des Brown Sisters, ces 4 soeurs qu'il photographie depuis plus de 45 ans et qui constituera le cahier central, réunis en entier pour la première fois dans une monographie. Autour de ce corpus viennent s'organiser les différents portraits et paysages qui permettent de découvrir un travail riche qui s'étend sur toute une vie.

11/2021

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Couple, famille

Construisez votre amour, il est si fragile ! Cohabitation et union libre du Pacs au mariage, 2e édition

Cette deuxième édition a été largement complétée à partir de la double expérience des auteurs. D'abord, celle acquise depuis l'arrivée du Sida en 1982, mais aussi par les très nombreuses rencontres avec les jeunes de toutes les tranches d'âge, dans le milieu scolaire... et au-delà. Ensuite, évidemment par l'expérience du dialogue permanent qui existe dans tout couple entre l'homme et la femme. Voilà donc un livre à deux voix, très différentes, qui se comprennent et se complètent. C'est la soif de savoir, et de faire savoir ce qui se passe dans le coeur et le corps des jeunes, qui est la cause de ce livre. Tous veulent trouver et vivre le grand amour et le cherchent de plus en plus tôt. L'amour est synonyme de douceur, confiance, délicatesse, tendresse, caresses, respect de l'autre et de soi-même. Le temps est un ami de l'amour. L'amour est une construction qui demande du temps. Les fondations se mettent en place souvent brutalement : c'est l'attirance. Elle est très forte entre jeunes, car, à cet âge, le coeur et le corps des uns et des autres bouillonnent. Comme le coup de foudre, souvent l'attirance ne dure pas. L'amitié peut être une étape vers l'amour, mais elle peut aussi rester au stade amical. L'amour, pour se construire, a besoin, en plus de la patience, de maturité, de recul, de solitude, de recueillement, d'une bonne connaissance de soi. Combien d'échecs sont dus à une ignorance de choses pourtant si simples. Partir trop tôt dans l'amour, c'est avoir la certitude de se tromper, se planter, de verser des larmes de douleur, de faire mal et de se faire mal. C'est alors que la douleur va prendre le chemin de la violence, contre soi, contre l'autre, contre les autres. Une violence gratuite, irraisonnée qui se développe dans la famille, dans l'école, dans les quartiers. La puissance d'amour, la puissance sexuelle se muent en violence. Construire l'amour n'est pas si facile, cela s'apprend. Ce livre est destiné à éclairer les parents et les jeunes, les éducateurs et les pouvoirs publics. Ils ne résoudront pas la délinquance et la violence des banlieues et des lycées seulement avec des millions, des constructions, des clubs et des équipements sportifs... C'est urgent, il faudra leur parler d'amour.

05/2009

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Actualité et médias

La bombe africaine et ses fragmentations

La cause est entendue, l'homme blanc est coupable de tous les maux de la création, et en particulier en Afrique noire où la colonisation serait responsable de tous les malheurs qui frappent le continent. La vérité est bien plus complexe et moins simpliste qu'on veut bien le dire. Il est vrai que l'erreur principale du colonisateur aura été, lors de la conférence de Berlin en 1885, de ne pas tenir compte des réalités ethniques et d'avoir découpé, avec gourmandise, ce nouveau "fromage". Mais l'homme blanc n'allait pas simplement en Afrique pour exploiter les natifs et les richesses continentales, il y allait pour évangéliser et apporter les bienfaits de la civilisation. Toutes les entreprises coloniales ne furent pas glorieuses, mais celles expérimentées par notre pays furent sans aucun doute, comparées à d'autres colonisateurs, les plus humaines, empreintes d'empathie pour ce que l'on appelait péjorativement les "indigènes". Des hommes comme Léopold Sédar Senghor ou Houphouët Boigny, ayant atteint les sommets de la hiérarchie politique française, en ont été les preuves vivantes et auraient pu en témoigner. Vaste continent de 30 30 415 873 km² que les soubresauts de la décolonisation (bien souvent bâclée), n'auront pas épargné, les "sept plaies d'Egypte" se sont abattues sur lui : guerres coloniales et postcoloniales ; conflits ethniques ; pénuries d'eau ; famines ; maladies (notamment sida et Ebola) ; corruption, etc. Et, comme si tout cela ne suffisait pas, l'incapacité et la rapacité de nombre de dirigeants sanguinaires, corrompus, pratiquant souvent le népotisme, jettent une ombre sur la capacité d'une bonne gouvernance dans ces pays. Mais, le mal absolu, le danger suprême pour l'équilibre même de la planète, c'est la démographie explosive, non maîtrisée, de l'Afrique en général et de l'Afrique noire en particulier. De 100 millions d'habitants en 1900, la population du continent est passée à 640 millions dans les années 1990, pour atteindre et dépasser le milliard en 2015 (16 % de la planète, à comparer avec les 9 % de 1950 !). Selon les projections démographiques, sa population pourrait même atteindre plus de deux milliards en 2050 et, 4,4 milliards à la fin du XXIe siècle. Ce phénomène est une menace pour l'Europe, à la population vieillissante. Ce livre n'a pas d'autres prétentions que de rafraîchir les mémoires et d'être un lanceur d'alerte.

08/2018

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Sociologie

Actes de la recherche en sciences sociales N° 236-237, mars 2021 : Santé critique (1)

Depuis une dizaine d'années, la montée en puissance du thème des "inégalités sociales et territoriales de santé" est repérable à la fois dans l'action publique et dans la recherche en sciences sociales. Paradoxalement, alors même que l'on observe un "retour des classes sociales" dans les sciences éponymes, les inégalités de santé et les pratiques discriminatoires sont rarement réfléchies en termes de rapports de domination entre classes sociales, et a fortiori dans leur articulation avec d'autres rapports de domination (de sexe, de race, d'âge notamment). Si l'épidémie de Covid-19 a pu être analysée comme une "épidémie de classe" et, plus timidement, comme un révélateur des inégalités raciales, les questions de santé restent rarement lues sous cet angle, y compris lors des crises sanitaires majeures des dernières années. Ce numéroentend analyser les logiques de (re)production des inégalités et de cumul des discriminations en matière de santé à l'aune de ces rapports de pouvoir. Il s'agit aussi, ce faisant, de contribuer à l'étude des processus de différenciation des filières de soins et de protection sociale. A travers des enquêtes portant sur des terrains et objets aussi divers que les urgences hospitalières, la reconnaissance des maladies professionnelles, les néonaticides, la valeur sociale des malades et l'occultation de leur douleur, la critique du pouvoir médical ou, à l'inverse, la médecine des riches, les articles constituant ce numéro visent à appréhender les pratiques et politiques de santé en mobilisant sociologie des rapports sociaux, sociologie du travail et sociologie de l'action publique. De plus, par des entretiens avec des sociologues de différentes générations, ayant en commun de faire de la notion de santé publique et de ses reconfigurations dans le champ médical un objet de recherche, ce dossier met en débat les tendances à l'annexion des sciences sociales de la santé par l'épidémiologie, la recherche interventionnelle ou encore la santé publique. A l'heure où l'épidémie de Covid-19 voit se multiplier, dans des proportions comparables à ce qu'avait produit l'épidémie de sida, les recherches incluant les sciences sociales à titre de supplément d'âme de la recherche biomédicale, ce dossier renverse la perspective et fait de la santé un objet de sociologie critique.

04/2021

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Histoire et Philosophiesophie

Un coup de ciseaux dans la Création. CRISPR-Cas 9 : le redoutable pouvoir de contrôler l'Evolution

Nous entrons dans une nouvelle ère. De la même façon qu'il y eut un avant et un après la découverte de l'électricité, comme il y eut une rupture avec l'apparition du numérique, l'humanité s'apprête à franchir une nouvelle étape déterminante dans son histoire : celle de la révolution génétique. Et cette révolution a un nom : CRISPR-Cas9 ! Derrière cet étrange acronyme, se trouve le plus puissant et le plus redoutable outil d'"édition de gênes" jamais découvert par les scientifiques. Il permet de réécrire quasiment "à volonté" le génome de tout être vivant sur Terre, avec une précision et une facilité jamais atteintes par aucune des technologies de "manipulation génétique" précédentes. Et c'est un pouvoir presque démiurgique qui s'ouvre ô nous. Amélioration des semences agricoles, en particulier dans la perspective du réchauffement climatique. Modification des races animales d'élevage pour une production plus saine et plus abondante. Mais aussi - pourquoi pas ? - "désextinction" d'espèces disparues, comme le mammouth laineux. Cet outil peut également servir la médecine dans sa lutte contre de nombreuses maladies génétiques telles que la mucoviscidose, le nanisme, le diabète, etc. Elle ouvre la voie à de nouvelles thérapies dans la bataille contre le cancer, le sida ou l'infertilité. Elle peut aussi, demain, entre les mains de marchands sans scrupule, permettre à des parents de choisir leur enfant "à la carte" : beauté, musculature, intelligence, faites votre choix ! Enfin - et c'est sans doute là le plus terrifiant -, elle pourrait autoriser une modification de la "lignée germinale" humaine dont les implications seraient bien proches du rêve d'Hitler d'une "race supérieure" ! Dans ce livre fascinant et crucial, Jennifer Doudna et Samuel Sternberg, deux scientifiques de renommée internationale qui ont participé à la découverte et au développement de CRISPR, nous racontent l'aventure de cette trouvaille extraordinaire et exposent à la connaissance de tous ses possibilités et ses conséquences. Aucun retour en arrière n'est possible, l'humanité a toujours utilisé les technologies qu'elle découvrait, quels qu'en soient les dangers, comme dans le cas de la fusion nucléaire. Reste à savoir si elle le fera dans un but altruiste et éclairé ou si ce redoutable pouvoir sur l'Evolution échappera à tout contrôle. Ces interrogations sont au coeur de la réflexion de Jennifer Doudna et Samuel Sternberg dans ce livre.

09/2020

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Poésie

Le tartare de pangolin

D'un virus à l'autre. De 1986 à 2024 . Des années SIDA aux années COVID. Le Tartare de pangolin nous immerge en milieu hospitalier et nous livre une version de plus, parfaitement imaginaire, de l'origine de la pandémie. La version d'un chirurgien qui pendant deux ans a eu le temps de compter les vagues, qui s'est souvenu des petites histoires hospitalières du monde d'avant et qui a imaginé la possible débandade sanitaire de demain. Le résultat : neuf histoires courtes comme autant de tours génoises jalonnant un parcours hospitalier long de quarante ans. Le Tartare de pangolin est le deuxième ouvrage de Laurent Dugué. Son premier roman 8 rue Raoul Berton retrace les souvenirs de son enfance. Dans ce recueil de nouvelles, il parle de son métier de chirurgien, depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. "J'ai dépassé le stade de la colère". Laurent Dugué me parle dans les couloirs des urgences avant de remonter à l'étage dédié à la chirurgie viscérale et digestive. C'était en octobre dernier. Ce "dépassement" se retrouve dans le ton de ses nouvelles où l'indignation fait place au risible, à la farce. Il est difficile aujourd'hui d'ignorer que l'hôpital va mal. Le Tartare de pangolin fait sienne cette information pour aller chercher non pas la cause ou les coupables, mais les effets sur les êtres. L'écriture fluide accélère la bascule de personnages ordinaires à l'extraordinaire. Le récit nous sidère. On commence à lire, à ne pas vouloir y croire. Et c'est le ton de la farce, a fortiori dans les situations graves, qui donne une force démultipliée à la réalité. Comme s'il fallait dépasser la gravité, le sérieux du réel pour l'envisager pleinement. Les nouvelles ne sont pas toutes réalistes mais elles ont cette sincérité si chère aux écrivains lorsqu'ils vous présentent un monde qu'ils connaissent, absolument vrai. On touche alors à une forme de vérité d'une tout autre vitalité, qui invite à rire plutôt qu'à pleurer. 6 Le métier de Laurent Dugué l'a évidemment confronté à des situations extrêmes. Nul doute qu'il s'en soit nourri. Mais encore faut-il réussir à le représenter par l'écriture. C'est ce qu'il fait, magistralement. Le récit est alors une bouffée d'oxygène, même lorsque les moments liés à la mort sont difficiles à soutenir. Là encore, la colère laisse place à l'amour inconditionnel du vivant. Emilie Deleuze

11/2022